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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 02:03
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 01:32
Après Chypre, Malte ou le Luxembourg pourraient-ils couler avec leur secteur bancaire ?

« La solution pour Chypre servira de modèle pour les futures restructurations bancaires dans la zone euro », a affirmé Jeroen Dijsselbloem, le nouveau président de l’Eurogroupe, dans une interview donnée à Reuters après que Chypre a accepté le plan de sauvetage de la troïka composée du FMI, de la BCE et de l’UE.

Il faisait référence à la perte probable de la majeure partie de leurs avoirs des épargnants détenteurs de comptes de dépôts cumulant plus de 100 000 euros auprès des deux plus grandes banques chypriotes. En effet, ces deux banques seront démantelées, et les comptes de ces déposants seront transférés dans une « bad bank » qui sera liquidée.

La crise chypriote a attiré l’attention sur d’autres nations européennes dotées d’un secteur bancaire important, telles que le Luxembourg et Malte, explique le Wall Street Journal. De l’autre côté, ces pays craignent que la zone euro apparaisse comme moins attractive pour les investisseurs, parce que plus risquée.

Le Luxembourg est l’une des plus grandes places financières européennes, grâce à sa fiscalité très modérée et à une réglementation très souple. C’est l’un des rares pays d’Europe encore coté triple-A par les 3 plus grandes agences de rating.

La valeur cumulée de dépôts qui représente 22 fois son PIB (alors que dans le cas de Chypre, le total des actifs confiés ne représentait « que » 7 fois le PIB national annuel). Cependant, seulement 8 % des banques à Luxembourg sont des banques nationales, contre 71 % pour Chypre : la plupart des banques sont des succursales et des filiales de banques étrangères, ce qui implique qu’elles seraient probablement soutenues par leur maison-mère en cas de difficultés.

Le gouvernement de Luxembourg s’est fendu d’un communiqué pour rappeler que ce qui comptait, c’était la « qualité » plutôt que la « quantité », et que la question de la taille du secteur bancaire du pays n’avait que peu d’importance.

Son ministre des Finances, Luc Frieden, a réfuté la notion selon laquelle un secteur financier trop important pouvait être une source de problèmes, et qu’il était souhaitable de le ramener à la moyenne de la zone euro. « Nous voulons le développer encore davantage, pas le réduire », en a-t-il dit.

De même, il a contesté l’idée selon laquelle les banques en difficultés de la zone euro devraient être traitées comme elles l’ont été à Chypre, et jugé qu’au contraire, la zone euro devrait protéger tous les dépôts des clients des banques, quels que soient leurs montants, afin que les clients puissent avoir une confiance totale dans leurs banques.

Malte a également écarté toute comparaison avec Chypre. Le poids de son secteur financier ne représente « que » 300 % de son PIB annuel, « dans des limites normales », d’après le gouverneur de la banque centrale maltaise, Josef Bonnici.

Il a également souligné que les banques maltaises ne s’étaient pas exposées à la dette grecque dans les mêmes proportions que les banques chypriotes, et que pour cette raison, elles n’étaient pas en si grand risque.

Mais les experts soulignent que les pays avec un secteur bancaire si disproportionné par rapport au reste de l’économie pourraient être entraînés vers une faillite en cas de crise bancaire.

Christian Schulz, un économiste de la Banque Barenberg à Londres, partage cet avis. « Le Luxembourg doit maintenant expliquer pourquoi son système financier est si gros. Rien que cela devrait susciter de l’inquiétude pour les gens qui ont de gros dépôts là-bas », dit-il.

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Apres-Chypre-Malte-ou-le-Luxembourg-pourraient-ils-couler-avec-leur-secteur-bancaire-17328.html

 

 

 

http://paper.li/Citoyen42/1360859576

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 16:41

 

occupy troika

http://www.pressenza.com/fr/2013/03/mobilisations-europeennes-a-bruxelles-arrestation-dune-trentaine-dactivistes/

Image : foraeuropeanspring.org


 

Merci à pour cet article (eva)

Comment la Troïka va mettre la main sur vos dépôts bancaires ?

LE CERCLE. La confiscation, voire la spoliation des dépôts bancaires – pour l'instant au-dessus de 100 000 euros –, appliquée à Chypre, n'est qu'une expérience pour tester si cette pratique peut devenir la règle. En clair, cela signifie qu'on passe du capitalisme financier au type de "fascisme financier" contre lequel Jacques Cheminade avait mis en garde. Décryptage.

Suite au sauvetage de Chypre, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a été fortement critiqué pour avoir dit ouvertement que l’UE compte s’arroger le droit de confisquer certains dépôts bancaires.

En vérité, la norme sur la résolution des crises bancaires en Europe, en discussion entre la Commission et le Parlement européen depuis le 6 juin 2012, comprend la proposition que les déposants qui ont plus de 100 000 euros (dites des dépôts non garantis) soient impliqués dans les plans de sauvetage des banques et assument une partie des pertes.

Soulignons tout de même que, comme on l’a vu dans le cas de Chypre, les ministres des Finances de toute la zone euro n’ont pas résisté à l’idée de mettre à profit tous les dépôts, y compris ceux en dessous de la barre des 100 000 euros, bien que se rendant à l’évidence qu’il allait précipiter un "bankrun" dans toute la zone euro, ils ont dû faire marche arrière sur ce point.

Du bail-out au bail-in

La nouvelle politique de l’UE part de l’idée louable qu’il faut cesser de renflouer les banques en difficultés par l’argent du contribuable. À la place d’un "bail-out" (renflouement des banques en défaut grâce à un apport extérieur), l’UE passerait à une politique de "bail-in" (renflouement avec les ressources propres venant de l’intérieur de la banque).

En bref, un liquidateur nommé par l’État, une fois vendus les biens et les actions de la banque, renflouera celle-ci si besoin avec une partie ou tout l’argent des déposants. S’il était prévu que la norme entre en application en 2018, la crise bancaire à Chypre a permis d’avancer le calendrier.

Rappelons d’abord quelques déclarations publiques au niveau international :

1) Eurogroupe

Le 25 mars 2013, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, accordait au Financial Times et à l’agence de presse Reuters un entretien dans lequel il estimait que reporter les risques que prend le secteur financier sur les épaules du public n’était pas la bonne approche. "Si une banque à risque ne peut pas se recapitaliser elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, nous ferons de même avec les détenteurs de dépôts non garantis", expliquait le président de l’Eurogroupe.

2) Banque centrale européenne

Un membre du Conseil de la BCE, Klaas Knot a reconnu dans le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad que cette politique est "sur la table depuis un certain temps".

3) Commission européenne

La Commission européenne, pour qui Chypre est "un cas unique", a également admis que cette option est à l’ordre du jour. Carol Hughes, la porte-parole du Commissaire européen Michel Barnier, en charge du Marché intérieur pour les services financiers, a déclaré le 26 mars : "Nous voulons retrouver une situation où le contribuable arrête de payer pour les banques." Ainsi, il n’est "pas exclu que les dépôts supérieurs à 100 000 euros soient des instruments éligibles à emporter. Il n’est pas exclu, c’est une possibilité", a-t-elle précisé.

4) Députés européens

Les propos de M. Dijsselbloem "ne sont pas incongrus. Ce concept fait partie des idées de législation sur la restructuration des banques", a aussi réagi sur Twitter la présidente de la Commission des affaires économiques du Parlement européen, la libérale britannique Sharon Bowles. Un eurodéputé suédois membre du Parti populaire européen (conservateur), Gunnar Hökmarkva, va proposer au Parlement européen un texte faisant participer les dépôts à tout sauvetage bancaire. "Les dépôts inférieurs à 100 000 euros sont protégés. Les dépôts au-dessus de 100 000 euros ne sont pas protégés et doivent être traités comme une partie du capital qui peut être sollicité", a-t-il détaillé.

5) Canada

Au Canada, le gouvernement vient de présenter son Plan d’action économique 2013. Ce plan (pp. 144-145) annonce lui aussi que le gouvernement va étudier comment "réduire l’exposition aux risques" pour les contribuables, par la mise en place d’une politique de "bail-in".

6) États-Unis et Royaume-Uni

Le 10 décembre 2012, le Fonds de garantie des dépôts américain (FDIC) et la Banque d’Angleterre (BoE) ont publié ensemble une note de 18 pages, intitulée "La résolution active et globale d’institutions financières d’importance systémique (G-SIFI)", où la même stratégie de spoliation des dépôts est proposée. Les pertes doivent être assumées par les actionnaires et ceux que la note appelle les "créanciers non sécurisés", ce qui laisse une bonne marge d’interprétation pour savoir de qui l’on parle.

Ce que propose le Commissaire européen Michel Barnier

Présenté le 6 juin 2012 par Michel Barnier comme la pièce maîtresse pour créer une Union bancaire en Europe, son plan de résolution des crises bancaires se prétend capable d’éviter des sauvetages dans l’urgence et coûteux pour les contribuables. Le plan permettrait à une autorité nationale ad hoc d’obliger l’établissement à céder des activités sans l’accord des actionnaires, de créer une "bad bank" ou solution extrême, de procéder à un "bail-in". "L’objectif est de protéger les contribuables. Les banques doivent payer pour les banques", indiquait alors Michel Barnier.

Ainsi, la "Directive du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre pour le redressement et la résolution des défaillances d’établissements de crédit et d’entreprises d’investissement" du 6 juin 2012 annonce d’emblée qu’il faut créer un "régime particulier pour la résolution", puisque "l’expérience acquise lors de différentes crises bancaires montre que les législations en matière d’insolvabilité ne sont pas toujours adéquates pour gérer efficacement la défaillance d’établissements financiers, dans la mesure où elles ne tiennent pas dûment compte de la nécessité d’éviter de compromettre la stabilité financière".

Un régime de "résolution bancaire" permettrait de résoudre le problème et de "limiter l’exposition du contribuable". "Dans ce processus, il faut aussi veiller à garantir la sécurité juridique, la transparence et la prévisibilité en ce qui concerne le traitement des actionnaires et des créanciers de la banque, et préserver la valeur qui, en cas de faillite, pourrait être détruite. De plus, en mettant fin à la certitude implicite d’un renflouement externe des établissements au moyen de fonds publics, l’option de la résolution devrait encourager les créanciers non assurés à mieux évaluer les risques liés à leurs investissements."

La proposition précise que si les conditions de déclenchement de la résolution sont réunies, les autorités de résolution pourront employer les instruments de résolution suivants :

a) Cession des activités ;

b) Établissement-relais ;

c) Séparation des actifs ;

d) Renflouement interne (bail-in).

Parmi les outils du "bail-in", il est clairement noté que "les autorités de résolution devraient avoir le pouvoir de procéder au renflouement interne pour tous les engagements de l’établissement. Il existe toutefois certains engagements qui seraient exclus ex-ante (tels que les engagements garantis, les dépôts couverts et les engagements d’une durée résiduelle inférieure à un mois)". Par soustraction, cela veut clairement dire que les dépôts "non garantis" (au-dessus de 100 000 euros) ne seront pas exclus.

Encore plus grave : le fait que dans chaque pays les fonds de garantie des dépôts, qui sont supposés garantir tous les dépôts des citoyens à hauteur de 100 000 euros, comme le préconise la Directive 94/19/EC de l’Union européenne, seront eux aussi mis à contribution pour participer financièrement aux plans de résolution bancaire, puisque grâce au mécanisme de résolution, tel est l’argument, l’on peut éviter la contagion et donc les dépenses du fonds de garantie !

Ce que proposent Karine Berger et Pierre Moscovici

En France, le gouvernement, tout en évoquant le fait qu’il faut attendre une loi européenne dans ce domaine pour pouvoir aller plus loin, précise dans la loi de réforme bancaire certaines conditions d’un "bail-in" en cas de défaillance bancaire. Seront mis à contribution, d’abord les actionnaires, puis les SICAV, les FCP puis les créanciers obligataires.

En ce qui concerne les dépôts, rien dans la loi ne permet de soupçonner que les dépôts en dessous de 100 000 euros ne soient pas protégés. Faut-il conclure qu’en l’absence de spécifications, les autres le seront ?

De toute façon, il y a quelques petits détails à traiter pour que cette garantie puisse réellement être effective le jour où elle sera nécessaire. D’abord, l’on constate que chez nous, le fonds de garantie des dépôts ne dispose que de 2 milliards d’euros : un peu léger pour couvrir les 1 776 milliards d’euros éligibles à être couverts par le fonds. Évidemment, en France, nos banques "universelles" sont si solides, que le cas ne se présentera pas...

Ensuite, en accord avec cette cuisine bruxelloise, la loi de réforme bancaire élaborée par Karine Berger et Pierre Moscovici (article 6) prévoit de fusionner l’argent de ce fonds avec le fonds de résolution bancaire géré par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) !

Comme le regrette Olivier Berruyer sur son site, lors des discussions sur la réforme bancaire au Parlement, "l’amendement visant à séparer l’argent du fonds de garantie des dépôts de celui du fonds de résolution (visant à recapitaliser des banques mourantes) a été rejeté une 4e fois : j’ai peu de doutes, l’argent du fonds sera utilisé en priorité pour les banques et pas pour les déposants, cela a été dit clairement dans les débats. RIP votre épargne…"

Karel Vereycken, fondateur d'Agora Erasmus

 

http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221169140/comment-troika-va-mettre-m

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 02:43

 

L’Europe essaie de braquer la Russie
19.03.2013, 21:01, heure de Moscou
     

Кипр парламент правительство

 
Photo : EPA

L’Union Européenne et Chypre veulent prendre à la Russie ses fonds stockés dans les banques de l’île. L’imposition des comptes par le gouvernement chypriote fait partie des décisions dictées au gouvernement local par la genterie de Bruxelles.

