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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 20:27

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Une universitaire israélienne

dénonce la partialité

des manuels scolaires en Israël

mardi 9 août 2011

Harriet Sherwood -

 The Guardian - Observer



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Nurit Peled-Elhanan, de l’université hébraïque, affirme que les manuels décrivent les Palestiniens comme « des terroristes, des réfugiés et des paysans primitifs ».

Objet : Les manuels scolaires sont la « principale explication » de la transformation des étudiants israéliens en « monstres » racistes contre les Palestiniens - de Nurit Peled-Elhanan


 Ci-dessous, une recherche perspicace d’une universitaire israélienne respectée, qui confirme ce que les chercheurs palestiniens ont toujours su : la culture en vigueur en Israël, de racisme et de fondamentalisme fanatiques, de soutien aux crimes de guerres et à l’apartheid contre les Palestiniens, est essentiellement le produit d’un système d’éducation qui endoctrine les élèves juifs israéliens selon des valeurs colonialistes militantes et un racisme extrême, un système qui en fait des « monstres » une fois sous l’uniforme.

  

Ceux qui considèrent qu’il s’agit là d’un « égarement » du sionisme semblent ne pas avoir suffisamment compris ce qu’est réellement le sionisme et le rôle central qu’il a joué et joue, en tant qu’idéologie manifestement raciste, dans la justification du nettoyage ethnique et de la domination raciste des Palestiniens.

  

Il ne faut pas s’étonner dès lors pourquoi, en plein massacre israélien à Gaza en 2008/2009, un sondage réalisé à l’université de Tel Aviv (et publié dans le Jerusalem Post début janvier 2009) montre que 94 % des juifs israéliens interrogés soutenaient l’assaut, en parfaite connaissance des énormes souffrances qui en découlaient et étaient infligées à un million cinq cent mille Palestiniens, incarcérés dans « le camp-prison » de Gaza, et de la destruction massive de leur infrastructure civile.

  

Nurit Peled-Elhanan écrit notamment :

« Une question qui en dérange beaucoup, c’est comment expliquer le comportement de cruauté de ces soldats israéliens envers les Palestiniens, comment expliquer leur indifférence devant la souffrance humaine, la perpétration de ces souffrances. Ils se demandent comment ces gentilles filles et ces gentils garçons juifs peuvent devenir des monstres une fois qu’ils ont revêtu l’uniforme. Je pense que la raison première à cela, c’est leur éducation. Aussi, j’ai voulu voir comment leurs livres d’école représentaient les Palestiniens. »

  

Comme dans tout système colonial, seule, une pression soutenue et efficace venant de l’intérieur comme de l’extérieur peut mettre un terme à cette spirale régressive de criminalité, d’impunité et de racisme tacite.

Il faut encore plus de BDS (boycotts, désinvestissements et sanctions) pour mettre fin à l’occupation, au colonialisme et à l’apartheid. En plus de profiter évidemment aux Palestiniens autochtones, qui souffrent depuis plus de six décennies de ce système d’oppression israélienne à trois niveaux, mettre fin à ce système d’oppression peut très bien aussi permettre de transformer la plupart des Israéliens, de « monstres » colonialistes en êtres humains normaux.

Omar

  

Omar Barghouti est un militant des droits humains, membre fondateur du mouvement de boycott mondial contre Israël à direction palestinienne, et auteur de Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) contre l’apartheid et l’occupation de la Palestine - (Édition La Fabrique).


Deir Yassin : "Un massacre qui a déclenché la fuite massive des Arabes, et permis la création d’un État juif. C’était peut-être dommage, mais les conséquences pour nous étaient positives".
La partialité des manuels scolaires en Israël

Harriet Sherwood


Nurit Peled-Elhanan, universitaire israélienne, mère et politique radicale, évoque l’image de rangées d’écoliers juifs, penchés sur leurs livres, apprenant qui sont leurs voisins, les Palestiniens. Mais, dit-elle, ceux-ci n’y sont jamais désignés sous le nom de Palestiniens, sauf dans le contexte du terrorisme.

On les appelle les Arabes. « L’Arabe avec un chameau, dans une tenue d’Ali Baba. Ils les décrivent comme des gens vils, et anormaux, et criminels, qui ne paient pas d’impôts, des gens qui vivent en dehors de l’État, des gens qui ne veulent pas s’améliorer », dit-elle. « On ne les présente que comme des réfugiés, des paysans primitifs et des terroristes. Vous ne voyez jamais un enfant palestinien, ni un médecin, ni un enseignant, ni un ingénieur, ni un paysan moderne. »

Peled-Elhanan, professeur de langue et en pédagogie à l’université hébraïque de Jérusalem, a étudié le contenu des livres scolaires israéliens de ces cinq dernières années, et son mémoire, La Palestine dans les livres d’école israéliens : idéologie et propagande en Éducation, a été publié ce mois-ci au Royaume-Uni. Elle y décrit ce qu’elle estime être du racisme, même plus que cela, un racisme qui prépare les jeunes Israéliens à leur service militaire obligatoire.

