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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 02:12

Vive l'Alsace républicaine !

Beaucoup d'heureux ce dimanche soir, j'en cite au moins deux:

C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.

Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.

Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.

Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.


Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.

Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !

Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.

Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.

Frontalement.

Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.

Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.

Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...

Pour que demain reviennent des jours heureux !

Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348

Référendum en Alsace : un échec cinglant infligé à « l’Europe des régions » ! Une victoire pour les Alsaciens et tous les Français !

avril 2013, par Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d'Hères

Jamais 2 sans 3 ! Après les Corses en juillet 2003, les Guadeloupéens et Martiniquais en décembre 2003, les Alsaciens ont refusé, par référendum, ce 7 avril 2013 de valider le projet de « Collectivité unique ». Ils ont notamment rejeté la disparition des assemblées départementales, à terme, des départements eux-mêmes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Ce vote est d’une grande importance non seulement pour les Alsaciens mais pour tous les Français. Un nouveau cheval de Troie des forces décidées à démanteler les services publics nationaux, l’échelon démocratique national a été repoussé.

Une nouvelle tentative pour imposer l’Europe des régions, celle qui fait le jeu de l’UE du capital et des féodalités patronales locales, a été mise en échec.

Le désaveu frappe directement les forces politiques qui se sont regroupées derrière le Oui : UMP, PS, « verts », ces derniers se révélant plus que jamais, en Alsace en tout cas, être avant tout un lobby pro-UE bien plus que des « écologistes ».

Soutenu par Sarkozy, le projet emmené par le président UMP de la Région et ex-ministre Philippe Richert a reçu également la bénédiction de Hollande. Le changement dans la continuité !

Flairant le scepticisme de la population, certains maires UMP ou PS se sont prudemment désolidarisés du oui avant les municipales, de même que les leaders locaux du FN qui ont changé d’avis en cours de campagne…

Les promoteurs du oui ont choisi la discrétion, le profil bas pour faire passer à minima leur « réforme ». 25% des inscrits suffisaient après les lois Raffarin, mais même ça ils ne l’auront eu ni dans le Haut-Rhin où le NON l’emporte, ni dans le Bas-Rhin. Ils ont joué le passage en douce dans l’indifférence ; ils ont rencontré la défiance dans le NON et l’abstention !

Le projet est resté soigneusement flou, les dispositions les plus importantes ont été reportées à l’après-adoption. La fin de l’échelon départemental n’a pas été évoquée explicitement. La campagne du OUI est restée au niveau superficiel de la méthode Coué.

Maintenant, les partisans du oui vont expliquer que le scrutin a été parasité par des débats nationaux, que les électeurs du NON ont été trompés, qu’ils se sont trompés de vote, que ce sont les moins éduqués etc. On connaît la musique depuis Maastricht.

La vérité est tout autre.

La défaite du « OUI », c’est la défaite infligée au processus de mise en concurrence des territoires en France et en Europe au profit des capitalistes, notamment les multinationales allemandes et suisses, enclins à placer l’Alsace sous leur tutelle comme réservoir de main-d’œuvre qualifiée ou à la reléguer comme zone résidentielle.

C’est une défaite infligée aux démolisseurs du service public qui s’apprêtaient à liquider des centaines d’emplois dans les services départementaux, demain dans les sous-préfectures et préfectures, et à liquider les droits qu’ils servent.

C’est une défaite infligée aux lobbys patronaux, nationalistes, particularistes et à certains lobbys cléricaux qui se sont investis dans la campagne du oui.

Ils voulaient faire de l’Alsace le laboratoire de la casse du cadre national, cadre historique de l’expression, des luttes et des conquêtes démocratiques et sociales des travailleurs de notre pays.

Ils ont placé les Alsaciens à l’avant-garde des Français dans la résistance à « l’Europe des régions » et à l’Union européenne du capital.

Bravo à la campagne des communistes des fédérations du Bas-Rhin et du Haut-Rhin !

Réforme territoriale : l'appel des 200

Pendant que Des brigades républicaines sont en route pour l'Alsace , l'ANECR lance un Appel pour un renouveau de la démocratie territoriale dans une République unie et solidaire...reproduit ici tel

 

 

 

Grève du 9 avril : ce n'est qu'un début !

Tous en grève le 9 avril 2013 ! - RUPTURE TRANQUILLE oui, mais plus encore : La lutte contre « l’ANI » doit amorcer une riposte globale. Elle doit compléter le rejet du « CICE » (surtout ne pas l’entériner !) par le Parti Communiste Français Section...

Cliquez ici pour lire la suite

 

 

 

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L'UPR se félicite du rejet cinglant du projet de collectivité territoriale unique d'Alsace et appelle à renoncer définitivement au dépeçage de la République française

Le taux spectaculairement élevé d'abstention de l'ordre de 70% dans chacun des deux départements a montré que le projet de collectivité territoriale unique d’Alsace est un projet artificiel et de diversion qui ne correspond en aucun cas au souhait des Français.

En outre, et contrairement à toutes les prévisions, le "non" l'emporte largement dans le département du Haut-Rhin ce qui constitue un camouflet supplémentaire pour les instigateurs de ce projet.

L'UPR se réjouit d'autant plus de cet échec, que ses équipes militantes ont pris une part très importante dans la prise de conscience par les Alsaciens de ce qui se cachait réellement derrière ce projet, à savoir le démantèlement de la République française.

L'UPR demande qu'il soit mis un coup d’arrêt définitif au projet d'"’Europe des régions" inspiré par les forces qui veulent la destruction des États-nations pour assurer l'emprise d'une oligarchie financière dictatoriale dont les Chypriotes et les Grecs ont déjà pu voir les méfaits.

Pour toute demande d'entretien avec François Asselineau contacter :

François-Xavier Grison
francois-xavier.grison@u-p-r.fr
Tél. : + 33 (0)6 72 02 57 34

 

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VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE EN ALSACE !
 
Communiqué du Mouvement politique d'émancipation populaire (M'PEP).
 
Le 7 avril 2013.
 
C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.
 
Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.
 
Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
 
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.
 
Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.
 
Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.
 
Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !
 
Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.
 
Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.
 
Frontalement.
 
Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
 
Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.
 
Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...
 
Pour que demain reviennent des jours heureux !

 
Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348

 

 

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Alsace - Le département met KO la région : le bon sens prévaut sur les "bonnes idées des hauts fonctionnaires"
La nouvelle est tombée, bien que les résultats soient encore partiels.
par Gilbert Reilhac, Reuters
STRASBOURG (Reuters) - La fusion du conseil régional d'Alsace avec les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, soumise dimanche à référendum, n'aura pas lieu: le "non" l'emporte par 54,85% des voix dans le Haut-Rhin, selon des résultats encore partiels.
Les électeurs du Bas-Rhin y seraient en revanche favorables à 66,87%.
Pour que le projet passe, il fallait qu'il soit validé par plus de la moitié des suffrages exprimés et au moins 25% des électeurs inscrits dans chacun des départements.
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En fait, "les autorités" ne se sont pas posé du tout la bonne question. Plutôt que de supprimer communes et départements de fait, ne sont-ce pas les découpages administratifs récents qui sont une aberration ? Création autoritaire de "métropoles",  de "communautés de communes" : pourquoi ? Pour contrer les syndicats intercommunaux, fruits d'accords locaux mais pas contrôlés du haut ?  Création, il y a plus longtemps, de "régions" aux élus lointains et choisis sur listes : en quoi cela a-t-il le moindre soupçon de légitimité démocratique ? Bien entendu, cela était le fruit d'une idée "communautaire" (européenne, quoi, à la sauce financière) qui ne correspond en rien avec la réalité territoriale et démocratique française.
Il s'agit donc, au bout de plus de quarante ans, de déposer le bilan de ces idées qui ont montré l'état de leur échec de fait. Bien entendu, dans les hauts échelons loin du terrain, ce n'est probablement pas ainsi que les résultats sont vus, parce que ce ne sont pas les critères humains qui sont pris en compte, mais des chiffres bruts économico-financiers, froids et sans âme. Quand on voit aujourd'hui le carnage social et humain qu'est devenu notre pays, il est clair que ces options prises "là-haut" sont mauvaises.
Terminées, les "communautés de communes" et les "métropoles". Terminées, les régions et leurs niches de décideurs coupés du monde. Voilà ce qu'il faut mettre en application. Bruxelles ne sera pas content, car ces entités aberrantes étaient ses yeux et ses bras lointains. Et tout ce qui peut mécontenter Bruxelles est bon. Ne pas oublier que Bruxelles, ses lois et ses institutions, ce n'est en rien l'Europe que les peuples pourraient mettre en commun.
Et pendant qu'on y est, pourquoi ne pas diviser par deux ou trois à la fois le nombre de conseillers du président, et les émoluments qu'ils palpent ? Quant aux parlementaires de Strasbourg, eux aussi leurs budgets sont.... intéressants. Comme ceux du ministère des Finances, qui en a tellement honte qu'il refuse de divulguer les vrais chiffres.
Où sont les assistés ? Ne serait-ce pas, entre autres grands contribuables théoriques, ceux-là ? Mais il y en a bien d'autres, comme les gras fonctionnaires de Bruxelles, intouchables pour faire bonne mesure.
http://bab007-babelouest.blogspot.fr/2013/04/alsace-le-departement-met-ko-la-region.html

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 00:04

 

dailymotion-top

A DAILY Motion :
Pour la vidéo sur le Drame français,
je reçois toutes sortes de courriers fantaisistes.

