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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 01:43

http://fortune.fdesouche.com/294827-australie-les-villes-organisent-leur-survie-alimentaire

 

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Les potagers pousseront bientôt sur nos toits

Le potager bio du maraîcher Ben Flanner, à Brooklyn, un quartier de New York.

Un potager dans la ville

Robin Douthitill picks vegetables at the Brooklyn Grange, a 40,000-square-foot produce-growing rooftop farm, in the Queens borough of New York.

 

 

Je l'ai souvent écrit sur mes sites. Nous vivons dans un monde dangereux, où le bien commun, le bien public, ne sont jamais pris en considération, et où seuls les intérêts de quelques-uns comptent.  L'effondrement économique de l'Occident menace, et une étincelle (venant probablement de Tel-Aviv) peut entraîner une conflagration planétaire (1). Nous devons impérativement nous prémunir. En 40, les Français ont encaissé le choc parce que le pays était rural; ils ont trouvé refuge à la campagne. Comme je l'ai régulièrement recommandé, dans la mesure du possible sortons des villes-étouffoirs ("Retour à la terre, ou mourir"). En cas de pénurie d'essence, de paralysie des transports, le ravitaillement ne sera plus assuré. Si nous sommes obligés de rester en ville, organisons, au moins, notre survie (2). Avec ingéniosité, et dans la solidarité de tous, Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

 

(1)

(2)

Retour à la terre, à la simplicité de vie, à la solidarité.. Ou mourir ! 

La dramatique disparition de nos paysans - le choix de la terre, de la vie

  ..

 

http://greentop.fr/category/garden-blog/jardin-potager/. Potager urbain

Les villes organisent leur survie alimentaire

 

Moi qui pensait l’Australie plutôt isolée et plus à l’abri en cas de krach alimentaire sur la planète… Ils se préparent donc eux aussi pendant que l’on nous répète de continuer à consommer puisque tout va bien! Cherchez l’erreur…

Les petits jardins citadins et autres potagers de poche ont la cote dans les banlieues australiennes. Mais suffiront-ils pour répondre aux besoins des villes en cas de crise alimentaire?


 

Sans changement radical imposé d’ici 2030, 30 millions de citadins seront dépendants d’une chaîne d’avions et de camions pour leur survie alimentaire, à la merci du moindre choc pétrolier. Certains ont décidé de ne pas attendre que les gouvernements réagissent, comme Michael Mobbs, dans la banlieue de Chippendale à Sydney.


Michael Mobbs vit dans une maison qui économise environ 100 000 litres d’eau par an. Mais le régime moyen d’un Australien implique le même volume utilisé pour la nourriture consommée en 10 jours. Pour résoudre le problème, il a décidé d’acheter local et de produire une partie de son alimentation, malgré le fait de vivre en hyper-centre.


Heureusement pour lui, ses voisins ont répondu à l’appel et l’ont aidé à transformer le quartier en potager. Dans sa banlieue, ils ont planté 200 arbres fruitiers et plantes sur 32 hectares, et ce n’est qu’un début.


Le conseil municipal local est conquis et aide à l’amélioration.

 

Les routes vont être repeintes pour réduire la température de deux degrés.

 

On va installer un système d’auto-irrigation,

 

et un super-potager devrait produire 33 tonnes de légumes par an. Pour régler les problèmes d’espace, il sera implanté sur les toits. A ce rythme, d’ici 10 ans, la banlieue devrait atteindre 40 à 50% d’autonomie alimentaire.



Michael Mobbs dans son jardin.

Michael Mobbs interrogé sur son jardin lors d’un reportage télévisé. © Nicolás Boullosa (Flickr.com)

 

Cette démarche n’est pas isolée : le petit potager urbain est en pleine renaissance.

 

Les jardins communautaires sont de plus en plus populaires et les réseaux d’information sur les produits de saison et locaux permettent à tous de prendre les bonnes décisions.

 

A Sydney ou Brisbane, Food Connect vous livre des boîtes de légumes bio et locaux à la demande.

 

Le message de Michael Mobbs est pourtant encore difficile à faire passer car la population australienne a du mal à croire à la possibilité de manquer un jour de nourriture. Pourtant, en 2008, 17 pays ont connu des révoltes dues à la pénurie alimentaire. Et l’infiltration continue d’eau de mer dans les sols cultivables des îles du Pacifique laisse présager le pire. Pour Michael Mobbs :

Il faut jardiner comme si nos vies en dépendaient, parce que, au fond, c’est fort probable.

abc.net.au

Trouvé sur greenetvert.fr

D’ailleurs, puisque nous en parlons, je vous conseille un documentaire proposé par les brindherbes sur un éventuel krach alimentaire, doc qui date de 2008, les choses se confirmeraient-elles?;)


Les villes organisent leur survie alimentaire

 

 

Sur ce site,

Les derniers articles publiés

La ferme verticale : mondes agricoles en mutation

Publié par Marc Lafontan |

 


Pensées par certains comme la solution idéale pour garantir la sécurité alimentaire des villes ou imaginées par d’autres comme des constructions futuristes inquiétantes, les fermes verticales bousculent indubitablement les représentations sociales que nous avons tous des mondes agricoles et de la place qu’ils occupent dans nos sociétés contemporaines.

L’érection de ces tours fertiles et l’irruption de l’agriculture dans la cité nous apparaissent de prime abord comme des ruptures fondamentales dans notre façon de concevoir non seulement la ville, mais aussi l’agriculture, l’agriculteur lui-même et la campagne.

 

Voir aussi :

 

http://greentop.fr

link

 

Le portail de l'agriculture urbaine

 

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 03:38

 

Extraits de quelques posts de ce blog,

sur ce qui nous concerne plus particulièrement (eva)

Mme Lagarde au FMI : Cela ne présage rien de bon pour les peuples

 

Mme Lagarde au FMI : tout le monde aux chaloupes !

 

"Voici une image qui représenterait parfaitement ce que ce scénario signifierait. Le Titanic est le système bancaire actuel. Les chaloupes emportent ceux qui ont compris les enjeux de cette élection et qui convertissent tous leurs actifs PAPIER en métal précieux."  

 

 

§§§§§§§§§§§§§§ 


Les indices financiers américains sont-ils manipulés ?

 

Garanties bancaires, faillites, spéculation... Les banques et nous



Le temps n’est plus à la polémique mais à la spéculation pour sauver sa peau, sachant que le pouvoir d’achat des pensions de retraite sera de plus en plus faible, les prix de l’immobilier étant appelés à s’effondrer (actuellement, d’après l’Insee, plus de la moitié de la valeur des biens ne correspond pas aux coûts), le capital financier pouvant sombrer avec les Gos banques.


