C'est quand même formidable le Revenu de Solidarité Active (RSA) ! ! C'est ce système qui permet aux travailleurs pauvres de compléter leurs revenus. Mais attention, pas n'importe comment ! ! !
Notre bon Sarkoshow a pensé à tout dans ce beau dispositif de solidarité ! Mais pas de solidarité nationale, nan « les caisses sont vides, y a plus d'sous, on est sur la paille.... », c'est la solidarité familiale qui faudra faire jouer ! Histoire de ne pas endetter encore plus la France avec ces salauds de pauvres ! ! !
Voici donc comment une belle idée devient une vulgaire fumisterie !
Les allocataires RSA sont invités à intenter des actions en justice à leurs proches (père, mère, ex-conjoint) pour obtenir une aide financière s'ils affrontent des difficultés. C'est ce qu'ils ont découvert en remplissant leurs dossiers de demande de ce minima social entré en vigueur début juin.
Le formulaire retiré à la CAF ou téléchargé sur son site Internet questionne sur cinq pages les postulants au RSA et les encourage à entreprendre des démarches devant les tribunaux. Comme si Sarko leur demandait de faire jouer la solidarité familiale avant de solliciter la solidarité nationale. Il est vrai qu'avec la belle réforme judiciaire de la bonne Rachida Chanel Dati, les juges auront largement le temps de faire tout ça ! !
A la rubrique «Vous êtes célibataire et vous vivez seul», le document interroge les futurs allocataires : «Percevez-vous une pension alimentaire ?» Si le demandeur répond «non», le document lui précise qu'il est «susceptible d'engager une action envers ses parents pour obtenir une pension alimentaire».
Une idée inacceptable pour la plupart de ces grands adultes de 30, 40 ou 50 ans qui ont touché le fond et pour lesquels le RMI d'hier et le RSA d'aujourd'hui constituent le dernier filet de sécurité.
Là, ils se voient proposer par l'administration d'emmener leurs parents âgés parfois de 60, 70 ou 80 ans, devant les tribunaux. «Si vous souhaitez être dispensé de cette démarche, précisez le motif», stipule le formulaire. Mais on va où là ? La gestapo est de retour ou quoi ? ? ? ?
Même chose pour les personnes séparées de leurs conjoints et ayant des enfants à charge. Le dossier les invite à «engager une action envers l'autre parent pour obtenir la fixation ou le versement d'une pension alimentaire pour chaque enfant concerné». Là encore, pour «être dispensé de cette démarche» il faut «préciser le motif». Et faut remplir schnell en plus ! ! !
Le journal libération, au vu de ce questionnaire, a souhaité contacter le bon Martin pourfendeur de la pauvreté. Le journal raconte qu'il était plutôt gêné aux entournures ! Il n'aura fallut que trois au bon Martin pour faire une réponse. Mais la réponse a été communiqué à l'ensemble de la presse à la veille de la grève dans la presse écrite. Juste histoire de ne pas pouvoir la diffuser le lendemain ! ! ! C'est qu'il apprend vite le petit ! !
Voici ce que le Journal Libération en a tiré de ce communiqué laconique :
« En guise d'explication, ses services invoquent un problème d'«articulation entre la solidarité familiale telle que l'organise le code civil, et la solidarité nationale telle que l'organise le code de l'action sociale». Sous-entendu : le code civil non-toiletté de longue date a un temps de retard sur l'action sociale et notamment les dispositifs de solidarité nationale comme le défunt RMI et le nouveau RSA. Le communiqué précise que la loi du 1er décembre 2008 relative au RSA reprend «les mêmes dispositions» que le RMI.
Pas tout à fait vrai. Le Haut-Commissariat reconnaît que l'incitation faite aux enfants de 30, 40 ou 50 ans d'engager une action contre leurs parents «ne figurait pas dans le formulaire national du RMI».
Pourquoi l'avoir rajouté alors ? Parce que cette question «était posée par certains départements au travers de formulaires complémentaires»,argumente le cabinet, qui avance «un souci d'harmonisation».
Mais au lieu d'harmoniser par le haut, en éliminant dans tout l'Hexagone cette formule contestable, les services de Martin Hirsch ont harmonisé par le bas, en la généralisant partout et auprès des 3,7 millions de personnes éligibles au RSA. Pour finir, après bien des contorsions, le communiqué du Haut-Commissariat souligne que «le formulaire sera modifié sur ce point pour éviter les troubles inutiles». Une façon très indirecte de reconnaître qu'il y a un malaise auquel il convient de répondre. »
Pour plus d'information et pour vérifier, vous pouvez télécharger le formulaire du RSA !! Source : le blog de Popote67 : http://ernolsheim.over-blog.com/
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http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-32828484.html
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Revenu de solidarité active :
taxez plutôt vos parents
Les demandeurs du RSA sont invités à intenter des actions en justice contre leurs proches.
Vu sur Libération
Fac-Simile du formulaire de demande de RSA, un questionnaire de 5 pages.
Les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) sont invités à intenter des actions en justice à leurs proches (père, mère, ex-conjoint) pour obtenir une aide financière s’ils affrontent des difficultés. C’est ce qu’ont découvert les futurs allocataires en remplissant leurs dossiers de demande de ce minima social entré en vigueur début juin.
Inacceptable. Le formulaire retiré à la CAF (Caisse d’allocations familiales) ou téléchargé sur son site Internet questionne sur cinq pages les postulants au RSA et les encourage à entreprendre des démarches devant les tribunaux. Comme si l’Etat leur demandait de faire jouer la solidarité familiale avant de solliciter la solidarité nationale.
A la rubrique «Vous êtes célibataire et vous vivez seul», le document interroge les futurs allocataires : «Percevez-vous une pension alimentaire ?» Si le demandeur répond «non», le document lui précise qu’il est «susceptible d’engager une action envers (ses) parents [père, mère, ndlr] pour obtenir une pension alimentaire».
Une idée inacceptable pour la plupart de ces grands adultes de 30, 40 ou 50 ans qui ont touché le fond et pour lesquels le RMI d’hier et le RSA d’aujourd’hui constituent le dernier filet de sécurité.
Là, ils se voient proposer par l’administration d’emmener leurs parents âgés parfois de 60, 70 ou 80 ans, devant les tribunaux. «Si vous souhaitez être dispensé de cette démarche, précisez le motif», stipule le formulaire.
Lire la suite sur Libération :
http://www.liberation.fr/societe/0101574292-revenu-de-solidarite-active-taxez-plutot-vos-parents
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4401
PIRE. Ce formulaire demande aussi de divulguer les montants de ses comptes. On est à deux doigts du système Hartz 4, en Allemagne, où le secret bancaire n’existe pas pour les chômeurs : au moindre mouvement créditeur repéré par la Bundesagentur für Arbeit, on vous suspend les allocations à hauteur du montant reçu.
En France, le secret bancaire peut être levé en cas de soupçons dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent. En ce qui concerne le RSA, le questionnaire outrepasse ce cadre, puisqu’il ne s’agit pas de dépister ces deux phénomènes mais que le demandeur déclare ses ressources. Or, l’état du compte bancaire (fluctuant) et l’existence de livrets d’épargne ne sont pas des “ressources à déclarer” et, de ce fait, ces questions ne devraient donc pas se trouver sur un formulaire de demande d’allocation.
Commentaire n° 1 posté par Sophie aujourd'hui à 08h39