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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 05:08
Samedi 11 juillet 2009 6 11 /07 /2009 02:48
Je me bats comme je peux contre l'horreur en préparation, particulièrement la pire de toutes: La guerre. D'où cette lettre, adressée à ceux qui, contrairement à une opinion répandue, connaissent particulièrement le prix de la vie. Eva R-sistons à l'intolérable en préparation

wikipedia Charles de Gaulle en août 1940, à Londres.

Lettre ouverte aux Généraux Français,
par Eva R-sistons

Messieurs,

C'est une Gaullienne de gauche qui prend la plume pour vous écrire: Pour vous dire mon indignation par rapport à ce que la France est en train de devenir. Pour vous dire le désespoir des Français. Pour vous dire qu'un Général a sauvé la France, en son temps. Pour vous dire que notre pays attend son Sauveur.

Je lisais il y a peu, je ne sais où, sous une plume de Gauche, que la France aurait besoin d'un Général, dans la conjoncture actuelle, sans issue. Cela m'a donné l'idée de cette Lettre.

L'Armée est certes le pilier d'une Nation. La France respecte son Armée. Notre nation, aujourd'hui, est en danger. Compte tenu de ce qu'est la France, compte tenu de ce qu'est la Loi, seule une Autorité comme la vôtre, au-dessus de la mêlée, pourrait se faire entendre. Afin de refuser l'intolérable qui se prépare. Afin de refuser, par exemple, une guerre inutile, injuste, nucléaire, contre l'Iran qui s'équipe seulement à des fins dissuasives.

Messieurs, je sais que vous aimez la France. Je sais que nul mieux que vous, n'a le sens du prix de la vie, de chaque vie. C'est une erreur de croire qu'un Général est un va-t-en guerre qui ne se soucie pas de la vie de ses soldats, de la vie des citoyens de son pays. Ce sont des Généraux, aux Etats-Unis, qui ont empêché le va-t-en guerre Bush de commettre l'irréparable contre l'Iran, Etat souverain qui n'a jamais été conquérant, qui n'attaque personne, qui ne menace personne, qui se soucie seulement de se protéger contre tous les pays qui l'encerclent (Dissuasion nucléaire, la meilleure protection, vous le savez, comme le Gl de Gaulle l'a dit lui-même).

Malheureusement pour lui, cet Etat recèle dans son sous-sol d'innombrables ressources, convoitées par des Etats voyous. Et il ne s'aligne pas sur la Pensée unique impériale, celle-là même que le Gl de Gaulle aurait lui-même dénoncée s'il était encore en vie. Comme il nous manque, dans la conjoncture actuelle ! Le monde a tant besoin de voix fortes, au-dessus de la mêlée, de voix prophétiques, indépendantes, intègres !  Intègres ! Ne se vautrant pas dans le luxe et les paillettes, avec une mentalité de parvenu, sans égard pour les traditions de notre pays, en vouant un culte à Mâmon, en se prosternant devant le Veau d'Or, en piétinant les plus belles valeurs, les plus authentiques, celles qui sont éternelles, comme le sens du devoir, du Bon, du Bien, du Beau, ou le goût de la Vérité, l'esprit de Justice, l'ardent amour de la Paix.


Je sais que l'Armée française, aujourd'hui, s'honore d'accomplir des missions au service de la Paix, du développement, je sais qu'elle ne s'engage pas inconsidérement dans une guerre, je sais qu'elle aime la France, et qu'elle tente de servir notre pays avec dignité, la tête haute, avec le sentiment du devoir accompli.


Je sais aussi ce que la France doit à Celui qui pour moi demeure le plus grand homme de tous les temps, Charles de Gaulle, un Général, justement. Il a porté très haut les valeurs de la France. Il a su dire non à l'intolérable. Alors que tous se couchaient devant la Barbarie, il est entré en résistance. Seul contre tous. Au nom de l'intérêt supérieur. Il s'est battu pour la dignité de l'humain. Il a sauvé la France de l'infâme: Par son courage, par sa clairvoyance, par son audace, par sa détermination. Il doit être un exemple pour tous. Et c'est le même homme qui s'est battu pour l'indépendance de la France, afin de la soustraire à l'influence de l'Etranger. D'instinct, il se méfiait des Etats-Unis et d'Israël. Aujourd'hui, vous le savez, ces deux Etats font la loi en France. C'est effroyable: Notre pays a vendu son âme pour un plat de lentilles ! Notre pays se vautre devant l'infâme, notre pays n'est plus libre. Il a perdu son âme, son Honneur, sa dignité, son indépendance. Il ne s'appartient plus à lui-même. Et le monde ne le reconnaît plus.

Sur le plan intérieur, la France est en danger. Son modèle social, tel que le Gl de Gaulle l'avait imaginé avec le Conseil National de la Résistance, est menacé. Sa laïcité aussi, gage de paix sociale. L'Etat républicain est lui aussi en grand danger. La France ne doit pas être un Etat communautariste.

La France est elle-même, elle ne sera jamais un nouvel Etat américain, comme on tente de l'y pousser aujourd'hui, quelle honte ! Notre pays est le fruit d'une longue Histoire, pétrie de Révolutions modèles pour le monde, notre pays est un Etat de Droit, Républicain, laïc, il est la patrie des Droits de l'Homme, un phare pour la planète. Il y a peu, Dominique de Villepin, ambassadeur de la France à l'ONU, s'est fait applaudir, fait rare dans un tel hémicycle.

Ce jour-là, le tandem Chirac-de Villepin a fait entendre haut et fort, avec panache, la voix de la France, une voix à nulle autre pareille: Libre, indépendante, refusant la guerre de conquête, les compromissions, le choc de civilisations, sous de fallacieux prétextes et en réalité pour des raisons qui ne font pas honneur à ceux qui les véhiculent.  

Même la Démocratie est en danger. La presse n'est plus libre, elle est une courroie de transmission d'intérêts qui ne sont pas nobles, mais vils, injustes,  prédateurs, meurtriers. Les partis sont les uns après les autres piétinés, squattés, vampirisés, dénaturés, ridiculisés. L'Opposition est laminée, qu'elle soit du Centre, de Gauche ou d'Extrême-droite. La confusion règne, le politique est tué, les citoyens se réfugient dans l'abstention. Et quand il n'y a plus d'alternance, il n'y a plus de démocratie.

Que reste-t-il aujourd'hui du modèle social français, des services publics, des libertés, du Droit du Travail et des Droits de l'Homme, de la République, de la laïcité, de l'indépendance nationale, de la démocratie ? Que reste-t-il de nos traditions ? Même nos Collectivités territoriales  vont disparaître... Et la défense de la France ne sera-t-elle pas un jour confiée à des armées privées, à de simples mercenaires uniquement mûs par l'appât du gain, ne répondant pas de leurs actes ?

La France perd son âme, sa spécificité ! Elle se meurt en se vautrant dans le futile, le clinquant, l'artificiel, le Dieu Argent, le mépris des valeurs anciennes, elle se meurt en ignorant son Histoire, elle se meurt en piétinant ses traditions et en se livrant pieds et poings liés à des intérêts étrangers qui ne sont pas les siens !!!

Nos ancêtres auraient-ils donné leur vie en vain pour la Liberté, le progrès social, la dignité de chaque individu ? 

Mais voici que se profile l'infâme: Renonçant à l'idéal gaullien qui a fait son originalité, la France d'aujourd'hui se démet au profit des cow-boys américains, sans foi ni loi en dépit de leurs belles paroles, sans traditions, se comportant aux quatre coins de la planète comme en pays conquis ! La France des Lumières se place sous le joug de l' Etat américain, et de l'OTAN, cette Organisation Terroriste Anti-Nations souhaitant imposer au monde son hégémonie sauvage, brutale, au prix d'aventures impériales sanguinaires, au prix du mépris des peuples, et en programmant des guerres préventives, permanentes, nucléaires ! Est-ce un avenir pour le monde ? Les peuples doivent-ils être sacrifiés à la convoitise illimitée de quelques-uns ? L'humanité est-elle devenue folle au point de se coucher devant l'intolérable, au point de se taire face à la menace existentielle qui pèse sur elle ?


Messieurs, la France, vous le savez, est sur le point de prendre la tête de croisades infâmes. Bush, que le monde entier haïssait, a fait des émules, ou plutôt il a fait un petit, tout petit, immensément petit. Nous ne nous reconnaissons nullement en lui. D'ailleurs la France, telle qu'elle est, ne se reconnaît vraiment que dans les plus grands, le Gl de Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac... Les shérifs, sans éducation et sans culture, partant à la conquête des terres à la pointe de leurs colts, cumulant les cadavres, comptant les trophées, se riant du sang et des larmes versés, n'ont pas leur place dans notre pays. Le peuple amerindien, à la sagesse infinie, en a été victime. Et tant d'autres humains, un peu partout, ont payé le prix de folles équipées. Il est temps de tourner la page de l'infâme ! La France ne doit pas perdre son âme dans des causes insensées, criminelles, et au final, d'avance perdues, vouées à l'échec, comme en Afghanistan.

La France n'a pas à prendre la tête de croisades meurtrières et insensées contre l'Iran ou contre la Russie, elle doit rester elle-même, sous peine de se renier. Le Gl de Gaulle avait le premier proposé une politique pro-arabe, il croyait en l'indépendance de notre nation, il rêvait d'une Europe alliée à la Russie. Il est temps de lui rester fidèle.


Aujourd'hui, notre pays risque de perdre sa spécificité, son âme, son indépendance, son rayonnement, il risque de perdre la paix, ce bien à nul autre précieux, il risque de s'abîmer dans des aventures impériales qui ne sont pas les siennes, il risque de mettre en danger la sécurité de nos concitoyens.

On ne s'engage pas à la légère dans des expéditions dont on ne sait, à l'heure du nucléaire, des armes de destruction massive, comment elles finiront. La mentalité de shérif érigé en donneur de leçons planétaires, n'est pas la nôtre. Il vous appartient, Messieurs, de le rappeler, avant qu'il ne soit trop tard. Il vous appartient, le cas échéant, de refuser l'intolérable. Il est aussi des heures sombres, au cours de l'Histoire, comme en 40, où la voix de l'Autorité suprême, pour le bien réel du pays, doit se faire entendre. C'est un devoir. Et je sais, Messieurs, que vous avez le sens du devoir. Et que vous aimez votre pays, ce que tant d'Elus, aujourd'hui, oublient si facilement, en vendant la France au plus offrant.


En son temps, le Gl de Gaulle a joué un rôle décisif. Aujourd'hui, la France sombre. Il n'est pas sûr qu'elle se relèvera de sa mort programmée. Messieurs, votre devoir est de défendre la France en danger. C'est une pacifiste, voyez-vous, qui vous le demande. Au nom de l'intérêt supérieur de la France. Pour qu'elle reste elle-même, pour qu'elle ne soit pas dévoyée entre n'importe quelle main, abusant de ses prérogatives et en voulant l'aligner sur des Nations aux traditions bien éloignées.

La charge d'un pays est une lourde responsabilité. 

Notre pays n'appartient pas à un homme, selon son bon plaisir. Il appartient à tous les Français.


