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Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.

Syrie, la France asservie (Georges Stanechy) - Tireurs agents de l'Etranger

 

 

 

Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923) Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923) [diminuer taille] [normal] [agrandir taille] « Saladin ! Réveille-toi ! Nous sommes revenus ! » www.islamenfrance.fr, islamenfrance.fr, elections cantonales, elections senatoriales, elections cfcm, l'islam en france, ramadan 2010, islam, musulman, mosquee, halal, voile islamique, coran, burqa, voile integral, israel, palestine, cfcm, uoif, islamisme, islamiste, religion, laicite, chretien, juif, ump, ps, fn, islamophobie, racisme, islamisation, immigration, violence

Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923) Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923)

Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923) Général Henri Gouraud, le « Saigneur » de la Syrie (1919 – 1923)

« Saladin ! Réveille-toi ! Nous sommes revenus ! »

C’est en ces termes que le général Henri Gouraud, corseté dans sa morgue, essuyant la semelle de ses bottes sur la tombe de Saladin, lance ce défi lors de son entrée à Damas en 1919 à la tête du corps expéditionnaire français. (1)

  • La Diplomatie de l’Histrion

Posture histrionique tristement célèbre dans la région, évidemment totalement occultée en France, depuis nos livres scolaires jusqu’aux travaux académiques. (2) Ce représentant de la France était chargé d’assurer le mandat confié à notre pays par la SDN, ancêtre de l’ONU, sur la “Grande Syrie”. Dans le cadre du partage, entre “vainqueurs de la Grande Guerre”, des nations et richesses antérieurement sous tutelle ou administration de l’Empire Ottoman. Qui avait eu le tort de s’allier à l’Allemagne pendant la première guerre mondiale.

Saladin, Homme d’Etat hors du commun, organisateur méthodique, fulgurant stratège. Chevaleresque dans l’action, mais implacable face à la lâcheté. D’une immense générosité, mais intraitable à l’encontre des voleurs, corrompus et assassins. Le libérateur de Jérusalem, au XII° siècle. Après en avoir chassé la soldatesque européenne qui prétendait s’être installée en Palestine pour « libérer le tombeau du Christ », au grand désespoir des chrétiens d’Orient qui n’en avaient nul besoin…

C’était au Moyen-Age. Les Croisades. Le Vatican, l’OTAN de l’époque, avait pris l’habitude d’envoyer par vagues successives les armées de tous les pays d’Europe au Moyen-Orient, pour y piller, rançonner, spolier, s’y tailler fiefs, royaumes et colonies, sous les prétextes les plus vertueux et sanctificateurs. L’essentiel étant qu’en Europe ils ne se fassent pas la guerre.

Certainement, à armes égales, face à un Saladin vivant, qui écrasa l’armée des “croisés” à la bataille de Hattin (4 juillet 1187), le général Gouraud n’aurait rien perdu de son abyssale imbécillité, mais beaucoup de son arrogance…

Rien d’étonnant dans cette gesticulation, aussi stupide que grotesque, d’un général se considérant en pays conquis. Archétype des traîneurs de sabre, ganaches analphabètes de l’Histoire, générés, dégénérés devrait-on dire, régulièrement par des armées. Non pas “nationales”, au service du peuple, garantes de la souveraineté d’une nation. Mais, dans le dévoiement de leur vocation initiale, devenues des instruments au service d’intérêts privés bâtissant leurs rapides et colossales fortunes sur le mensonge des fausses valeurs, pour mieux dissimuler la réelle finalité de leurs objectifs : la spoliation des peuples et nations. Dans le temps, on osait parler du « parti colonial »…

A longueur de guerres coloniales surarmées, massacrant peuples sans défense, terrorisant populations innocentes, ce général était devenu mégalomaniaque comme beaucoup de ses pairs. A vaincre sans péril, on triomphe idiot. Boursouflé de l’indécrottable « habitus colonial » de notre inconscient collectif. Parmi ses faits d’armes : la sanglante répression, en 1912 au Maroc, du soulèvement de la ville de Fès contre le protectorat français.

Les allemands, qui n’étaient pas en reste sur ce plan, le surnommaient « einarmiger Draufgänger », le « manchot cinglé » (il avait perdu son bras droit aux Dardanelles, suite à une gangrène mal soignée). (3) Stupéfaits de le voir, jour après jour, multiplier les vagues d’assaut suicidaires des soldats français, placés sous son commandement, contre leurs rideaux de barbelés et de mitrailleuses sur le front français.

