jeudi 5 juillet 2012
http://jacobdemeknes.blogspot.fr/2012/07/lettre-ouverte-de-jacob-cohen-manuel.html
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9047
Jacob Cohen agressé par la LDJ
Jacob Cohen
Paris, le 5 juillet 2012
Lettre ouverte à M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur
Monsieur,
Ce qui se passe en ce moment en France vous déshonore. Je vous dénie le titre de Républicain.
Le 12 mars 2012, j’ai été agressé, en tant qu’écrivain juif antisioniste, par la Ligue de défense juive, qui a filmé et posté l’agression. Vos services n’ont pas levé le petit doigt pour les arrêter.
Se sentant dans une totale impunité, et bénéficiant des protections dues aux judéo-sionistes, la LDJ a récidivé aujourd’hui. Plainte a été déposée au commissariat du 4e. Mais je ne me fais aucune illusion sur la suite.
Vous avez de tout temps, comme toutes les autorités de la République, et en premier lieu le Président, affirmé votre soutien indéfectible au CRIF et à son bras armé, la LDJ, aux méthodes fascistes.
Cette soumission aveugle est révoltante. Je vous laisse imaginer si j’avais été un écrivain sioniste membre du CRIF agressé par des islamistes. Le tollé que cela aurait provoqué.
Vous n’avez ni le sens de la justice ni la volonté de mener une politique équilibrée. L’Histoire vous jugera.
Le dernier roman de jacob Cohen :
LE PRINTEMPS DES SAYANIM
Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des Juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. Leur nombre en France se situerait, selon les auteurs, autour de trois mille. Ils se recrutent principalement au sein du Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales.
Mêlant réalité et fiction, le récit explore cette nébuleuse à Paris, aux ramifications étendues et insoupçonnées.
Youssef El Kouhen en fera l’amère expérience. Fils d’immigrés marocains, professeur d’histoire, il espère parfaire son intégration républicaine en adhérant au Grand Orient de France. Mais son engagement pour la Palestine provoquera les représailles des sayanim, infiltrés dans les hautes sphères de l’obédience maçonnique.
Même mésaventure pour sa compagne. Ayant rejoint une petite association pro-palestinienne dont le nom « dérange », Florence Meyer découvrira, la mort dans l’âme, les moyens mis en œuvre, et les complicités diverses, pour la mettre hors jeu.
Il en ira ainsi de quelques autres épisodes, impliquant des sayanim français dans la guerre psychologique que mène le Mossad pour défendre la sacralité d’Israël.
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