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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 14:40

 

 

Palestine occupée : bantoustan !

 

 

 

Le vote scandaleux

du Parlement européen !


 

http://www.france-palestine.org/Le-vote-scandaleux-du-Parlement

 

 

Le pro­tocole ACAA (relatif à l’évaluation de la conformité et l’acceptation des pro­duits indus­triels UE-​​Israël) a été adopté au Par­lement européen le 23 octobre par 379 voix, contre 230 et 41 abstentions.

 

L’AFPS exprime son indi­gnation devant une telle position qui, sous couvert de normes tech­niques, ren­force la coopé­ration écono­mique et conforte l’accord d’association UE-​​Israël.

 

Au lieu de sanc­tionner la poli­tique de colo­ni­sation et d’étranglement des ter­ri­toires pales­ti­niens du gou­ver­nement Neta­nyahou, c’est au contraire l’encourager déli­bé­rément et contre­carrer toute pers­pective de règlement politique.

 

Ceux qui ont par­ticipé ou se sont rendus com­plices de cette position désho­no­rante devront en répondre devant leurs électeurs.

 

L’AFPS quant à elle n’en pour­suivra qu’avec plus de déter­mi­nation son combat pour l’étiquetage des pro­duits des colonies et exiger qu’un embargo leur soit appliqué.

 

 

PDF - 195.6 ko
Détail complet du vote

Vous trouverez  le détail complet du vote du Parlement européen.

Vous pouvez aussi le consulter en ligne sur notre site à l'adresse suivante : http://www.france-palestine.org/Le-vote-scandaleux-du-Parlement

 

 

.____________________

 

 

 

Depuis 1967, Israël a colonisé les Territoires palestiniens occupés en transférant systématiquement des parties de sa population civile juive vers la Cisjordanie et la bande de Gaza, en violation du droit international. L’entreprise de colonisation israélienne a l’objectif et l’effet de modifier artificiellement le statut des Territoires palestiniens occupés, à la fois physiquement et démographiquement, afin d’empêcher à terme leur restitution aux Palestiniens. Pour cette raison, le projet de colonisation israélien constitue la plus grande menace à l’établissement d’un État palestinien indépendant, viable et contiguë, et par conséquent à une paix juste et durable entre les Israéliens et les Palestiniens.

Composantes de l’entreprise de colonisation israélienne

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mur et colonies - mars08

Aujourd’hui, plus de 480 000 colons israéliens, y compris plus de 185 000 à Jérusalem-Est occupée, vivent dans 150 colonies en Cisjordanie (sans compter les avant-postes).

Toutes ces colonies sont établies sur des terres palestiniennes confisquées illégalement, et elles empêchent les Palestiniens d’utiliser et de jouir de leur terre et d’autres ressources naturelles.

Selon B’Tselem, le Centre israélien pour les Droits de l’Homme dans les Territoires occupés, plus de 40% de la Cisjordanie est actuellement sous le contrôle des colonies israéliennes.

Pendant le seul processus de paix d’Oslo, la population de colons a augmenté de 270 000 en 1993 à 360 000 en 1999.

Les Israéliens sont attirés vers les colonies par une diversité de mesures alléchantes du gouvernement, telles que des subventions de logements, des réductions d’impôt sur le revenu, des engagements de dépenses disproportionnés et des concessions d’affaires.

Courant l’été 2002, Israël a commencé à ériger dans les Territoires palestiniens occupés un Mur d’une longueur de 755 km qui est deux fois plus long que la frontière de 1967 (320 km).

Malgré les prétentions israéliennes que ce Mur est destiné à des objectifs de sécurité, celui-ci forme une partie intégrante de l’infrastructure de colonisation israélienne.

Le Mur a été tracé autour des colonies existantes ainsi que des zones prévues pour l’expansion de celles-ci afin de consolider les “ blocs ” de colonies principales et d’intégrer à Israël la grande majorité de la population des colonies (environ 89%).


Ce faisant, le Mur sépare les Palestiniens de leurs terres, de leurs moyens d’existence et de leurs services sociaux vitaux.

