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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 04:47

Seconde Guerre mondiale : Le Japon fut-il victime de l’usure ?


Seconde Guerre mondiale : Le Japon fut-il victime de l’usure ?


Par la Deuxième Guerre mondiale, le monde fut-il sécurisé au profit des banquiers ?


Veterans Today, Dr Ingrid Rimland Zundel, 27 juin 2011


      Merci à l'auteur à succès David Irving. L’exposé de l’establishment, selon lequel la Zunie des Amériques aurait été entraînée dans la Seconde Guerre mondiale par l’attaque surprise du 7 décembre 1941 à Pearl Harbour, n’est plus accepté par les historiens de premier ordre (1). Selon Stephen Goodson, politicien sud-africain et éminent banquier, les origines de ce conflit ont des racines bien plus profondes.


      Goodson explique ainsi le contexte historique :

      Dans les années 1930, le Japon développa rapidement sa production industrielle, tandis qu’à l'exception de l'Allemagne national-socialiste, le reste du monde stagnait. En 1941, le Japon devint la première puissance économique d’Asie orientale. Ses exportations supplantèrent progressivement celles de Zunie et d'Angleterre.


      Goodson écrit :

      Avec très peu de ressources naturelles, quel était le secret de la réussite du Japon ? Répondre à cette question nécessite de revenir à l'année 1929, l’époque où le Major Clifford Hugh Douglas, l'un des plus importants réformateurs monétaires du 20ème siècle, entreprit une tournée de conférences au Japon.



Le Major Clifford Hugh Douglas


      La théorie économique de Douglas préconise le transfert de la fonction de création monétaire à des banques privées, qui créent à partir de rien de l'argent, pour l'État, sous forme de dette portant intérêt. Par ce moyen, le gouvernement crée de l'argent appelé crédit social. Il gratifie aussi chaque citoyen d’un revenu de base ou dividende national. Ce dividende est destiné à fournir aux consommateurs un pouvoir d'achat supplémentaire, nécessaire pour absorber toute la production de biens courante d’une manière non inflationniste. (2)

      Les propositions financières de Douglas en faveur d’un système monétaire honnête, reposant sur la création, par le gouvernement, de l'argent et du crédit sans intérêt de la nation, furent accueillies avec enthousiasme par l'industrie et le gouvernement japonais. (3)


      Tous les livres et opuscules de Douglas furent traduits en japonais, et il en fut plus vendu d'exemplaires dans ce pays que dans le reste du monde entier réuni. (4)


      Depuis sa création en 1882, le premier actionnaire de la Banque du Japon (Nippon Ginko) était la Maison impériale du Japon. Sa réorganisation en banque d'État, administrée de manière à se plier exclusivement aux intérêts nationaux, fut mise en œuvre en 1932.


      La réforme de la banque centrale s’acheva en février 1942, au moment où le statut de la Banque du Japon fut remodelé sur celui de la Reichsbank de l'Allemagne de 1939.


      Goodson continue :

      « Le statut de la Banque du Japon indiquait que la banque était un organisme spécial de nature fortement nationale. La Banque "assume la tâche de contrôler la monnaie et la finance, et le soutient et promotion du système de crédit, en conformité avec les politiques de l'État, afin d’assurer la pleine jouissance du potentiel national". En outre, elle "est gérée selon le principe directeur unique de réaliser les objectifs nationaux" (article 2). »


      Quant aux fonctions de la Banque, le statut abolit le vieux principe de priorité au financement commercial et lui donna le pouvoir de superviser les installations avant financement industriel. Le règlement autorisa aussi la Banque à faire des avances illimitées, sans garantie, au gouvernement, et de souscrire et absorber les obligations gouvernementales.


      En ce qui concerne les émissions de billets de banque, le statut rendit permanent le système de la limite maximale d’émission ; ainsi, la Banque pourra faire des émissions illimitées pour répondre aux besoins de réserves des industries et du gouvernement.


      De plus, la supervision gouvernementale sur la Banque fut nettement renforcée. Le gouvernement eut le pouvoir de nommer, surveiller et donner des ordres au président et aux administrateurs, une clause accordant aussi au gouvernement des pouvoirs plus étendus, lui permettant de donner à la Banque des, ainsi nommés, « ordres fonctionnels, » pour lui faire exercer la fonction qu'il jugera nécessaire pour réaliser l'objectif de la Banque.


