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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:01



OTAN :
L'article 5 qui nous engage... à la guerre !


Jean-Luc Mélenchon se trompe effectivement en évoquant l’article 2 (dans la vidéo ci-dessus). C’est bien l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord  qui aborde la question de la riposte en cas d’attaque d’un de ses pays membres. En revanche, sur le fond du problème, c’est Pierre Lellouche qui botte en touche. Même si le terme « automaticité » n’est pas utilisé, « automaticité » de la réplique il y a. Et cette réplique peut se faire, notamment, par « l’emploi de la force armée ».  La preuve :


Article 5 : 

Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.

Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.

http://www.marianne2.fr/Lellouche-provoque-en-duel-Melenchon!_a177959.html?com#last_comment

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 12:04
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publié par Observeur Aujourd'hui 11H05




Les préparatifs secrets pour la guerre contre l'Iran battent leur plein

 

 

Les Israéliens mèneront leur opération en deux phases : travail et de renseignement et frappes opérationnelles. La première phase s'effectue en ce moment même.

Le département de la Défense a réssucité pour l'occasion un service à la réputation sulfureuse, le Lakam, qui est agence de renseignement à vocation prioritairement scientifique, afin de former une "Task Force Iran". Le Lakam a pris ses quartiers dans une base anciennenment désaffectée dans le Biq'at Ha'Yareach, près de l'aéroport Ovda. Le Lakam travaillerait en collaboration avec le Wizmann Institute et le Technion pour conseiller le gouvernement et les services de renseignement israéliens sur la question iranienne.

Le Lakam a également pour mission de briefer la Sayeret Matkal, l'unité d'exploration de Tsahal, sur le type d'échantillons à relever en territoire hostile. En effet, depuis la semaine dernière, les commandos israéliens mènent des exercices d'opérations héliportées au large des côtes de Ashkelon et Haïfa, aux côtés de la Sayeret Shaldag, les commandos de la marine.  Les manoeuvres sont nocturnes, durent entre six et huit heures et se terminent par l'évacuation des commandos par voie de mer.

Conjointement, deux commandos (A-team) de la Caesarea, le service action du Mossad, ont débarqué à la mi-juillet sur les côtes iraniennes depuis un sous-marin de poche. Ils ont pour mission de relever des échantillons des sites nucléaires iraniens et vérifier la pose de balises sur des sites préchoisis. Pour des raisons de logistique, les commandos du Bureau se chargent pour l'instant des objectifs situés au bord de la Mer Rouge, comme celui de Bushehr, saboté l'année dernière. Fin juillet, leurs équivalents parachutistes devraient à nouveau explorer les centres nucléaires  à moyenne distance. En effet, les karnak ("rhinocéros" en hébreu), les transporteurs aériens lourds C-130 qu'utilisent les forces spéciales de Tsahal et les commandos parachutistes du Mossad, ne peuvent pas voler sous la ligne radar sur de trop longues distances, au risque d'être répérés à leur retour vers la base des opérations clandestines du Mossad, installée dans la périphérie de Netanya, en Israël.   

Afin de se prévenir contre une éventuelle riposte, Israël a déployé des missiles "Jéricho" (photo) près du kibboutz Sde Boker, autour de la centrale nucléaire de Dimona, au sud du pays. Si les spéculations demeurent sur l'ampleur du dispositif, certains pensent qu'il s'agit d'une rampe de lancement spéciale au cas où l'Iran répondrait à l'attaque israélienne en lançant des armes non-conventionnelles, de type biologique ou chimique. Ce sera aussi, assurent certains commentateurs, la base centrale de la HAGA (Hagana Ezrakhit), l'organisme de protection de la population, au cours de l'opération.

Sur le versant diplomatique, le Mossad a pu assurer le gouvernement israélien de la bienveillance de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte, deux Etats certes ennemis d'Israël, mais qui craignent plus encore un Iran doté de l'armée nucléaire. Cet appui diplomatique, révélé récemment par le Jerusalem Post, permettrait aux chasseurs israéliens de bénéficier du couloir aérien Arabie Saoudite-Mer Rouge pour attaquer les sites de Arak et Yazd.

Enfin, l’IAF s’entraîne régulièrement à des frappes contre des cibles en Iran. Les exercices incluent notamment le ravitaillement en vol et le déploiement sur de longue distance. Rappelons que lors des livraisons des avions neufs en Israël, ceux-ci sont pilotés par des Américains ; les occasions pour les pilotes israéliens de s'entraîner avec ravitaillement en vol restent donc restreintes. Deux exercices prévus cette année aux Etats-Unis devraient y remédier. Israël y deploiera la fine fleur de son aviation, à savoir des chasseurs, des avions-espions (ELINT) et des transporteurs lourds.

Israël, plus que jamais, est en mode offensif.

© Une enquête de
la rédaction de drzz.info.

Remerciements à Eric Cunat, expert du magazine "Assaut", et conseiller de drzz.info sur les questions militaires, pour ses conseils éclairés.
 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5921

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 22:50

Mohammed ElBaradei, directeur de l'AIEA


Nucléaire : l'AIEA accable l'Iran


Un rapport confidentiel publié vendredi indique que Téhéran progresse dans son programme militaire

L'
agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a publié vendredi un rapport confidentiel accablant pour l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de la bombe sous couvert d'un programme nucléaire civil officiellement destiné à produire de l'électricité. Le document de six pages, qu'a pu se procurer Le Figaro, constitue par ses conclusions un véritable dossier à charge, celui qu'espéraient les grandes puissances, France et États-Unis en tête. Depuis plusieurs semaines, Washington, Paris et les autres capitales occidentales faisaient pression sur le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, pour qu'il révèle l'étendue des découvertes faites par ses inspecteurs. Selon des rumeurs persistantes, ces données seraient restées consignées depuis près d'un an dans les tiroirs de l'agence, afin de ne pas donner à Israël un prétexte pour lancer des frappes aériennes contre le territoire iranien.

