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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 19:26

http://www.pac.dfo-mpo.gc.ca/fm-gp/rec/images/salmon_stamp.jpg

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http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/31/saumon-du-pacifique-et-independance-des-chercheurs-i.html

Saumon du Pacifique et indépendance des chercheurs (I)

Le 31 juillet, Le Point (source : dépêche Reuters) évoque une « course contre la montre pour le Congrès américain sur la dette », alors que le Centre d'Informations sur Internet de Chine écrit « Les Etats-Unis dans l'impasse sur le plafond de la dette sur fond de croissance anémique ». Le Nouvel Observateur fait état à son tour de « progrès vers un compromis de dernière minute » sur la « dette américaine ». Hier, l'AFP rapportait aussi « Grèce: le camp des Indignés à Athènes évacué par la police ». Partout, le rouleau compresseur avance sans que les populations concernées parviennent à s'y opposer, même si Europa Press annonce la possible incorporation d'Indignés dans les listes en vue des prochaines élections espagnoles.

 

Dans ce contexte de reprise en main générale par les représentants du système économique en place, que deviendront les droits et libertés fondamentaux des citoyens des pays « occidentaux » ? Et qu'en est-il, dans ce même contexte, de l'indépendance réelle des chercheurs encore mise en cause récemment par Rue 89 à propos des ondes de téléphonie ?

 

Dans quel sens « poussent » les lobbies dominants qui depuis plus de vingt ans ont su, par exemple, s'entourer d'une façade de « consensus des spécialistes » pour justifier la politique destructrice de délocalisations industrielles et d'exportation de capitaux ? Pour ne pas parler des constats qui s'imposent après les crises récentes du nucléaire, des médicaments...

 

Et faudra-t-il rappeler l'affaire de l'ARC, apparue au grand jour il y a une quinzaine d'années ? A présent, c'est au Canada que les garanties d'indépendance des scientifiques apparaissent mises en cause par des mesures tendant notamment à restreindre la liberté d'expression devant les médias de la chercheuse du secteur public Kristi Miller-Saunders (Pêches et Océans, station de Biologie du Pacifique) suite à ses travaux sur les saumons rouges du fleuve Fraser. Ces saumons expérimentent un taux de mortalité anormal qui, d'après Kristi Miller et ses collègues, pourrait être dû à une infection virale. L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada, syndicat représentatif des scientifiques fédéraux, n'hésite pas à dénoncer la situation de cette « scientifique canadienne bâillonnée par le Conseil privé ». Pour Craig Orr dans The Vancouver Sun, « Government policy of muzzling scientists is unacceptable ».

 

Le 31 juillet également, le Journal du Dimanche annonce en France le « premier acte de l’après-Mediator » avec la présentation demain en Conseil des Ministres d'un projet de loi « relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé ». Mais quels changements réels peut-on attendre d'une telle loi ?

 

A ce jour, la question de l'indépendance des chercheurs et des experts reste intégralement posée des deux côtés de l'Atlantique.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/31/saumon-du-pacifique-et-independance-des-chercheurs-i.html ]

 

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L'article d'Indépendance des Chercheurs du 31 juillet Saumon du Pacifique et indépendance des chercheurs (I) souligne, pour clore, que "de toute évidence, l'indépendance des chercheurs, ses garanties institutionnelles, l'éthique des sciences et du fonctionnement de la recherche scientifique... deviennent des questions de plus en plus actuelles".

Une réflexion qui ne s'applique pas uniquement outre-Atlantique. Et ceux qui se plaignent d'une marginalisation de la francophonie dans le domaine scientifique devraient sans doute s'interroger tout d'abord sur le comportement des lobbies scientifiques des pays francophones envers leurs propres collègues.


Voir les articles du collectif Indépendance des Chercheurs :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/03/hubble-lemaitre-plagiat-et-omerta.html

Hubble - Lemaître : plagiat et omertà ? (I)