Se croyant au temps des croisades, formaté par les bains de sang des guerres coloniales et les tueries des combats de tranchées, le général Henri Gouraud devint ainsi le « Saigneur » de la Syrie, lors de son “proconsulat” de 1919 à 1923. Un des artisans les plus furieux du dépeçage de la Syrie : le plus gros morceau arraché étant le Liban et la Transjordanie. Dans les massacres, tortures, humiliations ; villages rasés, montagnes incendiées, charniers à profusion (4). Chars, aviation, bombardements navals. Toute la panoplie mortifère, dans le contentement de soi. Avec pour vecteur idéologique en guise de vision : un racisme anti-arabe, islamophobe, poussé à son paroxysme.

Inaugurant une trentaine d’années d’occupation française, l’implacable application de La Loi du Plus Fort, dans la sauvagerie d’une colonisation méprisante face au Peuple Syrien qui jamais ne l’accepta. Révoltes multiples, répressions sauvages. C’est ainsi qu’en 1945, le lendemain de l’armistice de la 2° guerre mondiale, la France tirait encore au canon sur la population de Damas :

« Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l’ordre du général Oliva-Roget bombardent Damas pendant 36 heures d’affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien. » (5)

Il est vrai que l’encre à peine séchée de l’armistice du 8 mai 1945 avec l’Allemagne, la France tout juste libérée, nos Gouraud de l’époque couraient, fusaient dans tous les sens, pour « reprendre en main notre empire colonial » qui montrait quelques velléités d’indépendance. Ce furent des semaines et des mois d’atrocités depuis l’Indochine jusqu’au Cameroun, avec les sommets de l’horreur dans les tueries à Sétif en Algérie et à Madagascar. Des massacres de populations par dizaines de milliers. (6)

Le Peuple Syrien ne put échapper à cette folie répressive. Mais, quelle que soit son appartenance ethnique et religieuse, il a toujours résisté. La France ne l’a jamais supporté.

Et, cela continue …

L’équipée de notre ambassadeur en Syrie ces jours derniers, accompagnant l’ambassadeur américain dans la ville de Hama, pour “soutenir les manifestants contre le régime” me rappelle par son mépris affiché des devoirs et usages de la diplomatie, sans parler des lois élémentaires de l’hospitalité, la pantalonnade du général Gouraud. Sauf que la France de l’époque nourrissait la prétention d’élargir son “empire”…

  • Qu’importe ?…

Imaginons un instant en France, l’ambassadeur du Brésil accompagné de l’ambassadeur de Chine allant soutenir des manifestants à Marseille, par exemple. Leur voiture blindée escortée de nervis et casseurs, les poches bourrées de cash et d’armes fournis par leurs services. Ce serait vécu comme une ingérence dans les affaires intérieures de notre pays, fomentant une sédition armée, une guerre civile. Chacun de ces diplomates serait immédiatement déclaré « persona non grata », et vigoureusement expulsé dans la foulée. Avec en prime, des représailles sous une forme ou une autre…

Les Syriens ont réagi. Venant en masse jeter souliers et cailloux sur la façade des ambassades française et américaine. La propagande occidentale, véhiculée par les médias de la désinformation, parle « d’attaque » ; l’ONU allant jusqu’à « condamner les attaques contre les ambassades américaine et française en Syrie » :

« Des partisans du régime syrien ont attaqué lundi, pour la deuxième fois en trois jours, les ambassades américaine et française afin de protester contre la visite, à la fin de la semaine dernière, des ambassadeurs américain et français dans la ville rebelle de Hama (centre), théâtre de deux manifestations monstres contre le président Bachar Al-Assad ce mois-ci. » (7)

Relevons, au passage, les hyperboles de la propagande : « … des partisans du régime syrien… », « … ville rebelle … », « … deux manifestations monstres contre le président… », etc.

Mensonger et ridicule.

Mais, « Paris hausse le ton » clament les agences de presse…

Je comprends l’indignation de nos amis Syriens. Face à cette provocation coloniale, comme eux, j’aurais réquisitionné toutes les vieilles paires de chaussures de la famille pour les déverser sur les façades de ce qui s’apparente davantage à des tripots de comploteurs, des casernes de pompiers incendiaires, qu’à d’authentiques représentations diplomatiques.

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Damas – manifestation d’union nationale contre les ingérences étrangères – 17 juillet 2011

Car, ce déplacement de diplomates accrédités dans le pays, cette “virée de voyous”, sont en soi un aveu, une signature. Celle de l’immixtion, l’implication, l’intervention, des pays occidentaux dans la déstabilisation par la sédition armée et la guerre civile, méticuleusement et de longue date organisées, d’un pays souverain. Loin de soutenir un mouvement démocratique.

Mais, je ne suis pas Syrien. Je suis français, limité et contraint, rageusement triste, à constater, une fois encore, l’état de la diplomatie de mon pays : en lambeaux. De la Chine au Mexique, de Cuba à l’Iran, en passant par pays arabes et africains, nos diplomates se comportent en crétins et freluquets.

