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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 21:17

 

 

Back to the Gold Standard »

Par Menthalo -

Ron Paul (à droite) est un élu américain de 76 ans, qui se présente à la présidentielle. Considéré comme le parrain intellectuel du « Tea Party », il est candidat à l’investiture républicaine alors que Sarah Palin, égérie politique du   »Tea-Party » aux Etats- Unis ne s’est pas présentée. Certains avancent que Sarah Palin pourrait seconder Ron Paul, s’il gagnait la course à l’investiture. Très officiellement, Ron Paul défend un retour à l’Etalon Or tel que défini dans la Constitution des Etats-Unis, c’est-à-dire un étalon bi-métallique (or et Argent ). Cet homme politique a beaucoup fait parler de lui en réclamant haut et fort un audit de la Réserve Fédérale. Il a obtenu un succès d’estime, puisque cet audit reste très partiel et que le Congrès semble retarder autant qu’il le peut la mise à plat des comptes de la Fed ou des réserves d’Or du Trésor. Les lobbies bancaires aux Etats-Unis sont tout puissants. Or la Fed  est une banque privée qui n’a de comptes à rendre à personne. Tout le monde le sait, donc tout cela semble une comédie pour distraire l’opinion.

Ron Paul dit que « revenir au Gold Standard pourrait se faire dans la nuit, si des forces contraires ne se battaient pas quotidiennement pour aller jusqu’au bout de leur rêve de monnaie fiduciaire mondiale ». « Un retour au Gold Standard obligerait tout le monde à serrer les boulons, à tenir des comptes équilibrés sans chercher à imprimer toujours plus de monnaie pour couvrir toujours plus de dettes. » Il rappelle « qu’après la Guerre de Sécession, les Etats- Unis sont revenus d’une monnaie fiduciaire à l’étalon or très facilement. »

Dans ce pays sans foi ni loi, où tant d’hommes politiques, de journalistes ou de tireurs-de-sonnette-d’alarme ont été assassiné plus ou moins discrètement ces dernières années, et où les enquêtes du FBI sur le Cartel ou celles de la section financière de la CIA (Bat7) ont été enterrées bruyamment sous les décombres fumantes du World Trade Center, je m’esbaudis de l’extraordinaire longévité de Ron Paul. S’il est encore vivant, c’est qu’il n’est pas une menace pour le Cartel. Il fait partie du casting du film, tiré d’un scénario écrit à plusieurs mains depuis longtemps par ceux qui tiennent toutes les ficelles. Si Ron Paul dit que les gens devraient  pouvoir payer ou économiser indifféremment en or, en argent ou en monnaie électronique, c’est le conte que beaucoup de gens espèrent entendre, mais se transformera t’il en réalité ?  Il est fort probable que l’Or, « la monnaie des Rois », soit dans un futur proche réservé aux Banques Centrales et que le peuple soit vigoureusement encouragé à participer généreusement avec leur joncaille au Trésor National, comme cela a été le cas lors de la faillite de Law, sous la Terreur en 1793, et tant de fois dans l’Histoire des nations. Qu’en sera t’il de l’Argent, « la monnaie des peuples » ?

Ron Paul a t’il un lien de parenté avec Stan Laurel ? Je ne peux pas voir l’un sans penser à l’autre. Tous deux, d’excellents acteurs. http://www.youtube.com/watch?v=Cj-0B_60Nkk&feature=youtu.be

 
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Publié par le 30 novembre 2011 dans Non classé

 

Fin de partie

Voici un article intéressant du Monde. Nous précisons en gras les points les plus importants . Nous ajoutons également quelques commentaires suivis de la mention Ndlr.

Nicolas Baverez – La France et la zone euro se sont fracassées sur le mur de la dette. Avec des taux d’intérêt deux fois supérieurs à ceux de l’Allemagne, l’Hexagone a été dégradé par les marchés avant même la sanction des agences de notation. Elle aborde l’année 2012 avec la perspective d’une croissance nulle, d’un déficit commercial record, d’un chômage frappant plus de 10 % de la population active, d’une dette publique dépassant le seuil de 90 % du produit intérieur brut (PIB) à partir duquel elle réduit l’emploi et l’activité. La chute de cette dernière et la hausse des taux (1 point génère 3 milliards d’euros de charges supplémentaires) imposeront vite un nouveau plan de rigueur.

Fondamentalement, le modèle social français n’est plus compatible avec l’évolution démographique, la chute de la croissance et la défiance des investisseurs. Quant à la classe politique, elle s’est révélée incapable de moderniser le pays avant qu’il ne perde sa souveraineté financière et budgétaire et ne soit placé sous la double tutelle des marchés et de l’Allemagne. Comme en 1983 et à l’image des pays du sud de l’Europe, la France va devoir choisir entre une réforme drastique de son modèle économique et social ou son départ de la zone euro.