Les Européens se moquent bien du habeas domus c’est-à-dire de la loi qui a fait l’Europe capitaliste travailleuse et protestante et le droit à la propriété privée.

Tels les prolétariens de nos jours, les bureaucrates de l’UE, en gueux invétérés, essaient de rafler la mise un peu partout à travers le monde. Je conçois que la loi européenne prévoit un impôt sur la fortune. Mais il me parait parfaitement barbaresque de changer les règles sans période de grâce et, qui plus est, en arrêtant les opérations bancaires. Cela m’a tout l’air d’une escroquerie au niveau international.

J’ai demandé l’avis d’un grand banquier, un homme d’affaires international, un homme accompli dans sa carrière professionnelle. Il s’appelle Arnaud Leclercq et il a su faire fortune en Russie et au Proche-Orient en tant que conseiller dans l’immobilier et spécialiste des transactions bancaires.

C’est un docteur ès sciences politiques par-dessus le marché, maîtrisant son russe et connaissant tous les tenants et les aboutissants de la haute finance internationale. Voici ce qu’il nous a dit :

Voix de la Russie. Que pensez-vous du projet de loi chypriote sur la taxation de l’ordre de 15% sur les comptes bancaires supérieurs à 100.000 euros ? Quelles seraient les répercussions ?

Arnaud Leclercq. Je crois qu’il faut d’abord replacer cette décision dans un contexte qui est plus général et qui, malheureusement, n’est pas surprenant ! On a pu voir déjà en 20008-09 en d’autres circonstances que ce n’est qu’une question de temps pour que l’UE commence à prendre finalement de différente façon, l’argent aux contribuables, aux épargnants.

Cela peut se passer soit sous forme de pression ce qui a déjà été envisagé par les économistes en 2008-09, soit par les impôts qui peuvent être confiscatoires comme on l’a vu dans certains pays européens. Ou alors maintenant dans sa dernière version, encore plus dramatique et incroyable, c’est tout simplement se servir dans la poche des gens et des sociétés qui ont leur compte en banque dans un pays-membre de l’UE.

Ce qui est quand même un petit peu surréaliste quel que soit le contexte et les raisons qui sont derrière ! C’est peut être pleinement justifié qu’ils doivent demander un effort à la population, aux pays pour obtenir cette aide de l’UE, néanmoins c’est un cas assez extravagant que l’on vienne s’approvisionner dans la poche des gens !

Et je pense que, malheureusement, cela risque de n’être qu’un début, une première étape puisqu’un certain nombre de pays européens sont dans une situation absolument dramatique et qu’un certain nombre d’économistes y compris les Prix Nobel, disent que ces mesures d’austérité quoiqu’importantes mais trop dures, contribuent à obtenir un résultat inverse par rapport à celui que l’on espère atteindre. Ca c’est le premier contexte général.

Le contexte un petit peu plus particulier, c’est que cette pression de l’UE se fait sous l’influence de l’Allemagne qui vit à la veille de la période électorale et donc ce facteur contribue à la vision selon laquelle on peut aider un pays du Sud européen mais à condition d’être extrêmement dur avec ce pays.


Maintenant en ce qui concerne plus particulièrement la Russie et ses avoirs à Chypre, j’aurais bien aimé savoir quelle aurait été la réaction de l’UE, si au lieu d’actifs russes qui peuvent représenter jusqu’à un tiers des avoirs à Chypre, si ces actifs auraient été allemands ou français comme c’est le cas au Luxembourg, centre fiscalement avantageux au cœur même de l’UE… Eh bien j’aurais aimé savoir si cela avait trait au Luxembourg, si les Européens avaient pris une décision aussi draconienne !

Les Européens savent qu’il y a beaucoup d’argent russe placé à Chypre et qui transite à Chypre. De là ce qui est assez scandaleux dans cette affaire, et que l’on lit dans pas mal de médias qui ne sont pas toujours aussi rationnels, positifs ou neutres comme la Voix de la Russie qui présente les choses de façon assez balancé, c’est que sans être un grand spécialiste du contexte chypriote bancaire, néanmoins je peux avancer que les règlements qui existent et qui sont clairs depuis un certain nombre d’années –

Chypre n’est pas dans l’UE depuis vendredi matin – un grand nombre de cabinets de conseil européens et même anglo-saxons, d’experts comptables ou spécialistes de stratégie ont recommandé aux entreprises russes d’utiliser la place chypriote du point de vue juridique et financier simplement parce qu’il y a une Convention fiscale entre la Russie et Chypre qui est très avantageuse et qui est à l’image d’autres Conventions qui existent entre la Russie et le Luxembourg, ou entre n’importe quel autre pays dans le monde et dont certaines soient issues du modèle OCDE classique ou dans certains cas sont éventuellement plus avantageuses.

C’est le cas entre la Russie et Chypre. Dont tout naturellement les entreprises soit pour faciliter leurs achats des biens à l’étranger ou optimiser le climat fiscal, ont utilisé cette commodité chypriote, comme d’autres groupes internationaux utilisent le Luxembourg ou même la législation britannique dans un certain nombre de cas.

Je ne suis pas en train de défendre ce type de législation avantageuse fiscalement. Je sais tout simplement que cela existe à Chypre et que cela existe ailleurs aussi ! A Malte, par exemple, qui est juste à côté. Donc cela n’a rien d’extraordinaire si ce n’est que c’est la Russie qui utilise Chypre de façon préférentielle.

Qui plus est, grâce au régime de l’absence des visas entre la Russie et Chypre, c’était une destination non seulement d’affaires mais aussi de tourisme sans parler des Russes qui s’y sont installés puisqu’il y avait cet avantage alors qu’il y a beaucoup plus de difficultés pour les Russes à obtenir les visa s dans la zone Schengen.

Ce qui est un sujet de conflit ou, en tout cas, de mésentente entre l’UE et la Russie. Je pense que le Président Poutine a raison et moi-même j’ai pensé la même chose dans la mesure où ce qui se passe là-bas du point de vue éthique et social est dramatique. C’est un précédent qui est grave !

Comme ça du jour au lendemain 15% et on parle même de 40% pour les comptes qui sont plus importants en transformant les gens en prisonniers et en fermant la place financière bancaire chypriote depuis plusieurs jours ce qui bloque beaucoup de transactions de sociétés commerciales tout à fait naturelles et qui ne peuvent plus utiliser la place du jour au lendemain.

A priori pour répondre à votre dernière question : oui ! je pense que cela a des conséquences dans les relations entre la Russie et Chypre. Si vous étiez un Russe qui a des actifs là-bas, je pense que vous allez réfléchir à l’avenir par deux fois avant d’y replacer des actifs de votre épargne ou de la gestion de la trésorerie suivant les cas.

Au-delà avec l’UE je ne sais pas si cela va engendrer les conséquences qui pourraient être sérieuses voire graves, je ne pense pas. Néanmoins c’est l’un des sujets de plus qui envenime les relations. Accessoirement je vous signale que j’en parle dans un article qui sera bientôt publié dans une revue géopolitique française où l’on m’avait demandé de réfléchir un petit peu à la relation UE – Russie avec tous les significatifs qu’il y a autour de cela. Et j’essaie de réfléchir à la raison qui motive ce désamour entre les deux parties du continent. »

En violant le droit à la propriété privée, les Européens perdent beaucoup plus que leur gain éphémère de quelques sous arrachés de force. C’est le prestige d’une zone libre, respectueuseet civilisée qui s’en va en fumée. On ne peut que dire : dommage !

Et tant mieux pour la Russie dont les banquiers vont maintenant investir chez eux. Tant pis pour l’Europe qui connaîtra bientôt l’exode massif des capitaux !

 

http://stationzebra.net/?p=17711

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:26

 

Toussaint 7
Le miroir aux alouettes de la discipline
Global Research, mars 28, 2013

« Les marchés sont devenus trop grands et complexes et ils évoluent trop vite pour être assujettis à la supervision et aux réglementations du XXe siècle. Il n’est pas surprenant que ce Léviathan financier mondial dépasse la pleine compréhension des acteurs du marché, fussent-ils les plus avisés. Les régulateurs financiers sont chargés de surveiller un système beaucoup plus complexe que ceux qui existaient quand on rédigea les réglementations régissant encore les marchés. » |1|

Cette affirmation d’Alan Greenspan, directeur de la Réserve fédérale de 1987 à 2006, a été reprise par tous les gouvernants des pays les plus industrialisés. Ils ont fait comme si les banques et les autres sociétés financières privées allaient s’auto-discipliner, tout en cherchant à satisfaire leurs intérêts particuliers, égoïstes. Alan Greenspan poursuit : « Le contrôle des transactions s’effectue désormais essentiellement grâce à la surveillance réciproque des traders. Pour protéger ses actionnaires, chaque prêteur tient à jour les positions des investissements de ses clients. Les régulateurs peuvent toujours prétendre qu’ils gardent l’oeil ouvert mais leurs capacités sont très réduites. » |2|

La supposée capacité des banques et autres zinzins à s’autoréguler n’était que de la poudre aux yeux destinée à leur permettre de faire ce que bon leur semble. Alan Greenspan, l’ensemble des gouvernants des pays industrialisés, une armée d’experts et de commentateurs financiers, véritables illusionnistes prenant les citoyens pour des crétins, ont répété la fable de l’autorégulation des marchés jusqu’à la nausée. « Les marchés étant devenus trop complexes pour une intervention humaine efficace, les politiques anti-crise les plus prometteuses sont celles qui maintiennent une flexibilité maximale du marché : la liberté d’action pour les principaux acteurs du marché, tels que les hedge funds, les fonds d’actions privés et les banques d’investissements. » |3| Le cataclysme financier de 2007-2008 et ses effets dramatiques dans la durée ont opposé un démenti cinglant à ces incantations. Les acteurs des marchés financiers sont totalement incapables de s’autoréguler, ils n’en ont d’ailleurs aucunement le désir, encore moins la volonté. C’est une évidence démontrée par toutes les crises financières qui ont égrené l’histoire du capitalisme. Les gouvernants ont alors adopté un autre discours : « L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laisser-faire, c’est fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini. » |4|. En réalité, six ans après le début de la crise, cinq ans après l’annonce d’un retour à davantage de réglementation, le bilan se réduit largement à des effets d’annonces. Acoquinés aux dirigeants des banques, les gouvernants et les législateurs ont pris très peu de mesures contraignantes à l’égard des sociétés financières.

Une mesure contraignante dans un océan de laxisme

Depuis le 1er novembre 2012, dans l’Union Européenne, il est dorénavant interdit d’acheter unCredit Default Swap (CDS –voir encadré-) pour se protéger du risque de non remboursement d’une dette d’un État si on ne possède pas cette dette |5|. Les sanctions à prendre contre les sociétés et les personnes qui ne respecteront pas cette interdiction ne pas définies, elles sont de la compétence des États. Cela laisse une importante marge de manoeuvre aux banques et autres sociétés financières qui voudraient contourner l’interdiction ou l’enfreindre. C’est à peu près la seule mesure significative prise par les autorités européennes pour mettre de l’ordre dans le secteur financier.

Qu’est-ce qu’un CDS ?Le CDS est un produit financier dérivé qui n’est soumis à aucun contrôle public. Il a été créé dans la première moitié des années 1990 en pleine période de dérèglementation. Credit Default Swap signifie littéralement “permutation de l’impayé”. Normalement, il devrait permettre au détenteur d’une créance de se faire indemniser par le vendeur du CDS au cas où l’émetteur d’une obligation (l’emprunteur) fait défaut, que ce soit un pouvoir public ou une entreprise privée. Le conditionnel est de rigueur pour deux raisons principales. Premièrement, on peut acheter un CDS pour se protéger d’un risque de non remboursement d’une obligation qu’on n’a pas (sauf, depuis le 1er novembre 2012, dans l’Union européenne en ce qui concerne les dettes des États de l’UE). Cela revient à prendre une assurance contre le risque d’incendie de la maison du voisin en espérant que celle-ci parte en flammes afin de pouvoir toucher la prime. Deuxièmement, les vendeurs de CDS n’ont pas réuni préalablement des moyens financiers suffisants pour indemniser les sociétés affectées par le non remboursement de dettes. En cas de faillite en chaîne d’entreprises privées ayant émis des obligations ou du non remboursement de la part d’un Etat débiteur important, il est très probable que les vendeurs de CDS seront dans l’incapacité de procéder aux indemnisations qu’ils ont promises. Le désastre de l’entreprise nord-américaine AIG en août 2008, la plus grosse société d’assurance internationale (nationalisée par le président George W. Bush afin d’éviter qu’elle ne s’effondre) et la faillite de Lehman Brothers sont directement liés au marché des CDS. AIG et Lehman s’étaient fortement développées dans ce secteur.Il faut souligner que l’interdiction d’acheter dans certaines circonstances des CDS, telle qu’elle a été décrétée à l’échelle de l’Union Européenne à partir de novembre 2012, ne concerne qu’une fraction minime du marché des CDS (le segment des CDS sur les dettes souveraines) : environ 5 à 7%.

La loi Dodd Franck aux États-Unis et les timides petits pas européens

Aux États-Unis, une nouvelle législation, timide en comparaison de la réglementation imposée par Franklin D. Roosevelt à partir de 1933 (voir encadré), a été adoptée pendant le premier mandat de Barack Obama. Il s’agit de la loi Dodd-Franck (qui inclut la règle Volcker |6|). Bien que la loi Dodd Frank ait été approuvée en 2010, son application tarde. Les banques et leurs lobbyistes, tout comme les parlementaires tant républicains que démocrates qu’ils influencent directement, ont réussi à limiter très fortement la mise en pratique d’une loi qui est pourtant timide |7|.

