To us le s jours, a ssommée de nouvelles ahurissantes, mon inspiration est sclérosée, dynamitée à la TNT ! Conséquences de Xhintia, réforme des retraites,  inégalités sociales grandissantes, la préparation des Bleus, conflit en équateur, guerre en Afghanistan, le schisme au comité Miss France, marée noire dans le golfe du Mexique, la palpitante vie de Johnny… tout ça au même niveau, dans le même sac. Un beau cafouillage. Voilà ce que cela m’inspire. L’instrumentalisation de la vie sous toutes ses coutures, dans tous ses états me donne la nausée.

J’ai vu mon cher métier se déliter, se dissoudre dans des abîmes de pure connerie. Une parodie d’indépendance mal assumée, une information écorchée vive, souillée de non-mots, du dédain répugnant des dirigeants, et d’ignorances galvanisées, laissent un goût amer au fond de ma plume. Mon amour s’éparpille en indignations. Le dégoût étreint ma passion. Malgré tout, je tiens bon. L’écrire exhorte mes angoisses et renvoie cette putain d’ humeur récurrente dans les abysses de mon idéal bafoué. Je désabuse, Ouf !


… La crise contre l’humanité

 

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Et, la crise est revenue gonflée à bloc, prête à tout et surtout à travailler plus pour gagner plus ! Et la Crise…des nerfs ne fait que continuer. Les marchés tremblent encore à l’idée d’embaucher à poils et sans vapeurs, et tous cherchent le remède miracle à ce virus persistant.

Le culot n’a vraiment plus de limites. « Ne craignez rien », nous dit-on, « A la rigueur, serrez les fesses ! Les médecins du portefeuille sont à l’oeuvre ! »  Hourra ! 

Plus sérieusement, j’y vois un crime contre l’humanité perpétré avec préméditation de surcroît. Comment n’ont-ils pas pu l’anticiper ? Nos chers dirigeants ! Hein !

Et la dictature de l’économie sur le politique aura fait des millions de victimes, totalement désoeuvrées. 
Et puis cette chère Europe, où les problèmes se règlent chacun chez soi, et par le menu, s’il vous plaît. A qui ? A moi ? A moi, ça me plaît pas, mais la note va être salée ! Et qui va payer ?   Et là, je dis stop à l’hypocrisie mondialisée. Oui,  Monsieur le juge, les grands hommes savaient. Vous dites ? La protection du marché ? Une hérésie dans cette si belle mondialisation. Enfin… a t-on besoin d’expliquer des évidences ?  Le système est bon, voyons… ce sont les hommes qui sont mauvais. C’est si facile !

Dans ce cas, je requiers  contre les responsables de ce désastre planétaire, oui, tous ces singes comptables, capitalistes, libéraux, ultra, et les pseudos :  la peine du capital à mort assortie de circonstances ô combien aggravantes de règles d’intérêt général. Na, d’abord !

Clamartine, le 22 mai 2010.

 

http://reveusedusanssouci.wordpress.com/2010/05/30/jabuse/