A partir de maintenant, tout partira à la corbeille.
Voici ce que j'ai répondu sur la vidéo, pour info,
et pour moi c'est terminé.
Tenez-vous le pour dit.
Chantal Dupille (eva R-sistons)

Eva R-sistons
il y a 16 minutes par Eva R-sistons
A Daily Motion : Encore une farce ! Je n'ai RIEN soumis à un "groupe", je ne sais même pas ce que c'est et je ne cherche pas à faire partie d'un groupe, je suis indépendante, je le dis UNE FOIS POUR TOUTES. "Bonjour Eva R-sistons, Vous recevez ce message car vous avez soumis la vidéo "Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "Oskar Filmstudio La France". Nous avons le plaisir de vous informer que les modérateurs de ce groupe on accepté votre demande, votre vidéo est désormais disponible dans le groupe "Oskar Filmstudio La France".
Cordialement,- L'équipe de Dailymotion"

 

Eva R-sistons
il y a 1 heure par Eva R-sistons
A DAILY MOTION : Je n'ai jamais demandé cela (d'ailleurs cela serait ABSURDE), on a usurpé mon nom : "Vous recevez cet email car vous avez soumis la vidéo "Le drame français: C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "nature et paysages". Nous sommes au regret de vous informer que les modérateurs du groupe ont refusé votre demande.Cordialement,L'équipe de Dailymotion"
.
De:
 

Bonjour Eva R-sistons,

Vous recevez cet email car vous avez soumis la vidéo "Le drame français:  C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "Underground Electronic Channel". Nous sommes au regret de vous informer que les modérateurs du groupe ont refusé votre demande.

Cordialement,

--
L'équipe de Dailymotion

Vous recevez ce message car vous avez soumis la vidéo "Le drame français:  C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "Demasquer les sionistes de France". Nous avons le plaisir de vous informer que les modérateurs de ce groupe on accepté votre demande, votre vidéo est désormais disponible dans le groupe "Demasquer les sionistes de France"

 

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Vous recevez cet email car vous avez soumis la vidéo "Le drame français:  C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "nature et paysages". Nous sommes au regret de vous informer que les modérateurs du groupe ont refusé votre demande.


Vous recevez ce message car vous avez soumis la vidéo "Le drame français:  C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "Oskar Filmstudio La France". Nous avons le plaisir de vous informer que les modérateurs de ce groupe on accepté votre demande, votre vidéo est désormais disponible dans le groupe "Oskar Filmstudio La France".

Vous recevez cet email car vous avez soumis la vidéo "Le drame français:  C'est aujourd'hui un pays colonisé - R-sistons vidéo 16" au groupe "ANA-MUSLIM". Nous sommes au regret de vous informer que les modérateurs du groupe ont refusé votre demande.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:36

Genève va faire tomber d’autres têtes françaises

Fraude fiscale

Après l'affaire Cahuzac, les politiciens français qui ont des comptes en Suisse savent que la lessiveuse est en marche.

Par Le Matin Dimanche. Mis à jour à 23h00 7 Commentaires

Le séisme déclenché par l’ex-ministre du Budget n’est pas prêt de s’arrêter.

Le séisme déclenché par l’ex-ministre du Budget n’est pas prêt de s’arrêter.
Image: Lionel Bonaventure/AFP

Avant d'aller voter souvenez-vous qu'ils nous ont dépossédés !

www.resistance2017.net

Le déclin de la France est-il inévitable? Retrouvez notre analyse

www.publications-agora.fr


Après avoir poussé, par son enquête sur un compte en Suisse, Jérôme Cahuzac à la démission, le juge Renaud van Ruymbeke compte bien ne pas s’arrêter là. La banque privée genevoise Reyl & Cie l’intéresse tout particulièrement: depuis sa création, en 1973, l’établissement financier a accueilli nombre de personnalités de l’establishment bancaire (hommes politiques, entrepreneurs, médecins, gros industriels, stars du show-business). Et précisément l’ex-ministre du Budget français.

Selon des experts fiscaux français, Mes Benjamin Lebreton et Patrick Michaud, «les résidents français ayant un compte non déclaré en Suisse ou ailleurs» n’ont plus aucune chance, à court terme, de passer entre les gouttes. Problème: ils ne savent plus comment se régulariser auprès du fisc, après que Jérôme Cahuzac a, encore ministre, lui-même fait passer une nouvelle loi fiscale, la plus dure de l’histoire de France… «Ils ont peur», a déclaré le premier au «Matin Dimanche».


Pour lire l'article complet, consultez la nouvelle application Le Matin Dimanche sur iPad ou notre E-Paper pour une lecture sur votre ordinateur personnel. (Le Matin)

 

http://www.lematin.ch/economie/Geneve-va-faire-tomber-d-autres-tetes-francaises/story/26284081

 


 


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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:30

Politique - le 17 Avril 2012

Comptes et légendes des Le Pen:
Un Front plus familial que national

« Mieux vaut hériter de bons chromosomes conduisant à la richesse, plutôt que de faibles chromosomes qui vous font perdre le magot légué. » Cette citation tirée de « Droite et démocratie économique », une brochure rédigée par Jean-Marie Le Pen en 1978, pourrait figurer au fronton de sa propriété du très chic parc de Montretout, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), tant la famille Le Pen en a fait son code de conduite. Car si l’ancien président du Front national hier, et sa fille Marine Le Pen aujourd’hui, tentent de présenter le FN comme « le premier parti ouvrier de France », ses dirigeants roulent plutôt sur l’or.


Jean-Marie Le Pen confiait à Henri Chapier, sur son « Divan », le 9 décembre 1989, n’avoir « aucun problème avec l’argent. Quand on n’en a pas besoin, on est un homme libre. » Le patriarche a su mettre sa famille à l’abri du « besoin ». Après la destruction de leur appartement dans l’attentat de la Villa Poirier, et un séjour de trois mois chez leur ami Jean-Marie Le Chevallier, les Le Pen s’installent à Saint-Cloud, dans la demeure de Montretout, chez Hubert Lambert. Nous sommes en 1976, « l’année qui voit changer la situation matérielle de Jean-Marie Le Pen dans des proportions notables », note Eric Roussel dans « Le cas Le Pen », paru en 1985.
Le 25 septembre, l’héritier de « la dynastie Lambert, des ciments du même nom », décède. Aussitôt après avoir fait poser des scellés « sur sa future demeure », nous apprend Libération du 18 octobre 1985, Le Pen père fait valoir un testament, signé du défunt, qui le fait légataire universel de sa fortune. Héritage, frais déduits : « un minimum de 30 millions de francs d’avoirs financiers et bancaires », selon Caroline Fourest et Fiametta Venner (1), « 40 millions de francs lourds », selon Pierrette Le Pen, interrogée par Genève Home information après son divorce en décembre 1987. Et 50% de la société civile immobilière propriétaire de l’hôtel particulier de Montretout, soit 365 mètres carrés et 11 pièces sur trois niveaux, ceint d’un parc de 4 700 mètres carrés, le tout estimé entre 10 et 15 millions de l’époque (estimation portée à 6,5 millions d’euros aujourd’hui) ; plus un immeuble rue du Cirque, dans le 8ème arrondissement de Paris. Philippe Lambert, cousin du disparu, intente un procès en nullité de testament. Il se désiste en 1977, car un « arrangement » est trouvé : les cousins Lambert gardent les ciments, les parts industrielles et un gros chèque. La validité « morale » de l’héritage a maintes fois été contestée. Notamment par Jean-Maurice Demarquet, médecin de Lambert et compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, enrôlé en 1976 pour déclarer Lambert « sain d’esprit quand il a testé » en faveur de Le Pen. Mais qui s’avoue « surpris », comme Jean Antonelli, l’autre médecin de Lambert. Il s’interrogeait, le 15 octobre 1985, dans Le Monde : « Lambert ne devait pas mourir si tôt, si vite ».

  • Un héritage construit à la sueur du front de travailleurs immigrés

Jean-Marie Le Pen comme sa fille ont souvent dénoncé les travailleurs immigrés coupables de « vivre aux crochets des Français ». Mais l’héritage Lambert, sur laquelle ils ont construit leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge dans l’Humanité du 23 septembre 1987.  Asiatiques après la Première Guerre mondiale, puis Polonais, et après la Seconde Guerre Espagnols, Italiens, Maghrébins sont entrés dans ce que l’on nommait « le bagne Lambert ». « Dans les années soixante, on dénombrait 17 nationalités différentes » dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), logés dans les « cités Lambert », qui possédait aussi sa propre coopérative de distribution, selon le modèle en vigueur dans les corons. « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérité en 1976 », écrivait l’Humanité. La somme reçue par Le Pen « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles » !

  • Un héritage "pour la cause nationale"

Malgré son origine, l’argent des Lambert devait aller « à défendre les idées nationales ». C’est du moins ce qu’a cru le défunt. Dans « A contre flots », Marine Le Pen rapporte ce propos très précis de Hubert Lambert à son père, datés de 1976 : « Je veux que tu aies les moyens financiers de ne jamais dépendre de personne (…) je te fais mon héritier, car je sais que la liberté que je t’apporterai, tu t’en serviras pour défendre les idées nationales. » On peut mettre en doute l’exactitude de la tirade – Marine Le Pen avait huit ans -, pas le flou que l’héritière Le Pen entretient dans la destination du magot. L’héritage lui a été donné « pour la cause », répète à l’envi Jean-Marie Le Pen, « même s’il prend bien soin de le garder à son nom et non de le mettre à celui du Front national », complètent Fourest et Venner. Une constante dans les trois héritages qu’a touché Le Pen.

« Déjà en 1974, révélait Libération en octobre 1985, le président du Front national avait hérité de Julien Le Sabazec », d’un testament écrit « entre deux tentatives de suicide ». Sa fragilité n’a pas joué : « je suis avant tout respectueux de la volonté du défunt », avait déclaré Le Pen. Ce fût également sa ligne de conduite pour Lambert et, plus proche de nous, pour l’héritage d’Henri Bussière. En 1994, ce gendarme retraité voulait léguer ses biens (une maison et 500 000 francs d’économies) au Front national, mais le trésorier du FN, sur commande, lui avait fait modifier son testament en faveur de Jean-Marie Le Pen en son nom propre. Après intervention de la sœur d’Henri Bussière, le tribunal de grande instance d’Epinal avait fait annuler la succession, arguant que le parti s’était « livré à une manœuvre prohibée » par le Code civil. Marine Le Pen, déjà avocate, avait pourtant plaidé devant la cour, « au nom de la morale », pour « respecter la volonté d’un mort ».

  • Une maison à la campagne pour "voir des vaches, au lieu des arabes"

Chez les Le Pen, on s’est toujours servi dans les poches des autres. Le pater familias, qui rappelle à qui veut l’entendre ses origines modestes, fils de pêcheur élevé « dans un deux pièces sans eau courante » de la Trinité-sur-Mer, choisit ses amis comme ses épouses, riches. A la naissance de sa cadette Marine, « la famille vit des avoirs et des biens immobiliers de Pierrette », sa première femme, notamment « la location de deux appartements dont elle a hérité ». Sans compter la maison familiale de Mainterne, près de Dreux- vendue après l’héritage Lambert - qui permettait « aux enfants qui habitaient le XVème de voir des vaches, au lieu des arabes », déclare-t-il sur Public Sénat en avril 2010. Sans oublier la maison de pêcheur de La Trinité-sur-Mer. Le couple « peut aussi compter sur les dons de plusieurs amis fortunés qui soutiennent la cause ». Son deuxième mariage obéit aux même règles : Jany Le Pen, née Paschos, fille d’un marchand de tableaux grec et d’une aristocrate apparentée aux Borghese, possède une somptueuse villa de 200 mètres carrés, 1 600 mètres carrés de jardin avec piscine à Rueil-Malmaison… Maison vendue en 1987 à une société immobilière, mais que le couple va néanmoins squatter sans payer de loyer (estimé à 26 000 francs mensuels) jusqu’en 1995. Il n’y a pas de petits profits.

  • Ménages et passe-passe fiscal

Même son divorce, qui a trainé de 1985 à 1987, est affaire de sous : « Je n’ai pas touché une miette de patrimoine familial en quittant le foyer », déclarait Pierrette Le Pen sur Europe 1, le 21 octobre 1985. Elégant, le président du Front national conseille à sa femme de « faire des ménages » pour gagner de l’argent : elle le prend au mot et pose nue, déguisée en soubrette, dans Playboy. Une première étape de sa vengeance, puisqu’elle déballera dans la presse une partie des petites magouilles de son ex-mari. Dans un manuscrit jamais publié mais dont Backchich livrait des extraits en juin 2010, elle écrit que Jean-Marie Le Pen a « nargué le fisc », « reprochant à l’administration de l’avoir dépouillé à outrance sur ce fameux héritage Lambert en France, alors que l’essentiel de cet héritage se trouve en Suisse », ce que confirment des enquêtes de l’Evénement du Jeudi et du Canard Enchaîné. En décembre 1987, le pourfendeur du « capitalisme apatride » est décrit par son ex-femme en porteur de valise, dans Genève Home information : « Il y avait une fondation. La fondation Saint-Julien dont messieurs Brocard père et fils, étaient gestionnaires. Jean-Marie a demandé que cette fondation soit réalisée, en liquide, et l’argent a été déposé à l’UBS et nous avons mis de l’argent à la banque Darier. » De temps à autre, Pierrette Le Pen sera chargée par son mari de retirer de ce compte des « petits nègres », un code correspondant à 10 000 francs.

Ce n’est pas le seul tour de passe-passe fiscal de Jean-Marie Le Pen. En 1998, il est « redressé » pour un montant d’un million de francs, pour dissimulation de revenus : il a oublié de déclarer deux millions de francs de plus-value sur des placements boursiers. L’administration fiscale a aussi noté des loyers « anormalement bas » payés à la SCI de Montretout, ce qu’elle assimile à un « avantage en nature » indu. Elle épingle également le patron du FN suite à la découverte d’un million de francs « d’origine indéterminée », versés en chèques et espèces par des militants du FN et transitant sur les comptes personnels de son président : « Le Pen avait tendance à confondre ses comptes personnels et ceux du FN », écrit l’Express, qui révèle l’affaire en novembre 1999. Mais c’est peut-être Pierre Poujade, qui dans Le Matin du 13 décembre 1983, le définit le mieux : « C’est un être amoral. Mais c’est aussi un battant et un orateur de talent. Sa stratégie a réussi. Il est même devenu milliardaire grâce à cela. »


(1) Marine Le Pen, mai 2011, éditions Grasset

 

  • A consulter:

Dans l'Humanité, ce mercredi, le Front de gauche, antidote électoral au FN

Dans la salle de bain de Marine Le Pen

Marine Le Pen et les jeunes: halte au sensationnalisme

Le Front de gauche est parti de la reconquête face au FN

Grégory Marin

 

 

http://www.humanite.fr/politique/comptes-et-legendes-des-le-pen-un-front-plus-familial-que-national-494738

 

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:17
Privatiser l’Europe
Privatiser l’Europe

 

   


Enfin une bouffée d’air pur. L’auteur de cet article a compris et sous-entend que la crise économique et financière actuelle est pilotée par les banquiers et les cartels industriels pour siphonner la richesse du bas vers le sommet de la pyramide. Ceci, comme nous l’avons dit ici sans relâche, n’est qu’une opération de torpillage des économies afin de réduire les peuples à l’état de zombies prêts à accepter les mesures toutes prêtes de « sortie de crise », non sans une bonne guerre au préalable en acceptant les diktats de la gouvernance mondiale et d’un état mondial fasciste supra-national géré par les cartels banquier et industriels, c’est à dire en accord avec la définition même du fascisme selon Mussolini: la fusion de l’état et de l’industrie sous la domination des cartels industriels et banquiers: la corporatocratie.

Solution ? Dire non en masse ! Reprendre le pouvoir, le diluer dans les peuples où il est particulièrement soluble, partout, et bâtir dans le même temps le contre-pouvoir autogestionnaire dans une société égalitaire, non-autoritaire, non-pyramidale et émancipée, Ceci représente le futur, futur dans lequel l’humanité sera enfin arrivée à maturité et cessera les enfantillages criminels dont l’étape étatique actuelle n’est que symptomatique de notre immaturité politique et sociale. Immaturité encouragée et entretenue par la caste des privilégiés qui fait perdurer le statu quo oligarchique mortifère à son seul profit.

Il est grand temps d’en sortir. Ya Basta !

– Résistance 71 –


Jérôme Bedeau
Dimanche 7 Avril 2013


Privatiser l’Europe
On oblige les États à brader le patrimoine des habitants du pays, et les actionnaires des grandes firmes raflent ce patrimoine à moitié prix.

L’Union européenne connaît actuellement la plus grande crise économique depuis sa fondation il y a vingt ans. La croissance économique s’effondre : l’économie de la zone euro s’est contractée de 0,6 % au quatrième trimestre 2012 et cette baisse va continuer. La crise de l’euro a été faussement attribuée aux dépenses publiques, et la mise en œuvre de réductions de dépenses et l’accroissement des emprunts ont entraîné une augmentation des dettes nationales et la montée du chômage. Les dettes publiques des pays en crise ont grimpé de façon prévisible : les taux les plus élevés de la dette par rapport au PIB pour le troisième trimestre de 2012 ont été enregistrés en Grèce (153 %), en Italie (127 %), au Portugal (120 %) et en Irlande (117 %).

Les États membres de l’Europe ont réagi en mettant en place des programmes d’austérité sévères, procédant à des coupes drastiques dans les services publics et dans la protection sociale. Ces mesures sont à l’image des politiques d’ajustement structurel si controversées qui ont été imposées aux pays en développement au cours des années 1980 et 1990, politiques qui ont discrédité le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Les résultats des mesures mises en place en Europe, comme celles qui ont précédemment été imposées aux pays du « Sud », ont sanctionné durement les plus pauvres, alors que les Européens les plus riches – y compris l’élite bancaire qui a provoqué la crise financière – sont sortis indemnes ou même plus riches qu’avant. Au-delà des effets immoraux et désastreux des coupes inutiles, on constate que la Commission européenne et la Banque centrale (soutenues par le FMI) tentent systématiquement d’accroître la déréglementation de l’économie européenne et de privatiser les biens publics.