Notre pays, notre diplomatie, nos forces armées, ravalés aujourd’hui à un rôle d’auxiliaire, de supplétif, au service d’intérêts étrangers. Exécutant ordres et instructions à la lettre, à la virgule, d’une politique extérieure élaborée dans les officines de l’Empire Washingtonien. Tels “nos ancêtres les gaulois”, fournissant richesses et escadrons de cavalerie gauloise à l’Empire Romain.

Obséquiosité zélée à l’égard d’un suzerain, servitude assumée… (8)

Bien sûr, se donner Bonne Conscience pour justifier sa participation à de basses œuvres est primordial. Tous nos médias et leurs affidés, les “jeteurs d’anathème patentés”, ne cessent dans le martèlement d’une propagande stalinienne de diaboliser le « régime syrien ». Les mêmes muets, dès lors qu’il s’agit de couvrir exactions, corruptions, des pires dictatures “pétromonarchiques” dans la région. Ou des crimes répétés contre le Peuple Palestinien.

Oubliant, tout aussi consciencieusement, les régimes tyranniques en Afrique protégés ou installés par nos forces armées, comme on l’a vu récemment en Côte d’Ivoire. Dissimulant les dynasties autocratiques, sinistrement burlesques et héréditaires de père en fils, des Bongo au Gabon ou des Eyadema au Togo, sur fond d’élections truquées. Il y aurait tant d’autres exemples…

Pour ceux qui voudraient sortir la tête du goudron de la désinformation déversée par nos ’journalistes d’investigation-décrypteurs de l’information’, ’experts-charlatans’, “politiciens vendus”, et autres polichinelles, sur la Syrie, je leur propose un livre fondamental :

“Quand la Syrie s’éveillera…”, de Richard Labévière et Talal El-Atrache. (9)

Publié cette année, agréable surprise tant le niveau de qualité de la production d’études géopolitiques françaises sur ce pays et sa région est traditionnellement “nul”, il présente l’avantage d’avoir été rédigé par deux véritables « connaisseurs » de la Syrie. Précisons que Talal El-Atrache est l’arrière petit-fils de Sultan Talal El Atrache, l’un des prestigieux chefs de la « grande révolte Syrienne » (1925-1927) contre l’occupation française.

Ouvrage remarquable par la pertinence de ses analyses, sans complaisance à l’égard de chacun des acteurs, et la richesse de sa documentation : références, bibliographie, cartes réalisées par Hugues Dumont. Un régal d’intelligence : comprendre les enjeux actuels des luttes ouvertes et souterraines à partir d’un contexte historique sciemment masqué, enfoui, par la propagande de l’Occident. Percevoir l’extraordinaire héroïsme du Peuple Syrien face aux entreprises impériales permanentes souhaitant sa mise sous tutelle, son éclatement en une mosaïque d’ethnies en guerre permanente.

Caramel sur la chantilly, il bénéficie d’une décapante préface d’Alain Cholet, ancien directeur du “Service de Renseignement de la Sécurité – chargé de la lutte antiterroriste, de la contre-criminalité et du contre-espionnage à l’étranger” de la DGSE (10).

Oui. Il arrive que, dans les services secrets, des “responsables” ne se contentent pas des stéréotypes d’une propagande, des compulsions racistes ou idéologiques, lorsqu’ils analysent une situation, un continent, une région ou un pays. Exerçant ce “mix” indispensable : connaissance, expérience et, surtout, honnêteté intellectuelle.

C’est avec une lassitude amusée qu’Alain Cholet résume les inusables clichés “diabolisateurs” de la propagande atlantiste à l’encontre de ce pays :

« … la Syrie est régulièrement présentée par les médias occidentaux, en particulier français, comme une sorte de dictature ubuesque sur le modèle de la Corée du Nord avec laquelle elle partage d’ailleurs le douteux privilège d’être classée dans “l’Axe du Mal” par l’administration américaine.

Toujours selon ces mêmes médias, les dirigeants syriens cultiveraient la volonté obsessionnelle de maintenir leur population sous une chape de plomb, de rayer Israël de la carte, d’annexer le fragile Liban, de se doter d’armes de destruction massive y compris nucléaires, de soutenir toutes les entreprises terroristes, d’entretenir un désordre permanent dans l’ensemble du Moyen-Orient et d’être le dernier obstacle de la paix dans la région. » (11)

Comment lutter contre le confort intellectuel d’une propagande qui vous assure, flattant votre narcissisme, que susciter, organiser, financer, armer, la guerre civile dans un pays, est un acte hautement civilisateur engendrant, sur ses morts et décombres, les délices paradisiaques de ’La Démocratie’ ?… Piqure d’anesthésie des aventures coloniales, imparable : se ’shooter’ à la Bonne Conscience…

