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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 01:43

http://fortune.fdesouche.com/294827-australie-les-villes-organisent-leur-survie-alimentaire

 

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Les potagers pousseront bientôt sur nos toits

Le potager bio du maraîcher Ben Flanner, à Brooklyn, un quartier de New York.

Un potager dans la ville

Robin Douthitill picks vegetables at the Brooklyn Grange, a 40,000-square-foot produce-growing rooftop farm, in the Queens borough of New York.

 

 

Je l'ai souvent écrit sur mes sites. Nous vivons dans un monde dangereux, où le bien commun, le bien public, ne sont jamais pris en considération, et où seuls les intérêts de quelques-uns comptent.  L'effondrement économique de l'Occident menace, et une étincelle (venant probablement de Tel-Aviv) peut entraîner une conflagration planétaire (1). Nous devons impérativement nous prémunir. En 40, les Français ont encaissé le choc parce que le pays était rural; ils ont trouvé refuge à la campagne. Comme je l'ai régulièrement recommandé, dans la mesure du possible sortons des villes-étouffoirs ("Retour à la terre, ou mourir"). En cas de pénurie d'essence, de paralysie des transports, le ravitaillement ne sera plus assuré. Si nous sommes obligés de rester en ville, organisons, au moins, notre survie (2). Avec ingéniosité, et dans la solidarité de tous, Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

(1)

(2)

Retour à la terre, à la simplicité de vie, à la solidarité.. Ou mourir ! 

La dramatique disparition de nos paysans - le choix de la terre, de la vie

  ..

 

http://greentop.fr/category/garden-blog/jardin-potager/. Potager urbain

Les villes organisent leur survie alimentaire

 

Moi qui pensait l’Australie plutôt isolée et plus à l’abri en cas de krach alimentaire sur la planète… Ils se préparent donc eux aussi pendant que l’on nous répète de continuer à consommer puisque tout va bien! Cherchez l’erreur…

Les petits jardins citadins et autres potagers de poche ont la cote dans les banlieues australiennes. Mais suffiront-ils pour répondre aux besoins des villes en cas de crise alimentaire?


 

Sans changement radical imposé d’ici 2030, 30 millions de citadins seront dépendants d’une chaîne d’avions et de camions pour leur survie alimentaire, à la merci du moindre choc pétrolier. Certains ont décidé de ne pas attendre que les gouvernements réagissent, comme Michael Mobbs, dans la banlieue de Chippendale à Sydney.


Michael Mobbs vit dans une maison qui économise environ 100 000 litres d’eau par an. Mais le régime moyen d’un Australien implique le même volume utilisé pour la nourriture consommée en 10 jours. Pour résoudre le problème, il a décidé d’acheter local et de produire une partie de son alimentation, malgré le fait de vivre en hyper-centre.


Heureusement pour lui, ses voisins ont répondu à l’appel et l’ont aidé à transformer le quartier en potager. Dans sa banlieue, ils ont planté 200 arbres fruitiers et plantes sur 32 hectares, et ce n’est qu’un début.


Le conseil municipal local est conquis et aide à l’amélioration.

 

Les routes vont être repeintes pour réduire la température de deux degrés.

 

On va installer un système d’auto-irrigation,

 

et un super-potager devrait produire 33 tonnes de légumes par an. Pour régler les problèmes d’espace, il sera implanté sur les toits. A ce rythme, d’ici 10 ans, la banlieue devrait atteindre 40 à 50% d’autonomie alimentaire.



Michael Mobbs dans son jardin.

Michael Mobbs interrogé sur son jardin lors d’un reportage télévisé. © Nicolás Boullosa (Flickr.com)

 

Cette démarche n’est pas isolée : le petit potager urbain est en pleine renaissance.

 

Les jardins communautaires sont de plus en plus populaires et les réseaux d’information sur les produits de saison et locaux permettent à tous de prendre les bonnes décisions.

 

A Sydney ou Brisbane, Food Connect vous livre des boîtes de légumes bio et locaux à la demande.

 

Le message de Michael Mobbs est pourtant encore difficile à faire passer car la population australienne a du mal à croire à la possibilité de manquer un jour de nourriture. Pourtant, en 2008, 17 pays ont connu des révoltes dues à la pénurie alimentaire. Et l’infiltration continue d’eau de mer dans les sols cultivables des îles du Pacifique laisse présager le pire. Pour Michael Mobbs :

Il faut jardiner comme si nos vies en dépendaient, parce que, au fond, c’est fort probable.

abc.net.au

Trouvé sur greenetvert.fr

D’ailleurs, puisque nous en parlons, je vous conseille un documentaire proposé par les brindherbes sur un éventuel krach alimentaire, doc qui date de 2008, les choses se confirmeraient-elles?;)


Les villes organisent leur survie alimentaire

 

 

Sur ce site,

Les derniers articles publiés

La ferme verticale : mondes agricoles en mutation

Publié par Marc Lafontan |

 


Pensées par certains comme la solution idéale pour garantir la sécurité alimentaire des villes ou imaginées par d’autres comme des constructions futuristes inquiétantes, les fermes verticales bousculent indubitablement les représentations sociales que nous avons tous des mondes agricoles et de la place qu’ils occupent dans nos sociétés contemporaines.

L’érection de ces tours fertiles et l’irruption de l’agriculture dans la cité nous apparaissent de prime abord comme des ruptures fondamentales dans notre façon de concevoir non seulement la ville, mais aussi l’agriculture, l’agriculteur lui-même et la campagne.

 

Voir aussi :

 

http://greentop.fr

link

 

Le portail de l'agriculture urbaine

 

 

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