 

Refus de coopérer

 

Le rapport n'avance aucune révélation sur de nouvelles trouvailles faites par les inspecteurs onusiens lors de leurs visites sur les principaux sites nucléaires iraniens. Le document résume cependant la frustration de l'AIEA après six ans d'investigations globalement infructueuses, marquées par le refus manifeste du régime islamique de coopérer. Depuis un an, «Téhéran n'a pas daigné répondre aux nombreuses questions en suspens» qui lui avaient été adressées par l'agence, souligne le rapport. Aucune explication n'a été fournie depuis février 2008 sur des renseignements troublants faisant état d'expériences de «militarisation» du programme nucléaire iranien, connues sous le nom de programmes «110» et «111» et dirigées par un scientifique, Mohsen Fakrizadeh. Une personnalité que l'AIEA n'a encore jamais été autorisée à interroger.

Le 2 septembre, les directeurs politiques des Affaires étrangères de France, Russie, Chine, Allemagne, Grande-Bretagne et des États-Unis se retrouveront à Francfort, en Allemagne, pour décider de l'opportunité d'imposer un nouveau volet de sanctions internationales au Conseil de sécurité, le quatrième à l'encontre de l'Iran depuis février 2006. Après toute une série de mesures visant les entreprises et institutions financières impliquées dans le programme nucléaire iranien, il s'agirait cette fois d'imposer un embargo sur les importations de pétrole raffiné. Mais il sera difficile de rallier à une telle décision la Russie et la

Chine, principaux partenaires commerciaux de l'Iran.

» Sarkozy menace l'Iran de «sanctions renforcées»


http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/29/01003-20090829ARTFIG00158-nucleaire-l-aiea-accable-l-iran-.php

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 04:00



La guerre 'irrégulière'
publié par graffitix Hier 13H13

(au cas où qu'on croirait vraiment que les élections sont faites pour être gagnées ou perdues...
Mais heureusement d'ici peu le pognon ne signifiera plus rien pour personnne. Pas vrai ? Langue tirée Heu non je déconne là)


USAID, EN PREMIÈRE LIGNE
DE LA GUERRE IRRÉGULIÈRE



USAID, l’agence qui a fait ses débuts comme bras financier du Département d’État en 1962 pour prendre en charge les affaires dites « humanitaires », s’est convertie au XXIe siècle en un des acteurs principaux de la soi-disant « contre-insurrection » sous la nouvelle doctrine de la Guerre irrégulière de Washington.

« Au début de 2009, cette doctrine a été paraphée par le nouveau président des États-Unis, Barack Obama, comme partie intégrante de sa nouvelle politique de “smart power”, le pouvoir intelligent qui emploie la force militaire, avec la diplomatie, la culture, la  communication, le pouvoir économique et la politique ».

Il y a deux grandes différences entre la Guerre irrégulière et la « Guerre traditionnelle » l’objectif et la tactique, signale l’avocate vénézolano-étasunienne.

« La Guerre traditionnelle a comme objectif la défaite des forces armées de l’adversaire, et sa tactique principale est l’utilisation du pouvoir militaire dans sa forme la plus traditionnelle, le combat et le bombardement. La Guerre irrégulière a comme but le contrôle de la population civile et la neutralisation de l’État, et sa tactique principale est la ‘‘contre-insurrection’’, c’est à dire l’utilisation de techniques indirectes y asymétriques, comme la subversion, l’infiltration, les opérations psychologiques, la pénétration culturelle et le subterfuge militaire. »

Durante ce XXIe siècle, la USAID a développé des secteurs dans l’agence qui fonctionnent avec le Pentagone, tels que les bureaux de Gestion de conflits, transition et reconstruction, Démocratie et gouvernabilité, Initiatives vers une transition, qui réorientent leur travail vers les efforts de « contre-insurrection ».

« Ainsi, la USAID s’est convertie en acteur financier principal de la déstabilisation et la pénétration de la « société civile » dans des pays stratégiquement  importants pour les intérêts étasuniens ».

Article complet ici sur ? mondialisation.ca

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5776

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 04:29




Mardi 25 août 2009

 

“Nous voyons tous que l’heure fatidique approche”

 

Interview avec le Directeur du Renseignement israélien Dan Méridor :

 

Traduction : Marc Brzustowski.

 

Titre original : 'We All See the Clock Ticking'

 

Interview with Israeli Intelligence Chief Dan Meridor

SPIEGEL ONLINE 08/24/2009 06:08 PM

www.spiegel.de/international/world/0,1518,644649,00.html

 


Dans une interview avec (le journal allemand) Der SIEGEL, le représentant du Premier Ministre et Ministre des Renseignements, Dan Meridor, 62 ans, évoque la visite à venir du Premier Ministre Netanyahou à Berlin, les chances pour un nouveau processus de paix au Moyen-Orient et pourquoi le monde ne peut se permettre de laisser l’Iran faire main basse sur des armes nucléaires.

SPIEGEL: Le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahou rencontre George Mitchell, l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient, ce lundi à Londres, avant de se rendre à Berlin, mercredi. Verrons-nous un Benjamin Netanyahou très confiant en lui et détendu, ou alors un politicien que les (orientations)  politiques de la ligne dure ont mis sous une énorme pression ?