Les grands inquisiteurs, dans leurs prêches hystériques, ont lancé l’anathème : le « régime syrien » est une des incarnations du Diable sur cette planète !… L’excommunication pour satanisme étant édictée, il ne reste plus qu’à brûler le pays médiatiquement et l’écarteler, le démembrer, en morceaux sous les bombes de l’OTAN, avec la bénédiction déculpabilisante des résolutions de l’ONU…

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Place des Omeyyades à Damas – immense manifestation du Peuple Syrien contre les ingérences étrangères – 17 juillet 2011

Alors, qu’importe que la Syrie ait accueilli à bras ouvert de multiples populations au cours de sa longue histoire ?… Les juifs chassés d’Espagne par les chrétiens au XV° siècle et ceux chassés par les pogroms tsaristes au XIX° siècle. Les 500.000 réfugiés Palestiniens subissant la spoliation de leur terre et les nettoyages ethniques récurrents depuis la Nakba en 1948 jusqu’à nos jours, avec ses villages détruits par centaines, ses oliviers rasés par milliers. Les 2 millions de réfugiés Irakiens, suite à la destruction méthodique de leur pays par l’Empire et ses vassaux…(12)

Qu’importe qu’une partie de son territoire, le Golan, soit toujours occupé malgré les résolutions de l’ONU et les engagements internationaux ? Qu’importe qu’il soit régulièrement survolé et même bombardé par avions et navires de l’Occident ?

Qu’importe que lui soient imposés « sanctions » et « embargos » aussi illégaux qu’injustes par l’Empire et ses vassaux, entravant le pays dans le financement de son commerce extérieur et intérieur, son transport aérien et maritime, son système bancaire, la légalisation d’un marché des devises, encourageant ainsi contrebande, corruption et marché des changes parallèle ?… (13)

Qu’importe, malgré ces obstacles permanents, le peu de ressources naturelles par rapport à ses voisins de la région, le poids des réfugiés de toutes nationalités représentant 15% de sa population, que la Syrie connaisse un taux de croissance moyen de 5% par an, avec une dette extérieure de 8% du PNB (un des moins endetté au monde), des investissements multipliés par 12 depuis 2001, des exportations doublées depuis 2000… (14).

Qu’importe qu’en Syrie il y ait, depuis une quinzaine d’années, une évolution politique inconnue chez une dizaine de pays “alliés” de l’Occident dans la région :

« … un parlement élu où siègent les représentants de différents partis politiques, dont un parti communiste … les femmes disposent dans les institutions syriennes des mêmes droits que les hommes… le gouvernement […] compte en son sein plusieurs femmes à des postes majeurs… les élections […] ne se différencient guère des pratiques électorales du Maroc ou de la Jordanie pourtant présentés comme des modèles de démocratie en marche… » ? (15)

Qu’importe que la Syrie ait été diffamée pendant des mois par La Communauté Internationale et ses instruments de propagande, sous l’égide de l’ONU, au prétexte qu’elle aurait organisé l’attentat contre le premier ministre libanais Hariri ? Pour reconnaître ensuite que ce n’était pas le cas… Sans regret, excuses, ni sanctions à l’encontre les diffamateurs et leurs relais…

Qu’importe que dans le contexte de tensions, de menaces, et d’agressions incessantes qu’il subit, le pays se soit organisé en gouvernement d’union nationale, qu’il tienne à son droit à l’autodétermination, au respect de sa souveraineté nationale ?

  • Le Saut du Cabri

Pourquoi cet acharnement de l’Occident contre la Syrie ?…

Très simple à comprendre : le Moyen-Orient doit être morcelé en micro-Etats “ethnico-confessionnels” sous tutelle israélienne. Plan géostratégique exposé, détaillé, en particulier, par Oded Yinon dans la revue Kivunim (Orientations) publiée par l’Organisation Sioniste Mondiale à Jérusalem, le 14 février 1982. Trente ans déjà…

Avec l’objectif clairement affirmé, revendiqué, dans la légitimité et l’impunité de son bellicisme :

« L’éclatement de la Syrie et de l’Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux doit être, à long terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces Etats ». (16)

Meilleur moyen ?… Devenu à présent un classique : l’intervention de l’OTAN sous couvert de sauvetage humanitaire dans une guerre civile. En agissant sur deux plans :

1. Créer les conditions réelles, ou même apparentes, d’un conflit entre groupes ethniques, religieux, qualifiés « d’opposants au régime ».

Dans le cas de la Syrie, ce ne sont pas des manifestations similaires à celles de Tunisie ou d’Egypte qui ont surgi, pacifiques, toutes tranches d’âge et de conditions sociales réunies sur des places publiques pour manifester dans une ambiance festive et solidaire. Mais de véritables raids de commandos parfaitement organisés avec des snipers équipés de fusils à longue portée. (17) Opérations coups de poing se déroulant, par rotation, de la frontière jordanienne à la frontière turque. Beaucoup de militaires et de policiers ont été ainsi tués et des administrations publiques brûlées. Les morts étant systématiquement attribués au « régime » à renverser.