La séparation entre banques de dépôt et banques d’investissement pendant la présidence de F. RooseveltUne des mesures fortes prises par Roosevelt et par les gouvernements d’Europe (notamment sous la pression des mobilisations populaires en Europe après la Libération) a consisté à limiter et à règlementer strictement l’usage que les banques pouvaient faire de l’argent du public. Ce principe de protection des dépôts a donné lieu à la séparation entre banques de dépôt et banques d’investissement dont la loi américaine dite Glass Steagall Act a été la forme la plus connue et qui a été appliquée pendant des décennies avec certaines variantes dans les pays européens.Avec cette séparation, seules les banques commerciales pouvaient recueillir les dépôts du public qui bénéficiaient d’une garantie de l’Etat. Parallèlement à cela, leur champ d’activités avait été réduit aux prêts aux particuliers et aux entreprises, et excluait l’émission de titres, d’actions et de tout autre instrument financier, réservée aux banques d’investissement qui devaient, quant à elles, capter leurs ressources sur les marchés financiers.

Au Royaume-Uni, la commission Vickers a remis en 2011 ses recommandations aux autorités qui doivent encore prendre une décision. A l’échelle de l’Union européenne, une commission animée par Erkki Liikanen, gouverneur de la Banque nationale de Finlande, a remis son rapport en octobre 2012. Les recommandations contenues dans les rapports des commissions Vikers et Liikanen |8| vont grosso modo dans le même sens que les lois Dodd Frank et la règle Volker : un début de cloisonnement des activités multiples des banques. Mais aucune ne propose de revenir à la loi Glass Steagall et aux règlementations adoptées à l’époque en Europe dans le même esprit. Aucune ne propose une séparation claire et nette entre banque de dépôt et banque d’investissement, c’est-à-dire le démantèlement de ce qu’on appelle aujourd’hui la banque universelle. Rappelons que la banque universelle (appelée également banque à tout faire ou banque généraliste) représente un grand ensemble financier regroupant et exerçant les différents métiers de la banque de détail, de la banque de financement et d’investissement et de la banque de gestion d’actifs. Cet ensemble intervient sur le territoire national mais également à l’étranger avec ses filiales. Le risque majeur de ce modèle bancaire consiste à faire supporter les pertes des activités risquées de banque de financement et d’investissement par la banque de détail et mettre ainsi en danger les avoirs des petits épargnants. C’est ce qui explique aujourd’hui l’actualité des mesures prises par Roosevelt et, dans sa foulée dans les années 1930 et 1940, par les gouvernements européens consistant à séparer radicalement les banques en deux catégories tout à fait étanches. La loi Dodd Franck, les propositions des commissions Vickers et Liikanen, le projet de loi sur la réforme bancaire déposé par le gouvernement français à l’Assemblée nationale en décembre 2012 |9| restent au milieu du gué et ne prévoient que des cloisons qui se révèleront (si un jour elles entrent en application) d’une efficacité très limitée, car la partie banques d’investissement et d’affaires n’hésitera pas à pomper dans les dépôts des clients et elle continuera à prendre des risques très élevés puisqu’aucune mesure contraignante sérieuse n’est mise en oeuvre |10|. Qui plus est, banque de détail et banque de financement et d’investissement étant solidaires dans le cadre de la banque universelle, les pertes réalisées par la banque de financement et d’investissement seront supportées par la banque de détail (voir en France les pertes de Natixis supportées par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au sein du groupe BPCE).

Les banques se livrent à de multiples pressions pour continuer à agir comme bon leur semble

Bien que les recommandations de Vickers et de Liikanen soient très conciliantes à leur égard, les patrons des banques privées organisent comme aux États-Unis un intense lobbying afin qu’elles ne soient pas suivies d’effet. Challenges, hebdomadaire financier français, rapporte des réactions du milieu bancaire de l’Hexagone à propos de rapport Liikanen. « Beaucoup de rapports de ce genre ont fini à la poubelle » déclare un des banquiers qui a confié sa réaction à Challenges. « Liikanen ? Il sait à peine ce qu’est une banque », ironise un autre. « En Finlande, il n’y a que des filiales d’établissements étrangers ». Challenges poursuit avec un autre son de cloche, en donnant la parole à Martin Wolf, éditorialiste au Financial Times : « Je crains que sous la pression des banquiers trop d’activités de marché (=trading) ne soient exclues du cantonnement (=cloisonnement). Ce rapport est un pas en avant, il ne faudrait pas que la prochaine étape soit un pas en arrière » |11|. Justement, le Financial Times a lui aussi mené sa petite enquête dans le milieu bancaire. Dans ses colonnes, Christian Clausen, le patron de la banque suédoise Nordea qui préside la Fédération bancaire européenne, déclare que le Rapport Liikanen a tout à fait tort en ce qui concerne le cloisonnement entre les activités de banque de détail et les activités de trading |12|. Les parlementaires étasuniens et européens, sans parler des hauts fonctionnaires, ont été soumis à d’intenses pressions. Les banques peuvent compter sur de solides alliés placés aux plus hautes fonctions, à commencer par Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, ex-dirigeant de la banque Goldman Sachs.

Au sein des autorités de contrôle, quelques voix isolées s’élèvent contre le laxisme

Du côté des autorités de contrôle, quelques voix isolées se font entendre pour critiquer l’absence de règlementation sérieuse du secteur bancaire. Andrew Haldane, directeur du département Stabilité financière de la banque d’Angleterre, a élevé la voix lors d’une réunion des milieux financiers à Londres en octobre 2012. Il critique le fait que les 29 banques systémiques (voir encadré) profitent du danger que représenterait leur faillite pour obtenir à bon compte de l’argent de la BCE, de la Fed, de la Banque d’Angleterre… Il considère que le crédit que ces institutions publiques leur octroient constitue une subvention annuelle de plus de 700 milliards de dollars.

Les banques systémiques selon le G20Le G20 a établi en novembre 2011 une liste de 29 banques systémiques appelées en anglais SIFIs (Systemically Important Financial Institutions). A l’instar de Lehman Brothers dont la faillite a bouleversé l’économie mondiale en septembre-octobre 2008, ces banques sont considérées par le FSB (Financial Stability Board) comme trop importantes pour que les pouvoirs publics les laissent tomber (en anglais : « too big to fail »). Elles sont dites systémiques du fait de leur poids et du danger que la faillite de l’une d’entre elles représenterait pour le système financier privé au niveau international. En 2011, parmi les 29 banques systémiques, on comptait 4 banques françaises (Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas et BPCE), 2 banques allemandes (Deutsche Bank et Commerzbank), 1 italienne (Unicredit), 1 espagnole (Santander), 1 belgo-française (Dexia), 1 hollandaise (ING), 4 britanniques (HSBC, Lloyds, Barclays et Royal Bank of Scotland), 2 suisses (UBS, Crédit suisse), 1 suédoise (Nordea), 8 états-uniennes (JPMorgan, Bank of America, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Citigroup, Bank of New York Mellon, Wells Fargo, State Street), 3 japonaises (Sumitomo, Mitsubishi UFJ FG, Mizuho FG), 1 chinoise (Bank of China). En 2012, le G20 a retiré 3 de ces banques de la liste (Dexia, Commerzbank, Lloyds) et en a ajouté 2 (l’espagnole BBVA et la britannique Standard Chartered).

Andrew Haldane affirme que l’augmentation du ratio fonds propres par rapport au bilan des banques qui sera généralisé à partir de 2018-2019 est tout à fait insuffisant et n’est pas de nature à réellement diminuer les risques et les effets d’une faillite. Il recommande de réduire de manière drastique la taille des banques. Thomas Hoenig, de la US Federal Deposit Insurance Corporation, l’institution créée pendant la présidence de Roosevelt pour réguler le système bancaire, affirme que les cloisons mises en place pour séparer différents types d’activités des banques sont en réalité poreuses. Il plaide pour que soit adoptée une loi de type Glass-Steagall afin de séparer radicalement les banques de dépôts et les banques d’affaire. Il estime également que le niveau des fonds propres qui sera exigé à partir de 2018-2019 devrait être multiplié au moins par trois |13|.

Épilogue : Victoire des banquiers grâce aux autorités de contrôle

Début janvier 2013, le comité de Bâle |14| a renoncé à l’application d’une des exigences qu’il avait mises en avant à l’égard des banques. Elles ne devront pas constituer un amortisseur de chocs financiers sous la forme d’une réserve permanente de liquidités (liquidity coverage ratio, LCR), qui aurait dû leur permettre de faire face à une crise d’une durée de 30 jours. Il était prévu que la mesure entrerait en vigueur en 2015, elle est maintenant reportée à 2019 ! En première page, les périodiques financiers ont clairement souligné qu’il s’agissait d’une victoire des banques et d’un recul des autorités de contrôle. Le Financial Times titrait le 8 janvier 2013 : « Victoire des banques européennes après l’assouplissement des règles de Bâle. » |15| The Economist titrait : « Les régulateurs adoucissent leur position en matière de liquidités » |16|. Non seulement l’application des mesures est reportée à 2019, autant dire aux calendes grecques, mais en plus les banques pourront comptabiliser, dans la réserve de liquidités (LCR), des produits structurés et toxiques comme les « mortgage backed securities ». C’est du grand n’importe quoi.

Quelques semaines plus tard, d’autres bonnes nouvelles ont fait plaisir aux banques. Michel Barnier, commissaire européen en charge des marchés financiers, a déclaré qu’il ne suivrait pas la principale recommandation du rapport Liikanen concernant le cloisonnement entre activités de banque de dépôts et activités de marché. Le Financial Times a titré : « Reculade de Bruxelles à propos du coeur de la réforme bancaire » |17|. Le journal explique que la Commission européenne a battu en retraite en ce qui concerne l’obligation qui pourrait être faite aux banques de séparer leurs activités de marché (entendez, hautement spéculative et à risque) et leurs activités de banques de dépôt.

Conclusion : Il faut rompre avec la soumission aux exigences des banques. En prenant un virage radical, il est possible de protéger les dépôts des épargnants, de financer des activités utiles aux biens communs, de garantir l’emploi et les conditions de travail du personnel du secteur. Pour cela, il faut un service public de l’épargne, du crédit et de l’investissement. Le métier de la banque (au sens de constituer un instrument pour collecter l’épargne et pour octroyer du crédit) est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés qui par définition cherchent à maximiser le profit de la poignée de grands propriétaires privés (le 1%, comme le mouvement Occupy Wall Street les a appelés). Il faut interdire les activités spéculatives et tous les instruments financiers qui les soutiennent. De même, il faut interdire les transactions avec les paradis fiscaux. Vu qu’elles utilisent de l’argent public, bénéficient de garanties de la part de l’État et doivent rendre un service de base fondamental à la société, les banques doivent être socialisées et placées sous contrôle citoyen |18|.

Eric Toussaint

Eric Toussaint

2007-2012 : 6 années qui ébranlèrent les banques, 20 novembre 2012 (première partie)

Banques privéesLa BCE et la Fed au service des grandes banques privées, Série : Banques contre Peuples : les dessous d’un match truqué ! 29 novembre 2012 (2ème partie)

 Europe banque centraleLa plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne, Série « Banques – Peuples : les dessous d’un match truqué ! », 24 décembre 2012 (troisième partie)

Money Market Funds Descente dans le milieu vicieux des banques, 16 janvier 2013 (quatrième partie)
arton banquesLes banques, ces colosses aux pieds d’argile, 08 février 2013 (cinquième partie)

 

 

Notes

|1| Alan Greenspan, Le Temps des turbulences, 2007, Jean-Claude Lattès, 2007, p. 620.

|2| Ibidem.

|3| Alan Greenspan, Le Temps des turbulences, 2007, Éditions Jean-Claude Lattès, Paris, 2007, p. 621.

|4| Discours de Nicolas Sarkozy, le 25 septembre 2008 à Toulon (cité dans Éric Toussaint et Damien Millet, AAA. Audit Annulation Autre politique, Seuil, 2012, p. 34).

|5| Source : RÈGLEMENT (UE) N o 236/2012 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 14 mars 2012 sur la vente à découvert et certains aspects des contrats d’échange sur risque de crédithttp://eur-lex.europa.eu/LexUriServ…
Comme l’indique le titre du règlement, sont également visées les ventes à découvert. La vente à découvert consiste à vendre sur le marché un titre que l’on ne possède pas, dans l’espoir de le racheter plus tard à un prix inférieur. La règlementation sur les ventes à découvert est assortie d’une série d’exceptions qui offrent de nombreuses possibilités d’y échapper.
Voir aussi : http://www.lemonde.fr/economie/arti…

|6| Voir Daniel Munevar, “Un pequeño recordatorio de parte de JP : La importancia de la Volcker Rule”, 25 mai 2012, http://cadtm.org/Un-pequeno-recorda…

|7| Voir Matt Taïbbi, « How Wall Street Killed Financial Reform », Rolling Stone, 10 mai 2012,http://www.rollingstone.com/politic…. Voir également Les Echos, « La réforme de Wall Street reste aux deux tiers inachevée », 12 décembre 2012, p. 28.

