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. Un peu d'impertinence, non ?
A lire de bas en haut
Depuis peu, je me suis mise aux tweets
pour commenter à chaud l'actualité et la désinformation
(jusque là, j'annonçais seulement la publication de mes articles).
Voici mes 1e réactions sur Sarkozy,
et quelques autres récents tweets
votre eva
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Tenants Pensée Unique (Fourest et autres) dénoncent théorie complot. Mais là, UMP Lucas.. parle de décision pr empêcher Sarko de se présenter
Tenants Pensée Unique (Fourest et autres) dénoncent théorie complot. Mais là, UMP Lucas.. parle de décision pr empêcher Sarko de se présenter
MERCI aux nouveaux abonnés de me suivre. Depuis peu,j'envoie mes analyses perso de l'actualité + désinfo (avant juste notifier envoi mes posts)
"Super Sarko" mis en examen pour abus de faiblesse. Donc, il ne pourra plus abuser de la faiblesse des Français en 2017 ?
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Sarkozy entendu (affaire Bettencourt): Il a tant de casseroles qu'une se retournera peut-être contre lui ? Ou c'est à désespérer de la Justice
http://nawaat.org
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"L'enquête du jury d'accusation n'est pas le seul angle de l'attaque portée contre WikiLeaks. En décembre 2010, dans le sillage du Cablegate, plusieurs responsables politiques américains ont réclamé l'assassinat extrajudiciaire de Julian Assange, si nécessaire par l'intermédiaire d'un drone.
Des sénateurs américains ont qualifié WikiLeaks d'"organisation terroriste" et Assange de "terroriste high-tech" et de "combattant ennemi" participant à la "cyberguerre". Au Pentagone, une équipe de 120 personnes a été constituée sous le nom de WikiLeaks Task Force, ou WTF, après la publication des Iraq War Logs et du Cablegate, pour envisager les "actions à mener" contre WikiLeaks. D'autres groupes de travail officiels ont aussi été constitués au FBI, à la CIA et au Département d'État américain.
"Un acte de censure sans précédent"
Commettant un acte de censure sans précédent à l'égard d'une publication journalistique, l'État américain a fait pression sur des fournisseurs d'accès Internet pour qu'ils interrompent le service de WikiLeaks.org. Le 1er décembre 2010, Amazon a retiré WikiLeaks de ses serveurs d'hébergement et, le 2 décembre, le prestataire DNS a mis fin au nom de domaine WikiLeaks.org. WikiLeaks n'est alors resté en ligne que grâce à un effort collectif de "miroir de masse" qui a vu des milliers de sympathisants de WikiLeaks copier les données du site pour en héberger leur propre version, distribuant les adresses IP à travers les réseaux sociaux.
L'administration Obama a averti les employés fédéraux que les documents rendus publics par WikiLeaks demeuraient confidentiels – bien qu'ils aient été publiés dans les pages de certains des principaux organes de presse du monde, dont le New York Times ou le Guardian. Les employés ont été avertis que toute consultation de ces documents, que ce soit sur WikiLeaks.org ou dans le New York Times, serait considérée comme une infraction à la sécurité.
Les organismes d'État comme la bibliothèque du Congrès, le département du Commerce ou l'armée américaine ont bloqué sur leurs réseaux l'accès aux documents WikiLeaks. L'interdiction ne s'est pas cantonnée au secteur public. Des employés de l'État américain ont averti les institutions universitaires que les étudiants se destinant à une carrière dans l'administration devraient se tenir à l'écart des documents rendus publics par WikiLeaks lors de leurs travaux de recherche et dans leurs activités en ligne.
Censure financière : le blocus bancaire WikiLeaks est financé par les dons de ses sympathisants. En décembre 2010, cédant aux pressions officieuses américaines, certaines institutions financières et bancaires importantes, dont Visa, MasterCard, PayPal et Bank of America, ont refusé leurs services financiers à WikiLeaks. Elles ont bloqué les virements bancaires et toute donation effectuée par le biais des principales cartes de crédit.
"Un blocus bancaire en dehors de toute procédure judiciaire"
Ce sont des institutions américaines, mais leur omniprésence dans le monde de la finance a eu pour conséquence que des donateurs américains ou du reste du monde se sont vu refuser la possibilité d'envoyer de l'argent à WikiLeaks pour soutenir ses activités. Ce "blocus bancaire", comme on l'a appelé, a été mis en place en dehors de toute procédure judiciaire ou administrative et reste en vigueur au moment où paraît ce livre.