Avant que l'irréparable ne soit accompli, contre les intérêts français, contre la Paix, contre l'Iran, contre la Russie... il est temps d'intervenir, Messieurs, il est temps de changer le cours de l'Histoire. Demain, il sera trop tard ! Ceux qui se sont tus, souvent au prix de terribles compromissions, avant la dernière guerre, portent une lourde responsabilité: 60 millions de morts, des pays entiers dévastés ! A l'heure du nucléaire, le bilan sera effroyable. 


Messieurs, vous avez une haute idée de votre fonction. Vous aimez votre pays, le nôtre. Vous avez le sens de l'Etat. Vous êtes investis, au plus haut niveau, de l'Autorité.

 
La France est gravement menacée, la paix est en danger. Les coups de folie, aujourd'hui, sont meurtriers.

 

Il vous appartient, dans la conjoncture actuelle, brûlante,  de faire entendre votre voix, de

refuser l'infâme, de dire non aux aventures impériales qui sont celles des shérifs et non de la France, il vous appartient, aujourd'hui, de défendre la Patrie, ses traditions, ses valeurs, sa spécificité, son Histoire, sa sécurité. Qui d'autre que vous pourrait le faire, à l'heure de tous les renoncements, de toutes les trahisons, de toutes les compromissions, de tous les périls ?

Messieurs, la France a besoin de vous. Répondez à son appel ! Faites entendre une voix forte, faites entendre la voix de la Liberté, de la Paix, de la Civilisation, de la Vie. La France ne doit pas être livrée à l'Etranger, à des intérêts particuliers, communautaristes, et elle ne doit pas être au service des Puissances de l'Argent anglo-saxonnes, des intérêts sordides du Grand Capital militaro-financier prédateur, eugéniste, assassin, impitoyable pour les peuples. La France appartient à ses citoyens, pas à une clique de profiteurs sans scrupules et sans honneur. Le Gl de Gaulle se méfiait des puissances de l'Argent comme de l'emprise de l'Etranger: Il nous a montré la direction.

La France, en ces temps si tragiques de crises et de pandémies provoquées, de risques de guerres préventives, permanentes et nucléaires, la France attend son Gl de Gaulle ayant au plus haut point le sens de l'intérêt général, du Bien commun, de l'Etat, de la Nation.  Sous peine de mourir !

L'appel du 18 juin ne doit pas rester sans écho. L' Histoire jugera !

Eva, R-sistons à l'intolérable.

 

  http://laplote.over-blog.fr

 
Affichette placardée dans toute la ville de Londres, souvent confondue avec l'Appel. Wikipedia.org

 


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Courte vidéo à écouter impérativement,
la claque d'une fillette de 12 ans à l'ONU

http://www.dailymotion.com/video/x90jh3_une-fille-de-12-ans-met-une-claque-n

Une jeune fille de 12 ans place les adultes face à leurs responsabilités,

elle les appelle à la cohérence entre le dire et le faire.

Assurément pour moi, le plus beau témoignage entendu. Merci à Cat Lef de me l'avoir signalé.

TOUS mes lecteurs doivent écouter ce témoignage, sur le monde que nous allons léguer à nos enfants.

De même qu'un Président a une responsabilité envers son pays, de même que les Généraux sont responsables devant leur pays, de même nous sommes responsables de nos actes. En pensant au long terme.

Nous réclamons toujours nos droits, nous oublions nos devoirs.

Je dédie cette vidéo à Messieurs les Généraux qui me liront.

Et je suis heureuse de partager avec mes lecteurs cette MERVEILLE, qui doit nous parler.

Oui, la vérité sort de la bouche des enfants.

Nous avons le devoir de leur léguer
un monde vivable, et pas un champ
de ruines ( matérielles ou morales ).


Eva, R-sistons à l'intolérable.


 

 
L’Otan développe ses tentacules
sur tous les océans du monde

 

En avril 2006, l’OTAN participait aux manœuvres des USA dans les eaux des Antilles néerlandaises au large des côtes du Venezuela. Manœuvres pour intimider le gouvernement vénézuélien qui pratique une politique de souveraineté et qui soutient politiquement aussi l’indépendance des autres pays d’Amérique Latine. Les raisons officiellement invoquées : un grand plan de lutte anti-drogue tout le long des côtes atlantiques et des Caraïbes. L’Otan était présente, entre autres, par l’intermédiaire de navires militaires hollandais et belges. Le gouvernement hollandais se déclarait vigilant pour défendre ses territoires d’outremer, deux petites îles au large du Venezuela, qui auraient pu être revendiquées par le gouvernement de Chavez.


Ces manœuvres ont mis en évidence une dimension géographique dont on ne se rend pas souvent compte. En fait, l’emprise de l’Otan s’étend sur tous les continents et sur tous les océans du monde.


L’Atlantique Nord est complètement sous le contrôle de l’OTAN avec les USA, le Canada, le Groenland, le Spitzberg (Norvège), la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la France, l’Espagne, le Portugal et les iles des Açores.






La Méditerranée est contrôlée par l’Espagne, la France, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, l’Albanie, la Grèce, la Turquie, deux enclaves britanniques à Chypre (Hekelin et Akrotiri) et par deux enclaves espagnoles au Maroc (Ceuta et Melilla).


La mer des Caraïbes (Amérique Centrale) est sous contrôle de l’organisation par les îles appartenant aux Pays-Bas (Antilles Néerlandaises), à la France (Martinique, Guadeloupe), à la Grande-Bretagne (Iles Vierges, Anguilla, Montserat...) et aux Etats-Unis (Porto-Rico).


L’Atlantique Sud (l’Amérique du Sud et l’Afrique) est couvert par le département français de la Guyane, les Falkland (Grande-Bretagne), les Açores (Portugal), l’Ascension et Sainte-Hélène (Grande-Bretagne).

Dans l’Océan Antarctique, il y a l’île Bouvet (Norv.), les iles Kerguelen (France), les iles Sandwich et Sud-Georgia, l’archipel Tristan da Cunha (Grande-Bretagne).


L’Océan Indien est couvert d’îles françaises et britanniques, dont la Réunion, Mayotte, une série d’archipels ; l’Océan Pacifique, par l’archipel de la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française, Hawaii, Samoa Orientales (USA), etc..


Cette liste n'est pas exhaustive


Toutes ces terres sont des dépendances ou partie intégrante d’un pays membre de l’Otan, qui peut y installer des structures et des bases militaires, des appuis logistiques et - même si l’Article 5 et 6 du Traité (voir encadré) n’est pas applicable à chaque cas – demander assistance aux autres membres de l’Alliance s’il s’estime attaqué.



Article 5 du Traité


« Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l’article 5 de la charte des Nations Unie, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.

Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.



Article 6
 

Pour l'application de l'article 5, est considérée comme une attaque armée contre une ou plusieurs des parties, une attaque armée : [...] contre le territoire de l'une d'elles en Europe ou en Amérique du Nord, contre les départements français d'Algérie, contre le territoire de la Turquie ou contre les îles placées sous la juridiction de l'une des parties dans la région de l'Atlantique Nord au nord du Tropique du Cancer…… »


http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14287

Fichier hébergé par Archive-Host.com  Notre futur ???

Une indienne Chippewa a décrit (1982) tout ce qui arrive, et va arriver
http://sos-crise.over-blog.com/article-33661455.html



Un vidéaste de la FEMA, présent à Ground Zero,
rend public son témoignage

De Réseau Voltaire


Vidéaste officiel du gouvernement des États-Unis, Kurt Sonnenfeld a été dépêché à Ground Zero le 11 septembre 2001 où il a enregistré 29 films durant un mois : « Ce que j’ai vu à certains moments et à certains endroits... est très troublant ! ». Il ne les a jamais transmis aux autorités, et a été persécuté depuis lors. Kurt Sonnenfeld s’est exilé en Argentine où il vient de publier El Perseguido (Le persécuté). L’ouvrage relate son interminable cauchemar et porte un nouveau coup au Rapport de la Commission présidentielle sur les événements du 11/9. Une interview exclusive réalisée par le Réseau Voltaire.

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Kurt Sonnenfeld avec un spécialiste en recherche et secourisme non identifié dans une poche souterraine des décombres de Ground Zero.

Kurt Sonnenfeld, diplômé de l’Université du Colorado (USA), a étudié les affaires internationales et l’économie ainsi que la littérature et la philosophie. Il a travaillé pour le gouvernement des États-Unis en tant que vidéaste officiel et comme directeur des opérations de diffusion de l’équipe d’intervention d’urgence pour l’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA). Kurt Sonnenfeld a également travaillé sous contrat pour diverses agences gouvernementales et des programmes pour des opérations confidentielles et « sensibles » dans des installations scientifiques et militaires sur le territoire états-unien.

Le 11 septembre 2001, la zone appelée "Ground Zero" a été fermée au public. Pourtant, Sonnenfeld y avait libre accès, ce qui lui a permis de documenter l’enquête (qui n’a jamais eu lieu) et de fournir des scènes « expurgées » à pratiquement toutes les chaînes d’information dans le monde. Les enregistrements révélant certaines anomalies qu’il a découvertes à Ground Zero sont toujours en sa possession.


Accusé, selon le scénario manifeste d’un coup monté, surtout à la lumière des événements qui ont suivi, d’un crime qui n’a pas eu lieu, Kurt Sonnenfeld a été persécuté sur deux continents. Après des années de peur, d’injustice et d’isolement, il a décidé de prendre publiquement position contre la version officielle du gouvernement ; il est prêt à soumettre les documents en sa possession à l’examen attentif d’experts fiables.

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Kurt Sonnenfeld.
Interview

Réseau Voltaire : Votre livre autobiographique intitulé : El Perseguido, (Le persécuté), a récemment été publié en Argentine où vous vivez en exil depuis 2003. Dites-nous qui vous persécute ?

Kurt Sonnenfeld : Bien que ce soit une autobiographie, il ne s’agit pas de l’histoire de ma vie. Étant devenu un témoin gênant après mon service à Ground Zéro, c’est plutôt le récit des événements extraordinaires qui nous sont arrivés, à ma famille et moi-même, du fait des autorités US durant plus de sept ans et dans les deux hémisphères

suite ici: http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4858


De Michel Collon

Robert Baer, ancien agent de la CIA et défenseur intelligent de l’Empire états-unien, multiplie les critiques sur la gestion US du dossier proche-oriental. Dans un entretien accordé à l’agence IPS, il livre sa vision de l’affrontement qui oppose Washington et Téhéran, et du rôle de Tel-Aviv dans les perceptions déformées de cette région.
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4833



Vers un totalitarisme mou :

L'Appel des appels a été initié par deux psychanalystes et chercheurs, Roland Gori et Stephen Chedri en janvier 2009 pour lutter contre "l'idéologie de l'homme économique".

Pour Laurie Laufer et Rémy Potier, "la convergence des forces du néolibéralisme, du scientisme, de l'utilitarisme impose une vision réductrice de l'humain." La psychanalyse, décrivant l'homme tragique, divisé avec lui-même, ne peut soutenir ce système pragmatique décrit par le philosophe Michel Foucault. Ils tentent de nous expliquer comment l'homme accepte les dispositifs de normalisation.