Dans le cas où il serait achevé, le Mur aurait englouti 12 % de la Cisjordanie qui, une fois combinés avec les zones de contrôle des colonies à l’est du Mur et dans la vallée du Jourdain, ne laisserait aux Palestiniens que 54% seulement de la Cisjordanie.

Les colonies israéliennes tirent également bénéfice de l’investissement israélien massif en routes et en infrastructure.

Les routes de contournement destinées aux colons relient les colonies entre elles et à Israël. Les Palestiniens sont généralement interdis d’emprunter ces routes, et pour eux, ces routes créent un réseau de barrières physiques qui cloisonnent la Cisjordanie toute entière, séparant ainsi les populations palestiniennes les unes des autres, empêchant leur développement, limitant leur accès à leurs fermes et ressources naturelles, et détruisant la continuité territoriale palestinienne.

 

En effet, selon B’Tselem, les Palestiniens sont actuellement limités ou interdits d’emprunter 41 routes, ce qui représente quelques 732 km en Cisjordanie, y compris 17 routes (124 km) que les Palestiniens sont complètement interdits d’emprunter.

En septembre 2004, Israël a commencé à mettre en application un nouveau plan visant à créer deux réseaux routiers séparés, un pour les Palestiniens et un autre pour les colons israéliens.

L’objectif du plan israélien « Routes et tunnels » est triple : 1- consolider les colonies israéliennes à travers la Cisjordanie ;

2- émietter davantage les agglomérations de populations palestiniennes en enclaves et cantons isolés ;

3- substituer de manière permanente les revendications palestiniennes de continuité territoriale par le concept de « continuité de transport ».

Sachant que les restrictions sur les déplacements des Palestiniens ont constitué un appui principal à l’occupation israélienne depuis 1967,Israël a commencé à institutionnaliser ces restrictions à la suite du processus de paix au début des années 90.

A partir de 1993, des checkpoints militaires israéliens ont été installés le long de la frontière de 1967 et entre la municipalité de Jérusalem autoproclamée par Israël et le reste de la Cisjordanie.

Les Palestiniens n’habitant pas à Jérusalem et souhaitant se rendre à la ville sainte devaient être munis d’autorisations exigées par l’armée israélienne.

À la suite de la deuxième Intifada en 2000, les forces militaires israéliennes ont intensifié les restrictions d’accès et de circulation des Palestiniens de façon considérable.

Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (BCAH), Israël déploie actuellement environ 563 checkpoints et barrages routiers entre les villes et les villages de la Cisjordanie.

Ces restrictions sur les déplacements permettent à Israël d’empêcher les Palestiniens d’avoir accès à la terre palestinienne confisquée, et de leur interdire ou limiter l’utilisation des routes de contournement.

Ce faisant, ces restrictions sur les déplacements sont devenues la cause principale et directe de la grave détérioration de l’économie palestinienne, ainsi que des hausses chroniques du chômage et de la pauvreté.

En mai 2007, la banque mondiale a publié un rapport qui précise qu’un rétablissement économique et une croissance viable en Cisjordanie “ exigeraient une réévaluation fondamentale des pratiques de fermeture, une suppression des restrictions sur les déplacements, et un réexamen du contrôle israélien sur le registre des populations ainsi que les autres moyens destinés à dicter les règles de résidence des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza ”.

• L’Article 49(6) de la quatrième Convention de Genève, ratifiée par Israël en 1951, stipule que : “ La Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle ”.

• Dans son Avis consultatif du 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) a soutenu que le Mur, avec les colonies, violent le droit international. Elle a demandé à Israël d’en stopper la construction, de démanteler les parties déjà construites et de fournir des compensations aux Palestiniens pour les dommages causés par le Mur.

Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998 (Article 8(b)(VIII)) définit « le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe » comme crime de guerre passible de poursuites par la Cour pénale internationale.

• La Résolution 465 (1980) du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) précise que « la politique et les pratiques d’Israël consistant à installer des éléments de sa population et de nouveaux immigrants dans [les Territoires palestiniens et arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem] constituent une violation flagrante de la Convention de Genève… et font en outre gravement obstacle à l’instauration d’une paix d’ensemble, juste et durable au Moyen-Orient ». La Résolution demande à Israël de “démanteler les colonies existantes”.


http://www.palestine-diplo.com/spip.php?article61 

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