      Par ailleurs, le statut soumettait à approbation gouvernementale une large gamme de sujets d'affaires bancaires, notamment des questions comme le réajustement du taux d'escompte, l’émission de billets et les comptes. (5)


      Dès l’abolition du carcan de l'usure, le résultat de ces réformes fut visible dans l'amélioration soutenue installée au sein de l'économie japonaise. De 1931 à 1941, les productions manufacturière et industrielle montèrent respectivement de 140% et 136%, tandis que le revenu national et le produit national brut (PNB) se majorèrent respectivement de 241% et 259%. Ces revalorisations remarquables dépassèrent d’une large marge la croissance économique du reste du monde industrialisé.


      Quant au marché du travail, le chômage passa de 5,3% en 1930 à 3,0% en 1938. Les conflits du travail diminuèrent, le nombre de grèves chutant de 998 en 1931 à 159 en 1941.


      Contrairement au Japon, la Zunie avait une banque centrale privée, la Federal Reserve Bank, appartenant avant tout à des étrangers. Depuis sa création le 23 décembre 1913 dans des circonstances plutôt suspectes, cette banque minait la Constitution et détruisait la liberté et la prospérité de la population.


      Un réquisitoire contemporain contre la Réserve fédérale se trouve dans une citation des paragraphes d’introduction d'un discours de l'Honorable Louis T. McFadden, président du Comité de la Chambre sur les questions bancaires et monétaires (1920-1931). Il fut prononcé devant le Congrès le 10 juin 1932 sous les acclamations générales des membres présents. (6)

      « M. McFadden : Monsieur le Président, nous avons dans ce pays l'un des établissements les plus corrompus que le monde n'ait jamais connu. Je me réfère au Federal Reserve Board et aux [12] banques de la Réserve fédérale. Le Federal Reserve Board, un conseil d’administration, a escroqué au gouvernement et à la population assez d'argent pour payer la dette nationale.


      Les déprédations et les iniquités du Federal Reserve Board agissant de concert avec les banques de la Réserve fédérale, ont coûté à ce pays assez d'argent pour payer plusieurs fois la dette nationale.


      Cet organisme malveillant a appauvri et ruiné notre peuple, s'est mis en banqueroute et a pratiquement ruiné le gouvernement. Il a fait cela grâce à des carences du statut sous lequel il opère, à travers la mauvaise gestion de ce règlement mise en œuvre par le Federal Reserve Board, et grâce aux pratiques de corruption des vautours fortunés qui le contrôlent.


      Certaines personnes pensent que les banques de la Réserve fédérale sont des établissements gouvernementaux de Zunie. Ce ne sont pas des institutions étatiques. Ce sont des monopoles privés de crédit, qui exploitent la population à leurs profits et ceux de leurs clients extérieurs, spéculateurs étrangers et nationaux, escrocs et prêteurs d'argent riches et prédateurs. »


      M. McFadden révéla ensuite comment la Réserve fédérale soudoie des votes en Zunie afin de contrôler le corps législatif des États, et comment elle utilise ses immenses ressources financières pour entretenir « une propagande internationale » visant à dissimuler ses méfaits antérieurs et intriguer de nouvelles possibilités pour son « gigantesque cortège de criminalité. »


      Selon McFadden, ces 12 monopoles privés de crédit furent imposés « frauduleusement et déloyalement » à un public confiant par les banquiers étrangers qui financèrent la guerre du Japon contre la Russie en 1904. En 1917, ils financèrent en Zunie le programme politique de Trotsky et payèrent son passage en Russie. Avec l'aide de leurs succursales bancaires suédoises, ces banquiers internationaux « fomentèrent et initièrent la révolution russe, » qui aboutit à la « destruction de l'empire russe. »


      Goodson signale une chose incroyable pour la plupart des non-initiés :

      On peut donc considérer que la Réserve fédérale fut intimement impliquée dans le complot et le financement du renversement de l’empire russe (7). Par sa mainmise sur les médias et ses larbins dans la plupart des postes clés du gouvernement en 1941, la Réserve fédérale était en bonne position pour manipuler et instiguer la guerre contre le Japon.


      Avec leur système étatique de création de masse monétaire à taux zéro – et l’impossibilité que ce système monétaire ne soit pas repris par d'autres pays, en particulier ceux qui proposèrent de créer la sphère de prospérité commune du Grand Est Asiatique –, la Banque du Japon et la Reichsbank (8) allemande présentèrent une menace si sérieuse aux investisseurs privés de la Réserve fédérale, qu'une guerre mondiale fut jugée seul moyen de la contrer.