WikiLeaks a engagé d'importantes poursuites judiciaires dans différentes juridictions du monde pour y mettre fin, obtenant certaines victoires préliminaires, et les procédures suivent leur cours. Entre-temps, WikiLeaks a été privé de revenus, a dû faire face à des frais élevés et opère depuis près de deux ans sur des fonds de réserve. Le blocus bancaire est l'affirmation par le pouvoir lui-même qu'il contrôle les transactions financières entre tiers. C'est une atteinte directe à la liberté économique des individus.
Au-delà de ce point précis, la menace existentielle qu'il fait peser sur WikiLeaks illustre une nouvelle forme troublante de censure économique mondiale. Certaines personnes censées être liées à WikiLeaks, ainsi que des sympathisants et des membres du personnel, ont connu de mystérieux ennuis avec leur compte bancaire – allant d'incidents concernant l'activité du compte à sa clôture pure et simple".
C’est enfin le jour d’une commémoration particulière.
Dix ans après l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Irak, un lieu commun continue d’être énoncé à propos des motifs de l’invasion.
Il s’agirait d’une guerre déclenchée pour contrôler l’immense réserve pétrolière du pays.
D’autres continuent de croire, ou de faire croire, que l’expédition avait pour but de démocratiser le régime de Bagdad et de fournir ainsi un modèle pour les autres pays arabes.
Un motif essentiel n’est pas évoqué aujourd’hui dans les innombrables éditoriaux publiés par la plupart des grands médias de la presse occidentale : le renforcement de l’hégémonie militaire israélienne au Moyen-Orient.
Le 10 septembre 2002, un haut-fonctionnaire de l’Administration Bush, dénommé Philip Zelikow et exerçant alors ses compétences dans le contre-espionnage, avait tenu les propos suivants lors d’un colloque organisé par l’Université de Virginia :
« Why would Iraq attack America or use nuclear weapons against us? I’ll tell you what I think the real threat [is] and actually has been since 1990 – it’s the threat against Israel.
And this is the threat that dare not speak its name, because the Europeans don’t care deeply about that threat, I will tell you frankly.
And the American government doesn’t want to lean too hard on it rhetorically, because it is not a popular sell »
Ce commentaire a été divulgué en mars 2004 par le journaliste Emad Mekay pour le compte de l’agence Inter-Press Service. Un mois plus tard, ce fut au tour de l’hebdomadaire américain Business Week de rapporter également le propos.
En 2006, deux universitaires américains, John Mearsheimer et Stephen Walt, finalisaient la rédaction d’un ouvrage qui allait provoquer une controverse mondiale, lors de sa sortie un an plus tard : « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy » (traduit en français aux éditions La Découverte). Quelques mois avant sa publication, les deux auteurs ont rédigé un article préfigurant leur thèse consacrée à l’activisme du « lobby pro-israélien » aux Etats-Unis. Il y est fait mention du commentaire de Zelikow à propos de la sécurité d’Israël comme facteur explicatif des menaces américaines contre Saddam Hussein.
L’intéressé a réagi en transmettant au magazine un droit de réponse. Philip Zelikow dément catégoriquement avoir tenu de tels propos et affirme s’être surtout focalisé sur les risques -en 1991- de la guerre du Golfe pour la population israélienne et l’ensemble de la région. Disponible sur Internet, un compte-rendu du colloque, publié dès le lendemain -le 11 septembre 2002- par l’Université de Virginie, suggère pourtant, sans reprendre en détail son discours, que ce membre de l’Administration Bush avait bien insisté sur la nécessité de défendre Israël contre la future menace « biologique ou chimique », présentée comme imminente, d’une hypothétique alliance entre l’Irak, le Hamas, le Hezbollah et Al-Qaïda.
Accusés de s’appuyer sur des sources biaisées, Mearsheimer et Walt ont aussitôt contre-attaqué en transmettant au magazine la retranscription du passage incriminé du discours de Zelikow dont ils affirment également détenir l’intégralité du texte. Extrait replacé dans son contexte :
« Third. The unstated threat. And here I criticise the [Bush] administration a little, because the argument that they make over and over again is that this is about a threat to the United States. And then everybody says: ‘Show me an imminent threat from Iraq to America. Show me, why would Iraq attack America or use nuclear weapons against us?’ So I’ll tell you what I think the real threat is, and actually has been since 1990. It’s the threat against Israel. And this is the threat that dare not speak its name, because the Europeans don’t care deeply about that threat, I will tell you frankly. And the American government doesn’t want to lean too hard on it rhetorically, because it’s not a popular sell.
