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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 23:05
UNION EUROPEENNE
NOUVELOBS.COM


Alors que la décision de la Commission européenne relance le débat sur l'innocuité des OGM, BASF annonce que sa pomme de terre Amflora ne sera proposée qu'aux pays "prêts à l'utiliser".

La pomme de terre OGM Amflora de BASF (AFP)

La pomme de terre OGM Amflora de BASF (AFP)

La pomme de terre génétiquement modifiée du groupe allemand BASF, autorisée mardi par la Commission européenne, ne sera pas proposée en France dans l'immédiat, a déclaré mardi 2 mars BASF dans un communiqué.
Amflora "est destinée aux pays qui sont d'ores et déjà prêts à l'utiliser", indique le groupe qui cite la Suède, les Pays-Bas, la République Tchèque et l'Allemagne.
"BASF n'a pas prévu, à ce jour, de la proposer aux industriels français et souhaite tenir compte des particularités et des demandes de chaque pays", a ajouté le groupe.

Interdiction nationale en Autriche

Le ministre autrichien de la Santé, Alois Stöger,  va interdire la culture dans son pays de la pomme de terre génétiquement modifiée autorisée par Bruxelles dans l'Union européenne.
"Le ministre Alois Stöger prépare un texte pour interdire la culture de la pomme de terre OGM" sur le territoire autrichien, a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé à l'AFP.
Le ministre a dit vouloir légiférer "immédiatement" en vue d'une interdiction nationale.
La Commission européenne a annoncé mardi avoir autorisé la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée du groupe allemand BASF, l'Amflora, premier feu vert depuis douze ans dans l'UE concernant les OGM.
L'Autriche avait déjà mis en place en 1999 une "clause de sauvegarde" pour empêcher l'importation et la culture de deux sortes de maïs génétiquement modifiés, le MON 810 de Monsanto et le T 25 de Bayer autorisés également par la Commission européenne.

Demande de moratoire du PS

En France, le PS a jugé que "le gouvernement français doit imposer un moratoire". Il considère que la décision de la Commission européenne est "un véritable coup de force alors que les citoyens et consommateurs européens sont de plus en plus nombreux à demander que le principe de précaution l'emporte sur les intérêts des grands groupes agroalimentaires".
"A titre préventif, le Parti socialiste demande que le moratoire français sur le Mon 810 soit étendu aux nouveaux OGM dont la commercialisation a été autorisée par la Commission".

Accusation de provocation du Modem

De son côté, Jean-Luc Bennahmias (MoDem) a accusé le président de la Commission de Bruxelles, Manuel Barroso, "de cultiver la provocation en remettant sur la table le dossier ô combien controversé des organismes génétiquement modifiés". "Sans débat, sans consultation du Parlement européen, on ouvre rien de moins qu'une brèche inconsidérée dans la sphère agricole. Une faveur destinée à un groupe, BASF, en total contresens de tout ce qui avait été décidé collectivement depuis plus de 10 ans", a dénoncé dans un communiqué le député européen.

"Un risque inacceptable pour la santé"

L'organisation Greenpeace France appelle la France à déclencher la "clause de sauvegarde" pour faire barrage à la pomme de terre OGM Armflora autorisée mardi par la Commission européenne.
L'organisation dénonce dans un communiqué l'autorisation de culture et de commercialisation de ce tubercule génétiquement modifié qui pose, selon elle, "un risque inacceptable pour la santé humaine et animale et l'environnement".
Notant qu'il s'agit de la première autorisation d'un nouvel OGM dans l'UE depuis 1998, Greenpeace souhaite que la France utilise pour s'y opposer "la clause de sauvegarde prévue dans la réglementation européenne pour protéger son environnement et la santé de ses citoyens".

