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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 23:33

La Chronique Agora
Paris, France
Jeudi 20 Août 2009
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*** Rions un peu : intéressons-nous au déficit budgétaire américain
Il y a de quoi se tordre...


*** Reprise en V ? Reprise en W ?
Quelle lettre de l'alphabet nous attend ?


*** Internet : la bouée de sauvetage d'une économie -- et d'un moral -- en détresse ! (2)
Il reste encore des gisements de potentiel pour les investisseurs


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Bonjour,

*** RIONS UN PEU : INTERESSONS-NOUS AU DEFICIT BUDGETAIRE AMERICAIN

** Rien ne vaut de commencer la journée par un bon éclat de rire -- et je peux remercier le gouvernement américain pour m'avoir offert celui de ce matin. Le déficit fédéral ! Il y a de quoi se tordre : l'administration américaine prévoit apparemment un déficit plus limité qu'attendu, en 2009.

Je sais, je sais. Je ne suis guère charitable. Il faut bien commencer quelque part, et tout signe d'amélioration est positif. Les petites rivières font les grands fleuves, le plus long voyage commence par le premier pas, et ainsi de suite.

Mais quand même ! On attendait un "trou" de 1 840 milliards de dollars -- il ne sera finalement que de... 1 580 milliards. N'est-ce pas magnifique ? Pour reprendre une comparaison chère à Bill Bonner, est-il vraiment moins douloureux (sans parler de mortel !) de se faire écraser par un camion 38 tonnes que par un 36 tonnes ?

La Tribune donne quelques détails : "en juillet, l'Etat américain a enregistré un déficit mensuel record de 180,7 milliards de dollars. Il s'agit du 10ème mois consécutif dans le rouge pour les comptes américains. Entre janvier et fin juillet, le déficit budgétaire atteint déjà 1 267 milliards de dollars. C'est trois fois plus que celui enregistré sur la même période il y a un an (388,6 milliards de dollars)".

Là, deux questions se posent ; l'administration américaine réussira-t-elle à tenir son budget "dans les clous" qu'elle a fixés -- fussent-ils déficitaires ? Et si non... quelles seront les conséquences pour le dollar -- mais aussi les détenteurs de dollars et le marché dans son ensemble ?

** Parce qu'il est à noter que le billet vert commence à donner des signes de faiblesse ; il cotait à 1,4212 pour un euro ce matin. Sylvain Mathon, rédacteur en chef de Matières à Profits, pense que ces frémissements sont significatifs : "[...] la faiblesse du dollar ces dernières semaines pourrait bien constituer les prémices d'un déclin plus important dans les prochains mois".

Ledit déclin aura sans doute un effet collatéral tout à fait intéressant pour l'investisseur averti : "la quasi-totalité des matières premières cotent en dollar", explique Sylvain, "et tout infléchissement de ce dernier les rend fatalement plus abordables pour les consommateurs non américains. Résultat : la demande s'accroît entraînant à la hausse le prix de ces matières premières".

Justement, l'or a pris hier 9 $ entre le premier et le deuxième fixing londonien, terminant la journée à 943 $... tandis que le pétrole grimpait lui aussi, à 72,42 $ le baril de WTI à New York. Cette dernière hausse est plutôt due à la baisse soudaine des stocks de brut aux Etats-Unis (8,4 millions de barils en moins sur la semaine se terminant le 14 août, contre une hausse de 1,3 million attendue).

** Sur les marchés boursiers, en tout cas, la journée a été agitée et en dents de scie ; le CAC 40 a finalement préféré l'indifférence, clôturant sur une perte de 0,01% à 3 450,34 points. Le Footsie londonien n'était pas en reste, puisqu'il n'a pas bougé, tandis qu'à Francfort, le DAX chutait de 0,4%.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones a repris 0,66%, à 9 279 points ; le Nasdaq a terminé sur une hausse de 0,68%, à 1 969, tandis qu'avec ses 996 points, le S&P 500 grimpait de 0,69%.

Les choses semblent commencer à se brouiller sur les marchés, cher lecteur... Je ne sais pas s'il est temps d'hisser à nouveau notre drapeau d'alerte au krach... mais restez prudent malgré tout !

Françoise Garteiser,
Paris

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Enfin un système de trading Forex
VRAIMENT profitable pour l'investisseur individuel !