 Ecouter l'émission

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4820


L'AQUILA, 10 juillet - RIA Novosti. La Russie est disposée à lever son veto sur la prorogation du mandat de la maission de l'ONU dans le Caucase si ses partenaires adoptent une "approche pagmatique", a déclaré le président Dimitri Medvedev lors de la conférence de presse clôturant le sommet du G8.
http://chiron.over-blog.org/article-33684004.html


Les 2 derniers articles du blog de notre ami écrivain,
géo-politicien, Delorca :



Israël exclut un retrait de la totalité du plateau du Golan pour parvenir à un accord de paix avec la Syrie, comme l'exige Damas, a affirmé le principal conseiller politique du Premier ministre Benyamin Nétanyahou dans un entretien publié vendredi par le quotidien "Haaretz



Violences intolérables, pétition :

Nous, Associations et Citoyens de toutes origines et appartenances politiques, EXPRIMONS notre écoeurement suite aux faits récents suivants :


La Librairie « Résistances » dans le 17° à PARIS a une nouvelle fois fait l’objet d’une attaque d’une particulière violence de la part de délinquants se revendiquant de la LDJ (Ligue de Défense Juive), et qui ont saccagé des centaines de livres.

La Mairie de Vitry-sur-seine vient également de subir une attaque de la part d’individus violents se réclamant de la LDJ.

Un individu franco-israélien, qui appartiendrait au Betar et soupçonné d’avoir poignardé un commissaire de police français le 7 avril 2002, a pu en toute impunité quitter le territoire français pour le territoire israélien, où il a assassiné un père de famille palestinien. Il est aujourd’hui libre et sur le point de revenir en France, sans que les autorités françaises l’aient démenti.

Ces faits font suite à une longue liste de violences contre des librairies, de ratonnades, d’attaques à caractère raciste, de menaces jusque dans les enceintes des tribunaux, de la part de personnes se revendiquant de ces groupuscules.

Les autorités françaises ont été à plusieurs reprises mais en vain alertées sur leur dangerosité.

Plusieurs enquêtes et articles de presse ont été consacrés à ces groupements, bien connus des services de police.

Pour signer la pétition :

http://www.dissolution-ldj.com/#sp2 



Privatisation retraites

Le ministre du Travail Xavier Darcos a affirmé vendredi 10 juillet au sujet de la réforme des retraites qu'il ne faudrait "pas forcément travailler plus longtemps", évoquant la piste de la capitalisation.

Une "privatisation" pour le PS


A la différence du système anglo-saxon de la capitalisation, dans lequel chacun finance sa propre retraite, le système de retraite est fondé en France sur la répartition, les actifs cotisant pour les inactifs. La réforme Fillon de 2003 a introduit une première dose de capitalisation avec la création des plans d'épargne retraite populaire (PERP) et des plans d'épargne retraite collectif (PERCO).
Le PS, qui a interpellé le ministre du Travail sur ce thème lors du débat à l'Assemblée sur le travail le dimanche, a jugé que "cette évocation d'une privatisation toujours plus grande du système des retraites est un complet contre-sens".
"La crise financière et boursière a démontré le danger de ce système par capitalisation en asséchant les fonds de pension et en mettant en péril les pensions versées aux salariés", a estimé dans un communiqué le député socialiste Alain Vidalies. "Avec la retraite à 67 ans, cette marche vers la capitalisation est en train d'effeuiller un peu plus le modèle social français tant vanté par le président de la République dans son discours du Congrès". (Nouvelobs.com avec AP)


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090710.OBS3805/retraites__darcos_evoque_la_piste_de_la_capitalisation.html



Vers la remise en cause, sans débat, du Système de Santé français, privatisation partielle
http://mrc53.over-blog.com/article-33604109.html







Honduras: Torture et putschistes
http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-33662889.html
Avortement de la tentative de conciliation
http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-33685498.html


KARACHI :
Un site utile et une pétition itou , signez la pétition des familles de victimes :
www.verite-attentat-karachi.org


Sous un nouveau nom, l’Ecole des Amériques continue à
opérer au Honduras.

http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-33638969.html



Une attaque militaire d'Israël contre l'Iran, pour contrecarrer ses velléités à détenir l'arme nucléaire, est toujours à l'ordre du jour mais pourrait avoir des conséquences graves et imprévisibles, a averti mardi le chef d'état-major des armées américaines, l'amiral Mike Mullen.
  

"La riposte d'un pays attaqué m'inquiète beaucoup," a dit Mike Mullen. "C'est vraiment une direction vers laquelle ne pas aller, si nous pouvons l'éviter par tous les moyens possibles".
http://fr.news.yahoo.com/3/20090705/twl-usa-israel-iran-224d7fb.html#ynw-article-part2

http://r-sistons.over-blog.com/article-33692876.html

 


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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 23:54

 

 

Pour faire face au mouvement des "chemises rouges", le gouvernement a décidé de déployer plus de 80.000 membres des forces de l'ordre à Bangkok. (AFP) 

Pour faire face au mouvement des "chemises rouges", le gouvernement a décidé de déployer plus de 80.000 membres des forces de l'ordre à Bangkok. (AFP)

 

Les troubles s'intensifient en Thaïlande

 

Les forces de l'ordre ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes à Bangkok contre les manifestants qui réclament la démission du Premier ministre

 

 

Les troubles continuent de s'intensifier à Bangkok. Pour la première fois depuis le début des manifestations mi-mars, les forces de l'ordre ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes, vendredi 9 avril. Ils espèrent ainsi revenir au calme. 4.000 policiers et militaires ont fait usage de ces techniques de défense pour repousser les manifestants qui souhaitaient se rendre dans l'enceinte du centre de diffusion de leur chaîne. Et chose irréaliste, quelques minutes plus tard, manifestants et policiers se réconfortaient mutuellement. Une nouvelle épreuve de force avec le gouvernement, qui a décidé de mobiliser 33.000 soldats et policiers supplémentaires pour ramener le calme à Bangkok. En tout, près de 2.080 soldats et 31.200 policiers vont être déployés à l'intérieur même et en périphérie de la capitale, a indiqué le colonel Sunsern Kaewkumnerd. Selon lui, les "opérations devraient être plus efficaces après ce renforcement". Plus de 80.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés, ce qui équivaut à un nombre supérieur à celui des manifestants qui étaient rassemblés ces derniers jours.

 

"Quels droits ont-ils de fermer nos yeux et nos oreilles"

"Les chemises rouges" ont décidé de se rendre vendredi devant les locaux de leur télévision, au mépris de l'état d'urgence. Près de 12.000 personnes ont été envoyées pour rejoindre ce centre de diffusion. Un geste symbolique puisque le faisceau de celle-ci a été coupé jeudi. La station vers laquelle se sont dirigés les partisans de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, est le principal centre d'émission et réception du pays. Il était utilisé pour émettre la Chaîne du Peuple jusqu'à ce que cette antenne soit interdite jeudi. "Nous défilons maintenant pour leur demander pourquoi ils ont fermé la Chaîne du Peuple et quels droits ont-ils de fermer nos yeux et nos oreilles", a lancé l'un des principaux animateurs du mouvement de contestation, Nattawut Saikua. La chaîne était toujours coupée vendredi mais on pouvait la regarder sur certains sites internet. Son blocage est le premier acte concret du gouvernement depuis l'instauration de l'état d'urgence décrété il y a deux jours. Les manifestants ont déclaré vouloir se rendre dans une dizaine de lieux en voitures, en motos et en camions. Ils devraient conserver aussi le contrôle d'un quartier touristique majeur du centre-ville, qu'ils contrôlent depuis maintenant une semaine. 

 

 

"Nous ne craignons pas ces mandats d'arrêt"

Côté gouvernement on craint un débordement de la situation et on prend les mesures qu'on estime être nécessaires. "Nous maintiendrons la fermeture de PTV par tous les moyens", a prévenu Suthep Thaugsuban, vice-Premier ministre en charge de la sécurité. "Si les manifestants deviennent violents, les responsables de la sécurité sont prêts à répondre avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc". De son côté, le Premier ministre Abhisit Vejjajiva, dont l'opposition exige la démission immédiate, a renoncé à un sommet asiatique à Hanoï pour s'occuper de ses problèmes intérieurs. Et après l'interruption de la chaîne de télévision du mouvement, des mandats d'arrêts ont aussi été émis à partir de jeudi soir, à l'encontre des leaders "rouges". Sept mandats d'arrêts ont été adressés aux sept leaders qui avaient envahi le Parlement mercredi. Et vendredi matin, la justice thaïlandaise en avait émis 17 autres. Côté "rouges", ces mesures ne provoquent pas d'intimidation. "Nous ne craignons pas ces mandats d'arrêts", a affirmé Jatuporn Prompan, l'un des cadres du mouvement. Il accuse les autorités de provoquer des violences. "Le gouvernement n'est pas inquiet pour la vie des gens mais s'inquiète que des vitres soient cassées dans les centres commerciaux. C'est pour ça qu'ils n'ont pas encore employé la force", a-t-il ajouté. Un diplomate étranger a affirmé quant à lui: "Le gouvernement est piégé. Il doit choisir entre foncer dans le tas, au risque d'un bain de sang, et ne rien faire, ce qui lui ferait perdre des voix dans son électorat".

L'enjeu de cette manifestation est grand pour les "chemises rouges". Elles doivent confirmer que leurs troupes ne se sont pas dispersées sous la menace de l'état d'urgence. Elles accusent le Premier ministre, Abhisit Vejjajiva, au pouvoir depuis décembre 2008, d'être au service des élites traditionnelles de Bangkok. Face aux injonctions des opposants, le chef du gouvernement a accepté de négocier des élections anticipées, mais pas avant la fin de l'année.

(Nouvelobs.com)

 

http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/monde/20100409.OBS2150/les-troubles-s-intensifient-en-thailande.html

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 21:55

Echos du Pôle-Emploi :

Il y a peu, je reçois une lettre de Pôle-Emploi qui me convie aimablement à une réunion d'information concernant la présentation et la proposition d'une prestation d'évaluation dans les métiers de support à l'entreprise.

Comme c'est gentiment demandé (et qu'il est précisé au bas de la lettre que cet entretien est obligatoire et qu'en cas d'absence sans motif légitime attesté par des justificatifs écrits, conformément aux articles L.5412-1 et R.5412-1 à R.5412-8 du Code du Travail, la radiation de la liste des demandeurs d'emploi serait prononcée), je me rends à cette réunion.

Nous sommes nombreux. Une personne me choque car elle entre dans la salle sans un bonjour et s'assied en tirant la tronche. C'est vrai qu'on est tous enchanté d'être là mais de là à en perdre toute règle de bienséance ??

Bref, la personne de Pôle-Emploi nous remercie d'être venu (hic) et nous expose rapidement la chose :

Étant donné que Pôle-Emploi ne connaît pas réellement nos compétences, il est difficile pour eux d'envoyer rapidement des cv aux entreprises qui recrutent.

Donc, une évaluation nous est proposée.

 

Article tiré de Pôle-Emploi :

L'organisation et la méthode de cette évaluation

Animée par un prestataire conventionné par Pôle emploi, l'Evaluation des Compétences et des Capacités Professionnelles (ECCP) dure une demi-journée à une journée, selon les emplois/métiers à évaluer.

L'accueil
Après avoir analysé votre situation professionnelle, le prestataire vous présente l'objectif de l'évaluation, le déroulement de la séance et les méthodes utilisées.

