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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 03:20

http://www.franceinfo.fr/economie/bras-de-fer-annonce-autour-du-budget-europeen-885383-2013-02-07

Le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy a encore revu la proposition de budget à la baisse © Maxppp


Seule solution : Sortir de l'euro, de l'UE ! (eva R-sistons)
13 mars 2013
Véto au budget d’austérité européen ! 

Le Parlement vient d’adopter à 582 voix contre 86 et 67 abstentions une résolution sur le prochain budget européen 2014-2020 critiquant fortement les coupes programmées par les gouvernements européens tout comme l’approche prise pour nous l’imposer.


Le 8 février les chefs de gouvernements réunis en Conseil européen se sont entendus sur un budget d’austérité pour les sept prochaines années à venir. Non seulement le budget est en recul, ce qui constitue une première historique, mais cette baisse importante, de l’ordre 10% sur l’ensemble du budget, touche principalement les politiques de solidarité que sont la PAC et les fonds de cohésion.

Les fonds de la Politique agricole commune et de cohésion respectivement réduits de 16 et 8% sont pourtant un puissant vecteur de solidarité européenne en redistribuant ces fonds sur l’ensemble des territoires européens et plus particulièrement ceux enclavés ou les moins développés. Le compromis que veut imposer le Conseil au Parlement européen reprend lui la logique de la Commission cherchant à faire du budget européen un instrument de ses politiques libérales, tout en réduisant significativement l’enveloppe globale.

Mon groupe de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE-NGL) qui rassemble des forces progressistes de toute l’Europe ne peut l’accepter. C’est pourquoi nous avons décidé de soutenir cette résolution  commune à tous les groupes qui rejette le budget en l’état actuel et rejette la manière dont le Conseil essaie de nous imposer un cadre budgétaire déjà bouclé.

Avec l’ensemble des groupes du Parlement européen nous nous opposons à cette tentative des chefs de gouvernements européens de nous mettre devant un fait accompli. Mon groupe exige en place un budget européen beaucoup plus ambitieux, à même de faire face aux conséquences terribles de la crise que nous traversons et d’initier les politiques de relance nécessaires pour en sortir par le haut.

 

 

13 mars 2013
« Une décision grave au Parlement européen » 

Mardi 12 mars, le Parlement européen a adopté sans débat et en catimini deux rapports qui font entrer les pouvoirs de la Troïka dans le droit européen.


Les missions de le Troïka sont ces délégations d’experts de la Commission, du FMI et de la Banque Centrale Européenne qui s’assurent que les Etats en difficultés appliquent les politiques qui leurs sont demandées en échange d’une aide.

Sans revenir sur les conditions même de cette aide qui consiste le plus souvent à des prêts avec des taux d’intérêts plus élevés que ceux auxquels les Etats créditeurs empruntent -entrainant donc une plus value au passage-, il est important de revenir sur les buts et les conséquences de ces missions.

Elles s’inscrivent dans une politique de mise en place graduelle d’une supervision étroite des budgets des Etats européens. Le semestre européen qui ouvrait la possibilité de donner des recommandations et des orientations de politique économique avant l’adoption de budgets en fut la première étape. Elle fut suivie par le Six-Pack qui créé un cadre de supervisions et de sanctions. Le TSCG est venu renforcer l’édifice  en imposant aux Etats l’inscription d’une règle d’or dans leur cadre budgétaire limitant tout déficit structurel à 0,5%.

Passons sur la définition du  » déficit structurel  » qui n’est toujours pas arrêtée bien qu’inscrit dans un Traité et désormais dans la Constitution de plusieurs Etats-membres. Le 2-Pack vient quant à lui clore cette construction avec deux textes législatifs:

 -          un premier règlement permettant à la Commission de surveiller tout au long de l’année les budgets des Etats: le « Règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro », le rapport Ferreira.

 -          un second règlement permettant à la Commission de superviser les budgets et de donner des orientations qui devront être suivies par les Parlements nationaux: le « Règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro », le rapport Gauzès.     

Pour résumer: le TSCG demande aux Etats membres de la zone Euro de s’astreindre eux-mêmes à l’autodiscipline, ces deux règlements permettent de s’assurer au niveau européen que c’est bien le cas.

Bien que complémentaires du nouveau Traité sur l’austérité, ces deux textes, ont été adoptés à une large majorité grâce au soutien des verts et des socialistes. Ces deux groupes mettront en avant que le Parlement a obtenu les principes d’un contrôle plus démocratique sur les missions de la Troïka, que les investissements dits productifs pourront ne pas être comptabilisés comme de la dette, ou enfin qu’ils ont obtenu de la Commission une réflexion sur la faisabilité d’une mutualisation plus ou moins partielle de la dette des pays de la zone Euro.

Mais en accordant leurs soutient, ces groupes pourtant proches de nos combats, ont surtout donné une large majorité à ces deux textes adoptés à 528 et 526 voix sur les 751 députés que compte le Parlement européen. De fait le Parlement valide à une écrasante majorité les logiques de confiscation des souverainetés populaires qui sous- tendent ces textes.

Demander un contrôle démocratique plus grand des missions de la Troïka reste une validation du principe même de ces missions qui mettent sous tutelle les politiques économiques des Etats. Exiger que la Commission procède à une réflexion à contrecœur sur la mise en place des Eurobonds d’ici mars 2014 c’est préparer les prochaines élections européennes avec une annonce pour la mutualisation de la dette, pour s’assoir dessus une fois les élections passées.

En favorisant ces tactiques politiciennes les groupes qui ont soutenu ce rapport jouent un jeu dangereux semblable à celui qui se dessine sur le budget européen: jouer la confrontation pour ensuite laisser faire.

Ces textes ne peuvent être améliorés ou adoucis tout simplement car ils cherchent fondamentalement à tuer la dépense publique en l’enfermant dans des normes budgétaires strictes dont seule la Commission aurait les clefs.

Pour cette raison je me suis opposé depuis le début à ces textes et je regrette que les autres groupes politiques n’aient pas su en faire de même pour bloquer ces logiques irrespectueuses des souverainetés des peuples européens.

 

http://patricklehyaric.net/2013/03/13/une-decision-grave-au-parlement-europeen/


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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 06:37

 

 

"Le verbe RÉSISTER doit toujours se conjuguer au présent" Lucie Aubrac*

 

Lundi 18 février 2013

...aussi irréaliste que le droit à l'éducation en 1885 ou le droit à la santé pour tous en 1945... et pourquoi pas un  SMIC à 1700 euros : irréaliste et démagogique tant que vous y êtes ?

Suite de la réponse à cette question lancinante :  Pourquoi le M'PEP ?...

On parle du "préteur en dernier ressort". Il désigne la Banque centrale qui prête aux banques lorsque celles-ci ne parviennent plus à se refinancer sur le marché.

Le droit opposable à l'emploi, de la même manière, instaure un "employeur en dernier ressort". Il désigne l'État qui embauche lorsque le marché ne parvient plus à le faire. C'est ce que Franklin Roosevelt, le président américain, a fait en partie entre 1933 et 1940, pour combattre la Grande Récession ! Alors pourquoi pas en France ?

Après avoir diffusé un feuilleton en cinq épisodes ces dernières semaines, pour expliquer ce qu'était le droit opposable à l'emploi, le M'PEP diffuse aujourd'hui la brochure qui contient l'ensemble de ces cinq épisodes.

DROIT OPPOSABLE À L’EMPLOI 1 :

                                             QU’EST-CE QUE C’EST ?