Alors que la majorité des investisseurs perdent leur temps (et leur argent !) sur les marchés actions... sur le marché des changes se joue un tout autre jeu, avec des règles bien différentes !

Et aujourd'hui, c'est à votre tour de vous joindre à la partie : grâce à un système de trading en devises simple et efficace, vous avez désormais toutes les clés pour engranger des gains de professionnel alors même que les actions s'enfoncent dans le chaos.

Continuez votre lecture pour tout savoir...

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Bill Bonner
, co-fondateur de La Chronique Agora, à Londres


*** REPRISE EN V ? REPRISE EN W ?

** Reprise en V ? Reprise en W ?

* Oubliez ça... aucune lettre de l'alphabet ne correspond à la "reprise" que nous risquons d'avoir.


* Nous disons cela par malice aussi bien que pour éclaircir les choses. Le monde ne restera évidemment pas éternellement en dépression. D'ailleurs, une dépression économique n'est pas si épouvantable, une fois qu'on s'y habitue. L'économie mondiale se traînera un peu dans la vase... avec des taux de croissance bas ou négatifs dans la majeure partie des cas... jusqu'à ce qu'elle trouve un nouveau modèle. L'ancien modèle est mort. Les autorités peuvent lui appliquer autant de rouge et de poudre qu'elles le veulent. Elles peuvent même administrer des électrochocs au cadavre pour le faire asseoir. Mais elles ne peuvent pas le ressusciter. C'est fini. Terminé. Kaput.


* L'ancien modèle comportait de nombreux acteurs jouant beaucoup de rôles différents. Les principaux protagonistes restaient cependant les Etats-Unis et la Chine. Pour décrire les choses en gros, la Chine fabriquait ; les Etats-Unis prenaient. Cette relation semblait bien servir les deux parties... mais en réalité, elle poussait à un comportement idiot, et, en fin de compte, destructeur -- surtout pour les Etats-Unis.

* Lorsque nous grandissions, la Chine était "le péril rouge". Le pays était plein de gens insensés faisant des choses insensées. Ils humiliaient les gens en leur faisant porter des bonnets d'âne et en les faisant défiler dans les rues de la ville. Les Chinois fabriquaient de l'acier dans leurs jardins, avec des fours artisanaux. Ils construisaient des palais cachés pour Mao, le Grand Timonier... portaient des costumes bizarres... et jetaient les petites filles sur des piles d'ordures (nous n'inventons rien !)

** Puis est arrivée une période saine d'esprit. Deng Xiaoping a décidé de tourner le pays tout entier dans la direction du capitalisme. D'abord, on a pensé que c'était une aubaine pour l'Occident. On avait gagné ! Soudain, on comptait un milliard de consommateurs supplémentaires dans l'économie mondiale. Les chefs d'entreprises s'endormaient en faisant de beaux rêves : "si on peut vendre un réfrigérateur à ne serait-ce qu'un Chinois sur 1 000"...


* Les rêves se muèrent en cauchemar. Au lieu de vendre des réfrigérateurs made in America aux Chinois... ce furent les Chinois qui vendirent des réfrigérateurs made in China... et des grille-pain... et des tables... et tous les gadgets, les babioles et les machins connus de l'homme... aux Américains. Au lieu de se transformer en consommateur, la Chine devint producteur, prenant la route de l'exportation vers la prospérité -- précédée par le Japon dans les années 60 et 70... puis par la Corée et Taiwan. Au lieu d'augmenter la demande mondiale de produits fabriqués dans les pays développés, la Chine devint le plus grand fournisseur au monde.

* La Chine fabriquait... la Chine vendait... la Chine encaissait son argent, achetait des bons du Trésor américain -- aidant ainsi à maintenir les taux de prêts bas aux Etats-Unis --, et continuait à fabriquer. Tout ça marchait magnifiquement tant que les Américains étaient prêts à continuer à dépenser -- et en étaient capables. Mais aucun vase n'est sans fond. La goutte d'eau finale est arrivée en 2007 -- avec une dette totale se montant à 370% du PIB américain.