L'évaluation
Vous serez amenés à remplir des questionnaires, à réaliser des tests et serez confronté à des cas pratiques et des mises en situation professionnelle réelles ou simulées.

Les résultats
Les résultats de l'évaluation vous seront remis au cours d'un entretien individuel. Vous analyserez ensemble les résultats, qui pourront vous aider à envisager d'autres pistes professionnelles au regard des compétences évaluées, mais aussi de la réalité du marché de l'emploi. Avec votre conseiller Pôle emploi, vous conviendrez des actions à mettre en œuvre pour réussir votre insertion professionnelle.

 

Ensuite, le conseiller nous explique que si l'on échoue, ce n'est pas grave, les données ne seront pas exploitées, en revanche, en cas de succès, la grille d'évaluation sera jointe à notre cv et envoyée aux recruteurs !

Il nous reçoit enfin un par un pour convenir d'un rendez-vous. Là, je me gausse, en fait de proposition c'est une obligation : on doit se soumettre à cette évaluation sous peine de ne plus être considéré comme demandeur d'emploi (art. R311-3-5 du Code du Travail).

 

Je me permets tout de même de douter de la méthode. Pôle-Emploi ne fait déjà pas passer les cv des offres auxquelles nous répondons alors que se passera-t'il pour ceux qui n'auront pas toutes les compétences requises ? Leurs candidatures ne seront même pas examinées alors que l'on sait pertinemment que beaucoup de choses s'acquièrent en travaillant ?

La loi sur les libertés individuelles est-elle respectée ? Un fichier contenant nos compétences et incompétences est-il légal ?

A quand des échantillons d'ADN chez Pôle-Emploi pour établir le futur salarié parfait ?

A quand la puce dans le c.. pour nous pister à longueur de temps ?

 

Je vous tiens au courant prochainement des résultats de mon évaluation, là, je file réviser, c'est stressant cette affaire, je ne voudrais surtout pas être fichée en rouge chez Pôle-Emploi !

 

http://www.pole-emploi.fr/candidat/l-evaluation-des-competences-et-des-capacites-professionnelles-eccp--@/suarticle.jspz?id=4827



http://www.come4news.com/leccp-chez-pole-emploi-933069
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 11:55
Reçu cet avis, qui m'a donné envie de vous présenter un aspect du continent africain, si négligé. Pour l'encourager, pour le mettre en valeur ! Bonne découverte de cet autre continent... comme il est ! Cordialement, eva

Ce message vous est envoyé par un visiteur grâce au formulaire de contact accessible en bas de page de votre blog: r-sistons.over-blog.com

Collaboration
OUATTARA Daouda
Bonjour
Je vous présente notre site
http://www.parti-ecologique-ivoirien.org/Cotedivoire/LE-MANQUE-DE-CLAIRVOYANCE-DES-POLITICIENS-IVOIRIENS-CONCERNANT-L-ECOLOGIE.php

 Le Parti Ecologique Ivoirien

« J'en appelle à tous les politiens ivoiriens de ne pas chercher à tout prix l'épreuve de force avec les populations. Majorité et opposition avaient alors dû s'asseoir autour d'une même table pour trouver une sortie de crise sans le peuple.

Votre comportement avant les élections, vous aviez mis de côté le peuple qui aujourd'hui  comprend votre manque de clairvoyance concernant l'écologie en Côte d'Ivoire et parce que vous voulez vous en  servir pour votre seuls notoriété. Va-t-il mettre à mal le si fragile consensus du peuple?

Les élections justes, transparentes devant aboutir à la concrétisation des Etats-Unis d’Afrique reste pour moi, non seulement le prolongement naturel du mouvement panafricaniste né de l’héritage historique et du besoin impératif pour les peuples du continent et la diaspora de retrouver leur dignité après des siècles d’esclavage et de domination, mais aussi la seule et unique opportunité de parvenir à un salut durable en République de Côte d’Ivoire.

En effet, si nous réussissons dans des élections sans profits personnels à promouvoir l’unité et la solidarité, nous donnerons une formidable occasion à la nation Ivoirienne de s’exprimer d’une seule voix et nous ferons, ainsi, comme lors des élections Américaines de 2008, plus qu’un outil de coopération entre fils d’Afrique, un outil d’intégration, avec de réels pouvoirs.

Dans une Côte d’Ivoire forte et solidaire, pourra s’imprégner des problèmes du continent, des solutions rapides et durables et faire entendre la voix de l’Afrique face aux défis de la mondialisation. La Côte d’Ivoire à des atouts.

Il est évident que le travail réalisé au sein de nos villages par les paysans pour sauver la faune et la flore est hautement appréciable et mérite notre reconnaissance ; par nettoyage des restes non explosé des bombes, bombettes, grenades et mines anti-personnel.

Toutefois, seule une unité beaucoup plus renforcée nous permettra d’affronter la concurrence des grands ensembles d’intelligences, et de réaliser une réelle intégration économique soutenue en abandonnant nos profits personnels et tous ensembles fils d’une nation.

C’est dans le souci de pouvoir surmonter efficacement tous les problèmes que connaissent les pays qui ont connus la guerre j’appels à notre moral, à l’amour et à la doctrine de l’hymne nationale l’Abidjanaise.

Pour constituer l’ossature et le sacrifice des victimes en Côte d’Ivoire et en Afrique nous avons besoins d’aller aux urnes et d’arrêter de prendre nos parents pour des marionnettes  à savoir qui se ferait le porte-parole de nos pays à chaque fois qu’un consensus serait trouvé sur un thème commun à défendre ou à promouvoir ?

Mon appel suscite l’urgence de trouver des solutions appropriées notamment en ce qui concerne le règlement rapide et durable des conflits de clans et les trafics illicites, le renforcement de l’intégration économique régionale et le combat en faveur de l’annulation de la dette du continent, l’éradication de la famine et la lutte contre la précarité qui crée un grand sentiment d’infériorité chez nos populations.

Ainsi, l’Ivoirien et l’Africain de 2009 sera capable de se faire une place sur la scène politique et économique mondiale en parvenant dès maintenant, à former un bloc uni et à accélérer la création d’une gouvernance politique et économique intégrée dans une stratégie de défense et conservatrice de la faune et la flore.

Certes l’on peut se réjouir des avancées significatives enregistrées dans certains pays du monde en matière électorale, économique et sécuritaire.

Certes de nombreux foyers de conflits sont en voie de règlement pacifique.

Toutefois, c’est à travers la mise en place d’une élection juste que nous serions capables d’apporter des réponses communes, rapides mais aussi et surtout durables aux conflits persistants et à leurs effets dévastateurs sur la nation et le continent.

Il est temps que nos gardiens et défenseurs de nos constitutions agissent pour mettre fin aux comédies électorales des oui mais quand ? L’Africain d’aujourd’hui n’a pas besoin d’incapable ; l’Africain d’aujourd’hui veut mettre l’humanisme, la fraternité, la discipline, l’union et la solidarité avec le reste du monde pour fuir cette précarité et faire face aux défis climatiques des années à venir.

 

Daouda OUATTARA

Membre du Parti Ecologique Ivoirien

http://www.parti-ecologique-ivoirien.org/Cotedivoire/LE-MANQUE-DE-CLAIRVOYANCE-DES-POLITICIENS-IVOIRIENS-CONCERNANT-L-ECOLOGIE.php



Liens articles Pertinents


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Reçu cet autre avis :


Pour la deuxième année consécutive, la superficie de la calotte glaciaire de l'Arctique est en augmentation. L'an dernier l’augmentation était 150,000 miles carrés; cette année elle est de 220,000 miles carrés. Le NSIDC, un organisme gouvernemental, rapporte le fait, mais schhhttt !!!

Ne dites rien, cela pourrait bouleverser l’avènement de la taxe carbone…

 

http://lib.store.yahoo.net/lib/realityzone/UFNarcticicegrows2ndyr.html

 

Chevalier Jedi, Buenos Aires, 21/09/2009

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 03:54



«Israël n'est pas un pays comme les autres»

Son seul titre officiel est celui de vice-Président d'un improbable institut d'études hébraïques à Jérusalem. De tous nos interlocuteurs en Israël, c'est aussi celui qui communique le CV le plus succint sur ses activités passées et présentes, se bornant à énumérer ses différents postes au sein de l'armée. Soit trente-six ans de service pour le général de réserve Yacoov Amidror, ancien parachutiste devenu spécialiste des questions de renseignement et de stratégie, successivement directeur du College de défense nationale de l'armée israélienne, ancien chef du département de recherche et d'évaluation de Tsahal et, enfin, bras droit du (sulfureux) ministre de la Défense Yitzhak Mordechai dans le premier gouvernement de Benjamin Netanyahu en 1997.

Intervenant dans des instituts spécialisés aux Etats-Unis et en Israël, il est aussi l'auteur de plusieurs articles et livres sur les questions de sécurité. Il est notamment connu pour avoir théorisé le concept de «victoire suffisante», en réponse à ceux qui estiment «qu'il n'y a pas de solution militaire face au terrorisme». Cette approche consiste à réduire la violence au maximum tout en gardant un contrôle accru sur la situation grâce à des moyens techniques et humains, notamment de renseignement. Un concept qui n'a pas manqué d'intéresser les Américains, renforçant ainsi l'aura de «faucon intelligent» de ce militaire aux opinions tranchées et radicales sur l'art de faire la guerre contre une insurrection.

Ce matin, le général Amidror revient de Moscou où il est intervenu dans une «académie» du FSB, le successeur du célèbre KGB soviétique. L'occasion pour lui de constater que des «différences fondamentales» persistent entre Russes et Israéliens dans le domaine du renseignement. «Ils considèrent toujours la conspiration comme le principal instrument de la politique internationale», résume-t-il, provoquant l'hilarité de l'assistance. «Mais ne rigolez pas, tempère-t-il, parfois ils n'ont pas tort».

Ensuite, on peut rentrer dans le vif du sujet. Le général de réserve Amidror a accepté de «briefer» de façon informelle un groupe de journaliste européens sur une question centrale dans la vie des Israéliens, celle de la sécurité. Pour commencer, il tient à illustrer la situation géographique et géopolitique particulière dans laquelle se trouve Israël, un pays sans aucune «profondeur stratégique» présentant une «assymétrie totale» avec ses voisins.

«Il existe une autoroute qui part du nord de Tel Aviv et qui permet, à condition que tous les feux soient au vert, d'arriver à la frontière de la Cisjordanie en 12 minutes. Vous connaissez une telle situation dans un autre pays' Une situation où la capitale de votre pays - Jérusalem - se situe à la frontière, ou plutôt est elle-même la frontière'», attaque le général. Une réalité qui, selon lui, expliquerait un certain nombre d'options stratégiques pris par Israël, du plateau de Golan à la frontière syrienne jusqu'au choix de garder à tout prix certaines implantations israéliennes en Cisjordanie.

«Sinon, nous prennons le risque que nos prochaines batailles se déroulent à l'intérieur du territoire israélien. Un risque que l'Etat hébreu ne peut pas prendre». «Parce que nous sommes la seule démocratie au monde qui n'a pas une seconde chance», poursuit Yaacov Amidror avant de marquer une pause. Ce qu'il va dire ensuite lui coûte un effort presque physique, et la tension est palpable dans la petite salle climatisée mise à notre disposition. «Si nous perdons ne serait-ce qu'une seule bataille, nous perdons notre Etat», lâche-t-il.

