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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 00:12

 

 

 

 

 

ATTENTION AVEC LE POISSON PANGA. On aurait pu se douter à moins de 10 € le kg

 

Le panga est un nouveau poisson asiatique que nous trouvons chez CARREFOUR e PICARD, surtout sous forme de filets, à un prix relativement bas.

 

Au Vietnam, le panga est un poisson de culture industrielle intensive, plus exactement, il vient du delta du Mékong, et il est en train d'envahir le marché à cause de son prix.

 

Voici ce qu' il y a à savoir sur le panga :

 

le Mékong est l'un des fleuves les plus contaminés de la planète. Les pangas sont infectés, à hauts niveaux, de venins et bactéries (arsenic, résidus industriels toxiques et dangereux, sous-produits du secteur industriel en pleine croissance), métaux contaminés, phénols poly chlorés (PCB) ou DDT et leurs (DDTs), chlorate; des composants relationnés (CHLs), hexachlorociloxane, isomères (HCHs) et hexa chlorobenzène (HCB).

 

Ils sont alimentés avec des poissons morts, des restes d'os et avec une farine d'Amérique du Sud, le manioc et des résidus de soja et graines.

 

Il est évident que ce type d'alimentation peu salubre n'a rien à voir avec l' alimentation d'un environnement naturel. L' alimentation des pangas est complètement en dehors de toute réglementation judiciaire. Le panga grandit 4 fois plus vite que dans la nature à l'état normal.

  

De plus, ce sont des poissons qui ont des hormones  injectables (produites par une entreprise pharmaceutique chinoise pour accélérer le processus de croissance et de reproduction). En achetant du panga, nous collaborons avec des entreprises sans aucun scrupule et spéculatrices, qui ne se préoccupent pas de la santé et du bien être des êtres humains.

 

NOTE : Étant donné la prodigieuse quantité de pangas disponible, ils termineront également dans d’autres aliments : surimi (ces petits bâtonnets faits avec de la chair de poisson), poisson en boîte et probablement dans quelques aliments pour animaux (chiens et chats).

 

                              François HARMEGNIES

                              IFREMER

                              Centre de Brest

                              Département REM (Ressources physiques et Écosystèmes de fond de Mer)

                              Unité de Recherche - Géosciences Marines

                              BP 70

                              29280 PLOUZANE

                              Tel : 02 98 22 42 40

                              Fax : 02 98 22 45 70

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 02:06

 

L’utilisation massive de pesticides met l’humanité en danger selon le cancérologue D. Belpomme

http://lejournaldusiecle.com/2013/03/26/lutilisation-massive-de-pesticides-met-lhumanite-en-danger-selon-le-cancerologue-d-belpomme/

Dominique Belpomme

 

Pour le cancérologue français Dominique Belpomme, l’utilisation massive de pesticides dans l’agriculture met l’espèce humaine en danger.


 

Cancer, diabète, obésité, leucémie ou autisme chez l’enfant: pour résoudre ces problèmes de santé publique, il n’y a qu’une réponse possible selon lui, c’est de réduire l’utilisation des produits chimiques, et notamment les pesticides.

 

Pour Dominique Belpomme, professeur en cancérologie à l’université de Paris, trois quarts des cancers sont évitables puisqu’ils sont dus à la dégradation physique, chimique et biologique de notre environnement, « à condition que nous ayons une politique environnementale à la hauteur des enjeux de santé publique. Autrement dit, que nous réduisions à leur source les polluants chimiques que nous dispensons dans l’environnement ».


Il indique au micro de Bertrand Henne que la communauté scientifique est d’accord pour constater le « lien causal entre l’utilisation à outrance des pesticides telle que nous le faisons aujourd’hui en Europe et l’apparition des fléaux de santé publique tels que cancer, diabète, obésité, leucémie chez l’enfant ou autisme chez l’enfant. La seule réponse possible à ce problème majeur de santé publique est de réduire l’utilisation des produits chimiques mis sur le marché, et notamment les pesticides utilisés dans l’agriculture »

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Le professeur Belpomme insiste pour dire que « ce n’est pas la dose qui fait le poison, mais la répétition des doses » même infimes. Et qu’il y a des « effets cocktails : plusieurs substances peuvent s’associer pour créer des effets qui n’existent pas lorsqu’on étudie ces substances isolément ».

 

Cercle vicieux

« Mais aujourd’hui, on n’est pas suivi au niveau politique » regrette-t-il : le règlement européen de 2009 concernant l’utilisation des pesticides est « scandaleux » selon de nombreux scientifiques puisqu’il dit qu’il faut une utilisation durable des pesticides.

Si le cancérologue affirme qu’il « y a aujourd’hui des alternatives à l’utilisation massive de pesticides », il admet que « la transition vers une agriculture respectueuse de l’environnement ne pourra se faire que progressivement. Nous sommes dans un cercle vicieux dans lequel, pour des raisons purement économiques, nous utilisons des pesticides à outrance. Il y a 50 ans on n’utilisait pas de pesticides, on avait une agriculture moins rentable mais plus respectueuse de la santé ».


 

« Le véritable moyen pour arriver à guérir l’ensemble des cancers c’est d’ajouter à la prévention secondaire, c’est-à-dire le dépistage, la prévention primaire qui consiste à réduire à leur source les polluants environnementaux, dont font partie les pesticides » poursuit le professeur Belpomme.

« Si nous continuons à polluer l’environnement comme nous le faisons, l’espèce humaine se met en danger. Réchauffement climatique, problèmes de santé, destruction de la nature : nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Par la dégradation de la planète, nous risquons tout simplement de faire en sorte que l’humanité disparaisse ».

 

http://lejournaldusiecle.com/2013/03/26/lutilisation-massive-de-pesticides-met-lhumanite-en-danger-selon-le-cancerologue-d-belpomme/

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 16:17
Bachar el-Assad mort ?
Paris parle d'une "rumeur"

Le ministère des Affaires étrangères qualifie de "rumeur" la nouvelle qui se répand sur Internet et selon laquelle le président syrien Bachar el-Assad serait entre la vie et la mort.  


Bachar el-Assad

Le Quai d'Orsay ne confirme pas la rumeur selon laquelle le président syrien serait entre la vie et la mort. (Reuters)

Pas d'informations, pas de confirmation. Joint par leJDD.fr dimanche après-midi, le Quai d'Orsay se refuse à commenter la rumeur diffusée sur Internet, selon laquelle le dictateur syrien Bachar el-Assad serait entre la vie et la mort. Le site arabe Eltira.org a affirmé dimanche que l'un des gardes du corps du président syrien lui aurait tiré dessus et qu'il se trouverait dans un hôpital de Damas.

Mais pour l'heure, pas question pour Paris de "commenter les rumeurs". "Nous avons un réseau diplomatique étendu un peu partout et donc si nous avions une quelconque confirmation officielle de cette rumeur, bien entendu nous en ferions état et cela se ferait au plus haut niveau", explique-t-on.

Dimanche matin, une réunion interministérielle s'est tenue au ministère des Affaires étrangères sur le thème de la Centrafrique, où le président Bozizé a été renversé. Le Quai d'Orsay ne dit pas si la question syrienne y a été abordée

 

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SYRIE Fausse mort de Bachar el-Assad : histoire d'une vraie rumeur
le 24/03/2013 à 22:47 J.G Vu 451 fois

Le président syrien Bachar el-Assad, le 3 juin 2012 devant le Parlement à Damas ©Sana/AFP/Archives

Le président syrien Bachar el-Assad, le 3 juin 2012 devant le Parlement à Damas ©Sana/AFP/Archives

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  • Le président syrien Bachar el-Assad, le 3 juin 2012 devant le Parlement à Damas ©Sana/AFP/Archives
  • Les tweets du journaliste Jean-Paul Ney qui démentent la mort de Bachar el-Assad. Capture d'écran Twitter

Une rumeur a parcouru la toile ce dimanche : le président syrien Bachar el-Assad serait mort, abattu par un garde du corps. Une information lancée selon L'Express par un média arabe www.eltira.org serait à l'origine de cette rumeur qui s'est répandue comme une trainée de poudre sur internet via les réseaux sociaux.

Reprise par des médias israéliens mais également en France par JSSNews.com, "un webzine d’opinion israélien" tel qu'il se décrit dans sa page d'accueil, l'information n'a pas été confirmée par le ministère des Affaires étrangères. Joint par le Journal du Dimanche, le Quai d'Orsay a refusé de "commenter les rumeurs". "Nous avons un réseau diplomatique étendu un peu partout et donc si nous avions une quelconque confirmation officielle de cette rumeur, bien entendu nous en ferions état et cela se ferait au plus haut niveau", a déclaré le porte-parole du ministère.

Mais comme bien souvent dans ces cas-là, la rumeur avait déjà fait le tour du web. Sur Facebook et Twitter ainsi que sur plusieurs sites internet la mort du tyran syrien avait déjà été annoncée. A tort semble-t-il. Ainsi le journaliste Jean-Paul Ney a été un des premiers à démentir l'information dans un twitt posté en fin de matinée sur son compte @jpney citant comme source "des proches de la famille". Quant à l'Agence Farnce Presse (AFP) qui fait office de baromètre de l'information en France, elle a préféré rester muette sur cette histoire.

La soi-disant information n'a donc jamais dépassé le stade de la rumeur tout au long de cette journée de dimanche.

Lire également les articles du Point, de l'Express et du Journal du Dimanche sur le sujet.

 

http://www.lalsace.fr/actualite/2013/03/24/la-vaie-fausse-mort-de

 

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www.lexpress.fr/.../d-ou-viennent-les-rumeurs-sur-la-mort-...
Adrien Sénécat
De Adrien Sénécat - Dans 37 cercles Google+
Il y a 1 heure – Un site arabe affirme ce dimanche que le président syrien est "entre la vie et la mort". Reprise par d'autres médias et diffusée sur les réseaux ...

  1. La rumeur de la mort de Bachar el-Assad agite Internet
    Le Point ‎- De Guerric Poncet ‎- il y a 2 heures
    La nouvelle se répand comme une traînée de poudre depuis dimanche en fin de matinée : le président syrien Bachar el-Assad aurait été ...

