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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 05:38
L’ALLEMAGNE PASSE AUX AVEUX
Angela lance un pavé dans la mare par le Dr Jack Petroussenko
La France est un pays ouvert à l’immigration
La France est un pays ouvert à l’immigration, avec pour principes fondamentaux la maîtrise de l’immigration, l’intégration des immigrés légaux, la lutte contre les clandestins qui restent les bases de sa politique traditionnelle. Du moins en théorie car aujourd’hui avec les traités européens, l’influence prépondérante de l’Allemagne, les choses ont changé. Le paysage de l’immigration a été profondément modifié, au point qu’un Allemand, un Espagnol en France, ne sont plus considérés (légalement) comme des immigrés. Pourtant ce sont des étrangers. L’inverse est aussi vrai pour un Français. La libre circulation dans l’Union n’est pas critiquable en soi, mais elle a ses dangers, et ses dérives. Elle peut donner lieu à des changements dans la composition d’une société, et la faire glisser d’une identité à une autre. C’est ce qu’on appelle pudiquement le multiculturalisme…

Voila qu’une déclaration fracassante d’Angéla Merkel vient de proclamer que l’intégration est un échec, que le multiculturalisme ne convient pas à l’Allemagne, pays judéo-chrétien, que la politique d’intégration allemande n’est pas bonne. Mme Merkel nous avoue que la société multiculturelle dans son pays a vécu, et qu’elle n’est pas faite pour l’Allemagne. Coup de tonnerre dans un ciel serein, mais pas si serein ! L’Allemagne avoue officiellement s’être trompée, après nous avoir entrainés sur un modèle de société qui n’était pas le notre. Nous le savions et le disions depuis longtemps, pas besoin de la Chancelière pour cela.

On sait depuis longtemps que c’est l’Union européenne (pour ne pas dire l’Allemagne) qui A cherché à imposer un modèle de société multiculturelle uniformisée dans toute l’Europe. L’état d’esprit des instances de l’Union, est porteur d’une politique de migrations dites de peuplement, inspirée du contestable rapport Lambert, tout en répétant qu’il s’agit de migrations de travail. Les migrations de peuplement qui sont pratiquées aux Etats-Unis et au Canada, donnent naissance à une société multiculturelle. Etait-ce cette arrière-pensée qui se cachait derrière la construction de l’Empire ? Mais soudain un des grands pays de l’union dit : «  basta ! » Cette phrase, si elle était sincère, constituerait le glas du multiculturalisme. Dire la vérité est un grand progrès, quand on veut changer la face des choses, sauf que cela sent la manipulation politique préélectorale. Mais passons cet aspect sous silence, ce qui est dit est dit.

On peut se demander en écho, pourquoi la politique de l’Union serait bonne pour la France ? Déjà le débat sur l’identité nationale nous avait montré quel abime profond il y avait entre les hommes politiques et les Français. Si l’absence de maitrise de l’immigration, et l’intégration inexistante ne datent pas d’hier, mais des théories de Giscard et de la doctrine laxiste de Mitterrand, depuis que les frontières nationales ont été supprimées, et la difficulté de contrôler celles des pays périphériques, l’Union nous a apporté le 13ème travail d’Hercule, celui de résister aux poussées croissantes des immigrés, et en conséquence de bâcler l’intégration, ce qui en réjouit beaucoup. Et la poussée du populisme extrémiste date d’aujourd’hui. Où parviendra-t-elle demain ? La lecture récente d’un grand quotidien national est édifiante. De même une page entière dans un hebdomadaire nous apprend l’échec de l’intégration dans les écoles pour les enfants d’étrangers, qui ne fait que révéler le contenu du rapport du Haut Commissariat à l’intégration remis au Président Sarkozy. On saura tout sur les résultats de cette politique quand les médias voudront bien eux aussi dire la vérité.