Le 3 juillet, un article de Yan Barcelo dans Cent Papiers, intitulé « Pari du Lapin », interroge à propos de ce l'auteur qualifie de « certitudes humanistes » : « Pourquoi les conquêtes des Lumières semblent-elles en recul sur tant de fronts ? ». Faudra-t-il rappeler encore que l'expansion coloniale de la fin du XIX siècle a été conduite par des politiciens qui se réclamaient des « Lumières » ? A commencer par Léon Gambetta et Jules Ferry en France, ou le fondateur de l'apartheid Cecil Rhodes en Grande-Bretagne. Une politique qui a conduit, entre autres, à la Première Guerre Mondiale. Quant aux notions telles que « matérialisme scientiste », « œuvre de la science », « idéologie de la force »... évoquées dans le même article, quel bilan convient-il de dresser du dernier siècle et demi, marqué par une instrumentalisation évidente des découvertes scientifiques ? Et lorsque Clicanoo emploie le titre : « C’est par l’audiovisuel que se bâtit le savoir scientifique », de quel « savoir » s'agit-il exactement ? L'information scientifique reçue au quotidien par le public est-elle complète et objective ? Autant de questions que les médias n'abordent guère, et tout particulièrement en France. C'est pour l'essentiel à des médias anglophones qu'il faut recourir actuellement pour s'enquérir des derniers rebondissements de l'affaire de la constante et la loi dites « de Hubble » mais dont il est connu depuis longtemps que la paternité réelle revient au belge Georges Lemaître. Circonstance qui n'a pas empêche le monde scientifique de conserver sans broncher les expressions « constante de Hubble » et « loi de Hubble » sans trop citer le travail clairement antérieur de Lemaître. A présent, une question embarrassante vient d'être soulevée en public : Edwin Hubble aurait-il joué un rôle dans la suppression d'une partie du texte de l'article original de Georges Lemaître lorsqu'il a été traduit en anglais quatre ans après sa parution ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/03/hubble-lemaitre-plagiat-et-omerta.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/28/hubble-lemaitre-plagiat-et-omerta-ii.html

Hubble - Lemaître : plagiat et omertà ? (II)

Le 28 juillet, le Centre d'Informations sur Internet de Chine souligne : « La Chine confrontée aux pertes les plus lourdes en cas de défaut des États-Unis ». Au même moment, le Quotidien du Peuple rapporte : « La Chine et les Etats-Unis signent un mémorandum d'entente sur la coopération antitrust ». Le monde a manifestement beaucoup changé dans les huit décennies qui ont suivi l'attribution à Edwin Hubble de la paternité d'une loi et d'une constante manifestement dues à Georges Lemaître. C'était une époque où les Etats-Unis étaient la puissance hégémonique montante dans le monde « occidental ». Pourtant, ce 28 juillet 2011, le site Toulouse Blog annonce une « nouvelle nocturne ce soir à la Cité de l'Espace », se référant à un spectacle « "IMAX Hubble 3D" ». Aucune mission spatiale ne porte à ce jour le nom de Georges Lemaître. Il en est de même de la loi qu'il formula bien avant Hubble et de la constante introduite dans ce même travail du scientifique belge. Dans un article intitulé « La costante di Hubble tra sospetti e accuse », Terra évoque entre autres la réponse peu constructive du Prix Nobel de la NASA John Mather à une lettre ouverte de David Block suggérant qu'un prochain téléscope spatial porte le nom de Georges Lemaître. D'après Nature News, la mise en cause d'Edwin Hubble dans cette affaire aurait été qualifiée par Matter de « hot stuff ». Mais force est de constater que pendant des décennies la « communauté » a appelé sans raison valable loi et constante de Hubble une loi et une constante dues en réalité à Georges Lemaïtre. Plus récemment, le blog d'Eugenie Samuel Reich dans Nature News évoque une nouvelle version de l'article de David Block « A Hubble Eclipse: Lemaitre and Censorship ». Mais le débat engagé par certains commentateurs sur ces éléments nouveaux ne doit pas nous faire oublier l'essentiel d'un accablant constat qui manifestement « dérange » et par rapport auquel la volonté collective de rectification apparaît à ce jour bien faible. Quant aux institutions, notamment européennes, pourquoi un tel silence ? Le 28 juillet, The Hindu écrit dans sa rubrique scientifique : « Researcher computes universe’s expansion speed », se référant à nouveau explicitement à la constante dite « de Hubble ».

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/28/hubble-lemaitre-plagiat-et-omerta-ii.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/11/gonzalez-mestres-glashow-smolin-relativite-i.html

Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité...(I)