Deux opérations d’envergure ont retenu l’attention par leur mode opératoire, démontrant une puissante organisation logistique avec l’apport d’éléments infiltrés, couplée à une mise en scène de la désinformation médiatique immédiatement diffusée à l’échelon des pays membres de l’OTAN :

=> Le mitraillage de nuit d’un convoi militaire (simples camions bâchés), sur l’autoroute côtière de Lattaquié, par un commando débarqué puis exfiltré à partir de la mer. Probablement par un sous-marin. La propagande occidentale faisant état, plusieurs jours de suite, d’exécutions sommaires de militaires par des « policiers fidèles au régime » du fait qu’ils refusaient de tirer sur la foule. Le récit des survivants et des blessés, officiers et soldats, n’a jamais été diffusé par nos médias. Leurs témoignages concordants font tous état d’une embuscade menée par des professionnels “hautement qualifiés”…

=> L’attaque surprise et l’occupation de la localité de Jisr al-Choughour par des commandos puissamment armés et cagoulés. Massacrant tous les représentants de l’ordre, jetant les corps dans deux charniers. Incendiant les bâtiments publics. Terrorisant la population, entraînant de force plusieurs dizaines d’habitants, avec leurs enfants, de l’autre côté de la frontière turque. Afin de simuler l’exode de « milliers » de syriens « fuyant la répression du régime », hébergés dans des tentes, devant des caméras de TV de la propagande. Désinformation complaisamment relayée par nos médias, faisant état d’au moins 10.000 réfugiés, etc.

Les 198 habitants enlevés ont tous pu retourner en Syrie, le 18 juillet dernier, libérés par le commando une fois l’opération d’intox terminée et dans la crainte d’une opération militaire turque. Les tueurs s’exfiltrant par la partie turque du Kurdistan.

2. La « diabolisation du régime » par une désinformation qui atteint une dimension délirante, rappelant la période précédant l’invasion de l’Irak par l’Occident. Nombreux sont ceux qui ont compris et réagi devant ce cumul de contrevérités, prenant souvent des tournures rocambolesques. Comme celle de « la lesbienne syrienne persécutée par le régime », qui était en fait un américain gérant cette opération mensongère depuis un site en Ecosse…

Le refrain principal, obsessionnel, de la propagande est ’le nombre de morts’, ne cessant d’augmenter dans une progression exponentielle. Il est frappant de voir les médias énoncer des morts par ville et village, mais être incapables d’établir le nombre des victimes des bombardements et tueries effectués par les membres et associés de l’OTAN en Irak, en Afghanistan, à Gaza, au Liban ou ailleurs.

Avec d’autant plus d’aisance que les sources sont invérifiables, se reprenant en boule de neige, d’une agence à l’autre, d’un média à l’autre, se citant les uns les autres à partir d’un courant d’air. Dans l’inflation. Officiellement, les “sources” seraient : des organisations humanitaires sans préciser lesquelles, des particuliers « sous réserve d’anonymat », des comités de coordination régionale inconnus, des groupes de l’opposition… Toute une faune, aussi bigarrée que fantomatique. Le principe est simple : tout mort, se multipliant comme des petits pains, est le fait des « partisans du régime ».

Dans cette arnaque à l’information, sur le fond et la forme, prenons au hasard un exemple caricatural des multiples dépêches d’agence : celle de l’agence Reuters du 19 juillet 2011, qui précise que 10 personnes ont été tuées à Homs. (18)

Quelle sont les sources de l’agence de presse ? Un « comité de coordination régionale », nous n’en saurons pas plus. Les responsables de ces morts ? Même pas les ’forces de l’ordre’, ou les ’policiers du régime’. Non, on passe à un degré supérieur dans la personnalisation de la diabolisation : ce sont « les partisans du président syrien »… Donnant ainsi le titre de la dépêche : Les partisans du président syrien tuent 10 personnes à Homs.

Les Syriens ont compris la manipulation par l’Occident de leurs souhaits et espoirs. Contrairement aux schémas de la propagande des membres de l’OTAN, ils aspirent à une évolution démocratique de leur pays, dans la prospérité et la paix. Mais, refusent l’ingérence étrangère. D’immenses manifestations, se sont déroulées dans les principales villes, notamment les 17 et 18 juillet 2011, pour signifier leur volonté d’indépendance nationale, leur droit à l’autodétermination. Bien sûr, aucun média de l’Empire n’en a fait état. Aucune image. Aucune vidéo… L’autocensure de nos médias…

Le rejet de l’intervention des puissances étrangères est clair : les Syriens ne veulent pas subir, comme l’Irak ou la Libye, un pseudo « comité de transition » composé ’d’opposants bidons’ soi-disant en exil qu’ils considèrent comme d’authentiques « collabos », figurant depuis des années sur les livres de paye des services secrets occidentaux. Pour les Syriens, l’évolution de leur pays viendra de l’expression populaire de l’intérieur, et non pas des « vendus à l’étranger » camouflant les manœuvres de l’Empire.