La Grèce va-t-elle sortir de l'euro ? Panique des épargnants et des Européens

 

Un mouvement de panique risque de s’emparer des européens. On peut imaginer facilement le scénario d’une population européenne frappant aux banques pour réclamer leurs économies. Dans cette perspective d’écroulement de l’Euro, la France a limité cette semaine les retraits aux banques postales, y compris sur les cartes VISA.


 

Si cette info se confirme, c’est le début de la fin pour l’économie mondiale…Si j’étais vous, je commencerais tout de suite à retirer mes économies des banques. Étant donné les nouvelles limites permises, dépendant du montant que vous avez, ça peut vous prendre un couple de jours voire des semaines avant d’avoir pu tout retirer. Jo ^^
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 18:29

Euthanasie suggérée

Observatoire du congé d’accompagnement de fin de vie

http://www.poilagratter.net/?p=254

 

 

Solidarité familiale

 

Publié le 14.01.2011

Le montant de l’allocation pour accompagner un proche en fin de vie est fixé à 53,17 euros par jour. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal officiel du vendredi 14 janvier 2011.

Ce décret précise également que la durée maximale de l’allocation journalière est de 21 jours. Il définit par ailleurs les documents et les attestations requis pour prétendre au bénéfice de cette allocation, ainsi que les procédures de versement. A noter néanmoins que, pour bénéficier de cette allocation, la demande doit être établie conformément à un modèle fixé par arrêté (en attente de publication).

Pour y prétendre, il faut être en congé de solidarité familiale (ou l’avoir transformé en période d’activité à temps partiel). Les personnes au chômage peuvent également bénéficier de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

L’allocation peut être versée à plusieurs bénéficiaires, pour un même patient, sans excéder la durée totale maximale de 3 semaines. Lorsque la personne accompagnée à domicile doit être hospitalisée, l’allocation continue d’être servie les jours d’hospitalisation. L’allocation cesse d’être due à compter du jour suivant le décès de la personne accompagnée (si la personne décède au cours des 3 semaines d’accompagnement). L’allocation est financée et servie par le régime d’assurance maladie dont relève l’accompagnant.

La loi créant une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie avait été publiée au Journal officiel du mercredi 3 mars 2010.

http://www.service-public.fr/actualites/001135.html?xtor=EPR-140

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 02:55

Vers la stratégie alpha

Billets d'auteur - Economie
1929 Faut-il trembler pour ses placements à la banque ?

Réponse : oui.

En dépit de leurs bénéfices souvent plus que confortables depuis dix ans, beaucoup de groupes bancaires français sont fragiles. Les récentes augmentations de capital de BNP-Paribas (4,3 milliards d’euros) et de la Société Générale (4,8 milliards d'euros) eurent pour motivation officielle le remboursement des aides d’Etat. Outre que cela revient à dire qu’on recourt à l’épargne publique pour refinancer indirectement un Etat surendetté, ce qui en soi est déjà assez malsain, ce n’est de toute façon pas la raison réelle. La raison officieuse, mais assez évidente, est plutôt à chercher du côté des très mauvais ratios dettes sur capitaux propres de ces établissements, lesquels ont eu recours, depuis dix ans, à des effets de levier phénoménaux.

Ce ratio, en bonne gestion, ne doit pas excéder, pour une banque, le niveau approximatif de 10. Or, il avoisine 30 pour les grandes banques françaises.  On a calculé que pour leur redonner une structure de bilan stable, il faudrait injecter au bas mot 200 milliards d’euros de capitaux propres. Autant dire que les augmentations annoncées récemment ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’ampleur réelle du problème.

On objectera qu’en regard de leurs dettes, ces établissements possèdent des actifs colossaux. C’est vrai. Mais comme ces actifs renvoient pour l’essentiel à des créances sur des acteurs économiques eux-mêmes surendettés (ménages, entreprises, Etat), les banques françaises sont potentiellement le fusible qui, en sautant, apurera tôt ou tard l’énorme bulle de l’endettement. En France, comme ailleurs en Europe, au demeurant (les banques allemandes sont tout aussi fragiles). Petit rappel : en Europe, sans parler des produits dérivés, le total des dettes des acteurs économiques non financiers avoisine trois années de PIB, et demande donc, sur le marché mondial, une rémunération réelle (hors inflation) égale à environ 8 % du PIB. Alors que la croissance réelle plafonne à 2 %, quand tout va bien. Faites les comptes vous-mêmes, vous verrez tout de suite comment ça va se terminer. Inflation probablement, implosion déflationniste sinon. Faites vos jeux.

Sommes-nous donc, en réalité, dans la même situation que les Etats-Unis ? Oui, avec une nuance. Les banques américaines ont des ratios dettes sur capitaux propres moins dégradés (malgré leur utilisation délirante de l’effet de levier). Aucun mystère : les banques américaines ont été recapitalisées par divers canaux, qui tous prennent leur source dans la capacité qu’ont encore les Etats-Unis de « fabriquer » du dollar sans trop y regarder. C'est-à-dire qu’Outre Atlantique, le financement des banques a été fait par la planche à billets (alors que chez nous, on a préféré laissé se dégrader le ratio dettes sur capitaux propres). Il n’est nul besoin d’être grand clerc pour deviner que tôt ou tard, le système américain sautera avec le dollar, et le système européen avec les banques. Pour l’instant, les Américains espèrent s’en sortir en musclant leurs prédateurs bancaires (le dollar jouant, à la gonflette financière, le rôle des anabolisants). Et les Européens espèrent s’en sortir… par miracle. Tout cela n’aura qu’un temps.

Peut-on prévoir quand et comment la chute va advenir ?

Réponse : non.

Les analystes financiers se livrent à de savants calculs sur la solidité des bilans des diverses banques. C’est bien gentil, ça rassure l’investisseur, mais en réalité, ça ne sert à rien. Pour deux raisons. La première raison, c’est que dans une économie où environ 10 000 milliards de dollars se baladent dans les paradis fiscaux, souvent planqués dans des « special purpose entities » situées dans la zone grise du périmètre de consolidation des bilans bancaires, les documents de synthèse présentés par les grands établissements ont à peu près la même crédibilité que les comptes officiels de la famille Gambino. La seconde raison, c’est que depuis les affaires Bear Sterns et Lehman Brothers, on sait que les banques qui sautent ne sont pas celles qui ont les bilans les plus compromis, mais celles que les autorités ont décidé de sacrifier. On sait maintenant que la faillite Bear Sterns a été programmée, et on subodore que le lâchage de Lehman fut une décision politique.