Il donne l'exemple de la France qui «reste aujourd'hui la France» malgré le fait qu'elle a été occupée par les troupes nazies pendant la Deuxième guerre mondiale. «Mais nous, nous n'aurons pas une telle opportunité. Malgré les protestations internationales, notre pays sera rayé de la carte». A ce stade, le général a pratiquement conquis son auditoire, pourtant peu suspect d'être pro-israélien. Il s'attaque alors, dans un silence de coton, au deuxième volet de sa démonstration, l'assymétrie israélienne, elle aussi à la racine d'un grand nombre de choix stratégiques.

Pour l'illustrer, le général ne se contente pas de reprendre la vieille rengaine d'un Etat «juif et démocratique» perdu comme une goutte d'eau dans une mer de régimes musulmans et autoritaires. Il nous parle de ces «énormes armées conventionnelles  des pays voisins, de leur démographie gallopante, de l'importance de chaque soldat israélien mort au combat (23 000 depuis la création de l'Etat) et de la solitude de Tel Aviv sur la scène internationale sur laquelle «on perd beaucoup plus que l'on gagne en soutenant l'Etat hébreu».

«Face à la coalition des pays arabes et musulmans, nous serons toujours minoritaires». Et c'est aussi pour pouvoir contrer ses ennemis, qui lui seront toujours numériquement supérieurs, qu'Israël est obligé de développer «l'excellence» dans le domaine militaire, de sécurité et de renseignement. «Nous devons avoir les meilleurs pilotes, les meilleurs officiers de marine et les meilleurs officiers de renseignements. Savez-vous que tous les ans, l'Etat hébreu sélectionne quelque 2 000 bâcheliers, la crème de la crème de la jeunesse israélienne, pour les orienter vers ces secteurs stratégiques'».

Autant de jeunes gens qui n'iront donc pas dans d'autres domaines, comme l'éducation, la santé, la culture'... «Oui, chez nous, c'est comme ça», tranche le général. Ensuite il détaille, toujours de façon aussi carrée et sans appel, les menaces actuelles pesant sur l'Etat hébreu (des roquettes artisanales du Hamas aux missiles de plus en plus sophistiqués du Hezbollah et de l'Iran), le poids du budget militaire israélien (7-8% du PIB, hors les guerres), l'aide militaire de Washington (2,3 milliards de dollars annuels, dont 2 milliards doivent être dépensés pour acquérir du matériel américain). Il dit sa conviction que les islamistes veulent contrôler le monde et que le jour où ils posséderont l'arme nucléaire, ils représenteront une menace réelle non seulement pour Israël mais pour toutes les démocraties.

Logiquement, ces considérations provoquent maintenant de nombreuses réactions dans l'assistence. Les questions fusent sur Gaza, sur ces soldats de Tsahal qui refusent d'obéir aux ordres de leurs supérieurs dans les Territoires occupés, sur les impasses de la politique israélienne menée jusqu'à présent... «Comment voulez vous que l'on discute avec des gens qui veulent notre mort'» rétorque-t-il.

Et l'Europe dans tout ça' Le général esquisse un petit rictus avant de se saisir de la liste de la petite dizaine de journalistes qu'il «scanne» de son regard d'officier du renseignement. Quelques secondes plus tard, il est capable d'identifier chacun de ses interlocuteurs. Et, à l'occasion, de pouvoir lui rappeler le rôle joué par son pays de provenance pendant la Deuxième guerre mondiale. «Il y a une chose que vous devez comprendre. Lorsque les fondateurs d'Israël on crée cet Etat, ils avaient tous en mémoire l'expérience de la Shoah. A savoir la solitude des Juifs face à leurs bourreaux. Est-ce que quelqu'un leur est venu en aide' Même après le débarquement des Alliés, des convois continuaient d'être acheminés vers les camps d'extermination. Depuis, on a bâti un Etat avec la certitude qu'en cas de coup dur nous devons être capables de nous défendre nous mêmes, sans compter sur l'aide de personne, même des Américain ».

Et le général de s'énerver contre une consoeur polonaise qui se dit «désolée de devoir évoquer le ghetto de Varsovie» en parlant du sort des Palestiniens de Gaza. «Vous avez raison d'être désolée pour ce que vous, les Polonais, vous avez fait à Varsovie où j'ai perdu tous les membres de ma famille. Ne m'insultez pas, n'insultez pas leur mémoire en comparant l'incomparable». Commencé dans la bonne humeur, ce briefing se termine alors dans une certaine gêne, certains participants remerciant le général de réserve, d'autres lui tournant le dos avant qu'il ne disparaisse avec sa barbe blanche, sa kippa, sa malette et ses vêtements sombres dans le vacarme et la chaleur étouffante de Tel Aviv.


Alexandre Lévy




http://www.juif.org/defense-israel/107960,israel-n-est-pas-un-pays-comme-les-autres.php

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 14:35
  • Votre Blogrank est de 88 et votre niveau est Privilège
  • Votre classement dans le Top des blogs : 174ème

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Islam :
 

Le Coran

Wikipedia.org


Découvrir l'autre,
pour faire tomber les préjugés :



Introduction d'Eva
(qui sera mise dans son blog
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com)


Bonjour chers Lecteurs et chères Lectrices

A l'heure du choc de civilisations présenté par les Médias comme l'horizon incontournable, qui conduira d'ailleurs l'humanité, si nous n'y prenons garde, à des guerres "préventives, permanentes et même nucléaires", via l'OTAN, dont personne ne sait comment elles se termineront,  et à l'heure où l'Islam, les Musulmans (comme les Russes ou les Chinois d'ailleurs) sont artificiellement  décrits comme les ennemis de l'Occident, de la Sécurité, etc, il me semble utile de présenter ce site, que je viens de découvrir dans les statistiques (que je consulte rarement, faute de temps) de mon blog
http://r-sistons.over-blog.com (origine lecteurs).

En effet, ce site permettra peut-être de briser des préjugés trop tenaces, du moins est-ce le but, lesquels préjugés ancrés dans notre esprit peuvent conduire certains à souhaiter voir la France de Sarkozy s'insérer dans le périlleux, et complètement artificiel, choc de civilisations, qui ne profitera en définitive qu'aux multinationales, et qui sèmera partout ruines et désolation.

Je le soumets à votre appréciation. Bonne découverte, Eva

Il serait souhaitable que CHAQUE religion ait SA page de réponse aux préjugés courants, à mon avis - mais je suis avant tout une femme de paix et de consensus. Si vous avez des liens à me donner, je suis preneur !

La connaissance de l'autre désamorce souvent les conflits... (eva)

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Mosquée bleue à Mazar-e-Charif, en Afghanistan. Devant, deux musulmanes portant la burka wikipedia





PREJUGES ISLAM

Sur " OuktiAsma", nous mettons les choses au clair !
Voici les articles du blog concernant les préjugés en islam, nous les traitons un par un, d'une manière  logique et compréhensible à tous.
Avec l'aide de Dieu Inchallah



New  Préjugé : La Femme musulmane et sa carrière professionnelle

Islam et héritage: La prétendue inégalité de la femme par rapport à l'homme

 

 

Tchador, voile, foulard, hijab :Mettons les choses au clair ! par Laura Asma

 

Assez de pratiques islamiques bizarr ...oïdes ! L'ascétisme ne signifie pas l'emprisonnement de l'être .

Islam : L'homosexualité, et l'amour entre deux personnes du même sexe

Le statut inquiétant de la Charia: :"Tout est permis sauf ce qui est explicitement interdit"

La venue de Mohamed (Mahomet) annoncée dans la Bible (Par Laura Asma)

Le Coran incite-il à la Haine et à la guerre ?


Aucune relation  entre l'excision et l'Islam : Nous n'avons pas à tolérer les vestiges du paganisme !

Terrorisme, mariage forcé, prophète pédophile, violence conjuguale,  antisémitisme ! Je suis musulman, je défends ma religion ! Par Laura Asma

Préjugés: L'APOSTASIE: changer de religion en islam ? Pas de sanction pour l’apostasie... La liberté de conscience est le fondement de l’Islam

Préjugés islam: La POLYGAMIE: " Et en cela , l'Islam se singularise, car il est la seule religion, la seule, qui dise dans son livre sacré “n'en épouser qu'une”"

PREJUGE ISLAM: Pourquoi est-ce que les hommes musulmans se laissent-ils pousser la barbe ?


AMELIORER L'IMAGE DE LA FEMME MUSULMANE
 

Aucun verset du coran donne le droit de battre sa femme.


20061124-SA0521.jpgLE DROIT DE CHOISIR SON MARI : Stop aux faux préjugés, l'islam interdit le mariage forcé !


ISRAEL/PALESTINE



TUER AU NOM DE L'ISLAM!!!

Le Jihâd n’est pas du terrorisme


FATWAS :VOTER OU PAS????

1er partie: Arte : « Le prophète Mahomet et les femmes » : MISE AU POINT

2ème partie : LES SUJETS RECTIFIES

 


http://www.ouktiasma.com/pages/PREJUGES_ISLAM-28546.html



Décorations à l'intérieur du Tilla-Kari Medressa, Samarkand, Ouzbékistan. Un joyau exceptionnel de l'architecture islamique



 
Mahomet et l'ange Gabriel
La Ka'ba, à La Mecque



Clergé

Sunnisme

Il n'y a pas de clergé dans le sunnisme. L'imam n'est pas un prêtre mais bien un membre de la communauté musulmane qui conduit la prière : il est « celui qui se met devant pour guider la prière » et n'est pas forcément un théologien : en arabe, l'imam veut dire « chef » ou « guide », et dans le sunnisme, il suffit que le chef soit musulman, sage, connaissant les piliers de l'islam et ait appris une grande partie du Coran par cœur pour être à la tête d'une communauté, d'un État. Le muezzin, celui qui fait l'appel à la prière, n'est pas un prêtre non plus.

L'islam reconnaît divers niveaux de compétences religieuses parmi ses fidèles : L'explication du Coran se nomme tafsîr. Et l'ijtihâd est la recherche de solutions nouvelles à partir des textes de référence pour répondre aux problématiques des populations musulmanes sur leurs affaires religieuses (عِبادات [`ibādāt], pratiques cultuelles, pl. de عِبادة [ibāda]) ou sociales (مُعامَلة [mu`āmalāt], « comportements », pl. de مُعامَلات [mu`āmala]) dans une condition sociale, politique ou économique inédite.

  1. al-mujtahid al-mutlaq, capable de « se battre » en absence de texte, comme l'indique la racine de mujtahid, pour en tirer une casuistique, rapprocher des textes traitant des sujets similaires et en tirer la synthèse, élaborer les principes juridiques sans référence à une école particulière. Ces compétences sont reconnues exceptionnelles et rarissimes ;
  2. al-mujtahid al-mutlaq al-muntasib, le même mais dans le cadre d'une école interprétative ;
  3. al-mujtahid fil-madh'hab, dans le cadre d'une école interprétative, capable d'élaborer des réponses juridiques sur des questions nouvelles ;
  4. al-'âlim al-mutabahhir, le vulgarisateur des grands anciens qui doit connaître le Coran et la Sunna ;
  5. al-'âmîy, celui qui ne connaît que les grandes lignes de l'islam.