Evidemment, il ne s’agit pas de défendre un régime par rapport à d’autres. Ou ignorer absence d’alternances, emprises de la corruption chez les uns et pas chez les autres.

Qui ne souhaite pas « La Démocratie », pour tous ? De Gaulle disait que la construction européenne ne consistait pas à « … crier “l’Europe !”, en sautant comme un cabri ». Il en est de même pour « La Démocratie ». Une lente et permanente construction, avec ses avancées et ses régressions, en Syrie ou ailleurs, comme chez nous.

Notre diplomatie doit-elle continuer à hystériser, s’impliquer dans une politique extérieure imposée par des Etats étrangers, réputés être des « alliés », fondée sur l’agression et l’arrogance, contraire aux valeurs que nous prétendons représenter, et à nos propres intérêts ?

Sachant que les prétentions de l’Occident, au Moyen-Orient, ne résisteront pas au Temps. Malgré la violence de son idéologie conquérante dissimulée sous le masque démocratique ou humanitaire pour anesthésier son opinion publique, sa propagande hallucinée de mensonges permanents, l’utilisation de sa force militaire jointe à la menace de son arsenal nucléaire. Ses implantations coloniales directes ou indirectes, ne pourront s’opposer à l’évolution et aux réalités de l’Histoire. Encore moins, celles fondées sur l’imposition d’un apartheid organisé selon des discriminations religieuses. L’effondrement des royaumes francs ou latins, imposés par les Croisades, en témoigne.

Notre diplomatie n’est pas un vecteur d’idéologie à la disposition servile d’intérêts étrangers au destin de notre pays, mais un outil d’analyse géopolitique, de compréhension, de résolution, et non pas de création, des tensions et conflits. Proposant respect mutuel, conciliation, dialogue, et coopération pour enrayer radicalisation et surenchère.

La paix, lorsqu’on la souhaite véritablement, nait de la coopération économique et culturelle. Non pas du mépris, de la menace, de la diabolisation, de l’agression. Surtout au Moyen-Orient, le plus grand foyer actuel de tensions et de risques de guerre mondiale.

C’est une action d’apaisement, de désarmement atomique, d’incitation au respect du droit international qui doit être encouragée. Une action d’incitation à l’application des multiples résolutions de l’ONU non encore mises en œuvre à ce jour, notamment en Palestine. Certaines depuis plus d’un demi-siècle.

Paroles et actions de Paix, avant tout. Telles devraient être les priorités de la politique étrangère de la France.

Mais, qu’importe ?…

Comme ils viennent de le faire pour la Libye. Dans l’euphorie de la veulerie pour ne pas changer, les “représentants du Peuple Français” à qui ils ne demanderont surtout pas son avis, dans un vibrant élan pour « la promotion de La Démocratie – la défense de notre civilisation et de nos libertés… » nos députés voteront la guerre coloniale contre la Syrie.

Qui ne nous a rien fait. Ni, menacés. Ni, provoqués.

Et, nos Gouraud d’aujourd’hui astiqueront frénétiquement leurs bottes, devant TV et imprécateurs de la propagande, rêvant d’en essuyer les semelles sur la tombe de Saladin.