Dan Meridor: Je ne crois pas que nous représentions une “ligne dure”. Mais si vous souhaitez définir notre gouvernement de cette façon, vous êtes tout-à-fait libre de le faire. Mais, s’il vous plaît, prenez en considération le fait que la position du Premier Ministre Israélien est unique. Le Premier Ministre israélien est confronté à des problèmes que vous n’envisagerez jamais, par exemple, à la tête du gouvernement en Suisse, en Norvège et même en Allemagne. Ce sont là des questions d’une toute autre échelle et d’une magnitude différente : une société en mutation radicale, l’absorption des nouveaux immigrants et des frontières qui ne sont pas encore clairement définies, qui nous mettent au défi en permanence. Ce sont des questions cruciales de légitimité de l’Etat – et qui mettent en jeu sa survie


SPIEGEL: Et, à cause de cela…


Meridor: Il vous faut être très détendu et très stable, en tant que politicien israélien. Vous ne pouvez pas vous permettre d’aller à la rencontre de toutes les espérances et revendications de l’opposition israélienne, des puissances étrangères ou des journalistes. Si je devais le dire ainsi, je dirais que les enjeux sont trop sérieux pour qu’on les prenne tels quels au rythme des pressions.


SPIEGEL: Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour le processus de paix et les decisions de votre gouvernement?


Meridor: Nous sommes confrontés à beaucoup de défis que nous n’avons pas créés. Notre gouvernement est venu après de très sérieuses tentatives menées par (l’ancien Premier Ministre Ehud) Olmert, de trouver un accord avec les Palestiniens, qui consistaient à offrir plus que tout autre en Israël avait proposé jusqu’à présent. Il n’a pas obtenu de réponse positive. Peut-être qu’Abu Mazen (note de l’éditeur : Abu Mazen est le nom le plus utilisé dans l’Autorité Palestinienne pour désigner le Président Palestinien Mahmoud Abbas- N. du Traducteur : l’aimable éditeur oublie tout simplement de mentionner qu’Abu Mazen est le nom de guerre de Mahmoud Abbas et que c’est bien selon ce premier dénominatif guerrier qu’il est désigné « communément » dans l’Autorité Palestinienne) a réagi de cette façon pour la bonne raison qu’il ne contrôle pas Gaza, où vivent 40% de la population des territoires, dans lesquels (territoires) il ne peut pas même se rendre. Peut-être même qu’Abu Mazen veut plus qu’un simple état palestinien ; mais il n’y a rien d’autre à offrir. C’était l’offre d’Olmert –et pas celle de notre gouvernement-. Certainement que personne ne s’attend à ce que Netanyahou offre plus qu’Olmert.


SPIEGEL: Vous n’êtes pas très satisfaits des cercles dirigeants palestiniens?


Meridor: Je ne sais pas. La vraie question est : qu’est-ce qu’Abu Mazen peut apporter ? Y a-t-il actuellement un véritable « leadership », dans le camp palestinien ? Avons-nous un partenaire prêt à (établir) un processus de paix ?


SPIEGEL: Vous mettez en cause l’intransigeance palestinienne. Les dirigeants occidentaux demandent, bien sûr, que le camp arabe fasse des compromis sur certains points. Mais, ils font aussi pression sur Israël pour faire également des concessions, particulièrement quand il en revient à sa politique « agressive » de développement des implantations dans la Bande Occidentale (de Cisjordanie).


Meridor: Une telle politique n’existe pas.


SPIEGEL: Vous ne concevez pas que les nouvelles implantations dans les territoires occupés représentent un obstacle majeur pour le processus de paix ?


Meridor: C’est bien la raison pour laquelle  nous ne sommes pas en train de construire de nouvelles implantations. Nous n’en avons approuvé aucune.


SPIEGEL: Vous éludez le problème. Le Président américain Barack Obama ne demanderait pas de façon expresse à Israël de stopper sa poltique d’implantation s’il n’avait pas de raison de le faire. Il a exigé un gel immédiat de toute expansion, mais votre Gouvernement a choisi de ne pas s’y plier. Plusieurs de vos collègues du Cabinet israélien encouragent même les pionniers les plus radicaux à en construire de nouvelles, les avant-postes totalement illégaux. Tout récemment, plusieurs Ministres ont visité ces endroits et fait des discours provocateurs.


Meridor: Le nôtre (gouvernement) est une large coalition (où s'expriment) des vues divergentes. Ce que vous décrivez n’a jamais correspondu à la politique officielle du Premier Ministre Netanyahou ni la politique officielle du Gouvernement.


SPIEGEL: Mais vous ne remettez pas en cause que votre gouvernement fournit une assistance financière à l’extension continue et provocatrice des implantations existantes. Cela rend impossible le fait que le leadership palestinien négocie avec vous.


Meridor: C’est l’une de vos représentations biaisées. Olmert a passé un accord avec l’Administration de l’ancien Président George W. Bush selon lequel les Américains acceptaient qu’il pouvait y avoir des constructions au sein des implantations déjà existantes. Ceci a été admis par le conseiller spécial à la Sécurité Nationale des Etats-Unis, et cela a récemment été publié dans le Journal de Wall Street. Cela n’a pas empêché les Palestiniens de négocier avec nous durant les trois dernières années.