                                               Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

 

  • Droit opposable à l’emploi 2 : Un exemple concret de financement de 500 000 salaires.
  • Droit opposable à l’emploi 3 : Le mythe de la baisse des impôts et des « charges ».
  • Droit opposable à l’emploi 4 : Quels financements ?
  • Droit opposable à l’emploi 5 : Où créer les emplois ?

 

Alors adhérez au MPEP !

Pour imprimer le bulletin d’adhésion, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/IMG/pdf/120101_bulletin_2012-A-2.pdf

 

 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 04:30

 

Démondialisation : s’inspirer de Gandhi

 

Comparer le combat en faveur d’une démondialisation avec celui de l’indépendance de l’Inde peut sembler exagéré. Il ne l’est pas. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le sort réservé à nos amis grecs dont les hôpitaux publics n’ont plus les moyens de soigner des maladies graves telles que le cancer ou le diabète. Faute d’une alternance politique hostile au néolibéralisme, les choses ne changeront pas et l’ensemble des pays de l’UE se retrouveront confrontés à la tiers-mondialisation. Il nous faut donc agir même si la tâche est rude, comme l’était celle de Gandhi. Nous devons suivre son exemple pour se libérer du joug néolibéral comme les indiens se sont libérés du joug de l’empire britannique.

 

« Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir »

 


Cette première citation de Gandhi apparait essentielle à deux niveaux. Le premier est d’analyser la situation dans laquelle nous nous trouvons et qui fait que nous obéissons à des lois injustes. Les Indiens devaient ainsi comprendre que le peuple britannique n’était pas nécessairement fait pour gouverner et qu’il n’y avait aucune raison qu’ils aient plus de droits que les Indiens eux-mêmes en particulier dans la gestion des affaires politiques indiennes.


Notre situation peut apparaitre comparable notamment par rapport au déni de démocratie dont fait preuve l’UE. Il n’y aucune raison pour que l’organisation de Bruxelles applique un traité qui a été rejeté par les peuples français, irlandais et néerlandais. Et nous devons en être convaincus.


Le second point d’intérêt de la citation de Gandhi réside dans l’auto-persuasion de la possibilité d’un changement. Gandhi était convaincu que l’Inde obtiendrait son indépendance malgré l’opposition de l’empire britannique. Nous devons adopter la même conviction en ce qui concerne notre capacité à renverser le néolibéralisme.

 

 

« Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent.  »


Ce point apparait comme le plus aisé à respecter en comparaison avec la lutte du Mahatma. Il est clair que nous ne devons en aucun cas adopter des attitudes violentes notamment lors de manifestation voire d’émeutes à venir. Dans cette optique, tant que la prophétie d’Emmanuel Todd de la suppression du suffrage universel ne s’est pas réalisée, le moyen le plus pertinent à l’accession au pouvoir réside dans les élections législatives et présidentielle.


Cependant le message de Gandhi doit s’analyser plus largement et il va nous falloir respecter nos adversaires même lorsqu’ils adopteront des attitudes honteuses. Il nous faudra nous attaquer aux idées et non pas aux personnes pour laisser à ces dernières la possibilité d’évoluer. L’inspirateur de la révolution indienne ne disait pas autre chose lorsqu’il affirma : « Ayez de la haine pour le péché et de l'amour pour le pécheur ».

Je pense au combat de Jean-Luc Mélenchon contre le FN. Il nous faudra continuer à combattre les idées tout en ayant la volonté de convaincre les personnes mais avec calme et sans violence verbale ni physique.

 

« Le patriotisme n'est pas exclusif : c'est la même chose que l'humanité. Je suis patriote parce que je suis homme et humain.  »

 

Le patriotisme de Gandhi peut s’analyser comme une forme de souverainisme dans le sens du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le mahatma peut être considéré comme un démondialiste avant l’heure, puisqu’il ne pouvait concevoir que les vêtements portés par les indiens soient produits en Angleterre.

 

Ce combat s’apparente totalement au nôtre, nous qui voulons que les lieux de production coïncident avec les lieux de consommation afin de favoriser l’emploi et la réindustrialisation.

 

Cette même volonté a poussé Gandhi à effectuer sa fameuse marche du sel afin de s’opposer au monopole britannique sur la production du sel indien. Quant à nous, il nous faut reprendre la main sur des multinationales qui se désintéressent de notre économie. L’exemple de Mittal, qui n’a vraiment que la nationalité en commun avec Gandhi, est caractéristique. L’Etat doit reprendre la main sur les outils de production du territoire afin de favoriser les intérêts de la France.

 

« Les systèmes économiques qui négligent les facteurs moraux et sentimentaux sont comme des statues de cire : ils ont l'air d'être vivants et pourtant il leur manque la vie de l'être en chair et en os.  »

 

Cette citation est une magnifique critique du néolibéralisme et de son homo œconomicus, cet être tellement rationnel qu’il en perd toute dose d’humanité. On pourrait dire la même chose des modèles économétriques ou du comportement des traders.

 

La marche du sel
La marche du sel

« L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.  »


Cette phrase est centrale. Gandhi a dû s’élever d’un contexte de colonisation, où on lui répétait que les choses devaient aller ainsi. Notre comportement doit rester le même face à la domination sans partage des médias en faveur du système dominant.


« Il faut être fier d'avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées.  »

 

L’apprentissage des erreurs passées doit être répété inlassablement aux néolibéraux afin d’éviter de continuer à reproduire les mêmes erreurs que lors de la crise de 1929.

 

« Les masses affamées ne réclament qu'un seul poème : de la nourriture réconfortante. On ne doit pas la leur donner en aumône. Il faut qu'elles la gagnent à la sueur de leur front.  »

 

Il est certain que notre priorité devra être de donner du travail au peuple notamment en favorisant la réindustrialisation par des mesures protectionnistes pertinentes et en luttant contre la spéculation financière grâce à l’instauration d’un contrôle des changes.

 

«D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez»

 

L’Inde est devenue indépendante.

 

«Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.»

 

La démondialisation triomphera…

 

 

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 04:53

Quel projet social, politique en France et en Europe pour le XXI ème Siècle ?

carte-occitanie

 

Les partis repliés sur eux-mêmes et sur les intérêts de leurs élites composent une politique incapable seule de donner aux peuples un avenir social, culturel, écologique et économique.


N'attendez rien du XXIème Siècle. C'est le XXIème Siècle qui attend de vous.

Gabriel Garcia Marquez

(Allocution au forum de l'UNESCO et de la banque intermédiaire de développement à Paris 8 Mars 1999)


 Ce XXI ème Siècle ne pourra pas se construire sans nous et sans projets coopératifs.  C'est ce manque d'espace social oublié par les  élites  pensant nous gouverner que le XXIème Siècle attend de nous.

  Avant la proposition d'un projet social ,  revenons sur ces questions actuelles qui préoccupent les citoyens, concernant la guerre au Mali engagée contre les terroristes par le Président et son gouvernement


La question: les armes du futur éviteront-elles la pauvreté et le terrorisme? http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=352:les-armes-du-futut-eviteront-elles-la-pauvrete-et-le-terrorisme-&catid=13:agenda&Itemid=59 a suscité de nombreux articles .

 

En les lisant attentivement , retenons que le terrorisme est une conséquence de la course effrénée aux armements et à la technologie de plus en plus sophistiquée. Les armes performantes sont convoitées par des opportunistes en recherche d'affaires , un nouveau métier de trafiquant émerge dans les pays appauvris par la guerre économique.

 

Si un empire ou un Etat disparaît politiquement , l'arsenal n'est pas perdu pour tous, récupéré par ces trafiquants pour les terroristes, ces armes deviennent des moyens de pressions liés aux divers chantages.

La voie proposée par cette évolution technologique au service de la sécurité par les armes du futur est donc un mensonge, car elle ne protège pas les peuples bien au contraire.