Dans le même temps, l’Europe va droit à la récession, cumulant ralentissement mondial, plans d’austérité et effondrement du crédit. [Ce point est important car il va provoquer la chute de l'immobilier -déjà en cours- et constituera un énorme frein à l'investissement pour les entreprises. Ndlr] La crise de la zone euro ne cesse de s’étendre, contaminant l’Europe du Nord, le système bancaire et les financements d’entreprise. Elle change de dimension avec l’Italie, qui est à la tête de la quatrième dette mondiale et dont le défaut provoquerait une dépression globale. Or si l’Italie avec Mario Monti – comme l’Espagne avec Mariano Rajoy – dispose désormais d’un gouvernement légitime et apte à engager les indispensables réformes, elle ne peut se sauver seule face à une dette de 120 % du PIB refinancée à des taux d’intérêt autour de 7 %. [Nous sommes à 8 ce matin. Ndlr]

La situation critique de la France et de l’Europe est en partie paradoxale au regard des atouts qu’elles peuvent mobiliser. Elle ne résulte pas d’excès spéculatifs des marchés, mais de l’impuissance du politique et du manque de leadership. Ainsi, la France a dilapidé toutes ses chances de se réformer à froid, poursuivant l’euthanasie de son appareil de production et la constitution d’une vaste bulle spéculative autour de sa fonction publique et de son Etat-providence. La zone euro, elle, fut construite autour de principes insoutenables : absence de gouvernement économique et de prêteur en dernier ressort, refus de la solidarité financière et de la responsabilité budgétaire, fédéralisme monétaire et renationalisation des politiques économiques.

La France n’a plus les moyens de sauver l’euro mais peut faire imploser l’Union monétaire si elle ne parvient pas à se redresser. Elle a trois priorités. Reconstituer une offre compétitive via la baisse du coût du travail, l’encouragement à l’épargne, l’orientation vers les entreprises, l’innovation. Reprendre le contrôle des finances publiques – cela implique un plan de 120 milliards d’euros d’économies à l’horizon 2016 reposant sur 80% de baisse des dépenses et 20 % de hausse d’impôts et de privatisations. Lutter contre le chômage de masse et l’exclusion.

L’oeuvre de soixante années d’intégration européenne est menacée par l’éclatement de la zone euro. Or le Fonds de stabilité (FESF), mort-né avec la dégradation de fait de la note de la France, ne dispose pas de la taille suffisante pour réassurer la dette italienne. Quant à la mutualisation des dettes par la création d’euro-obligations, elle exige des conditions juridiques et politiques – notamment la révision des traités -, dont les délais sont incompatibles avec l’accélération de la crise.

La spirale de déstabilisation des déficits publics et des bilans bancaires ne peut être cassée que par l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE) pour monétiser les dettes souveraines, au-delà des 200 milliards d’euros de titres actuellement détenus.

L’Allemagne, qui porte la responsabilité première des conflits mondiaux ayant provoqué le suicide de l’Europe au XXe siècle, ne peut prendre le risque de ruiner l’euro et de provoquer une catastrophe économique planétaire. [L'auteur n'apporte pas ici l'éclairage qui permet d'anticiper la sortie de l'Allemagne car il convient de s'intéresser au parcours de Mme Merkel pour comprendre le jeu véritable qu'elle joue. Ndlr] Elle concentre les moyens de la puissance en Europe mais refuse d’en assumer la charge, qui implique la prise en compte d’un bien commun au-delà de ses intérêts. Réformes structurelles et encadrement des budgets des pays déficitaires seront vains sans la mue de la BCE en prêteur de dernier ressort. Pour sauver l’Europe, Paris doit renoncer à la croissance à crédit et Berlin aux chimères d’un monétarisme anachronique. (Source: Le Monde)

 
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Publié par le 30 novembre 2011 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 30 novembre 2011

L’indice Future CAC 40 n’est pas parvenu à franchir la première résistance mentionnée hier et le E-mini SP 500 a également rebondi sur sa première zone de résistance des 1200-1210 points.

La situation est donc très délicate car pour envisager une progression à court terme des indices, il faut d’abord franchir les 1200 et 1210-1230 points sur le E-mini SP 500.
(Relisez les points proposés hier pour plus de précision).

L’ EURUSD a concrétisé son petit arc il y a quelques jours. Nous surveillerons de très près le seuil des 1.32 qui servira de point pivot.

Nous avions parlé il y a quelques mois du titre Bank Of America. Le cours se rapproche de notre support phare des 4.5. Sous ce seuil, il faudra être extrêmement prudent et surveiller les niveaux des 3.9 et 2.

Pour le Future CAC 40, nous regarderons le seuil des 2800 points qui serviront de pivot accélérateur si cassure il y a. Ensuite, nous nous intéresserons au premier support phare des 2650-2610 points.
Sous 2610-2600 (premier trimestre 2012), cela sera le second seuil probable avant la grande débâcle probable vers 2300-1700 points.
Les points hauts réalisés hier et avant-hier sur les bancaires sont des résistances très intéressantes. Nous vous proposons de surveiller très attentivement ces points tout en regardant les différents supports ci dessous. (Franchissement ou rebond à la baisse comme sur les indices actuellement…nous le saurons très rapidement).

