12 janvier 2012 | Posté par voltigeur |
Lisez bien comment l’enfumage se porte bien, et les moutons complètement à l’ouest du problème….. c’est un peu de l’ordre de ce « MES » nouveau dictateur Européen, qui n’arrive pas à accrocher grand monde, (achetez de la vaseline, ça va faire mal!) mais c’est encore plus insidieux…….
L’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services, ou en anglais GATS – General Agreement on Trade and Services) est un accord multilatéral élaboré par l’OMC depuis 1995 sous l’impulsion des Etats-Unis, et qui concerne les « services » au sens très large du terme.
Les négociations ont commencé en Janvier 2000 et doivent durer jusqu’en Janvier 2005, date-butoir fixée pour l’adoption de l’accord. Les négociations sont conduites par Robert Zoellick (en photo) pour les États-Unis et par Pascal Lamy pour l’Union Européenne.
En fait de « services », l’AGCS prévoit la privatisation totale de L’ENSEMBLE DES SERVICES PUBLICS: la distribution d’électricité, la poste, les transports publics, mais aussi la santé et l’éducation dont l’accès sera ainsi réservé aux plus favorisés. A terme, cela signifie une baisse de l’espérance de vie, un retour massif de l’illetrisme, des populations de moins en moins intelligentes et de plus en plus manipulables…
Au total, l’AGCS prévoit la libéralisation totale de 160 secteurs d’activité, dont certains représentent de fabuleux marchés mondiaux qui excitent depuis longtemps la convoitise du secteur privé (2000 milliards de dollars pour l’éducation, 3500 milliards de dollars pour la santé).
Avant même la signature de l’AGCS, les gouvernements européens ont déjà commencé à mettre en oeuvre la privatisation des services publics. Les projets de privatisation déjà annoncées de certains services publics (EDF, Air France, La Poste…) sont en fait dictées par l’AGCS, que les gouvernements de droite et de gauche ont élaboré en secret, dans le dos des citoyens, et avec le silence complice des médias, mais aussi des organisations syndicales « collaborationistes » du nouvel ordre économique (les dirigeants du premier syndicat français, la CFDT, sont des participants assidus du Forum de Davos). Des politiques identiques sont actuellement appliquées dans l’ensemble des pays occidentaux.
Comme pour l’AMI, les négociations de l’AGCS se déroulent dans la plus grande opacité. Malgré les demandes répétées de certains parlementaires européens, l’accès aux documents de négociation leur a été refusé.
Comme l’AMI, l’AGCS vise à accorder toujours plus de liberté et de droits aux multinationales, à réduire le pouvoir économique des états, et à démanteler méthodiquement l’ensemble des réglementations sociales et environnementales. Ces attaques simultanées s’inscrivent dans ce qui doit être appelé une guerre. Une guerre sociale et intérieure, une guerre des entreprises contre les citoyens.
Grâce à l’apathie du public et des contre-pouvoirs syndicaux, cette guerre est sur le point d’atteindre ses objectifs: l’annulation de l’ensemble des droits sociaux acquis depuis un siècle, la suppression de toute entrave à la « liberté » des entreprises (liberté de polluer, liberté d’exploiter sans limites, liberté de détruire des vies par la misère et le chômage…), et l’anéantissement définitif du pouvoir des institutions élues (les états) et donc, de la démocratie.
Pour répondre à cette guerre qui entre dans sa phase finale et dont les conséquences seront sans retour, le temps est venu pour les citoyens d’entrer en Résistance.
Sabotage avant privatisation
Pour obtenir facilement le consentement de l’opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Voici ce que l’on peut lire à propos de l’éducation publique dans un document de l’OCDE, l’organisation des Maîtres du Monde qui est également à l’origine de l’AMI:
« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangeureux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population.«
Cahier de politique économique » n°13 de l’OCDE
Source SYTI.NET
.
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/01/12/accord-general-sur-le-commerce-des-services-vers-la-privatisation-totale-des-services-publics/
- Le compteur électrique communicant qui étale votre vie privée
- Ça se passe comme ça chez MacDonald’s
- Mutuelles de Provence, le coup dur pour la région
- Novartis supprime 2000 emplois aux États-Unis
- « L’antisémite »: Dieudonné va-t-il trop loin?
- Le mystère des Pierres qui bougent de la Vallée de la Mort résolu?
- Haïti : mais où est passé tout le fric pour la reconstruction?..
- Les 186 000 « Ultra-Riches » du monde possèdent au total 25 000 milliards de dollars
- La France perd son triple A, les bourses décrochent
- 8 millions d’euros de frais d’avion pour Sarkozy…
- Le tube de l’été 2012 en avant première!
- Transport de matières radioactives : les cheminots du nucléaire s’inquiètent..
- Combien d’esclaves travaillent pour vous?
- Le Petit guide vert de la bio-alimentation de l’ASEF….
- En bref… En bref… En bref…
- Tornade au-dessus de Rennes ? Les explications d’un météorologue
- La dette de la France, un secret bancaire ?
- Les nouveaux forfaits apparaissent pour concurencer Free
- Dexia SA verse des primes à ses cadres allant jusqu’à 45 000 euros, la nationalisation « à l’étude »
- Marine Le Pen chiffre son projet présidentiel, l’Europe et l’immigration dans le viseur