 

 

 

jssnews.com/.../bachar-el-assad-aurait-ete-tue-par-un-garde-du-corps/
Il y a 6 heures – Il serait actuellement hospitalisé, entre la vie et la mort, à l'hôpital Shami de ... Bachar al Assad commence sa « traque aux chrétiens »…
Il y a 3 heures – @IsraelStarNews : Bachar El Assad grièvement blessé par balle par un garde du corps iranien. Transporté à l'hôpital Shami, il serait entre la ..

actu-monde.nouvelobs.com/bachar-al-assad-mort.html
Bachar al-Assad se trouve au palais présidentiel à Damas, assure à l'AFP un conseiller du chef de l'Etat syrien sur fond de spéculations alimentées par son ...

www.zebigweb.com/Bachar.html
Il y a 2 heures – Bachar Al Assad, mort....ressuscité. Syrie Bachar el Assad serait Mort, tué par un de ces gardes du corp. À suivre.. La rumeur de la mort de ...

 

Rumeurs sur la mort de Bachar al-Assad

 

 Capture-d’écran-2013-03-24-à-11.41.14

 

15h00 Un communiqué des rebelles annonce que B. al-Assad n'est pas mort.

Tandis qu'Israël et le Liban informent sur une possible mort du président syrien Bachar al-Assad, sa famille, quant à elle, dément qu'il aurait été tué par un garde du corps iranien.

Il serait actuellement hospitalisé à l'hôpital Shami, à Damas, suite à une agression par un garde du corps samedi 23 mars au soir. D'après les informations, il se trouve dans un état critique, entre la vie et la mort, un hôpital dont les rues adjacentes sont totalement fermées. Cependant des dernières infos donnent Bachar al-Assas comme mort depuis ce matin.

 

La nouvelle vient de journaux arabes, Ici l'article du journal ultra-sioniste JSS. Evidemment info ou intox, nous n'en savons pour l'heure rien. Cette information est à prendre avec des pincettes...


Plus d'infos à venir

 

WikiStrike

 

 

Les dessous de la (PREMIERE) tentative d’assassinat avortée d’Assad et Mouallem


L’équipe du site

 

L’agence de presse Asia a publié les dessous de la tentative d’assassinat du président syrien Bachar el-Assad et du ministre des affaires étrangères Walid Al-Mouallem, dévoilés dans un documentaire intitulé «  Les guerres des services de renseignements en Syrie ».

Citant une source sécuritaire syrienne ayant suivi l’affaire dès son début, Asia indique que la tentative avait été ourdie de concert entre les services de renseignements turcs et français.
Leur plan consistait à recruter des employés kurdes en particulier, travaillant dans les secteurs publics syriens, en au palais présidentiel Al-Rawda et au siège du ministère des affaires étrangères.
Les Français ont d’ailleurs été convoités par les Turcs pour leurs  bonnes relations avec les Kurdes. Et c’est grâce à l’un de leurs agents, un kurde aussi, que les contacts ont été entrepris. 

Dans le documentaire dont les droits de diffusion ont été achetés par l’agence de presse, il est dit aussi que des agents turcs sont intervenus en personne, se faisant passer comme des activistes kurdes, et membres de partis kurdes sympathisants avec le gouvernement syrien. Finalement leur choix est tombé sur une société de services sanitaires œuvrant dans le secteur public, dont les palais présidentiels et les ministères, et dont certains de ses employés étaient des kurdes.

Un montage sur l'assassinat de Bachar al-Assad attribué mensongèrement à l'agence iranienne IribToujours grâce à l’agent kurde des français, ils sont parvenus à enrôler deux travailleurs de la société. Ceux-là mêmes qui ont été arrêtés et dont les témoignages ont été diffusés dans le documentaire.

 L’un d’entre eux, Mouayyad Al-Hachtar, endetté originaire de Deir Ezzor, raconte avoir été le premier à faire la connaissance d’un certain Abou Kordou, (le coordinateur de l’opération qui pourrait être l’agent kurde des Français) parce qu’il avait besoin de rembourser ses dettes. Il lui demanda de lui présenter le superviseur des ouvriers de la société, Anas Abdel-Hakim AlHussaïni, kurde originaire de Qamechli, lequel travaillait dans la société depuis 14 ans. Par la suite, Il lui demanda aussi de lui présenter le conducteur de la voiture qui transportait les détergents aux sites gouvernementaux, un certain Ghassan.

Lors de la rencontre avec Hachtar et Hussaïni, prétextant au début travailler pour une chaine de télévision kurde, la «  Kurdistan TV », (selon les aveux de Hussaïni) Abo kordou les somma de lui fournir des informations sur l’intérieur du palais présidentiel et du ministère des affaires étrangères, et de les prendre des photographies à l’aide d’un stylo  équipé d’une mini-caméra. Il leur demanda également de lui voler certains documents ainsi que des feuilles estampées du l'effigie de la république syrienne.

D’un air évasif, Hussaïni indique : «  j’ai compris que le but d’Abou Kordou était d’obtenir des images de l’intérieur du palais présidentiel, du ministère des affaires étrangères et d’importants documents pour les donner à des parties étrangères se trouvant en Turquie ».
Et de poursuivre : «  Je me suis adressée à une amie qui travaillait au ministère des affaires étrangères et je lui ai demandé de prendre en photos le bureau du ministre des affaires étrangères et les toilettes, parce qu’ils voulaient y placer l’engin explosif introduit avec les produits de détergent». Le lendemain, Hussaïni est arrêté, suivi deux jours plus tard par Hachter.  

Ce dernier raconte aussi qu’il n’est pas parvenu à enrôler le conducteur de la société, chargé une fois par semaine de faire entrer les produits de détergent aux sites gouvernementaux, quoi qu’il était un sunnite pratiquant. Comme son recrutement était indispensable pour introduire au palais al-Rawda la charge explosive placée dans un conteneur ressemblant à celui des détergents, alors les commanditaires de l’attentat ont décidé de le kidnapper et de le remplacer par quelqu’un qui le ressemble.

"Et c'est lorsqu'il a été enlevé que les services de renseignements syriens ont décidé de mettre un terme au complot et arrêtèrent la cellule" rapporte la source securitaire, selon laquelle ces services étaient parvenus à infiltrer cette cellule  .

    
  Revers pour les rebelles
   
 

Milicien libyen du front al-Nosra, Mohammad Zalfiti, tué dans la province d'IdlebMilicien marocain du front al-Nosra, Yassine Boujarba, tué le 27-2-13 dans la province d'IdlebL’armée a fait subir samedi un sérieux revers aux miliciens en sécurisant une région allant de la province de Hama jusqu'à Alep et son aéroport.

"L'armée a restauré la sécurité et la stabilité dans les villages situés sur une route internationale (...) vers l'aéroport international d'Alep", indique un communiqué de l'armée cité par l'agence officielle Sana.

Cette route à travers le désert part de Salamiyé, dans la province de Hama, et remonte vers le Nord en passant notamment par le camp palestinien de Naïrab et l'aéroport international d'Alep, fermé depuis début janvier.
   L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé la reprise de cette route par l'armée, indiquant qu'elle doit lui "permettre d'acheminer des renforts et des armes de Hama vers Alep".
   "Si l'armée réussit à la garder sous son contrôle, ceci lui donnera un avantage pour se maintenir dans l'aéroport d'Alep et même dans la ville", a déclaré à l'AFP le chef de cette ONG Rami Abdel Rahmane.
  
Dans le Nord, près de la frontière turque, l'OSDH a fait état de "combats sanglants" entre plusieurs milices et les forces régulières dans les faubourgs de Raqa, parlant d'au moins 10 morts parmi les soldats, 16 dans les rangs miliciens, et de dizaines de blessés.
   Selon l'agence Sana, "l'armée a repoussé des groupes terroristes armés qui procèdent à des agressions et actes de sabotage dans la banlieue nord-est de Raqa, leur infligeant des pertes considérables".

Terrain

L'hôpital de Homs tel qu'il se présente après les combats entre l'armée et les miliciensSelon la télévision iranienne arabophone al-Alam, des dizaines de miliciens du Front al-Nosra et des brigades Tawhid ont péri dans le marché populaire des habitats Hanano, dans la ville d'Alep.

Dans le gouvernorat de Homs, les miliciens d'al-Nosra ont bombardé samedi les positions des Chrétiens dans la région de Rablé. Selon le correspondant du site d'informations Arabi-Press, les attaques contre cette localité située à l'ouest de Homs, et à 30 Km de Kseir ont débuté depuis que le patriarche maronite Bchara Raï s'est rendu en Syrie.

Deux Palestiniens soupçonnés d'aider le régime pendus à Damas (ONG)
   
   Deux Palestiniens soupçonnés de collaborer avec le régime syrien ont été pendus par des rebelles dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans le sud de Damas, a rapporté samedi une ONG syrienne.
   "Des rebelles dans le camp de Yarmouk ont exécuté deux hommes accusés de coopérer avec le régime et de l'aider à localiser des cibles qu'il a bombardées la semaine dernière. Ils ont été pendus à des arbres (...) dans le camp", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), sans être en mesure de dire quand avait eu lieu l'exécution.
   Sur ce cliché, des hommes observent deux hommes pendus à deux arbres dans la rue, devant des immeubles, et certains sont en train de photographier la scène.
   Il n'était cependant pas possible de vérifier l'authenticité de la photo de façon indépendante.
   Selon l'OSDH, de telles pendaisons par les rebelles de personnes soupçonnées de travailler pour le régime ont déjà été signalées à Hama et à Alep, dans le nord du pays, mais c'est la première fois que ce type d'exécution est annoncé et qu'une photo est montrée.
   Un membre d'une faction palestinienne dans le camp a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat que la pendaison avait eu lieu samedi dans le quartier de "Haret Al-Jabha, en face du café Al Ahram, sur le rond-point Palestine".
   Les suppliciés "ont été accusés d'avoir donné aux forces du régime des informations sur l'emplacement d'un local du Front Al-Nosra dans le camp. Ce local a été bombardé la semaine passée", a-t-il ajouté en référence à un groupe rebelle jihadiste présent sur quasiment tous les fronts en Syrie.
   Contacté par téléphone, le porte-parole du Front Populaire pour la ibération de la Palestine-Commandement général, Anwar Raja, a également indiqué à l'AFP qu'il pensait que ce groupe était derrière l'exécution.
   "Ce sont des gangs qui tuent pour tuer, et pour terroriser les civils et empêcher les habitants du camp d'y revenir. Rien ne justifie ces exécutions", a ajouté le porte-parole du FPLP-CG.  