« Les gens ne savent pas vraiment ce que leurs enfants lisent dans les manuels » dit-elle. « Une question qui en dérange beaucoup, c’est comment expliquer le comportement de cruauté de ces soldats israéliens envers les Palestiniens, comment expliquer leur indifférence devant la souffrance humaine, la perpétration de ces souffrances. Ils se demandent comment ces gentilles filles et ces gentils garçons juifs peuvent devenir des monstres une fois qu’ils ont revêtu l’uniforme. Je pense que la raison première à cela, c’est leur éducation. Aussi, j’ai voulu voir comment leurs livres d’école représentaient les Palestiniens. »

Dans « des centaines et des centaines » de livres, elle soutient ne pas avoir trouvé une seule photographie montrant un Arabe comme « une personne normale ». Sa découverte la plus importante dans les livres qu’elle a étudiés - tous autorisés par le ministère de l’Éducation - concerne le récit historique des évènements de 1948, l’année où Israël fit la guerre pour s’implanter en tant qu’État indépendant, et où des centaines de milliers de Palestiniens durent fuir le conflit qui s’en est suivi.

 
Il y a 63 ans, le peuple Palestinien perdait sa terre, et les milices sionistes jetaient les Palestiniens sur le chemin de l’exil à travers le monde, après avoir détruit 418 villages et villes, et tué femmes, hommes, enfants, jeunes et vieillards.

  

L’assassinat de Palestiniens y est dépeint comme quelque chose de nécessaire pour la survie de l’État juif naissant, prétend-elle. «  Les massacres ne sont pas niés, ils sont simplement représentés dans les livres d’école israéliens comme, dans le long terme, quelque chose de bénéfique pour l’État juif. Par exemple, Deir Yassin (village palestinien d’avant 1948, proche de Jérusalem) a été un massacre épouvantable perpétré par les soldats israéliens. Dans les livres d’école, ils vous disent que ce massacre a déclenché la fuite massive des Arabes d’Israël et a donc permis la création d’un État juif, avec une majorité juive. Par conséquent, c’était la meilleure solution. C’était peut-être dommage, mais à long terme, les conséquences pour nous étaient positives. »

Les enfants, dit-elle, sont élevés pour servir dans l’armée et intérioriser le message que les Palestiniens sont « des gens dont la vie peut leur être retirée en toute impunité. Et pas seulement cela, mais que ce sont des gens dont le nombre doit être réduit. »

Peled-Elhanan aborde son sujet à partir d’un contexte politique radical. Elle est la fille d’un célèbre général, Matti Peled, qui était convaincu que l’avenir d’Israël résidait dans une paix digne avec les Palestiniens. Après avoir quitté l’armée, il était devenu membre actif d’un mouvement pour la paix.

La famille avait conçu une affiche, appelant à un règlement pacifique du conflit et représentant Smadar, la fille unique de Peled-Elhanan, avec son message : tous les enfants méritent un avenir meilleur.

Puis, en 1997, Smadar a été tuée par un kamikaze palestinien alors qu’elle faisait des courses à Jérusalem. Elle avait 13 ans. Peled-Elhanan se refuse à parler de la mort de sa fille, une ou deux fois seulement elle a fait allusion à « la tragédie ».

A l’époque, elle a dit que cela renforcerait sa conviction que, sans un règlement au conflit et une coexistence pacifique avec les Palestiniens, d’autres enfants allaient mourir. « Les attaques terroristes comme celle-ci sont la conséquence directe de l’oppression, de l’esclavage, de l’humiliation et de l’état de siège qu’on impose aux Palestiniens » a-t-elle déclaré à des journalistes de télévision après la mort de Smadar.

Ses opinions radicales ont eu inéluctablement un coût professionnel. « Les professeurs d’université ont cessé de m’inviter à des conférences. Et quand je prenais la parole, la réaction la plus fréquente était "Vous êtes une antisioniste". »

Et tous ceux qui contestent le discours qui prévaut aujourd’hui en Israël, dit-elle, sont accusés de la même façon.

Elle espère que son livre sera publié en hébreu, mais elle s’est résignée à ce qu’il soit rejeté par beaucoup dans le courant politique dominant.