Si les hommes se sont toujours battus faut-il pour autant développer cette course à la technologie ? Des flèches ou des cailloux ( comme au temps d'Abel et de Caïn) détruiraient-ils autant l'environnement et d'humains que les armes d'aujourd'hui imposées à toute la Planète?

Est-ce que leurs coûts seraient aussi élevés que les armes fabriquées en 2013 et celles prévues pour l'avenir ?


Par conséquent l'évolution technologique des armes est une voie purement destructive contre les peuples et n'a rien à voir avec une économie d'avenir, elle la combat.

Cette voie entraîne des conséquences dans ce même état d'esprit de détruire et de donner à la finance un pouvoir immédiat aux puissants qui dirigent la Planète en l'ouvrant fatalement à un terrorisme et une exploitation sans fin.

Deux voies émergent pour la gestion de la Planète :

  • le développement de cette voie destructive qui finira par toucher le plus grand nombre d'habitants par la misère et le chômage engendrés .

  • la voie réelle de l'économie d'avenir ne peut prendre forme sans projet de lier écologie , socio-politique et  multi-culture : cette voie peut se nommer sciences et économies de la Vie.

Cette deuxième voie demande à dépasser les mensonges d'Etat et d'institutions laissant espérer une évolution vers ce modèle sans en conduire le réel projet, « les gouvernants d'Etat » restant dangereusement dirigés eux-mêmes financièrement par les milieux d'affaires européens .


The Brussels Business Mais Qui Contrôle Vraiment l'Europe ?

Un film documentaire sur l’influence grandissante des lobbies sur le processus de décision dans les institutions européennes. Le film explore les opérations et les opportunités du Business Bruxellois ainsi que ses répercussions.

http://www.dailymotion.com/video/xv76ae_the-brussels-business_news

ERT - European Round Table, la Voix de l'Industrie (1 )  Lire l'article

Ert - European Round Table, la table ronde au travail (2) 

Lire l'article

 



9782910846244fs1111111

Pour  télécharger le livre telecharger-la-fiche-pdf

 

 

Cette situation nous amène à des oppositions entre les discours et les actes politiques des élites d'Etats , lesquels ont édifié leur pouvoir personnel sur un modèle qui ne repose pas sur la deuxième voie ; des contradictions en résultent en permanence.

 

Contradictions de l'Etat Français et de la CE dans la science de la Vie

http://lienenpaysdoc.com/images/pdf/contradictions.pdf

Des moutons ou des puces..... électroniques?
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=406

 

Pourquoi est-il si difficile de verdir la fiscalité française?

http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=345:pourquoi-est-il-si-difficile-de-verdir-la-fiscalite-francaise-&catid=13:agenda&Itemid=59

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Les forêts poumons de la terre sont menacées de dépérissement


L'Etat français conjuguent ces contradictions puisqu'il est dans le peloton de tête des vendeurs d'armes tout en ajoutant ses 58 réacteurs nucléaires à la dangereuse voie politique destructive imposée par un système devenu binaire et par conséquent bloqué à l'ouverture de voies nouvelles d'expérimentation et à un avenir plus serein dans la mise en place d' un développement économique pour les peuples.

http://nucleaire-nonmerci.net/francenucleaire.html

 

Comment débloquer ce système noyauté par les pouvoirs financiers des grands lobbys ?

 

France face à la crise . Pour qui travaillent-ils?  Accéder à la rubrique

 

http://lienenpaysdoc.com


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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 00:04

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La Fin de la Politique.
République, Démocratie et Chaos !

8.12.2012 - Jamouli Ouzidane

« Il n’est pas possible de constituer par l’injustice, par la parjure, par le mensonge, une puissance qui dure ».

Démosthène « Olynthienne »

« Savez-vous ce que j’admire le plus dans le monde ? C’est l’impuissance de la force pour organiser quelque chose. «

Napoléon dans “Entretiens avec M. de Fontanes“

« Si j’ai préféré le régime démocratique aux autres régimes, C’est qu’il semble le plus naturel et le plus susceptible de respecter la liberté naturelle des individus ;" Spinoza

.

Jamouli Ouzidane « Il n’est pas possible de constituer par l’injustice, par la parjure, par le mensonge, une puissance qui dure ».


Sens de la Politique

J’ai écrit ce paragraphe en pensant, meurtri et impuissant dans mon coin, à ces peuples martyrs qu’on extermine « Live » devant nos écrans virtuels pour des raisons identitaires. Quand la souffrance frappe l’humain, ce n’est ni la religion, ni le pays et ni la race qui souffrent. C’est la chair qui se martyrise. La chair est la seule identité qui reste à cette espèce étrange.

Une espèce contre nature qui torture, qui brule et qui contamine devant l’indifférence, l’inertie ou l’impuissance du reste de l’humanité. Ce siècle est une honte pour la solidarité humaine. Que ces peuples exterminés acceptent ce témoignage comme ma seule façon de racheter ma lâcheté et celle de tous les humains qui ont assisté « live » à leur génocide ! Les satellites savaient ce qui se passait : ils ont laissé faire …

C’est toute l’humanité qui doit faire son jugement et qu’on doit amener au TPI. Que mes larmes embaument leur larme, que ma douleur allège leur douleur et que mon désespoir leur donne un espoir !. Qui est responsable du malheur dans le Sud.

- Bien sûr, en premier lieu les politiciens qui ont choisi ce métier de nous guider vers la prospérité, le bonheur et le futur. Ils ont faillit à leurs objectifs. Ce sont des fous du pouvoir qui ont emmené leur peuple à l’abattoir.

- En deuxième lieu, ce sont les citoyens eux-mêmes qui n’ont pas exercé leur droits de citoyenneté. Mais que pouvaient ils faire s’ils sont manipulés comme dans le Nord ou asservis comme dans le Sud?.

La politique en Occident est devenue un métier et non plus une valeur. La politique est transformée en une « administration politique » enseignée dans les grandes écoles. Le politicien fait son travail de « décision making » avec des modèles de « logique probabiliste » basées sur la théorie des jeux !. Il fait son « job » comme le soudeur fait le sien. Il n’y’ a pas de place pour l’enseignement de l’amour du pays, de l’humanité ou de la vie en général. Il s’en fout du destin « divin » de l’humanité. Le pragmatisme a tué le rêve !.

La politique en orient est un jeu pervers ou viennent se greffer toute sortes de rats de campagnes; militaires brutes, intellectuels de 4 sous, partisans de dernière minutes, tout le rébus de la société vient comme des chacals se souler de notre sang chaud en festoyant en plein choléra ! Des jeunes embobinés vont partir en jihad pour égorger leur mère et leur filles far des fatwas de vieux pervers impotents ….

Le politicien ne répond plus à l’attente de l’humain. Il ne le fait plus rêver. Il fait des promesses électorales à la société « civile ». Il s’occupe de faire stabiliser le cours et non pas le stress. Il s’occupe de sécurité et non pas de paix. Il s’occupe de profit et non pas de don !. Le politicien est devenu un milicien !. Son objectif est de me « vendre » une cage en or !. Il veut juste que j’arrête de rêver de la vraie liberté. Qu’elle est donc cette vraie liberté dont je rêve ?.  Eh bien, c’est celle de l’oiseau !.

Vous m’offrez un job qui m’emprisonne même s’il augmente mon compte bancaire ou me comble de crédits pour acheter ma belle maison, ma dernière voiture hybride, et toutes les débilités de consommations. Vous m’asphyxiez dans une Cité perverse qui dénature mes poumons et vous m’emmerder avec les conneries de vos « divertissement » que je dois payer !. Vous me promettez les gloires du « client roi », les ambitions d’une «industrie performante » qui envahit les marchés du monde entier et vous me soûlez avec des « paroles » ensorcelante sur les droit de l’homme, la liberté et libéralisme du marché !. Finalement vous m’humilier avec un passeport de fierté nationaliste qui me garde dans votre cheptel et me sépare du reste de l’humanité.