      En juillet 1939, la Zunie abrogea unilatéralement le Traité sur le commerce de 1911, limitant ainsi les possibilités d’importation de matières premières essentielles pour le Japon. Ouvertement imposées au motif de la guerre en Chine, ces mesures furent suivies en juin 1940 d’un embargo sur le carburant d'avion et, en novembre 1940, d’une interdiction sur l'exportation de fer et d'acier. (9)


      En juillet 1941, afin de bloquer les routes d'approvisionnement au sud de la Chine, en Angleterre, Hollande et Zunie, tous les actifs japonais furent gelés après que le Japon ait occupé pacifiquement l'Indochine, avec la permission de la France de Vichy. Dans le même temps un embargo pétrolier fut instauré. Sans pétrole le Japon ne pouvait pas survivre.


      Le général Hideki Tojo, premier ministre (octobre 1941 à juillet 1944), explique dans son journal comment la Zunie contraria sans cesse les efforts du Japon pour maintenir la paix. Menaçant gravement l'existence future du Japon, ses relations commerciales pacifiques furent constamment minées par la Zunie. Le blocus économique fut un nœud coulant autour du cou du Japon.


      Non seulement la Zunie, l'Angleterre, la Chine et la Hollande encerclèrent le Japon de pressions économiques, mais des forces navales furent redéployées et renforcées dans toute la région des Philippines, de Singapour et de Malaisie.



Le général Hideki Tojo


      Un amiral zunien déclara que la flotte japonaise pouvait être coulée en quelques semaines, tandis que le premier ministre Churchill déclara que l'Angleterre se rallierait aux côtés de la Zunie dans les 24 heures.

      « Le Japon tenta d’éviter cette situation dangereuse par la négociation diplomatique mais, bien qu’il déploya concession sur concession dans l'espoir de trouver une solution par des compromis mutuels, la Zunie ne bougea pas de sa position initiale, et il n'y eut aucun progrès.


      À la fin, la Zunie fit des demandes répétées qui ne purent être acceptées dans ces circonstances par le Japon : le repli complet des troupes de Chine, la renonciation au gouvernement de Nankin, l’abrogation du Pacte tripartite.


      À ce moment, le Japon perdit tout espoir d’obtenir une résolution par la négociation diplomatique. La progression des événements fut telle qu’il devint évident que continuer ainsi conduirait la nation à la catastrophe. Cette option désormais interdite, pour protéger et défendre la nation et dégager les obstacles se trouvant sur son chemin, un appel catégorique aux armes fut lancé.


      Pourtant, même pendant les préparatifs à l'action, les plans furent présentés d’une manière telle que, s’il devait-il y avoir des avancées par la négociation diplomatique, le Japon serait bien préparé pour annuler les opérations au dernier moment, les moyens de communication le permettant. » (10)


      Les dirigeants sans scrupules du gouvernement zunien avaient une incitation supplémentaire à engager la guerre contre le Japon : le Pacte tripartite du 21 septembre 1940, une alliance militaire défensive aux termes de laquelle, si une puissance de l'Axe est attaquée, les autres viennent la défendre. Par ce moyen, l'Allemagne fut amenée à déclarer la guerre à la Zunie. (11)


      Après l’échec de nombreuses initiatives diplomatiques, notamment la proposition d’un sommet le 8 août 1941, le Japon fut contraint d’attaquer la Zunie afin de maintenir sa prospérité et sécuriser son existence d'État souverain.


      Dans le massacre qui suivit, 2,3 millions de Zuniens et Japonais perdirent la vie. Des dizaines de milliers de soldats alliés furent soumis aux indignités et souffrances de la vie en camp de prisonniers de guerre. (12)


      Dans un acte d'hypocrisie consommé, le haut commandement japonais fut mis en procès pour « crimes de guerre. » De ces tribunaux, établis sur des lois rétroactives, résulta le bouleversement de 2500 ans de jurisprudence occidentale. La règle du tu quoque (toi aussi [tu étais parmi les criminels, ndt]) fut cyniquement ignorée, en dépit des attaques atomiques abominables à Hiroshima et Nagasaki, où l'on estime à 239.000 le nombre de morts. (13)


      En septembre 1945, l’un des premiers actes des forces de l'occupation zunienne au Japon fut de restructurer le système bancaire japonais, afin de le rendre conforme aux normes des banquiers internationaux, c’est-à-dire l'usure [*]. Le financement illimité de l'État par la Banque du Japon fut aboli et les grands cartels d’entreprises industrielles, les Zaibatsu, furent démantelés. Ces mesures furent mises en œuvre par un banquier de Détroit, Joseph Dodge, qui était conseiller financier auprès du commandant suprême des forces alliées, le général Douglas MacArthur.
[* Ndt : Comme l'ont fait les sbires d’al-CIA à Benghazi.]