Quand on lui demande si les livres d’école palestiniens reflètent aussi un certain dogme, Peled-Elhanan soutient que ces livres font la distinction entre sionistes et juifs. « Ils font cette distinction tout le temps. Ils sont contre les sionistes, pas contre les juifs ».

Mais elle concède que l’enseignement sur le génocide des juifs dans les écoles palestiniennes est « un problème, une question ». « Certains enseignants (palestiniens) refusent d’enseigner l’Holocauste tant que les Israéliens n’enseigneront pas la Nakba (la « Catastrophe » palestinienne de 1948). »

Sans surprise peut-être de la part de quelqu’un qui a des points de vue aussi radicaux, Peled-Elhanan est profondément pessimiste pour l’avenir de son pays. Le changement, dit-elle, ne viendra que « lorsque les Américains cesseront de nous donner un million de dollars par jour pour maintenir ce régime d’occupation, de racisme et de suprématie ».

Quant à Israël : «  Je ne lui vois que le chemin qui mène au fascisme. Vous avez cinq millions et demi de Palestiniens contrôlés par Israël qui vivent sous un apartheid horrible, sans droits civils ou humains. Et vous avez l’autre moitié, qui sont juifs, et qui de minute en minute perdent leurs droits », dit-elle en référence à toute une série de tentatives visant à restreindre le droit des Israéliens à protester et à critiquer leur gouvernement.

Elle écarte la gauche israélienne comme étant toujours modérée et timide, surtout à l’heure actuelle. « Il n’y a jamais eu de véritable gauche dans ce pays. » Elle pense que le système éducatif contribue à perpétuer un État injuste, antidémocratique et non viable.

« Tout ce qu’ils font, de la maternelle à la terminale, c’est de nourrir, de toutes sortes de façons et à travers la littérature, des chansons, des fêtes et des loisirs, ces idées de chauvinisme patriotique. »


Cet article a été modifié le 7 août 2011. La version originale attribuait à Matti Peled, père de Nulit, la conception de l’affiche représentant Smadar, la fille de Nurit Peled-Alhanan. En fait, c’est le père de Smadar, Rami Alhanon, qui l’a conçue.


TEXTE REPRIS SUR
LE BLOG DE JACQUES TOURTAUX

 

http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=10992

 

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Tranche de vie à Gaza :

Gaza : l’étau se resserre

autour des agriculteurs

samedi 6 août 2011
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Etre à Gaza c’est rencontrer des familles et des histoires. Le récit de la famille Kdair en est un, et correspond au style de vie que mène les agriculteurs de la Bande de Gaza.
(JPG)
Hate’em Kdair, à dr. sur la photo

Agé de 53 ans, Hate’em est agriculteur à Beit Lahia située au nord de la Bande de Gaza. Outre ses parents, Hate’em vit avec son épouse, ses quatre garçons et ses trois filles. Le père de famille n’avait que neuf ans lorsqu’il a été contraint de quitter l’école pour travailler la terre et ce, afin de venir en aide à son père qui faisait à l’époque face à des ennuis économiques.

Durant la période qui s’étale de 1991 à 2000 (date du déclenchement de l’Intifada), le commerce de Hate’em était prospère avec l’exportation de divers produits, dont des tomates, des pommes de terre et des fleurs à destination d’Israël et d’Europe. Cependant, souligne-t-il, depuis ce jour (l’an 2000), les choses ont changé et devant la fermeture des frontières et l’impossibilité de les franchir, l’exportation de ses produits a dû s’interrompre.

A l’époque, le revenu de Hate’em reposait principalement sur l’exportation de fraises et de fleurs, mais face à la politique de fermeture et d’étranglement, l’exportation de ces produits a connu une forte baisse. En effet, alors que Gaza produit annuellement environ 1500 tonnes de fraises et 60 millions fleurs [1], les autorités israéliennes ne donnaient son feu vert que pour une vente exceptionnelle de quantités limitées de ces deux produits, avec 398.8 tonnes pour les fraises et 6.6 millions tonnes pour les fleurs, soit 7.75% et 8.33% de la production de la Bande de Gaza en matière de fraises et de fleurs, respectivement.


Et ce n’est pas tout. Hate’em raconte que durant les incursions fréquentes des forces israéliennes, les chars avaient détruit les récoltes des agriculteurs qui, même en retravaillant les terres, les chars revenaient pour les raser. C’est pourquoi, pour rétablir son terrain, Hate’em a dû faire appel à ses économies accumulées durant les années fortunées. Hate’em cultive ses plantes à quelques mètres du mur qu’Israël a construit pour renfermer Gaza. Il va sans dire que durant les moments tendus, Hate’em et les autres agriculteurs risquaient leur vie en travaillant la terre puisque les forces israéliennes n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur eux.