En réalité, voici ce qui se passe : le système est arrivé au bout de son rouleau. Le schéma de Ponzi de l’endettement est sur le point de se retourner. Au fur et à mesure que le retournement se produit, les décideurs doivent sacrifier certains éléments du système pour essayer de sauver le reste. Employons une image : c’est un jeu de chaises musicales : de trimestre en trimestre, il y a de moins en moins de solvabilité, et de plus en plus de dettes. Pour sauver ce qui reste de crédibilité à la machine, il faut donc « faire sauter » des acteurs, afin de passer certaines dettes par pertes et profits. Dans les années qui viennent, des deux côtés de l’Atlantique, le nombre de chaises ne cessera de diminuer. A intervalles réguliers, le régulateur sifflera, et certains acteurs ne pourront pas s’asseoir. Ce ne seront pas nécessairement les plus faibles. Ce seront ceux que le régulateur aura décidé d’éliminer, car en déterminant la position des chaises et l’instant du coup de sifflet, il choisit de facto les sacrifiés. Conclusion : n’essayez pas de savoir quelle banque va sauter à quel moment. A moins d’être introduit dans les hautes sphères et d’être au courant de ce qui s’y trame, vous ne pouvez rien prévoir.

Peut-on quand même savoir à quelle vitesse les chaises vont disparaître ? Difficilement.

Là encore, la cadence du jeu dépendra des décisions prises par les régulateurs, aux Etats-Unis, en Europe, mais aussi en Asie. Outre Atlantique, la question est de savoir si le dollar va conserver son statut de monnaie de réserve mondiale. Si un jour (j’ai failli écrire « le jour où ») il perdra ce statut, le système financier américain implosera complètement. A ce moment-là, les dirigeants de la première puissance mondiale auront le choix entre trois solutions : faire la guerre (pour relancer la machine), lancer l’inflation (pour effacer les dettes), laisser le système bancaire imploser (en arrêtant de le refinancer). Nous ne savons pas quelle décision ils prendront. Pour l’instant, ils ont l’air de s’orienter vers l’inflation. Mais ça peut ne pas durer.

La question de savoir si et quand le dollar perdra son statut dépend des interactions entre plusieurs acteurs géostratégiques. La situation actuelle, sur ce plan, n’est pas sans évoquer une partie de Monopoly une fois les négociations secrètes lancées. Dans les coulisses, ça discute ferme. Tout le monde se positionne en vue du nouvel ordre qui jaillira une fois la faillite consommée, mais personne ne communique franchement sur le positionnement qu’il adopte. On sait simplement que la Chine cherche désespérément à sortir du dollar (et qu’elle y arrive peu à peu). On constate que l’alliance sino-russe ne cesse de s’approfondir (ce qui veut dire que les échéances sont peut-être proches). Et on reçoit, de la part des européens, des messages complètement contradictoires et incompréhensibles pour le commun des mortels (sans doute parce qu’il n’y a rien à comprendre). Il faut se rendre à l’évidence : nous n’avons pas assez d’information pour savoir quand, à quelle vitesse et comment, l’actuel système, à bout de souffle, va s’effondrer.

Tout ce que nous savons, c’est que tôt ou tard, il va s’écrouler. Les économies occidentales ont quatre fois plus de dettes que leurs acteurs économiques ne pourront en rembourser. Le dollar représente 65 % des réserves des banques centrales, mais il ne pèse déjà plus que 35 % de leurs achats. L’implosion de l’Empire a commencé. Ne vous fiez pas au calme de nos rivages : au loin, un tsunami, invisible, a déjà commencé à déferler.

Que se passera-t-il au moment de l’effondrement ?

Pour les européens, donc pour les Français, l’effondrement ne prendra pas la même forme selon le rapport de forces qui existera, à ce moment-là, entre les USA et l’Europe. Si les USA ont les moyens d’imposer leur volonté, l’inflation US probable sera massivement importée en Europe, la zone euro explosant après une période de surévaluation de l’euro qui ruinera nos industries et entraînera dans l’Europe latine des déficits budgétaires abyssaux. Dans le cas contraire, nos dirigeants pourront décider de la manière de traiter le problème. A tous points de vue, il serait préférable pour nous qu’ils se coordonnent et préparent une sortie de crise via une stagflation raisonnable, permettant d’éviter l’implosion du système bancaire. Mais ce n’est pas du tout garanti. L’Europe est dirigée par l’Amiral du porte-avion USS Britain (Brown) et deux marionnettes des intérêts mondialistes (Sarkozy et Merkel), avec l’inénarrable Berlusconi dans le rôle du Duce de carnaval. Pendant ce temps, Wall St. s’active, en coulisse, et la BCE ressemble à une forteresse vide. C’est dramatique : nous avons toutes les cartes en main pour sortir de la dépendance US, et nous ne les jouons pas, alors que les USA, pour se sauver eux-mêmes, sont tout prêts à nous sacrifier.

Quoi qu’il en soit, si vous avez des liquidités à la banque, vous allez en être de votre poche. En cas de stagflation « bien gérée » par nos dirigeants, parce que vos liquidités perdront de la valeur. Et en cas d’effondrement (piloté à distance depuis les USA), parce que les banques fermeront, et votre argent aura disparu. Ceux qui pensent que c’est là un scénario absurde sont chaleureusement invités à étudier ce qui s’est passé en Argentine en 2000. Et l’on remarquera au passage qu’un euro surévalué en 2010 nous place potentiellement, dans l’Euroland 2011-2012, dans la position peu enviable d’Argentine latente (renseignez-vous sur la décennie 1990 en Amérique Latine).

Si vous détenez des actions, les données du problème sont un peu différentes. Vous pouvez évidemment prendre des paris (ultra-risqués). Cela dit, il est clair que l’actuel niveau des places boursières a été gonflé artificiellement (d’une part par l’énorme injection de liquidité opérée depuis deux ans, d’autre part par des manipulations diverses, via l’utilisation de l’effet de levier par les acteurs spécialisés – rappelons que si les bourses sont hautes, les volumes d’affaires sont actuellement plutôt bas). Par ailleurs, sans entrer dans les détails techniques, la valorisation des actions est déduite du niveau des taux d’intérêt : quand les taux sont bas, les actions montent. Or, actuellement, les taux sont au plancher (il n’est donc pas étonnant que les actions soient au plafond). Comme les USA, quoi qu’ils en disent, ne pourront pas très longtemps conserver ces taux d’intérêt bas (problème prévisible de financement à l’horizon 2010-2011, risque d’effondrement du dollar), les taux vont forcément remonter – et les actions devraient, en conséquence, plonger. Donc, en tout état de cause, si vous avez des actions actuellement, je vous conseille de les vendre avant que n’arrive la très probable deuxième vague du krach (quand on s’apercevra que derrière la reprise de l’économie spéculative pure, il n’y a pratiquement aucune reprise de l’économie réelle).

En somme, ni actions, ni liquidités.

Alors, me direz-vous, faut-il acheter de l’or ?