Quelle escroquerie de la part de ces sombres planificateurs qui se cachent derrière les voiles !. Vous pensez vraiment que si vous mettez ma cage avec des barreaux d’or et que vous m’offrez des délices de princes je vais refusez de me battre pour sortir et allez ailleurs dans les étoiles pour continuer mon évolution ?. Quand je pense que des gens se tuent pour rentrer dans une cage de crasse pour quelque sous de vanités.

Le politicien doit comprendre qu’il n’y’ a aucun intérêt dans son « intérêt ». Le vrai intérêt est justement le non-interêt et donc le Don !.

Revenons un peu à cette histoire de république et de démocratie pour voir plus clair !


République

Pour Aristote l’état “est un corps collectif de citoyens se suffisant à eux-mêmes pour tous les buts de la vie“. Voici son analyse dans la “Politique”:

“On peut comparer les citoyens à des matelots les uns comme les autres sont membre d’une communauté. Bien que les matelots effectuent des manœuvres différentes (l’un tirant à la rame, l’autre tenant le gouvernail, un troisième veillant à la proue), il est clair que la tâche de chacun constitue sa vertu propre; Mais il y en a constamment une qui leur est commune à tous, puisque tout ce qu’ils font a pour objet la sécurité de la navigation à laquelle chacun travail et concourt à sa manière”.

Aristote a étudié cent cinquante-huit constitutions de confédérations et d’états grecs. Il ne reste de tout cela que “la constitution d’Athènes”. Aristote pense que les humains naissent soit pour les chaines soit pour la domination !. Quel destin et surtout quel réalisme !. Un réalisme dont je refuse la malédiction !.

La démocratie et la tyrannie des barbares sont décrites dans “la politique” :

« - Voici les procédés de la tyrannie: réprimer toute supériorité qui s’élève; supprimer les gens de cœur; empêcher les repas en commun et les associations; interdire l’instruction et tout ce qui ouvre l’esprit, afin d’étouffer ce qui donne courage et confiance en soi; tout faire pour que les sujets restent inconnus les uns des autres, parce que les relations sont génératrices de mutuelle confiance. En outre, bien connaitre les moindres déplacements des citoyens et les empêcher de franchir les murs de la cité pour être toujours au courant de ce qu’ils font; les accoutumer, par ce continuel esclavage, à la bassesse et à la timidité d’âme… La tyrannie n’aime que les méchants parce qu’elle aime la flatterie et qu’il n’est point de cœur libre qui s’y abaisse.

- et ceux de la démocratie; là où fourmillent les démagogues, le peuple y devient tyran. C’est un être composé de plusieurs têtes; elles dominent non pas chacune séparément, mais toutes ensembles. Le peuple veut gouverner et devient despote. Son gouvernement ne diffère en rien de celui des tyrans. Les flatteurs y sont honorés, les gens de bien asservis. Le même arbitre règne dans les décrets du peuple et dans les ordres du tyran. Ce sont les mêmes mœurs. Ce que font les pestes de cour auprès des premiers, les démagogues le font auprès du peuple. Ils ramènent tout à sa volonté, ne respectent que les décrets et, après l’avoir rendu maître de tout, comme ils tiennent ses opinions, et sa volonté dans les mains, ils deviennent à leur tour ses maitres grâce à l’habitude qu’il a de les oublier. ». 

Les procédés de la tyrannie ont bien sûr évolués depuis Aristote. La dictature est plus sournoise. Oscar Wilde disait : « Nous portons des chaines bien que l’œil ne les voit pas et nous sommes esclaves bien qu’on nous appelle des hommes libres. ».


PLATON APPELLE A LA SÉPARATION DES TROIS POUVOIRS; LÉGISLATIF, EXÉCUTIF ET JUDICIAIRE QUI CONSTITUENT, JUSQU’À NOS JOURS, LA BASE DE LA CONSTITUTION DES ÉTATS RÉPUBLICAINS.


Cicéron fit la filiation entre l’antique grecque et latine avec “la République et les lois”. Il définit la République comme :

” … la chose du peuple, le peuple étant lui-même non pas n’importe quel ensemble d’hommes, mais une collectivité unie par un accord de droit et par une communauté d’intérêt”. 

La liberté de la Grèce et de Rome a influencé la révolution française. Dans “le contrat social”, Rousseau pense que les hommes s’allient librement entre eux à travers un accord:

« L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux… Tant qu’un peuple est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bien; sitôt qu’il peut secouer le joug, et qu’il le secoue, il fait encore mieux… ».

« Ainsi voilà l’espèce humaine divisée en troupeau de bétail dont chacun un chef qui le garde pour le dévorer. Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté. Renonce à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs… ».

Dans “l’esprit des lois” Montesquieu distingue historiquement la succession de trois types de gouvernements:

Le despotique ; C’est celui où un seul, sans lois et sans règles, entraine tous par sa volonté et ses caprices. Le gouvernement despotique ne peut se maintenir que par le machiavélisme et la persécution.

Le monarchique ; C’est celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies. Le gouvernement monarchique ne peut se maintenir que par la force des lois et de l’honneur.

Le républicain ; C’est celui où le peuple (ou une partie) a la souveraine puissance. Ce type de gouvernement se maintient par sa moralité et sa vertu. Le désavantage du républicain sur le monarchique est la promptitude de la décision du monarchique où une seule personne décide. La liberté permet de faire tout ce que les pois permettent.

La vraie démocratie du Nord est aussi menacée par le pouvoir des masses-médias qui est capable de fabriquer une “opinion” grâce à des sciences  comme la psychologie sociale qui débouche inévitablement sur la psychologie politique. Cette science permet à la classe politique d’examiner les répercussions sur la société de ses décisions politiques (lois sociales internes, diplomatie et relations internationales).

La classe politique démocratique (soumise à l’opinion publique) utilise les masses média pour créer une “opinion” favorable aux actions décidées par une “élite”. Elle étudie le poids et la nature des différents courants et groupements « représentatifs » de la société civile pour pouvoir affiner sa stratégie de « dialogue social” et de “gestion de crise” !. Nous parlerons en détails plus-tard sur le rôle des structures de communication dans le droit d’expression et le devoir d’écoute.

Durant son histoire sociale, L’homme s’est révolté contre les systèmes qui ne lui reconnaissent pas sa dignité humaine, ses droits d’individuels et sa liberté. La république et le libéralisme économique visent à réaliser la liberté individuelle en instaurant de bonnes relations internationales, économiques, politiques et culturelles entre les hommes.

La République et la Démocratie font parties des droits de l’homme. La vraie démocratie occidentale est basée sur de vrais élections. La fausse démocratie du Sud est basée sur des mises en scènes grotesque d’élections ou les urnes transparentes sentent  la nausée.