Enraciner le mal

L’ironie de l’histoire, c’est que la crise économique, que beaucoup ont désignée comme la « mort du néolibéralisme », a plutôt été utilisée pour enraciner le néolibéralisme. Cela a été particulièrement évident dans les pays en crise de l’Union européenne comme la Grèce et le Portugal, mais c’est vrai de tous les pays de l’UE.

On assiste en ce moment, à travers toute l’Europe, à une véritable liquidation des services publics et du patrimoine commun. Cette liquidation, accompagnée de mesures de dérégulation et d’austérité, est un désastre pour la population.

Ceux qui ont gagné, ce sont les grandes sociétés privées qui se sont approprié à bas prix le patrimoine qui appartenait à tous ; ceux qui ont gagné, ce sont les banques impliquées dans des prêts hasardeux et qui ont été renflouées par l’argent des citoyens… afin de pouvoir continuer à s’approprier le bien commun.

La crise de l’euro a ses racines dans la doctrine économique dite néolibérale, doctrine économique qui a été mise en œuvre et planifiée au cours des trois dernières décennies. Cette doctrine peut se résumer de deux manières : 1. C’est la reprise en main totale de l’économique et de la politique mondiales par les actionnaires des grandes sociétés, qui exigent un taux de rendement invraisemblable à deux chiffres. 2. C’est la tendance à considérer que tout ce qui existe sur la planète doit pouvoir être acheté.

Le néolibéralisme favorise la domination des grandes firmes sur la société à travers la privatisation du secteur public et la déréglementation des marchés financiers. En règle générale, il considère que les droits des travailleurs, les impôts, la protection de l’environnement et la protection sociale sont des obstacles qui interfèrent avec la réalisation de profits à court terme. Les pires chocs économiques provoqués par les forces déréglementées du marché avaient jusqu’alors lieu dans le Sud. Cette situation a changé en 2007-2008 lorsque la crise bancaire américaine a éclaté et s’est ensuite propagée à l’Europe, précipitant la crise de l’euro.

Des « crises » et des banques

La crise financière précédente qui a affecté les États-Unis fut la Grande Dépression, après quoi la loi Glass-Steagall fut adoptée en 1933 pour réglementer les banques et contrôler les capitaux. Cette loi plafonnait le taux de rémunération des dépôts bancaires à terme.

Au cours de l’ère Reagan, toutefois, les marchés financiers furent déréglementés et on assista à une augmentation du nombre de crises graves partout dans le monde. Les États-Unis ont ignoré toutes ces mises en garde et, sous la présidence de Clinton, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999. Le système financier américain a connu une croissance rapide grâce aux acquisitions de masse et à la fusion des activités de banque de détail et d’investissement.

Les banques sont devenues « trop grandes pour faire faillite », selon la formule consacrée, ce qui leur permit d’effectuer des transactions à haut risque et d’emprunter des montants énormes de capitaux, tout en sachant que le contribuable serait là pour les renflouer si leurs activités provoquaient des turbulences financières. Des produits dérivés de plus en plus complexes et risqués ont été fournis aux citoyens sous la forme de prêts, qui ont connu une flambée des taux d’intérêt. La contagion s’est répandue presque immédiatement des États-Unis vers l’Europe, où les flux de capitaux et les secteurs financiers sont étroitement interconnectés.

Les pertes furent, comme prévu, socialisées et répercutées sur les contribuables, tandis que les banques ont été renflouées. Les niveaux d’endettement en Europe étaient faibles avant que la crise bancaire éclate et, même aujourd’hui, ils restent plus faibles qu’aux États-Unis en pourcentage du PIB.

Les pays périphériques de la zone euro ont perdu leur compétitivité tandis que la crise les frappait, et les emprunts qu’ils ont contractés en conséquence auprès de banques des pays clés ont conduit à un important endettement. Entre octobre 2008 et octobre 2011, la Commission européenne a approuvé 4 500 milliards d’euros de mesures d’aides d’État aux institutions financières, accablant les contribuables par la détérioration des finances publiques.

En Grande-Bretagne, le gouvernement a donné à ses banques 123,9 milliards de livres sous la forme de prêts ou d’achats d’actions en 2010-2011. Le coût total du plan de sauvetage des banques irlandaises a pour l’instant été de plus de 70 milliards d’euros.

Austérité ou réglementation bancaire

La déréglementation a provoqué la crise de l’euro et on pourrait s’attendre, par conséquent, que l’intervention de l’État et la réglementation soient mises en œuvre pour résoudre la crise. Pourtant, malgré les coûts écrasants des plans de sauvetage, aucune réforme bancaire significative n’a été mise sur pied. Certes, quelques mesures mineures ont été mises en place, visant à réduire les pratiques bancaires les plus risquées sur les marchés financiers, mais elles ne sont pas suffisantes pour prévenir une répétition de la crise. Et, au-delà du monde de la banque, il n’y a même pas eu une tentative de faire reculer la déréglementation. En fait, c’est le contraire qui s’est produit.

En juillet 2012, un rapport du FMI met en garde contre les mesures d’austérité qui pourraient être prises au cours d’une récession. Comme le déclarait à la BBC l’une de ses rédactrices, Nicoletta Batini : « Si vous suivez un régime quand vous êtes malade, il est fort probable que vous serez encore plus malade, alors ce n’est pas une bonne idée 1. »

En réalité, devant le micro de la BBC, Nicoletta Batini a quelque peu atténué sa véritable opinion parce que l’article qu’elle écrivit dans une publication du FMI développait en fait l’idée que des mesures d’austérité graduelles devaient être préférées à des mesures brutales 2.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a décrit les plans d’austérité actuels comme un piège qui place les pays dans un « cercle vicieux de réduction des dépenses et d’effondrement de la croissance ».

Le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies confirma, déclarant qu’« il y a un accord général dans le monde entier sur le fait que l’austérité budgétaire menée par de nombreux gouvernements a été la principale cause de la récession économique prolongée ».

Cinq pays sont apparus comme l’épicentre de la crise de l’euro : l’Irlande, l’Italie, la Grèce, le Portugal et l’Espagne. Ces pays en crise ont été tenus de signer des accords avec la Commission européenne. Cependant, tous les États européens membres de l’Union ont été touchés par les mesures d’austérité. Même les gouvernements en dehors de la zone euro, comme la Grande-Bretagne, ont profité de la crise pour plaider en faveur de mesures similaires de compression et de déréglementation.

Pourquoi ce choix de l’UE ?

Dire que c’est « le néolibéralisme » qui est la cause de la « crise » est faux, et s’interroger sur les raisons pour lesquelles les décideurs ne prennent pas de mesures pour la résorber est très naïf. Paul Krugman, un autre lauréat du prix Nobel d’économie, écrivit dans le New York Times « qu’il n’a jamais été question de rétablir l’économie. La pression en faveur de l’austérité, c’était pour utiliser la crise. Pas la surmonter ». Il écrit encore dans le même article : « La pression en faveur de l’austérité en Grande-Bretagne n’est pas une question de dette et de déficits du tout ; il s’agit d’utiliser la panique à propos de l’austérité comme excuse pour démanteler les programmes sociaux. Et, naturellement, c’est exactement la même chose qui est arrivée aux États-Unis » (Paul Krugman, « The Austerity Agenda », The New York Times, 31 mai 2012).

Les élites des grandes firmes et de la politique, plutôt que de tirer les enseignements de la crise, l’utilisent comme prétexte pour renforcer les mesures néolibérales et éliminer tout ce qui fait obstacle à leur domination, à commencer par les droits des travailleurs et les acquis sociaux.

Lors de la rencontre des États européens du 14 au 14 mars 2013 à Bruxelles, Corporate Europe Observatory 3 a dévoilé la manière avec laquelle BusinessEurope, l’un des lobbies d’affaires les plus puissants en Europe, travaille la main dans la main avec la Commission européenne pour imposer des réformes néolibérales. Les lobbies patronaux ont des exigences en particulier concernant la « flexibilité de l’emploi », de manière à garder les coûts du travail le plus bas possible afin d’accroître les profits 4.

La Commission européenne donne la priorité à des politiques qui profitent surtout aux sociétés transnationales au lieu de soutenir les petites entreprises, les droits des travailleurs et le maintien de services publics essentiels.

La gouvernance économique néolibérale a déjà été inscrite dans le traité de Lisbonne, présenté pour ratification en 2005, et la crise de l’euro a été utilisée comme un prétexte pour introduire de nouveaux éléments dans la législation, comme le prétendu « Six-pack » 5, le semestre européen et le « Fiscal Compact » ou contrat fiscal 6.