Les savants exégètes sont considérés comme les « successeurs » des prophètes.

Chiisme

Le chiisme orthodoxe de la secte usuli (clergé des ayatollah) reconnaît, a contrario, un clergé à plusieurs niveaux hiérarchiques, tandis que le sunnisme rejette cette idée d'un clergé central jouant le rôle d'intermédiaire obligé. Par bien des aspects, l'islam, pour sa partie sunnite, est une religion décentralisée .

En Europe et dans certains pays musulmans, les gouvernements réclament un alignement de la formation des imams sur la formation des ministres des autres religions, c'est-à-dire trois ou quatre ans d'étude au minimum.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam




Les croyants se partagent en trois branches principales : le sunnisme rassemble environ 90 % des musulmans, le chiisme environ 10 %, l'ibadisme moins de 1 %.

La relation directe de l'homme à Dieu par le Coran et la liberté religieuse va amener une multiplication des tendances religieuses. L'absence de clergé permet l'existence de différentes normes juridiques, et différentes écoles religieuses. À la mort du prophète, des différences religieuses importantes et la conquête arabe fulgurante provoquent des rivalités politiques. Beaucoup de questions sur la liberté de l'homme, le péché, la foi, etc. conduisent à la constitution de théologies musulmanes qui essayent de donner des réponses aux questions et aux problèmes non détaillés par les textes divins, et de faire face aux défis de la vie humaine.

Le sunnisme

Le sunnisme (de sunna, « tradition ») est le courant considéré orthodoxe, et de loin le plus répandu. Le sunnisme s'organise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière de normes juridiques mais ont une foi commune. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition : le hanafisme (de Abû Hanifâ, 700-767) ; le malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ; le chaféisme de Al-Shafi'i 768-820) ; le hanbalisme de Ibn Hanbal (781-856). Ces quatre écoles ont donné forme à plusieurs groupes musulmans sunnites. Les sunnites se font appeler ahlou s-sounnah par opposition aux différents groupes considérés égarés.

Le chiisme

Le chiisme est divisé en différentes branches, dont les trois principales sont le chiisme duodécimain (90 % des chiites) que l'on peut séparer en deux grands groupes, les « orthodoxes », tels les usuli (clergé d'ayatollah, la plus répandue), akhbari, shayki, et les « hétérodoxes », tels les alaouites ou « Nusayri » de Syrie, les alévis de Turquie, les Ahl-e Haqq d'Iran et Irak, les Shabak, Kakai, Kirklar etc. ; le chiisme septimain (ou ismaélien) ; le chiisme quintimain ou zaydisme du Yémen ; et enfin les druzes de Syrie / Israël / et du Liban.

Le kharidjisme
Ghardaïa, la vieille ville ibadite en Algérie

Le Kharidjisme se divise à son tour en diverses communautés et tendances (Sufrites, Ibadites, etc). De nos jours la seule tendance kharidjite qui ne s'est pas éteinte ou marginalisée est l'ibadisme. Il se retrouve dans le sultanat d'Oman (qui pratique un ibadisme d'État), et dans quelques régions du maghreb très localisées : en Algérie (chez les Berbères de Ghardaïa) et en Tunisie (île de Djerba).



Allah en arabe




http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam


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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 03:32
Bill Gates et Monsanto créent une arche de semences à l'autre bout du monde

Bill Gates, Rockefeller, Syngenta, Monsanto et le gouvernement norvégien créent au pôle Nord une réserve de semences, appelée arche du jugement dernier


Les nouvelles internationales
Bill Gates, Rockefeller et les géants des OGM savent quelque chose que nous ignorons.

Une chose dont on ne peut accuser le fondateur de Microsoft, Bill Gates, c'est d'être paresseux. Il programmait déjà à 14 ans, a fondé Microsoft à l'âge de 20 ans alors qu'il était encore étudiant à Harvard. En 1995, il avait été classé par Forbes comme l'homme le plus riche du monde car étant le plus gros actionnaire de Microsoft, une compagnie qu'il a transformé de facto en un monopole dans le domaine des systèmes de logiciels pour les ordinateurs personnels.

Bill Gates

En 2006, alors que la plupart des gens dans une telle situation pourraient penser à se retirer sur une île calme du Pacifique, Bill Gates décida de consacrer son énergie à sa Fondation Bill et Melinda Gates, la plus grande fondation privée 'transparente', comme il le dit, avec un Bond de $ 34,6 milliards et une nécessité juridique de dépenser $ 1,5 milliards par an en projets caritatifs à travers le monde pour maintenir son statut d'organisme de bienfaisance et exempté de taxes. En 2006, un cadeau provenant d'un ami et associé d'affaires, le méga investisseur Warren Buffett, cadeau d'une valeur d'environ $ 30 milliards en actions de la compagnie de Buffett, Berkshire Hathaway, place la fondation Gates fondation dans la catégorie où elle dépense presque le montant de l'ensemble du budget annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé, des Nations-Unies.

Donc, lorsque Bill Gates décide, via la Fondation Gates, d'investir quelque 30 millions $ de son argent durement gagné dans un projet, cela vaut la peine d'y jeter un coup d'oeil.

Aucun projet n'est plus intéressant pour le moment qu'un curieux projet dans l'un des endroits les plus reculés du monde, Svalbard. Bill Gates investit des millions dans une banque de semences sur la mer de Barents, près de l'océan Arctique, à quelque 1100 kilomètres du pôle Nord. Svalbard est un morceau de roche dénudée revendiqué par la Norvège et cédée en 1925 par un traité international.

Sur cette île oubliée de Dieu – Bill Gates investit des dizaines de ses millions avec la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, Syngenta Foundation et le gouvernement de Norvège, entre autres, dans ce qui est appelé la « réserve de semences du jugement dernier ». Officiellement, le projet est appelé Svalbard Global Seed Vault (réserve mondiale de semences de Svalbard) sur l'île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie du groupe des îles de Svalbard.

Réserve de semences du jugement dernier

La banque de semences est en cours de construction au sein d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Elle est presque prête pour les « affaires », selon leurs communiqués. La banque aura des doubles portes insensibles aux explosions avec des détecteurs de mouvement, deux sas, et des murs en béton renforcés d'acier et d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra un maximum de trois millions de variétés de semences différentes provenant du monde entier, « de sorte que la diversité agricole puisse être conservée pour l'avenir », selon le gouvernement norvégien. Ces semences seront spécialement enveloppées afin d'exclure l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais la relative inaccessibilité de la réserve facilitera la surveillance de toute activité humaine possible.

Sommes-nous passés à côté de quelque chose, ici ? Leur communiqué de presse déclarait : « de sorte que la diversité agricole puisse être conservée pour l'avenir ». Quel avenir les sponsors de la banque de semences prévoient-ils et qui pourrait menacer la disponibilité mondiale des semences actuelles, alors que la quasi-totalité d'entre elles sont déjà bien protégées dans des banques de semences choisies autour du monde ?
Monsanto
A chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, il vaut la peine de creuser un peu plus profondément derrière les rochers de Svalbard. Et alors, nous nous découvrons certaines choses fascinantes.

Le premier point qui est à faire remarquer est qui sponsorise la réserve de semences pour le jour du jugement dernier. Rejoignant ici les Norvégiens, on trouve, comme on l'a noté, la Fondation Bill & Melinda Gates, le géant américain de l'agrobusiness DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de plants de semences brevetés et génétiquement modifiés (OGM) et de produits agrochimiques apparentés ; Syngenta, une compagnie de semences OGM et de produits agrochimiques basée en Suisse par l'intermédiaire de sa Fondation Syngenta ; la Fondation Rockefeller, ce groupe privé qui a créé la « révolution génétique », avec plus de 100 millions de dollars d'argent des semences depuis les années 1970 ; le CGIAR, réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller afin de promouvoir son idéal de pureté génétique à travers un changement de l'agriculture.

Une arche en prévision de la fin du monde?

Le CGIAR et « Le Projet »

Comme je l'ai exposé en détail dans le livre « Seeds of Destruction » (les graines de la destruction), dans les années 1960, la Fondation Rockefeller, le conseil de développement de l'agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont joint leurs forces pour créer l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. A partir de 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec également son Centre international d'amélioration du maïs et du blé basé au Mexique ainsi que deux autres centres de recherche internationaux créés par Rockefeller et la Fondation Ford, l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigeria, et l'IRRI pour le riz, aux Philippines, se sont combinés pour former un Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (Consultative Group on International Agriculture Research ou CGIAR).

Le CGIAR a été façonné lors d'une série de conférences privées tenues au centre de conférence de la Fondation Rockefeller à Bellagio, en Italie. Les principaux participants aux débats de Bellagio étaient George Harrar, de la Fondation Rockefeller ; Forrest Hill, de la Fondation Ford ; Robert McNamara, de la Banque mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur international de la famille Rockefeller au niveau de l'environnement et qui, en tant que fiduciaire de la Fondation Rockefeller, organisa Sommet de la Terre (Earth Summit) de l'ONU, à Stockholm, en 1972. Cela faisait partie de l'objectif de la fondation depuis des décennies afin de mettre la science au service de l'eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, et qui a été appelé Le Projet.

Pour assurer un impact maximum, le CGIAR a appelé l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies, le Programme de développement des Nations Unies et la Banque mondiale. Ainsi, par le biais d'une levée soigneusement planifiée de son premier appel de fonds, la Fondation Rockefeller, à partir du début des années 1970, était en mesure de façonner la politique agricole mondiale. Et elle l'a façonnée, en effet.

Financé par de généreuses bourses d'étude de Rockefeller et de la Fondation Ford, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) a veillé à ce que les scientifiques et agronomes principaux de l'agriculture du Tiers-Monde soient amenés aux Etats-Unis afin de « maîtriser » les concepts de production de l'agro-industrie moderne, et afin de les ramener dans leur patrie. Durant ce processus, ils ont créé un réseau d'influence inestimable pour la promotion de l'agro-industrie américaine dans ces pays, et plus particulièrement la promotion de la « Révolution génétique » des OGM dans les pays en voie de développement, et tout cela au nom de la science et d'un marché agricole efficace et libre.

Créer génétiquement une race de maîtres ?

A présent, la banque de semences de Svalbard commence à devenir intéressante. Mais ça devient encore meilleur. « Le Projet » auquel je me suis rapporté est le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers depuis les années 1920 afin d'utiliser l'eugénisme, plus tard rebaptisé génétique, pour justifier la création d'une race de maîtres créée par génie génétique. Hitler et les Nazis l'appelaient la race des maîtres Aryens.