      Tant à la 50ème commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’à la 60ème, des officiels japonais, dont le premier ministre japonais Junichiro Koizumi (14) la dernière fois, se sont excusés. De telles excuses sont manifestement déplacées et ce devrait être à la Zunie de présenter ses excuses aux Japonais pour les avoir poussés dans une guerre insensée et inutile qui, selon la propagande alliée, fut faite afin de rendre le monde sûr pour la démocratie.


      La réalité est que la Seconde Guerre mondiale fut entreprise pour rendre le monde plus sûr pour l'usure [*], pour affermir l'asservissement permanent de l'humanité par la dette et les intérêts.
[* Ndt : Et tout ça continue ici et là, sous l’œil approbateur des médias et des traîtres politiques, comme nous pouvons le voir par exemple dans le démantèlement du paradis de Libye, avec un BHL jouant au diplomate en chef entre les saints guerriers d’al-CIA et Israël, et les impôts du malheureux peuple de France pour finaner la destruction par l’OTAN d’un peuple qui vivait mieux que lui.]



Notes


1. Thomas Kimmel (petit-fils de l'amiral Husband Kimmel), « 12 faits nouveaux sur Pearl Harbor, » The Barnes Review, novembre et décembre 2004, p. 37-41. Le renseignement critique fut refusé par les commandants locaux pour garantir que l’attaque « surprise » soit aussi spectaculaire que possible. Voir aussi Roger A. Stolley, « Aucune surprise dans l’attaque de Pearl, » The Journal for Historical Review, vol. 12, n° 1, printemps 1992, pp 119-21, citant LTC Clifford M. Andrew, ancien officier du Renseignement de l'armée zunienne, temporairement assistant du chef d’état-major, au renseignement militaire, à l’état-major de l'armée zunienne :

      « Cinq hommes furent directement responsables de ce qui arriva à Pearl Harbor. Je suis l’un des cinq... Nous savions bien à l'avance que les Japonais allaient attaquer. Au moins neuf mois avant l'attaque japonaise à Pearl Harbor, je fus affecté à la préparer.

      Opérant sous les ordres directs du président de Zunie, je reçus l’ordre de ne fournir aucune renseignement vital sur la localisation de la flotte japonaise à nos commandants sur le terrain.

      Nous avions décrypté le code japonais... Nous suivions toutes leurs communications depuis des mois avant l'attaque... Il était faux que nous n'avions pas de communication directe avec Washington. »

      Stolley conclut en disant, « Pour le peuple de Zunie à l'époque et aujourd’hui, j’éprouve du chagrin ; un peuple qui a été si trompé, à qui on a tant menti et qui a si bien cru les mensonges qui lui ont été proférés. »


2. Cela fait partie du théorème A+B de Douglas : Les prix sont toujours générés à un rythme plus rapide que sont produits les revenus, de sorte que le prix total de tous les biens dans l'économie, à tout stade particulier, dépasse le pouvoir d'achat total des consommateurs. Le dividende national avait pour but de combler ce déficit de pouvoir d'achat, et de contribuer ainsi à l’abolition des fluctuations économiques [crise, reprise..., ndt] et du syndrome de pauvreté dans l'abondance.


3. Cet enthousiasme peut être mis en contraste avec l’affolement que les idées de Douglas suscitèrent à la City de Londres. Durant les années 1930 5.000.000 livres (une somme prodigieuse rapportée à aujourd'hui) fut levée par les banquiers internationaux afin de neutraliser les propositions de Douglas.


4. New Economics, 19 janvier 1934, p. 8, tel que cité dans « L'histoire de la banque du Commonwealth, » de D.J. Amos, Veritas Publishing Company, Bullsbrook, Australie occidentale, 1986, p. 44.


5. Le secteur monétaire et bancaire au Japon, Département de recherche économique de la Banque du Japon, traduit par S Nishimura, édité par L.S. Pressnell, Macmillan, Londres, 1973, p.38.


6. « Collection de discours du membre du Congrès Louis T. McFadden, » Omni Puplication, Hawthorne, Californie, 1970, chap XVI, La conduite traîtresse et déloyale du Federal Reserve Board et des banques de la Réserve fédérale, pp.298-9.