Prêts en échange de privatisations

La « troïka », composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international (FMI), a accordé des prêts pour sauver les économies de certains pays. Toutefois, ces prêts sont le prétexte pour dicter quelles politiques économiques ces pays en crise doivent adopter : la Commission européenne a dicté des mesures d’austérité aux pays en crise en échange de prêts par l’intermédiaire d’accords qui exigent des réformes structurelles incluant des coupes dans les services sociaux et une amélioration de la « compétitivité », des baisses de salaires et la remise en cause des droits des travailleurs. Ainsi, le commissaire européen José Manuel Barroso a été très explicite sur le fait que les décisions prises à Bruxelles par des bureaucrates non élus prennent le pas sur la souveraineté nationale.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a demandé aux pays de la zone euro d’abandonner à Bruxelles leur souveraineté nationale concernant certaines politiques économiques et budgétaires, y compris sur le marché du travail et la politique fiscale.

L’une des choses essentielles que la « troïka » exige des pays en crise est la privatisation des services publics comme garantie pour les prêts accordés. Ces garanties que les États doivent fournir sous forme de privatisations concernent la distribution de l’eau, les bâtiments publics, les banques nationales, l’énergie, l’infrastructure des transports, les services de santé, les services postaux. On peut toujours se dire que la légalité même de ces privatisations forcées est contestable : l’article 345 des traités de l’Union européenne requiert que la Commission soit neutre sur la question de la propriété privée ou publique des sociétés : « Les traités ne remettront en aucun cas en cause les règles des États membres concernant le système de propriété. »

La vente des biens publics est un leurre

On justifie les privatisations, en tant qu’éléments des programmes d’austérité, par l’affirmation qu’elles vont créer des revenus pour rembourser la dette. En Grèce, l’État le plus endetté de l’Europe des 27, les revenus issus des privatisations ont été plus bas que prévu : la Commission s’attend à ne recevoir que 25,6 milliards d’euros en recettes cumulées de la privatisation jusqu’en 2020 au lieu des 50 milliards prévus d’ici à 2015. En somme, on oblige les États à brader le patrimoine des habitants du pays, et les actionnaires des grandes firmes raflent ce patrimoine à moitié prix. C’est vraiment à se demander si cette « crise » n’est pas précisément organisée dans ce but.

Cependant, l’environnement politique instable, les résultats économiques décevants et l’opposition du public et des syndicats ont conduit dans certains cas à la non-application de ventes de biens publics. Ce fut le cas de la ligne aérienne portugaise TAP, du système de distribution d’eau Canal de Isabel II à Madrid. Même si cette dernière vente a été poursuivie, le bilan de la privatisation de l’eau montre que cette politique ne conduit pas aux économies de coûts auxquelles on s’attendait…

La vente de biens publics est un leurre. Il faut non pas les « renationaliser » mais se les réapproprier en les socialisant. Les actionnaires et les dirigeants des grandes firmes transnationales doivent rendre ce qu’ils nous ont volé. Les responsables politiques qui se sont faits les complices de ces vols, qui les ont même encouragés, doivent rendre des comptes devant la justice.


1. BBC Radio 4, Today, Interview with Nicoletta Batini on the main findings of the paper, 24 August 2012, cité par Joseph Zacune, « Using the Crisis to entrench Neoliberalism ».

2. Nicoletta Batini, Giovanni Callegari and Giovanni Melina, « Successful Austerity in the United States, Europe and Japan », IMF Working Paper, July 2012 www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12190.pdf

3. Corporate Europe Observatory est un groupe de travail et d’action qui travaille à exposer et à contester l’accès privilégié et l’influence dont bénéficient les grandes firmes et leurs lobbies dans les décisions concernant la politique européenne.

4. Voir « Corporate Europe Observatory, BusinessEurope and the European Commission : in league against labor rights ? », 11 March 2013

5. Il s’agit de cinq régulations et d’une directive entrées en vigueur le 13 décembre 2011 et chargées de la surveillance fiscale et macroéconomique.

6. Le « Fiscal Compact », ou « contrat fiscal », est la partie fiscale du Traité de stabilité, de coordination et de gouvernance. C’est un accord intergouvernemental, pas une loi européenne, signé par 25 membres de l’UE (pas la Grande-Bretagne, ni la République tchèque).


url de l’article:

http://www.monde-libertaire.fr/anticapitalisme/16324-privatiser-leurope

http://resistance71.wordpress.com/2013/04/06/crise-economique-manipulations-du-terrorisme-economique-detat-pour-assoir-plus-avant-le-neoliberalisme-fasciste-et-asservir-les-peuples/ http://resistance71.wordpress.com/2013/04/06/crise-economique-manipulations-du-terrorisme-economique-detat-pour-assoir-plus-avant-le-neoliberalisme-fasciste-et-asservir-les-peuples/

 

http://www.alterinfo.net/Privatiser-l-Europe_a88833.html

 

 

Voir  aussi :

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 04:44

 

05/04/2013

Roms : Valls condamné pour violation des droits fondamentaux

La défense des plus démunis de nos concitoyens vient de coller un magnifique râteau au Sinistre de l’Intérieur (Valls Manuel, Parti socialiste moral), pour ses destructions de camps de Roms. La préfecture du Rhône est condamnée pour une violation grave des libertés fondamentales… (Tribunal Administratif de Lyon, référé, 4 avril 2013, n° 1302164).

roms, gochmole, Référé

L’histoire est remarquable par la brutalité du ministère de l’Intérieur et par la qualité de la réaction.

Ça démarre ce jeudi 28 mars, avec l’arrivée des cars de CRS et des bulls pour démanteler un camp de Roms installé à Villeurbanne (Parti socialiste bobo). Les maisons de 12 familles sont rasées par les bulldozers et cinquante personnes, dont vingt-cinq enfants, se trouvent à la rue, c'est-à-dire jetées dans le froid.

Mais peu importe… La préfecture applique la haute pensée de Valls (Accro aux white et aux blancos) : on met à exécution les décisions de justice. Donc, ce n’est pas moi, c’est l’autre, ie le juge judiciaire, qui a constaté l’occupation illicite d’un terrain. Tout le problème est qu’il y a un monde entre dire « il va falloir quitter ce terrain » et « comment gérer l’hébergement et la dignité des personnes ». C’est là un devoir de l’Etat, puissant dans les racines sociales de notre pays, mais du côté de la place Beauvau, la famille Sarko-Guéant-Valls s'égare dans le séparatisme juridique, en faisant joujou avec des conceptions bizarres…

Toutes les ONG impliquées l’ont dit et redit au gouvernement (Parti socialiste exemplaire) : détruire les maisons pour jeter les enfants à la rue, c’est violer la loi. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, fait notable, a condamné la France pour ces pratiques. Oui, mais les héros de la gochmole veulent faire les coqs devant l’UMP, et l’Etat sait pouvoir compter sur le soutien les élus locaux qui, pour ce secteur, baignent dans un assaisonnement saumâtre fait de socialisme frelaté et de franc-maçonnerie rance.

Donc, on vire les Roms la veille du week-end de Pâques,… et ça va passer comme une lettre à la poste.

Et ben non, pas de chance, tout s’est enrayé.

roms, gochmole, Référé

Les familles ont cherché où aller, mais toutes les portes étaient fermées et aucun service ne voulait prendre leurs appels. Le soir, elles ont trouvé refuge auprès du père Matthieu Thouvenot dans une salle paroissiale de Notre-Dame-des-Anges, dans le quartier de Gerland, à Lyon, avec ces mots de bienvenue si simples : « Je ne comprends pas comment on peut expulser des gens quand il n'y a aucune urgence. Ils étaient sur un terrain depuis plusieurs mois, je ne vois pas l'urgence qu'il y a à les faire partir sous la pluie et dans le froid ».

Le père avait déjà accueilli des familles en 2011, et l’affaire avait été bien gérée : « Les familles ont un logement, du boulot et les enfants vont à l'école ». Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, est venu rendre visite : « Je suis venu ici pour leur dire qu'on les aime. Ils sont mieux ici que dans la rue. Vous avez vu comme il fait froid ces jours-ci ? » Dis donc, Valls, petit polisson, tu écoutes quand on te parle ?

Ensuite, ça a enchaîné avec la remarquable réactivité du MRAP et des réseaux. Deux avocates ont passé le week-end à recevoir les familles, préparer les dossiers, rédiger les actes… Mardi tout était prêt : douze requêtes en référé ont été enregistrées devant le tribunal administratif de Lyon. Chapeau à ses grandes amies que sont Céline Amar et Myriame Matari. Là, la défense, ça veut dire quelque  chose…

La procédure utilisée, c’est le référé-liberté de l’article L. 521- 2 du Code de Justice administrative : « Saisi d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures ».

Les avocates demandaient au juge de constater les violations graves des droits fondamentaux – le logement et la dignité –  et d’ordonner au préfet du Rhône de trouver à ces familles un hébergement, sous astreinte financière. Et ces deux étoiles de la défense d’ajouter – évidente vérité – qu’il existait des fonds européens affectés qui n’étaient pas utilisés, car l’Etat refuse cette politique d’intégration. Tu piges, Valls (Parti socialiste désintégré) ?  

Le préfet a répondu par une conférence de presse mercredi matin. Je vous laisse apprécier : « Il ne s'agit pas de personnes en détresse puisqu'elles sont hébergées par la paroisse. J'ai garanti que je ne les expulserai pas de la paroisse ». Ça n’a pas faire rire tout le monde...