Now … if the danger is a biological weapon handed to Hamas, then what’s the American alternative then? Especially if those weapons have developed to the point where they now can deter us from attacking them, because they really can retaliate against us, by then. Play out those scenarios … Don’t look at the ties between Iraq and al-Qaida, but then ask yourself the question: ‘Gee, is Iraq tied to Hamas, and the Palestinian Islamic Jihad, and the people who are carrying out suicide bombings in Israel?’ Easy question to answer, and the evidence is abundant. »
Journaliste au New York Times, Philip Shenon a publié en 2008 un ouvrage consacré aux coulisses de la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Philip Zelikow était un membre-clé de cette commission en tant que directeur exécutif. Dans son livre, Shenon révéla qu’un conflit d’intérêt était manifeste dans les activités de Zelikow : celui-ci avait, en effet, été chargé -sous couvert d’anonymat- de la rédaction du rapport, publié en septembre 2002, de la stratégie du Conseil de Sécurité Nationale. Dans ce texte, le concept d’une guerre pré-emptive pour défendre les Etats-Unis et le soutien tacite d’une intervention militaire contre l’Irak sont deux idées-force majeures. Issu de l’Administration Bush et partisan de son envie d’en découdre avec Saddam Hussein, il était évident que Zelikow n’était pas la personne la plus appropriée -en termes de neutralité- pour examiner les éventuelles défaillances et autres fautes criminelles commises par le sommet de l’Etat à propos du 11-Septembre.
Il allait pourtant être désigné pour diriger l’enquête officielle en dépit des protestations des familles de victimes.
Philip Zelikow est l’homme qui a réalisé et délivré, en juillet 2004, ce qui constituera littéralement la version officielle des attentats.
Chose intéressante à son sujet, c’est le même homme, féru d’histoire politique, qui, souligna, lors d’une conférence tenue en 1998, l’importance et la nécessité des « croyances » et des « mythes » entretenus dans l’opinion publique.
La mythologie intacte du 11-Septembre
Aujourd’hui, alors que la presse occidentale n’hésite plus à parler du « mythe des armes de destruction massive » qui a servi à l’Administration Bush pour justifier la guerre contre l’Irak, la cécité et le déni de réalité perdurent à propos des attentats du 11-Septembre. C’est pourtant la même équipe, néoconservatrice et ultra-sioniste, qui fut à la Maison Blanche et au Pentagone entre 2001 et 2003.
Lever le tabou sur cette mystification complémentaire demeure pourtant une nécessité, ne serait-ce qu’au regard des centaines de milliers de victimes fauchées par une guerre fomentée -en réalité- par les faucons d’Israël.
* Pour aller plus loin : Israël et le 11-Septembre : le grand tabou
http://hichamhamza.wordpress.com/
http://www.alterinfo.net/La-securite-d-Israel--motif-tabou-de-la-guerre-contre-l-Irak_a88131.html
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Source : RT
Des instructeurs étrangers formeraient des rebelles syriens à la guerre moderne en Jordanie selon des rapports européens. D’après les sources, ces rebelles seraient formés pour faire office de forces de sécurité après le départ d’Assad mais l’entraînement au combat qu’ils suivent ne correspond pas à cet objectif.
Au cours des 3 derniers mois, environ 200 hommes ont été entraînés dans 2 camps, l’un à l’est et l’autre au sud de la Jordanie, selon Der Spiegel. L’entraînement militaire porte sur la manipulation d’armes anti-tanks, selon le magazine qui cite ce qu’il dit être des participants et des organisateurs. Il ajoute qu’il est prévu d’entraîner un total de 1 200 combattants de l’Armée Syrienne Libre (les forces d’opposition au régime du président Bashar Assad).
Le rapport précise que certains Etasuniens portaient des uniformes de l’armée, mais il ne dit pas s’ils travaillaient pour des firmes privées ou s’ils représentaient l’armée étasunienne.
En octobre dernier, le Pentagone a confirmé qu’un petit groupe de forces spéciales étasuniennes et de conseillers militaires avait passé l’été en Jordanie pour préparer la riposte des soldats du pays au cas où la Syrie utiliserait des armes chimiques. D’après ce qu’on sait, des groupes de rebelles ont aussi suivi cet entraînement.
Comme l’a rapporté vendredi dernier le journal anglais The Guardian, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à fournir de l’entraînement. La Grande Bretagne et la France ont aussi envoyé des instructeurs en Jordanie pour former les rebelles syriens.