Ici, ma réponse est nuancée. Si vous êtes certain de ne pas avoir à revendre cet or en catastrophe, vous pouvez y aller. Mais attention : seulement si vous êtes certain de pouvoir choisir la date de revente. A long terme, la montée des métaux précieux paraît certaine. Etant donné que l’argent-dette qui remplit nos comptes en banque ne vaudra bientôt plus que ce que vaut une dette irrécouvrable, les valeurs refuge vont grimper – donc en premier lieu, l’or-métal (et l’argent-métal).

En revanche, si vous n’êtes pas certain de pouvoir conserver cet or-métal ou cet argent-métal indéfiniment, je vous déconseille de vous risquer sur ces marchés. Le cours des métaux précieux est en effet, pour la Réserve Fédérale, une question cruciale. Les Américains feront tout, dans les mois qui viennent, pour le maîtriser. Une envolée de l’or pourrait bien annoncer la fin du dollar, et les USA conservent une énorme capacité de manipulation sur les marchés. Il est donc possible que la montée de l’or ne soit, dans la période qui s’ouvre, traversée de « trous d’air » impressionnants. Malheur à vous si vous êtes obligés de revendre au milieu d’un de ces « trous d’air » ! (inversement, vous pouvez aussi guetter les cours pour acheter pendant un trou d’air).

Quant à la question de savoir si vous devez acheter l’or ou l’argent anonymement, ou les déclarer pour bénéficier de certains avantages fiscaux, elle renvoie à votre anticipation quant à la nature du régime qui se mettra en place une fois l’effondrement consommé. Si vous vous attendez à un pouvoir prêt à décréter comme Roosevelt la spoliation des détenteurs, mieux vaut ne pas déclarer. Sinon, à vos risques et périls…

Vers la stratégie Alpha

Cela étant, la détention d’or-métal n’est pas la stratégie qui me paraît la plus raisonnable.

En 1980, un survivaliste américain, John Pugsley, publia un petit bouquin intitulé « la stratégie alpha » (http://www.biorationalinstitute.com/zcontent/alpha_strategy.pdf). Il y expliquait en substance que dans un environnement financier où la catastrophe est certaine, mais ses modalités imprévisibles, la seule stratégie sensée était d’investir uniquement dans la valeur d’usage. Tout simplement parce que quand les valeurs d’échange renvoient à un signifiant monétaire totalement vide, les choses n’ont plus qu’une valeur d’usage.

Il déconseillait donc la spéculation, et appelait ses compatriotes à se préparer à faire fonctionner leur économie propre en totale déconnexion d’avec l’économie financiarisée globale. Il recommandait, comme objectif prioritaire, l’hétéronomie maximale. Sans aller jusqu’à l’autarcie, il prônait le développement de capacités autarciques. Il convenait donc selon lui que de petites entités, éventuellement constituées par un ménage unique, se dotent d’une capacité de production autonome de tout ce dont elles avaient besoin pour vivre décemment. En clair : de la terre fertile, des murs solides, un puits, des outils faciles à entretenir, en particulier ceux nécessaires pour fonctionner si besoin en autarcie, et, last but not least, des compétences pour savoir utiliser ces outils.

Voilà, selon lui, les investissements les plus raisonnables d’un ménage de la classe moyenne américaine, dans un contexte économique rendu totalement imprévisible par la FED. A quoi il ajoutait, si et seulement si des disponibilités restaient, l’acquisition de biens qui, dans une situation de chaos économique total, conservent nécessairement une valeur d’échange parce qu’ils sont non périssables, faciles à transporter et indispensables. Il y incluait les objets de valeur relativement stable (bijoux, pierres précieuses, par exemple), ainsi que les matières premières peu volumineuses comme les métaux précieux ou non (des minerais relativement rares comme l’étain ou le nickel, par exemple, possèdent une valeur intrinsèque liée à leur usage, sans « prime financière » à la différence de l’or).

Dans le contexte actuel, les propositions de ce survivaliste des années 80 me paraissent tout à fait sensées.


[Texte initialement publié sur Fdesouche Economie]
http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=375:vers-la-strategie-alpha&catid=39:economie&Itemid=54
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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 20:14

http://www.sos-ib.com/

 

SOS Interdiction Bancaire

Interdit bancaire ? Une solution simple existe pour retrouver une carte bleue et un compte

 

Après la crise financière, c'est au tour de la crise économique de frapper. De nombreuses personnes perdent leur emploi dans le monde entier. Beaucoup sont rapidement submergées par les dettes, émettent des chèques en bois, et peuvent se retrouver interdit bancaire dans leur pays faute d'avoir pu honorer leurs échéances sur leurs comptes.

C'est alors la spirale infernale: comment vivre dans notre monde moderne sans chéquier, sans carte bleue, avec des possibilités de retrait en liquide très faible ? c'est quasiment mission impossible !

Sans compter le discrédit social et le regard des autres.

Il existe pourtant des astuces pour contourner ces interdictions souvent dramatiques à vivre au quotidien: utiliser les législations moins rectrictives de certains pays. Et la volonté de certaines banques (qui ont encore des marges de manoeuvre ?) d'utiliser des critères un peu moins rigoureux que d'autres ce qui permet donc de retrouver un compte bancaire et une carte bleue.

Si vous êtes dans cette situation , je vous conseille de jeter un oeil sur ce site: http://www.comptes-bancaires-fr.com/137.html
Lire aussi :
Dernier commentaire reçu :
Bonjour à tous,
je suis conseiller indépendant pour le Gan Patrimoine et j'ai du trouver moi-même des solutions pour que certains de mes clients continuent à utiliser au moins un moyen de paiement malgré leur fichage à la banque de France.
Je propose aujourd'hui une carte bleue discrète, venant d'une grande marque et à votre nom selon un système de prépayé.
Si cela vous intéresse, contactez-moi, je peux peut être vous aider.

remyganbf@gmail.com
http://www.come4news.com/interdit-bancaire-une-solution-simple-existe-pour-retrouver-une-carte-bleue-et-un-compte-547065#comment-169265
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Méfiance envers les banksters ! eva R-sistons
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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 07:08

http://www.terres-de-momes.com/actualites-terres-de-momes/une-banque-ethique-la-nef/article-10.html
Reçu ce commentaire:

 

 

Et si vous n'osez pas carrèment retirer tout votre argent des banques (refuser d'utiliser une carte de crédit c'est déjà un minimum incontournable ! et payer le plus qu'on peu en liquide, retiré au fur et à mesure de son budget c'est pas dur et hautement conseillable) il y a une solution moins radicale et qui aura le même effet : partir des banques "classiques", et mettre son argent à la NEF (institut financier "différent" de forme associative et qui ne prète que pour des petits projets BIO, "insertion", et autre choses comme ça, et qui bien sûr ne se livre à aucune opération spéculative et tout ça), d'ici un an ils vont créer une vraie banque avec chéquier et tout et tout, ils feront ça en jumelage avec deux autres banques (italienne et espagnole) du même genre, et ça doit s'appeller la "banca etica", là on pourra fuir sans hésitation les banques commerciales et les laisser le bec dans l'eau.

