
Dans un entretien donné au quotidien La Depêche, Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), s'interroge de savoir si Mohamed Merah étéit un indic de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) : "Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c'est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça « correspondant », appelez ça « officier traitant »… je ne sais pas jusqu'où allaient ces relations, voire cette « collaboration » avec le service, mais on peut effectivement s'interroger sur ce point." Puis le journaliste lui pose la question suivante: Pour mettre un mot sur les choses, était-il un indicateur de la DCRI ?
Yves Bonnet réponds ainsi : "Eh bien voilà… c'est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent. Ce n'est pas anodin."
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L'affaire Mérah connaîtra-t-elle un nouvel épisode judiciaire? Loin de se satisfaire du dénouement des meurtres de Toulouse et de Montauban, le père de Mohamed Merah s'est manifesté lundi soir en déclarant qu'il comptait porter plainte contre la France "pour avoir tué" son fils.

Questions : comment Mohamed Merah a-t-il pu passer les contrôles israéliens ? Q’allait-il faire en Israël, où il ne serait resté que « quelques jours » ? Comment, ensuite, a-t-il pu entrer en Syrie avec un visa israélien sur son passeport ?

Dans l’avalanche de réactions qui questionnent, remettent en cause, ou critiquent vertement la gestion du drame de Toulouse, certaines voix ont plus que d’autres une vraie légitimité pour s’interroger sur ce qui pourrait ressembler étrangement à de la manipulation.

Même mort, Mohamed Merah reste un danger public qui hante les esprits, la délicate question de son enterrement constituant un vrai casse-tête sur lequel achoppent l’Etat, ainsi que les instances représentatives musulmanes mises à contribution.Quelle sera la dernière demeure du « tueur au scooter », celle qui sera suffisamment discrète pour se faire oublier, et ne pas devenir le lieu de pèlerinages obscènes ou de représailles inflammables ?
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