Suppression programmée de l’amalgame au niveau mondial ?

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De grandes et bonnes nouvelles nous viennent d’Europe et d’Amérique.

            En effet, sous la pression formidablement obstinée des mouvements de citoyens américains et mondiaux tels que l’Alliance Mondiale pour une Dentisterie Sans Mercure, présidée par Charlie Brown et à laquelle nous appartenons, le gouvernement des Etats-Unis s’est décidé, par un fantastique revirement de position, à soutenir la suppression programmée de l’amalgame au niveau mondial.

            Plus près de nous, Marie Grosman s’est confrontée le 23 mars dernier, dans l’enceinte du Conseil de l’Europe, au tristement célèbre Michel Goldberg qui a pu se féliciter, à cette occasion, d’avoir participé à la rédaction de tous les rapports innocentant les amalgames dentaires. Il faut croire que les explications rigoureuses de Marie ont mieux convaincu que les assertions de « l’expert » de l’Association des Dentistes de France, puisque le Conseil de l’Europe, dans un premier compte-rendu de cette séance, appelle, sur la question des amalgames, « à des expertises contradictoires par des experts exempts de conflits d’intérêts ».  

            Pour des informations plus précises sur ces deux événements majeurs, nous vous invitons à consulter le site de NAMD : http://non-au-mercure-dentaire.org/.

            L’édifice, donc, s’ébranle : il faut, plus que jamais, se mobiliser pour le mettre définitivement à bas.

            Les moyens d’action ne manquent pas.

            Il faut d’abord, en permanence, produire de nouvelles données chiffrées, objectives, pour asseoir notre combat.

            Ainsi Marie Grosman et Roger Lenglet, dans le cadre du livre qu’ils rédigent conjointement sur les neurotoxiques environnementaux, effectueront le vendredi 22 avril prochain, de 10h00 à 14h00, des mesures de vapeurs de mercure.

            Dans les locaux du Réseau Environnement Santé, à Paris, ils procèderont, au moyen d’un appareil Jérome, à une série de mesures des vapeurs de mercure dans la cavité buccale avant et après mastication d’un chewing-gum.

            La procédure sera filmée(avec l’accord des patients).

            Les résultats seront bien sûr communiqués à chacun, et l’ensemble figurera dans l’ouvrage (parution prévue en septembre).

            Nous invitons les porteurs d’amalgames qui souhaitent effectuer une mesure à se manifester au plus vite en nous renvoyant un e-mail sur la messagerie du site NAMD. Ils pourront préciser le nombre d’amalgames et les autres matériaux qu’ils ont éventuellement en bouche (notamment la présence de couronnes en or). Cette démarche nous permettra de comptabiliser les participants et de préciser en conséquence notre organisation.  

            Nous leur fournirons alors des renseignements plus précis quant au déroulement de la séance.

            Dans le même souci d’apporter au débat des éléments scientifiques, nous cherchons des adhérents compétents en langue anglaise pour collaborer à traduire une étude brève  (d’une dizaine de pages – soit deux ou trois par personne si nous parvenons à répartir la tâche) et néanmoins précieuse de Joachim Mutter intitulée « Is dental amalgam safe for humans ? » Merci de nous aider, afin que nous puissions mettre en ligne au plus vite ce document.

            Nous tenons à remercier celles et ceux qui ont déjà répondu à notre questionnaire-santé. Ils sont aujourd’hui presque 40, et nous vous invitons à lire leurs témoignages, riches et éloquents, sur notre site.

            Que ce courrier soit aussi l’occasion d’encourager à franchir le pas tous ceux qui, souhaitant contribuer, n’ont pas encore trouvé le temps ou l’énergie.

            Enfin nous avons mille et une idées d’actions qui requièrent le concours du plus grand nombre :

-         il faut nourrir l’agenda que propose désormais notre site avec tous les événements, toutes les manifestations utiles à notre cause dont vous avez connaissance ;

-         il faut joindre par téléphone chaque dentiste de chaque ville de France pour savoir s’il pose encore des amalgames dentaires, afin que les professionnels sachent que les gens n’en veulent plus, et qu’ils n’iront plus se faire soigner chez les dentistes qui continuent d’en poser ;

-         il faut que nous soyons nombreux à interpeller l’Ordre des dentistes (nous disposons des coordonnées de toutes les antennes régionales) pour demander si nous pouvons nous rendre dans un cabinet dentaire sans risquer d’être empoisonnés ;

-         il faut alerter les journaux ;

-         il faut convaincre les élus – nous disposons déjà de modèles de courriers pour leur écrire ;

-         il faut créer des blogs sur Internet aux approches multiples (« mon quotidien de dentiste » ; « les objectifs du XXIe siècle » ; « tout savoir sur le mercure » ; « santé et environnement » ; « les maladies iatrogènes » ; « une vie de malade » ; etc.) où des articles nourris condamnant le mercure dentaire montreront que l’opinion publique est alerte et qu’elle ne reçoit pas les arguments officiels ;

-         il faut créer et diffuser des brochures scientifiquement solides à l’attention des dentistes et plus encore des médecins – car il ne suffira pas que les autorités mettent au ban l’amalgame : nous voulons aussi recevoir des soins adaptés ;

-         en somme il faut saturer tous les canaux de diffusion de l’information en utilisant tous les niveaux de discours.

Bien des gestes utiles ne requièrent pas énormément de temps.

            Nous comptons sur votre rage d’en finir avec l’hypocrisie institutionnelle et la bêtise insupportable par laquelle persiste un prétendu soin qui nous intoxique.

            Cordialement,

http://non-au-mercure-dentaire.org

            Le bureau de NAMD