La salle paroissiale a été libérée, car elle est affectée au service d’une école, et les familles, le prêtre et leurs amis ont campé la nuit sous les fenêtres du tribunal. « On a apporté à manger et j'ai amené mon duvet. Je ne pouvais plus matériellement les héberger et je ne voulais pas les abandonner », a expliqué le Père Matthieu Thouvenot.

roms, gochmole, Référé

Hier après-midi, le tribunal administratif a fait droit à la demande des Roms. Il a condamné l’Etat à reloger 10 des 12 familles, soit une cinquantaine de personnes, sous astreinte de 75 euros par jour de retard.

Le juge rappelle le principe issu de l’article 345-2 du Code de l’action sociale et des familles : « Il appartient aux autorités de l’Etat de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri, qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique ou sociale ».

Le dossier laissait apparaître que l’Etat n’avait pas apporté la moindre réponse aux demandes d’hébergement d’urgence. Il n’a même pas été répondu au téléphone…

Le juge estime que « si le préfet fait valoir qu’en dépit des efforts accomplis par les services de l’Etat pour accroître les places disponibles dans les centres d’hébergement d’urgence (…), les capacités d’accueil en urgence sont saturées, cette circonstance ne saurait justifier qu’aucune solution ne puisse être offerte à une famille sans abri, composée d’enfants en bas âge, compte tenu des conséquences graves pour ces enfants ».

Il poursuit : « La carence de l’Etat dans son obligation d’assurer un hébergement d’urgence à des personnes sans abri est caractérisée et constitutive d’une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale des requérants ».

Ce n’est qu’une ordonnance de référé, mais les motifs sont d’une telle solidité que la jurisprudence a été faite. Bravo ! Valls ne peut démanteler que s’il offre une solution de remplacement, et l’Etat va devoir se résoudre à mettre en œuvre les politiques d’intégration prévues par l’Europe, et financées. Le discours débile sur « les Roms qui ne veulent pas s’intégrer » s’est scratché sur la loi.

C’est une nouvelle contribution des plus démunis à la construction de notre Etat de droit. Franchement, ça vaut bien une bonne fête !

roms, gochmole, Référé

La vraie vie

 


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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 04:25
Mediapart et ses chers confrères
Dimanche 7 Avril 2013 à 00:00 | Lu 15508 fois I 52 commentaire(s)


Aude Lancelin

 


Francois Mori/AP/SIPA
Francois Mori/AP/SIPA

Toujours sensible au romantisme noir des maudits, Edwy Plenel en appelle, dans son nouveau livre, le Droit de savoir (éd. Don Quichotte), paru le 14 mars, à ce que le journalisme d'enquête à la française élise enfin comme son «hymne secret» la fameuse chanson de Brassens : la Mauvaise Réputation.

Le directeur de Mediapart peut être rassuré concernant sa sulfureuse aura : ce n'est pas en accrochant à son tableau de chasse la même semaine Jérôme Cahuzac et un très remuant ex-président de la République que le site d'investigation pure player, qui vient de fêter ses 5 ans, reviendra de sitôt en grâce chez ses chers confrères.

Ainsi, jusqu'à la démission du ministre du Budget, aura-t-on entendu le chroniqueur de Canal + et de RTL Jean-Michel Aphatie sonner des mois durant l'hallali, évoquant une absence de preuves, et même un «accouchement prématuré», tandis que le lendemain encore, sur nouvelobs.com, Bruno Roger-Petit agitait la menace d'un «journalisme de bûcher».

Depuis les affaires Bettencourt, Takieddine, Tapie et Kadhafi, en passant par la chute de la maison Cahuzac, que n'a- t-on au juste entendu sur Mediapart ? Des années déjà que, dans le sillage de la Sarkozye, vent debout contre le site tout au long du précédent quinquennat, et évoquant, à la manière de Xavier Bertrand, «des méthodes fascistes», la grande majorité des autres médias reprennent du bout du clavier ses scoops quand ils ne répandent pas sur lui quantité d'ordures et décombres.

Le miracle de l'antimediapartisme, c'est en effet de mettre d'accord les pires adversaires idéologiques, de la gauche la plus mollo à la droite identitaire la plus ultra, en passant par l'inénarrable Jean-Vincent Placé. Le clairvoyant Alain Minc aura aussi beaucoup fait pour la notoriété du site, en pronostiquant sur France Info sa mort imminente dès 2008, rejoignant pour une fois les détestations du mensuel fondé par Elisabeth Lévy, Causeur, évoquant un «journalisme à l'esbroufe», et dont le maître à penser, Alain Finkielkraut, volait encore récemment au secours de Jérôme Cahuzac, comparant Mediapart à une véritable «Stasi Internet».

Plus gênants encore que ces déchaînements souvent dictés par les options idéologiques de l'équipe Plenel, les articles d'authentiques chiens de garde que l'on peut soupçonner d'avoir été directement inspirés par les communicants proches de Jérôme Cahuzac, Marion Bougeard ou Stéphane Fouks, de l'agence Havas Worldwide (ex-Euro Rscg). Le lendemain de la chute du ministre socialiste, Edwy Plenel pointait ainsi le fait qu'«une partie du monde médiatique» s'est livrée six mois durant à des «manips d'officines de communication pour essayer d'enrayer la marche de la vérité».

«Mediapart est un petit poisson face à de gros requins dans une mer polluée» déclarait il y a peu le même Plenel, à qui toutes les Cassandre prédisaient le pire après l'élection de François Hollande. Fort de ces nouvelles victoires et de ses 60 000 abonnés, le «petit poisson» a toutefois franchi la barrière de corail et il sera désormais difficile à avaler.

 

http://www.marianne.net/Mediapart-et-ses-chers-confreres_a227808.html

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 22:25

 

 

 

SCOOP !

Comment tout a commencé en mai 68,

j'ai été un témoin DIRECT

avec seulement 2 ou 3 autres personnes.

Inédit ! En 5 mn

 

 

 


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 04:01

 

Jeudi 4 avril 2013

STIGMATISATION-fotolia

Nous avions déjà évoqué plusieurs fois la situation scandaleuse des enfants Guéret, d'Allevard-les-Bains, dont les parents Rémi et Stéphanie, sont ainsi obligés de leur faire la classe à la maison, parce qu'ils sont tout simplement privés d'école, bien que pourtant totalement en règle au regard de la loi.

 

En France, pays des "libertés" qui porte décidément bien mal son nom puisque les sanctions pour refus de vaccination ont été durcies et s'élèvent à 3750 euros d'amende et à 6 mois de prison avec sursis, il s'avère aussi que les autorités ne respectent même pas les conditions des obligations vaccinales qu'elles ont elles-mêmes imposées!!

 

En effet, la législation prévoit normalement la possibilité de dérogation médicale en cas de contre-indication, ce qui était pourtant le cas d'un des deux enfants. L'autre enfant a été considéré comme à jour de ses vaccinations obligatoires par les services de la PMI locale. (PMI= services de protection maternelle & infantile= équivalent français de l'ONE)

 

Mais surtout, il faut savoir qu'en France, il n'existe plus aucun vaccin trivalent sans aluminium et/ou ayant une autorisation de mise sur le marché pour les enfants en bas-âge (le vaccin DTP Revaxis n'ayant ainsi pas d'AMM pour les enfants de moins de 6 ans). Ce faisant, les autorités rendent volontairement inapplicables les obligations vaccinales imposées aux enfants, tout en espérant qu'une majorité de parents accepteront ainsi de bon coeur qu'on leur force de facto la main avec des valences non obligatoires et dont les effets secondaires ne seront ainsi nullement assumés.

 

On en est en réalité arrivé à un degré de pression tel que les enfants qui n'auraient reçu "que" le minimum légal, pourtant déjà très élevé, sont l'objet d'une véritable stigmatisation qui sert surtout à dissuader le moindre effet "tache d'huile" vis-à-vis d'autres parents qui seraient éventuellement tentés de suivre ce "dangereux" chemin de la réflexion personnelle.

 

Ceci est donc le tableau général. Mais revenons-en à présent au cas concret de la famille Guéret, qui a choisi, à fort juste titre, de dénoncer le non respect des autorités locales vis-à-vis de leur devoir d'instruction publique. Cette famille courageuse et admirable a réalisé un site internet qui relève bien sûr de la plus élémentaire liberté d'expression et qui expose au grand jour le cas ubuesque de leurs enfants, injustement privés d'école depuis maintenant plus de 577 jours soit 17 mois! Il s'agit donc d'une (rare) famille qui choisit de ne pas courber l'échine face à des autorités non complexées de bafouer jusqu'à leurs propres règles.

 

Le maire de leur commune leur a répondu que c'était la directrice d'Académie qui refuse de scolariser leurs enfants alors que cette dernière renvoie la balle au maire! Cette famille ne comprend pas, alors que toutes les justifications d'usage ont été apportées, pourquoi, leurs enfants ne pourraient pas réintégrer l'école locale où ils avaient tous leurs amis. Pourquoi ces enfants pourraient-ils aussi être légalement admis ailleurs, dans la commune voisine de Saint Maximin et pas à Allevard, comme le maire espèrerait ainsi "se débarasser" du problème Guéret sans avoir jamais voulu le résoudre?

 

Mais alors, que faire pour "se débarrasser" du problème Guéret??