 

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=37&frid=18&seccatid=37&eid=99499

 

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Syrie: D’où viennent les rumeurs sur la mort de Bachar el-Assad?

Pour l’instant, pas de quoi s’exciter, il tient bon et continue à tenir bon face à « l’empire ».

Un site arabe affirme ce dimanche que le président syrien est « entre la vie et la mort ». Reprise par d’autres médias et diffusée sur les réseaux sociaux, l’information n’est pour l’heure pas plus qu’une rumeur. Une nouvelle rumeur donne le président syrien Bachar el-Assad pour mort ce dimanche mais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune source fiable ne vient étayer ces informations. Et pour cause: premier site français à relayer l’information, le « webzine d’opinion israélien » jssnews.com se base sur les seules affirmations du site arabe Eltira.org mises en ligne ce dimanche. Selon le site, un garde du corps iranien aurait tiré sur Bachar el-Assad et ce dernier serait « entre la vie et la mort » à l’hôpital. Immédiatement, des centaines de tweets et de posts sur Facebook ont repris l’annonce. Mais après vérifications, il s’agit bien de la seule source à affirmer de telles informations.  Les « preuves » avancées par le site, notamment la fermeture de routes qui mènent à l’hôpital où se trouverait le président syrien -qui témoignerait de l’émoi du régime-, ne sont pas plus vérifiées ce dimanche après-midi. Jean Pierre Duthion, un Français qui réside à Damas, assure par exemple sur Twitter n’avoir vu aucun signe qui étaye les affirmations d’Eltira.org.

Vu de en où je vis depuis 6 ans, la mort de Bashar Al Assad ressemble vraiment à une rumeur.

– Jean Pierre Duthion (@halona)

Le journaliste français Jean-Paul Ney assure, lui, avoir reçu un démenti par des proches de la famille el-Assad.

Source: fr.news.yahoo.com

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10 réponses à Syrie: d’où viennent les rumeurs sur la mort de Bachar el-Assad?
  1. Ils cherchent à déstabiliser le régime Syrien. Tous les moyens sont bons, j’imagine que la suite ce sera le bombardement.

  2. « Ou alors ,ils lui ont réservés le même sort que pour hugo »

  3. En plus ca serait un iranien qui lui aurait tiré dessus … Bien sûr …

  4. Voilà les quelques sites qui se sont jetés sur l’info (mais eux en ont parler comme un fait avéré, pas une rumeur):

    En langue française:
    JSS news, Dreuz = pro sioniste (donc tout sauf fiable).

    Sources étrangères:
    Alarab (langue arabe mais site israélien)
    Eltira.org (langue arabe mais site israélien)

    Donc on voit d’ou partent les infos. Ils nous ont fait le coup aussi avec la soit disant destruction sous-terraine des installations nucléaire en Iran il y a quelques temps, tout ça c’est du flan pour galvaniser ASL et déstabiliser le régime.

    C’est déjà ce que je pensais hier et cet article confirme:
    http://actualidad.rt.com/actualidad/view/89892-inteligencia-israeli-rumores-atentado-assad-szaszdi

  5. C’est pas possible puisqu’il est devant ça TV à regarder les violentes répressions en Europe.
    http://www.flickr.com/photos/94222394@N03/8590275224/in/photostream

  6. http://allainjules.com/
    Bonjour,

    C’est une intox.

    Il est bel et bien vivant.

    Allain Jules

    Le 24 mars 2013 – je lui avais signalé l’info concernant l’assassinat de Bachar et Allain Jules avait répondu par ces mots.

  7. Qu’elle question… CIA ça vous dit quelque chose ? :p

    Il est surement en train de rigoler et de préparer quelques caissettes d’arme russe pour les envoyer aux manifestants français d’hier…

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http://lesmoutonsenrages.fr/2013/03/25/syrie-dou-viennent-les-rumeurs-sur-la-mort-de-bachar-el-assad/

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:32

 

 

Mercredi 20 février 2013
5004896620_f41cb69567.jpgNous sommes tous opposés aux OGM, mais qui connaît les Plantes mutées : ces OGM qui ne disent pas leur nom ?

Dépourvues d’étiquettes, ces plantes se retrouvent à notre insu dans nos assiettes.

Leur existence n’a jamais été aussi bien expliquée que dans l’article de Christophe Guyon, publié dans le numéro 144 de Rebelle-Santé en avril 2012.

Ci-joint l’article complet :

 

Les plantes mutées, d’un point de vue scientifique, sont bel et bien des organismes génétiquement modifiés. Pourtant les technologies utilisées pour manipuler leurs gènes ne sont pas soumises à la réglementation sur les OGM. Résultat : les plantes mutées échappent aux études, à l’étiquetage, et se retrouvent dans nos assiettes sans que nous puissions les repérer.

Depuis l’apparition des OGM (organismes génétiquement modifiés) dans l’agriculture, la situation était relativement simple. Il y avait d’un côté les plantes conventionnelles et de l’autre les plantes génétiquement modifiées. Depuis peu, on découvre qu’à l’intérieur de ces OGM, il existe un groupe de variétés végétales qui avancent masquées : les plantes mutées. En quelques années elles se sont retrouvées dans notre assiette sans que personne ne s’en rende compte. La raison à cela : elles échappent à la réglementation des OGM alors qu’elles font bien partie de ces organismes génétiquement modifiés.

Les plantes transgéniques

Pour bien comprendre il faut revenir à la définition des OGM. Un OGM est un organisme vivant dont on a modifié de façon non naturelle ses caractéristiques génétiques. C’est-à-dire que ses concepteurs ont ajouté, supprimé ou modifié un ou plusieurs gènes de son ADN. Les plantes génétiquement modifiées dont on parle couramment - comme le fameux Maïs MON 810 de Monsanto - sont des organismes qui ont reçu un gène extérieur, un transgène, d’où leur nom de plantes transgéniques. Ce sont les OGM «classiques» que l’on connaît.

Aujourd’hui dans les champs on trouve majoritairement deux sortes de ces plantes transgéniques. D’abord les plantes «insecticides»comme le coton Bt ou le soja Bt. Leur ADN a reçu un gène extérieur qui va leur faire produire en permanence une substance insecticide.

Et puis il y a les plantes résistantes à un herbicide. Dans ce cas, le gène introduit dans l’organisme le rend résistant à un produit chimique qui élimine les «mauvaises» herbes. Dans cette famille d’OGM on trouve, par exemple, le Soja «Round Up Ready» de Monsanto qui résiste au Round Up, un puissant désherbant. L’agriculteur peut ainsi asperger ses champs avec des tonnes de cet herbicide sans abîmer ses plantations et pour le plus grand bonheur des sociétés qui le commercialisent.

Les plantes mutées par des techniques hasardeuses

Passons maintenant aux plantes mutées. Pour les obtenir, plus question d’introduire un gène extérieur, l’idée est de modifier un ou plusieurs gènes de la plante, provoquant ainsi une mutation artificielle. On parle alors de mutagenèse. Une des techniques consiste à bombarder aléatoirement l’ADN de la plante. (1) Pour cela, soit on soumet des graines du végétal en question à des rayonnements (gama, UV, X etc.) soit on les met en contact avec des produits chimiques mutagènes très dangereux (hydroxylamine, acide nitreux etc.).

Dans les deux méthodes, ces bombardements aléatoires vont casser, modifier, un certain nombre de gènes de la plante (impossible à prévoir). On utilise ces produits à forte dose, faisant mourir la moitié des plantes. Les graines survivantes sont plantées et les chercheurs observent alors si les mutations provoquent « l’amélioration »souhaitée, par exemple la résistance à un parasite de la plante. Tant que l’objectif n’est pas atteint on recommence le bombardement. Au bout d’un moment le végétal finit par présenter le changement visé, la plante mutée est alors reproduite pour la cultiver.

On voit bien que cette méthode - même si elle est plus complexe que présentée ici- est loin d’être une frappe chirurgicale puisqu’elle affecte plusieurs gènes dont on ne mesure pas complètement les mutations. Finalement, il est probable qu’un ou plusieurs autres gènes, responsables d’une fonction importante, puissent avoir été endommagéssans que les conséquences soient visiblesimmédiatement. Et même si les biologistes procèdent à un « nettoyage »de l’ADN de la plante en la croisant avec des congénères sains, le risque d’avoir une mutation incontrôlée subsiste.

Des risques pour la santé et pour l’environnement

Les plantes mutées présentent donc des dangers de recombinaisons génétiques accrus pouvant avoir un impact sur la santé et sur l’environnement, mais elles ont, en plus, les mêmes risques que les OGM « classiques », dont voici un rappel.

Pour la santé, il y a tout d’abord le risque toxique lié à l’ingestion des pesticides par le consommateur. Car sur un OGM résistant à un herbicide, l’agriculteur augmente les doses de désherbant pour mieux « nettoyer »son champ. Logiquement la concentration de ce produit toxique augmente dans la plante, et donc dans l’assiette du consommateur. Il y a ensuite le risque d’ingérer les protéines insecticides produites directement par certaines plantes OGM. Ces protéines vont, non seulement rester dans l'organisme du consommateur, mais, en plus, s'y concentrer. Citons, parmi les autres risques, l’apparition possible de nouveaux virus pathogènes par recombinaisons virales, ou encore les effets allergisants des OGM.  

