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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 04:54

Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 11:52 - Modifié le 26/03/2011 à 10:51

Acharnés du travail, stressés de la vie... vous avez de beaux jours devant vous. C'est une étude sérieuse qui le révèle. Stupéfiant.

Allez-vous vivre vieux ?

Pour vivre vieux, vivons heureux ! Ici la reine mère du Royaume-Uni, lors des célébrations de ses 96 printemps. Elle s'est éteinte en 2002, à l'âge de 101 ans. © Stillwell John / Abaca

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Par Gwendoline Dos Santos

Pour vivre vieux, évitez de vous montrer génial et heureux dès l'enfance, ne cherchez pas à vous débarrasser du stress, travaillez d'arrache-pied, mariez-vous si vous êtes un homme, divorcez sans complexe si vous êtes une femme... Voilà des solutions anti-âge bien inhabituelles. C'est ce qu'inspirent les résultats stupéfiants d'une des plus vastes études menées sur la longévité, livrés par les docteurs Howard S. Friedman et Leslie R. Martin de l'université de Riverside (Californie) dans un ouvrage* qui paraît ce mois-ci aux États-Unis.

En 1921, le psychologue Lewis Terman de Stanford University commence un vaste chantier nommé "the Longevity Project". Afin de comprendre qui vit le plus longtemps et pourquoi, il sélectionne 1 500 enfants, garçons et filles, d'une dizaine d'années pour qu'ils soient suivis toute leur vie. Leur personnalité, leurs loisirs, leurs études, l'ambiance familiale, leur choix de carrière, leurs relations sociales, leur vie de couple, leur religion... Rien n'est laissé au hasard.

En 1991, Friedman et Martin ressortent les travaux du défunt Terman afin d'étudier les prédicateurs de bonne santé et de longévité. Alors qu'ils avaient prévu au départ d'y passer six mois, les voilà prolongeant les recherches de... vingt ans. La plupart des 1 500 participants, surnommés les "Termites" en hommage à Terman, sont décédés à ce jour, les auteurs ont donc méticuleusement cherché à savoir quand et comment, mais surtout quelle vie ils avaient eue. Étonnement, ceux qui ont vécu le plus longtemps n'ont pas puisé leurs secrets de santé dans le brocoli, le jogging, la zen attitude, les antioxydants ou le beurre enrichi en oméga 3. Voici quelques-uns des résultats de cette étude inédite menée sur huit décennies :

 


Faites la tête dès le plus jeune âge

Les individus les plus joyeux, les plus drôles, les plus optimistes lorsqu'ils étaient enfants vivent moins longtemps que ceux qui étaient nonchalants et peu blagueurs. Selon les auteurs, les enfants joyeux deviennent des adultes plus insouciants et ont tendance à prendre plus de risques pour leur santé, alors que les autres deviennent des adultes plus prudents.

 

Messieurs, mariez-vous

Pour les hommes, le mariage est un réel facteur de longévité. Ceux engagés de nombreuses années dans un couple ont tendance à vivre plus vieux. Ils dépassent le plus souvent le cap des 70 ans, alors que seul un tiers des hommes divorcés et/ou remariés l'atteignent.

 

Mesdames, divorcez sans crainte

Les femmes sont plus chanceuses que les hommes, celles qui ont divorcé et vivent seules prospèrent. Selon l'étude, les femmes dépendent beaucoup moins des hommes dans leurs relations sociales et sont moins dévastées si elles se retrouvent seules. Ainsi, elles atteignent en moyenne un âge aussi élevé que celles qui vivent un mariage long et heureux.

 

Travaillez plus pour gagner plus... d'années

Les personnes les plus impliquées, les plus engagées dans leur travail, celles qui s'acharnent à la tâche, vivent plus longtemps, malgré leur forte exposition au stress. Celles qui étaient décrites comme des enfants peu joyeux y parviennent davantage grâce à leur inquiétude et à leur méticulosité. Celles qui étaient d'un naturel joyeux et optimiste, plus décontractées, prennent le plus souvent les problèmes à la légère, sont moins ambitieuses et échouent dans leur carrière, augmentant de ce fait leur risque de mortalité.

 

Petits génies, planquez-vous !

Les enfants qui "sautent" des classes ont plus de risques de mourir prématurément à l'âge adulte que les autres. Selon l'étude, amputer à un enfant une période de jeu avec des individus de son âge a un impact sur ses futures relations sociales, et donc sur son espérance de vie.

 

Sans chien, ni chat

Les animaux domestiques améliorent la qualité de vie de leurs propriétaires, mais n'allongent en aucun cas leur espérance de vie, selon l'étude.

 

On n'est jamais mieux servi que par soi-même

Si les personnes qui se sentent entourées, aimées et soutenues par leur entourage présentent une meilleure qualité de vie, cette dernière n'a aucun impact sur leur longévité. En revanche, l'étude confirme que l'altruisme est le facteur relationnel de loin le plus bénéfique en termes de longévité.
*The Longevity Project: surprising discoveries for health and long life from the landmark eight-decade study, Hudson Street Press, mars 2011

 

http://www.lepoint.fr/sante/allez-vous-vivre-vieux-25-03-2011-1311296_40.php

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