Dans le monde il y a 300.000.000 de migrants Les flux humains augmentent chaque jour, partout et à vitesse croissante. Mirage de la mondialisation heureuse, mais cauchemar du mondialisme dont tous les pays «  riches » subissent les conséquences, et surtout les pays pauvres, sans qu’on lui ait trouvé de réponse appropriée. Tandis que les Etats-Unis construisent un mur et font une traque militaire contre les clandestins « latinos », les Etats-membres de l’union européenne dépassés faute de frontières, durcissent leur législation, quand ils le peuvent, mais Bruxelles continue, promet des sanctions, et ne change rien à sa propre politique désastreuse d’inefficacité. Certains Etats membres de L’Union Européenne sont un Eldorado qui attire les immigrants du monde. Mais les peuples eux, en sont de plus en plus inquiets, réticents, et si le peuple allemand est rassuré par le discours de la Chancelière, le peuple français grogne d’une situation qui lui déplait et l’exaspère. L’union européenne n’est pas un état et veut gouverner sans les peuples, mais on ne gouverne pas sans ni contre les peuples, sinon ils se révoltent. Si bien qu’on assiste à une montée des partis populistes de l’extrême droite dans l’UE. Alors que fin avril-début mai 2002, au premier tour de l’élection présidentielle française Le Pen était opposé à Chirac, et Jospin éliminé, il y avait eu des manifestations contre l’extrême-droite à travers toute la France, et les Français au deuxième tour n’avaient pas hésité à voter massivement contre Le Pen. Pourquoi aujourd’hui ces manifestations auraient-elles lieu alors que dans l’Union européenne c’est un mouvement inverse qui se produit ?

En Suède, les Démocrates suédois ont obtenu 20 sièges au Parlement, et empêchent le gouvernement d’avoir la majorité absolue. En Hongrie au mois d’avril 2010 le parti Jobbik avec 16,8 % des voix, est entré au Parlement, en décrochant 46 sièges. Aux Pays-Bas, en juin 2010, le PVV de Geert Wilders s’est installé dans le paysage politique avec 24 sièges au Parlement, contre neuf auparavant. Un résultat qui a déclenché une crise politique, le gouvernement hollandais ne peut pas être constitué, les négociations ne sont pas encore terminées. Les exigences de l’extrême droite non plus. En Italie l’extrême-droite est entrée au gouvernement. En Autriche, 20% des électeurs ont voté pour elle. Au Danemark, l’alliance avec l’extrême droite existe depuis 2007. En Grande-Bretagne, jusque là inexistant, le British national party, s’est imposé dans le paysage politique. Dans tous les cas l’immigration a été l’un des grands thèmes de la campagne, centré sur l’échec de la société multiculturelle, l’absence d’intégration, la perte d’identité nationale, et la délinquance. Là où l’extrême-droite n’a pas progressé, le populisme parvient à imposer ses thèmes aux formations classiques.

En Suisse, en 2009, il a fait interdire par votation la construction de minarets. Ce n’est ni racisme, ni islamophobie, c’est la traduction de l’inquiétude des Suisses. Voila ce que le peuple pense, mais certains ont osé dire qu’il s’était trompé !

L’immigration est donc un des thèmes majeurs dans les états de l’Union européenne d’aujourd’hui. Aucun des problèmes que pose l’immigration n’a été résolu. Elle en pose en France comme ailleurs dans l’Union européenne. La responsabilité en incombe à cet Empire dont la France est prisonnière, qui ne lui permet pas d’avoir une politique digne d’elle. Bruxelles incapable d’endiguer les flux migratoires, les favoriserait plutôt, pour combler un déficit démographique (Allemagne Italie, Espagne) et laisse le soin aux nations de les arrêter sur leur territoire !

En France Les frontières intérieures n’existant plus, à cause des accords de Schengen, il n’y a plus de contrôles des entrées ni des sorties aux frontières mais seulement des contrôles de supposés clandestins sur le territoire. Or les effectifs de police étant réduits, parce que la politique de l’Union oblige sous peine de sanctions les Etats membres à réduire leurs dépenses, les contrôles restent modérés, et nombre de clandestins se promènent en toute liberté, avec de fausses attestations, et de faux papiers. Mais qui donc les a délivrés ? Il n’y a, à ce jour, aucun instrument pour mesurer des flux d’entrée, et encore moins de sortie et à plus forte raison un solde migratoire estimé largement positif. Fait aggravant le recensement classique qui avait lieu tous les 9-10 ans n’existe plus depuis 2002. Il a été remplacé en 2005 par une méthode d’échantillonnage probabiliste, que nous sommes les seuls à utiliser en Europe, tout juste utile aux pays du tiers-monde. Elle ne permet aucun dénombrement pertinent des immigrés légaux et à plus forte raison des illégaux.

En ce qui concerne ses frontières extérieures l’Union fait appel pour leur surveillance et leur protection aux nations situées à sa marge. L’agence européenne Frontex est affectée à cette surveillance, et censée les aider dans cette tâche, mais ne fait pas grand-chose. Les nations périphériques ont peu de moyens pour ce travail, et chaque Etat a un taux d’efficacité qui lui est propre. Frontex ne fait que des actions ponctuelles comme pour les «  boat people » venant des iles italiennes, qui se résument en actions humanitaires devant des situations tragiques. Les systèmes informatiques SIS I ET SIS II sont dépassés par le nombre et déjà obsolètes, incapables de gérer les entrées, encore moins les sorties. Les résultats ne sont pas encourageants. Passer en fraude est un jeu facile. Voila votre Europe messeigneurs !