|8| Voir Erkki Liikanen (chairperson), High-level Expert Group on reforming the structure of the EU banking sector, octobre 2012. Onze experts composaient ce groupe de travail constitué par le Commissaire européen Michel Barnier afin de poser un diagnostic sur la situation des banques européennes et de proposer des réformes du secteur bancaire européen. Un des intérêts du rapport Liikanen, c’est qu’il confirme par une voie officielle, les turpitudes des banques, les risques ahurissants pris pour faire un maximum de profit. Voir le texte complet du rapport :http://ec.europa.eu/internal_market…

|9| Voir le texte complet : http://www.assemblee-nationale.fr/1…

|10| Voir l’excellente critique de Gaël Giraud au projet de loi sur la réforme bancaire en France ainsi que sur Dodd Franck, Vickers et Liikanen : http://www.lavie.fr/www/files/media…. Gaël Giraud montre que le projet de loi du gouvernement de François Hollande est plus favorable au statu quo et donc aux banques que la loi Dodd-Franck et les recommandations des commissions Vickers et Liikanen. Voir également : ATTAC, “Les 20 propositions d’Attac pour une véritable réforme bancaire”, 14 février 2013, http://www.france.attac.org/article…

|11| Challenges, « La cloison bancaire est bien fragile », 11 octobre 2012, p. 28.

|12| Financial Times, « Nordea chief takes a swipe at Liikanen », 30 octobre 2012.

|13| Le résumé des propos de Andrew Haldane et de Thomas Hoenig s’appuie sur : Financial Times, “Warnings over steps to reform biggest banks », 28-29 octobre 2012, p. 3.

|14| Le Comité de Bâle rassemble les banquiers centraux des pays du G20 sous l’égide de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle. Il est responsable de quatre missions principales : le renforcement de la sécurité et de la fiabilité du système financier, l’établissement de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel bancaire, la diffusion et la promotion des meilleures pratiques bancaires et de surveillance ainsi que la promotion de la coopération internationale en matière de contrôle prudentiel.

|15| Financial Times, « European banks gain after Basel rules eased », 8 janvier 2013.

|16| The Economist, « Bank liquidity. Go with the Flow. Global regulators soften their stance on liquidity », 12 janvier 2013, p. 60.

|17| Financial Times, « Brussels retreat on key bank reform », 30 janvier 2013.

|18| Voir Patrick Saurin, “Socialiser le système bancaire », 2 février 2013,http://cadtm.org/Socialiser-le-syst…


Éric Toussaint, docteur en sciences politiques, est président du CADTM Belgique (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde, www.cadtm.org) et membre du conseil scientifique d’ATTAC France. Il a écrit, avec Damien Millet, AAA. Audit Annulation Autre politique, Seuil, Paris, 2012.

Copyright © 2013 Global Research
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 19:34

 

 

 

 

Le député Laurent LOUIS invite les Belges à retirer leur argent des banques !
 

Publiée le 28 mars 2013

Vu la situation à Chypre où les comptes d'épargne des citoyens ont été illégalement taxés à 30%, Laurent LOUIS demande au Premier Ministre belge Di Rupo de s'engager à ne jamais toucher au patrimoine des Belges. Le Premier Ministre se contentera de rire et de se moquer du député LOUIS. Une moquerie pour mieux cacher ses sombres projets ? En tout cas, Laurent LOUIS invite les Belges à retirer immédiatement leur argent des banques et prie le gouvernement belge de sortir de l'Euro et de l'Europe, une organisation devenue criminelle !

 

 

 


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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 04:22


La dette publique française s'élève à 1 858 982 296 309 euros !


Epargne bancaire : placement à haut risque

Epargne bancaire : placement à haut risque
   

Le montant de la dette publique française est de

La dette publique française s'élève à 1 858 982 296 309 euros ! Au moment où j'ai écrit... Depuis... !!!!

Un crédit vous engage et doit être remboursé, vérifiez vos capacités de remboursement (Article 311-5 du Code de la Consommation).

Comme Lehman Brothers, Chypre est devenue la cause d’une nouvelle forme de crise dans la crise. Ceci démontre un autre symptôme qui continue à étouffer les économies occidentales. Nous sommes dans une situation d’urgence, une crise inévitable déclenchée par une explosion insoutenable du crédit. Les banques occidentales et les gouvernements occidentaux sont au bout de la route et votre épargne bancaire n’est plus en sécurité. Lisez pourquoi vous devez agir MAINTENANT...

En mai 2011, l’ancien patron de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a trahi une idée clairement illuminée dans ce monde de tromperie organisée :

« Vous devez mentir quand cela devient important. »

epargne bancaire

 

Votre épargne bancaire est un placement à haut risque !

épargne bancaireChypre nous rappelle cette vérité implacable : lorsque les États deviennent insolvables, les épargnants payent la facture…

Russell Napier, historien et spécialiste des marchés financiers écrit ce qui suit:

« Le principal impact sera à long terme pour les citoyens de l’euro, tout comme les citoyens de l’Union soviétique ou les colonies américaines qui ont fini par rejeter le sacrifice imposé par les politiciens pour sauver le système. »

« Dans les livres d’histoire nous pourront lire que la mise sous séquestre de Bruxelles imposée à Chypre est le point de basculement dans lequel les citoyens Européens ont refusé le sacrifice socio-politique au profit de la monnaie unique. »

Toute action a des conséquences. Comme le précise Russell Napier :

« Nous craignons que cela pourrait bien être le début de quelque chose de beaucoup plus sinistre. »

Si vous n’avez pas encore compris que ce que vous détenez au sein du système bancaire est en DANGER et qu’une nouvelle carte vient d’être abattue au grand jeu de la destruction massive de richesse, il serait peut-être temps de commencer à transformer une partie de la vôtre en valeur d’usage et tangible, non ?

Un chypriote aurait payé très cher pour accéder à ce lien avant de se faire vider les poches par son pays…

 

http://goldup.fr/2013/03/epargne-bancaire-placement-risque.html

 

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Les miracles sont impossible sur terre. Cela devrait faire réfléchier ceux qui ont peur de sortir de l'euro .

Voici ce qui nous attend comme à Chypre : « une taxe de 15% pourrait finalement toucher les dépôts au-delà de 100 000 euros. Les deux grandes banques de Chypre, Bank of Cyprus et Popular Bank (Laiki en grec), ont plaidé vendredi en faveur d'un tel prélèvement. La mesure semble d'autant plus inévitable que Chypre est acculée « 

 

http://www.francetvinfo.fr/le-parlement-chypriote-vote-les-premieres-mesures-de-son-plan-de-sauvetage_287297.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20130323-[lestitres-coldroite/titre2]-[]


 

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MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
Après la MEGA-ALERTE DE NIGEL FARAGE, député européen : qui a donné l'arlerte pour sortir votre argent des banques, voici que maintenant ce sont les leaders russes qui demandent à leurs ressortissants de sortir de leur argent du système bancaire occidental.
De quoi prendre cette alerte au sérieux pour nous tous qui sommes dans la zone euro.
Sortez votre argent des banques avant qu'il ne soit trop tard pour vous !

Article original : Russian Leader Warns, “Get All Money Out Of Western Banks Now!”
http://www.eutimes.net/2013/03/russian-leader-warns-get-all-money-out-of-western-banks-now/

 
Medvedev demande aux russes de se retirer du système bancaire occidental
23 mars 2013 Posté par Benji sous Argent et politique, Géopolitique
 

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Un « bulletin d’information » du ministère des Affaires étrangères (MAE) envoyé aujourd’hui aux ambassades du monde entier conseille aux citoyens et aux entreprises russes de commencer à se défaire « immédiatement » des actifs qu’ils détiennent dans les banques et institutions financières de l’Ouest, le Kremlin craignant de façon grandissante que tant l’Union européenne et que les États-Unis se préparent pour le plus grand hold-up de richesse privée dans l’histoire moderne.

Selon ce «bulletin d’information urgent», cette mise en garde a été faite à la demande du Premier ministre Dmitri Medvedev qui, plus tôt aujourd’hui a émis une alerte à propos des manoeuvres des institutions bancaire occidentales contre le membre de l’union européenne qu’est Chypre en déclarant :

« Toutes les erreurs possibles qui pourraient auraient pu être commises ont été faites par elles, la mesure qui a été proposée est de nature confiscatoire, et d’un caractère sans précèdent. Je ne peux pas le comparer avec quoi que ce soit mis à part… les décisions prises par les autorités soviétiques … quand elles ne se préoccupaient des économies de la population. Mais nous vivons au 21e siècle dans les conditions de l’économie de marché. Tout le monde a insisté pour que le droit à la propriété privée doivent être respectés ».

Les déclarations de Medvedev font écho à celles du président Poutine, qui a de même mis en garde à propos de la saisie de fond privés sans précédent à Chypre l’appelant «injuste, non professionnelle, et dangereuse. »

Dans notre précédent rapport du 17 mars intitulé « Reculs en Europe après le choc après du raid des Bankster, les États-Unis sont les suivants » nous avons noté que des entités russes ont de 23 à 31 milliards € dans des prêts transfrontaliers à des entreprises chypriotes liées à Moscou, et 9 € milliards € déposés auprès de banques chypriotes qui risquent d’être confisqués par banksters de l’UE.


Source: eutimes.net via les chroniques de Rorschach

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Epargne en danger, Chronique Agora


Les autorités européennes ont démontré que lors d'une situation "exceptionnelle", elles sont prêtes à beaucoup de choses pour mettre la main sur des fonds -- n'importe quels fonds... y compris ceux d'épargnants comme vous et moi.

Dans de telles conditions, votre argent n'est plus à l'abri même sur votre compte en banque : comment prendre des mesures pour vous protéger ?

Tout est ci-dessous...

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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Offre - Rapport Spécial

 

INEDIT : Découvrez les résultats de notre enquête exclusive sur les coulisses du système bancaire !

- Ce que votre banquier ne vous dira jamais...
- Les 3 "bombes à retardement" qui menacent votre compte bancaire en ce moment même...
- ... et une stratégie en 4 étapes pour vous protéger

 

Cher Lecteur,

Savez-vous où est votre argent en ce moment même ?

Oui, votre argent -- celui de votre compte courant, de votre Livret A, de votre épargne retraite, de votre assurance-vie... Où est-il ?

Bien à l'abri dans votre banque ?

FAUX.

Alors même que vous lisez ces lignes, il y a toutes les chances que votre argent...

... soit utilisé pour racheter les obligations d'un pays où le taux de chômage est de 26,02% et où la dette publique atteint les 884 milliards d'euros -- nos banques possèdent l'équivalent de 89 milliards d'euros de ces créances pour le moins malsaines.

... serve à renflouer les caisses d'un autre Etat européen en pleine débâcle, politiquement paralysé et à la tête d'une dette se montant à 120% de son PIB. Là aussi, nos banques ont acheté pour 257 milliards d'euros de ses obligations.

... soit versé à des municipalités impécunieuses, qui ont mal placé leurs économies et se sont retrouvées dans le pétrin suite à l'effondrement d'une grande institution financière -- c'est en tout cas ce à quoi nos Livrets A ont servi en 2011 et 2012, par exemple.

Et je pourrais continuer comme ça jusqu'à demain.

Créances douteuses, investissements frelatés, financement d'Etats prodigues comme l'Espagne ou l'Italie (comme dans les deux exemples ci-dessus) mais aussi la Grèce, le Portugal ou l'Irlande, renflouage de banques ou assureurs imprudents...

Est-ce vraiment ainsi que vous investiriez votre argent si vous en aviez totalement le contrôle ?

C'est pourtant précisément ce que fait votre banque, la mienne -- toutes les banques de France ! Voilà des années qu'elles entassent dans leurs coffres des créances risquées, des titres malsains et des obligations "pourries".

Au moindre signe de faiblesse d'un ou plusieurs de ces pays ou organismes, la valeur de ces actifs pourrait partir en fumée... et votre épargne avec.

Mais, me direz-vous, l'Etat nous protège ! Il y a le Fonds de garantie des dépôts, qui assure les sommes déposées jusqu'à 100 000 euros. Oui... sauf que ce fonds n'a de trésorerie qu'à hauteur de deux milliards d'euros environ -- même pas la moitié de ce que la Société Générale avait perdu lors de l'affaire Kerviel.

Le calcul est simple : deux milliards d'euros, cela suffit pour rembourser environ 40 000 épargnants dont les dépôts se montent à 50 000 euros. Sachant que la BNP Paribas à elle seule compte 7,6 millions de clients en France... vous imaginez quel rempart dérisoire ce Fonds constitue pour votre épargne !

Non... pour vraiment protéger votre argent, votre épargne durement gagnée, il faut vous poser les bonnes questions maintenant :

Qu'adviendra-t-il de vos comptes courants, de vos livrets, de votre assurance-vie si un pays ou si votre banque est en proie à une crise de liquidité ou de solvabilité ?

Quelles sont aujourd'hui les banques les plus vulnérables ou au contraire les plus fiables ? Une banque trop grosse pour faire faillite... ou au contraire une petite banque à l'abri des dérivés ou des scandales de trading ?

Comment répartir judicieusement vos dépôts ? Dans votre épargne, comment repérer les produits dangereux susceptibles de se volatiliser ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, nous avons réalisé une enquête exclusive, élaborée par un spécialiste du risque financier issu du milieu bancaire. Pendant des mois, il a fait des recherches, épluché les comptes, les nouvelle réglementations, examiné la situation, analysé le contexte...

... Et ce qu'il a à vous dire est pour le moins inquiétant, comme vous le découvrirez tout au long de ce message.

Mais nous ne nous sommes pas contentés d'identifier les dangers qui pèsent sur votre épargne. Nous aimerions aussi vous aider à vous protéger. Nous avons donc mis sur pied une stratégie en quatre étapes ; des mesures simples, que vous pouvez prendre dès aujourd'hui, et qui vous permettront de réduire le risque qui pèse sur vos comptes -- et votre épargne.