On doit avoir le droit d’imposer la démocratie en vérifiant le déroulement des votes mais non pas en favorisant un candidat contre un autre !. On doit avoir le droit et le devoir de visiter librement les prisons, discuter avec le peuple et inspecter les lieux de massacres pour connaitre ce qui se passe. Mais vous savez déjà que le plus grand aveu de génocide c’est lorsqu’on refuse de montrer ce qu’on cache…

Comment un innocent cacherait-il la preuve de son innocence ?. Seul un coupable se cacherait sous des prétextes fallacieux comme la souveraineté nationale… la souveraine du génocide… alors que ces barbares ont signé toutes les conventions des droits l’homme. Une autre technique des barbares, c’est qu’ils ne torturent plus les insoumis, ils les font disparaitre. On découvre ainsi des charniers… Les disparus sont enlevés de chez eux la nuit par des hommes masqués qui disparaissent, eux aussi, dans la nuit de la souveraineté nationale…


Démocratie

Maintenant le Monstre dit qu’il représente la volonté populaire par des élections démocratiques, justes, et propres. Il fait des élections truquées, il édifie des parlements et il promulgue des lois et des constitutions. Le proxénète travesti le peuple qui lui donne son bulletin de vote, sa volonté et même sa bénédiction. La contrainte du fouet est là pour rappeler au peuple son devoir de se soumettre. La prostitué pleure en cachette, mais elle doit sécher ses larmes pour ne pas abimer son maquillage. Elle doit montrer ainsi son sourire et sa ferveur populaire pour l’immortalité de la trinité Prince – Dieu – Patrie.

Après l’état dictateur, c’est l’état de la majorité démocratique cynique. Cette majorité « moyenne statistique d’un citoyen fictif » qui n’a jamais existé que dans les excréments de notre Prince. Elle ressemble à ces déesses grecques possédant plusieurs têtes. Nous sommes tous une minorité unique terrorisée par la dictature de ce citoyen statistique moyen. Ainsi l’a voulu le Prince. C’est la guerre des « moi » contre tous, de tous contre tous, et de tous contre « moi ». La Nature plus gracieuse a évité cette monstrueuse logique pour les animaux à qui elle a offert une nature sans frontière, sans loi et sans foi.

On est tous emprisonné dans notre « moi » unique, singulier et distinct. Nous n’appartiendrons jamais à un système de bielle-manivelle qui tourne lorsqu’on allume le contact.

 

Le Retour au Chaos

La vraie démocratie occidentale reste le régime le moins oppressant que l’humanité a créé. Un jour elle s’acheminera vers le désordre (et non le chaos) individuel. Une anarchie qui est la seule alternative qui permettra à l’individu d’enlever enfin les chaines du groupe pour revenir à son instinct ; la liberté totale, complète et universelle !.

Des êtres ont vécu pendant des millénaires dans cette liberté absolue avant la venue de la Cité satanique. Ils avaient le sage pour régler leurs différents. La seule punition était de quitter le groupe en cas de désaccord !. C’est vrai que la nature était alors assez vaste.

Maintenant, on est enchainé à un village planétaire, et on ne peut pas encore voyager dans l’espace. On doit se déplacer avec une carte d’identité humiliante qui ressemble à cette trace de fer rouge que le berger griffe sur son bétail !. Cette carte me rappelle ces étoiles que les nazis mettaient sur les juifs pour les reconnaitre. Pourquoi identifier un individu à un groupe depuis sa naissance jusqu’à sa mort ?. S’il y’ avait un seul groupe, il n’y’ aurait plus d’autres groupes et donc d’autres types humains !. Si Dieu est unique pourquoi pas l’Humain, le territoire ou le groupe ?. Un humain Unique qui peut enfin vivre sa différence en dehors de tout groupe !.

Le pouvoir, quel que soit son nom, est là pour toujours. Il change dans un cycle diabolique :

- La Force devient Royauté par expérience.

- La Royauté tyrannique devient Aristocratie par conjuration puis Démocratie.

- La Démocratie démagogique redevient, par un désordre anarchique, une Force.

L’humain revient toujours au chaos de son origine. Tous les champs d’honneur sont des cimetières de déshonneur. L’Humain est redevenu un animal. Il aspire même à remonter (par une évolution inverse) vers Satan. La démocratie peut éviter le chaos qui la fera retourner à la force grâce à l’Humain Universel. Un Humain qui se base sur la nature dont les lois sont les seuls qui ont réalisé la paix, l’harmonie et l’évolution !.

 

Jamouli Ouzidane

 

http://jamouli.com/

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 00:11

  Les gouvernements ne travaillent pas dans l'intérêt des peuples.

Publié sur mon blog officiel sous mon vrai nom

(eva)

 

Sarkozy, de Gaulle et le talent de Laplote
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La politique casino contre les peuples

par Chantal Dupille

 

 

 

Les gouvernements sont élus par nous ? C'est ce que les pseudo démocrates veulent nous faire croire. En réalité, les Médias collabos nous disent comment voter : Pour super Sarko, pour super DSK - ou pour la force tranquille de Hollande, par défaut -, pour super Valls, etc... et en Europe, on nous parle de super Mario ! Et tous les journalistes, de Droite ou de Gauche caviar (qui se fréquentent dans des clubs comme le Siècle), nous conditionnement : Ainsi, Laurent Joffrin (soi-disant de "Gauche") en pleine campagne électorale Royal-Sarkozy, a sorti un livre "la Gauche Bécassine" (de Royal, évidemment) qui certainement a contribué à faire perdre celle qui pourtant aurait bien mieux défendu la France que Sarkozy agent de Tel-Aviv, de Londres et de Washington.

 

Et donc, en réalité les Gouvernements ne nous représentent pas, puisque les Français, à 95 % (cf Madelin, grand apôtre du libéralisme le plus dur, il était crédité de 5% d'intentions de vote), rejetaient le libéralisme qu'on nous impose aujourd'hui en Europe et dans notre pays. Et d'ailleurs, une fois élus, ils trahissent leurs électeurs. Ainsi, ce sont eux qui ont voté pour l'Europe des banksters (d'ailleurs imposée par Sarkozy au service du Nouvel Ordre Mondial) dont les Français ne voulaient pas. Sans parler des traîtres de service, comme Jack Lang (prétendument de Gauche, en réalité sayan ne servant pas la France) changeant le résultat du vote en le faisant basculer à Droite avec SA voix.  

 

A l'instant, j'ai vu sur la LCP un  reportage sur les jeux en ligne - qui broient des vies, des familles entières lorsqu'un membre devient accro. Il y est dit : "Les jeux en ligne (chez soi, donc) rendent les choses plus faciles". En effet ! Or, à peine élu, outre le bouclier fiscal (en faveur des Français les plus riches), Nicolas Sarkozy a imposé à nos compatriotes le jeu en ligne - pour servir les intérêts de ses amis haut placés à l'affût de placements juteux. Et contre les intérêts des Français déjà de plus en plus en situation de précarité.

 

Le Gl de Gaulle, certes homme de Droite, servait en conscience et en toute indépendance les intérêts des Français; Aujourd'hui alors qu'il a été remplacé par des larbins de l'Oligarchie (via l'UMPS, Sarkozy ou Hollande-Fabius),  nous voyons une France livrée aux appétits de Londres (Défense commune, entre autres), de Washington (retour servile dans l'OTAN), et surtout de Tel-Aviv (sayanim au pouvoir, guerres par procuration...),  et bien sûr aux appétits financiers et surtout à ceux de l'Oligarchie mondialiste finalement apatride (Nouvel Ordre Mondial rêvé par Sarkozy ou DSK, et mis en place aujourd'hui, pas après pas, par Hollande).

 

Je viens de publier un article sur l'Arctique - et sur les guerres pour le pétrole, avec une formidable vidéo à voir absolument et à relayer : Les routes du pétrole :  Alerte, Arctique zone stratégique, "chaude", disputée - Guerres du pétrole

 

Et les dirigeants "élus" nous plongent dans les guerres pour le pétrole, pour Total, mais aussi pour Areva... comme au Mali (avec Hollande successeur de Sarkozy) et bientôt dans toute l'Afrique recolonisée. Pour le malheur des populations !

 

Ne cautionnons plus jamais ces gouvernements fantoches, ne votons plus !