* A présent, la partie est finie. L'ancienne formule ne fonctionne plus -- ni pour les Américains, ni pour les Chinois. En dépit des directives de leur gouvernement, les Américains ne peuvent plus s'endetter pour consommer plus de choses en provenance de Chine. Pas plus que les Chinois ne peuvent raisonnablement se sortir d'un problème de surcapacité en créant encore plus de capacité.

* Mais les autorités des deux pays semblent aussi aveugles les unes que les autres. Elles ne semblent pas penser très loin, quel que soit le langage dans lequel elles réfléchissent. D'un côté du Pacifique, les Américains croient pouvoir déclencher une reprise en encourageant les consommateurs à emprunter et à consommer plus de choses. De l'autre côté, les autorités offrent du crédit aux entrepreneurs et aux industriels -- les encourageant à construire plus d'usines et à ajouter encore de la capacité pour pouvoir produire plus de choses. Personne ne semble réaliser que le vrai problème, c'est que LE MONDE A DEJA TROP DE CHOSES.


* Aux Etats-Unis, le secteur privé traîne des pieds ; il en a assez des dettes. Mais voilà que les autorités arrivent avec un panache digne de Fred Astaire... prêtes à emprunter et à dépenser jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de champagne. En matière d'auto-destruction, les autorités ne chôment pas. Elles empruntent et dépensent des milliers de milliards de dollars -- 8 000 milliards seront ajoutés à la dette américaine sur les huit prochaines années. Jusqu'à présent, cet argent n'a rien fait pour soulager le problème sous-jacent : le consommateur a trop de dette et pas assez de revenus. Le gouvernement peut lui accorder des crédits d'impôts... ou lui donner un chèque en échange de son tacot. Ces subventions produiront une relance temporaire. Mais lorsqu'elles s'épuiseront, il ne restera rien. Est-ce que la personne qui a acheté une voiture avec l'argent du gouvernement en 2009 en achètera une autre en 2010 ? Est-ce que l'homme qui a renouvelé son prêt hypothécaire avec un crédit d'impôt en 2008 ira acheter une nouvelle maison en 2009 ?

* Les problèmes sont réels... au coeur de l'économie réelle. Ce ne sont pas des problèmes qu'on peut régler en bidouillant la masse monétaire, les taux d'intérêt ou même la politique budgétaire. Ce sont des problèmes qui doivent être réglés dans l'économie réelle... par les consommateurs, qui doivent rembourser leurs dettes, et par les entrepreneurs, qui doivent s'adapter aux réalités du monde -- ajustant leur capacité de manière à produire des choses pour des gens qui peuvent vraiment se permettre de les acheter. C'est un processus long... avec de nombreuses faillites et déceptions en cours de route.

* Et ce procédé ne fait que commencer. Il ira en s'amplifiant et en s'aggravant, à mesure que les consommateurs et les chefs d'entreprises réalisent qu'il n'y aura pas de reprise rapide... ni de retour à l'ancien modèle -- jamais. Attendez-vous à plus de licenciements... plus de saisies... plus de réductions de dépenses et de désendettement...

* Attendez-vous à plus de dépression, cher lecteur...

* Et apprenez à l'aimer ; elle sera avec nous pendant longtemps.

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1 520 milliards d'euros de plans de relance dans le monde :
QU'ATTENDEZ-VOUS POUR EN PROFITER ?

Une véritable manne gouvernementale est sur le point d'irriguer certains secteurs et entreprises bien particuliers, propulsant leurs actions à des sommets historiques -- et VOUS pouvez en bénéficier : continuez votre lecture pour savoir comment...

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*** La Chronique Agora présente ***

Hier, nous avons vu que la crise frappe tous les secteurs économiques sans exception... ou presque : une lueur d'espoir se profile du côté d'internet, comme nous l'explique Frédéric Laurent ci-dessous.

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INTERNET : LA BOUEE DE SAUVETAGE D'UNE ECONOMIE -- ET D'UN MORAL -- EN DETRESSE ! -- 2ème PARTIE
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Par Frédéric Laurent (*)

Un nouveau besoin primaire a été créé : internet
L'avènement d'internet a bouleversé le monde depuis 10 ans. Concrètement et réellement. Les freins psychologiques une fois dépassés, nous ne pouvons désormais plus nous en passer.