SPIEGEL: Bien, mais le fait est qu’il y a désormais un nouveau Président américain qui presse Israël de faire cette concession. Pourquoi est-il aussi difficile pour votre gouvernement de faire preuve d’un peu de retenue et d’être d’accord avec le gel des constructions, lorsque c’est quelque chose que les Etats-Unis, l’Union Européenne et les Nations-Unies réclament ?


Meridor: Nous ne nous sentons pas sous la pression d’Obama. Nous n’avons bâti aucune nouvelle implantation, ainsi nous remplissons les conditions de l’accord passé. Actuellement, il y a des discussions continues au sujet d’un compromis.


SPIEGEL: Un gel pour les 12 mois à venir?


Meridor: Je ne suis pas en mesure de commenter les détails sur le moment, parce que je suis très impliqué à ce sujet. Mais, concernant les Palestiniens, nous sommes prêts à négocier. Nous ne voulons pas attendre. Nous l’avons dit clairement dès le premier jour de notre gouvernement. Mais le problème avec les Palestiniens est sérieux. Il ne peut être résolu s’ils ne sont pas prêts, de leur côté à accepter qu’à côté d’un état palestinien, il y ait aussi un état juif.


SPIEGEL: Le Fatah et son leadership l’ont accepté.


Meridor: Non, ils ne l’ont pas fait – au moins jusqu’à présent. J’espère qu’ils y viendront. Ils ne feront que servir l’intérêt de leur propre état – une reconnaissance qui ne leur a jamais été offerte durant toute leur histoire – s’ils le font.


SPIEGEL: Sur quoi êtes-vous prêts à négocier? Le Premier Ministre Netanyahou a eu besoin de plusieurs mois avant, tout simplement, d’accepter à contrecœur la solution à deux Etats. Et il n’a pas employé l’expression « Etat palestinien » avant le 14 juin. Ensuite, il reste le fait qu’il a annoncé un ensemble de pré-conditions, telles que Jérusalem devra demeurer la Capitale indivisible d’Israël.


Meridor: A nouveau, ce n’est pas la vérité. Netanyahou n’a jamais affirmé ces positions comme des « pré-conditions », ce sont plutôt nos positions de force dans le processus de négociation. Devrions-nous ne pas avoir de position concernant Jérusalem ?


SPIEGEL: Evidemment, vous pouvez avoir une position. Mais vous ne pouvez pas faire de cette position une pré-condition. Dans un grand nombre d’accords internationaux, Israël s’est montré d’accord pour que le statut final de Jérusalem fasse partie des négociations.


Meridor: Encore une fois, ce n’est pas exact. Il ne s’agit pas de pré-conditions. La Vieille Ville, avec le quartier juif et le Kotel ne feront jamais partie d’un état arabe ; tous les partis politiques israéliens importants partagent cette conviction. Il pourrait y avoir un compromis concernant les territoires de Judée et Samarie (note de l’éditeur : ces zones sont les noms bibliques pour ce qui désigne aujourd’hui l’extérieur d’Israël comme la Bande Occidentale – de Cisjordanie- Note du traducteur : l’éditeur pose une pré-condition, puisque tout ce qui porte un nom biblique serait, selon lui, situé à « l’extérieur » d’Israël, quand bien ces territoires sont dits : « disputés » et font l’objet de la négociation à laquelle il prétend référer…). Mais tous les gouvernements israéliens sont d’accord sur le fait de préserver l’unité de Jérusalem. Notre position est claire, mais nous pouvons négocier au sujet de Jérusalem. Il n’y a aucune pré- condition, comme vous le prétendez.

 


 “Les peuples peuvent passer des compromis. Mais les Dieux ne font pas de compromis”.


SPIEGEL: Quelle proportion de territoires occupés (i.e : « disputés ») seriez-vous disposés à restituer ? En autorisant la croissance des implantations, n’êtes-vous pas, plus ou moins, en train de rendre impossible un état palestinien ?


Meridor: La question des frontières définitives reste ouverte à la discussion. Mais nous ne retournerons pas aux frontières de 1967 –ça c’est sûr. C’était d’accord aussi bien dans la lettre de Bush à Olmert et dans les accords de Genève que les blocs d’implantation feraient partie de l’Etat d’Israël dans l’accord final.


SPIEGEL: Mettez-vous à la place du dirigeant palestinien : pourriez-vous vous contenter de l’état fragmenté que Netanyahou propose – qui ne comprenne pas d’armée, votre contrôle aérien et Jérusalem-Est comme votre capitale ?


Meridor: Oui, je l’accepterais. Vous savez, j’aimerais que la totalité du territoire constitue mon pays – parce que je pense qu’il m’appartient et ils pensent que tout devrait leur appartenir. Mais, j’ai changé d’état d’esprit, il y a plus de 15 ans : nous devons le diviser et chaque côté doit l’accepter. Depuis déjà un bon moment, nous sommes engagés dans un processus difficile, mais très positif.


SPIEGEL: Est-ce que vous voulez dire qu’il n’y a plus vraiment de processus de paix?


Meridor: Nous espérons qu’il reprendra, et nous obtenons quelques signes encourageants. Mais, tout compte fait, c’est devenu  plus difficile avec les années, à cause de l’introduction de la dimension religieuse dans ce conflit. Les maîtres du jeu arabes nous haïssaient, dans le passé, mais il en était ainsi à cause d’idéaux nationalistes (note du traducteur : Panarabisme). Depuis la Révolution à Téhéran (1979), nous entendons un autre son de cloche : les Iraniens, le Hezbollah et le Hamas nous combattent au nom de la Religion. C’est le pire scénario, car "les peuples peuvent passer des compromis, mais les Dieux ne font pas de compromis ».


