Le 15 juin 2010
Eurozone : capitulation française, dictature européenne
L’accord auquel sont parvenus cette nuit Angela MERKEL et Nicolas SARKOZY revient à une capitulation française en rase campagne : l’Allemagne a imposé ses choix européens à une France soumise qui, elle, a définitivement renoncé aux siens.
Gestion de l’euro par les 27 pour rendre encore plus impossible tout infléchissement de la gestion à l’allemande de la monnaie unique, privation des droits de vote au Conseil pour les pays « laxistes », renforcement de la dimension exclusivement punitive du Pacte de Stabilité, sans même parler de la constitutionnalisation de l’interdiction des déficits, du contrôle a priori des budgets nationaux par Bruxelles, et de la rigueur généralisée,… l’Allemagne va désormais dicter à ses partenaires leur politique économique et la politique de l’Union européenne.
De son côté, la France a renoncé au nécessaire rééquilibrage de l’euro en faveur de l’emploi et de la croissance (qui se cache derrière le fameux « gouvernement économique ») et, plus grave encore, à tout infléchissement de la politique de surenchère dans la déflation que l’Allemagne inflige au reste du continent, sciant par là-même la branche sur laquelle sont assises ses exportations.
Avec cet accord catastrophique, l’Union européenne confisque encore plus la démocratie, au risque de provoquer de violentes explosions sociales et populaires.
Face à cet entêtement suicidaire et unilatéral de l’Allemagne, la France est une fois de plus aux abonnés absents, oubliant que dans un couple il faut être deux.
Cette véritable capitulation a quelque chose de pathétique à la veille de la célébration du 70ème anniversaire de l’Appel du général de Gaulle : on va aller en pèlerinage à Londres pour endormir les Français, alors que dans les faits on renonce à une France libre, maîtresse de ses choix économiques et de son destin, tout le contraire de l’esprit du 18 juin !
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/Accord-de-Berlin-un-nouveau-Munich.html
PARIS, 15 juin 2010 (AFP) - Le député et président de Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan a estimé mardi que l’accord auquel sont parvenus lundi soir Angela Merkel et Nicolas Sarkozy "revient à une capitulation française en rase campagne".
Le président Nicolas Sarkozy a rejoint les positions de la chancelière allemande Angela Merkel sur le pilotage économique de l’Union européenne et sur la suspension des droits de vote pour les pays de l’UE laxistes en matière budgétaire, lundi lors d’une rencontre à Berlin.
Les deux dirigeants ont défendu ensemble la nécessité d’un "gouvernement économique des 27 pays membres" de l’UE.
Dans un communiqué, le député de l’Essonne (ex-UMP) affirme que "l’Allemagne a imposé ses choix européens à une France soumise qui, elle, a définitivement renoncé aux siens".
Il juge que "la France a renoncé au nécessaire rééquilibrage de l’euro en faveur de l’emploi et de la croissance (qui se cache derrière le fameux +gouvernement économique+) et, plus grave encore, à tout infléchissement de la politique de surenchère dans la déflation que l’Allemagne inflige au reste du continent, sciant par là-même la branche sur laquelle sont assises ses exportations".
"Avec cet accord catastrophique, l’Union européenne confisque encore plus la démocratie, au risque de provoquer de violentes explosions sociales et populaires", soutient M. Dupont-Aignan.
Selon lui, "face à cet entêtement suicidaire et unilatéral de l’Allemagne, la France est une fois de plus aux abonnés absents, oubliant que dans un couple il faut être deux".
eb/mad/bma
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