Les ministres étasuniens, anglais et français n’ont pas encore commenté l’information selon laquelle l’Armée Syrienne Libre était entraînée en Jordanie, mais cet entraînement n’entrerait pas en contradiction avec les plans étasuniens de fournir une aide directe non létale à l’opposition syrienne ni avec l’interprétation anglaise de l’embargo sur les armes imposé à la Syrie.
« Une telle assistance technique peut inclure des aides, des conseils et des formations sur la manière de maintenir la sécurité dans des zones dont le régime a perdu le contrôle en coordonnant les autorités civiles et militaires, sur la manière de protéger les civils et de minimiser les risques pour eux et sur la manière de maintenir la sécurité en période de transition, » a dit le ministre des affaires étrangères anglais William Hague au parlement anglais mercredi dernier.
Selon la source de Der Spiegel à Bruxelles, le texte de l’embargo européen sur la fourniture d’armes à la Syrie adopté au début de mars est « délibérément flou. »
« En ce qui concerne l’assistance technique ce qu’elle signifie en pratique dépend de qui la demande. Les Anglais et les Français, par exemple, se sont avancés beaucoup plus que les autres. En principe, l’assistance a pour but de protéger les civils mais on a vu en Libye que cela pouvait être interprété de différentes manières, » a dit la source.
En Libye l’ingérence occidentale dans les affaires du pays a commencé par l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne ostensiblement pour protéger les civils victimes de la guerre civile et s’est terminée par l’envoi de troupes alliées pour aider les rebelles à prendre d’assaut la capitale Tripoli pour en chasser l’homme fort du pays, le colonel Mouammar Kadhafi. Le leader a finalement été brutalement assassiné par des miliciens sans aucune enquête criminelle ni décision de justice.
Aujourd’hui la Libye est un territoire qui n’a plus qu’un pouvoir central de façade incapable de contrôler la violence qui oppose des groupes de rebelles armés et de Bédouins locaux.
Les services secrets jordaniens participent aussi à l’entraînement des rebelles syriens et leur travail est de repérer les islamistes radicaux (Salafistes) pour les exclure de l’entraînement de pointe donné par les étrangers. Les instructeurs étrangers leur préfèrent d’ailleurs les anciens officiers de l’armée syrienne régulière.
« Les Etasuniens ont maintenant plus confiance en nous que dans les Turcs, parce que la seule préoccupation des Turcs est d’obtenir davantage de marge de manœuvre dans leur lutte contre les Kurdes, » a expliqué un Jordanien bien informé de Amman au Guardian.
A ce qu’on sait, les Etasuniens sont déçus par les résultats de l’aide qu’ils ont apportée à l’opposition syrienne par l’intermédiaire de la Turquie, parce que Ankara n’a pas empêché ou a délibérément laissé les extrémistes islamistes contrôler les activités rebelles sur le front syrien du nord.
D’autres sponsors des rebelles bien connus comme l’Arabie Saoudite et le Barhein envoient aussi de l’aide aux rebelles syriens à travers la Jordanie.
A la fin de février, le secrétaire d’état, John Kerry, a annoncé que les Etats-Unis fourniraient à l’opposition syrienne une aide d’une valeur de 60 millions de dollars qui comprendrait des véhicules blindés, des équipements militaires non létaux et de l’assistance technique.
The Guardian a rapporté qu’un petit nombre de forces spéciales anglaises étaient déjà en Jordanie prêtes à agir si l’Occident décidait d’intervenir en Syrie directement. En attendant leur ordre de mission, ils forment les rebelles aux tactiques de la guerre moderne.
La source jordanienne du journal souligne que les entraînements en cours sont de moyenne envergure.
Mais Der Spiegel rapporte que le programme a pour but d’entraîner jusqu’à 10 000 combattants de l’Armée Syrienne Libre pour former quelques 12 unités de combat. The Guardian avait déjà annoncé que ce nombre serait nécessaire pour restaurer l’ordre en Syrie après le départ du président Bashar Assad.
The Guardian affirme que les alliés anti-Assad sont en train de former des forces de police pour maintenir l’ordre en Syrie après la départ d’Assad et non pas d’essayer de renverser la situation militaire, mais en réalité la formation à la manipulation des armes anti-tanks qu’ils reçoivent ne cadre pas avec cet objectif.
Une source jordanienne anonyme a aussi exprimé l’espoir que cette force puisse aider la Jordanie si la situation avec les réfugiés syriens s’aggravait et que des centaines de réfugiés supplémentaires accouraient dans le pays.