La gestion des flux migratoires (comme dans d’autres domaines, pour ne pas dire tous) montre l’incapacité de l’Empire, et sa scandaleuse inefficacité. Elle a adopté le pacte de l’immigration proposé par la France. Est-il appliqué ? Non. La France a transcrit trois directives européennes. Les directives : «  retour » « carte bleue » et « sanctions » qui ont provoqué un certain remous. Ce qui n’empêche pas la commissaire Viviane Reding de faire des comparaisons hasardeuses à propos des expulsions de Rom’s, et de déclarer que «  les décisions ne se prennent pas à Deauville mais à Bruxelles et à l’unanimité ». Mais ses propos sont faux car en matière d’immigration, toutes les décisions ont, depuis longtemps, été prises et se prennent à la majorité qualifiée, à Bruxelles, alors qu’on pensait, jusqu’au traité de Lisbonne, qu’elles se prenaient à l’unanimité. A moins que Mme Reding ne le sache pas ?

En France les flux d’immigrés augmentent au point de se demander si on peut encore les accueillir, et les intégrer. Un ancien premier ministre l’avait dit « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais la misère est là, il faut faire avec, ou plutôt avec tous ces malheureux. Car il y a beaucoup d’immigrés qui souffrent. Certes il y a ceux qu’on ne peut pas intégrer, ou qui ne veulent pas s’intégrer, mais dans tous les cas il s’agit d’hommes de femmes et d’enfants qu’on ne peut pas traiter n’importe comment, mais seulement en préservant leur dignité, celle de la terre d’accueil et de ses habitants, ce qui est aussi une forme de solidarité nationale. Toute autre attitude serait inhumaine, et intolérable pour un pays comme la France. Néanmoins à cause de telles différences entre les cultures et les religions, tenir compte des Français devient aussi une nécessité. On ne gouverne pas sans ou contre son peuple.

En France, les résultats d’une extrême droite fragmentée lors des régionales, sont de l’ordre des 10%, et sonnent comme une avancée des thèses nationalistes. Qu’en sera-t-il demain ? Est-ce que le problème ne serait pas d’avoir laissé le populisme s’emparer de ces idées, que le peuple comprend et accepte, le peuple qui les vit tous les jours ? Que s’est-il donc passé ? Le peuple a été trompé. Bon enfant et accueillant avec bon cœur, il a accepté ce qu’on lui présentait comme inévitable, vu la mondialisation, c’est-à-dire le mélange, un métissage. En fait c’était le mondialisme qui s’avançait masqué. Le peuple n’a pas imaginé un instant que ceux à qui il avait donné sa confiance ne disaient pas la vérité, et n’ont pas fait ce qu’ils auraient du faire en même temps. Il ne fallait accepter des étrangers que dans le souci de la maitrise et de l’intégration. Il n’y a pas d’autre politique possible que la bonne maitrise des flux, jointe à une intégration convenable. Ils ne l’ont pas fait, mais l’Europe les en a empêchés. Seulement ils ne l’ont pas dit, et c’est grave car il y a un malaise dont les immigrés ne sont pas les responsables mais seulement les révélateurs. On a laissé faire, sans aucune vérité et aujourd’hui ce ne sont pas eux qui s’adaptent à la France, c’est le peuple français qui doit s’accommoder et qui est prié de s’adapter. Il y a un grand malaise vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent.

Or le peuple a aujourd’hui beaucoup d’autres soucis, et une certaine inquiétude de l’avenir. Constater qu’on change ses conditions de vie, souvent difficiles, qu’il n’est plus vraiment chez lui, n’est pas apprécié. D’où un nécessaire débat sur l’identité nationale, et le discours de Grenoble. Mais il faut avoir entendu le tollé des idéologues de gauche et d’extrême gauche, qui ont crié aux thèmes populistes pour comprendre ce que nous ont apporté leurs gouvernements, et les difficultés que la gauche suscite quand on veut pratiquer la politique traditionnelle de notre pays. Cette gauche bien française dépassée pour qui l’immigrant est le prolétaire du 21ème siècle, mais qui n’est plus celle de Jaurès ! Or il en est de même pour tous les pays européens. Parler ainsi ce n’est pas refuser l’immigration, ce que la France n’a jamais fait. Elle reste et restera un des grands pays d’asile, à condition de rester elle-même. Ce n’est pas non plus souhaiter que ses portes soient grandes ouvertes. Si les thèses nationalistes reprennent de la vigueur, c’est que ces deux solutions sont inapplicables ou mauvaises, car la France n’a plus de frontières, mais elle veut garder son identité. On en revient au fond du problème. La France ne peut plus réguler son immigration à cause des accords de Schengen. Retrouvons nos frontières, ce ne sera certainement pas pour les fermer, et nos douaniers.