 

http://www.alterinfo.net/Jusqu-a-quand-accepterons-nous-d-etre-depossedes-de-tout-La-generation-precaire-sera-t-elle-condamnee-par-notre-inaction_a50955.html?com#com_1629960

 

 

 

J'ai voulu savoir ce qu'était la NEF, voici:

 

 

Un organisme alternatif au cœur des circulations financières

 

La Société financière de la Nef est une coopérative de finances solidaires. Depuis sa création en 1988, elle exerce une double activité de collecte d’épargne et d'octroi de crédit dans le cadre d’un agrément de la Banque de France.

L’épargne collectée sur des comptes de dépôts à terme ou sur des comptes courants est déposée par des particuliers, des associations et des entreprises. Toute personne physique ou morale désireuse de donner un sens à son argent peut ouvrir un compte à la Nef.

Les financements accordés par la Société financière de la Nef permettent de soutenir la création et le développement d’activités professionnelles et associatives à des fins d’utilité sociale et environnementale.

Aujourd’hui, 26 000 sociétaires ont choisi d’exercer leur responsabilité sur leur argent en déposant leur épargne ou en souscrivant un prêt auprès de la Nef. Et chaque mois, ce sont plus de 200 nouveaux sociétaires qui franchissent le pas, porteurs d’une volonté de changement sur l’organisation économique et sociale de notre monde.

 

Une expertise de plus de 20 ans

 

Depuis plus de 20 ans, la Société financière de la Nef est le seul établissement financier engagé dans la gestion responsable et transparente de l’épargne citoyenne en France.

 

Elle est devenue un partenaire financier de référence pour les porteurs de projets responsables et innovants dont la valeur sociale et environnementale est prépondérante.

 

Une résonance européenne


L’action de la Nef s’inscrit au cœur d’un réseau européen de banques éthiques rassemblées au sein de la Fédération Européenne de Finances et Banques Ethiques et Alternatives.

Toutes s’inspirent d’un modèle de développement humain et social dans lequel la production et la distribution de richesses sont fondées sur des valeurs de solidarité et de responsabilité vis-à-vis de la société, en vue de la réalisation du bien commun.

 

La Nef est aujourd’hui engagée dans la construction d’une banque éthique européenne, avec ses partenaires italiens de Banca Etica, et espagnols de Fiare. Ce projet a pour vocation d’offrir en France, en Italie et en Espagne, une alternative bancaire complète, reposant sur les principes d’éthique et de transparence qui régissent déjà l’activité de la Nef.

 

http://www.lanef.com/quisommesnous/introduction.php

 

 

 

samedi 22 mai 2010

C’est décidé, je change de banque

Quelle banque choisir pour que son argent soit utilisé à bon escient ?

En ces temps de crise, nous avons pris conscience de la puissance des banques. De plus en plus de gens s’inquiètent de la façon dont seront utilisées leurs économies : pour spéculer en bourse ? Financer des projets pétroliers, nucléaires ou de barrages géants ? Ou à l’inverse l’argent confié permettra-t-il de mettre en place des projets écologiques ou solidaires ?

Les Amis de la terre ont publié en 2008 un guide éco-citoyen intitulé Environnement, comment choisir ma banque ?

Après avoir rappelé le mode de fonctionnement des banques, ce guide liste certains projets controversés d’établissements français. Puis il met en avant les actions positives de certains autres. Le tout est résumé dans ce classement des banques :

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Classement des banques : La Nef, Crédit coopératif, Banque postale...

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Oui, il est possible de confier son argent à une banque honnête !

La Nef et le Crédit coopératif sont les grands gagnants : l’argent y est géré de façon éthique et en faveur du développement durable. À l’opposé, je ne confierai pas mon argent au Crédit agricole, à LCL, à la Société générale ou à BNP Paribas pour qui l’argent semble ne pas avoir d’odeur...

Le dossier Environnement, comment choisir ma banque ?
Lien direct vers le guide des banques

 

http://blog.nagadoudi.info/index.php/2010/05/22/260-comment-choisir-ma-banque

 

 

07 avril 2008


Terres de mômes a choisi :La Société financière de la Nef est une coopérative de finances solidaires qui se place dans le mouvement des banques éthiques et alternatives. Sa mission est de relier épargnants et emprunteurs autour de projets respectueux de l'homme et de la terre. Elle intervient au moyen de prêts pour soutenir des projets à caractère social, environnemental et culturel grâce à l'argent que lui confient ses 19 000 sociétaires sur des comptes de dépôts à terme ou des comptes bancaires (comptes-chèques et comptes sur livret). La Société financière de la Nef est un établissement agréé et contrôlé par la Banque de France. Tous les produits d'épargne solidaire de la Nef sont labellisés par Finansol. Site : www.lanef.com

 

http://www.terres-de-momes.com/actualites-terres-de-momes/une-banque-ethique-la-nef/article-10.html

 

 

 

 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 20:13

Immobilier : est-ce le moment d’acheter ?

Posté par Chaker Nouri
le 10 mai 2010 à 10 h 03 min

Prix stabilisés, taux historiquement bas, maintien des mesures d’aide gouvernementales en 2010 : l’immobilier reprend des couleurs. Mais gare au retournement du marché de la pierre !

 