Vous n'avez qu'à agir... sans trop tarder.

Comme l'ont démontré Chypre et ses dépôts bancaires, dans le contexte actuel, les choses peuvent changer du jour au lendemain.

Ne vous laissez pas prendre au piège.

ATTENTION : il ne s'agit pas ici de vous pousser à fermer tous vos comptes, de convertir tout votre capital en or et de l'enterrer au plus profond de votre jardin ! Ce serait inutile... contre-productif... et même dangereux.

Non. Le but de cette enquête est plus précis... et plus ambitieux : vous ouvrir les yeux sur les réalités du fonctionnement de nos banques, pour vous permettre d'anticiper les risques et de mieux vous y préparer.

Nous aimerions vous révéler par exemple...

- Les mécanismes qui font qu'un choc local se transforme en crise globale -- ou, plus précisément, pourquoi un problème sur les prêts subprime américains a failli mettre à bas le système financier mondial tout entier. Un schéma qui pourrait parfaitement se reproduire à partir d'un choc en Grèce, en Espagne et tant d'autres...

- Pourquoi les stress tests bancaires officiels ne veulent pas dire grand'chose, et peuvent même avoir l'effet inverse de ce qui était prévu, affolant les épargnants et les marchés au lieu de les rassurer.

- Comment les choses pourraient changer pour votre Livret A... et les nouveaux risques qui pèsent sur cette forme de placement, l'un des préférés des Français -- alors même que l'Etat fait tout pour vous engager à y souscrire !

- Quelles sont les banques les plus vulnérables actuellement en Europe ? Quels sont les signaux d'alarme précis et visibles qui devraient vous alerter sur la faiblesse d'une banque ?

- Nous avons passé au crible cinq grandes banques françaises, en les soumettant à cinq indicateurs très précis : simplement, en un coup d'oeil, vous pourrez voir leur degré de fragilité et connaître leurs faiblesses.

Et ce n'est là qu'un minuscule échantillon des conseils et révélations que nous vous présenterons.

Dans quelques lignes, je vous dirai comment les recevoir -- mais avant ça, j'aimerais que vous compreniez une chose essentielle :

 

Votre argent est menacé à tous les niveaux

Je m'appelle Simone Wapler. Je suis directrice éditoriale des Publications Agora. Mon rôle est simple : fournir à nos lecteurs les meilleurs conseils et informations pour les aider à prendre des décisions d'investissement sûres et profitables, en toute connaissance de cause.

Cette enquête sur les rouages du système bancaire français ne va pas nous attirer que des amis, je le sais bien. Mais peu m'importe. Je suis prête à courir le risque, parce que les enjeux sont considérables -- pour vous, moi et les 99% de Français qui possèdent un compte en banque.

J'ai demandé l'aide d'un spécialiste expérimenté dans le domaine du risque financier. Il a passé des mois et des mois à faire des recherches approfondies, des investigations rigoureuses, des calculs complexes et des analyses minutieuses.

Le résultat : un rapport ultra-complet contenant tous les calculs, explications, conseils et recommandations de notre spécialiste. Nous l'avons appelé Banques : vos vrais risques.

Parce que comme son nom l'indique, de réels dangers planent en ce moment sur vos comptes et votre épargne -- aussi bien de l'intérieur (solidité des établissements financiers eux-mêmes) que de l'extérieur (répression financière accrue, crise de la dette souveraine).

Croyez-moi, c'est le genre d'information que vous n'entendrez jamais de la bouche de votre banquier ! Je ne peux pas vous révéler ces informations confidentielles en détail dans ce message, mais en voici tout de même les grandes lignes.

 

Il y a les risques "normaux"...
.. et il y a ces trois bombes à retardement bancaires !

Soyons lucides : aucun établissement financier, quel qu'il soit, n'est fiable à 100%. D'un autre côté, c'est un peu le lot de toute entreprise humaine -- rien n'est sûr à 100% sur cette Terre !

Nous consacrons dans notre rapport spécial toute une partie à ces risques normaux. Nous détaillons pour vous leurs différentes catégories (vous verrez que même vous pouvez présenter un risque bien particulier pour votre banque !), et les mesures que prennent les banques pour se couvrir et limiter la casse.

Mais au-delà de ces risques "normaux", trois dangers planent actuellement sur les banques -- et donc sur votre épargne.

Rares sont les médias qui parlent vraiment de ces risques. Plus grave même, les autorités financières et bancaires font de leur mieux pour nous persuader que "tout va bien"... même si cela implique de nier et déformer la réalité.

Il suffit de voir ce qui s'est passé en 2010 : en juillet de cette année-là furent publiés les résultats de stress tests sur 91 banques de la Zone euro.

Tout va bien, nous a-t-on dit à l'époque : seuls sept banques avaient été déclarées "inaptes au service". Les marchés, les investisseurs et les épargnants, rassurés, ont repris leurs petites habitudes.

Sauf que, à peine quatre mois plus tard, il a fallu renflouer à grands frais -- plus de 35 milliards d'euros de recapitalisation -- des banques irlandaises qui avaient pourtant passé sans aucun problème le test de résistance !

On aurait pu penser qu'une leçon aussi douloureuse serait restée dans les mémoires... mais non !

Un an plus tard presque jour pour jour, les autorités bancaires européennes publiaient les résultats de nouveaux stress tests... qu'une certaine Dexia avait passés haut la main.

Faut-il vous le rappeler ? En octobre 2011, Dexia, au bord de la faillite, se voyait verser six milliards d'euros par les Etats français et belge pour éviter de mettre la clé sous la porte.

Aujourd'hui, quelles banques vont aussi "bien" que Dexia en juillet 2011 ?
Lesquelles ont un bilan truffé d'actifs dangereux et de créances irremboursables ?
Lesquelles pourraient résister aux bombes à retardement identifiées par notre spécialiste ?

Nous vous apporterons des éléments de réponse dans Banques : vos vrais risques -- mais avant de vous en dire plus sur tout le contenu de ce rapport inédit, voyons ensemble le premier risque qui pèse actuellement sur votre épargne...

 

Prochain mot d'ordre pour votre argent :
répression financière !

Aujourd'hui, tous les ingrédients d'un cocktail explosif sont réunis pour les banques :

- Une masse monétaire en constant accroissement (les planches à billets tournent à plein régime dans toutes les banques centrales)...

- Des Etats surendettés poussés dans leurs derniers retranchements pour financer leurs engagements auprès de leurs citoyens...

- Un cercle extrêmement vicieux entre les banques et les banques centrales -- où les unes et les autres se prêtent mutuellement de l'argent pour parer aux urgences les plus brûlantes...

- Et pas la moindre croissance économique solide pour relancer le fonctionnement sain de la machine !

Résultat ? Comme vous le découvrirez dans Banques : vos vrais risques, votre épargne et vos dépôts bancaires sont en première ligne de la course au financement.

Comme vous l'expliquera notre spécialiste, aujourd'hui, les autorités retardent les échéances et évitent les restructurations de dettes souveraines par la mise en oeuvre de mécanismes de "répression financière". Cela permet de maintenir un statu quo sur la solvabilité des banques... mais cela allume de nouveaux foyers de tensions sur votre épargne bancaire, que ce soit :

- directement dans le bilan des banques
- dans votre Livret A
-  dans votre assurance-vie.

Dans Banques : vos vrais risques, nous démonterons les rouages de cette répression financière qui devrait aller en s'accroissant.

  • Vous verrez pourquoi votre Livret A va de plus en plus servir à financer le gaspillage de nos gouvernants...

  • Comment votre assurance-vie pourrait être littéralement prise en otage par l'Etat dans les années qui viennent...

  • Les ruses encore inédites auxquelles les autorités pourraient avoir recours pour mettre la main sur votre épargne.

Je suis convaincue que cette partie de votre rapport spécial vous ouvrira les yeux sur le fait que ce que vous pensez être votre argent ne vous appartient en réalité pas tout à fait. Croyez-moi, les tours de passe-passe "à la chypriote" ne sont qu'un petit exemple de l'inventivité des ronds-de-cuir du Budget !

Ce n'est pas tout, bien entendu. Nous nous pencherons aussi sur un deuxième risque brûlant.

 

Et si un Etat faisait défaut ?

Contrairement à ce qu'on entend souvent dire dans les médias, les bilans des banques françaises ne sont pas assainis.

Comme vous l'explique notre spécialiste, elles possèdent encore des obligations de pays en difficulté -- Italie, Espagne, Portugal... France... et j'en passe.

Vous verrez dans Banques : vos vrais risques que s'il arrive quoi que ce soit à ces pays -- dégradation de la note souveraine, hausse des taux d'intérêt obligataires, etc. -- la valeur des titres concernés pourrait partir en fumée.

Ces actifs -- qu'ils soient ouvertement "déclarés" dans le cadre de votre assurance-vie ou au contraire "cachés" dans le bilan de votre banque -- peuvent disparaître du jour au lendemain, et votre épargne avec !

Nous vous montrerons aussi qu'une nouveauté vient de faire son apparition dans la loi : elle autorise les autorités à restructurer leur dette si les créanciers sont d'accord. On est en train de mettre en place tout un cadre légal pour une faillite ordonnée du pays.

Nous vous expliquerons pourquoi et comment... mais aussi quels actifs éviter à tout prix pour résister à ce risque précis.

Enfin, nous examinerons un dernier danger considérable qui pèse sur votre argent...

 

Votre banque elle-même
peut se retrouver à court d'argent...

Ce n'est de loin pas impossible -- entre scandales à la Kerviel, expositions diverses à des créances dangereuses, mauvaise gestion et j'en passe, les exemples de banques mises à mal par les marchés abondent.

Au mieux la situation se résorbe d'elle-même peu à peu... au pire les Etats interviennent pour renflouer... et au vraiment pire, l'établissement fait faillite.

Crise de confiance, crise de liquidité, impossibilité pour la banque de se financer sur les marchés interbancaires...

... Quels sont les vrais indicateurs montrant qu'une banque est vulnérable à de tels dangers ? Dans le réseau financier mondial, comment les banques françaises sont-elles classées par rapport au risque de liquidité ?

La réponse se trouve dans Banques : vos vrais risques, avec à l'appui une étude de cas complète sur deux grandes banques françaises.

En lisant toutes ces analyses, vous saurez donc à quoi vous en tenir, vraiment et concrètement sur l'état du système bancaire -- parce que notre spécialiste a aussi examiné les banques du reste de l'Europe.

Impossible en effet de juger objectivement les banques françaises sans s'intéresser au reste du système... Et je peux vous dire que dans le domaine, nous avons découvert certaines vérités qui ne sont pas forcément bonnes à entendre -- mais il est vital que vous soyez au courant pour l'avenir de votre argent.

Voilà dans les (très) grandes lignes ce que vous découvrirez dans Banques : vos vrais risques.

Mais comme je vous l'expliquais au début de ce message, nous ne nous sommes pas arrêtés à la "simple" description des risques -- même si rien que cela pourrait déjà vous permettre d'éviter pas mal de désastres.

Non... nous avons aussi élaboré une stratégie complète, dont le but est de vous aider à mieux diversifier votre épargne... à optimiser votre stratégie bancaire... pour ainsi avoir les meilleures chances de réduire vos risques financiers.

Conseils précis, instructions concrètes et détaillées... Des quatre réflexes à acquérir dès maintenant aux précautions que vous devez prendre sans attendre, nous avons tout fait pour que vous puissiez appliquer nos recommandations rapidement et simplement -- car il en va de la sauvegarde de votre argent.

Je vous expliquerai dans quelques lignes comment recevoir ce rapport exclusif. Mais avant cela, permettez-moi de vous présenter notre spécialiste -- vous verrez que vous êtes entre de bonnes mains...

 

Un insider du secteur
a mené l'enquête pour vous

Sans Mory Doré, le rapport Banques : vos vrais risques n'aurait jamais vu le jour. Mory est "dans" le système -- voilà plus de onze ans qu'il travaille dans le secteur financier.

Déjà auteur de notre grand rapport sur l'assurance-vie -- paru en 2012, et l'un de nos "best-sellers" --, il est responsable du département des Risques financiers au sein de la Direction des risques d'une grande banque mutualiste.

Il fait également partie des interlocuteurs privilégiés de gestion financière et des risques financiers auprès de différentes instances et institutions : commissaires aux comptes, Banque de France et Commission bancaire, Comité d'audit et Comité d'entreprise.

Mory possède un diplôme de statisticien économiste de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique ainsi qu'une maîtrise d'Econométrie de l'Université de Bourgogne (Dijon).

C'est donc un véritable initié, qui connaît le secteur bancaire de fond en comble... Et contrairement à votre conseiller bancaire, plus soucieux de sa commission et de son chiffre d'affaires que de vos intérêts, Mory est prêt à vous dire ce qui se passe vraiment en coulisses... à vous dévoiler les "petites manoeuvres" des grands financiers... et à vous aider à en tirer les bonnes conclusions pour votre argent.

J'espère vraiment que vous choisirez de lui faire confiance.

Je pense qu'en plus d'être utile, le rapport Banques : vos vrais risques est une lecture passionnante. En fait, je vais même aller un peu plus loin.

Je suis convaincue que lorsque vous aurez terminé de lire ce rapport, vous en saurez plus long que votre banquier sur le fonctionnement de son propre établissement !

Je n'exagère pas. Avec la somme d'informations méconnues et de détails souvent confidentiels contenus dans les 145 pages de Banques : vos vrais risques, vous aurez une perspective unique -- qui vous permettra de mieux vous préparer aux difficultés qui nous attendent sans le moindre doute.