La France pourrait alors mener une politique nationale, qui ne serait ni de gauche ni de droite mais celle des Français, de l’honneur et du rayonnement de notre pays. Si le monde change, il faut marteler que la France doit rester ce qu’elle est, s’autorisant seulement à s’adapter dans un monde instable. L’état est là (par définition) pour protéger ses citoyens. Dissiper le malaise vis-à-vis de sa classe politique, qui peut pousser vers une mauvaise cause. Qui va en souffrir ? La misère du monde, les immigrés eux-mêmes. Ce serait immoral et consternant. Parlons d’intégration. Celle-ci est en crise comme l’a souligné un rapport de la cour des comptes en 2004. Concentration d’une part importante de la population immigrée dans des zones où les difficultés socio-économiques s’accumulent. Situation économique et sociale dégradée d’un grand nombre d’immigrants et de leur famille. Maintien de pratiques discriminatoires (en matière de logement, travail, etc..). Nombre important d’étrangers en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires génératrices de « désordres » divers (travail clandestin, délinquance) entretenant, dans une partie de la population, la suspicion vis à vis de l’ensemble des étrangers. Depuis cette date rien n’a évolué. Le constat est sans appel. Les modalités d’intégration diffèrent en fonction de la conception de chaque nation, de son histoire en particulier de l’histoire coloniale, de ses coutumes, sa culture, de la forme nationale, (ethnique ou projet national) de la laïcité, et des formes de la protection sociale.

Pourquoi tant d’étrangers, s’intègrent-ils aussi mal ? La réponse est simple : Leur prise en charge ne respecte aucun élément d’un « cahier des charges » sérieux Le contrat d’accueil et d’intégration, est une rigolade, à peine étendu à toute la France alors que sa création date de 2003. Le parcours d’intégration reste à imaginer. Chanter la Marseillaise est hautement symbolique, mais ne révèle pas l’état d’esprit de celui qui la chante. Encore faut-il pour l’étranger y croire. Y croit-il ? Est-ce qu’on peut appeler parcours une demi-journée d’information sur la France délivrée à un étranger qui ne parle pas le Français ? Peut-on croire qu’il promette ce qu’on lui demande, en toute connaissance de cause, avec un interprète qui traduit comme il peut ? Souhaite-t-il vraiment vivre en Français ? Tout le dispositif d’intégration est une imposture. Il faut faire un peu de tourisme dans l’administration pour le comprendre ! Le vrai parcours d’intégration est d’abord celui d’une volonté, d’un choix, puis dans ces cas d’un logement décent, des enfants à l’école, qui apprend à lire, parler, écrire, penser, à apprécier le pays, à devenir un peu français (puis français s’ils veulent) celui de l’emploi pour les adultes qui permet de faire vivre dignement une famille, de s’insérer dans la société, de la connaissance de la langue française qui permet de communiquer.

L’apprentissage du Français, même obligatoire depuis peu, est encore très insuffisant et bénévole. Les familles restées à la maison peuvent choisir de ne pas l’apprendre. Cet abominable fiasco est la faute des gouvernements successifs, qui ont en outre laissé s’installer un communautarisme qui règle les problèmes à sa façon, en enfermant les immigrés dans des communautés, des zones de non droit, des banlieues sensibles ou aucun travailleur social de l’intégration n’oserait mettre les pieds. Dans ces zones il y aurait d’ailleurs surtout des français à intégrer. Si l’intégration, simulacre qui se pratique aux frais des contribuables, avait été effective et efficace l’immigration serait passée inaperçue. Mais de même qu’on ne peut pas faire la classe à trop d’élèves à la fois, de même on ne peut pas traiter correctement tous les immigrés quand il y en a beaucoup en même temps. Depuis trente cinq ans le pouvoir n’a en pas fourni les moyens aux immigrés. Le logement ? Barré d’un coup de plume par J. Chirac entrainant la démission d’André Postel-Vinay secrétaire d’état à l’immigration.