Cela pourrait facilement se produire si les services publics de la ville syrienne méridionale de Daraa cessaient de fonctionner. Un million de réfugiés pourraient alors chercher refuge en Jordanie.
Selon les rapports, la Jordanie a déjà accueilli plus de 320 000 réfugiés syriens.
Depuis le début du conflit en Syrie, il y a plus de deux ans, environ 70 000 personnes ont été tuées dans les deux camps, selon les militants syriens. Plus d’un million de gens se sont enfuis dans les pays voisins et sont devenus des réfugiés.
Pour consulter l’original : suivre ce lien.
Traduction: Dominique Muselet
mardi 19 mars 2013, par
(Date de rédaction antérieure : 19 mars 2013).
L’OCDE invite la France à d’amples réformes
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE92I00Q20130319?sp=true
PARIS (Reuters) - L’OCDE abaisse sa prévision de croissance économique en France à 0,1% cette année contre 0,3% auparavant et maintient sa prévision pour 2014 à 1,3%, tout en prônant des réformes pour dynamiser l’économie française, dans un rapport présenté mardi.
L’Organisation de coopération et de développement économiques juge nécessaire de redresser les comptes publics, d’accroître la faible compétitivité des entreprises françaises et de lutter contre un chômage structurellement élevé.
"L’enjeu est de réaliser partout des gains d’efficience afin de préserver le haut niveau de protection sociale cher aux Français", a dit son secrétaire général, Angel Gurria, lors d’une conférence de presse au ministère de l’Economie.
Sa voix s’ajoute à celles de nombreux économistes et institutions internationales qui pressent la France de réduire ses dépenses publiques, parmi les plus élevées au monde en proportion de la richesse nationale.
La croissance économique atone ne devrait permettre de réduire le déficit public qu’à 3,5% du PIB fin 2013 puis 3,0% fin 2014, estime l’OCDE. Ces prévisions sont plus positives que celles de la Commission européenne (3,7% et 3,9%) car cette dernière ne prend en compte que les décisions fermement actées.
L’OCDE estime que les efforts de réduction du déficit doivent se poursuivre comme prévu, sans ajouter en urgence de nouvelles mesures d’austérité, ce qui est la ligne actuelle du gouvernement.
"Nous pensons comme vous monsieur le ministre qu’il convient de ne pas ajouter davantage de rigueur à la rigueur cette année", a poursuivi Angel Gurria, qui s’exprimait aux côtés de Pierre Moscovici.
La France pourrait obtenir de la Commission européenne un délai d’un an pour atteindre le seuil de 3% de déficit public promis à l’origine pour fin 2013, mais elle devra en échange présenter une stratégie crédible de redressement de ses comptes.
RSA ET SALAIRE MINIMUM PROGRESSIFS POUR LES JEUNES
Selon l’OCDE, le chômage devrait poursuivre sa hausse pour atteindre 11,0% de la population active cette année et 11,2% l’an prochain contre 10,3% en 2012.
"Les performances du marché du travail des jeunes et des seniors restent le talon d’Achille de la société française", a souligné Angel Gurria.
Pierre Moscovici a déclaré que "nos diagnostics sont souvent convergents et les recommandations ou les diagnostics sont, à quelques exceptions près, partagés".
L’organisation estime que la baisse des dépenses est particulièrement nécessaire pour les retraites, en ajustant les paramètres du système et en supprimant les régimes spéciaux ; pour la santé, en favorisant les soins ambulatoires, en ne remboursant que le prix des génériques et en supprimant des médicaments inefficaces ; et pour les collectivités, en supprimant les départements et en fusionnant les petites communes.
Selon Pierre Moscovici, "les efforts en dépenses sont essentiels, ils se poursuivront tout au long du quinquennat, dans un souci d’efficacité et de justice".
Pour la future réforme des retraites, l’OCDE prône un changement total de système pour aller vers un système à points ou à comptes notionnels, des pistes qui semblent écartées par le gouvernement.
Sur le plan fiscal, "supprimer les dépenses fiscales inefficaces et augmenter les taxes environnementales, la fiscalité immobilière et les droits de succession permettraient de réduire davantage la fiscalité sur le travail et sur les entreprises".
Accroître la concurrence, ouvrir des professions réglementées permettrait d’augmenter le potentiel de croissance de la France, estime encore l’OCDE.