Parce que c'est bien là le plus important : si nos analyses se révèlent justes -- et tous les chiffres que nous avons tendent à prouver que nous avons raison --, les choses pourraient aller très vite. Effet domino dans la Zone euro, faillite de l'Etat français, répression financière accrue... vous n'avez pas beaucoup de temps pour mettre en place des mesures de protection efficaces.

 

Un plan d'action à mettre en place
sans attendre

Entendons-nous bien -- comme je vous le disais plus haut, il n'est pas question de vous pousser à clore tous vos comptes dès demain, à retirer votre argent de votre banque et à mettre l'intégralité de vos économies sous votre matelas sous forme de pièces d'or et d'argent.

Non. Le système est ainsi fait que pour l'instant, il serait trop difficile de vous passer entièrement de votre banque.

Ce que nous avons fait, en revanche, c'est élaborer pour vous une stratégie vraiment applicable par un épargnant individuel.

Pour commencer, grâce à nos conseils, vous pourrez poser les bonnes questions à votre banquier.

... Vous connaîtrez cinq indicateurs clé, utilisés par les professionnels pour évaluer la santé des banques.

... Vous serez au courant des dernières évolutions de la réglementation, et pourrez vérifier comment votre établissement se situe à ce niveau.

... Vous verrez, grâce aux nombreux tableaux et comparaisons que nous avons établis, ce que vaut votre banque par rapport aux autres.

Vous pourrez aussi agir concrètement pour diversifier et sécuriser votre argent. Voilà quelques exemples de ce que vous découvrirez dans Banques : vos vrais risques...

Nous avons passé 27 banques au crible de critères rigoureux et objectifs -- françaises bien sûr, mais aussi anglaises, suisses, du sud et du nord de la Zone euro. Nous en avons retenu sept que nous jugeons fiables... et huit que nous vous recommandons d'éviter.

Nous avons établi un tableau synthétique clair, pour classer les différents produits d'épargne : où vont-ils vraiment, quels risques courent-ils, quelles sont vos garanties. En un coup d'oeil, vous pourrez évaluer la sécurité de vos actifs actuellement.

Nous vous indiquons également comment diversifier votre épargne entre les différentes catégories d'actifs -- avec notamment une différence cruciale entre deux sortes de placements...

Nous avons consacré tout un chapitre à l'assurance-vie, à ses risques spécifiques, à ce que vous devez éviter de faire dans ce domaine considérant la conjoncture actuelle...

Enfin et surtout, nous avons sélectionné pour vous des banques qui nous semblent fiables et sûres, pour vous aider à "ne pas mettre tous vos oeufs dans le même panier". Ouvrir un compte en Suisse n'est pas forcément LA solution !

  • En fait, vous feriez peut-être mieux d'ouvrir un compte dans ce pays pour le moins surprenant (non, ce n'est pas l'Allemagne !)...

  • Qu'en est-il des banques indépendantes ? Lesquelles offrent de bonnes garanties ? Les quatre que nous avons sélectionnées sont de bonnes pistes pour diversifier votre argent.

  • Certains établissements sont "trop gros pour faire faillite" -- nous vous en donnons la liste officielle et les raisons pour lesquelles il faut vous y intéresser.

Toutes ces précieuses informations, vous les retrouverez dans la dernière partie de Banques : vos vrais risques. Elles vous aideront à déterminer concrètement quels établissements sont les plus fiables selon nos critères, et comment équilibrer vos risques au mieux de ce qu'offre le marché actuellement.

Evidemment, ce ne sont là que les très grandes lignes ! Le rapport Banques : vos vrais risques compte plus de 140 pages (sans compter les annexes...), avec des tableaux, des analyses, des adresses, des liens... Bref, je ne peux pas tout vous décrire dans ce message.

Mais soyez assuré qu'une fois que vous aurez parcouru ce rapport, vous aurez l'intégralité de nos informations sur le secteur bancaire actuel... tous les résultats de nos analyses et comparaisons... les risques potentiels qui pèsent sur vos comptes en banque... et bien entendu notre stratégie complète pour prendre les choses en main à votre niveau.

Comme toujours, nous nous sommes donné comme ligne directrice la transparence et la rigueur.

Les chiffres sur lesquels nous nous sommes basés sont accessibles au grand public... Nos hypothèses de travail partent de faits et de tendances avérés... Bref, nous avons travaillé de manière cohérente et réaliste, pour vous donner l'image la plus précise et la plus claire possible des faiblesses de nos banques.

J'insiste sur le fait que nous ne sommes pas extra-lucides. Il se peut tout à fait que les choses continuent en l'état pendant encore des années et des années. Entre renflouages et bricolages gouvernementaux... qui sait ce qui peut arriver ? Peut-être qu'aucun des dangers que nous envisageons ne se concrétisera -- et ce serait tant mieux, pour être franche !

Mais c'est ma devise, en matière d'argent comme dans le reste de l'existence : on ne regrette jamais d'avoir pris trop de précautions.

Alors regardons les choses sous un autre angle :

Imaginons que tout va bien, que les banques ne connaissent jamais aucun problème, que la Zone euro réussisse à maintenir son équilibre.

Et alors ? En suivant les conseils de Banques : vos vrais risques, vous aurez pris des mesures de diversification et de protection pour votre argent. Pas de quoi se mordre les doigts !

Si en revanche vous êtes confronté à un (ou plusieurs) des risques que nous prévoyons... eh bien, vous aurez pu agir en anticipation et prendre des mesures pour vous mettre à l'abri.

Vous voyez ? Il y a plus de risques à rester les bras croisés... qu'à mettre en place la stratégie défensive que nous avons conçue pour vous.

 

N'hésitez plus !
AGISSEZ MAINTENANT

Lisez attentivement les analyses et conseils de Mory contenus dans Banques : vos vrais risques.

Vous découvrirez entre autres choses...

  • Des explications détaillées sur le véritable fonctionnement d'une banque -- comment gagne-t-elle de l'argent, que fait-elle de vos actifs, quelle est la différence entre banque de financement et banque d'investissement.

  • Pourquoi, malgré les appels à plus de transparence et de réglementation, les nouvelles normes bancaires ne résoudront pas les problèmes actuels.

  • Des chiffres et des analyses clairs, résumés dans des tableaux sans jargon ni données superflues.

  • Des conseils concrets soigneusement étudiés pour être appliqués sans difficultés par un épargnant individuel comme vous et moi.

  • Des annexes détaillées fourmillant d'informations précieuses pour mieux comprendre le contenu de votre rapport -- nous avons même rajouté un glossaire pour rendre tout cela encore plus clair.

Je suis convaincue que le contexte est extrêmement dangereux pour le secteur bancaire actuellement -- et donc pour l'épargnant.

Ne manquez pas votre chance. Pour recevoir le rapport Banques : vos vrais risques pour la somme totale de 147 euros, il suffit de cliquer ici, et de vous laisser guider.

Dès votre commande enregistrée, nous vous enverrons votre rapport en version PDF, par e-mail, pour un maximum de réactivité.

Cette fois-ci, nous y sommes. Je vous ai tout dit... mais permettez-moi quand même de vous réitérer un conseil : n'attendez pas pour agir.

Regardez ce qui se passe à Chypre. A l'heure où j'écris ces lignes, les banques sont fermées depuis bientôt une semaine... les files d'attente s'allongent devant les distributeurs de billets... l'île est quasiment paralysée.

C'est au point que l'Angleterre a dû envoyer un avion de la Royal Air Force chargé de billets de banque pour "dépanner" ses soldats stationnés sur l'île...

Cela ne peut pas arriver en France ? Je suis à peu près certaine que les Chypriotes se disaient la même chose à la veille du 17 mars 2013.

Ne vous laissez pas prendre de court. Mieux vaut agir avec trop d'avance... qu'être complètement pris au piège quand les choses tournent mal.

Découvrez dès maintenant le rapport Banques : vos vrais risques. Vous -- et votre argent -- avez plus à y gagner qu'à y perdre.

Meilleures salutations,

Simone Wapler
Directrice éditoriale
Publications Agora

PS : Etes-vous vraiment certain de la solidité de votre banque ? Qu'arriverait-il à votre argent en cas de crise systémique du secteur bancaire ? Comment faire en sorte de protéger au mieux vos actifs actuellement ? Quels établissements sont les plus fiables en France (et dans le reste de l'Europe) ?

Toutes les réponses sont dans notre rapport inédit, Banques : vos vrais risques. Pour le commander sans attendre -- et pouvoir prendre les bonnes décisions pour votre argent, cliquez ici...

 

 

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Loi bancaire

 


Les écologistes du Sénat renforcent le texte


>

Le Sénat a adopté vendredi 22 mars le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires. Le groupe écologiste, avec Jean-Vincent Placé, membre de la commission des Finances et Jean Desessard, chef de file sur ce texte, a défendu en séance le principe d'une séparation plus radicale des activités bancaires. Il se félicite néanmoins d'avoir pu modifier le texte en profondeur, par l'adoption de six de ses amendements.


> Première avancée obtenue, la transparence demandée aux banques quant à leurs activités internationales est renforcée. En plus de leurs implantations, de leur chiffre d'affaires et de leurs effectifs, elles devront désormais rendre publics leurs bénéfices, leurs impôts et leurs subventions, dans tous les pays où elles disposent de filiales. Il s'agit là d'une avancée majeure dans la difficile lutte contre les paradis fiscaux.


>

La spéculation sur les matières premières agricoles, à l'origine de crises alimentaires, sera encadrée par l'Autorité des marchés financiers, qui aura désormais la tâche d'imposer des limites aux positions sur les produits dérivés en cause. Cela permettra de lutter plus efficacement, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis, contre les abus de positions dominantes.


>

Les dirigeants de banques révoqués par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ne pourront plus toucher les rémunérations différées (stock-options, parachutes dorés...) dont ils auraient pu être bénéficiaires.


>

L'exercice du droit au compte sera assuré, puisque les banques devront désormais ouvrir les comptes demandés par la Banque de France dans un délai de trois jours.


> Les conditions d'exercice du droit à l'assurance-emprunteur seront plus protectrices, en donnant à l'emprunteur le temps de chercher une assurance plus avantageuse que celle offerte par le prêteur.


> Un rapport demandé au Gouvernement permettra de tirer, d'ici deux ans, un premier bilan des conséquences de cette réforme.


>


> Le passage au Sénat a contribué à enrichir et renforcer le texte, au-delà des amendements écologistes. Les traders sont rendus financièrement responsables en cas de difficulté de la banque et leurs rémunérations seront de plus soumises à l'avis de l'assemblée générale de l'établissement. Le collège de résolution de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution est élargi à un membre de la Cour de cassation, évitant ainsi que ce collège ne soit exclusivement composé de membres issus du même sérail financier. Enfin, à l'initiative du Gouvernement, une Agence de Financement des Investissements Locaux a été créée, soutenue par la FEVE, qui devrait permettre de diversifier et de sécuriser le financement de nos collectivités.


> Le projet de loi repart désormais à l'Assemblée pour une seconde lecture.

 

 

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Il y a du boulot avec Hollande  : 
information sur  
l’exemplarité d’un Président : José Mujica dit “Pépé Mujica”, Président uruguayen
Si vous voulez en savoir plus sur José Mujica : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Mujica
 

jose-mujica.jpg

 

 
José Mujica vit avec 680 € par mois, le salaire moyen de son pays.      « On m’appelle « le président le plus pauvre », mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui ne travaillent que pour essayer de garder un train de vie dispendieux, et en veulent toujours plus », dit-il. « C’est une question de liberté. Si vous n’avez pas beaucoup de biens, alors vous n’avez pas besoin de travailler toute votre vie comme un esclave pour les garder, et donc vous avez plus de temps pour vous-même », conclut-il.
>
Le seul "luxe" du président est une Coccinelle bleue, achetée en 1987. Il continue de vivre sur sa ferme et refuse d'emménager au Palais Présidentiel. Agriculteur de métier et membre de la guérilla pendant les années de la dictature militaire, il a reçu six balles dans le corps et passé 14 années en prison dans des conditions difficiles (isolement et torture) avant d’être libéré en 1985, quand l’Uruguay est devenue une démocratie. Il est devenu député en 1995, puis sénateur, Ministre de l'agriculture et Président en 2010.
>
L’Uruguay fut l’un des premiers pays du monde à abolir la peine de mort, en 1907. Six ans plus tard, il autorisait les femmes à réclamer le divorce. Déjà en 1877 le pays avait décrété l’école publique, gratuite et quasi laïque, bien avant Jules Ferry. L'Uruguay est le pays le moins corrompu du continent sud-américain, et un des plus heureux.
>
Critiquant «l’hypocrisie» des sociétés modernes et des dirigeants mondiaux, José Mujica a  lancé en juin un vaste débat, qui a dépassé les frontières de ce petit pays de 3,3 millions d’habitants, sur la production et la vente de cannabis sous contrôle de l’État, afin de lutter contre le trafic et la toxicomanie. Projet très controversé même dans son pays.
 
Et enfin il a dépénalisé l'avortement sous certaines conditions et depuis octobre 2012 il est légalisé, même si Mujica reconnaît des blocages «philosophiques, religieux, intimes», jusque dans les rangs de son parti. Cette question «devrait être résolue par un vote direct de toutes les femmes d’Uruguay. Et que nous, les hommes, nous nous taisions!», s’emporte-t-il.
>
On parle toujours beaucoup de tous ces présidents plus ou moins indignes du globe, alors là, rendons hommage à ce super président :"Pépé Mujica"!