Ainsi, être incapable de travailler ne signifie qu’une seule chose : ne percevoir aucun revenu, et du moment qu’il n’est pas le propriétaire de la terre qu’il cultive mais seulement le locataire, ses dettes de location ne cessent de grimper. Toutefois, Hate’em ajoute que tous les agriculteurs qui louent des terrains étaient parvenus à un accord avec les propriétaires fonciers stipulant que les dettes ne seront payées que lorsqu’il y a moyen de le faire, autrement dit, il explique que les propriétaires comprennent qu’ils n’auront leurs parts qu’une fois l’agriculteur travaille, car ‘’Si nous ne travaillons pas, nous ne mangerons pas’’

Hate’em cite un exemple où les agriculteurs répondent aux commandes qu’émet des fois Israël pour lui livrer plusieurs tonnes de poivrons, tout en accordant le permis d’exportation y afférent. Ainsi, l’agriculteur met le tout dans les paquets et envoie sa cargaison aux frontières et là, il reçoit l’appel du chauffeur de camion qui l’informe que souvent, il attend pendant deux ou trois heures. Et après deux ou trois jours, les produits avariés doivent être mis au pilon ; un processus que les agriculteurs doivent payer.

Dans le passé, se rappelle Hate’em, l’entreprise qui assurait l’exportation des marchandises envoyait des camions réfrigérateurs qui permettait de préserver le contenu. Hate’em se rappelle également du temps où, grâce au point de passage de Beit Hanoun (Erez), ses produits arrivaient en Europe en l’espace d’une journée seulement. Aujourd’hui, en plus des deux ou trois jours que l’acheminement nécessite, Israël s’accorde une autre journée d’inspection à travers Karm Abu Salem (Kerem Shalom). Ce point de passage, bien qu’il manque de la capacité opérationnelle nécessaire pour répondre aux besoins fondamentaux de Gaza, est donc devenu le seul point commercial dans la Bande [2].

Et face à ces produits qui ne sont plus frais mais qui sont quand même envoyés en Europe, les agriculteurs en font toujours les frais et reçoivent les factures pour les coûts associés aux frais de transport vers l’Europe. En 2004, Hate’em a cessé de cultiver les fraises avec les fleurs. Il reconnait que certains agriculteurs qui ont continué leur travail n’ont fini par comprendre qu’en 2008. De ce fait, les agriculteurs ont perdu dans cette bataille, et la situation ne fait qu’empirer.

Aujourd’hui, les agriculteurs se sont tournés vers le marché local où ils vendent leurs articles à perte. D’après Hate’em, ses pairs réunissent des fois 10 kg de différentes récoltes pour les vendre avec un prix équivalant à la moitié des coûts de la production. Il conclut : « Imaginez l’ampleur des pertes que nous subissons...la vie qui nous est imposée est une longue tragédie ».

Quant à la minorité capable d’acheter les récoltes des agriculteurs, Hate’em explique qu’il s’agit des employés de l’Autorité Palestinienne qui ont la chance de dépenser quand ils perçoivent leurs salaires.

Assis à ses côtés, Ahmed Mahmoud Tobail, un agriculteur avec Hate’em et qui suivait son récit nous souligne que leur galère s’est accrue au moment où les bénévoles des Nations Unies ont cessé d’apporter leur soutien aux agriculteurs travaillant la terre. Il ajoute : « Engager une main-d’œuvre suscite des coûts élevés et je ne peux me permettre. Seules les personnes ayant des enfants peuvent continuer de travailler parce que leurs enfants peuvent les aider, moi, je n’en ai pas ».

Ahmed conclut : « Gaza est au bord du gouffre et ne survivra sûrement pas aux problèmes de l’agriculture. Un jour, les agriculteurs devront prendre la décision d’arrêter de travailler leur terre ».

Notes :

[1] PCHR, State of Gaza Border Crossings, 16 Octobre 2010 - 20 Février 2011

[2] Plus d’informations sur l’impact de Karm Abu Salem (Kerem Shalom) le seil passage commercial de ,la bande de Gaza dans un rapport PCHR : State of the Gaza Strip’s Border Crossings, 01 - 30 Juin 2011

Consultez également :

-  Gaza : il y a quelque chose d’empoisonné dans l’eau... - 9 septembre 2010
-  Une vie en attente alors que les matériaux de construction sont toujours interdits - 31 août 2010
-  L’économie sous l’occupation - 27 août 2010
-  Gaza : rude épreuve pour les agents de voyage - 5 août 2010
-  Gaza : grave insuffisance des traitements sous dialyse - 31 juillet 2010

28 juillet 2011 - PCHR Gaza - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pchrgaza.org/portal/en/i...
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