La facilitation d’un emploi ? Laissée de coté, mais le chômage et la crise n’ont rien arrangé. La scolarité pour les enfants ? Négligée, laissée à des enseignements pas toujours républicains. Pourtant la France a toujours été un pays d’accueil, d’intégration et d’assimilation (ou de « Francisation ») traditionnel. Une bonne intégration dans la société entraîne l’assimilation en deux ou trois générations. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’Europe attire les pauvres par ses avantages, mais la France particulièrement par ses avantages sociaux, l’AME, véritable scandale financier où la fraude les gaspillages prolifèrent, la CMU, les allocations… Cela ne va pas plus loin. « Ici manger, boire, dormir, argent » avait marqué sur un bout de papier le passeur d’un Roumain immigré en France ! (Libération 24 janvier 2008). Il faut aussi souligner le rôle des médias comme la télévision qui ne comprennent pas toujours leur responsabilité, mais tels des «  maîtres à penser » entrent dans les demeures, pérorent, désinforment, et influencent les esprits. Enfin le rôle de lois imbéciles (celles de la repentance entre autres) qui n’apprennent à personne à aimer la France, et surtout pas aux étrangers.

En Conclusion, il y a des questions à poser à la République. Veut-elle continuer à jouer un rôle dans le monde, en gardant son modèle de société où l’homme est au centre, ou devenir une société multiculturelle comme les Etats-Unis, puissance économique et militaire, société où l’Union l’entraine, et où l’homme est un consommateur, mais dont l’Allemagne se repent ? Les français ont ils besoin d’une immigration ? La réponse est non. Il n’y a pas de travail à donner. La France subit la crise mondiale, comme les autres, même si elle la supporte mieux que les autres. Par contre la pauvreté augmente et les flux de clandestins aussi risquant encore d’augmenter la précarité des conditions d’existence. La France a-t-elle besoin d’une immigration choisie ? Non plus ! Il y a suffisamment de gens hautement qualifiés en France, pour les emplois mais ils s’en vont ailleurs. L’Espagne réserve ses emplois saisonniers aux ressortissants du pays, et provoque le chômage dans la population immigrée. Est-ce cela qu’on souhaite ?

L’immigration choisie empêche t’elle une immigration subie ? En aucune façon ! L’immigration subie ce sont les immigrants illégaux en nombre considérable, qu’on expulse et dont les reconduites aux frontières auraient augmenté depuis Hortefeux et Besson. On ne peut pas se réjouir de ces expulsions, qui ne devraient pas exister avec une politique cohérente, par exemple une politique africaine digne de ce nom. Trop de liens nous unissent à ce continent, pour ne pas conclure des retours programmés pour la catégorie des travailleurs et une installation durable avec intégration pour les autres catégories. Les Français ont-ils envie d’une immigration ? Probablement non à cause de la crise mondiale et de la crise identitaire. Ils comprennent que si on ne fait rien la société française implosera dans trente ans.

Dans une société multiculturelle que deviennent nos principes républicains ? Liberté d’opinion de pensée et d’expression, liberté religieuse, le principe de laïcité et la loi de 1905, l’égalité de tous les citoyens devant la loi, l’égalité des femmes et des hommes, la fraternité et la solidarité entre tous les Français ? Est-ce que l’immigration peut «  régénérer » la France ? Non ! La France n’a pas besoin de vitamines. L’indice de fécondité à 2 (immigrés compris) est à peine plus bas que l’indice nécessaire au remplacement des générations à 2,1. Il est même le deuxième en Europe derrière l’Irlande. La France n’implosera pas demain, mais dans trente ans pour d’autres raisons. Question cruciale, faudrait-il se défaire du carcan européen, et revenir à l’indépendance des Etats ? Oui il le faudra, en dénonçant les traités, à commencer par les accords de Schengen et le traité de Lisbonne, qui ne nous laissent plus d’espace de liberté. L’Union européenne est ouverte aux mauvais vents du mondialisme, de l’ultralibéralisme, de la concurrence sans entraves, qui font de l’Homme un consommateur, nous entrainant sur la mauvaise pente.

La seule politique démocratique possible est une intégration convenable associée à la limitation des flux. Cette politique ne peut être que nationale, avec toute son histoire, tant les conceptions de l’immigration, de la régulation des flux, et de l’intégration sont différentes d’un pays à l’autre. Comme disait le général de Gaulle, «  l’Europe ne peut se faire que dans la coopération entre des pays exerçant leur pleine souveraineté ». En se référant à l’humanisme de Montaigne, si nous ne mettons pas l’homme au centre de nos préoccupations politiques, nous ne pourrons pas résoudre les problèmes posés par l’immigration, source certaine de conflits futurs. Il est alors à craindre que le pire des conflits soit devant nous.

J. Petroussenko, Membre du Conseil national du Forum Pour la France

5/11/2010

http://www.forumpourlafrance.org/spip/Angela-lance-un-pave-dans-la-mare-par-le-Dr-Jack-Petroussenko.html

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