Pour l’environnement, tout d’abord les champs d’OGM entraînent une accentuation de la pollution aux pesticides pour les raisons évoquées plus haut. Autre aspect négatif, ces cultures génétiquement modifiées provoquent une réduction de la biodiversité en raison de l’agressivité de leurs caractères compétitifs vis-à-vis de la flore et de la faune. De même, on constate déjà chez certains prédateurs l’apparition de résistances aux toxines secrétées par les OGM qui deviennent alors inefficaces. D’autre part, aucune étude n’a été faite pour mesurer leur effet sur la faune auxiliaire comme les abeilles.

Mais l’inquiétude majeure concerne le risque de contamination des plantes voisines de même variété ou de variétés sauvages. Les OGM vont se disperser notamment par pollinisation. Si les conditions météo s’y prêtent - un vent faible et stable - les OGM peuvent toucher des cultures situées jusqu’à 40 km à la ronde. Cette pollution condamne à terme les cultures bio, remettant en question leur certification Agriculture Biologique. Mais ce n’est pas tout. Comme la plupart de ces espèces OGM font l’objet d’un dépôt de brevet, tout agriculteur dont les semences ont été contaminées, va se voir refuser le droit de replanter l’année suivante une partie de sa récolte, être accusé de contrefaçon s’il enfreint cette interdiction ou devoir payer des royalties !
Pas d’études sur les plantes mutées
Tous ces dangers, qu’ils soient sanitaires ou environnementaux ne préoccupent guère les producteurs d’OGM, ni d’ailleurs les autorités publiques, puisque ces risques, soit n’ont jamais été évalués, soit sont très sommairement étudiés et s’ils le sont, c’est avec un recul dans le temps très largement insuffisant.
Concernant les plantes mutées, la situation est encore plus simple : il n’y a aucune réglementation particulière ! Car si elles font techniquement partie des organismes génétiquement modifiés, juridiquement, ces végétaux sont considérés comme des plantes conventionnelles. Donc aucune évaluation, aucun test, ni étude particulière, la seule obligation du producteur pour commercialiser sa nouvelle variété est de l’inscrire au catalogue officiel des variétés. Cela signifie également pour le consommateur pas de traçabilité ni d’étiquetage particulier. D’où le surnom d’OGM caché !
Quid de notre assiette ?
Dans ces conditions, il est bien difficile de savoir, dans notre alimentation, où se glissent ces OGM qui ne disent pas leur nom. D’après une base de données des variétés mutantes, créée conjointement par la FAO (Food and Agriculture Organization) et l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) (2), plus de 3 000 variétés sont commercialisables pour plus de 170 espèces (70 maïs, 155 sojas, 42 cotons, 5 aubergines, 6 pommes de terre, 242 blés, 3 tournesols) (3). On s’étonne au passage que l’AIEA soit impliquée dans des questions agronomiques qui a priori n’ont rien à voir avec l’énergie atomique !
Conclusion, nous mangeons tous des blés mutés ou des potagères mutées. Aujourd’hui 100 % des betteraves à sucre, 100 % du colza et 95 % des choux sont des plantes mutées, pour ne citer que ceux-là (4). Pire encore, les micro-organismes utilisés dans l’alimentation comme des levures pour le pain et la bière ou des champignons utilisés pour les yaourts ou encore des micro-organismes activant la fermentation dans la vinification, sont déjà des organismes mutés aux états-Unis et sont à l’étude pour le devenir en France.
La puissance de l’agro-industrie
C’est donc bien une décision politique qui permet l’existence incontrôlée et invisible de ces organismes. Car il existe au départ une volonté d’échapper à la définition juridique d’un OGM et à la réglementation qui s’y applique. Il se trouve bien quelques parlementaires à l’Assemblée Nationale ou au Parlement Européen pour essayer de faire passer des amendements en vue de changer cet état de fait mais la bataille est totalement déséquilibrée. Ces sujets sont complexes, les députés sont rarement issus d’un cursus scientifique, et sont la proie des lobbies surpuissants qui diffusent des informations rassurantes, incomplètes et favorables à leur business. Qu’il s’agisse d’OGM ou de plantes mutées, nous sommes face à des clones pesticides brevetés (5), dont le but est de rendre payant ce que la nature offre généreusement, sans se soucier de polluer la nature, les animaux et les humains.
Pour le consommateur, reste à préférer l’alimentation bio en toute circonstance, même s’il est impossible d’avoir la certitude qu’elle est complètement exempte de ces espèces clonées.
Quant à l’espoir d’un changement, outre les groupes citoyens de pression sur les élus, il faut se tourner vers les collectifs et les associations comme Longo Maï, Biaugerme ou Kokopelli. Elles assurent une conservation vivante des espèces rares, anciennes ou locales. Les graines ne sont pas figées dans un bunker glacé mais régulièrement renouvelées et échangées mettant à contribution les jardiniers, les paysans et les petits producteurs, enrichissant sans cesse les variétés disponibles et reproductibles à loisir. Elles s’efforcent simplement de nous rendre ce dont disposaient gratuitement nos grands-parents, avant l’arrivée de l’agro-industrie !
Christophe GUYON

 

Plus d’info :

www.ogmdangers.org

www.infogm.org

www.mdrgf.org

http://kokopelli.asso.fr

www.kokopelli-blog.org

www.biaugerme.com

 

(1) Le chercheur Christian Vélot, maître de conférences en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud 11, présente ces techniques ainsi que le mode de production du tournesol muté ExpressSun de Pionner dans ses conférences.

(3) Extrait de la Fiche technique N°104 d’Inf’OGM, mai 2010, www.infogm.org

(4) Guy Kastler délégué général du Réseau Semences Paysannes, lors de la table ronde sur les Plantes Mutées à l’assemblée nationale le 2 février 2012

(5) Expression utilisée par Jean Pierre Berlan, agronome et économiste, ancien directeur de recherche en sciences économiques à l’INRA.

 

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 04:53

par olivier cabanel (son site) jeudi 21 février 2013

 

olivier cabanel

passé de l’architecture à la chanson, convaincu que nous ne pouvons oublier les générations à venir, et que nous ne pouvons pas leur laisser une poubelle à la place de ce que nous avons reçu, découvrez mes chansons sur mon site : http://olivier-cabanel.fr je vous propose un lien pour écouter 4 chansons : (...)

Enfumés par le saumon

Le scandale des lasagnes au cheval n’est probablement que la partie visible de l’iceberg de la mal bouffe.

Les amateurs de saumon fumé vont peut-être y regarder à 2 fois avant de se régaler de ces fines tranches fumées, surtout lorsque celles-ci viennent de certains élevages de saumons.

Bien sûr, les promoteurs de l’élevage argumenteront : si on avait continué à ne consommer que des saumons sauvages, on serait arrivé très rapidement à la disparition de ce magnifique poisson pour cause de surpêche, ajoutant que ces saumons d’élevage ne présentent pas de problèmes sanitaires, sont générateurs d’emplois, représentant un « modèle de durabilité de l’environnement  », assurant même que ces poissons d’élevage sont rarement infestés par des parasites, affirmation bien légère, comme on le verra. lien

Au-delà de la surpêche, le problème n’est-il pas plutôt lié à la qualité de l’eau ?

Sur cette carte, on constate la diminution drastique des saumons dans nos rivières françaises, entre 1929 et aujourd’hui, même si depuis peu, ces poissons font leur réapparition : en 2008, un saumon a été capturé dans la Seine…et depuis d’autres ont suivi.

C’est à Vichy qu’a été installé en 1996 un « observatoire des poissons migrateurs », et fin 2005, plus d’un million de poissons ont été comptabilisés, dont 25 000 se partagent entre saumons, aloses, lamproies, truites de mer et anguilles. lien

Sur ce lien, une webcam filme en continu le passage des poissons.

Ceci dit, on peut logiquement s’interroger sur la santé de ces poissons, quand on connait l’état sanitaire des eaux de nos cours d’eau, dans lesquels la féminisation des espèces bat son plein sous l’effet des agents chimiques que nous rejetons. lien

En Irlande, en 2007, le ministre irlandais de la pêche a décidé d’un quota de prise, limitant la pêche à 17 625 saumons, plus prudent que ses experts, lesquels avaient fixé la barre beaucoup plus haut : 100 000 saumons par an. lien

Le ministre a aussi autorisé la technique dite de la senne, mais à condition de ne mener les embarcations qu’à l’aviron.

En Ecosse, les saumons sauvages semblent bien se porter, puisque ils ont obtenu le « label rouge  » label obtenu dans le cadre d’une IGP (indication géographique protégée) ce qui lui donne une reconnaissance officielle garantissant la qualité supérieure. lien

Toutefois, le consommateur doit être prudent car il existe 2 labels rouges : le 1er est le plus important, car il porte sur « la matière première  », le 2ème portant uniquement sur la transformation.

Or un saumon peut être « labellisé rouge » même s’il ne répond qu’à la 2ème condition, d’où l’intérêt de faire plutôt confiance aux artisans, dans ce domaine, comme dans d’autres. lien

Les problèmes posés par la pratique de l’élevage sont multiples : au-delà de la nourriture qui sera bientôt à base de farine d’élevage pour les poissons, puisque l’Europe vient de l’autoriser, (en 2014, l’autorisation touchera les poulets, et les porcs) la pisciculture intensive amène fatalement des maladies, de la vaccination, des soins antibiotiques ce qui inquiète à raison les consommateurs. lien

A cela pourrait s’ajouter la pollution génétique, puisque le saumon transgénique pourrait bientôt être autorisé aux USA, et qu’il n’est pas improbable d’envisager que ces saumons OGM s’évadent de leur prison « dorée » pour rejoindre le milieu sauvage. lien

Les puissants lobbys américains ne désespèrent pas d’obtenir cette autorisation : (lien) ces poissons atteignent l’âge adulte en 16 mois, au lieu de 30 normalement, ce qui augmenterait les marges de profit …mais le jeu en vaut-il la chandelle ? lien

Aujourd’hui, un poisson sur deux que nous consommons provient de l’élevage, ( lien) ce qui représente 60 millions de tonnes par an, poissons nourris avec des farines et des huiles de poisson et tous les ans, ce sont 600 000 tonnes de saumons qui débarquent sur nos étals. lien

Mais voilà, depuis quelques années, les aqua-fermes se trouvent confrontées à un parasite, le pou du poisson, lequel provoque des dégâts considérables. lien

En effet, en Ecosse, tout comme en Norvège, (et ailleurs) où est pratiquée intensivement l’élevage du saumon, ceux-ci sont menacés par ce parasite, qu’il est très difficile d’éradiquer. lien

Dans les élevages norvégiens, sur les 400 000 saumons détenus dans chaque cage, la moitié de ces poissons périront, soit à cause du manque d’espace, soit à cause des poux, ou pour d’autres raisons.

