http://blog.environnemental.info/page/100/?cat=vtwkpueaze
Libérons les semences
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L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs.
Les lobbys, aidés par l'Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir.
- Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain,
- Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples,
- Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre, tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d'aucune sorte.
- Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie.
En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures.
Outre votre signature immédiate, vous pouvez télécharger la pétition pour l'imprimer pour la diffuser autour de vous, et si vous avez un site Internet, faire un lien vers cette page : http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat
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“Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.”
Nous sommes de plus en plus nombreux à faire nôtre cette phrase de St Exupéry.
3 minutes robinet ouvert = 12 bouteilles de 1,5l qui s’écoulent. Ça fait réfléchir et ça donne envie d’agir. Tout le monde peut changer ses comportements. Ce guide simple, pratique, complet décrit tous les gestes au quotidien. Nous faisons des erreurs dans toutes les pièces de la maison, au bureau, à l’école, partout. Si tous les habitants de la planète vivaient comme un français, il faudrait 2 planètes de plus pour vivre tous ensemble !
Chaque geste compte, chaque geste même en apparence anodin est utile, comme Théodore Monod l’a bien montré : des micro-solutions locales, mais appliquées et répliquées et dupliquées par des milliers de gens à des milliers d’exemplaires, chaque jour, inlassablement, un nouveau savoir-vivre, peut engendrer des macro-solutions à l’échelle globale !





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Le nouveau magazine d'information environnementale
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27-01-2006 | Les anciennes variétés potagères au tribunal |

Aujourd'hui, mis à part quelques petits producteurs et/ou distributeurs disséminés ici et là, il est difficile de se procurer des variétés anciennes, véritable patrimoine de l'humanité. La situation pourrait même se compliquer car l'association Kokopelli, qui propose plus de 1 200 variétés anciennes de légumes, fleurs et céréales issues de l'agriculture bio, est assignée en justice par la société Graines Baumaux qui considère comme déloyale la concurrence de l'association.
Il est vrai que pour être légalement commercialisée, une variété potagère doit être inscrite sur le catalogue officiel des espèces et variétés de légumes, et que les semences anciennes, proposées par l'association Kokopelli, ne figurent pas toutes sur ce catalogue dont les portes sont grandes ouvertes aux variétés hybrides…

Pourtant, à l'heure où le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible, un réservoir de variétés dites anciennes pourrait s'avérer utile pour permettre à l'agriculture de s'adapter à l'évolution du climat. Pour cela, il suffirait de supprimer l'obligation d'inscription au catalogue officiel qui, rappelons-le, est payante (1), ce qui aurait pour effet de libérer l'accès, de tous, à toutes les semences.
C'est d'ailleurs ce que demande, à sa façon, Kokopelli dans une pétition intitulée 'Libérons les semences', en estimant que 'le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain'.
Photo fruits anciens © Stephen Clément – CDTA et diversité de tomates © Dominique Guillet
1- Le coût de l’inscription au catalogue officiel, pour une variété de céréales, s'élève à plus de 8 000 € pour les 10 premières années. Ce coût prohibitif empêche l'inscription des variétés anciennes, très nombreuses.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2164