 Et aussi

« Fin avril, j’ai bénéficié d’un taux de prêt exceptionnel », lance Laurent, jeune cadre dans un grand groupe automobile. Il a le sourire, et pour cause : « Sans négociation avec mon banquier, j’ai obtenu un prêt de 160 000 euros avec un taux de 3,65 % sur 25 ans. Il est vrai que j’ai apporté 50 000 euros pour compléter cet achat, mais tout de même ! », s’étonne ce tout nouveau propriétaire. Des taux exceptionnellement bas qui ne surprennent pas Loïc Stanislas, un courtier parisien : « Sous la pression indirecte des pouvoirs politiques, la BCE  a, depuis le début de la crise financière, baissé son taux directeur. En quelques mois, il est passé de 4,25 % à 1 %. Résultat : les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont baissé de plus d’un point en un an. La situation est donc très favorable pour les emprunteurs. » Une tendance confirmée par un rapport émanant de l’Observatoire du financement des marchés résidentiels (Crédit Logement/CSA), en date du 4 mai, constatant qu’entre novembre 2008 et avril 2010 les taux ont baissé de 167 points de base. Un crédit moins cher qui s’accompagne d’une certaine stabilité des prix de la pierre : « Au plus fort de la crise, c’était le statu quo : des banquiers frileux, des vendeurs patients et des acheteurs craintifs. Cette situation a eu  une incidence directe sur le prix du mètre carré. Après un début difficile en 2009, on constate une hausse raisonnable de la valeur de l’immobilier », analyse un agent immobilier. Une relance des transactions que certains expliquent aussi par la mise en place de mesures gouvernementales : « Le doublement du prêt à taux zéro pour le logement neuf, la maison à 15 euros, le pass foncier, le nouveau système de déduction de l’investissement locatif… Ces dispositifs ont poussé à la relance le marché de la pierre », affirme Yaïs, promoteur immobilier. Une conjoncture positive qui pousse à l’investissement : « Des taux bas, des prix stables, des incitations fiscales. Je me suis donc décidé à investir dans le locatif. De plus, compte tenu de l’instabilité des marchés financiers, la pierre reste une valeur refuge », explique Karima, juriste dans un groupe bancaire. Est-ce à dire que c’est le moment ou jamais d’acheter ?
Avec la fin du prêt à taux zéro doublé au 30 juin 2010, la baisse du plafond de certaines déductions fiscales, une hausse possible des taux directeurs fin 2010, une crise économique qui ne cesse de perdurer avec des situations de quasi-faillite chez nos voisins du Sud, on peut s’attendre à des mois difficiles : « Les vendeurs risquent d’attendre avant de mettre en vente et les acheteurs risquent de prendre peur si la crise chez nos voisins prend des proportions de plus en plus tragiques. D’autant qu’avec la fin de certaines mesures, les Français seront peut-être moins partants pour investir dans la pierre », prédit le promoteur immobilier.
Il n’en reste pas moins que les taux resteront bas au moins jusqu’à la fin de l’année et que le prêt à taux zéro doublé est possible jusqu’à la fin juin 2010. Il est peut-être encore temps de faire de bonnes affaires.

« Fin avril, j’ai bénéficié d’un taux de prêt exceptionnel », lance Laurent, jeune cadre dans un grand groupe automobile. Il a le sourire, et pour cause : « Sans négociation avec mon banquier, j’ai obtenu un prêt de 160 000 euros avec un taux de 3,65 % sur 25 ans. Il est vrai que j’ai apporté 50 000 euros pour compléter cet achat, mais tout de même ! », s’étonne ce tout nouveau propriétaire. Des taux exceptionnellement bas qui ne surprennent pas Loïc Stanislas, un courtier parisien : « Sous la pression indirecte des pouvoirs politiques, la BCE  a, depuis le début de la crise financière, baissé son taux directeur. En quelques mois, il est passé de 4,25 % à 1 %. Résultat : les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont baissé de plus d’un point en un an. La situation est donc très favorable pour les emprunteurs. »

Une tendance confirmée par un rapport émanant de l’Observatoire du financement des marchés résidentiels (Crédit Logement/CSA), en date du 4 mai, constatant qu’entre novembre 2008 et avril 2010 les taux ont baissé de 167 points de base. Un crédit moins cher qui s’accompagne d’une certaine stabilité des prix de la pierre : « Au plus fort de la crise, c’était le statu quo : des banquiers frileux, des vendeurs patients et des acheteurs craintifs. Cette situation a eu  une incidence directe sur le prix du mètre carré. Après un début difficile en 2009, on constate une hausse raisonnable de la valeur de l’immobilier », analyse un agent immobilier.

Une relance des transactions que certains expliquent aussi par la mise en place de mesures gouvernementales : « Le doublement du prêt à taux zéro pour le logement neuf, la maison à 15 euros, le pass foncier, le nouveau système de déduction de l’investissement locatif… Ces dispositifs ont poussé à la relance le marché de la pierre », affirme Yaïs, promoteur immobilier. Une conjoncture positive qui pousse à l’investissement : « Des taux bas, des prix stables, des incitations fiscales. Je me suis donc décidé à investir dans le locatif. De plus, compte tenu de l’instabilité des marchés financiers, la pierre reste une valeur refuge », explique Karima, juriste dans un groupe bancaire. Est-ce à dire que c’est le moment ou jamais d’acheter ?

Avec la fin du prêt à taux zéro doublé au 30 juin 2010, la baisse du plafond de certaines déductions fiscales, une hausse possible des taux directeurs fin 2010, une crise économique qui ne cesse de perdurer avec des situations de quasi-faillite chez nos voisins du Sud, on peut s’attendre à des mois difficiles : « Les vendeurs risquent d’attendre avant de mettre en vente et les acheteurs risquent de prendre peur si la crise chez nos voisins prend des proportions de plus en plus tragiques. D’autant qu’avec la fin de certaines mesures, les Français seront peut-être moins partants pour investir dans la pierre », prédit le promoteur immobilier.

Il n’en reste pas moins que les taux resteront bas au moins jusqu’à la fin de l’année et que le prêt à taux zéro doublé est possible jusqu’à la fin juin 2010. Il est peut-être encore temps de faire de bonnes affaires.

Chaker Nouri

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 11:38

En ces temps de vaches maigres, le gouvernement envisage de réduire les niches fiscales pour remplir les caisses de l’État. En attendant l’application de ces mesures à l’horizon 2011, le contribuable peut toujours bénéficier de déductions d’impôts très avantageuses. Tour d’horizon des carottes fiscales destinées au plus grand nombre.

 

Versez une pension alimentaire

à destination de vos enfants.

Vous avez un enfant âgé de plus de 25 ans et il a besoin de votre aide pour subvenir à ses besoins ? Vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu jusqu’à 5753 euros de dépenses par an. Ces charges doivent concerner uniquement la vie courante : habillement, logement, frais de santé, nourriture… Pour bénéficier de cette déduction, vous devez joindre des justificatifs (factures) à votre déclaration fiscale. Et, cerise sur le gâteau, même si votre progéniture réside encore au domicile familial, l’administration fiscale vous accordera une déduction forfaitaire de 3309 euros et ce sans aucun justificatif.

 

Faites des travaux.

Protection de l’environnement oblige, tout est bon pour inciter les contribuables à faire des économies d’énergie. Et quoi de mieux qu’une belle carotte… fiscale. Vous êtes propriétaire ou locataire et vous envisagez de  faire des travaux dans votre résidence principale pour réduire votre consommation d’énergie ? Bercy vous accorde un crédit d’impôt de 15 % à 50 % sur le montant dépensé. Un pourcentage qui varie selon la nature des travaux entrepris. Si vous êtes célibataire, le plafond ne doit pas dépasser 8000 euros, doublé si vous êtes en couple, plus 400 euros par enfant à charge. Et rassurez-vous : si vous n’avez pas la main bricoleuse, un entrepreneur est de toute façon exigé pour bénéficier de ce cadeau fiscal.