L'eugénisme d'Hitler fut financé dans une large mesure par la même Fondation Rockefeller qui construit aujourd'hui une « réserve de semences du jugement dernier » afin de préserver des échantillons de chaque semence présente sur notre planète. A présent, ceci devient vraiment intriguant. La même Fondation Rockefeller créa la pseudo-science de la discipline de la biologie moléculaire dans leur poursuite incessante visant à réduire la vie humaine à la « définition d'une séquence génique » qui, espéraient-ils, pourrait alors être modifiée dans le but de modifier les caractéristiques humaines à volonté. Les scientifiques de l'eugénisme d'Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement amenés aux États-Unis après la guerre afin de poursuivre leurs recherches biologiques eugénistes, ont jeté une grande partie des bases du génie génétique des diverses formes de vie, soutenues ouvertement en grande partie jusqu'au sein du troisième Reich par les généreuses bourses de la Fondation Rockefeller.(2)

La même Fondation Rockefeller créa ce que l'on appelle la révolution verte, durant un voyage au Mexique effectué en 1946 par Nelson Rockefeller et l'ancien Secrétaire à l'agriculture du New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed, Henry Wallace.

La Révolution verte visait à résoudre le problème de la faim dans le monde à un haut degré, au Mexique, en Inde et dans d'autres pays choisis où Rockefeller travaillait.

Fondation Rockefeller, Norman Borlaug, remporta un prix Nobel de la paix pour son travail, une chose dont il n'y a pas de quoi se vanter lorsque des gens tels que Henry Kissinger ont partagé le même prix.

En réalité, comme cela est apparu des années plus tard, la révolution verte était une brillante idée de la famille Rockefeller pour développer une agro-industrie mondialisée dont ils pourraient ensuite prendre le monopole tout comme ils l'avaient fait dans le monde de l'industrie pétrolière et qui avait commencé un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l'a déclaré dans les années 1970 : « Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l'alimentation, vous contrôlez la population. »

L'agro-industrie et la révolution verte de Rockefeller allaient de pair. Ils faisaient partie d'une grande stratégie qui comprenait le financement, par la Fondation Rockefeller, de la recherche pour le développement du génie génétique des plantes et des animaux, quelques années plus tard.

John H. Davis a été l'adjointe du ministre de l'Agriculture sous la présidence de Dwight Eisenhower au début des années 1950. Il a quitté Washington en 1955 et est allé à la Harvard Graduate School of Business, un endroit inhabituel à cette époque pour un expert en agriculture. Il avait une stratégie claire. En 1956, Davis a écrit un article dans la Harvard Business Review, dans lequel il déclarait que « la seule façon de résoudre le prétendu problème des fermes une fois pour toutes, et d'éviter des programmes gouvernementaux encombrants, est de progresser depuis l'agriculture vers l'agro-industrie. » Il savait exactement ce qu'il avait en tête, même si peu d'autres personnes en avaient une idée à l'époque : une véritable révolution dans la production agricole qui concentrerait le contrôle de la chaîne alimentaire entre les mains des sociétés multinationales, loin de la famille fermière traditionnelle. (3)

Un aspect crucial qui guide les intérêts de la Fondation Rockefeller et des compagnies américaines de l'agroalimentaire est le fait que la révolution verte était fondée sur la prolifération de nouvelles semences hybrides dans les marchés en développement. Un aspect très important des semences hybrides est leur manque de capacité à se reproduire. Les hybrides possédaient une protection interne contre la multiplication. Contrairement aux espèces ouvertes normales et pollinisées dont la graine donne un rendement similaire à celui de ses parents, le rendement de la semence née de plantes hybrides était bien inférieur à celui de la première génération.

Rockefeller

Ce déclin caractéristique du rendement des hybrides signifiait que les agriculteurs devaient normalement acheter des semences chaque année afin d'obtenir des rendements élevés. En outre, le rendement moindre de la deuxième génération éliminait le commerce des semences qui était souvent effectué par des producteurs de semences, sans l'autorisation de l'obtenteur. Il empêchait la redistribution de la culture commerciale des semences par des intermédiaires. Si les grandes multinationales des semences étaient capables de contrôler les lignées de semences parentales dans la maison, aucun concurrent ni agriculteur ne serait en mesure de produire des hybrides. La concentration mondiale des brevets de semences hybrides entre les mains d'une poignée de compagnies gigantesques de semences, dirigées par DuPont Pioneer Hi-Bred et par Dekalb, de chez Monsanto, a préparé le terrain pour la révolution des semences OGM qui allait se produire plus tard. (4)

En effet, l'introduction des technologies agricoles américaines modernes, des engrais chimiques et des semences hybrides commerciales, ont toutes rendu les agriculteurs locaux des pays en voie de développement, en particulier ceux qui étaient plus gros et plus établis, dépendants de l'étranger, et principalement des contributions des compagnies américaines de l'agro-industrie et du secteur pétrochimique. Ce fut un premier pas dans ce qui allait être un processus de plusieurs décennies et soigneusement planifié.

Sous la Révolution verte, l'agro-industrie fit grandes percées sur des marchés qui étaient auparavant d'un accès limité aux exportateurs américains. Cette tendance fut par la suite baptisée « agriculture orientée vers le marché. » En réalité, c'était une agriculture contrôlée par l'agro-industrie.

Grâce à la révolution verte, la Fondation Rockefeller et, plus tard, la Fondation Ford, travaillèrent main dans la main et tout en soutenant les buts de politique étrangère de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et de la CIA.

L'un des principaux effets de la révolution verte fut de dépeupler les campagnes des paysans qui furent contraints de fuir vers les ghettos des bidonvilles, dans une recherche désespérée d'un travail. Cela n'était pas un accident, cela faisait partie du plan visant à créer des bassins de main-d'oeuvre bon marché pour les manufactures multinationales américaines à venir, la « mondialisation » de ces dernières années.

Lorsque l'autopromotion de la révolution verte mourut, les résultats furent tout à fait différents de ce qui avait été promis. Des problèmes avaient surgi à partir de l'utilisation aveugle des nouveaux pesticides chimiques, souvent avec des conséquences graves pour la santé. La monoculture de nouvelles variétés de semences hybrides diminua la fertilité des sols et des rendements avec le temps. Les premiers résultats furent impressionnants : des rendements doubles, voire triples pour certaines cultures telles que le blé et, plus tard, le maïs au Mexique. Ceci s'estompa rapidement.

La révolution verte fut typiquement accompagnée de grands projets d'irrigation qui comprenaient souvent des prêts de la Banque mondiale pour la construction de nouveaux et énormes barrages, et des inondations de zones habitées auparavant fertiles dans le processus. Aussi, le super blé donnait de meilleurs rendements en saturant le sol avec d'énormes quantités d'engrais par hectare, ces engrais étant le produit de nitrates et de pétrole, des produits de base contrôlés par les sept grandes multinationales pétrolières sœurs, elles-mêmes dominées par les Rockefellers.

D'énormes quantités d'herbicides et de pesticides furent également utilisées, créant des marchés supplémentaires pour l'industrie pétrolière et les géants des produits chimiques. Comme un analyste l'a dit, en effet, la révolution verte fut simplement une révolution chimique. À aucun moment les pays en voie développement ne pouvaient payer pour ces énormes quantités d'engrais chimiques et de pesticides. Ils obtenaient le crédit offert par la Banque mondiale ainsi que des prêts spéciaux de la Chase Bank et d'autres grandes banques de New York, appuyées par des garanties du gouvernement américain.

Appliqués dans un grand nombre de pays en voie de développement, ces prêts furent accordés essentiellement aux grands propriétaires terriens. Pour les plus petits paysans, de la situation changea différemment. Les petits paysans ne pouvaient payer les produits chimiques et autres moyens modernes, et ils durent emprunter de l'argent.

Au début, divers programmes gouvernementaux tentèrent de fournir des prêts aux agriculteurs afin qu'ils puissent acheter des semences et des engrais. Les agriculteurs qui ne pouvaient pas participer à ce genre de programme durent emprunter auprès du secteur privé. En raison des taux d'intérêt exorbitants pour ces prêts, de nombreux petits paysans n'ont même pas reçu les bénéfices des premiers et meilleurs rendements. Après la récolte, ils durent vendre la plupart sinon la totalité de leur production afin de rembourser les prêts et les intérêts. Ils devinrent dépendants des prêteurs sur gages et des commerciaux, et ils perdirent souvent leurs terres. Même avec des prêts à taux préférentiels des organismes gouvernementaux, de plus en plus des cultures de subsistance cédèrent la place à la production d'espèces qui ramenaient de l'argent. (5)
Syngenta
Depuis des décennies, les mêmes intérêts, qui incluent la Fondation Rockefeller qui a soutenu la révolution verte initiale, ont travaillé à la promotion d'une deuxième « Révolution génétique », comme le président de la Fondation Rockefeller Gordon Conway l'appelait il y a quelques années, l'expansion de l'agriculture industrielle et des contributions commerciales, en ce compris les semences OGM brevetées.


François Marginean

Source traduite par Vicflame



Notes

1- F. William Engdahl,Seeds of Destruction, Montreal, (Global Research, -2007).

2- Ibid, pp.72-90.

3- John H. Davis, Harvard Business Review, 1956, cited in Geoffrey Lawrence, Agribusiness, Capitalism and the Countryside, Pluto Press, Sydney, 1987. See also Harvard Business School, The Evolution of an Industry and a Seminar : Agribusiness Seminar.

4- Engdahl, op cit., p. 130.

5- Ibid. P. 123-30.

6- Myriam Mayet, The New Green Revolution in Africa : Trojan Horse for GMOs ?, May, 2007, African Centre for Biosafety.

7- ETC Group, Green Revolution 2.0 for Africa ?, Communique Issue #94, March/April 2007.

8- Global Crop Diversity Trust website.

9- Engdahl, op. cit., pp.227-236.

10- Anders Legarth Smith, Denmark Bans Glyphosates, the Active Ingredient in Roundup, Politiken, September 15, 2003.

11- Tanya L. Green, The Negro Project : Margaret Sanger's Genocide Project for Black American's.

12- Engdahl, op. cit., pp. 273-275 ; J.A. Miller, Are New Vaccines Laced With Birth-Control Drugs ?, HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland ; June/July 1995, Volume 13, Number 8.

13- Sherwood Ross, Bush Developing Illegal Bioterror Weapons for Offensive Use,' December 20, 2006.

 

Source : http://gaetanpelletier


http://terresacree.org/jugementdernier.html


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«Celui qui ne gueule pas la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires» (Charles Péguy)



Terre sacrée tient à entrer d'emblée dans le vif du sujet.

Sans mâcher ses mots -Notre langue n'est pas en bois!- Sans détours de langage.

Avec des chiffres édifiants qui ne savent pas mentir.


Oui, cette Terre est sacrée aux yeux de mon peuple!

A savoir que, sur la Terre sacrée de nos ancêtres, 80% des forêts anciennes ont déjà été rayées de la carte par la main de l'homme.

Et ce n'est pas fini : Un stade de football de forêts tropicales se volatilise chaque seconde sous les dents des tronçonneuses.


C'est à dire la surface de l'Angleterre tous les ans.
Suite
Dans le grand Nord, des gens lâches assassinent des bébés phoques par dizaines de milliers et les dépècent vivant sur la banquise. Non pas pour les manger, mais pour faire commerce de leur fourrure immaculée.

Il ne reste actuellement que 250 individus sauvages de l'espèce Gorilla Gorilla Diehli. Nos cousins hominidés.

Une centaine d'espèces de plantes et d'animaux disparait chaque jour sur Terre à cause de l'homme.