Ces poux provoquent de gros trous dans la chair des saumons, les rendant plus fragiles aux attaques bactériennes.

Il a fallu donc traiter les poissons aux antibiotiques, sauf que les poux de mer devenaient de plus en plus résistants aux traitements.

Les éleveurs sont donc passés à l’usage d’un pesticide, le Diflubenzuron, incorporant ce produit cancérigène à la nourriture des poissons.

Rappelons que ce pesticide, commercialisé sous le nom de Dimilin, est utilisé en France, parfois en épandage par hélicoptères,  pour détruire les chenilles processionnaires qui viennent parasiter les pins, et il est probable que les cigales doivent aussi déguster. lien

D’ailleurs, ce pesticide est autorisé en France dans la composition de préparations bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché. lien

LISBETH Berg-Hansen, la ministre norvégienne de la pêche se veut rassurante, assurant que les conditions d’utilisation du pesticide seraient conformes aux règlementations communautaires et l’agence de sécurité sanitaire norvégienne dément toute toxicité pour la consommation. lien

Les autorités sanitaires ne sont pas inquiètes, et selon EMEA, (agence européenne des médicaments) ce pesticide n’aurait pas d’effet sur la santé des poissons d’autant qu’un rapport de l’OMS publié en 2008 affirme que « dépasser les doses journalières acceptables ne résultent pas forcément en des effets indésirables », ce qui est loin d’être prouvé. lien

En effet, en caméra caché, une équipe de télévision est allé enquêter auprès d’un éleveur de saumon, lequel a confirmé qu’après chaque traitement au diflubenzuron, plusieurs centaines de poissons trouvaient la mort. lien

Il faut ajouter qu’au lieu de mettre uniquement ce pesticide dans la nourriture des poissons, il est aussi dispersé dans les filets, et répandu en mer.

Plus grave, alors que certains saumons survivent à ce traitement, tous les autres poissons à proximités meurent, y compris de petits requins.

Pas fou, l’éleveur interviewé avoue ne plus manger de saumon, poisson qu’il consommait avec plaisir auparavant.

Pourtant la règlementation européenne interdit que l’on répande des pesticides dans le milieu aquatique.

Cerise sur le gâteau, l’Europe vient d’autoriser à nourrir les poissons d’élevage avec des farines animales, expliquant que les saumons sont carnivores, ne voyant pas où serait le problème de nourrir ces animaux avec ces farines.

S’il est vrai que le saumon se nourrit essentiellement d’abord d’éphémères, de phryganes, de perles, de gammares, puis plus tard, qu’il passera au petits poissons, ou au krill, une petite crevette, nourriture favorite des baleines, il n’est sur que ces farines animales soient sans danger pour ce poisson. lien

Mais les problèmes liés à l’élevage du saumon ne se limitent pas à la Norvège, au Canada ou à l’Ecosse : au Chili, ou l’élevage s’est beaucoup développé, un virus s’est répandu comme une trainée de poudre dès 2009, diminuant drastiquement les populations de poissons, et faisant bondir le cours du saumon de 50% aux USA. lien

Quant à la mise à mort de ces poissons : par asphyxie, voire dans un bain de dioxyde de carbone, la cruauté est au rendez vous. lien

Le fumage du saumon, pour sa part, relève parfois de l’enfumage en bonne et due forme.

L’authentique fumage consiste à allumer un feu de sciure de hêtre, d’en éteindre les flammes pour n’avoir finalement que de la fumée, plaçant le poisson au dessus de celle-ci, sauf que le fumage, lorsqu’il est industriel, peut être aussi à base de « fumée liquide » qui consiste à utiliser un appareil électrique générant de la fumée, au moyen d’un liquide « fumigène » ayant le parfum de la fumée. lien

A grande échelle, il est appelé « fumage électrostatique » et il est probable que cette pratique se soit aujourd’hui généralisée.

Même si des tests proposés à des gouteurs de l’Ifremer ont pu démontrer le peu de différence entre le procédé traditionnel, et le procédé électrostatique, il n’est pas sur que le consommateur y trouve son compte. lien

Décidément la mal bouffe continue, et la crise actuelle « Findus  », qui est en train de se répandre dans toute l’Europe, ne changera peut-être pas grand-chose, sinon d’encourager le consommateur à ne plus avoir confiance dans la nourriture dite industrielle en général, et dans les plats préparés en particulier. lien

On se souvient que la marque de surgelés incriminée nous avait affirmé dans une pub diffusée en 1992 : « je crois que vous allez être étonnés »…Ils ont tenu parole. lien

Comme dit mon vieil ami africain : « le Monde est sombre quand on garde les yeux fermés ».

L’image illustrant l’article vient de « petitparisentreamis.com »

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

Articles anciens

Du round up aux OGM

Globalement mauvais

Je vais vomir un peu et je reviens

Les abeilles ont le bourdon

La planète des singes

Dans le secret des labos noirs

Arrêtez la Terre , je veux descendre !

A l’oreille des feuilles

La faim du monde

Les vilains secrets du terroir

Les microbes auront le dernier mot

Monsanto, un cadeau empoisonné

Alimentaire, mon cher Watson

Les larmes du paysan

Menace sur le BIO

Le jardin extraordinaire

Des piquants qui protègent

Ces plantes qui tuent les virus

OGM, l’Amérique s’inquiète

L’amarante, plante espiègle

Les mâles se font la malle

Où sont les hommes ?

A voir plusieurs films :

Celui de Jean Paul Jaud, « tous cobayes  » et le film « le monde selon Monsanto » ici

A voir aussi ce court doc : « oui les OGM sont un poison » ici

On peut signer la pétition anti OGM sur ce lien

On peut aussi signer la pétition qui soutien Kokopelli ici

 

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/enfumes-par-le-saumon-131123



 

Voir aussi :

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 04:41

 

CODEX ALIMENTARIUS
DANS SOS PLANETE
sos-planete.JPG

http://www.lougris.com/article-le-n-o-m-eugenique-codex-alimentarius-nazisme-reactive-110926111.html   
Le Codex Alimentarius

Des dangers bien réels

L'aguicheuse présentation officielle

La commission de Codex Alimentarius a été crée en 1963 par l'Organisation Mondiale de la Santé afin d'élaborer des normes alimentaires, et des Codes d'usages.

Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments, et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales.

Les responsables et les experts qui ont jeté les bases et défini les orientations des activités de la Commission du Codex Alimentarius étaient d'avis que si tous les pays harmonisaient leurs législations alimentaires et adoptaient des normes approuvées à l'échelle internationale, ces questions trouveraient une solution naturelle. Grâce à l'harmonisation, ils prévoyaient une réduction des obstacles au commerce et la libération des échanges entre les pays, dont tireraient profit les agriculteurs et leurs familles et qui aideraient à atténuer la faim et la pauvreté (voir le résultat 40 ans après !).
Ils concluaient que le Codex Alimentarius serait la panacée pour certaines des difficultés qui entravaient la liberté d'échange.

Le volume du commerce mondial des denrées alimentaires est considérable et sa valeur est de 300 à 400 milliards de dollars. Les gouvernements nationaux se préoccupent surtout de l'innocuité des aliments importés d'autres pays, afin qu'ils ne menacent ni la santé des consommateurs, ni la santé et la sécurité de leurs populations animales et végétales. En conséquence, les gouvernements des pays importateurs ont institué des lois et des règlementations contraignantes pour éliminer ou réduire au minimum ces périls. Mais dans le domaine du contrôle des denrées alimentaires, des animaux et des végétaux, ces mesures risquent de créer des obstacles au commerce des denrées alimentaires entre les pays (business d'abord !)

La réalité cachée

Derrière des atours séducteurs d'apparence philanthropique, le Codex n'est que le bras séculier d'une organisation occulte (made in U.S.A), dont la vocation secrète n'est que l'exploitation à outrance, quelles qu'en soient les conséquences et la mise en esclavage de l'humanité.
D'ailleurs, il est clair que la mise en place de cet organisme mondial n'a fait que créer ou aggraver les disparités socio-économiques, contrairement à ce qui était promis au départ. Il s'agit en fait, d'une redoutable dictature tenant sous son joug les gouvernements eux-mêmes avec la menace permanente de terribles moyens de rétorsion commerciale.
Par exemple, l'Europe paye actuellement tous les ans, une amende de 116.8 millions de dollars pour son refus d'importation de veau aux hormones.