En tant qu'investisseur... comment voudriez-vous investir, être suffisamment réactif sans internet ? Comment pourriez-vous suivre les cours de vos valeurs, avoir accès instantanément aux informations, être au courant des annonces et des données qui vont faire varier les cours ? Vous rappelez-vous quand vous passiez vos ordres par téléphone, fax, ou même en vous déplaçant auprès de votre banque ? C'était un enfer.

Comment pourrions-nous vous envoyer nos conseils suffisamment rapidement si nous devions uniquement dépendre de l'acheminement postal ? Aujourd'hui, internet vous est indispensable... tout comme avoir un ordinateur, le téléphone, l'électricité, le chauffage... pour moi, c'est devenu un élément de première nécessité. Certes, pas vital... mais presque.

Eh bien dites-vous que cette révolution de l'investissement que vous avez vécue, tous les métiers, toutes les activités l'ont vécue. Il y a quelques années à peine, personne n'imaginait qu'acheter des fruits, légumes, chaussures, vêtements en ligne -- sans pouvoir les essayer donc -- marcherait. Au début, seuls les sites de technologie fonctionnaient ; beaucoup de consommateurs hésitaient à payer sur internet en communiquant leurs coordonnées bancaires.

Le système a montré qu'il était performant et sécurisé, les tabous sont tombés et maintenant la vente sur internet fait de l'ombre aux géants de la vente par correspondance classique, dont le modèle économique devient bancal. Internet a réellement bouleversé nos vies : que ce soit au niveau du commerce, mais également de nos habitudes de consommation, de vie.

Vous voulez aller au cinéma, au restaurant ? Peut-être faites-vous encore vos recherches dans votre magazine favori, mais vos enfants le font sur internet. Vous remplissez vos déclarations d'impôt sur papier ? C'est pourtant tellement simple en ligne... Vous faites encore vos courses au supermarché alors que sans vous déplacer et grâce à quelques clics vous recevez toutes vos victuailles directement chez vous ? Regardez la nouvelle mode des téléphones portables avec connexion internet : il faut toujours pouvoir accéder à tout, de partout, quelles que soient les conditions.

Rester connecté avec "son" monde, ses proches, son univers ; pouvoir accéder à tout, tout de suite. Vous recherchez n'importe quelle information, vous avez besoin de n'importe quel outil pour communiquer. Internet vous apporte tout cela immédiatement, et maintenant, où que vous soyez. Bientôt, les bibliothèques entières seront numérisées et accessibles depuis chez vous comme au beau milieu du désert ou du Pacifique.

Sans tomber dans la science-fiction, il n'est pas difficile d'imaginer que nous puissions vivre en vase clos, rester chez nous, mais ne manquer de rien -- ni même d'amour ! Internet comme une prolongation de nous même au monde.

Mais arrêtons là les élucubrations futuristes ; d'autres le font mieux que nous. Vous avez compris bien évidemment l'intérêt de l'internet, mais ce que je veux vous faire comprendre c'est ce qui a changé depuis quelques années : le caractère fondamentalement nécessaire d'internet. Aucun retour en arrière, aucune régression n'est désormais possible. Donc logiquement, investir dans les sociétés internet ne peut être que porteur. Oui mais... attention. Il y a un revers à internet : vous y trouvez tout... mais aussi n'importe quoi.

Même si l'éclatement de la bulle technologique a anéanti les sites complètement loufoques, seules quelques sociétés sont fiables. Internet est un véritable vivier de sociétés prometteuses.

Et comme partout, il y a les mastodontes de la toile, et des sociétés en création, qui naissent, qui meurent... et de futures pépites.
[NDLR : Découvrez la recommandation élaborée par Frédéric Laurent pour vous permettre de profiter du gigantesque potentiel d'internet... sans les risques ! Il suffit de
continuer votre lecture.]

Meilleures salutations,

Frédéric Laurent
Pour la Chronique Agora

(*) Diplômé d'un DESS de Gestion Internationale de Fortune, Frédéric Laurent exerce ses activités de conseil et de gestion depuis une vingtaine d'années. Il a choisi de se mettre efficacement au service de l'investisseur particulier – bien souvent mal conseillé par les institutionnels. C'est dans ce but qu'il a rejoint les Publications Agora en intervenant régulièrement dans la rubrique Patrimoine de Vos Finances - La Lettre du Patrimoine.

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