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http://www.conservativeactionalerts.com/2012/03/bank-runs-and-youth-runs/
032812-bankrun-lg.png
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Alerte !
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Ce site atlantiste nous cache la Vérité, évidemment. Hélas je ne retrouve pas un article, j'en reçois trop - mais en gros, il signifiait que si trop d' épargnants retiraient leur argent en même temps, l'Etat ne pourrait honorer sa parole, il ne pourrait faire face; A bon entendeur ! Hollande veut juste éviter un bank run, il veut éviter les mouvements de panique faisant sauter tout le système branlant, et rassurer. On le connaît, maintenant, on sait qu'on ne peut lui faire confiance, il trahit tous ses engagements. 100.000 euros de garantie bancaire pour chaque citoyen ? Foutaises !  (eva)
Zone euro : Hollande souhaite que la garantie
des dépôts bancaires soit "un principe irrévocable"

Le président François Hollande a souligné mardi que la garantie des dépôts bancaires, mise à mal à Chypre, devait être "un principe absolu, irrévocable" au sein de la zone euro. (..)


La garantie des dépôts est un "principe essentiel dans l'Union bancaire", à savoir que "ceux qui mettent de l'argent dans les banques de la zone euro ont une garantie sur les fonds qui sont déposés", a insisté François Hollande. "C'est un principe qui doit être respecté parce qu'il donne confiance et fonde l'union bancaire et quand il y a une crise, c'est par les mécanismes du MES (Mécanisme européen de stabilité) que le règlement se produit via la recapitalisation", a-t-il enchaîné. (..)

 

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Hollande le menteur professionnel
Hollande-menteur-e1339010139195.jpg.
http://www.tronchesdecake.com/moi-flamby-de-la-republique/
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Chypre : les mesures du plan de sauvetage détaillées
Une semaine après une première tentative ratée, qui prévoyait l'instauration d'une taxe sur tous les dépôts bancaires, un accord a été trouvé, dans la nuit de dimanche à lundi 25 mars, entre le président chypriote et ses bailleurs de fonds internationaux pour parvenir à un plan de sauvetage de Chypre, d'un montant maximum de 10 milliards d'euros...
Le Monde
 
Royaume-Uni: les banques vont devoir trouver 25 milliards de livres

Les banques britanniques vont devoir combler un trou de 25 milliards de livres d'ici la fin de l'année pour renforcer leurs fonds propres et se mettre à l'abri des pertes provoquées notamment par le coût des scandales entachant la City et les turbulences dans la zone euro...


Boursorama

 

 

 

   .   

 

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Leçon de Chypre

by Patrick Le Hyaric


Le véritable diktat imposé aux chypriotes par les nouveaux maîtres de l’Union européenne est très instructif sur la morgue sans limite des dirigeants européens à l’égard des peuples. De l’Irlande à la Grèce, de l’Espagne à l’Italie et au Portugal, une « Troïka », composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne, du [...]

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  1. Le député Laurent LOUIS invite les Belges à retirer leur argent des banques

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:29
Europe : On rase gratis

 

 

Chypre : un accord est trouvé, le FMI parle d'un "plan crédible"


Une semaine après une première tentative ratée, qui prévoyait l'instauration d'une taxe sur tous les dépôts bancaires, un accord a été trouvé, dans la nuit de dimanche à lundi 25 mars, entre le président chypriote et ses bailleurs de fonds internationaux pour parvenir à un plan de sauvetage de Chypre.


Selon la directrice générale du FMI Christine Lagarde, il fournit "un plan complet et crédible pour traiter les défis économiques auxquels est confronté le pays". Il "met fin aux incertitudes concernant Chypre et la zone euro", a assuré pour sa part le chef de file des ministres des finances de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. "Le résultat est équitable pour toutes les parties en présence", a encore estimé le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble.

FERMETURE DE LA DEUXIÈME BANQUE DU PAYS

Le nouvel accord maintient la première banque du pays, Bank of Cyprus. Si les petits dépôts seront intégralement préservés, les détenteurs d'actions, d'obligations et les dépôts au-dessus de 100 000 euros subiront des pertes pouvant aller jusqu'à 40 %. L'idée d'une taxe sur tous les dépôts bancaires, prévue dans le premier plan, avait suscité un tollé.

"Les dépôts sécurisés seront mis dans une 'good bank', les autres dans une 'bad bank' [structure de défaisance]. Les dépôts non sécurisés de plus de 100 000 euros seront gelés et participeront à la recapitalisation nécessaire", a précisé lors d'un point de presse le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble.

L'accord prévoit par contre le démantèlement pur et simple de la banque Laïki, deuxième établissement du pays. En échange de la mise en place de ces mesures, les bailleurs de fonds (Union européenne et Fonds monétaire international) accorderont au pays une aide de 10 milliards d'euros, le montant annoncé il y a une semaine.

"LE MEILLEUR RÉSULTAT POSSIBLE"

"Ce sera très difficile pour le pays" mais la Commission européenne "fera tout son possible pour alléger les conséquences sociales" de ce plan, a précisé le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn.

Le plan de sauvetage doit encore être approuvée d'ici mi-avril par plusieurs Parlements de pays de la zone euro, dont l'Allemagne. Les autorités chypriotes, qui ont fait voter vendredi une loi sur les résolutions bancaires, n'auront par contre pas besoin de repasser devant le Parlement pour adopter le nouveau plan de sauvetage. Le premier versement de l'aide devrait avoir lieu début mai.

Le ministre des finances chypriote, Michalis Sarris, n'a pas encore donné de date pour la réouverture des banques du pays, fermées depuis dix jours. "Il faut trouver un équilibre entre prudence et stabilité", a-t-il estimé. L'accord évite selon lui "la possibilité d'une banqueroute", "le désastre et une sortie de la zone euro". "Nous avons abouti au meilleur résultat possible compte tenu des circonstances", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la réaction des Russes à cet accord, qui les affectera par la restructuration du secteur bancaire – Bank of Cyprus compte beaucoup de déposants russes –, il a reconnu que "nombre de nos partenaires internationaux loyaux sont très déçus".

"VOUS VOULEZ ME FORCER À DÉMISSIONNER ?"

Le président chypriote, Nicos Anastasiades, qui s'était rendu dimanche à Bruxelles, s'est pour sa part dit "satisfait" de l'issue des négociations, en quittant le Conseil européen tôt lundi matin.

M. Anastasiades s'est entretenu de longues heures avec les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Commission, José Manuel Barroso, de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, ainsi qu'avec la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.

Ces discussions, dont l'objectif était de faciliter une "solution pour Chypre" avant l'Eurogroupe convoqué dans la foulée, se sont avérées déterminantes pour trouverun accord. Les tractations ont été très complexes et ont duré toute la soirée. M. Anastasiades a même mis sa démission dans la balance. "Vous voulez me forcerà démissionner ?", aurait-il demandé aux responsables de la troïka (UE, BCE, FMI), selon l'agence de presse chypriote CNA, citant des sources au palais présidentiel. "Si c'est ce que vous voulez, dites-le moi", a-t-il ajouté. Un haut responsable du gouvernement chypriote, cité par l'agence CNA, a fustigé l'attitude"rigide" du FMI, qui formulait "chaque demi-heure une nouvelle exigence".

Le temps jouait pourtant contre la petite île méditerranéenne. "Il s'agit d'aiderChypre et de nous aider nous-mêmes car la solution trouvée aura des implications pour tous les pays de la zone euro" avait ainsi prévenu le ministre des finances luxembourgeois, Luc Frieden, avant la réunion.

 

http://echelledejacob.blogspot.fr/2013/03/europe-on-rase-gratis.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 01:16
 
Chères lectrices et chers lecteurs,
Contraints d’arrêter le blog, nous proposons désormais une information plus ‘confidentielle’ par une mailing list. La mise en place de ce nouveau système de communication a pris du temps. La conjoncture étant ce qu’elle est, nous vous enverrons des analyses régulières mais pas quotidiennes dans de nombreux domaines avec la grille de lecture spécifique à LIESI.
Au-delà, LIESI propose sa lettre confidentielle ainsi que de nombreux ouvrages à l’adresse ci-dessous. La Lettre d’Informations Economiques Stratégiques Internationales, publiée tous les 15 jours, est un feuillet de 6 pages A4. L’information y est décryptée et analysée en profondeur, et vous aurez accès à des renseignements, voire des révélations pour certains, sur les coulisses d’un monde en péril.
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Le poisson pourrit toujours par la tête…
 
Nous sommes abreuvés de discours sur la croissance. Mais les mois passent, comme les réunions et rien ne change. Les plus riches s’en vont et la classe moyenne est de plus en plus matraquée. Les plateaux télé invitent politiques et experts pour développer des solutions. Le monarque Flamby assure que tout ira mieux demain et le nombre des idiots utiles qui l’ont élu décroit sensiblement à chaque sondage. On cherche à écarter le sujet qui fâche (la croissance et l’emploi) grâce à un scandale sur la viande de cheval ou autres meurtres à Marseille, mais les suppressions d’emplois s’accélèrent. Les milieux diplomatiques se rient de la France, représentée par un homme qui vit en concubinage avec une femme qui croule sous les dividendes de la banque et prétend se faire la porte-parole des pauvres. En attendant le contribuable paie les repas de la concubine mais on donne des leçons de civisme aux Français… comme tout bon socialiste qui se respecte. On matraque les foyers français mais le président ne veut pas arranger sa situation familiale afin d’échapper à la loi sur les grandes fortunes. Etc. Pitoyable…
 
Mais revenons à l’économie. Faut-il faire passer un examen basique d’économie aux hommes politiques pour prétendre à la présidentielle ou même à la représentation nationale ? Nullement. Le problème est ailleurs. Mais l’on ne voudra jamais le reconnaître. Ce qui se passe aujourd’hui est un complot contre les Etats nations. Les politiciens tirent à boulet rouge sur l’Etat nation : le « système anonyme » dynamite les PME PMI, détruit la famille, les ‘grands’ banquiers font la loi, plus le butin du vol est conséquent, moins vous risquez d’aller en prison. Et le gros lot c’est diriger une banque centrale. Là, c’est bingo. Vous imprimez gratuitement et vous volez tous les peuples sous votre coupe. Vous devenez le super arnaqueur. Mais là aussi, il ne faut pas conclure selon la logique de la dialectique révolutionnaire car les banquiers centraux ne sont que les employés de structures de pouvoir plus importantes et opaques.
Des sommités du Parti socialiste commencent à s’écarter de F. Hollande en avertissant que l’on va dans le mur si l’on ne freine pas la politique européenne actuelle. Et pourtant, qui a mis en cause les nouveaux pouvoirs accordés récemment à Bruxelles ? Pouvoirs de contrôle des budgets nationaux. Selon un récent accord conclu entre les Etats membres et le Parlement européen, la Commission va  contrôler les budgets des Etats membres et recommander des ajustements. Une nouvelle pierre à la gouvernance européenne. Silence radio chez les politiciens UMP/PS sur ce point.
 
En quoi cela va-t-il consister ? Explication des Echos : « Désormais, les capitales devront présenter leur projet [de budget] pour l’année suivante à Bruxelles avant de le faire examiner par leurs propres députés. La Commission pourra alors émettre un avis, mais sans veto. […] Si ses recommandations ne sont pas suivies d’effet, elle pourra toujours menacer de sanctions financières les pays en situation de déficit excessif. »Et quid des pays qui ne seront pas dans les clous ? Une plus grande « surveillance » de Bruxelles est prévue.
L’on parle donc d’une nécessaire croissance… MAIS les gouvernants poursuivent leur politique suicidaire consistant à retirer tout pouvoir d’action contre l’effondrement économique.
 
 
 
 DE LA GRECE A CHYPRE
 
Après le laboratoire grec, vient celui de Chypre. On voit bien que les gros bonnets cherchent le meilleur moyen de régler la crise de la dette au mieux des intérêts de ceux qui veulent la perestroïka du système capitaliste occidental. Cette crise qui - ne l’oublions jamais - est VIRTUELLE.
Le lecteur de la lettre LIESI n’a pas été surpris de la mesure imposée par Bruxelles et le FMI, aux ordres de la Haute finance. La spoliation des pauvres et de la classe moyenne est programmée depuis belle lurette par ceux qui veulent instaurer une soviétisation de l’Occident. Cela passe nécessairement par une liquidation de la classe moyenne.
Les gens voient ce qui se passe et s’interrogent sur la manière de placer leurs économies afin d’en laisser le strict minimum aux banquiers. L’immobilier est un mauvais placement aujourd’hui à cause des lois de demain. La bourse, les actions et les obligations ? C’est un suicide garanti avec des marchés dopés par les injections massives des banques centrales. Que reste t-il ? Nous pensons à la même chose… ce qui peut permettre de manger en situation de grave crise financière, monétaire, politique, etc.
 
 

 
Voici l’or exprimé en euro. En dollar, il faut surveiller le niveau des 1610 qui donnera une impulsion au mouvement. Le point bas à ne pas casser est 1515-1535.
La configuration des bancaires françaises rappelle les derniers billets de Trader Noé… avant ce qui pourrait survenir dans quelques mois (voir le n°274 de LIESI).
 
A chacun d’en tirer les conclusions.
 

Nous vous conseillons trois brochures.
 