 

Employez une aide à domicile.

Dans un contexte où le marché de l’emploi est en crise, le secteur du service à domicile est en plein boom. La raison qui explique le succès de cette activité est toute simple : incitation fiscale. Aujourd’hui, ils sont près de 3 millions de Français à en bénéficier. Comment ça marche ?  Lorsque vous engagez une femme de ménage ou une nourrice, vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 50 % du montant du salaire que vous lui versez. Le plafond de cette déduction est énorme : 18 000 euros par an.

 

Préparez votre retraite.

Epargnez et réduisez vos impôts en même temps. C’est ce qu’on appelle l’effet « deux-en-un ». Il existe, dans la panoplie de votre agence bancaire, un produit financier réglementé : le plan épargne retraite populaire (PERP). C’est un contrat d’assurance souscrit de façon individuelle et facultative, et accessible à tous. C’est aussi un placement créé par les pouvoirs publics pour inciter les Français à préparer leur retraite. Il offre également un choix en matière d’investissement : sécuritaire, équilibré ou dynamique. Il permet à l’investisseur de bénéficier d’une déduction fiscale : les versements effectués sur le PERP sont déductibles du revenu imposable à hauteur de 10 % de celui de l’année précédente. Seul bémol : l’épargnant doit attendre l’âge de la retraite pour profiter de son capital, et il ne peut sortir qu’en rente.

À côté de ces avantages fiscaux dits populaires, il existe en France plus de 400 façons de réduire son impôt. Résultat : notre Johnny national peut rentrer en France, il ne craint plus rien…

Chaker Nouri

alambic.jpg

 

Quatre pistes pour réduire votre impôt sur le revenu

 

http://fr.biz.yahoo.com/23042010/395/quatre-pistes-pour-reduire-votre-impot-sur-le-revenu.html

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 04:26


08.04.2009
Faut-il acheter ou vendre ?

C’est cette question sous-jacente qui est revenue tout au long des deux conférences de presse-chocs tenues mardi dernier d’abord par les Notaires de France puis ensuite par les Agents immobiliers de la FNAIM.
D’abord, il faut noter que dans un souci de rapprochement stratégique face à une conjoncture incertaine, la tactique de voisinage des deux ex-rivaux - notamment en matière de publication de chiffres sur les prix du mètre carré – a payé. La Presse n’est pas tombée dans le piège de la mise en concurrence ; elle a au contraire joué la complémentarité. La chose était facilitée par le fait que les Notaires ont – enfin ?- avoué une baisse des prix au dernier trimestre de l’an passé ; ce que les Agents immobiliers s’évertuaient à signaler depuis un bon moment.
De même les deux antagonistes sont d’accord pour annoncer que peu ou prou, le pire est encore devant nous. Malgré un frémissement que les deux signalent, de plus ou moins bonne grâce d’ailleurs, qui serait surtout dû au désormais dispositif fiscal Scellier. Et ils sont également unis face aux informations qui circulent, émanant depuis quelque temps des autres « conjoncturistes » publiant des baromêtres et autres indicateurs avancés basés sur des transactions vraiment récentes et indiquant non pas que la baisse générale des prix est terminée mais qu’il y a des remontées dans certains marchés.
En revanche, les deux ont également insisté sur le retour à un niveau plus normal des transactions soit au stade des promesses signées dans les cabinets immobiliers, soit en nombre d’avant-contrats chez les Notaires, surtout parisiens. Il y a d’ailleurs probablement,une relation directe entre els deux, puisque les promesses signées hier par les agents immobiliers sont les actes notariés de demain. Enfin, d’avant hier pour les premiers et d’après demain pour les seconds. Il n’empêche que la mayonnaise immobilière est en train de remonter, avec le coup de fouet des bas taux d’intérêt et la petite cuillère de vinaigre fiscal.
C’est alors que la Télévision interroge les « présentateurs » du feuilleton « Vive la vie immobilière »…Alors, c’est-y le moment d’acheter ? Sous-entendu : les prix vont-ils encore baisser et dans ce cas il vaut mieux attendre ? Réponse : nous, on ne sait pas prédire l’avenir ( quoique les Notaires parisiens ont dit qu’il s’y préparaient d’une façon ou d’une autre, avec leurs fameux avant-contrats), mais il semble qu’il y ait encore 5%, 10% ou 15% de recul supplémentaire des prix en 2009. Donc attendre 2010 ? Pas forcément, puisque dans certains cas les prix ont déjà commencé à remonter…
Alors que faire en fait ? Et bien on peut aussi aller chercher de l’autre coté : la vente. Faut-il vendre ? Sous-entendu : si les prix n’ont pas fini leur purge ( on voit beaucoup ces temps-ci les graphiques à long terme de Friggitt, qui montrent que la vraie crise, suivie de la vraie reprise, c’était pas tellement les années 90 mais les années 30…) alors il ne faut plus attendre pour lâcher du lest. Surtout les retraités, etc. Et tirer les marrons du feu de la hausse qui rend 99,99% des ventes bénéficiaires !
Mais voilà. Ce qui serait pourtant un retour au fonctionnement de la loi du marché pur et parfait, avec donc à nouveau des prix qui ont un vrai sens économique et non pas des prix à la casse, ne semble pas être encore visible. Il manque le retour de la CONFIANCE. Ce mot-clé, qui revenait d’ailleurs dans toutes les bouches ( y compris à propos des syndics, très attaqués ces temps-ci) conditionne finalement toute la chaîne, des acheteurs aux vendeurs, des agents immobiliers aux notaires, des promoteurs au législateur…


http://conjoncture.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/04/08/faut-il-acheter-ou-vendre.html



31.03.2009

Le prix de l'immobilier
a-t-il encore un sens ?

Indice unique, indice inique. Cet adage qui s'applique volontiers à l'indice des prix de la consommation collerait-il avec la problématique des indices de prix de l'immobilier? Mise en cause par la crise actuelle, la publication de barometre par les uns ou de thermometre par les autres destinés à savoir si les prix baissent ou montent est dans la ligne de mire des professionnels sous l'oeil des particuliers, L'Ajibat a choisi ce moment pour réunir les fabricants des fameux indices du prix du mètre carré. Récit du combat des Horaces et des Curiaces...