La France asservie…

par Georges STANECHY

  1. (1) Richard Labévière, Talal El-Atrache, préface d’Alain Cholet, cartes réalisées par Hugues Dumont, Quand La Syrie s’éveillera…, Editions Perrin, 2011, p. 39.
  2. (2) Général Henri Gouraud (1867 – 1946). Amusons-nous de constater que dans Wikipedia son rôle au Moyen-Orient se limite à 3 lignes, avec la mention sirupeuse : « Gouraud débarque à Beyrouth en 1919 ; il y reçoit un accueil chaleureux ». L’inoxydable désinformation …
  3. (3) Julie d’Andurain, Le général Gouraud durant la grande Guerre, http://crid1418.org/doc/textes/gouraud_dandurain.pdf, (note 10).
  4. (4) Lire le témoignage d’une française sur ces pratiques, Alice Poulleau. Choquée par la sanguinaire répression des autorités d’occupation françaises, et sa mise en scène macabre, lors des massacres de Damas pendant la révolte syrienne de 1924-1926.Extrait de son livre : Damas sous les bombes. Journal d’une Française pendant la révolte syrienne (1924-1926), in Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit. p. 44.
  5. (5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie_mandataire
  6. (6) L’omerta est assurée avec vigilance par nos historiens sur ces massacres de masse, d’une incroyable barbarie, programmés et gérés par notre appareil colonial à partir de mai 1945. Bien avant les tueries des guerres d’indépendance, on estime l’ensemble des populations civiles exterminées par la France dans ses “possessions coloniales”, sous l’appellation « d’opérations de pacification » sur trois ans 1945 -1948, à plus de 300.000 personnes. L’équivalent des massacres de Nankin par les Japonais. Rien qu’à Sétif et ses environs, plus de 50.000 personnes massacrées. A Madagascar (le summum en 1947), plus de 100.000 personnes assassinées par nos forces armées aidées des colons organisés en milices, suivant le même procédé opératoire. Une orgie de violences cauchemardesques.
  7. (7) L’ONU condamne l’attaque des ambassades américaine et française en Syrie, Le Monde, 13 juillet 2011, http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/13/l-onu-condamne-l-attaque-des-ambassades-americaine-et-francaise-en-syrie_1548073_3218.html#ens_id=1481132
  8. (8) Cf. publication en ligne du philosophe Manuel de Diéguez, “Les imbéciles n’apprennent que par l’expérience” (Voltaire), notamment § 3 : « Guérit-on de l’esprit de servitude ? », 10 juillet 2011.
  9. (9) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit.
  10. (10) Précision pour nos amis lecteurs non francophones utilisant la traduction automatique, DGSE : Direction Générale de la Sécurité Extérieure. Autrement dit, les services secrets français à vocation ’théâtre de renseignement et d’opération’ hors du territoire français.
  11. (11) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., préface d’Alain Cholet, p. 9 – 10.
  12. (12) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 28.
  13. (13) Tout particulièrement, le Syrian Accountability Act voté par le Congrès américain en mai 2004, unilatéralement et en infraction au droit international, repris et appliqué servilement par les autres gouvernements occidentaux…
  14. (14) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 97-98.
  15. (15) Alain Cholet, préface, Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 10.
  16. (16) Quand La Syrie s’éveillera…, Op. Cit., p. 84.
  17. (17) Dont des mercenaires, grassement rémunérés, issus des féroces milices chrétiennes du Liban à la solde des services secrets occidentaux qui se sont illustrées de longue date dans les massacres des Palestiniens, (notamment les camps de Sabra et Chatila lors de l’invasion du Liban par Israël), les dynamitages de mosquées et lieux de pèlerinage (chiites et sunnites) en Irak (oui, ces milices travaillent aussi à “l’export”…) pour créer les conditions d’une guerre civile à dominante religieuse, et autres opérations d’assassinat.Maitrisant parfaitement les habitudes et dialectes locaux, bénéficiant de solides couvertures identitaires et d’un support technologie du plus haut niveau (télécommunications, en particulier), ces commandos et cellules de tueurs sont « indétectables »…
  18. (18) Agence Reuters, Les partisans du président syrien tuent 10 personnes à Homs , 19 juillet 2011.

 

 

http://www.islamenfrance.fr/2011/07/26/syrie-la-france-asservie%E2%80%A6-par-georges-stanechy-2/
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SYRIE
  
Ce tireur embusqué ne peut être qu’un agent américano-sioniste (vidéo 1’52)
  
  

Démontage de la propagande américano-sioniste anti-syrienne.

 

Cliquer ci-dessous pour voir la vidéo :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3104


(Regardez cette propagande qui a pour but de participer à une tentative de "révolution colorée" menée par l’impérialisme américano-sioniste.)


Commençons par la fin. Voyez ce tireur embusqué. Il est bien caché et hors de portée, n’est-ce pas ? Croyez-vous qu’il soit possible que ce soit un agent du gouvernement syrien en train de faire de la répression en tuant des manifestants ?

Certainement pas. Car la répression se fait au grand jour : souvenez-vous de la place Tien an men en 1989 à Pékin. Les chars d’assauts et les militaires étaient bien visibles ; ils ne se cachaient pas. En France non plus, les policiers qui répriment les manifestants ne se cachent pas. Bien au contraire, ils sont encore une fois bien visibles, de façon à impressionner.

Ce tireur embusqué me rappelle une histoire qui m’est arrivée à la fac au tout début des années 1970. Un étudiant me racontait que ce qui avait manqué en mai 68 pour que réussisse la révolution, c’était que quelqu’un tire sur la foule en pleine manif à paris. Que là, rien n’aurait plus pu empêcher la révolution en France. Cet étudiant regrettait qu’un groupuscule d’extrême gauche n’ait pas envoyé un tireur d’élite déguisé en policier pour tirer sur la foule. Je trouvais tout comme vous qu’une telle tactique aurait certainement pu fonctionner, mais qu’elle aurait été monstrueuse.