SPIEGEL: Êtes-vous certain que ce soient les Iraniens qui aient introduit la religion dans le conflit? La question de Jérusalem, n’est-ce pas aussi une affaire de religion ? Les pionniers ultra-orthodoxes ne réclament-ils pas la Terre Sainte, au nom de leurs droits conférés par D.ieu ?


Meridor: Vous ne pouvez pas comparer ces deux façons de voir. Le précédent Pape (Jean-Paul II) a déclaré que Jérusalem est sacré pour toutes les religions, mais a été promise à un seul peuple. Nous n’avons pas de prétentions religieuses sur Jérusalem, notre revendication est nationale. Jérusalem est notre capitale. Nous ne pourrions parler des implantations durant 90% du temps et négliger les problèmes les plus importants.


SPIEGEL: .... … Tels que l’Iran et la puissance nucléaire


Meridor: C’est très certainement un sujet de vives préoccupations.


SPIEGEL: John Bolton, l’ancien ambassadeur aux Nations-Unies, a récemment declaré qu’Israël attaquera les sites nucléaires iraniens aux environs de la fin de l’année. Et, bien que le journal israélien réputé bien informé, le Haaretz n’ait pas donné d’agenda exact pour une telle attaque, il a écrit que Netanyahou avait pris la décision de bombarder l’Iran. Est-ce que c’est vrai ?


Meridor: Je ne pense pas que le Premier Ministre ait fait part de son état d’esprit de la façon dont c’est ici décrit. Je ne souhaite pas élaborer…


SPIEGEL: … Et c’est bien dommage! Ceci parce que vous – en tant que Ministre des renseignements et à l’énergie atomique et en tant que member du cercle raproche de Netanyahou – devez bien le savoir!


Meridor: Laissez-moi ajouter ceci : je pense qu’on ne doit pas permettre à l’Iran de devenir une puissance nucléaire. Il ne s’agit pas seulement d’un problème pour Israël mais pour le monde entier. Ce serait une victoire pour les extrémistes sur les modérés dans le monde arabe. Cela inquiète les pays arabes modérés plus que toute autre chose. Cela modifierait l’équilibre au Moyen-Orient ; cela signifierait la fin du traité de non-prolifération (nucléaire) ; cela représenterait une sérieuse menace pour nous. On ne doit pas oublier que le Président (Mahmoud) Ahmadinedjad a parlé de façon répétitive de l’illégitimité d’Israël et de sa destruction. Mais nous devons désormais nous concentrer sur  des sanctions bien plus dures contre Téhéran, avec l’Amérique ouvrant cette voie. Et nous comptons sur les Européens pour suivre par des actions résolues. Cela comprend l’Allemagne, qui est l’un des très importants partenaires commerciaux de l’Iran.


SPIEGEL: Mais que se passera t-il si les sanctions échouent à détourner l’Iran de sa trajectoire actuelle? Est-ce qu’Israël attaquera seule ? Ou seulement avec le consentement des Etats-Unis ?


Meridor: Je ne souhaite pas m’étendre sur ce sujet. Mais nous voyons tous clairement que l’heure fatidique approche et Netanyahou sait ce qu’il fait.


SPIEGEL: En ce moment, il est bien plus populaire en Israël qu’il ne l’est à l’étranger. Êtes-vous inquiet du fait que Netanyahou puisse être accueilli de manière un peu fraîche à Berlin ?


Meridor: Non. L’Allemagne est l’un des  meilleurs amis d’Israël. Et, à tout prendre, je suis assez optimiste sur le fait que les choses au Moyen-Orient se développeront de façon positive. Il y a quelque chose dans l’air.


SPIEGEL: Vraiment? Est-il possible que Marwan Barghouti, le leader de l’Intifada qui execute actuellement une peine de cinq condamnations pour meurtres dans une prison israélienne, soit relâché et devienne un dirigeant palestinien respecté et un partenaire pour la paix ? Beaucoup pensent qu’il serait devenu un modéré, et le Congrès du Fatah, qui s’est tenu au début août l’a élu au sein de son Comité Central avec le troisième meilleur résultat parmi tous les candidats.


Meridor: J’ai entendu des idées similaires.


SPIEGEL: Beaucoup de gens pensent qu’aussi bien les Palestiniens que les Israéliens ont fait la paix par status quo et qu’aucun n’est prêt pour d’autres compromis plus douloureux. Ont-ils raison ?


Meridor: Pour nous, le status-quo est une mauvaise option. Nous avons besoin de le changer – et de prendre des risques. Mais nous devons prendre en compte les leçons que nous avons apprises du passé.


Interview conduite par Erich Follath.


http://www.juif.org/go-blogs-17996.php

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 15:30



Arctic Sea : Les Russes confirment
qu'Israël a piraté le cargo

 

La Russie et la Chine confirment qu'ils fournissent tout type d'armes nucléaires, bactériologiques et chimiques a tout pays 'allié' faisant la demande en prévision de la prochaine guerre au Moyen Orient. Khartoum serait en position de pouvoir frapper Israël... Le mossad aurait tenté d'intercepter la livraison de 'missiles' vers l'Iran en piratant l'Arctic Sea avec l'aide de Sarkosy

 

Netanyahu et Sarkosy pris encore une fois la main dans le sac

 

Il semblerait que les Russes recherchent encore du matériel nucléaire en France pouvant servir lors d'attentats a la bombe sale.... L'Arctic Sea a émis plusieurs messages cryptés lorsqu'il passait par la Manche, ces messages ont été retranscrits et décodés et prouvent encore une fois que le piratage du bateau, transportant du matériel nucléaire, est bien le fait de la mafia sioniste...