Les vrais objectifs du Codex

Le Codex Alimentarius entend mettre hors la loi toute information alternative de santé en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles, les compléments alimentaires et tout ce qui constitue de près ou de loin un concurrent potentiel. Cet état d'esprit qui préside à la mondialisation pharmaco-chimique explique en grande partie la destruction systématique de tous les novateurs scientifiques indépendants depuis 50 ans. Cette industrie emploie tous les moyens pour garder ses parts de marché en matière de cancer, sida, maladies cardio-vasculaires...
Nous sommes en mesure depuis des décennies de soigner et de guérir dans bien des cas toutes ces maladies, mais des procédés de désinformation puissants sont en place pour cacher ces vérités au grand public. La mise hors la loi de toute information sur les médecines alternatives bloquera l'éradication de certaines maladies assurant toujours plus de profit à cette industrie mondiale qui ne traite que les symptômes sans s'attaquer aux causes.
Le docteur Rath, dénonce cette situation en ces termes : « la vraie nature de l'industrie pharmaceutique (mondiale) est de gagner de l'argent avec les maladies chroniques, et non point de s'occuper de la prévention ou de l'éradication des maladies... L'industrie pharmaceutique a un intérêt financier direct à ce que les maladies perdurent afin d'assurer la croissance du marché des médicaments. C'est pour cela que les médicaments sont conçus pour soulager les symptômes et NON pour traiter les causes des maladies... les trusts pharmaceutiques sont responsables d'un génocide disséminé permanent, tuant des millions de personnes... »

Une insulte à la démocratie

Le 13 mars 2002, nos euro-députés adoptèrent des lois en faveur de l'industrie pharmaceutique, fixées par des dispositions du Codex Alimentarius visant à élaborer une réglementation coercitive pour toutes les thérapies naturelles et suppléments alimentaires. Une fronde citoyenne de 438 millions de pétitions inonda pourtant les messageries des euro-députés, à tel point que les communications internes en furent bloquées. Malgré près d'un demi milliard de pétitions, les directives du Codex Alimentarius furent adoptées. Ce vote fut un véritable déni de démocratie augurant de futures difficultés pour la construction de l'Europe.
En fait, une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée en permanence pour influencer les législateurs, pour contrôler les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche médicale et l'éducation.
L'information des médecins est intégralement financée par ces trusts qui cachent soigneusement un grand nombre d'effets secondaires dangereux en les reniant publiquement.
Après avoir établi la genèse de ces crimes en col blanc et prouvé la responsabilité des industries pharmaceutiques concernant la mise en place d'une politique mondiale de génocide disséminé, le Docteur Matthias Rath a remis un acte d'accusation pour crime contre l'humanité à la Cour Internationale de Justice de la Haye en juin 2003.

La directive que le Codex voulait mettre en application dès 2005.

A partir de juillet 2005, les directives du Codex Alimentarius, nommées Directives Européennes sur les Suppléments Alimentaires, devront être appliquées sous peine de sanctions financières.
En quoi consistent-elles ?

  1. Il s'agit de supprimer tout supplément alimentaire naturel. Tous seront remplacés par 28 produits de synthèse pharmaceutique à bas dosage (car toxiques) et seront uniquement disponibles en pharmacie sur prescription médicale.
  2. Les médecines alternatives telles que l'acupuncture, la médecine énergétique, ayurvédique, tibétaine... se verront progressivement interdites.
  3. L'agriculture et l'alimentation animale se verront réglementées selon les normes du complexe pharmaco-chimique, interdisant du même coup l'agriculture dite bio-dynamique.
  4. L'alimentation humaine certifiée légale devra être irradiée (ex : irradiée au Cobalt - le terme technique employé pour rassurer la population étant « ionisé ».)

Le Codex Alimentarius contrôlera l'accès aux acides aminés essentiels, les huiles de poisson, les vitamines et minéraux. L'élargissement des contrôles opérera progressivement, mettant à mal toutes les médecines alternatives ancestrales ou naturelles.

ATTENTION : L'ECHEC PROVISOIRE DE CE PROJET N'EST QUE PARTIE REMISE - VIGILANCE OBLIGE !

L'histoire secrète du trust pharmaco-chimique

Le trust de la pharmaco chimie tel que nous le connaissons actuellement fut conçu par une association de la Rockefeller avec l'IG Farben de l'Allemagne nazie. D'ailleurs, l'industrie IG Farben en Allemagne ne fut pas bombardée, pour préserver les intérêts de la Rockefeller.
Depuis 1932, l'industrie pharmaco-chimique IG Farben finançait Adolph Hitler. Sans ce soutien, selon le tribunal de Nuremberg, le deuxième guerre mondiale n'aurait pas pu avoir lieu...
En 1941, l'IG Farben a établi la plus grande industrie chimique du monde à Auschwitz, tirant profit de la main d'½uvre du camp de concentration. Au procès de Nuremberg, 24 responsables de la IG Farben ont été déclarés coupables de génocide, d'esclavage, de pillage et d'autres crimes. Le Tribunal de Nuremberg avait alors scindé la IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces anciens responsables furent cependant libérés après leur condamnation en 1952, avec l'aide de Nelson Rockefeller, leur ancien partenaire commercial. Il était alors ministre des Affaires étrangères des U.S.A.
Une fois libérés, les dirigeants d'IG Farben infiltrèrent les plus hauts fonctions de l'économie allemande ; jusque dans les années 70, les PDG des sociétés BASF, BAYER et HOECHST étaient des anciens membres du parti nazi.
Ils financèrent à partir de 1959 le jeune Helmut Kohl.
Avec le support politique de ce dernier, les trois filiales issues d'IG Farben sont actuellement 20 fois plus grandes que la maison mère initiale de 1941.
L'organisation nazie de mondialisation, associée à Rockefeller, est une réussite totale. Depuis longtemps, la planète est quadrillée, organisée et gérée pour assurer une expansion mondiale de la pharmaco-chimie.
Puis, la « tradition » du cartel de la IG Farben s'est poursuivie sous un nouveau nom : Association de l'Industrie Chimique.
En 1955, l'industrie chimique pharmaceutique mondiale s'est regroupée sous les auspices de la Chambre de Commerce Internationale des Nations Unies et du gouvernement allemand. Leurs efforts communs furent camouflés sous le nom de code Codex Alimentarius.
Un grand nombre de partis politiques européens, dits de droite et de gauche furent financés par cette industrie pour assurer son hégémonie économique mondiale.

L'origine de la dynastie Rockefeller

Aux environs de 1860, « Old Bill » Rockefeller, marchand forain de spécialités pharmaceutiques, vendait des flacons de pétrole brut aux paysans naïfs, leur faisant croire que c'était un traitement contre le cancer. Il appelait son pétrole brut en flacon : « Nujol (New Oil : nouvelle huile) ».
L'affaire était prospère, il achetait une fiole de pétrole brut de 30 grammes à la Standard Oil pour 21 cents et la revendait 2 dollars.
Très peu cultivé, peu scrupuleux, sans connaissance ou formation médicale, avec quelques notions de comptabilité et une avidité féroce, il sut s'imposer. Le Nujol fut baptisé « cure contre la constipation » et fut largement commercialisé.
Cependant, des médecins découvrirent que le Nujol était nocif et provoquait des maladies graves, éliminant les vitamines liposolubles du corps.
La Standard Oil lutta contre la chute des ventes en ajoutant du carotène au pétrole brut pour parer à toute carence. Le sénateur Royal S. Coperland de New York était payé 75 000 dollars par an pour promouvoir le Nujol.
L'empire Rockefeller s'est construit grâce à cette formidable supercherie qui consiste à faire ingérer un dérivé de pétrole brut, enrichi au carotène, aux populations. C'est ainsi que les fondations de l'industrie pharmaco-chimique furent posées. Nous sommes bien loin des fondements des médecines chinoises, tibétaines ou perses...
Le succès commercial du Nujol permit de diversifier la production pharmaco-chimique et d'atteindre des sommets en terme de bénéfices. En 1948, le chiffre d'affaire annuel de la Rockefeller s'élevait à 10 millions de dollars. Le médicament Nujol existe toujours sous forme de paraffine pure, classé comme laxatif doux : il est recommandé pour la constipation chronique rebelle. Il est fabriqué par le laboratoire Fumouze. Hélas, il capitonne l'intestin et entraîne rapidement des carences graves.

L'heure de vérité

Dans l'idéologie Rockefeller, l'unique objectif est de vendre sans scrupule, d'asseoir une hégémonie et un pouvoir mondial. Breveter le vivant, tout refaire en molécules chimiques, nier toute médecine autre que la pharmaco-chimie, c'est l'idée de progrès affichée par tous les Trusts.
Cette politique n'a rien de démocratique et vise à modeler les masses à son gré en fonction de ses besoins (fondation, éducation, fausses normes scientifiques, propagande, destruction des médecines ancestrales et naturelles).
Le Codex Alimentarius croit pouvoir faire fi de l'opinion des peuples.
Le Codex pense pour vous, agit pour vous et vous protège de vous-même, selon des normes qui causeront votre perte.
Pendant ce temps, 800 000 personnes meurent tous les ans, dans la seule Amérique du Nord, sur ordonnances allopathiques.
Un rapport de l'ONU affirme d'ailleurs que sur 205 000 médicaments de ces industries, seuls 26 seraient indispensables.

Une résistance internationale s'organise

L'Afrique du Sud a affirmé qu'elle ne se conformerait pas aux directives du Codex Alimentarius. Le Ministre de la Santé Manto Tshabalata-Msimang a déclaré que son pays est en désaccord avec cette dichotomie entre médecine naturelle et médecine allopathique.
Selon ses conclusions, ces dispositions ne visent qu'à faire de l'argent à partir de remèdes brevetés et à discréditer l'usage des produits naturels.

L'Inde ne se conformera pas non plus aux directives du Codes Alimentarius, car il a fait la promotion de formules pour bébés contenant des ingrédients chimiques, causant une inflammation destructrice du cerveau chez les bébés sensibles. Le délégué indien chargé de plaider l'affaire auprès du Codex a été ignoré, et lorsqu'il insista pour un débat, il fut expulsé de la chambre.

Aux Etats-Unis, l'association des médecins et des chirurgiens américains a exprimé son opposition au Codex afin d'avoir recours à des remèdes naturels.

Au Royaume Uni, les médecins exerçant des médecines naturelles, supportés par les Membres de la Chambre des Lords, se sont fermement opposés à la politique pro-Codex de Tony Blair. Ce dernier est taxé d'hypocrisie, puisqu'il à été révélé publiquement qu'il utilise pour sa famille des remèdes naturels, des compléments alimentaires et l'homéopathie. Tony Blair sera président de l'Union Européenne précisément à partir du premier juillet 2005, jour d'application des directives du Codex.