Et bien, c’est cette tactique, mais multipliée par 100, qui est actuellement utilisée en Syrie pour faire tomber le "régime" antisioniste de Bachar el Assad.

Dans ce "reportage" l’on nous parle des Frères musulmans que le père de Bachar aurait massacré. Sachez tout d’abord que les frères musulmans ont été à l’origine financés en Égypte par les Services Secrets anglais, puis plus tard par la CIA dans le but de contrer Nasser.

Sachez aussi que le Hamas, qui est une descendance des Frères musulmans, a été à l’origine (avant de s’émanciper et de devenir un vrai mouvement de résistance) financé par les Services Secrets israéliens (le Mossad) :

http://mai68.org/ag/543.htm

Il faut se souvenir que bien avant que ça "bouge" en syrie, au début des tentatives de révolutions tunisiennes puis égyptiennes, l’on nous disait que personne ne venait aux rendez-vous de manifs en syrie. Rendez-vous fixés sur ces organes des services secrets américains que sont Twitter et Facebook. Rendez-vous fixés par QUI ; à votre avis ?

La plupart du temps, l’on nous disait que si personne ne venait, c’était parce que le régime policier était implaquable en syrie ; mais une fois, à C Dans l’air, l’on nous a révélé que l’État providence syrien plaisait bien à la population et que Bachar el Assad était aimé.

Pour provoquer une "révolution colorée" en Syrie, il a donc fallu procéder autrement. C’est-à-dire comme expliqué ici :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

Il est indispensable de lire l’article ci-dessus en entier, et de cliquer sur les liens. Voici un extrait qui ne dispense pas de lire l’article :

« Le principe des révolutions colorées montées par l’impérialisme américano-sioniste consiste à utiliser la violence quand nécessaire de façon à ce que le régime qu’ils veulent détruire soit obligé d’y répondre. Dans leur stratégie, il faut à tout prix qu’il y ait un mort dans le camp des "insurgés" afin de crier à l’assassin, à la dictature, etc. »

J’ai mis cet extrait pour dire qu’il fallait qu’il y ait des morts, pour que cette stratégie des révolutions colorées fonctionne. Et au besoin, ceux qui veulent renverser le régime tuent eux-mêmes des manifestants et font croire que c’est le régime lui-même qui les a tués.

Souvenez-vous lors de divers mouvements de contestation en France il y a quelques années, à la télévision on nous rabachait sans arrêt que Sarkozy faisait tout pour éviter la bavure. Pour éviter qu’il y ait un mort. Parce qu’en 1986, il avait suffit d’une mort, celle de Malik Oussekine, pour que le mouvement de contestation devienne extrêmement dur à tel point que le pouvoir avait dû retirer totalement la réforme Devaquet.

De même, souvenez-vous qu’en Chine, à Tien an men en 1989, un seul homme avait pu arrêter toute une colonne de chars. Pour quelle raison ? tout simplement, parce qu’il fallait éviter autant que faire ce peut qu’il y ait des morts.

Croyez-vous sérieusement que Bachar el Assad soit assez con pour ne pas savoir ce genre de truc ?

Souvenez-vous aussi qu’au tout début de la "révolte" en syrie, tout à commencé à Deraa près du Golan occupé par Israël. Israël avait toute facilité pour infiltrer des éléments du Mossad dans cette ville.

Ensuite, le mouvement s’est déplacé à la frontière turque de la Syrie ; Sachez que si la population turque est totalement antisioniste et anti-américaine, par contre, les dirigeants turcs sont des alliés de l’impérialisme américano-sionistes. Ils avaient eux-aussi toute facilité de contrôler des agents à eux dans les villes syriennes proches de la frontière.

Ensuite seulement, le "mouvement" a pu se déplacer à Hama au centre. Mais pas avant tous ces artifices.

Ce mouvement est mené, nous dit-on, par les Frères musulmans, dont on sait qu’ils sont totalement infiltrés par ceux qui les financent : la CIA. On sait aussi que le Hezbollah de Hassan Nasrallah du Liban soutient Bachar el Assad et a lancé un appel à le soutenir. Nasrallah qui a déjà dénoncé les islamistes comme pouvant être des ennemis. Voici ce qu’il nous dit ici :

http://mai68.org/ag/1043.htm

Extrait : « L’impérialisme a créé des organisations islamistes collaboratrices qui ont non seulement semé la haine parmi les communautés mais qui, en plus, ont combattu les forces révolutionnaires. »

L’islamisme est un produit de l’impérialisme anglo-saxon, de la CIA et du MOSSAD :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1940

La Syrie a déjà plusieurs fois dénoncé que les morts dans les manifs étaient essentiellement dues à des "terroristes" manipulés par l’impérialisme américano-sioniste. C’est tout simplement la vérité.

 

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