Selon l'indice Case-Shiller, les prix des logements ont chuté de 19% sur un an en janvier, dans les vingt plus grandes agglomérations des Etats-Unis. Après un recul déjà historique de 18,5% en décembre, les analystes tablaient sur une baisse de 18,6%. L'ampleur de la chute des prix des logements selon l’autre indice SandP dans les dix plus grosses villes du pays a également atteint un nouveau record, avec un recul de 19,4% sur un an. A noter que les deux indices sont en recul constant chaque mois depuis octobre 2007… En glissement mensuel, les prix des logements ont plongé de 2,8% dans les vingt principales agglomérations en janvier, après une baisse de 2,6% en décembre. Dans les dix plus grandes agglomérations, les prix ont reculé de 2,5%, accentuant leur baisse du mois précédent de 0,2 point.
Cette dépêche concerne bien sûr les Etats Unis et certains rêvent d’en disposer un jour d’une telle information pour la France. C’est ce qui est ressorti du déjeuner organisé mardi par l’Ajibat, l’association des journalistes de l'immobilier et du bâtiment. Avec une certaine audace – mais c’était pour répondre à l’actualité, dont on ne sait plus dire si les prix du mètre carré montent ou baissent vraiment - ils ont réuni pour la première fois d’une part les Notaires, qui calculent des indices de prix de l’immobilier avec l’Insee à partir des transactions signées dans leurs études et d’autre part les Agents immobiliers, dont la fédération FNAIM calcule elle aussi des indices de prix de l’immobilier qui, eux, sont basés sur les promesses de ventes signées dans les agences.
Ces deux familles d’indices - déclinés par région et type ou taille de logement - actuellement trimestriels et non encore mensualisés - qui sont les plus suivis par les professionnels et le public sont basés sur la même méthodologie dite « hédonique ». C’est à dire qu’elle ramène, pour pouvoir les comparer et calculer un pourcentage correct d’évolution du prix moyen, les transactions réelles dans un cadre virtuellement toujours identique ; même si le nombre de studios et de cinq pièces effectivement vendus varie d’un mois à l’autre…
Mais c’est là que les questions fusent : d’abord, ces indices ne sont pas des niveaux de prix et du coup le particulier a du mal à situer son propre bien ; . Ensuite, même s’ils sont désaisonnalisés, ils sont trop décalés dans le temps pour donner par exemple l’hiver des prix d’hiver ; il faudra attendre le printemps – et même l’été pour les Notaires ; toujours un peu plus longs que les agents immobiliers, à cause des délais d’enregistrement des actes. Gênant pour l’analyse, surtout en cas de crise ! Enfin, il ne s’agit pas des mêmes informations de base ; encore plus gênant, toujours en cas de crise ?
Alors, pour en sortir et se approcher des indices anglo-saxons, Henri Buzy-Cazaux, secrétaire général de la FNAIM, propose une fois encore de faire la synthèse en rapprochant tous les fournisseurs de prix du marché à la mutation. Pourquoi pas, répond Maitre Humbert, qui préside en ce moment la Chambre des notaires de Paris Ile de France. On pourrait aussi inviter à la table l’autre moitié du marché, celle des transactions qui sont faites directement entre les particuliers, parfois à des prix supérieurs à ceux négociés par les agents immobiliers ; Catherine Néressis, la fondatrice de PAP, pense toutefois qu’estimer une valeur est très difficile, voire impossible…Mais, tous ensemble, on peut essayer. Sous la houlette de Catherine Rougerie, qui anime la division Logement de l’Insee et qui déclare qu’elle sait avec ses modèles économétriques simuler les indices hédoniques même s’il n’y a pas eu de transactions suffisantes…
Or c’est justement là que le bât blesse ; les lecteurs de ce blog le savent bien : ces derniers temps, le marché est devenu anormal, se limitant parfois aux seules ventes obligées pour des raisons diverses mais moins variées que d‘habitude... C’est ce qu’a également constaté, en étudiant particulièrement l’impact des successions sur les prix du mètre carré, Patrice De Moncan, expert immobilier appelé par l’Ajibat comme « grand témoin » dans cette affaire…Du coup, les indices manquent de base et il faut boucher les trous. C’est d’ailleurs ce que nous avons nous–mêmes tenté pour sortir les tableaux habituels pour Le Nouvel observateur et Challenges, avec l’aide de l’Argus du Logement et de son modèle d’estimation basé, lui, sur la méthode dite « paramétrique » par l’Insee.
Mais justement, en a-t-on le droit ? La réponse n’est pas évidente, ni statistiquement ni économiquement, même si ce n’est que pour une fois ! Car il semble que le marché redevienne un peu plus normal depuis le début de l’année. Et, comme le dit malicieusement Michel Mouillart – qui n’était pas invité dans ce débat de l’Ajibat, mais qui a été cité comme l’un des experts incontournables – en fait il n’y a pas eu de baisse des prix ; mais quelques transactions réalisées à un prix plus bas ? Il n’empêche que, dans le doute qui l’honore, la FNAIM a du retarder de plusieurs jours la publication de son baromêtre mensuel de février. Et encore sous une forme incomplète, se limitant à indiquer un « nouveau « repli mensuel de 0,3%. On suppose pour la France entière. Mardi prochain, les deux protagonistes – ou futurs compères ?- ont décidé de rendre public à quelques heures d’intervalle leurs analyse trimestrielle. Ce sera sur le dernier trimestre de 2008 – celui de la crise ? - pour les Notaires de la France entière et déjà le premier trimestre 2009 – celui de la reprise ? – pour la FNAIM…Rendez vous ici même mardi pour connaître le ou les résultats.
Ah j’oubliais : la dame de l’Insee nous a révélé qu’elle et ses services cherchaient à … prévoir les indices de prix de l’immobilier ! Alors cela, même les Américains ne le font pas encore.

http://conjoncture.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/03/31/le-prix-de-l-immobilier-a-t-il-encore-un-sens.html




par Yves Le Grix 25/03/2009
GENERATIONS PIERRE

par Yves Le Grix
Les intentions d’achat des français restent fortes en immobilier, au niveau de 2008; mais l’accès difficile au financement bloque le marché selon le baromètre du groupement d'agences ORPI, réalisé avec le CREDOC. La difficulté de financement reste en effet avérée. Quoiqu’il soit difficile aujourd’hui d’y voir clair. Pour la...
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 00:59



Reçu sur mon blog  R-sistons à l'intolérable,
ce commentaire - qui je crois a sa place ici :



Nombre de personnes ne connaissent pas leur richesse et font appel au crédit.

Actuellement le CAC 40 perd plus de 3% et l'or est au plus haut. C'est tout à fait emblématique de ce qui se passe depuis plus d'un an sur ces deux marchés.

Si vous avez besoin d'argent et si vous possédez un peu d'Or sous quelque forme que ce soit, bijoux, déchets, pièces ou lingots, n'attendez pas, c'est le moment de vendre, vous serez étonné du montant récolté !


achat or
http://interor.fr/




Rappel  Eva :

Le meilleur placement, aujourd'hui, c'est l'or :
en lingots, ou en pièces.
L'argent-monnaie ne vaudra peut-être bientôt plus rien

Je vous conseille de garder votre or, le cours ne cessera d'augmenter !

cordialement








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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
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