Crédit Agricole: 3.7-3-2.5 euros
BNP: 24-21-16.5 euros
Société Générale: 15-10 et 5 euros.

 
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Publié par le 30 novembre 2011 dans Non classé

 

Un intéressant soutien à Angela Merkel…

Le 28 novembre 2011 était organisé à Tokyo le 15e Forum financier Europlace, dont l’un des objectifs était de rassurer le Japon sur la situation de la zone euro. Intéressante déclaration du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. Bien sûr, il a souligné que la crise européenne actuelle est « financière et non monétaire », mais il a aussi insisté sur le fait que la Banque centrale européenne (BCE) doit « tout faire pour maintenir la stabilité des prix et préserver la valeur intrinsèque de la monnaie unique ». M. Noyer a insisté sur l’indépendance de l’établissement central et qualifié de vertu le refus de la BCE de recourir à la politique de la planche à billet pour financer les dettes. Gageons que les Allemands ont dû apprécier cette intervention.

 
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Publié par le 30 novembre 2011 dans Non classé

 

Economie américaine : une éclaircie ne fait pas le printemps

La presse américaine s’en tient à deux données… contradictoires : la consommation progresse (le mois d’octobre a marqué son seizième mois consécutif de hausse aux Etats-Unis, même si celle-ci est chaotique et lente). De l’autre, la défiance des consommateurs en l’économie américaine bat des records historiques, selon toutes les principales études. C’est elle qui explique un niveau de consommation très inférieur à ce qu’une relance économique exigerait. Les gens n’achètent que le nécessaire et seulement si l’offre est intéressante.

Finalement, les gens dépensent moins pour le restaurant ou le coiffeur, freinent les dépenses peu urgentes pour les voitures, limitent les frais d’assurance et même les achats de télévisions, d’ordinateurs ou de mobilier de maison.

Rien de bon pour l’économie américaine

Le problème vient du fait que selon la structure de l’économie américaine, les services sont, plus que dans n’importe quel autre pays développé, le premier contributeur de la croissance en termes d’emploi. Le repli des consommateurs vers les biens durables profite à ceux qui les fabriquent, qui sont souvent situés à l’étranger. Il ne se traduit donc que faiblement dans le domaine de l’emploi, devenu la clé d’une reprise « réelle ». (Le Monde)

 

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L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons
L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons
Angela Merkel, comme n’importe qui, est spectateur du bras de fer qui se joue entre les Etats et les marchés. La Chancelière allemande se rend bien compte qu’il n’existe qu’une seule solution pour calmer les spéculateurs: les Etats-Unis d’Europe. Mais l’Allemagne n’en veut pas ! Chaque mesure est suivie d’une nouvelle attaque du Marché.  Les marchés anglo-saxons  veulent que la Banque centrale européenne (BCE) rachète durablement la dette des pays en difficulté, et que l’on aboutisse à la création d’euro-obligations. Mais A. Merkel répond par la négative. Pour elle, il n’est pas question de remettre en cause les principes fondateurs adoptés en 1991 à Maastricht : la BCE veille à la stabilité monétaire tandis que chaque Etat doit gérer ses finances en père de famille. «Le pacte de stabilité s’étant révélé insuffisant, la surveillance et les sanctions vont être durcies fortement pour que tous retrouvent sur vingt ans un endettement inférieur à 60 % du PIB. La faillite de la Grèce ayant été le talon d’Achille de l’euro, le mécanisme d’aide sera conservé, mais il n’y aura pas de solidarité illimitée. Ainsi, nul ne prévoit de transformer la BCE en Reserve fédérale américaine, susceptible d’acheter indéfiniment de la dette publique. A force de soutenir les pays en difficulté, la BCE devrait être renflouée par le contribuable allemand, sans qu’il ait son mot à dire sur les gouvernements fautifs : non démocratique pour la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, inacceptable par la Bundesbank».
Dans ce contexte, Attali et bien d’autres reviennent sur la solution fédérale, mais toute nouvelle délégation de souveraineté doit être soumise à référendum, comme l’a exigé la cour de Karlsruhe. « Ce saut fédéral ne passera ni chez nous, ni en France », estime-t-on à Berlin.
On en revient donc aux méthodes classiques mais non appliquées depuis Maastricht : prévenir tout dérapage des économies, à l’aune de critères multiples ; sanctionner automatiquement les pays qui ne respectent pas la trajectoire de réduction de la dette. La Commission assurera cette surveillance, et les décisions seront soumises au verdict de la Cour de justice de Luxembourg, propose Berlin. Quant au Parlement européen, il n’est pas question qu’il ait son mot à dire sur les budgets, qui restent du ressort des Parlements nationaux. Dès lors, les marchés vont poursuivre leurs attaques à partir des comptes numérotés…
Liesi
http://www.alterinfo.net/L-Allemagne-ne-pliera-pas-le-genou-devant-les-marches-anglo-saxons_a67246.html
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