Si la France est l’un des rares pays de l’OCDE où les inégalités ne se sont pas creusées au cours des 25 dernières années, la complexité du système de prélèvements et de transferts pèse sur l’économie et gagnerait à être profondément simplifié.
L’OCDE propose "des réformes de grande ampleur" pour améliorer la situation des jeunes, dont le taux de chômage est supérieur à 16% pour les 20-24 ans depuis près de 30 ans.
Elle suggère de permettre aux jeunes ayant terminé leurs études de bénéficier du revenu de solidarité active (RSA), en échange d’une obligation de se former, de chercher un emploi et d’accepter les offres d’emploi proposées.
Le barème de ce RSA pour les jeunes devrait être progressif en fonction de l’âge, de même que le montant du salaire minimum, dont "le niveau élevé évince les jeunes les moins qualifiés du marché du travail", estime l’OCDE.
Jean-Baptiste Vey et Yann Le Guernigou, édité par Patrick Vignal
http://mai68.org/spip/spip.php?article4989
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La presse argentine se fait assez largement l’écho d’un épisode diplomatique pour le moins tendu entre le ministère des affaires étrangères argentin et son équivalent de l’entité sioniste.
Cet épisode est initialement relaté par le journal sioniste Haaretz dans un article dont je vous livre la traduction intégrale. L’incident en question concerne l’accord conclu par l’Argentine avec l’Iran pour relancer les relations bilatérales en levant, sans les annuler, l’obstacle que représentent les poursuites judiciaires engagées par la justice argentine contre plusieurs hauts responsables Iraniens, dont l’actuel ministre de la défense Ahmad Vahidi.
J’ignore pourquoi Haaretz a publié cet article, mais on remarquera que le chef de la diplomatie argentine, Hector Timerman, tient un langage qu’on aurait peine à imaginer dans la bouche d’un François Hollande qui, après avoir reçu Benjamin Netanyahou, vient de recevoir en grande pompe Shimon Peres, un autre criminel sioniste.
François Hollande a même saisi l’occasion pour se fendre d’une nouvelle déclaration sur la Syrie en présence du chef du gang sioniste..
Si des masques n’étaient pas encore tombés, c’est maintenant chose faite.
Le ministre argentin des affaires étrangères accuse Israël de donner «des munitions aux antisémites,» rapportent des sources
Les propos d’Hector Timerman ont été tenus dans le cadre de critique acerbes contre l’ambassadrice d’Israël après qu’Israël ait essayé d’obtenir des explications sur l’accord irano-argentin pour créer une ‘commission de la vérité’ pour enquêter sur l’attentat à l’explosif contre des locaux associatifs juifs à Buenos Aires en 1994.
Par Barak Ravid, Haaretz (Sionistan) 6 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Le ministre des affaires étrangères argentin Hector Timerman a accusé Israël de donner «des munitions aux antisémites qui accusent les Juifs de double loyauté» dans le cadre d’une critique d’une dureté exceptionnelle contre Shavit Dorit ambassadrice d’Israël, selon certaines sources.
L’incident a été provoqué par les démarches d’Israël pour obtenir des explications sur un accord signé entre l’Argentine et l’Iran l ya deux semaines environ.
L’accord crée une «commission de la vérité» pour enquêter sur l’attentat de 1994 contre l’AMIA, le centre communautaire juif de Buenos Aires.
Quand Israël a eu connaissance de l’accord, son ministère des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur argentin pour lui manifester sa désapprobation dans un entretien au cours duquel le directeur général adjoint du ministère pour l’Amérique latine, Itzhak Shoham, a fait part de son opposition à l’accord et a exigé des explications.
Ce qui a provoqué la fureur des Argentins et, en réaction, Timerman a convoqué Shavit le 31 janvier pour lui exprimer son mécontentement.
Selon des sources au ministère des étrangères qui ont pu voir le compte tendu de la rencontre rédigé par Shavit, Timerman était “contrarié et vraiment en colère» du fait qu’Israël ait exigé que l’ambassadeur d’Argentine donne des explications. Il s’est apparemment lancé dans un long monologue dans lequel il a pourfendu Israël pour s’être ingéré dans les affaires internes de l’Argentine et il a même accusé ce genre de comportement d’encourager l’antisémitisme. Shavit avait à peine pu placer un mot pour répondre, vu qu’il l’interrompait constamment, selon nos sources.