 

Pour finir, régalez-vous avec l'actualité non-alignée, qui nous vient de Russie (1). Et par ex, je relève : "L'Islam est devenu un instrument politique majeur capable de modifier la politique de la France", ou encore "Le berceau européen de la civilisation est transformé en caddie de consommation", "La France devenue représentant local de l'Empire, elle se vend à de plus puissants", "Le changement promis est au RV mais pas dans le sens voulu, et les responsables ne seront pas coupables", "création d'une situation permanente de chaos au service du Nouvel Ordre Mondial tout en s'appropriant au passage les richesses des nations", "En France, il y a une intense préparation médiatique de propagande pour ces guerres. Démocratie ? La population n'est plus consultée, mais manipulée pour avoir son adhésion forcée", etc.

 

Pour avoir de l'info vraiment pertinente, devrons-nous désormais recourir aux supports russes ? La France, aujourd'hui, est l'ombre d'elle-même...

 

Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com

 

TAGS : Sarkozy, jeux de ligne, bouclier fiscal, Hollande, Valls, Laurent Joffrin, Médias, LCP, Club le Siècle, S. Royal, Nouvel Ordre Mondial,  Russie, Mali, guerres, médias, pétrole, Arctique, démocratie, chaos, de Gaulle, UPR, François Asselineau, UMPS, OTAN, Fabius, DSK, Areva, Total, Bécassine, super Mario, Europe, banksters, sayanims, Tel-Aviv, Londres, Washington, Madelin, libéralisme, Jack Lang, Afrique, colonisation, Cohn-Bendit, Mai 68, Wikipedia...

 

 

  29:34

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:08
Mardi 25 décembre 2012
Nationaliser des banques, pourquoi pas ?
Lundi 24 Décembre 2012 Jacques Julliard dans Marianne.

Dans une France qui prend conscience de son effondrement économique et diplomatique, il n'est plus temps de s'enfermer dans les querelles politiques. La seule priorité : agir pour le redressement industriel, social et moral du pays.

Societe Generale, agence parisienne MEIGNEUX/SIPA
Societe Generale, agence parisienne MEIGNEUX/SIPA
Et un homme à la mer, un ! Accoudés au bastingage, leurs bouées de sauvetage à la main, les sauveteurs discutent avec passion : quel est donc cet homme ? Est-il jeune ou vieux ? Noir ou blanc ? Rouge ou brun ? Vert, peut-être ? Pendant ce temps, le malheureux continue de se débattre. Mais les sauveteurs, absorbés par leur débat préalable, n'en ont cure et reprennent la question à la base : avant de sauver cet homme, il importe de savoir qui nous allons sauver. Et de quelle manière ? Il serait contraire à toutes les traditions de la marine à voile de le sauver n'importe comment. Cependant, le naufragé continue de boire la tasse.  

Ce naufragé, c'est la France. Depuis le printemps dernier, un fait politique domine tous les autres. Le changement à la tête de l'Etat ? Vous n'y êtes pas. Le fait politique majeur, c'est que tous ou presque, dans ce pays, admettent désormais qu'il y a quelqu'un à la mer ; c'est la prise de conscience brutale d'une tendance en cours depuis trente ans : l'effondrement économique et diplomatique de la France. Il y a peu encore, le discours «décliniste», façon Nicolas Baverez (La France qui tombe, 2003), suscitait le scepticisme, voire la moquerie. Aujourd'hui, ce pessimisme sur l'avenir du pays est le fond de sauce qui accompagne tous les plats que l'on nous sert. Il est vrai que les faits sont trop nombreux, trop flagrants, pour être niés en bloc.  

En une vingtaine d'années, l'emploi industriel a diminué d'un tiers. Il ne représente plus désormais que de 12 à 13 % de l'ensemble des salariés. Voilà une donnée proprement effrayante, que l'on a longtemps cherché à escamoter derrière des bavardages sans contenu réel sur la «société postindustrielle» qui était censée être désormais la nôtre. Trente ans pendant lesquels tous les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, tous les présidents, qu'ils se nomment Mitterrand, Chirac ou Sarkozy, ont fait preuve de la même désinvolture, de la même insouciance. Sans y prendre garde, la France est devenue l'Angleterre, un pays qui a laissé filer son industrie, mais sans la City, c'est-à-dire un cache-misère bancaire à la désindustrialisation. Et lorsqu'un palmarès des personnages les plus puissants du monde, comme les Américains en raffolent en fin d'année, met Angela Merkel au deuxième rang derrière Barack Obama et rejette François Hollande à la 14e place, nous avons là l'expression symbolique de ce déclassement de la France, de cette perte du rang, de ce deuil de la grandeur, de ce naufrage de l'influence. Voilà pourquoi les Français n'ont plus tout à fait tort d'être encore plus pessimistes qu'ils ne le sont d'ordinaire, à un niveau qui n'a pas d'équivalent dans les pays industriels et qui ravale la France au niveau de l'Afghanistan.

A l'aune des licenciements et des fermetures d'entreprises qui tendent aujourd'hui à se multiplier, les Français réalisent que leur pays est en train de connaître un juin 40 étalé dans le temps, c'est-à-dire la débâcle de ce qui fut jadis une grande puissance industrielle. Et lorsqu'ils voient un Bernard Arnault et un Gérard Depardieu, le plus puissant de leurs hommes d'affaires et le plus célèbre de leurs comédiens, quitter le navire, ils comprennent qu'il ne s'agit pas seulement d'une «optimisation fiscale» : c'est l'exode s'ajoutant à la débâcle. Nous sommes entrés dans la France annoncée par Michel Houellebecq, celle d'un gigantesque parc d'attractions, vivotant de son tourisme et des oripeaux défraîchis de sa grandeur passée.

Pourquoi ces considérations ? Parce qu'on ne peut les formuler sans en tirer les conséquences. Pour moi, les choses sont claires. A la question : êtes-vous socialiste dur, social-démocrate ou social-libéral ?, je réponds que ce n'est pas aujourd'hui le problème ; je suis pour le redressement français, qui n'est pas qu'industriel, mais aussi social et moral. A la question : êtes-vous pour ou contre François Hollande ?, je réponds que je suis pour le redressement français. A la question : est-ce la faute à la gauche ou à la droite ?, je réponds que cela m'est bien égal : je suis pour le redressement français. A la question : êtes-vous pour l'écologie ou pour l'expansion ?, je réponds que je suis d'abord pour le redressement industriel. Or, je constate que si, dans leur grande majorité, mes compatriotes raisonnent comme moi, il n'en va pas de même de la classe politique tout entière, étendue aux journalistes et aux intellectuels, qui continuent de se livrer à leur sport favori : ils jouent à Fillon et Copé. Ou, si l'on préfère, à ce n'est pas moi, c'est lui.

Voyez ce qui s'est passé à propos d'ArcelorMittal. Face aux diverses issues possibles à cette crise, sauvegarde de l'emploi ou nationalisation temporaire, les intervenants ne se prononçaient jamais sur le coût et l'efficacité des solutions envisagées, mais toujours sur le positionnement idéologique de chacune d'entre elles. Pour s'affirmer de gauche, on se prononçait pour la nationalisation ; pour soutenir le gouvernement, on se «contentait» de la sauvegarde de l'emploi ; pour s'opposer à lui, on affirmait qu'en tout état de cause, c'était la faute de François Hollande. Le plus souvent, les arguments échangés ont atteint un niveau d'irresponsabilité et de puérilité qui fait douter de la capacité de la classe politique tout entière à mener à bien le redressement français. Nous sommes des nommeurs : nous estimons que nous avons assez contribué au débat national quand nous avons collé des étiquettes sur les différentes personnes et sur les différentes solutions. Ainsi, avoir choisi le seul maintien de l'emploi était pour beaucoup de citoyens de gauche la preuve irréfutable du caractère «social-libéral» du gouvernement Ayrault. CQFD.