En accusant Sarkosy et Netayahu, les russes n'ont fait que retarder l'opération sioniste, il semblerait que le matériel ait été débarqué, une partie en France, d'où l'excès de communication du gouvernement français... Sarkosy affirme qu'il a intercepté avec l'aide des britanniques et des suédois une livraison de tetes nucleaires vers l'Algérie, apparemment ces têtes nucléaires serviront lors de prochaines opérations franco-israeliennes, et ça les russes l'ont bien fait savoir autour d'eux ....

Les israéliens qui dirigent l'OTAN depuis Washington auraient eut la preuve que les russes et les chinois livrent des têtes nucléaires ou réorganisent leurs défenses en faisant livrer des armes de types NBC dans l'éventualité de frappes, en représailles d'un conflit qui pourrait débuter en Iran dans les jours qui viennent, dans le cadre de leur collaboration avec plusieurs pays africains, asiatiques ou sud américains ...

Le fait que les britanniques et les français menacent les intérêts chinois en Algérie au travers de fantomatiques groupes islamiques est le signe que les débats ont pris une tournure planétaire et que l'extension du conflit au Moyen Orient, en Afghanistan/Pakistan et en Asie Centrale ne plait pas du tout aux chinois , russes, et même aux indiens qui ont évité l'engrenage des faux attentats de Mumbai, orchestrée par la branche israélienne de la CIA...

Ce qui pensaient que la guerre serait limitée aux régions du Moyen Orient et aux alentours et que l'Occident ne serait pas touché devraient repenser leurs plans. Il ne fait plus aucun doute maintenant que les iraniens, ou les syriens sont dotés de capacités de frappes de type NBC... mais Netanayhu et ses pantins européens, dont le psychopathe Sarkosy, se voient sortir vainqueur de leur prochaine bataille pour la survie d'Israël ...

 

http://www.alterinfo.net/Arctic-Sea-Les-Russes-confirment-qu-Israel-a-pirate-le-cargot_a35925.html

Merci à l'Observeur

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 15:19


Les prochaines guerres seront des guerres de l’information, des guerres psychologiques, des guerres médiatiques, des guerres des ondes, des guerres " totales ".


La nuit du 4 août 1789, face à la violences, l’Assemblée réagit en abolissant les privilèges, les droits féodaux, la vénalité des offices et les inégalités fiscales, et ce, à la demande des privilégiés.
Cela devait déjà pas mal chauffer dans les chaumières et les cafetières bourgeoises pour qu’ils en arrivent là...

Mais à la suite du 10 août 1792 et la chute de la royauté, le pays n’a pas pu faire l’économie de deux années de terreur. Durant cette période, de 16 000 à 17 000 personnes furent guillotinées, 25 000 furent victimes d’exécutions sommaires et environ 500 000 emprisonnées à un moment ou à un autre. Et n’oublions pas la guerre de Vendée : d’après les estimations de l’historien Jean-Clément Martin, en 1802, un manque de 200 000 personnes est détectable, par rapport à 1790.
On notera "l’humanisation" du travail manuel des exécutions sommaires au profit de la mécanisation par la guillotine qui remporte presque déjà la moitié des parts de marché.
31 % des condamnés à mort sont des artisans ou des compagnons, 28 % sont des paysans. Au total, 80 % des victimes appartiennent au Tiers État...
"Rendement" : 42 000 victimes : 24 mois = 1750 / mois

Le 24 août 1572 , Saint Barthélémy, que nous " fêtons " aujourd’hui, ce qui motive ma réflexion présente, le pouvoir royal et le Vatican maintiennent leurs privilèges...
Des vacances à St Barth pour pas un radis fiscal : Calvaire et Lutin protestent...
" Tuez les tous, qu’il n’en reste pas un pour me le reprocher ! "
On travaille encore à la main et sans portables, on embroche, on éventre, on défenestre.
Bientôt, " Paris vaudra bien une messe " ... Ma poule, pas de pot !...
100% des victimes sont protestantes ou "étrangères"...
"Rendement" : 13 000 victimes : 2 mois = 6500 / mois

Sur les ondes de la Radio des Mille Collines, radio de propagande de l’Akazu, le signal du début du génocide fut, dit-on, la phrase attendue depuis quelques jours : « Abattez les grands arbres »
Le génocide au Rwanda eut lieu du 6 avril au 4 juillet 1994.
Trois mois interminables de "travail" intensif à la main sous un soleil d’août au printemps...
Avec pour seul guide un poste radio transistor à l’oreille.
Le mot "travail" était le mot employé par les génocidaires...
100% des victimes étaient Africaines. L’origine des matériels de radio et des machettes "occidentales".
"Rendement" : 1 000 000 victimes : 3 mois = 333 333 / mois

Mais aujourd’hui, incontestablement, c’est l’industrialisation de la mort par les nazis qui a frappé les esprits.
Le gaz d’ IG Farben, ses " cheminées d’usines ", et les ordinateurs IBM par leur " modernité " de gestion, plus sûrement que le typhus ou la grippe dans les ghettos... La bonne vielle méthode.
100% des victimes sont des " tout-c’qu’est pas eux, la race des seigneurs".
"Rendement" : 6 ooo ooo victimes : 72 mois = 83 333 / mois

Malgré tous ses efforts, et à la vue de mes statistiques artisanales, nous pourrions donc penser que l’industrie, ses ingénieurs et ses machines n’ont toujours pas détrôné la suprématie du travail artisanal, cette "amour du travail bien fait "...

