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Dernières nouvelles militaires d’Alep
Ensuite, on a des indications sur la tactique – prudente et méticuleuse même – de l’armée à Alep : il s’agit de « grignoter » les positions adverses, immeuble par immeuble, en ayant soin à chaque fois de désamorcer les engins piégés laissés partout par les ASL et/ou djihadistes. Les quartiers tenus par les activistes sont encerclés, puis « tronçonnés » en sous secteurs, réduits les uns après les autres. Les troupes engagées s’articulent en petits groupes mobiles d’une quarantaine d’hommes, évidemment reliés en permanence par radio à la chaîne de commandement. On en a une démonstration avec ce général qui donne ses ordres minute par minute, en fonction des renseignements qui lui parviennent de la « ligne de front ».
La volonté des forces gouvernementale de ménager au maximum les vies et les biens des habitants, bref de ne pas transformer un tiers ou une moitié de la capitale économique du pays en une nouvelle Homs, explique cette contre-guérilla urbaine de précision, qui épargne sans doute des vies de soldats et de civils, mais prend beaucoup de temps.
À Homs, justement, l’artillerie des canons et des blindés avait écrasé les quartiers tenus par l’ASL afin de préparer le terrain à l’infanterie. À Alep, en dépit des nombreuses descriptions de pilonnage par l’artillerie au sol et les hélicoptère et avions de combat, les moyens lourds sont là uniquement, en principe, pour cibler de la façon la plus précise possible des objectifs repérés par les troupes au sol.
On apprend aussi que la Garde républicaine a pour mission de réduire les quartier situés au sud-ouest de la ville, tandis que des unités des « forces spéciales » se réservent les quartiers du centre autour de la vieille ville. Dans les deux cas,on a affaire – enfin surtout les rebelles – à des troupes d’élite. D’autres troupes sont à l’oeuvre dans les quartiers est et nord-est, qui seront sérieusement traités un peu plus tard, selon notre général.
À propos l’entrée de l’ASL à Alep
Un autre élément très intéressant de cet article de l’AFP, qui pour le coup indique sans trop de commentaires malveillants la situation militaire vue du côté gouvernemental, c’est l’explication – ou plutôt les explications avancées côté militaire, de l’entrée soudaine et pratiquement sans coup férir d’une important colonne rebelle à Alep, vers la mi-juillet. Comment cela a-t-il été possible ? Eh bien selon les interlocuteurs du journaliste de l’AFP, on a droit aux deux thèses : le plan délibéré – selon le général – pour attirer et fixer les nombreux rebelles de la région nord d’Alep ;: la trahison du général responsable des renseignements militaires sur Alep – thèse d’un officier des services de renseignements – qui a fait défection quinze jours avant le début de l’offensive ASL. Disons prudemment qu’il y a sans doute une combinaison de ces deux facteurs à l’origine de la bataille d’Alep.
Retenons de la lecture de cet article que si le général de la Garde républicain pêche sans doute par excès d’optimisme, il est incontestable que l’issue de la bataille n’est pas douteuse – nous avons écris ici assez vite qu’il ne pouvait en être autrement pour es raisons autant politiques que militaires – et que les insurgés n’ont d’autres choix, s’ils veulent éviter la mort, que la capitulation u la fuite – si celle-ci est encore possible, ce qui ne semble pas évident.
L’armée syrienne engagée dans la guerre urbaine à Alep
AFP le 06.09.12 | 11h17 | mis à jour le 06.09.12 | 16h07
Dans un appartement de l’ouest d’Alep, le général syrien regarde sur son Ipad une carte Google Earth où apparaît chaque pâté de maisons du quartier de Seif al-Dawla.
Sur une table de salon sont posés des talkies-walkies pris aux rebelles avec lesquels il peut écouter leurs conversations et d’autres appareils de communication pour rester en contact avec ses officiers sur le terrain.
« Avance jusqu’au bloc 4 mais n’ouvre pas le feu sur ta droite, car j’ai envoyé une autre équipe de ce côté pour les prendre en tenaille et je ne voudrais pas que vous vous tiriez dessus », lance le chef des opérations pour l’ouest d’Alep.
Crâne dégarni, flegmatique, ce général de la garde républicaine, une unité d’élite, est chargé d’une partie des quartiers les plus difficiles de la ville.
« Nous devons reprendre aux terroristes les secteurs qu’ils détiennent en évitant au maximum de détruire la ville et de toucher la population civile pour qu’elle reste de notre côté. Cela nécessite du doigté », explique cet officier supérieur de 53 ans.