 

Diaboliser les parents et tenter ainsi de justifier qu'on ne réponde plus à pareils parents "indignes"... le subterfuge est vraiment pitoyable, mais c'est pourtant ce qui est clairement appliqué, comme en témoigne le contenu d'un PV d'une réunion extraordinaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail  (CHSCT) de l'Académie de Grenoble daté du 19 novembre 2012.

 

Ce PV, qui était vraisemblablement disponible depuis le 28 janvier dernier sur le site de l'Académie de Grenoble et que nous avions pu consulter sur leur site il y a encore quelques jours, est à présent indisponible au lien suivant. Comme "par hasard", ce document est devenu indisponible très peu de jours après que l'UNACS (Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé) ait révélé l'existence de ce document. Les autres PV restent par ailleurs disponibles sur ce site, rendant carrément improbables des problèmes techniques aussi "sélectifs". L'UNACS ayant eu la bonne idée de sauvegarder un document aussi précieux, il nous est donc possible de vous en faire part également, après l'avoir nous aussi sauvegardé, pour plus de sécurité.

 

Dans ce PV, on peut lire qu'on parle de "la famille X", il s'agit en réalité sans l'ombre d'un doute de la famille Guéret, au vu des éléments contextuels énumérés.

 

On peut se rendre compte à la lecture de ce texte qu'on accuse ainsi les parents de harcèlement (alors qu'il s'agit en réalité de l'inverse), d'intimidation, d'injures et d'agression vis à vis du corps enseignant de l'école maternelle d'Allevard:

 

"Le CHS-CT constate que tous les personnels sont en danger de manière récurrente, aussi bien psychologiquement que physiquement, aussi bien sur leur lieu de travail dans leur vie professionnelle que sur la commune dans leur vie privée et familiale, du fait des agissements problématiques d'une famille: agressions, injures, intimidations diverses, menaces... Par ailleurs, le CHS-CT propose que le médecin de prévention prenne contact sans délai avec les enseignantes de l'école."

 

Ce texte est contradictoire et pue littéralement le coup monté: alors qu'il parle dès les premières lignes d'"agissements agressifs d'une famille par l'intermédiaire d'un blog.", il en arrive comme par enchantement à conclure en fin de texte à "un danger récurrent, y compris physique" pour tous les personnels de l'école, que ce soit sur leur lieu de travail ou dans la ville, dans le cadre de leur vie privée. On croit vraiment rêver.

 

Tout dans ce document démontre que le cas de ces parents gêne et que ces gens-là cherchent l'ultime solution pour se débarasser du problème, même via des actions en justice abusives, des signalements à la protection de l'enfance, des auditions auprès du juge des enfants etc.

 

Tout est-il bon à faire pour ne plus voir ces parents à l'école? Il semble bien que oui. Le fait que le Recteur ne puisse pas porter plainte semble les gêner car il faut "avoir un intérêt à agir" pour agir en justice et visiblement, le cas de ces prétendues victimes ne semble pas si criant que cela, au point qu'il faut vraiment réfléchir, se casser la tête pour trouver des motifs d'action en justice!

 

Mme Rosset (à qui nous avions envoyé un courrier recommandé le 30 août 2012) qui dit dans ce PV être suivie par un psychiatre depuis juin 2012 "pour pouvoir continuer à exercer son métier dans ce contexte d'agression" considère alors peut-être aussi que notre démarche était "une agression" elle aussi? Mme Rosset précise également au sujet de la famille Guéret que "leurs agissements ne peuvent être juridiquement considérés comme relevant de "harcèlement" car il n'existe aucun lien hiérarchique entre les parents et les enseignants, et que seule une décision de justice pourrait interdire à la famille de poursuivre ses actions négatives." Mme Rosset déclare aussi un peu plus loin dans le texte "Notre dernier recours, c'est vous, les membres du CHSCT". Comment cela est-il possible si les preuves des agressions alléguées sont si criantes? Pourquoi les enseignants n'ont-ils pas alors d'emblée déposé une plainte à la police?

 

Certains interlocuteurs dans cette sordide réunion évoquent l'urgence d'éviter "un drame", lequel? Si ce n'est celui des enfants déjà privés d'école depuis plus de 570 jours?

 

Il conviendrait même selon eux de prévenir la presse. On parle aussi de la nécessité d'une protection de l'école voisine de Saint Maximin où ces gens rêveraient pourtant d'expédier les enfants Guéret.

 

Un certain Monsieur Bouteille précise que "dans les 6 mois à venir, les procédures de plainte en cours devraient aboutir." Si la justice est réellement indépendante, comment peuvent-ils déjà savoir que ces plaintes aboutiront??!

 

Nous apprenons ce jour un Xième rebondissement dans l'affaire de harcèlement administratif dont sont victimes ces parents Guéret et leurs enfants. En gros, c'est la fameuse suite des actions judiciaires abusives qui étaient évoquées dans ce PV de réunion de l'Académie de Grenoble...

 

Hier, Stéphanie Guéret, la maman des enfants, était convoquée à la gendarmerie pour manquement à l'obligation scolaire suite au signalement de la Directrice d'Académie et au conseil général de l'Isère, un comble quand on sait que ce sont précisément les instances publiques qui sont défaillantes par rapport à leur devoir d'instruction publique et le fait que ces parents assument courageusement l'instruction scolaire de leurs enfants à domicile depuis tout ce temps. Le motif même de cette plainte est donc la preuve irréfutable que ces parents ne sont pas victimes de ce dont on les accuse (prétendues agressions Pffff!!).

 

L'autre motif de convocation de la maman à la gendarmerie était une plainte en diffamation déposée contre la famille Guéret en janvier dernier. La raison de cette prétendue "diffamation" est la mention sur le site des parents que Mme Rosset, la directrice de l'école maternelle des enfants, est l'épouse d'un adjoint au maire d'Allevard (ce maire qui a fait de belles promesses électoralistes mais sans jamais les respecter dans le cas concret des Guéret, comme l'immense majorité des politiciens!)

 

Cette situation nous fait immanquablement penser à des procédés similaires de stratégies d'évitement et d'intimidation par rapport à "des gens debout" dans le contexte de harcèlement vaccinal sans précédent que nous connaissons. Nous allons donc donner quelques exemples qui permettront aux lecteurs de mieux comprendre les similitudes entre ces genres de dossiers et voir que les méthodes sont souvent les mêmes.

 

- En 2012, les parents de la petite Stacy, décédée une semaine seulement après ses trois premiers vaccins réalisés dans un bureau ONE (équivalent belge de la PMI) sont reçus, non sans difficulté par la direction médicale de l'ONE qui n'avait en réalité nullement envie de les recevoir, d'autant que les parents étaient accompagniés d'une journaliste de l'Agence Belga!

 

Les parents sont finalement reçus, en compagnie de la journaliste. Etaient également présent selon ce que les parents nous ont confié, une personne du groupe "Anonymous", qui tenait également à assister à l'entretien, cette personne ayant préféré garder son masque et son anonymat. Le 17 octobre 2012, la télé RTBF diffuse une émission sur la vaccination, assez partiale. Alors qu'on s'attendait évidemment dans le cadre de cette émission à entendre les réponses de la direction médicale de l'ONE sur le fond du débat concernant la sécurité des vaccins, on n'a simplement entendu une pitoyable "victimite" de la part de l'Administrateur général de l'ONE qui prétendait que le personnel de l'ONE aurait reçu des menaces de la part du groupe Anonymous et qu'il aurait peur d'aller travailler. Et bien sûr, sans l'ombre d'une vérification ou la démonstration d'un début de preuves de telles allégations faciles et invérifiables, le journaliste a intégré ces pleurnicheries dans son émission sans demander son reste à l'ONE. L'ONE en a aussi profité pour se plaindre de la vidéo de Me Vanlangendonck qui rappelait les risques pénaux encourus par les médecins ONE qui n'informent pas les parents des risques des vaccins qu'ils injectent aveuglément. Le tour était joué, l'ONE avait donc évité les questions embarrassantes sur le fait qu'il exige tout sans rien assumer en contre partie des risques qu'impliquent ces obligations!

 

- En 2012 toujours, l'Administrateur général de l'ONE prétend dans la presse, pour faire bonne figure, qu'il y a des possibilités de dérogations médicales et que celles-ci, lorsqu'établies par les médecins traitants, sont généralement respectées par les conseillers pédiatres de l'Office, qui pratiquent en réalité une médecine à distance illégale selon les textes de loi en vigueur. Benoît Parmentier, intervient dans la presse pour tenter d' "éteindre l'incendie" suite à une nouvelle exclusion d'un enfant d'une crèche en dépit d'un certificat médical de contre-indication en bonne et due forme et parfaitement justifié compte tenu que l'enfant avait très mal réagi aux précédentes doses et avait dû être admis aux urgences! Les propos de Mr Parmentier n'étant pas conformes à la réalité des faits qu'il nous a été donné de constater, via les parents mais aussi via des médecins, et compte tenu aussi des autres graves mensonges de l'Office qui avait affirmé dans la presse et sur son site que "pour la quasi totalité du monde médical à l'échelle de la planète, il n'existe pas de complication grave des vaccins" ou encore que "jamais les vaccins ne provoquent les complications des maladies contre lesquelles ils protègent", nous décidons d'écrire en avril une lettre à tous les médias pour y demander la fin des mensonges de l'ONE ainsi que la fin de la complaisance médiatique dont bénéficie l'Office à cet égard. Très peu de temps après, nous y apprenions d'une source bien informée du milieu, que l'ONE aurait convié la presse lors d'une réunion en juin et y aurait répandu le bruit que nous étions une mouvance sectaire qu'il ne fallait pas relayer.