Mais, nous commémorons en ce mois d’août, décidément mois des massacres, le 64ème anniversaire des bombes atomiques lâchées sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon, respectivement les 6 et 9 août, tuant un quart de million de personnes, le temps de deux éclairs... Le temps se contracte. Il s’éternise aussi, des victimes mourant encore aujourd’hui. Nous n’en avons pas terminé la comptabilité...

La quantité d’équivalent TNT pour tuer un ennemi est en croissance exponentielle depuis 1914, mais il faut toujours aller chercher le "taliban" dans ce corps-à-corps tant redouté par notre société du meurtre virtuel par console interposée. Le chirurgical se pratique toujours à la baïonnette... Du moins chez les jeunes volontaires de la "France d’en bas" qui servent les intérêts " d’ en haut " " là-bas ".

L’exemple Rwandais nous confirme d’autre part l’avis de l’état-major américain à la sortie de la deuxième guerre mondiale :
les prochaines guerres seront des guerres de l’information, des guerres psychologiques, des guerres médiatiques, des guerres des ondes, des guerres " totales ".
Nous sommes donc prévenus.

Si vous ne possédez pas le feu nucléaire, une massue fera l’affaire...

Alors, comme base de recherche et de réflexion pour l’élaboration d’une "l’intelligence artificielle " pour la société cybernétique de demain :

- Un manchot au bouton, surdoué mais autiste, sourd et aveugle ?


- Celle de la main, qui n’est que le prolongement de l’esprit et du coeur ?...

 La calotte, ou la fessée ? Où ça la carottes ? Pour qui le bâton ?
 
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/aout-le-moi-des-doutes-et-des-60605




Arctic Sea, l'opinion de l'Observeur (guerres)

Ces livraisons d'armes ont pour but de faire de la dissuasion.

Lorsque de prochaines livraisons auront lieu par d'autres voies, la Syrie et l'Iran feront savoir par des fuites calculées qu'ils ont de quoi détruire Israël.
Le but est de paralyser toute initiative d'Israël qui voudrait attaquer L'iran et/ou la Syrie.
L'Occident ne serait en aucun cas menacé.
 
Observeur
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 14:50




Israël relance l'hypothèse de frappes contre l'Iran




Des responsables de l'armée estiment que des raids aériens pourraient retarder de deux à quatre ans le programme nucléaire de Téhéran



Benyamin Nétanyahou est installé dans le cockpit d'un avion avec un pilote qui lui explique : «Quand vous repérez Ahmadinejad, appuyez sur ce bouton.» Le premier ministre israélien répond en souriant : «Cool !» Ce dessin publié par le quotidien Haaretz fait allusion à des images diffusées récemment par les télévisions israéliennes, montrant le chef du gouvernement à bord d'un F-15, chasseur bombardier à long rayon d'action. En donnant de sa personne, le premier ministre fait savoir qu'Israël se sent le droit d'attaquer les installations nucléaires iraniennes. L'objectif est de faire pression sur la communauté internationale, et surtout sur Obama, pour que des sanctions économiques plus dures soient imposées rapidement contre à l'Iran.


Dans le cadre de cette campagne d'intimidation, le quotidien Maariv a cité à la une plusieurs hauts responsables militaires affirmant qu'Israël dispose des moyens «de retarder de façon significative le programme nucléaire iranien, même si cette attaque a lieu sans une coordination préalable avec les États-Unis». Selon ces officiers, le temps presse pour lancer une opération «efficace», car les Iraniens ne cessent de fortifier les défenses de leurs installations et de perfectionner leurs camouflages. Les gradés estiment toutefois plus prudent d'attendre que les Américains entament des pourparlers avec les Iraniens et constatent que cette tentative de conciliation est vouée à l'échec.

 

La «doctrine Begin»
reste d'actualité

 

Seule certitude : pour Nétanyahou, la «doctrine Begin», du nom de l'ancien premier ministre, reste plus que jamais d'actualité. Selon celle-ci, Israël ne peut en aucun cas se permettre d'être menacé d'une «deuxième Shoah» et doit empêcher par tous les moyens les pays de la région de se doter d'armes de destruction massive. À deux reprises déjà, Israël a appliqué cette doctrine. En 1981, son aviation a détruit une centrale nucléaire irakienne près de Bagdad. Il y a deux ans, en Syrie, elle réduisait en poussières un réacteur nucléaire construit secrètement. L'aviation israélienne a aussi fait comprendre qu'elle pouvait frapper loin en attaquant en janvier au Soudan des convois de camions chargés d'armes iraniennes destinées aux islamistes palestiniens du Hamas et au mouvement chiite libanais du Hezbollah.