Le 11 juin, l'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) publie un article de Suzy Collin-Zahn intitulé « La théorie du Big Bang rend bien compte des décalages observés », répondant à  l'article de Jean-Claude Pecker « La maladie infantile de la cosmologie : le Big Bang chaud », diffusé la veille. Plus globalement, le débat sur le Big Bang, voire même sur un possible « pré-Big Bang » reste d'actualité dans la recherche actuelle en Cosmologie. Au même moment, la revue britannique Nature publie un article intitulé « Direct measurement of the quantum wavefunction », de Jeff S. Lundeen, Brandon Sutherland, Aabid Patel, Corey Stewart et Charles Bamber, proposant une approche nouvelle qui permettrait de mesurer directement des fonctions d'onde quantiques. Les principes fondamentaux de la Physique, ou les origines de l'Univers, font partie des thématiques sur lesquelles de nombreuses interrogations subsistent malgré une « certitude scolaire » souvent affichée. La même « certitude » avait d'abord été opposée à notre collègue Luis Gonzalez-Mestres, chercheur au CNRS, à propos des possibles déviations par rapport à la théorie de la relativité considérées par cet auteur depuis 1995. Mais lorsque Gonzalez-Mestres a mis en évidence qu'il était possible de vérifier certaines de ses propositions dans les éxperiences de détection des rayons cosmiques de très haute énergie, il s'est heurté à des tentatives de s'emparer de ses idées originales sans citer son travail. Au point que l'ouvrage de Lee Smolin « Rien ne va plus en Physique » attribue à tort à l'ancien directeur de thèse de ce dernier, Sidney Coleman, et au Prix Nobel Sheldon Glashow l'idée d'après laquelle une violation de la thèorie de la relativité à l'échelle de Planck pourrait conduire à une suppression de la limite de Greisen - Zatsepin - Kuzmin dans le flux des rayons cosmiques d'ultra-haute énergie. Une idée explicitement formulée par Luis Gonzalez-Mestres dans plusieurs articles dès le printemps 1997, bien avant Coleman et Glashow. Vu la persistance d'une telle situation, nous consacrerons quelques notes à cette affaire.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/06/11/gonzalez-mestres-glashow-smolin-relativite-i.html ]


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/23/gonzalez-mestres-glashow-smolin-relativite-ii.html

Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité... (II)

Le 23 juillet, Altermonde sans Frontières et Cent Papiers répercutent un article mis en ligne par Les mots ont un sens, intitulé « Dérèglement climatique : les scientifiques du CERN « "bâillonnés" », se référant aux résultats de l'expérience CLOUD dont l'objet est l'étude du rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages. En réalité, le directeur général du CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) Rolf Heuer déclare avoir demandé aux auteurs de l'expérience de ne pas intepréter eux-mêmes leurs résultats, vu le risque d'interférence politique avec la question du changement climatique. Mais Heuer ajoute que le rayonnement cosmique n'est que l'un des très nombreux paramètres dans ce domaine. Ne s'agit-il pas, à son tour, d'une interprétation ? Les analyses de ces données ne feront sans doute pas défaut après leur parution. D'autant plus qu'en même temps, The New York Times écrit « Big, Record-Setting Heat Wave Settles In as a 'Silent Killer' », se référant à la situation dans l'Est des Etats-Unis. Préserver les garanties d'impartialité et d'indépendance des chercheurs paraît plus que jamais indispensable. Pas seulement dans la recherche sur le climat, d'ailleurs. De quelle protection bénéficient dans la pratique les chercheurs de ce début de siècle face aux lobbies, aux pressions diverses, aux « pensées uniques », aux « doctrines établies », aux concurrents influents, aux verrouillages... ? La situation des scientifiques ne semble pas s'être améliorée par rapport aux périodes précédents, bien au contraire. La catastrophe économique actuelle des puissances « occidentales », dont les « experts » prétendument les plus « éminents » définissent depuis des décennies la politique en la matière, devrait faire réfléchir tout analyste sérieux. Et qu'en est-il de la reconnaissance du travail créateur ? Pour quelle raison un site comme Futura-Sciences, emploie-t-il à ce jour le titre « Polémique : Lemaître est-il le vrai découvreur de la loi de Hubble ? ». Alors qu'il s'agit d'une évidence flagrante, et qu'il n'y a pas de « honte » à en prendre acte comme nous l'avons rappelé dans notre article « Hubble - Lemaître : plagiat et omertà ? (I) ». Mais dans ce cas, que penser du fonctionnement d'une « communauté scientifique » qui depuis des décennies persiste à employer les expressions « loi de Hubble » et « constante de Hubble » sans se montrer capable de la moindre rectification ? Le 23 juillet, le nom de Hubble apparaît à nouveau dans un article de MaxiSciences (« Navettes spatiales US : 30 ans d'aventures ») à propos du téléscope spatial US ainsi baptisé. Il ne s'agit d'ailleurs que d'un exemple particulièrement « visible ». Dans notre article du 11 juin  « Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité... (I) », nous avons également évoqué le travail de notre collègue et chercheur au CNRS Luis Gonzalez-Mestres, sur les possibles déviations par rapport à la théorie de la relativité vérifiables notamment auprès des expériences de détection des rayons cosmiques de très haute énergie. Des résultats basés sur des idées originales de Gonzalez-Mestres, que Lee Smolin (e.g. dans « Rien ne va plus en Physique ») attribue sans raison valable à son ancien directeur de thèse Sidney Coleman et au Prix Nobel Sheldon Glashow malgré les références bien connues prouvant le contraire mais qu'il ignore. Comme annoncé, nous présentons ici la suite de l'analyse de cette affaire.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/07/23/gonzalez-mestres-glashow-smolin-relativite-ii.html ]

 

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