 

- La même année, toujours en 2012, la direction juridique de l'ONE a introduit une plainte en diffamation auprès du bâtonnier de Bruxelles contre notre avocat, Me Philippe Vanlangendonck, qui est aussi l'avocat de plusieurs parents ayant eu leur enfant injustement exclu des crèches ONE. L'ONE se basait pour cette plainte sur une vidéo de Me Valengendonck sur youtube qui leur avait été transmise par le CIAOSN (équivalent belge de la Miviludes, l'organe qui voit des sectes partout). Dans cette vidéo, Me Vanlangendonck rappelait le caractère franchement expérimental des vaccins et le danger associé notamment à la présence de métaux lourds. Il y expliquait qu'il était aussi absurde de nier systématiquement tous les décès et les accidents vaccinaux que de nier le lien de cause à effet entre la proximité géographique des pharmas et la sinistre activité dans les camps de la mort lors de la Seconde Guerre Mondiale. L'ONE a tenté cette action pour essayer de dégommer un avocat gênant. Cette plainte n'a jamais abouti et fut classée sans suite.

 

- En janvier dernier, nous avions publié un communiqué de presse sur les conflits d'intérêts non révélés de la Ministre de la santé communautaire Fadila Laanan dont deux soeurs travaillent chez GSK. Une situation qui nous paraissaît (mais pas qu'à nous, à la revue satyrique Ubupan également) mériter un communiqué dès lors que les experts sanitaires sont, eux, à présent tenus de déclarer publiquement les liens entre les membres de leurs familles et les firmes pharmaceutiques! A un peu plus d'un an des régionales, nous avons reçu une lettre de mise en demeure intimidatrice de Me Uyttendaele, avocat proche du parti socialiste et époux de la Ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx, du même parti, nous menaçant de poursuites civiles et pénales, au motif que nous salirions l'image de la Communauté Française et que cela relèverait de la diffamation! Notre avocat lui a envoyé une réponse urgente par fax dès le lendemain afin de lui demander s'il agissait au nom de la Ministre, de ses soeurs ou de la Communauté Française.... il n'a jamais reçu la moindre réponse.

 

- Cette situation d'intimidation ou de chasse aux sorcières est vraiment récurrente dans le domaine des vaccins, quelqu'un comme le Dr Andrew Wakefield en a aussi fait les frais. Ses travaux dérangeants aux résultats inacceptables pour l'industrie du vaccin (et pour les autorités qui ont aveuglément recommandé leurs vaccins hasardeux) sont à la base de l'acharnement sans précédent dont il a été l'objet: traité de fraudeur, radié de l'Ordre des Médecins et même interdiction de vente de son livre "L'impitoyable mépris; Autisme & vaccins, la vérité derrière la tragédie" dans son pays d'origine, le Royaume-Uni! Il fallait éviter qu'un nombre croissant de parents n'arrêtent de faire vacciner leur enfant avec le ROR, comme c'était le cas et donc, forcément diaboliser le Dr Wakefield et faire voler en éclats sa crédibilité. C'est ainsi que des accusations totalement injustes et farfelues ont été faites à son encontre, le tout sur un terrain de conflits d'intérêts frappants, là encore:

 

- un journal pour lequel travaillait le journaliste dénigrant (le Sunday Times) détenu par le magnat Ruppert Murdoch

- le fils de Ruppert Murdoch engagé chez GSK par l'ex propriétaire du Lancet (un certain Davis)

- Le juge Crispin Davis, le frère de celui qui travaille chez GSK, qui coupe l'aide juridique aux familles qui avaient déposé plainte pour les dégâts du ROR et dont Wakefield réalisait les travaux d'expertise dans le cadre du procès.

 

Etiqueter les gens de "fraudeur", de "secte" ou de "parents agresseurs" est tout ce qu'il reste à ce système aux abois qui recourt en fait toujours aux mêmes méthodes pour tenter de se débarrasser de ceux qu'il considère comme des obstacles, comme des gêneurs.

 

Soyons conscients de ces méthodes et soutenons tous ceux qui en font injustement les frais. Il y va de l'intérêt de nos démocraties mais aussi bien sûr de notre santé et de celle de nos enfants.

 

Ecouter aussi l'interview de Stéphanie Guéret sur Radio Grésivaudan (le 16 mars 2013)

 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-vaccins-les-parents-qui-derangent-sont-diabolises-116689950.html

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 03:30

 

gaz-de-schiste

 

Gaz de schiste : les dommages collatéraux
Global Research, avril 04, 2013

Au Québec, nous avons 31 puits «modernes» de gaz de schiste dont ceux de Leclercville et de La Présentation qui ont, ou ont eu, des fuites préoccupantes. Il ne s’agit pas d’un grand nombre mais admettons que statistiquement cela soit significatif, nous dirions alors que plus de 6% des puits forés au Québec ont de sérieux problèmes.

Les experts en relations publiques des Forces Armées utilisent l’euphémisme «dommages collatéraux» pour minimiser les dommages et les souffrances que d’innocentes victimes doivent subir lors de bombardements ou d’opérations militaires. Par exemple, si un «drone» frappe sa cible, mais tue ou blesse une douzaine de civils qui vivent dans les parages, on utilise cette expression, parfois suivie d’une autre: “Just too bad”, indicative de la plus suprême insouciance.

De même, la fracturation hydraulique des gazières est responsable de «dommages collatéraux» à des personnes qui ont le malheur de vivre à proximité d’une tour de forage mais aussi à ceux et celles qui vivent de l’agriculture, du tourisme, ou qui s’adonnent à la pêche sportive. Pour les premiers, les effets collatéraux sont immédiats; pour les seconds, on ne les voit pas dans la même image, car reportés dans le temps mais avec celui-ci, ils deviennent de plus en plus visibles…

Les problèmes de santé font aussi partie de ces «dommages collatéraux» tardifs. Le professeur Ingraffea et ses collègues de l’Université Cornell nous disent que l’enjeu des gaz de schiste peut se résumer par la phrase lapidaire «The wealth of a few versus the health of many» «La richesse de quelques-uns contre la santé de plusieurs».

La cooccurrence «dommages collatéraux» peut aussi s’appliquer au monde du travail. Pour chaque «job» créée par l’industrie des carburants fossiles, combien seront perdues dans d’autres secteurs? Par exemple à Gaspé, Pétrolia peut fournir des emplois, un certain nombre de mois-personne disons, mais combien de mois-personne perdus dans le secteur du tourisme et des pêcheries?… Et s’il fallait qu’une catastrophe survienne dans le golfe St-Laurent comme dans le golfe du Mexique en 2010? Est-ce que Pétrolia aurait les reins assez solides pour indemniser toutes les personnes qui seraient lésées?… Entre Pétrolia et BP il y a un monde!

L’industrie n’ose dire non plus que la fracturation de la roche est une technique dont le taux d’efficacité est aberrant. Selon Marc Durand, ingénieur-géologue à la retraite, l’industrie peut extraire aussi peu que 20% du gaz contenu dans la roche car il n’est pas économiquement rentable d’exploiter ce qui reste. Est-ce qu’un agriculteur achèterait une moissonneuse-batteuse pour ne récolter que 20% du maïs dans son champ?

Dès que le puits n’est plus rentable, la compagnie bouche le puits avec du ciment et en remet le contrôle et la responsabilité financière à la province de Québec. Le gaz et les autres fluides qui demeurent dans la roche vont migrer très, très lentement vers le puits et la pression va se rebâtir graduellement dans la structure pendant des siècles. Voilà de sérieux «dommages collatéraux» pour les générations à venir qui habiteront à La Présentation ou ailleurs dans la vallée du Saint-Laurent.

Il faut comprendre qu’un puits défectueux, comme celui de La Présentation, peut possiblement contaminer toute la chaîne alimentaire. Il est situé dans un champ de maïs, aliment de base qui sert à l’alimentation animale. Il est également à moins de 100 mètres de la rivière Salvail; dont l’eau est nécessaire à toute production agricole. Sans oublier le poulailler, lequel est situé à moins de 80 mètres de la tête de puits. Enfin, la partie horizontale du puits passe probablement sous plusieurs cabanes à sucre et cela peut contaminer les produits de l’érable. À long terme, la possible contamination des nappes phréatiques risque d’être la cause première de nombreux dommages collatéraux. À très long terme, c’est la biodiversité qui est en jeu.

L’industrie projette près de 20 000 puits de gaz de schiste au Québec et probablement plus de pétrole de schiste. Qu’est-ce qui est le plus important: les profits des pétrolières ou les pertes que d’innocentes victimes vont inévitablement subir?…

Gérard Montpetit

Pour le comité Non-schiste La Présentation

La Présentation, le 2 avril, 2013

Copyright © 2013 Global Research
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