"Résistance à certains antibiotiques"

L'organisation affirme que le tubercule Amflora de la firme agro-chimique allemande BASF "contient des gènes marqueurs qui lui procurent une faculté de résistance à certains antibiotiques".
"Risques médicaux, environnementaux, tout allait contre cette autorisation", juge-t-elle. "Disséminer des OGM de la pomme de terre BASF dans l'environnement pourrait augmenter la résistance de certaines bactéries à des médicaments, comme des traitements contre la tuberculose", estime-t-elle.
"Il est vraiment très choquant que l'un des premiers actes officiels de la nouvelle commission soit d'autoriser une culture aussi critiquable. Depuis six ans, l'innocuité de cette pomme de terre fait l'objet de controverses scientifiques", souligne l'organisation en rappelant qu'une "majorité des pays de l'Union Européenne s'est opposée à cette autorisation".
En 2008, la France a fait valoir cette clause pour suspendre la culture du maïs OGM MON 810, comme l'ont également fait cinq autres pays membres dont l'Allemagne.

Une "très mauvaise nouvelle" pour Duflot

Cécile Duflot, a qualifié mardi 2 mars de "très mauvaise nouvelle" le feu vert donné par Bruxelles à la mise en culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée, appelant le gouvernement français à s'y opposer.
"C'est une très mauvaise nouvelle", a affirmé la secrétaire nationale des Verts, sur RMC.
"Ce que demandent notamment les écologistes et nos députés européens c'est qu'on puisse faire une évaluation précise (des risques). Ca fait dix ans qu'on le demande, ça n'a pas été fait", a-t-elle ajouté, reprochant à la Commission européenne "de se précipiter".
Elle a souligné que des traces de tels organismes génétiquement modifiés utilisés dans l'alimentation animale pouvaient se retrouver "dans le viande ou le lait" à l'insu des consommateurs.
Quel est le danger ? "Justement on ne le connaît pas ! On a pu avoir, sur le maïs notamment, quelques études qui ont montré sur des rats des conséquences sur des atteintes au foie. Ces travaux scientifiques doivent être approfondis, on doit aller jusqu'au bout de ces études-là avant de commercialiser", a dit Cécile Duflot.

Appliquer la clause de sauvegarde

"Ces doutes, ce soupçon ne peuvent pas être levés aujourd'hui puisque ces études n'ont pas été menées avec suffisamment de moyens, de rigueur et de temps", a insisté la chef de file d'Europe Ecologie pour les élections régionales en Ile-de-France.
A la question de savoir ce qu'elle attendait du gouvernement français, elle a souhaité qu'il "refuse la commercialisation et la culture de cette pomme de terre comme de tous les OGM". "On a appliqué et fait appliquer la clause de sauvegarde, il faut continuer", s'est-elle exclamée.

La Commission doit "sortir de sa tour d'ivoire"

Fer de lance de la contestation des OGM en France, José Bové a, lui aussi, dénoncé le feu vert européen accordé à la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée, exhortant Bruxelles à sortir de sa "tour d'ivoire".
"La Commission européenne doit sortir de sa tour d'ivoire et revenir sur cette décision", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"Elle doit entendre enfin les citoyens qui ne veulent pas d'OGM. Elle doit en outre accepter la position des 27 Etats membres (de l'UE) qui en décembre 2008 avaient majoritairement souhaité une réforme radicale des procédures d'évaluation" des demandes d'autorisation des produits transgéniques, a-t-il ajouté.
Connu pour ses prises de position contre les OGM, José Bové a fait l'objet de condamnations en justice pour ses actions d'arrachage illégal de plantations transgéniques.

Autorisation de la Commission européenne

Il s'agit du premier feu vert de ce type depuis douze ans dans l'Union européenne, où les OGM suscitent une vive controverse. La décision prise ce mardi est de nature à relancer le débat autour de l'innocuité des produits OGM en Europe. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a profité du début de son deuxième mandat à Bruxelles pour clore le dossier de la pomme de terre de BASF qui avait empoisonné son premier mandat.
Selon le communiqué de l'exécutif européen la vraie nouveauté concerne l'autorisation de la pomme de terre Amflora, un tubercule conçu par la firme BASF destiné à l'usage industriel pour son amidon et à l'alimentation animale. La Commission européenne n'avait plus donné son feu vert à une culture OGM en Europe depuis 1998 et le maïs Monsanto MON 810 dont l'autorisation de culture est arrivée à échéance il y a deux ans.