Devant toute mesure économique, la question que posent les «augures» n'est pas de savoir si elle est efficace ou non, souhaitable ou non, la seule question qui vaille, en France, est de savoir si elle relève ou non de la «rigueur». Devant un site touristique, les gens ne se demanderont plus bientôt s'il est beau ou non, mais s'il est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Depuis Louis XIV, l'étiquette désigne à la fois une appellation, un rituel et une préférence. Il est vain d'espérer que la France renoncera un jour à sa passion nationale : l'étiquetage. Qu'importe l'ivresse pourvu qu'on ait le flacon ! Et quel beau débat national, comme on les aime, que celui qui continuera d'opposer les tenants du social-libéralisme, de la social-démocratie et du social-socialisme quand il n'y aura plus d'industrie, plus d'usines et plus d'ouvriers en France !

Lorsque, il y a trois ans, le 18 janvier 2010, je publiai dans Libération «20 thèses pour repartir du pied gauche» qu'avait alors refusées le Nouvel Observateur, la question de la nationalisation se trouva au centre du débat que je soulevai. Elle suscita l'indignation ou l'ironie de la quasi-totalité de mes interlocuteurs de gauche, qui me taxèrent d'«archaïsme». Je me permets de me citer, ne serait-ce que pour mesurer le chemin parcouru.

«19. Le premier objectif du rassemblement populaire doit être la maîtrise du crédit, au moyen de la nationalisation, au moins partielle, du système bancaire, qui est à la source de la crise actuelle. Telles qu'elles fonctionnent actuellement, la plupart des banques ont déserté leur mission essentielle, à savoir la collecte des capitaux au service de l'expansion économique, au profit d'activités purement spéculatives et nuisibles. Le but de la nationalisation est de ramener le système bancaire à sa fonction productive.»

Cette position, qui est plus que jamais la mienne, me permet de répondre aux deux questions qui se sont posées en cette fin d'automne.

1. J'étais personnellement hostile à la nationalisation provisoire d'ArcelorMittal parce que la sidérurgie ne fait plus partie du secteur stratégique sur lequel l'Etat se doit de conserver un contrôle. Aurait-il fallu nationaliser la marine à voile au moment de l'apparition de la vapeur ? La nationalisation des secteurs archaïques est la négation même de la mission qui incombe aujourd'hui à l'Etat : réorienter et redynamiser le secteur industriel. La nationalisation d'ArcelorMittal risquait d'entraîner le gouvernement dans le cercle infernal de la reprise des entreprises en faillite et des secteurs en perte de vitesse. En dépit d'une invraisemblable cacophonie, des stratégies personnelles et des promesses de bonimenteur, il a eu raison de s'en tenir à la défense des emplois. Mais il doit s'y tenir !

2. Pour la même raison, je désapprouve formellement la timidité, que dis-je, la capitulation de ce même gouvernement à l'égard du secteur bancaire. Il est non seulement en grave recul par rapport à ses promesses, mais, en renonçant à s'en donner les moyens financiers, il paraît renoncer à tout rôle stratégique à venir. On ne saurait oublier que la prospérité de la période gaullienne (les années 60) est due au lancement de grands programmes industriels : l'espace, les télécoms, le TGV, le nucléaire, l'aéronautique, le Plan calcul *. Seul ce dernier a échoué.

On peut comprendre la volonté de François Hollande de subordonner la relance sociale à la relance économique. Mais de relance économique, pour le moment, on n'en voit guère. Et de contrôle public du crédit, on n'en voit pas non plus. C'est là pourtant, François Hollande, que nous vous attendons. Sans surenchère, mais sans faiblesse. Car c'est là que se joue notre avenir - et le vôtre.

*La femme qui résiste, d'Anne Lauvergeon, Plon, 237 p., 20,50 € ; et le commentaire de Bertrand Renouvin, dans Royaliste du 10 décembre 2012.
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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 00:27

 

par M.K. Bhadrakumar Indian Punchline,

 

jhon-kerryLes amis russes ont parfois exprimé le sentiment, au cours de discrètes apartés, qu’en ce qui concernait les relations américano-russes, Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, incarnait davantage l’ancienne administration de Bill Clinton qui n’avait pas cessé d’essayer d’extorquer impitoyablement des avantages unilatéraux à une Russie affaiblie qui luttait pour se reconstruire après l’éclatement de l’Union Soviétique.

Des figures politiques de premier plan, comme Strobe Talbott, formatées par la Guerre Froide se sont révélées incapables de dépasser le sentiment de triomphe que la chute de l’URSS leur avait laissé. Hillary Clinton, elle-même, n’avait aucune sympathie pour la Russie et elle a suivi la ligne de l’administration Clinton. Des gens comme Tabott tiraient probablement les ficelles en coulisse.

Mais Obama a donné quelques signes qu’il avait une différente conception de la Russie et des relations des Etats-Unis avec ce pays. Et on en revient à la question : Obama a-t-il l’intention de faire évoluer la politique étrangère des Etats-Unis pendant son deuxième mandat? Les personnes qu’il choisit pour former son Cabinet pourraient nous donner quelques éléments de réponse.

A ce titre, il faut s’intéresser à la nomination du Sénateur John Kerry au poste de Secrétaire d’Etat. D’abord la « popularité » de Kerry au Congrès est un atout pour Obama en dehors du fait que sa nomination laisse espérer une politique étrangère novatrice.

Deuxièmement Kerry est connu sur la scène internationale. Troisièmement, ce n’est pas un débutant dans la sphère diplomatique; il a présidé le Comité des relations étrangères du Congrès et il a fait de nombreuses missions diplomatiques de terrain : par exemple il a joué à plusieurs reprises les « pompiers » à Kaboul et Islamabad quand il y avait des problèmes avec l’ombrageux Hamid Karzai ou les généraux pakistanais récalcitrants.

Mais l’aspect le plus intéressant de la nomination de Kerry, c’est qu’Obama comble ainsi le fossé qui a séparé la Maison Blanche du département d’état des Etats-Unis tout le temps qu’Hillary Clinton était en fonction. Kerry est quelqu’un qui a l’esprit d’équipe (sans doute du fait qu’il a été soldat) tandis que Clinton, une politicienne à l’ambition présidentielle insatiable, se préoccupait surtout de sa carrière au cours des quatre dernières années. Obama dira certainement de très belles choses sur Clinton mais il ne la retiendra pas car leur relation n’est pas très bonne.

Quelle sorte de Secrétaire d’Etat sera Kerry? C’est un homme prudent, du genre d’Obama. Comme il l’a dit lui-même dans un article révélateur paru dans le Foreign Policy magazine de septembre, la lettre ‘I’ le fait penser à ‘Imprudent’.

Il est d’accord avec Obama pour mettre le changement climatique en tête des priorités diplomatiques étasunienne. Il est sans aucun doute un des sénateurs les plus ‘pro-israéliens’. De toute évidence, Obama veut montrer à Israël que l’administration continue à soutenir inconditionnellement la centralité du partenariat israélo-américain dans la stratégie étasunienne au Moyen-Orient.

En ce qui concerne la brûlante question de l’Iran, l’opinion de Kerry est nuancée -il professe une opposition véhémente à tout programme nucléaire iranien mais il témoigne une grande aversion aux va-t-en guerre. Il considère les leaders iraniens comme des gens rationnels avec qui les Etats-Unis peuvent entrer en affaire et il trouve que l’option militaire ne doit être employée qu’en tout dernier ressort.