Le réveil des consciences est amorcé

Fort heureusement, il existe les vrais biologistes, les authentiques médecins, les vrais thérapeutes ou chercheurs souvent violentés par l'arrogance des Cartels pharmaco-chimiques. Ils ont établi le concept de la bio-individualité fondé sur la liberté du choix thérapeutique des patients.
Cette conception suscite chez le patient l'esprit de recherche, offre des alternatives dans la manière de se soigner.
Cette approche s'adapte au patient plutôt que d'imposer un protocole thérapeutique de masse non individualisé.
La maladie a une connotation spécifique dans la vie d'un individu, ne pas en tenir compte c'est ramener l'homme au rand de machine sophistiquée. Or l'homme est bien plus qu'une machine mécanico-chimique.
Sans que la plupart des électeurs en ait conscience, le non massif à la Constitution européenne a été aussi par chance, un non au Codex Alimentarius. Les grands retards dont nous avaient menacés les marionnettes politiques vendues à la cause du « oui » concerneront surtout le camp des exploiteurs et en particulier, celui du Codex.

Article mis en ligne le 01/10/06

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Source :

  • Texte extrait de la révolution par l'alimentation du CIRIS achevé d'imprimer en octobre 2005

http://www.onnouscachetout.com/themes/alimentation/codex-alimentarius.php

 

poison quoti 01

 

Pour moi cette vidéo montre les buts eugéniques

des sociétés de l'alimentaire tenue par l'oligarchie:

La réduction de la population mondiale

et de la reproduction par le système endocrinien

(bisphénol A).

 

article ici :


http://www.lougris.com/article-le-n-o-m-eugenique-codex-alimentarius-nazisme-reactive-110926111.html

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 04:15

 

La Commission Trilatérale appelle à la constitution d’un bloc Europe-Afrique intégré

La Commission Trilatérale appelle à la constitution d’un bloc Europe-Afrique intégré
  • samedi, 05 janvier 2013 04:03

(Agence Ecofin) - Rédigé par 5 auteurs dont Peter Sutherland, PDG de Goldman Sachs International, et Elisabeth Guigou, ex ministre française, présidente de la commission des Affaires étrangères, le dernier rapport de la Commission Trilatérale plaide pour la création aussi rapide que possible d’une communauté euro-méditerranéenne, dans un premier temps, puis euro-africaine.


Pour Peter Sutherland, les printemps arabes ont créé les conditions pour l’établissement d’un grand marché unique EuroMed qui permettra de multiplier par 3,5 à 4 les échanges entre l’Europe et l’Afrique du Nord en conjuguant l’expérience et les moyens de l’Europe avec la jeunesse et le dynamisme d’une population africaine jeune.


Selon les auteurs, ce marché nécessitera une « Europe ouverte », ce qui implique quatre libertés fondamentales : libre circulation des biens, y compris agricoles et textiles, des services, du capital et surtout des personnes. C’est sans doute sur ce dernier point de la libre circulation que le projet aura le plus peine à se réaliser pour des raisons politiques.

Cette libre circulation est pourtant inéluctable aux yeux des auteurs car l’Europe, vieillissante aura de toute façon besoin d’immigration.


D’ici 2050, la population européenne comptera 500 millions d’habitants, tout comme les pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Pour Elisabeth Guigou, avec la population de l’Afrique subsaharienne qui rassemblera 2 milliards d’habitants en 2050, un « bloc euro-africain atteindrait alors 3 milliards d’êtres humains », c’est-à-dire plus que la Chine et un tiers de la population mondiale.


La Commission Trilatérale est une organisation privée créée en 1973 par les Américains David Rockefeller, Henry Kissinger ou encore Zbigniew Brzezinski. Elle regroupe plus de 300 personnalités parmi les plus influentes dans les domaines politique, économique et intellectuel. Son but est de rapprocher les points de vue et les intérêts entre les grandes régions du monde, plus particulièrement l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie Pacifique.


Plus d’information : www.trilateral.org


Lire aussi

16/10/2012 - Andris Piebalgs : «Investir en Afrique c’est préparer le futur de l’Europe»

 

http://www.agenceecofin.com/politique/0501-8299-la-commission-trilaterale-appelle-a-la-constitution-d-un-bloc-europe-afrique-integre

 


06/07/2012 - Le premier ministre portugais demande aux jeunes d’immigrer en Afrique

29/01/2012 - De plus en plus d’experts pour une libre circulation Europe-Afrique

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:04

06/02/2013

Seniors au volant : bon pied, bon œil ?

Fotolia_39628493_XSC’est un fait incontestable : avec l’âge, les réflexes ne sont plus aussi bons et la conduite des seniors peut s’en ressentir. Si en France, le problème reste encore trop tabou, à l’étranger certaines mesures existent dont il serait judicieux de s’inspirer.

Les études sur le nombre d’accidents de la route corrélé à l’âge du conducteur sont rares mais éloquentes. Aux États-Unis par exemple, il a été observé que les risques d’accident sont quasi stables de 25 à 70 ans, avant d’augmenter subitement et même de manière exponentielle l’âge avançant. Les raisons sont évidentes : vue qui baisse, capacités de réaction amoindries,… Pouvoir continuer de conduire un véhicule est pourtant très important pour l’autonomie des personnes âgées, notamment en milieu rural, et pour lutter contre l’isolement dont souffrent beaucoup d’entre elles.

En Finlande, interdiction de conduire après 70 ans !

Comment faire alors pour minimiser les risques d’accidents ? Une grande étude menée au Canada auprès d’un public de seniors a démontré combien la mise en garde des médecins pouvait avoir une influence sur leur décision de continuer à prendre le volant ou non.
Les trois années suivants une consultation médicale, les accidents chutent de moitié, ce qui tend à prouver que la parole des professionnels de santé est importante et respectée. Certains pays européens l’ont bien compris, comme la Suisse, l’Irlande, le Danemark et la Suède, où la loi impose des contrôles médicaux obligatoires à partir d’un certain âge. En Allemagne et aux Pays-Bas, une remise à niveau est proposée aux seniors, pour permettre une réactualisation de leurs connaissances. Ce type de mesure permet de diminuer sensiblement le nombre d’accidents sans avoir à passer par le cas extrême de la Finlande où, sauf avis médical contraire, chaque conducteur de plus de 70 ans se voit retirer son permis de conduire…

Quelles sont les mesures les plus justes selon vous pour limiter les accidents de voiture impliquant les seniors ?
http://www.infos-automobile.fr/2013/02/seniors-au-volant-bon-pied-bon-%C5%93il-.html#xtor=EPR-88

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 22:37
De Sofia à San Francisco : le Grand Marché Transatlantique, c’est maintenant !

 

par Taïké Eilée (son site) mardi 5 février 2013


Le PS nous avait prévenu : "Le changement, c'est maintenant !" Le seul grand changement en vue, à vrai dire, semblait être, jusqu'à ces derniers jours, le "mariage pour tous" ; mais comme chacun sait, un changement visible peut en cacher un autre, moins visible, mais autrement plus important.


Lundi 4 février 2013, une dépêche de l'agence Reuters est tombée :

JPEG - 23.8 ko
Photo par Yves Herman / Reuters

"L'nion européenne a levé lundi les restrictions qu'elle faisait peser sur l'importation de plusieurs viandes américaines, une décision constituant le premier pas vers un accord de libre-échange qui concernerait près de la moitié de la production mondiale. [...]

L'interdiction des importations de porcs vivants et de viande de boeuf lavée dans l'acide lactique, justifiée par des objections de l'UE sur les conditions d'élevage et d'hygiène dans la production de viande aux Etats-Unis, doit être levée le 25 février.

Une visite du commissaire européen au Commerce Karel De Gucht à Washington est prévue mardi pour mettre un point final à un rapport conjoint UE-US qui doit recommander un renforcement des négociations sur le libre-échange.

Selon les calculs de la Commission européenne, cet accord pourrait apporter 65 milliards d'euros supplémentaires par an à la croissance européenne, une hausse de 0,5% du PIB européen."

C'est le retour de ce serpent de mer qu'est le projet de Grand Marché Transatlantique. Retour discret, il est vrai. Jean-Luc Mélenchon s'est fendu le jour même d'un communiqué de presse où il appelle François Hollande à se prononcer contre ce "funeste projet". Ce qui inquiète le leader du Parti de gauche, c'est que "Angela Merkel assume enfin ce projet ultralibéral et atlantiste". En vérité, l'enthousiasme de la chancelière allemande ne date pas de cette semaine... Le 2 octobre 2006, Der Spiegel nous apprenait déjà qu'elle trouvait l'idée d'un marché transatlantique "fascinante".

Mélenchon écrit : "Depuis l’élection européenne de 2009, je m’oppose à ce projet porté par les eurocrates libéraux et protégé par le silence des élites". Il est vrai qu'il fut le seul homme politique français à médiatiser le sujet au moment de la campagne européenne, mais avec une discrétion tout de même surprenante. Une intervention rapide, le 21 avril 2009 au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, et ce fut à peu près tout. La première ébauche du projet remonte pourtant à 1990, soit près de vingt ans avant les élections de 2009... (pour les détails, voir mon article du 4 mai 2009)

En vingt ans, ce sujet - pourtant fondamental - n'a jamais fait l'objet d'une réelle médiatisation, et certains journalistes ont même confessé, en 2009, n'en avoir jamais entendu parler. Ces jours-ci, des opposants inquiets se sont manifestés, ici ou , tandis que le magazine Challenge nous annonçait que la France était "favorable à une zone de libre échange transatlantique", six mois après nous avoir déjà présenté le projet dans une enquête, certes tardive, la vaste zone de libre-échange devant devenir une réalité dès la mi-2014, mais mieux vaut tard que jamais. 

France : nouvelle direction

Le gouvernement, par l'intermédiaire de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, vient donc tout juste de lancer une consultation auprès des entreprises françaises sur ce projet porté par Bruxelles, Washington et Berlin, et poussé par de multiples lobbys comme le Centre for European strategy, le think tank New Direction (parrainé par Margaret Thatcher) ou le Center for transatlantic relations. Selon la ministre, "un tel accord transatlantique serait particulièrement ambitieux. A eux deux, l'UE et les Etats-Unis représentent 40% du PIB mondial, 25% des exportations et 32% des importations." La consultation nationale, ouverte jusqu'au 1er mars, est accessible sur le site du ministère.