Choc des écologistes

Bruxelles a aussi accepté la commercialisation en Europe à des fins alimentaires de trois variétés de maïs transgéniques de la firme Monsanto, des dérivés du MON 863, selon un communiqué de l'exécutif européen. Une décision moins spectaculaire dans la mesure où des produits OGM importés font régulièrement l'objet d'autorisations pour le commerce.
Les écologistes au Parlement européen se sont dits "choqués" mardi par l'autorisation sans précédent accordée par la Commission européenne à la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée du groupe allemand BASF, le premier feu vert de ce type depuis douze ans.
"Je suis choqué de voir que le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, John Dalli, n'a eu besoin que de quelques semaines dans ses nouvelles fonctions pour exprimer un soutien aussi flagrant aux intérêts industriels", a estimé l'un de leurs chefs de file, Martin Häusling, dans un communiqué.

"Déclaration de guerre"

"Cette décision de reprendre les autorisations de dissémination d'OGM dans l'environnement, en évacuant le débat sur leurs risques, est inacceptable", a critiqué de son côté la libérale Française Corinne Lepage, vice-présidente de la commission Environnement du Parlement.
Elle "constitue une véritable déclaration de guerre à l'égard des citoyens européens majoritairement opposés aux cultures OGM, de la part de M. (José Manuel) Barroso", le président de la Commission, a-t-elle ajouté.
L'organisation des Amis de la terre a également dénoncé le feu vert de Bruxelles à la pomme de terre génétiquement modifiée de BASF. "C'est une mauvaise journée pour les citoyens européens et l'environnement", a-t-elle dit dans un communiqué.

(Nouvelobs.com avec AFP)


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/environnement/20100302.OBS8502/duflot_et_bove_vent_debout_contre_la_patate_ogm.html



Achtung Tartofel !

Bruxelles avait inventé le chou; aujourd'hui il nous met la patate douce…ment ! Sur l'air de "Savez-vous planter les tartofel OGM?", les censeurs laxistes, entre deux moules frites, nous la servent sans trop de mousse, au grand dam des 27 pays producteurs et consommateurs, alignés devant le comptoir de cette Union-qui-désunit. 

Sautant dans la friture d'un changement de pions, réfractaires aux empoisonneurs (le grec Stavros Dimas) la commission, son maltais de président en tête, John Dalli, comme son nom l'indique, avec la bénédiction du polonais remplaçant, Janesz Potonik, au nom prédestiné, est passée outre les protestations de l'Italie, et de ceux qui suivent, dont la France, l'Autriche, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, le Luxembourg, et même la Pologne! 

L'exécuteur élu, le portugais José-Manuel Barroso, n'aura plus qu'à emballer le paquet-cadeau, contenant le poison baptisé Amflora, (qui doit fleurir dès ce printemps) à l'adresse de grands bienfaiteurs de l'Humanité: saint-Monsanto, qui ne veut que notre bien, et la bande BASF (qui fabrique aussi les bandes magnétiques bien connues) dont le représentant Pere Eckes, table déjà sur 30 à 40 millions d'euros de revenus dégagés...à leur santé! (Ils n'attendaient ça que depuis treize ans, les pôvres!). Prosit!

Cette production devrait être, selon les recommandations, exclusivement réservée à la production d'amidon pour l'industrie du papier en Suède, et, en sous-produits à l'alimentation animale, sans risque de contamination des consommateurs humains, selon ce que rapporte l'Internaute Actualité. 

Il
est donc conseillé de ne pas rouler un patin aux animaux nourris à la patate qui leur est destinée par MonPotatoe from USA, et d'éviter de s'essuyer avec la presse scandinave. 

Parmentier, qu'as-tu fait?

Par le journaliste et blogueur
http://kelbo.khaos.over-blog.com/


Bruxelles impose la culture
de la pomme de terre OGM en Europe

Des pommes de terre génétiquement modifiées Amflora de BASF (Photo /AFP/Basf)


Mardi 02 mars 2010, 16h07

Pour la première fois depuis douze ans, la Commission européenne a donné mardi son feu vert à la culture dans l'UE d'un produit génétiquement modifié, une pomme de terre de BASF, provoquant la colère des défenseurs de l'environnement et de l'Italie.