La vision de Kerry sur les relations sino-américaines est encore plus nuancée – il met l’accent sur ce que les deux pays ont en commun dans le but de forger des liens de coopération sur le long terme. Il faut noter qu’il a voté contre le fait de lier le commerce avec la Chine à son respect ou non-respect des droits humains.

Il pense que les Etats-Unis ont intérêt à répondre au défi que pose la montée en puissance de la Chine par la compétition commerciale à travers une renaissance économique des Etats-Unis plutôt que par la confrontation militaire. Selon lui : »l’économie n’est pas la guerre. Nous [Etats-Unis et Chine] nous pouvons tous le deux atteindre des niveaux bien supérieurs à ceux d’aujourd’hui. »

En résumé, comme l’a écrit récemment David Ignatius du Washington Post, Kerry est quelqu’un qui « a compris l’importance d’une diplomatie sereine, surtout en ce moment. » Il sera un auxiliaire de confiance pour négocier une transition politique en Syrie, explorer les lignes d’un réajustement de la position historique des Etats-Unis par rapport à l’Iran, réduire progressivement la guerre en Afghanistan et cimenter la confiance mutuelle entre les Etats-Unis et le Pakistan (qui est un élément crucial du règlement de la question afghane.)

Au bout du compte, Obama est un homme étonnant à beaucoup d’égards – et un politicien brillant. On ne peut pas comprendre toutes les raisons qui l’ont poussé à choisir Kerry avant de savoir qui il va choisir au poste de Secrétaire à la Défense. Si c’est bien finalement le Sénateur Chuck Hagel ( qui a les meilleurs chances à ce qu’on dit) qu’il nomme, ce sera un signal très fort qu’Obama enverra avec ces nominations-là aux deux postes les plus importants du Cabinet touchant la politique étrangère étasunienne.

Que signifie la nomination d’Hagel? Il suffit de dire que c’est quelqu’un qui s’oppose bec et ongle à toute forme d’intervention militaire en Iran; qui veut rapatrier les troupes d’Afghanistan tout de suite, qui est en faveur de coupes drastiques dans le budget du Pentagone (en dépit de la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord, le rééquilibrage de l’Asie, etc.); qui a la guerre en horreur (parce que comme Kerry c’est un vétéran qui s’est battu au Vietnam); et qui veut régler le problème de l’émergence de puissances comme la Chine, l’Inde et le Brésil, en créant, sous l’égide des Etats-Unis, un nouvel ordre mondial basé sur la réforme des organisations internationales.

En un mot, Hagel symbolise l’audace de l’espérance qu’Obama a incarnée un petit moment à son arrivée au pouvoir.

Pour compléter cette lecture on lira avec profit l’article de Philippe Grasset sur Hagel.

Pour consulter l’original: c’est ici.

Traduction: Dominique Muselet

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 16:04

 

 

 

 

 

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 04:49

 

 

asterix

http://www.lucferrandez.com/protection-du-mont-royal-terrain-du-college-marianopolis

 

 

L' UMP, la pitoyable foire d'empoigne

Par eva R-sistons


 

 

J'ai assisté en direct au vaudeville politique estampillé made in France. Ce n'est pas le mari, la femme et l'amant, mais les frères... ennemis. Sur fond de soupçons de fraude.

 

Copé est probablement vaincu, mais il n'accepte pas sa défaite : il est prêt à tout pour accéder au pouvoir et transformer la France à sa guise, la décomplexer, au mépris des valeurs de notre pays. Car le bonhomme a une mentalité de parvenu, de nouveau riche, se permettant tout, et il ne reculera devant rien. De surcroît, c'est un sans gêne qui ne s'embarrassera d'aucun scrupule pour atteindre son but, exécuter ses desseins. Déjà, un journaliste de BFM TV a vu en lui un Bonaparte, se livrant à un vrai putsch pour réaliser ses ambitions, prendre le pouvoir au mépris de la démocratie tout en se déclarant, d'ailleurs, "Républicain". Disons-le carrément : Cet homme-là, comme son compère Manuel Valls soit-disant à gauche, a une mentalité de dictateur. Gare aux adversaires ! Et ce dimanche-soir, certainement au mépris des vrais résultats (on sera fixé réellement bientôt, quand la Commission aura tranché), il a réalisé un coup de force en anticipant le verdict définitif. De cet homme-là, comme d'ailleurs de Valls, nous ne devons attendre qu'une chose : Le pire, au service des Maîtres du Monde, d'ailleurs Copé est avocat d'affaires - comprenez, des plus riches ; le peuple, il s'en fout ! - et Manuel Valls, lui, est mandaté par les Bilderberg pour anéantir, terrasser ce qui reste de social à Gauche.  

 

Ce qui est en jeu, maintenant, c'est la crédibilité d'un parti qui aspire à gouverner la France. Dans les coulisses, Sarkozy doit se réjouir: Le temps, le silence, et les Médias complices, travaillent pour lui. Le CRIF qui gouverne la France aujourd'hui, sait que personne ne servira mieux les intérêts d'israël que lui. Hormis les sayanims Copé et Valls ! 

 

On peut penser que tout sera fait pour que le Français bien de chez nous, de surcroît se déclarant "gaulliste social", soit écarté, quitte à trafiquer les résultats. Martine Aubry a été écartée, Jean-Marc Ayrault est sans cesse discrédité par les Médias collabos (du CRIF), reste à écarter François Fillon. Gageons que tout sera fait pour que le CRIF puisse placer ses hommes seulement.

 

En tous cas, dimanche soir Copé a largement écorné son image, son personnage de Républicain en annonçant précipitamment sa victoire avant que les bulletins ne soient tous dépouillés. Fillon, lui, s'en remet à la Commission d'enquête : C'est un républicain. Quel poids a-t-il face au putschiste qui n'attend pas le résultat définitif pour se déclarer vainqueur, pour prendre le pouvoir ? M. Copé croit qu'il suffit de se proclamer vainqueur pour être vainqueur. Pitoyable !

 

Maintenant, après le psycho-drame de dimanche soir, l'UMP est un parti complètement fracturé, il n'a plus de leader et il ne pèse pas lourd même face à un PS complètement déconsidéré. Il y a deux Droites, la gaullienne et la bonapartiste, la républicaine et la putschiste. Laquelle représentera l'autre ? Les deux frères ennemis se disputent comme des chiffonniers. Quel spectacle !  Dimanche soir, on a assisté à l'explosion, en direct, de l'UMP. Les deux camps ne pourront coexister, les rancunes seront tenaces. Comment feront-ils le rassemblement promis ?

 

Voilà, l'UMP est un corps sans tête. Même s'il en a une, elle ne pèsera pas lourd. C'est ça, la Droite décomplexée ? Bigre, fuyons-la...

 

Quant au traître Hollande, il a promis le changement et il enfourche l'Europe de l'austérité, il a promis le changement et il s'acoquine avec les terroristes d'Al Quaïda en Syrie, il a promis le changement et il s'aplatit devant le MEDEF. Comme Sarkozy. Quelle imposture !

 

Le FN en embuscade récoltera-t-il les fruits pourris de cette politique tragico-comique ? Ou le Centre mou et imprécis ?

 

On ne fuit pas la peste en choisissant le choléra (ou le flou).

 

Rideau. Vraiment ?

 

Alors, elle est pas belle, la France décomplexée ?

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS: Droite, PS, FN, Copé, Fillon, Valls, Hollande, démocratie, république

 

 

Campagne France

http://jameswillys.over-blog.com/article-campagne-presidentielle-fran-aise-la-foire-d-empoigne-electoraliste-100762543.h

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