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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 04:05

AFP
03/07/2009 | Mise à jour : 07:32
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Lancé il y a plus de 40 ans par Carrefour, le concept d'hypermarché est aujourd'hui boudé par les consommateurs: les distributeurs planchent donc sur l'hyper de demain, qui devra être à la fois plus intime, plus spécialisé et plus moderne.
Situés à la périphérie des villes, ces énormes "temples de la consommation" de plus de 2.500 m2 (mais dont les plus grands atteignent plus de 10.000 m2) sont très répandus en France, avec environ 1.600 magasins. Certains experts estiment que ce concept, inventé pour la famille type des années 1960 en pleine ère de la consommation de masse, est en fin de vie car en décalage avec notre époque et les attentes des clients (familles moins nombreuses, recherche de la proximité, etc.).
"L'hypermarché n'est plus roi", a lui-même reconnu Lars Olofsson, le patron de Carrefour, qui a dit cette semaine vouloir le "réinventer".

"La désaffection pour l'hypermarché est une tendance de fond, initiée avant la crise, et contrer cette évolution demandera aux distributeurs une véritable révolution", explique Anne Icole, de Trend Sourcing, agence spécialisée dans la consommation. Si la réflexion est engagée chez les grandes enseignes de la distribution en France (Auchan, Leclerc, Système U, Intermarché...), elles sont peu enclines à évoquer les différentes pistes envisagées.

"L'hypermarché, qui est aujourd'hui très monolithique, va devenir pluriel et hétérogène. Mais ce pari n'est pas gagné et je pense que le format va encore perdre du terrain", estime Philippe Moati, directeur de recherche au Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). Les distributeurs étudient notamment la possibilité de recréer au sein des magasins, jugés trop impersonnels, de petits "îlots", dédiés aux différents types de consommateurs, qui seraient des espaces plus intimes, plus "humains".

Selon les spécialistes, certaines grandes surfaces sont amenées à disparaître ou à se repositionner. "Une partie des magasins deviendront probablement des +cathédrales de la consommation+, c'est-à-dire des lieux que l'on fréquente moins régulièrement mais où l'on trouve une surabondance de produits et de choix, des nouveautés et de nombreuses démonstrations", imagine le même expert. "Cependant la question est de savoir si ces efforts suffiront pour lutter contre les enseignes spécialisées déjà plus modernes", dans l'habillement ou la cosmétique par exemple, s'interroge-t-il.

Sur le blog de Sly




Eva : Préférer les enseignes comme Adli, Leader Price etc, ou mieux,  le commerce de proximité, plus convivial, moins de tentations, et pas de frais de transport !

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 21:57
Vendredi 17 avril 2009


Texte trouvé sur le blog 
http://livres-et-cin.over-blog.com/article-30301872.html


Des hommes et des femmes sur la route, à la recherche d’un eldorado que chacun imagine différemment. Un jeune cadre, après avoir déménagé des machines dans une usine française, se rend à Budapest pour préparer l’arrivée du matériel. Une jeune femme, caméra DV à la main, sillonne la campagne allemande en train, en orientant son regard sur les marginaux. Des kurdes  traversent l’Europe pour tenter de rejoindre la Grande-Bretagne. Dans tous les cas, des individus déracinés, à la recherche d’un lieu où ils seront mieux, mais ils vont se confronter à l’adversité.


Nulle part, terre promise n’est pas un film évident. Peu de paroles, des choix de mises en scène intrigants, une narration alternée entre les protagonistes principaux, le tout sur fond de situations sociales inquiétantes et de migrations : ce n’est pas forcément très enthousiasmant, mais Emmanuel Finkiel instaure une atmosphère particulière, un mystère qui embarque le spectateur du début à la fin.


Le début est très social : entre les kurdes dans le camion qui tentent d’échapper aux contrôles à la frontière allemande et ce jeune cadre qui encadre le déménagement des machines avec en fond les banderoles et les slogans des ouvriers qui manifestent, on a l’impression d’entrer dans un film sombre, pessimiste. Si le ton n’est jamais enjoué, des détails réussissent à ne pas faire sombrer le film dans une noirceur trop appuyée.


Finkiel prend trois groupes de personnes très différentes : une personne installée, qui fait un boulot dont on sent qu’il a honte, et dont il essaie de se déculpabiliser à peu de frais. Cette jeune femme, voyageuse, curieuse, en prise avec le monde, qui se lie facilement et fait des rencontres improbables, comme ce vagabond dans un train, mais qui est piégée par sa naïveté. Toujours en attente qu’on réponde à ses appels téléphoniques, elle divague dans ce monde qu’elle n’ose regarder que par le biais de son écran de caméra. Et il y a ces kurdes, qui ont tout quitté pour tenter de traverser la Manche, qui sont abandonnés en rase campagne par leur chauffeur pour des raisons qu’on ignore, et qui décident coûte que coûte de rejoindre leur objectif.

 
Films sur plusieurs sujets, il m’a fait penser à Welcome, pour l’immigration (ici, on a ce qui précède l’arrivée des étrangers à Calais), à Ressources humaines de Laurent Cantet ou Violences des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Moutout sur le libéralisme qui broie les plus jeunes, à De l’autre côté de Fatih Akin sur le mélanges des cultures, l’arrivée dans des pays étrangers. De par ces différents niveaux, Nulle part, Terre promise n’arrive pas forcément à aller au fond de tous ses sujets, mais l’ensemble est très pertinent. En rapprochant des thèmes qu’on pourrait penser éloignés (délocalisation à l’est, immigration à l’ouest), Emmanuel Finkiel réalise un film cohérent, en touches légères, qui dessine un prtrait de nos sociétés actuelles, mondialisées, en prise avec le monde, mais où l’humain se trouve souvent seuls face à ses rêves. Ce film m’a touché, et si ce n’est pas le film de l’année, je vous invite vraiment à tenter cette expérience cinématographique très intrigante. Une jolie réussite, sur un sujet vraiment pas évident.


http://livres-et-cin.over-blog.com/article-30301872.html

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