«Israël n’a aucun droit à exiger des explications: nous sommes un Etat souverain,” lui aurait dit Timerman. Israël ne parle pas au nom du peuple juif et ne le représente pas. Les Juifs qui ont voulu ou veulent vivre en Israël sont partis là-bas, et ils en sont les citoyens ; ceux qui vivent en Argentine sont des citoyens argentins. L’attentat visait l’Argentine, et le désir d’Israël de s’impliquer dans cette affaire ne fait que donner des munitions aux antisémites qui accusent les Juifs de double loyauté.»
Convoquer l’ambassadeur d’Argentine puis faire fuiter cet évènement dans la presse était une conduite inacceptable, avait-il apparemment poursuivi. «L’Argentine ne convoque pas l’ambassadeur israélien pour des explications. Si nous voulions, nous pourrions vous convoquer ici deux fois par mois pour exiger des explications sur une opération militaire à Gaza ou sur la construction dans les colonies. Mais nous ne le faisons pas, parce que nous ne voulons pas intervenir dans vos décisions souveraines.»
Shavit a répondu avec colère, selon nos sources. «En tant qu’Etat juif, Israël se considère dans une certaine mesure comme responsable du bien-être de [tous les] Juifs et traque l’antisémitisme partout dans le monde,» aurait-elle dit à Timerman. «Israël a par conséquent aidé les Juifs à quitter l’Union Soviétique, a fait venir les Juifs d’Ethiopie et, à certains moments, a aussi aidé les Juifs en Argentine. Vous savez sûrement de quoi je parle,» a-t-elle apparemment ajouté, en référence à la propre histoire familiale de Timerman.
Dans les années 1980, le père de Timerman, lui-même Juif, avait été arrêté par la junte militaire de droite qui dirigeait alors le pays parce qu’il était un journaliste qui soutenait la gauche. Il avait été détenu en prison en confinement solitaire mais avait été finalement relâché suite à l’intervention de l’ambassadeur d’Israël en Argentine et de son équipe – dont certains membres sont aujourd’hui de hauts fonctionnaires au ministère des affaires étrangères. Ils avaient abouti à un accord secret avec la junte aux termes duquel le père de Timerman serait autorisé à quitter le pays. Il était parti en Israël pendant quelques années mais était rentré en Argentine après la chute de la dictature.
Shavit aurait souligné qu’Israël n’essayait pas d’interférer dans les décisions de l’Argentine, mais voulait des explications compte tenu des similitudes entre l’attentat contre l’AMIA et celui qui avait visé l’ambassade israélienne à Buenos Aires deux ans auparavant. La police et les services dé sécurité argentins pensent que l’Iran et le Hezbollah étaient derrière les deux attentats. Timerman a décidé de faire celui qui ne comprenait pas, selon nos sources.
“Je ne sais pas s’il y a un lien quelconque entre les deux attentats,” a-t-il dit apparemment. «Si Israël a une quelconque information à ce sujet, je vous demande de nous la donner le plus vite possible.»
Mais malgré le ton acrimonieux de cette rencontre, les officiels du ministère des affaires étrangères disent qu’elle s’est terminée par un accord pour que les deux parties essayent de calmer le jeu et de poursuivre la discussion sereinement par la voie diplomatique.
Dorit Shavit: nous avons le même drapeau!
Hector Timerman: sur notre drapeau brille un soleil radieux alors que sur le vôtre luit une étoile morte.
Comme je l’ai dit, les informations publiées par Haaretz ont eu un fort écho dans la presse argentine. Le ministre Argentin a d’ailleurs essuyé la critique des cercles sionistes et des milieux politiques traditionnellement très favorables à l’entité sioniste.
Interviewé par une station radio de son pays au sujet de ce désaccord avec le régime sioniste, Hector Timerman ne mâche pas ses mots et n’hésite pas à renvoyer à certaine vérités :
Le ministre des affaires étrangères Hector Timerman se demande s’il doit «s’aplatir (j’ai ainsi traduit le mot ‘cagar’ qui a une connotation très vulgaire) parce que je suis supposé avoir une dette envers Israël,» faisant référence aux démarches de ce pays qui a secouru son père, le journaliste Jacobo Timerman, qui avait été mis en prison par le régime militaire.
C’est en ces termes que Timerman s’est exprimé quant il a été interrogé sur Radio Continental au sujet de l’opposition d’Israël à l’accord signé avec le régime de Mahmoud Ahmadinejad pour juger les Iraniens mis en cause dans l’attentat contre l’association mutuelle israélite perpétré à Buenos Aires en 1994.