 

Voici un extrait du numéro 272 de LIESI
« En France, le montant des crédits alloués par les banques ne cesse de décliner. Pour LIESI, la croissance française pourrait être inférieure à 1% cette année ! Dans ces circonstances, comment les dirigeants socialistes pourront-ils payer les intérêts sur le cumul de nos dettes, proches de 2 000 milliards d’euros ? Faut-il s’étonner du foisonnement des récentes publicités gouvernementales destinées à attirer vos économies sur des livrets ? LIESI insiste : cette épargne comme celle de l’assurance-vie est en danger ! Les Français ont épargné approximativement 1 500 milliards d’euros en assurances-vie. Ne serait-il pas alléchant de confisquer cette épargne placée en produits pourris que sont (malheureusement) les bons du trésor de la France ou d’autres Etats de la zone euro ? Pourquoi ne pas voter une loi taxant de 20% l’épargne que vous retireriez ‘‘trop rapidement’’ ? »
 
Ce qui vient d’arriver à Chypre fera-t-il jurisprudence ?
Politiciens, banquiers et européistes affirment que ‘non’.
 
Les croyez-vous ?
 

Sommaire des deux derniers numéros de LIESI
 
Le numéro 273 montre que la décision de ‘démission’ de Benoît XVI implique qu’une  phase d’accélération du plan des Initiés a été décidée. Ce numéro évoque une réunion au plus haut niveau et ses répercussions…
Le numéro 274 précise les grandes transformations imposées par le cabinet fantôme américain au sein de la nouvelle administration Obama, ainsi que les décisions récentes du bloc de commandement russe. La politique étrangère américaine est totalement transformée.
 
NUMERO 273 du 28 février 2013
Le monde actuel est sous l’emprise de l’occulte
Le temps laissé aux occultistes vient d’être réduit
Caler le calendrier du Vatican avec celui des grands mages occultistes
Le Vatican et le Pouvoir occulte : la fin des temps
Répercussion de l’ordre du Comité X
Benoît XVI et le Nouvel Ordre Mondial
Importance de la grille de lecture
La France prend la pente attendue
L’euro est FINI : il ne peut plus être sauvé
 
NUMERO 274 du 15 mars 2013
 
Les nouveaux occupants à la Défense, à la CIA et aux Affaires étrangères.
Qui sont-ils ? Un tremblement de terre vient de se produire…
De l’Iran à l’Afrique
Les nuages s’accumulent
sur la tête des dirigeants saoudiens
Réunion importante du bloc de commandement russe
Les Russes veulent sécuriser la Méditerranée
L’Occident et ses banquiers ont provoqué l’échec du G-20 à Moscou
La prophétie de Johansson va-t-elle se réaliser pour le sud de l’Europe ?
 
Le numéro 275 abordera le lien ténu entre l’arrivée du nouveau pontife de la nouvelle Eglise conciliaire et les événements de Chypre… ils sont la traduction de cette « accélération » évoquée plus haut. Il ne faut pas se laisser duper par les « singeries » opérées par la Synagogue de Satan ainsi que par les commentaires des médias qui agissent aux ordres.
 

LES SOCIETES SECRETES – Henry Coston
 
Trop de nos contemporains croient encore que ce qui se passe sur le devant de la scène suffit à les informer pleinement. Cette erreur est entretenue par les médias qui les saoulent littéralement de nouvelles sans importance et ne leur parlent jamais de ce qui se passe dans les cercles dirigeants et secrets. Disraeli, qui fut un grand homme d’Etat britannique, disait que le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l’imaginent ceux dont l’œil ne plonge pas derrière les coulisses. L’expérience nous a montré que les apparences sont souvent trompeuses et qu’il faut percer les mystères qui entourent les actes de certains groupes et de certains hommes, si l’on veut découvrir leurs desseins et déjouer leurs manigances.
 
Les loges des maçons et des martinistes, les réseaux des Carbonari, les arrière-loges dévouées au culte de Satan ne sont plus seuls à organiser la conquête des esprits et des cœurs, à détourner de leurs devoirs des hommes d’Etat, et trop souvent, des hommes d’Eglise. La Synarchie, la Trilatérale, le Bilderberg, le CFR américain, le Siècle français et tant d’autres sociétés trop discrètes ont été découvertes et c’est un devoir de mettre à jour le complot permanent des hommes de l’ombre qui œuvrent dans les cénacles occultes pour détruire la civilisation chrétienne.
 

Bonne journée et à un prochain message

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 01:48

 

Chypre - Une habitante témoigne du hold-up : "Jamais je n'ai pensé que cela pouvait arriver"

 

 

..

 

 

Tout le monde se souvient de l’assassinat « légal » du Duc d’Enghien par Napoléon. Le forfait accompli, Fouché, le redoutable ministre de la police de l’Empereur eut ce mot terrible :  » C’est plus qu’un crime, c’est une faute »

Je crois que l’on peut appliquer cette phrase à ce qui vient de se passer à Chypre.

Les déposants dans les banques locales vont être taxés de 6.5 % de la valeur de leurs dépôts s’ils avaient moins de 100.000 Euros et de 10 % au dessus. Ceci devrait rapporter environ 10 milliards d’Euro, la Troïka avançant de son coté 10 milliards d’Euro également.

 

La justification « morale » de ce qu’il faut bien appeler une expropriation serait que Chypre aurait servi de plaque de recyclage pour l’argent de la Mafia Russe. Une question s’impose: ou bien la BCE le savait depuis longtemps et n’a rien fait, et dans ce cas la, pourquoi? Ou elle ne le savait pas et c’est totalement inexcusable, surtout après ce qui s’est produit en Grèce.


Dans les deux cas de figure la BCE a perdu toute crédibilité… Mais ce désastre de relations publiques n’est que mineur comparée aux implications de ce qui vient de se passer.


Il est trop tôt pour essayer de juger des conséquences à  long terme de cette décision, mais rien n’interdit de réfléchir à quelques conséquences logiques.

Les voici.

  • Une atteinte incroyable vient d’être porté par la Technostructure Européenne au Droit de Propriété. Entre l’Euro et le Droit de Propriété, garanti par toutes les constitutions en Europe, ils ont choisi l’Euro. Voila qui va avoir de fort lourdes conséquences à long terme. La route de la nationalisation des dépôts est ouverte.
  • Cette même technostructure s’arroge le droit de lever des impôts sur la population Chypriote, ce que RIEN ne lui permet dans les Traités. Les  Eurocrates viennent d’inventer l’imposition sans représentation. Il s’agit ni plus ni moins que d’un coup d’Etat. Aujourd’hui Chypre, demain qui? Ayant échoué avec Monti en Italie, ils passent  à  l’étape suivante, la prise de pouvoir pure et simple et au diable la Démocratie.
  • Cette décision montre à  l’évidence que cette technocratie ne reculera devant RIEN pour maintenir cette imbécillité économique invraisemblable qu’est l’Euro, ce qui veut dire que ni la Liberté ni le patrimoine d’un seul Européen ne sont garantis tant que ces gens la monopoliseront un Pouvoir ou personne ne les a élu
  • Les petits épargnants sont massacrés beaucoup plus que les gros. Les « gros » gardent peu d’argent en cash et sont investis en bunds, dans des fonds communs ou en actions. Les « petits » ont la plus grosse partie de leurs actifs en cash. C’est eux qui sont punis alors qu’ils n’ont rien fait de répréhensible. Voila qui est moralement insupportable. Les oligarques a Moscou doivent rire aux éclats

Techniquement voici les conséquences financières que l’on peut tirer de ce coup d’Etat contre les Libertés.

  • Les banques Chypriotes vont devoir vendre des  actifs à  hauteur de 10 % de leurs dépôts, ou les escompter à  la BCE, pour payer cette amende. Voila qui ne va pas aider les marchés financiers à rester haussiers..
  • Il faut être complètement demeuré si l’on est Italien, Espagnol, Portugais, Grec ou Français ,  pour garder des dépôts dans une banque locale. La Loi de Gresham va se remettre en route de façon accélérée, la mauvaise monnaie chassant la bonne, et tous les dépôts des pays douteux vont filer au Luxembourg , en Allemagne ou en Suisse amenant a des effondrements des masses monétaires dans les pays faibles.. Les écroulements de masse monétaire préludent rarement à une bonne activité économique. La dépression en Europe du Sud va s’aggraver dramatiquement
  • Les dépôts dans les banques vulnérables dans les pays vulnerables vont donc s’effondrer. L’embêtant est que ces dépôts ont DEJA été prêtés a des sociétés  ou investis dans des obligations d’Etat, souvent l’Etat local. Les prêts aux entreprises locales vont donc non seulement complètement se tarir , mais les demandes de remboursement par les banques des prêts consentis par le passé vont exploser, tandis que les taux d’intérêts sur ces prêts vont monter très fortement ce qui veut dire que les trappes a dette dans lesquelles sont la plupart des pays du Sud de l’Europe vont se creuser encore plus. Parallèlement, il va falloir vendre les obligations des Etats locaux  dans un marché ou les acheteurs auront disparu, le seul acheteur étant la BCE . Le bilan de la BCE va exploser de façon inouïe, et l’Euro va probablement s’effondrer.
  • Pas une banque saine dans un pays sain ne va vouloir prêter le moindre Euro aux banques douteuses dans les pays douteux. Le marché interbancaire, en convalescence depuis quelques mois, va TOTALEMENT disparaitre, ce qui va entrainer un écroulement de la vélocité de la monnaie partout en Europe, toujours précurseur d’un effondrement économique.

Bref, depuis que l’Euro a été crée je dis que ce Frankenstein financier ne PEUT PAS marcher et que tout cela se terminera mal.


Cela devient de plus en plus évident pour tout observateur quelque peu intelligent.

Devant cet échec patent, les concepteurs de ce monstre vont de coup de force en coup d’Etat, brisant tout ce qui avait été accepté dans les Traites Européens et s’arrogeant un Pouvoir que les Peuples Européens ne leur ont pas accordé.

 

Déjà les Italiens ont fait part de leur mécontentement, et tous nos technocrates de dire que le vote Italien n’a aucune importance. Nous verrons


La bonne nouvelle, c’est que nous arrivons à  la fin de cette imbécillité Trichetienne ou Delorienne.


La mauvaise est que comme ces redoutables incompétents sont sans scrupules, je n’ai aucune idée de ce qu’ils vont encore inventer pour retarder l’inévitable.  .


J’attends depuis prés de cinq ans la fin du Frankenstein. Elle se rapproche. Il faut se préparer à intervenir pour le jour ou la mise à mort aura lieu. Voila un jour qu’il faudra commémorer comme l’on devrait commémorer la chute du mur de Berlin

Encore une fois, la disparition de l’Euro sera une bonne, une très bonne nouvelle.

 

http://institutdeslibertes.org/chypre-plus-quun-crime-une-faute/

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Chypre: "erreur flagrante" de Merkel, pour les sociaux-démocrates allemands

mardi 19 mars 2013 à 21h53

Peer Steinbrück, rival social-démocrate d'Angela Merkel pour les législatives de l'automne prochain, a dénoncé mardi soir la responsabilité de la chancelière dans le rejet du plan de sauvetage européen par Chypre, évoquant une "erreur politique flagrante".


Peer Steinbruck © Reuters

"Le rejet du plan de sauvetage européen par le Parlement chypriote montre que ce projet négocié avec la contribution notable du ministre des Finances Wolfgang Schäuble et avec l'aval de la chancelière, a échoué", a déclaré M. Steinbrück dans un communiqué.

"La participation demandée aussi aux petits épargnants a fait surgir des craintes qui n'ont fait qu'accroître la crise. Il s'agit d'une erreur politique flagrante", a-t-il jugé.

"Pour autant, il est toujours de la responsabilité de Chypre d'apporter sa contribution à la résolution de la crise et de prendre les décisions nécessaires. Je maintiens qu'il faut que les actionnaires et les détenteurs de comptes dans les banques chypriotes soient sollicités et que tout ne repose pas sur les contribuables", a-t-il poursuivi.

Le Parlement chypriote a rejeté mardi le plan de sauvetage très impopulaire conclu samedi avec l'Eurogroupe qui était censé éviter une faillite de l'île.

Selon les médias locaux, le gouvernement chercherait à présent à renégocier les termes de l'accord avec la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne) et tenterait en même temps de trouver d'autres moyens d'assurer les 5,8 milliards d'euros requis en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros de la zone euro et du FMI.

Chypre pourrait envisager l'émission d'obligations, de restructurer les banques et de tenter d'attirer plus d'investissements russes, selon les médias.

 

http://www.levif.be/info/actualite/international/chypre-erreur-flagrante-de-merkel-pour-les-sociaux-democrates-allemands/article-4000264911535.htm

 

 

L'Allemagne met Chypre en garde contre "une décision irresponsable"
www.lalibre.be
Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, a regretté le rejet du plan d'aide européen par le parlement
La Russie trouble le jeu à Chypre
www.europe1.fr
Elle propose d'aider l'île en échange de licences sur le gaz. Un scénario qui effraie les Européens.
La Grèce veut une révision du plan pour Chypre

Le ministre des Finances grec, Avangelos Venizélos, demande une révision de plan européen pour Chypre, alors que le Parlement chypriote vient de rejeter le plan à 10 milliards d'euros en échange d'une taxe sur les dépôts bancaires qui devait rapporter 5,8 milliards d'euros.
Le Parlement rejette le plan d'aide européen

Le Parlement chypriote vient de rejeter le plan européen sur la taxation des dépôts. Il y a eu 36 votes contre, 19 abstentions, et aucun vote en faveur du plan.

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Jacques Attali : Après Chypre le petit laboratoire, d’autres pays suivront Jacques Attali s’est exprimé sur la situation de Chypre, lundi sur Europe 1, et estime que Chypre n’est qu’un élément précurseur des problèmes qui attendent la zone euro. « Le problème chypriote, on le connaît depuis l’entrée du pays dans l’Union européenne », a déclaré le président de PlaNet Finance et ancien conseiller spécial de François Mitterrand et de Nicolas Sarkozy. « Il y a tout un ensemble de pays qui viennent après Chypre, qui n’est […]
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