Sur d’autres fronts, comme Homs (centre), l’initiative revenait d’abord à l’artillerie puis l’infanterie occupait le terrain.
A Alep, grande métropole du nord, l’armée est en revanche engagée pour la première fois dans une véritable guerre urbaine, où elle doit grignoter un pâté de maison, une rue ou un carrefour. Artillerie, chars et hélicoptères viennent seulement en appui.
« Nous sommes divisés en groupes d’une quarantaine d’hommes extrêmement mobiles, munis d’armes automatiques, de roquettes antichars », explique un colonel à Seif al-Dawla.
« Nous avons face à nous des terroristes qui ont recours aux tireurs embusqués et aux engins explosifs. Il faut d’abord les déloger des immeubles puis désamorcer les bombes pour considérer que le terrain est propre ».
Depuis le début de la révolte en mars 2011, le régime de Bachar al-Assad assimile les combattants rebelles à des « terroristes » soutenus par l’étranger.
À cela s’ajoute la guerre du renseignement. Chaque camp utilise des habitants pour espionner le camp adverse. A Sayyed Ali, un quartier du centre, trois habitants rudoient un homme errant avec un sac d’ordures. Il « avoue » rapidement travailler pour les rebelles et pour avoir la vie sauve, donne immédiatement la position de ses « commanditaires ».
L’armée a envoyé début août dans la deuxième ville du pays ses unités d’élite : la garde républicaine pour reprendre le flanc ouest et les forces spéciales, pour le centre. Ces dernières ont pris il y a deux semaines le quartier chrétien de Jdeidé, dans la vieille ville et ont avancé vers la place Sayyed Ali, qu’elles grignotent aux rebelles.
L’armée cherche à asphyxier les insurgés en tronçonnant la ville et en bombardant quotidiennement les lignes d’approvisionnement de l’extérieur de la métropole.
« Le vent a tourné en faveur de l’armée »
Affable, le général ne doute pas une seconde de sa « victoire » prochaine. Pour lui, le plus dur a été accompli avec la prise le 9 août de Salaheddine et la conquête samedi de hauteurs de Seif al-Dawla, deux quartiers stratégiques de l’ouest.
Selon lui, il reste à conquérir les hauteurs d’Izaa, dominant l’ouest et toujours aux mains des rebelles, et le quartier de Soukkari (sud-ouest). L’offensive sur l’est de la ville est pour plus tard. « Les rebelles n’avancent plus et le vent a tourné en faveur de l’armée avec la reconquête de Salaheddine ».
Construit de manière anarchique avec des petites ruelles et des immeubles de cinq à six étages, ce terrain idéal pour un combat de rues a été repris en une semaine par les militaires.
C’est par ce quartier que les rebelles se sont infiltrés au départ. Selon un officier des services de sécurité, beaucoup sont venus avec femmes et enfants, en cachant des armes et en prétextant fuir les combats à Idleb (nord-ouest). « Par pitié, nous les avons laissés entrer sans même les fouiller ».
L’autre explication, c’est la trahison du général Mohammad Maflah, chef des renseignements militaires d’Alep. « Il leur a donné les clefs de la ville », explique cet officier. Le général déserteur, qui s’est enfui deux semaines avant l’offensive rebelle, semble avoir été tué avant d’avoir franchi la frontière turque.
Pour le général, l’explication est plus simple: « Nous les avons laissés entrer car il est plus facile de les tenir au même endroit plutôt que de courir partout après eux ».
« Ils étaient au moins 7.000, nous en avons tué 2.000. Il y a des Syriens venus du nord et de la campagne alépine mais beaucoup sont des étrangers: Tchétchènes, Turcs, Afghans, Libyens et Tunisiens », explique t-il en montrant des papiers d’identité de Turcs.
Ce général, qui se dit laïque, dénonce l’ « aveuglement » de la France et d’autres pays occidentaux qui soutiennent selon lui les mouvements islamistes dans la région. « Ne comprennent-ils pas que nous sommes la dernière digue qui empêchera la vague islamiste d’engloutir l’Europe ? ».
AFP
(Merci à Djazaïri)
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http://www.infosyrie.fr/actualite/comment-larmee-est-en-train-de-reconquerir-alep/#comment-83362
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À en croire la grande majorité des médias, de CBS à Al-Jazeera, la Syrie est à feu et à sang, selon le schéma désormais classique (et même hollywoodien) du peuple luttant à mains nues pour la démocratie à l’occidentale, contre un pouvoir isolé ne s’appuyant plus que sur ses hommes de main.
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