7. En 1914 la Russie était la nation la plus prospère du monde. Elle avait une petite dette, sa dette extérieure baissait, et n’avait pas de banque centrale. Voir, de George Knupffer, « La lutte pour le pouvoir mondial, » Londres, 1971, chap. 15, Certains détails au sujet de la Russie, pp 138-46.


8. De Stephen M. Goodson, « Bonaparte et Hitler contre les banquiers internationaux, » The Barnes Review, novembre et décembre 2004, p. 23 -9.


9. Les prétendues violations des droits humains furent incitées de l’extérieur dans le but d’imposer des sanctions. Mais, cela peut aussi avoir été une manœuvre visant à protéger les investissements pétroliers zuniens en Chine.


10. The Journal for Historical Review, vol. 12, n° 1, printemps 1992, Mémoire de prison de Hideki Tojo, pp 41-2.


11. En plus des obligations de l'alliance, les autres facteurs qui influencèrent la déclaration de guerre allemande furent les provocations constantes de la marine de guerre zunienne dans l'Atlantique Nord, et l’ouverture prévisible d’un front entre le Japon et la Russie en Extrême-Orient, qui soulagerait les forces allemandes harassées autour de Moscou.


12. Compte tenu de la non-ratification de la Convention de Genève par le Japon en 1929, les chefs des états-majors alliés portèrent une part de responsabilité dans les dures épreuves qu’ils savaient devoir endurer par leurs soldats en cas de capture. Dans une étude récente, faite en 2005 par le professeur Richard Aldrich de l'université de Nottingham, en Angleterre, « Guerre lointaine, mémoires personnels sur la Seconde Guerre mondiale en Asie et dans le Pacifique, » Doubleday révèle que les stéréotypes de cruauté et d’automaticité des Japonais sont inexacts, et que la plupart d'entre eux étaient sévères et justes dans leur traitement des prisonniers ennemis. En revanche, les soldats zuniens et australiens ne faisaient pas souvent des prisonniers, il les massacraient plutôt dans des « exercices à la mitrailleuse. » [*] (Journal de 1943 d'Eddie Stanton, australien stationné sur l'île de Goodenough au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée). Selon un porte-parole de l'Imperial War Museum de Londres, lors d’une émission de la télévision British Sky du 15 août 2005, le traitement par les Japonais des prisonniers russes de la guerre russo-japonaise (1904-5) et des prisonniers allemands de la Première Guerre mondiale (1914 -18), fut exemplaire.
[* Ndt : Il y a aussi un fait très intéressant à relever : En Allemagne (et en Italie), le nombre de morts civils est très inférieur au nombre de militaires morts, malgré l’exposition des civils aux monstrueux bombardements qui ont détruit toutes les villes allemandes. En fait, on sait qu’environ trois millions de soldats allemands sont morts de faim et de maladie dans des camps de prisonniers, sous les yeux des alliés qui les gardaient. Dwight David Eisenhower, reconnaît lui-même, dans une lettre envoyée à sa femme en septembre 1944, l’extermination volontaire de 1,7 millions de soldats allemands.]


13. La justification de ces bombardements fut que la conquête de la grande île japonaise aurait coûté environ 500.000 vies alliées. Pourtant, ces catastrophes auraient pu être évitées si les ouvertures de paix japonaises en faveur d’une reddition conditionnelle avaient été acceptées en janvier 1945.


14. Selon le numéro de septembre 2005 de la revue mensuelle Right Now, 78 Marylebone High Street, Londres WIU 5AP, p. 15, « Le premier ministre japonais Junichiro Koizumi est attaqué encore et encore parce qu’il continue à se rendre sur un sanctuaire de Tokyo (le Yasukini) où les morts de la guerre du Japon sont déifiés. The International Herald Tribune et The New York Times font allusion à ces morts comme à des criminels de guerre japonais. »


***



      Stephen Goodson est le directeur d'une banque centrale en Afrique du Sud. M. Goodson a toute notre considération pour son œuvre méticuleuse [et révélatrice sur le mal qui ronge notre ère, ndt].



Original : www.veteranstoday.com/2011/06/26/was-world-war-ii-fought-to-make-the-world-safe-for-usury/
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

 

http://www.alterinfo.net/Seconde-Guerre-mondiale-Le-Japon-fut-il-victime-de-l-usure_a60524.html#last_comment

 

 

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