«Mon père était prisonnier, disparu, et il faut que j’aille leur témoigner de ma gratitude. Ou alors,je dois modifier la politique extérieur de l’Argentine et me mettre à plat ventre devant ceux de l’AMIA parce que je suis supposé avoir une dette envers Israël ? Je n’ai aucune dette. Quand on sauve une personne qui est persécutée, il n’y a pas de dette,» a affirmé le ministre.
Timerman a également demandé à son interlocuteur à la radio ; «Qu’est-ce qu’elle veut [l’ambassadrice sioniste], que je fasse un chèque à Israël pour ce qu’il a fait ?» Loin de clore la polémique, le chef de la diplomatie a insisté : «Pourquoi ne demande-t-elle pas à Marcos Weinstein (président de l’Association des Familles de Disparus Juifs en Argentine) ce qu’il pense du rôle d’Israël avec la dictature ?»
«Je ne me sens en dette à vis-à-vis de personne, ni de rien et vis-à-vis de tous en même temps. Beaucoup de gens ont aidé mon père, comme il y a eu beaucoup de gens que mon père a aidés,» a conclu Timerman.
Un incident diplomatique qui a permis à ce diplomate de relever deux traits importants de l’histoire du sionisme : son empressement à attiser l’antisémitisme et son soutien à la dictature argentine, un soutien qui s’était exprimé localement par l’intermédiaire de la DAIA, équivalent du CRIF en Argentine.
Je ne sais pas vous, mais moi j’échangerais bien Hector Timerman contre Laurent Fabius (on me souffle que Cristina Fernandez de Kirchner n’est pas du tout d’accord).
http://mounadil.wordpress.com/
http://www.alterinfo.net/Argentine-le-chef-de-la-diplomatie-Hector-Timerman-dit-ses-quatre-verites-a-l-entite-sioniste_a87714.html
mardi 19 mars 2013, par (Date de rédaction antérieure : 19 mars 2013).
Cette annonce, comme quoi les banques étrangères ne pourront pas ouvrir de filliales en Russie, fut faite le 15 mars 2013 par Moscou. La réponse de l’Occident ne tarda pas : dès le samedi 16 mars 2013 au petit matin, l’Eurogroupe annonçait que le sauvetage des banques chypriotes serait en partie financé par une contribution prélevée directement sur les comptes des déposants. Or, beaucoup de déposants sont russes. Il va de soit qu’une telle mesure fait partie de la guerre menée par l’impérialisme américano-sioniste contre la Russie. Pourtant, la Russie avait été claire et avait annoncé la couleur lors de son entrée à l’OMC. Elle n’a pas pris l’Occident en traître. L’interdiction d’ouvrir des filiales de banques étrangères en Russie avait été posée par Moscou comme condition de son adhésion à l’OMC.
http://fr.rian.ru/business/20130315/197807284.html
MOSCOU, 15 mars 2013 46h04 - RIA Novosti
Le président Vladimir Poutine a signé une loi interdisant aux banques étrangères d’ouvrir des filiales en Russie, a annoncé vendredi le site internet du Kremlin.
Le gouvernement, qui a proposé cette mesure, a motivé sa décision par l’impossibilité de contrôler efficacement les filiales de banques étrangères, car leurs activités ne relèvent pas de la juridiction des autorités financières russes.
Selon le gouvernement, ce facteur risque également de porter atteinte à la compétitivité des banques russes après l’adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
L’interdiction d’ouvrir des filiales de banques étrangères a été posée par Moscou comme condition de son adhésion à l’OMC.
16 mars 2013 au matin : casse de banques à Chypre par l’Eurogroupe !
http://mai68.org/spip/spip.php?article4988
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Bonne journée et à un prochain message
Deux infos se collisionnent et définissent assez justement ce vers quoi entendent nous mener les partisans de l'Union européenne : un monde dual, opposant une fine élite à une masse paupérisée.
Côté masse paupérisée, c'est un colloque organisé par Toute l'Europe (lobby de propagande européenne financée avec votre argent) et Edenred (l'ex partie tickets restaurant de Accor).
On y apprend qu'en 2020, les services à la personne seront un secteur porteur - ça n'est pas un scoop. Ce qui l'est plus, c'est que ces petits boulots, souvent fort mal payés, seront demain présentés comme des planches de salut permettant l'inclusion des travailleurs dans "l'économie formelle".
Inclure les travailleurs dans l'économie formelle, c'est la préoccupation du FMI et de la Banque Mondiale dans les pays les moins avancés.
Voilà qui donne une idée des perspectives de l'Union : les boulots sous-payés comme planche de salut.