Mais toute la question est de savoir si une attaque israélienne en Iran serait réellement efficace. La plupart des experts israéliens estiment que l'État hébreu, sans une participation directe des Américains, ne peut pas réduire à néant les ambitions nucléaires iraniennes. Tout au plus une telle offensive permettrait de retarder le programme iranien de deux à quatre ans


http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/25/01003-20090825ARTFIG00239-israel-relance-l-hypothese-de-frappes-contre-l-iran-.php?svc_mode=O&svc_campaign=yahoo&svc_partner=rss_actu_a_la_une&estat_url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr/international%2F2009%2F08%2F25%2F01003-20090825ARTFIG00239-israel-relance-l-hypothese-de-frappes-contre-l-iran-.php 


Obama et la chute du pouvoir en Iran

Posted: 25 Aug 2009 04:27 AM PDT

Obama et la lettre à Ali Khamenei D'après le Washington Post, le président Obama a écrit une lettre au Guide Suprême en Iran, Ali Khamenei, lui proposant d'ouvrir des négociations diplomatiques directes et bilatérales entre les Etats-Unis et l'Iran. La révélation de cette lettre met mal à l'aise la Maison Blanche pour plusieurs raisons : Cette politique de la main tendue porte le discrédit sur le quartet ONU/Grande-Bretagne/France/Allemagne lequel, depuis (...) - International / Etats-Unis , Iran, International, Article d'opinion


http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/obama-et-la-chute-du-pouvoir-en-60220
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 14:41


publié par liliM le 14/08/2009 15H15

http://www.solidariteetprogres.org/IMG/arton5688.jpgBrèves
En Afghanistan, Obama planifie une guerre plus coûteuse et plus meurtrière qu'en Irak

11 août 2009 - 18:40

Le 10 août 2009 (Nouvelle Solidarité) - Plusieurs sources, y compris au sein de l'administration Obama, ont confirmé aujourd'hui que le président américain serait sur le point de procéder à une nouvelle montée en puissance de l'effort militaire en Afghanistan. Cette politique se traduirait par une augmentation des dépenses et des troupes de la part des Etats-Unis et de ses alliés, dépassant de loin tout ce qui a été englouti dans la guerre d'Irak par l'équipe Cheney, Bush et Rumsfeld !

A la une du Washington Post d'hier, Walter Pincus, s'appuyant sur ses nombreuses sources, écrivait qu'« à mesure que l'administration Obama accroît son engagement en Afghanistan, les experts militaires mettent en garde contre le fait que les engagements militaires et politiques des Etats Unis dans cette région, nécessiteront au moins une décennie supplémentaire [en plus des 8 ans déjà passés] et représenteront un coût qui ‘éclipsera' celui de la guerre d'Irak ».

D'autres sources ont confirmé à nos collègues de l'Executive Intelligence Review (EIR) que l'Afghanistan Policy Review, un groupe d'études créé par l'administration sur ce sujet, présentera d'ici peu une proposition pour atteindre le niveau de 200 000 hommes sur place, une présence plus élevée qu'à n'importe quel moment en Irak...

Dans un entretien à CNN dimanche matin, Susan Rice, l'Ambassadrice états-unienne à l'ONU, a confirmé pleinement cette perspective : « Je m'attends à dix années supplémentaires d'engagement des Etats-Unis, et je prévois que le coût de [cet engagement] sera bien plus grand que celui de la guerre d'Irak. Nous voulons investir ce qui sera nécessaire pour atteindre cet objectif ».

Que ces projets correspondent bien à la stratégie militaire que les Britanniques comptent imposer aux Etats-Unis en Afghanistan, est aussi ressorti d'une interview donnée par le Conseiller à la sécurité nationale états-unien, le Général James Jones, à Fox TV ce matin. Au cours de l'entretien, le journaliste Chris Wallace a lu à Jones la nouvelle position adoptée par le Commandant en chef des forces britanniques prévoyant que pour « sécuriser l'Afghanistan », il faudrait au moins une autre décennie et un niveau beaucoup plus important de troupes américaines. Le général Jones a répondu qu'il « n'excluait pas ce scénario ». Cependant, il ne s'est pas gêné pour dire que lorsqu'il avait su que le nouveau commandant des troupes américaines en Afghanistan, le Général Stanley McKristal, allait soumettre cette proposition, sa réaction spontanée avait été « Mais qu'est-ce que c'est que cette c...rie ? »

La seule question qui demeure sans réponse est de savoir si Obama a déjà obtenu l'aval pour ce « plan de contre-guérilla stratégique » lunatique de la part du général Jones et d'autres planificateurs militaires.

Article : qui veut mourir pour les Anglais en Afghanistan ?

Source : publié sur solidarité et progrès


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5488

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 22:38

RIA Novosti

jeudi 13 août 2009, sélectionné par Spyworld

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Le ministère canadien de la Défense a envoyé un avion de reconnaissance pour suivre les évolutions de deux sous-marins nucléaires russes de classe Akula repérés au large de la côte est du pays, rapporte jeudi le site internet de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC).


L'apparition des
sous-marins dans l'Atlantique Nord a été signalée la semaine dernière. Le 5 août, les médias américains ont annoncé, citant des sources militaires, que deux sous-marins à propulsion nucléaire évoluaient depuis plusieurs jours dans les eaux internationales près des côtes est des Etats-Unis. Le Pentagone a alors déclaré ne pas être préoccupé par ce fait.


D'après les autorités canadiennes, les sous-marins font actuellement route vers le nord.
"Soucieux de (...) défendre la souveraineté de notre pays, nous effectuons une surveillance afin de savoir ce qui se passe au large de nos côtes", a affirmé le ministre canadien de la Défense Peter MacKay, ajoutant que son pays réagirait "à tout ce qui se produirait à proximité du territoire souverain du Canada".


Commentant antérieurement les informations des médias américains sur l'apparition des sous-marins, le chef adjoint de l'Etat-major général russe, le général Anatoli Nogovitsyne avait déclaré que les forces navales, de même que l'aviation stratégique devaient
perfectionner sans cesse leur capacité de combat en remplissant des missions de patrouille à travers le monde.

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URL de la source : http:// fr.rian.ru/world/20090813/12...

Source : publié sur spyworld


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5517


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