"Chaque Etat est libre d'autoriser ou non la culture de cet OGM", a toutefois précisé le commissaire européen chargé de la Santé, le Maltais John Dalli, pour tenter d'atténuer la portée de cette décision controversée dans une Europe où les aliments transgéniques suscitent des craintes pour la santé humaine et l'environnement.

L'Italie, où aucun OGM n'est cultivé, a immédiatement protesté. "Nous évaluerons la possibilité de promouvoir un front commun de tous les pays qui voudront s'unir à nous pour défendre la santé des citoyens et les agricultures identitaires européennes", a averti le ministre italien de l'Agriculture, Luca Zaia.

La pomme de terre génétiquement modifiée en question, Amflora, est développée par une filiale du groupe allemand de chimie BASF, qui attendait depuis plus de treize ans un feu vert.

Elle est destinée, non à l'alimentation humaine, mais à la production d'amidon pour l'industrie du papier en Suède. En outre, ses "sous-produits pourront être utilisés pour l'alimentation animale", a précisé M. Dalli.

Juergen Hambrecht, patron du groupe de chimie allemand BASF, le 30 avril 2009 à Mannheim (Photo Sascha Schuermann/DDP/AFP/Archives)

Or, font valoir les écologistes, ce tubercule contient un gène marqueur de résistance aux antibiotiques, sujet d'inquiétude pour l'Organisation mondiale de la santé et dont l'abandon a été exigé par une loi européenne de 2004.

Bruxelles s'est retranché derrière les avis favorables de l'Agence européenne de sécurité des aliments et a promis tous les contrôles nécessaires sur sa production.

Mais il n'a pas pu garantir que cette pomme de terre ne se retrouverait jamais dans la chaîne alimentaire.

Face aux critiques, il a renvoyé les gouvernements européens à leurs responsabilités. "Ils auraient pu décider de dire non à cette autorisation et l'affaire se serait arrêtée là. Mais aucune majorité n'a été trouvée" dans un sens ou un autre "et il est revenu à la Commission de décider", a-t-il expliqué.

Jusqu'à ce jour, l'exécutif dirigé par le Portugais José Manuel Barroso n'avait lui même jamais trouvé d'unanimité en son sein, car le Grec Stavros Dimas, chargé jusqu'au début février de l'Environnement, était contre l'autorisation de culture des OGM.

Mais M. Dimas n'a pas été reconduit dans la nouvelle équipe et son successeur depuis trois semaines, le Slovène Janez Potocnik, ne s'est pas opposé à la décision, prise à l'unanimité des commissaires européens.

Le feu vert a été donné mardi "sans débat", moins d'un mois après leur prise de fonction, ce qu'a dénoncé l'organisation Greenpeace.

"Il n'était pas judicieux d'attendre plus longtemps", s'est défendu M. Dalli, invoquant aussi la nécessité pour l'Europe "d'aller de l'avant" vers les "nouvelles technologies".

Le groupe allemand a immédiatement salué cette décision. "La voie est désormais libre pour une mise en culture commerciale cette année", a déclaré un de ses responsables, Peter Eckes. BASF évalue à entre 30 et 40 millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora.

Un seul OGM avait été autorisé à la culture, en 1998 dans l'UE: le maïs MON 810 développé par Monsanto, toujours en attente du renouvellement de cette autorisation.

Or, sept pays --France, Allemagne, Autriche, Grèce, Hongrie, Luxembourg et Pologne-- ont interdit la culture de ce maïs en raison des risques de contamination pour les cultures traditionnelles et biologiques.

La décision de la Commission d'autoriser l'Amflora, est une "gifle" à la face des consommateurs européens, s'est insurgé l'eurodéputé vert Allemand Martin Hässling.

http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/683833/bruxelles_impose_la_culture_de_la_pomme_de_terre_ogm_en_europe.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=ML356&utm_campaign=E10166170#

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