Les dirigeants français ont fait volte-face sur cette question, sans jamais s'en expliquer. En juillet 1995, Christine Chauvet, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur dans le gouvernement d'Alain Juppé, avait affirmé "l’opposition française au projet de zone de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis, défendu par l’administration américaine. « Ne soyons pas naïfs, a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse, cette initiative de libre-échange transatlantique est un des aspects de l’offensive commerciale américaine. » Selon Christine Chauvet, ce projet tire son origine dans le fait que « les Etats-Unis n’arrivent pas à résorber leur déficit commercial avec les pays asiatiques et qu’ils cherchent en conséquence de nouveaux débouchés en Europe »." Côté socialiste, on s'est longtemps opposé au projet, jusqu'à l’adoption, le 28 mai 2008, de la « Résolution du Parlement européen sur les relations transatlantiques ».

Le monde a certes changé, et ce qui paraissait mauvais hier, peut bien paraître adapté aujourd'hui. On aimerait seulement que les gens qui nous gouvernent nous l'expliquent eux-mêmes, car ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy avant lui, n'ont été élus sur ce projet. L'actuel locataire de l'Elysée a même placé Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation et du protectionnisme, en première ligne dans la lutte contre la désindustrialisation du pays ; ce qui n'empêche pas la France d'envisager maintenant "la libéralisation totale de l'accès aux marchés", qu'il s'agisse de biens, de services ou d'investissements, pour reprendre les mots de Ron Kirk, le représentant du Commerce américain chargé du dossier.

L'oligarchie en a rêvé, le PS l'a fait

Dans un récent article, le député québecois Amir Khadir (désigné le politicien le plus populaire au Québec) nous rappelle que le Grand Marché Transatlantique constitue le rêve des "grands groupes financiers et industriels". D'ailleurs, en octobre dernier, c'est le député UMP Olivier Dassault qui, dans Le Monde, se faisait le promoteur de ce grand chantier : "C'est ensemble qu'Américains et Européens trouveront une solution à la crise [...]. La solution pourrait être la création d'une véritable zone de libre-échange regroupant l'Union européenne et les Etats-Unis, voire l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena). Ce projet consisterait à tenter une synthèse de ce que chacun a de meilleur : la capacité d'innovation américaine alliée à celle des Etats européens d'offrir à leurs citoyens des conditions de vie et de développement personnel de très grande qualité. Un subtil dosage entre le dynamisme américain et l'humanisme européen. Nous avons besoin de la capacité américaine de tirer vers le haut les économies du reste de la planète. A nous ensuite de nous adapter pour profiter de ce nouveau cercle vertueux !"

Une alliance commerciale transatlantique serait ainsi, selon l'UMP et le PS, le meilleur remède à la crise. Et aussi le seul moyen de résister aux puissances que sont devenus la Chine, l'Inde, le Brésil, ou la Russie. Alors que les Brics optent pour le protectionnisme, l'Europe et les Etats-Unis semblent décidés à prendre le chemin inverse, et à ouvrir davantage leurs frontières. C'est un combat au moins autant idéologique que commercial ; il suffit de lire les propos très manichéens de l'économiste Pedro Schwartz, membre du think tank New Direction, pour s'en convaincre : "Ce n'est pas le moment de battre en retraite pour les amis du libre-échange - oserais-je dire, pour les amis de l'humanité. C'est l'heure de montrer au reste du monde combien la richesse peut provenir de l'approfondissement des relations économiques et commerciales entre les nations".

Des colibris et des hommes

Avant d'être les amis du genre humain, nos dirigeants pourraient commencer par être les amis de leurs propres peuples, en ne les tenant pas dans l'ignorance, en ne les mettant pas face au fait accompli, et en leur demandant leur avis sur l'immense construction de ce bloc euro-américain unifié. Mais depuis quand les oligarques seraient-ils les amis des masses qu'ils dominent et exploitent ? Face au Talon de fer, la masse ne peut compter que sur elle-même. Et c'est là qu'il est difficile d'être optimiste. Car si le projet de loi sur le "mariage pour tous" a fait descendre dans la rue - pour ou contre - plus d'un million de Français, pas un n'avait fait cet effort après le coup d'Etat du traité de Lisbonne. Les deux sujets ont certes leur importance, mais tandis que le premier a l'avantage d'être à la portée de tout le monde et de mobiliser de l'émotion (merveilleux sujet de diversion !), le second est plus ardu et ne fait guère appel qu'à de la réflexion. Il est à parier que le projet de Grand Marché Transatlantique, lorsqu'il finira par être connu du plus grand nombre, laissera le peuple froid. Aucun débat n'aura eu lieu, le peuple n'aura pas eu à se prononcer. Le changement aura eu lieu. Sans lui. Contre lui, peut-être même.

Un sondage réalisé par l'IPSOS, le CEVIPOF, et la Fondation Jean Jaurès, paru dans Le Monde le 25 janvier 2013, nous apprend, entre autres choses, que les Français rejettent en bloc l’Europe, s’insurgent contre la mondialisation, et n’accordent plus aucun crédit aux politiques, ni aux médias. "L’écart entre le discours répété en boucle par les hommes politiques, journalistes, experts, etc… et l’attente des Français est devenu proprement sidérant. Il s’agit d’un véritable déni de réalité de la part des élites qui ont fait sécession d’avec le reste du pays", commente cette étude. On ne s'étonnera donc pas que les élites en question ne s'empressent pas de consulter le peuple. Déni de démocratie ? Certes, et le peuple ne s'y trompe pas : 72% des sondés estiment que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France », 62% pensent que les hommes et femmes politiques sont « corrompus pour la plupart », 82% qu’ils « agissent principalement pour leurs intérêts personnels » et 87% - là est l'inquiétant - sont d’avis que l’« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre ». Face à l'échec, non pas tant de la "démocratie" (qui n'existe pas), que de l'oligarchie élective qui est la nôtre, les Français rêvent, nous dit-on, d'un chef, dont ils espèrent sans doute qu'il sera vertueux. Si l'on prend ce sondage au sérieux, il témoigne d'une très grande immaturité politique des Français, qui attendent qu'un homme providentiel vienne les sauver - au lieu de miser sur eux-mêmes, et sur la démocratie qu'il leur reste à construire.

Surveiller les gouvernements et les oligarchies, les dénoncer et les interpeller, sans relâche, et s'informer mutuellement, via le Net, c'est le début de la démocratie. Faire chacun sa part, même si elle paraît minime et insuffisante, pour qu'un jour peut-être les colibris viennent à bout de l'incendie.

 



Sur le même thème

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/de-sofia-a-san-francisco-le-grand-130149

 

 

La légende du colibri, par Pierre Rabhi from Mouvement Colibris on Vimeo.

(Cliquez au milieu, vous aurez la vidéo, note d'eva)

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Le favori des élections italiennes plaide pour les «Etats-Unis d'Europe»

Le favori des élections italiennes plaide pour les «Etats-Unis d'Europe»
dlvr.it
Pier Luigi Bersani, chef de file de la gauche italienne et pressenti pour succéder à Mario Monti à la tête du
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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 02:25

 

L’Euro serait-il une arme de destruction massive créée contre l’Europe des Nations ?

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Le yen poursuit sa chute et l’euro continue sa progression. Dame Merkel et F. Hollande y voient un signe encourageant, et que dire de l’agent Goldman Sachs Mario Draghi ? Mais, comme l’exprime avec justesse l’économiste Jacques Sapir : « il est clair qu’une baisse de 20% de la valeur de la monnaie japonaise va infliger aux économies de la zone un choc important de compétitivité ».

Dans le même temps, le gouvernement et les grands patrons du CAC40 expliquent l’importance des mesures douloureuses sur la flexibilité du travail : le travailler plus pour gagner moins !

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Doit-on rappeler que lors de la création de l’euro, les mentors de nos décisionnaires affirmaient que cela donnerait plus de poids aux pays membres et développerait leur compétitivité ?

Quelle erreur ou quel mensonge ? Personne ne peut apporter une réponse catégorique parce que notre monde politique est truffé d’incompétents et d’idiots utiles. D’une manière générale, les hommes intelligents (et le QI n’y est pas pour grand-chose dans notre définition) n’accèdent jamais aux marches décisionnelles car le vrai pourvoir n’a pas besoins d’hommes brillants mais d’hommes serviles.


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Pourquoi Mario Draghi parle t-il de reprise à venir et ne veut-il pas commenter la flambée persistante de l’euro ? Dans un récent article, LIESI évoquait le rapport de Goldman Sachs annonçant 1,37 contre dollar. Nous n’en sommes plus très loin !

Mario Draghi et les économistes mondialistes vendus à la sauce des grands prêtres de la mondialisation comme A. Minc, savent pourtant que cette hausse importante de l’euro contre yen, dollar et livre sterling, va bien se traduire par un nouveau choc de compétitivité alors que la zone euro est déjà en récession. On dira que l’Allemagne a affiché de bons chiffres macro-économiques mais nous rappelons cet extrait du numéro 270 de LIESI.


LIESI270Johansson

 

 

Ne négligeons pas les prophéties ! Surtout celles, bien sûr, qui font souvent ‘bingo’…

EURO = ARME DE DESTRUCTION MASSIVE DES NATIONS

La conclusion à laquelle on semble parvenir est que la Banque centrale européenne se fiche totalement de l’EURO. Ses membres sont complices d’un pouvoir qui utilise cette devise comme une arme de destruction de l’Europe des Nations. Bien sûr, cela ne s’appelle pas un complot : c’est la loi des petits intérêts.

Qui peut croire un instant que la pieuvre GOLDMAN SACHS est le maître du système ?

Non, ce n’est qu’une pièce d’artillerie de la finance pour obtenir LA PERESTROÏKA DU SYSTÈME CAPITALISTE [prochainement disponible].

 

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