SuiteUne espèce toutes les 18 minutes!


Sur la même scène, un être humain meurt de faim toutes les 4 secondes.

25 000 chaque jour!

1 bon milliard crie famine, tandis que d'autres jettent à la poubelle 50% de la nourriture qu'ils achètent au supermarché. Hébétés, des enfants squelettiques les regardent en suçant des galettes d'argile pour tenter d'apaiser la faim qui les tenaille.


Madame la misère, écoutez le vacarme...

(Léo ferré)


Il y a 6,7 milliards de locataires humains. Et ça continue : 200000 personnes de plus sont à héberger chaque jour. Compte tenu des décès. Ils sont aussi affamés que les autres.

Les forêts vierges deviennent
les meubles des nantis et sont remplacées systématiquement par des pâtures à bovins ou des agro carburants transgéniques, qu'on compte substituer petit à petit au pétrole.

nature
Lire la suite



Pauvre humanité! Quelle galère de se retrouver ainsi 9 milliards dans à peine 40 ans, alors qu'il n'y aura plus de prairies labourables, plus de pétrole, plus de forêts, plus d'hommes nus, plus d'eau claire!

Et tant de jeunes bouches affamées!

Et plus que de l'homme à manger!

Quelle horreur!

La Vie aurait-elle donc engendré une telle abomination


http://terresacree.org/
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 06:40
publié par roland (Dazibaouebmaster) Hier 14H39

Imaginons la France d'aprèsBulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série - numéro 32 – août – septembre 2009

Editorial : Faits divers d’un été ordinaire…

La dérive sécuritaire sert de moteur à la politique répressive de notre démocratie formelle. A cette fin, il lui faut constamment placer en garde-à-vue, et même mettre en prison de plus en plus de suspects ou de supposés adversaires de l’ordre public. Comme la parole du policier, fonctionnaire assermenté, suffit pour servir de preuve, le terrain est libre pour toutes les dérives. L’affaire montée contre Julien Coupat et les “anarchistes invisibles” est révélatrice de cette volonté de criminaliser celles et ceux qui osent mettre en cause cet acharnement sécuritaire.
Depuis l’hiver 2001/2002, à la veille de chaque consultation électorale, les problèmes liés à la sécurité sont exacerbés, et reviennent au premier plan des préoccupations. L’UMP excelle dans cet exercice. Il est vrai que les citoyens de la France profonde, particulièrement ceux “qui ne font pas de politique”, se sont toujours avérés sensibles à ce problème. Avec des solutions à courte vue ayant pour objet d’éviter de donner une réponse cohérente aux difficultés économiques et sociales.
Pour les récentes élections européennes du 7 juin 2009, c’est la même grosse artillerie idéologique qui était utilisée. Le projet de loi sur la sécurité intérieure, en gestation depuis l’automne 2007, était de nouveau à l’ordre du jour, lors d’un discours de Nicolas Sarkozy prononcé le 28 mai devant un aréopage de hauts gradés de la police et de la gendarmerie - à l’Elysée. Au programme : la rigueur, encore la rigueur, toujours plus de rigueur. Particulièrement envers les jeunes des cités censés menacer l’Etat républicain. D’où la mise sous haute surveillance des collèges et lycées des banlieues “sensibles”. La paranoïa étant à son comble lorsque l’on apprenait que chaque recteur d’académie pourrait disposer d’une équipe d’agents mobiles pour contrôler les élèves avec fouille à la clé. Le 23 juin, la loi sur les bandes, initiée par Christian Estrosi était débattue au parlement.
A l’occasion de son dernier discours sécuritaire, le président de la République atteignait au sublime en lançant, en direction de son auditoire en uniforme : “Aucune rue, aucune cave, aucune cage d’ escalier ne doivent être épargnées !” Dans le même temps, Amnesty International rendait public un rapport dénonçant “le mépris des droits de l’homme”, visant particulièrement la France, jadis terre de liberté, où les violences policières sont de plus en plus souvent impunies, singulièrement envers les étrangers sans papiers, criminalisés dans les centres de rétention administrative. Etait stigmatisé également le comportement des forces de l’ordre dans le domaine du contrôle social au travers des missions confiées à la police et à la gendarmerie, désormais sous commandement unique, comme au beau temps de la France de Vichy…
Maurice Rajsfus

Petit gredin

La Justice est bonne fille avec les serviteurs de l’Etat. Un commissaire de police, en poste à Juvisy (91) était jugé pour détournement de fonds sous scellées -près de 3 000 euros. Lors de son procès, l’avocat général avait requis un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer pendant cinq ans. Le 25 mai, en délibéré, le tribunal correctionnel de Créteil a finalement condamné ce fonctionnaire, pour le moins indélicat, à huit mois de prison avec sursis, sans qu’il lui soit interdit de rester dans la police. Finalement, c’est le Conseil de discipline de la police nationale qui devrait statuer sur son avenir. (Source, 20 Minutes, 26 mai 2009)

Pandore castrateur

Le 24 mai, un gendarme alsacien était placé en garde-à-vue, à Reichshoffen (67) puis écroué pour “acte de torture et de barbarie ayant entraîné mutilation.” Ce père de famille de cinq enfants s’était rendu chez l’amant de sa femme, et l’avait assommé, traîné dans un garage, avant de l’émasculer. (Source, Libération, 26 mai 2009)

Il n’est jamais trop tôt…

Le 29 mai, à Courdimanche (95) deux gendarmes se présentent dans une famille pour remettre une convocation à un garçon de 9 ans, devant comparaître le lendemain. Motif : le gamin s’était bagarré avec un camarade pendant la récréation. Ce “délinquant” devait être effectivement auditionné durant une vingtaine de minutes par les pandores. La mère de “l’adversaire” ayant porté plainte”, la convocation est une conséquence logique”, devaient expliquer ces braves militaires. Il paraît que les deux garçons se seraient réconciliés. (Source, Le Parisien, 31 mai 2009)

Comptine

Le policier tape, tape
Le CRS
Crosse, crosse
Les grosses menottes
Note, note
Le pistolet
Laid, laid
Et la racaille
Caille, caille.
(D’après une comptine que chantaient les enfants du Limousin, au XIX ème siècle)

Balayette

Le 28 mai, devant la gare de Massy-Palaissau (9l), un jeune homme, mêlé à une bagarre, est interpellé par des policiers en patrouille. Au cours de cette intervention, il tombe “accidentellement”, sa tête heurte un muret de béton et il se fracasse le crâne. Hospitalisé dans le coma, son état était plutôt préoccupant. Il n’est pas inutile de noter que ce jeune homme se prénomme Ousmane. Selon des témoins, qui se “seraient rétractés”, la victime aurait fait l’objet d’une “balayette”. Pour les policiers, le jeune homme est tombé en tentant de se débattre. Qui croire ? (Sources, FR 3, 30 mai et Le Parisien, 31 mai 2009)

Socialiste psycho-rigide

Le très sécuritaire député socialiste, Manuel Vals, député-maire d’Evry (91), celui-là même qui avait appelé à voter avec l’UMP le délit d’outrage à la Marseillaise et au drapeau , a encore fait parler de lui. Il a apporté son soutien à Christian Estrosi, auteur du rapport sur les bandes de banlieue, et les jeunes cagoulés, lors des manifestations. Le 30 mai, le député socialiste n’a pas hésité à déclarer : “M. Estrosi pose un vrai problème, esquisse une première solution. Je souhaite qu’on aille jusqu’au bout du débat pour, à la fois garantir les libertés et rendre la loi plus efficace.” Encore un effort et Manuel Vals pourrait de venir ministre de l’Intérieur ! (Source, Direct-Matin, 2 juin 2009)

A la porte !

En 2008, 1e nombre d’expulsions locatives, effectuées avec le concours de la police, s’est élevé à 11 190, soit 157% de plus en dix ans. C’est le constat effectué par la fondation Abbé Pierre. (Source, Libération, 2 juin 2009)

Délit de comparaison

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques a porté plainte pour outrage contre un médecin qui, indigné par le placement en rétention de deux enfants de 5 et 7 ans, lui avait envoyé ce mail : “J’apprends que l’on autorise l’enfermement d’enfants, cela me rappelle une triste époque où l’on mettait les enfants dans des wagons. Bonne
journée !” Réagissant, dans le quotidien Sud-Ouest, le préfet n’était pas content : “La ligne rouge est franchie. La comparaison avec Vichy fait, et fera, systématiquement l’objet d’une action en justice.” Et le coupable sera livré à la Kommandantur ? (Source, Siné-Hebdo, 3 juin 2009)

La vie de château

Il semblerait que le contrôleur général des lieux de privation de liberté prenne sa tâche au sérieux. Dans une recommandation, rendue publique le 3 juin, cette autorité, encore indépendante, a épinglé le commissariat de police de Boulogne-Billancourt (92). Pour le contrôleur général, il s’ agit là d’un lieu “exemplaire d’un certain nombre de difficultés rencontrées ailleurs.” Si l’on se réfère à une visite effectuée dans ce commissariat, en octobre 2008, “…Les conditions d’hygiène sont indignes pour les personnes placées en garde-à-vue !” Exemples : les toilettes débordent, aucune installation ne permet de se brosser les dents ou de se raser, et ne remplit pas davantage les conditions de couchage”. Ce commissariat n’est qu’un exemple parmi d’autres, semble-t-il. (Source, Direct-Matin, 4 juin et Le Monde,5 juin 2009)

Multirécidiviste

L’information a tardé à être divulguée. Le préfet de police de Paris a été condamné à deux reprises, les 16 avril et 4 mai 2009. Ce haut fonctionnaire d’autorité refusait de délivrer des récépissés de demandes d’asile -faisant office de titre de séjour aux réfugiés n’ayant pas trouvé de place dans les centres d’asile mais bénéficiant néanmoins d’une adresse postale. Déjà, en 2006, une première vague de plaintes avait été déposée contre le préfet qui, déjà condamné, avait “réintroduit ces pratiques en 2009″, relèvent Amnesty International et France Terre d’Asile. Il paraît que, depuis les récentes condamnations, le préfet se serait calmé. (Source, Libération, 5 juin 2009)

Un mort au commissariat de Sevran

En 2006, un toxicomane, âgé de 31 ans, était transporté au commissariat de Sevran (93), en état de démence. Deux heures plus tard, après avoir été menotté et allongé sur le ventre, dans un local de 4 mètres carrés prévu pour les personnes conduites au poste pour vérification d’identité, cette personne était déjà en mauvais état. Parce qu’il se frappait la tête sur le sol, un policier avait placé un casque de moto sous la tête de l’homme. Selon les experts logistes, il devait mourir “d’asphyxie mécanique”. Il est vrai que les légistes avaient également relevé une fracture du larynx qu’il se serait faite -selon les policiers- en heurtant le montant d’un banc. Le 4 juin, lors du procès des deux femmes policières, de service le jour du drame, accusées d’homicide involontaire, malgré les réquisitions du procureur qui avait demandé des peines de prison avec sursis, le tribunal de Bobigny devait relaxer les deux femmes. Sans commentaire ! (Source, Métro, 5 juin 2009)

Pas très franc du collier

En avril 2009, 1e gardien de l’Identité nationale, Eric Besson, affirmait que l’article L 622 de la loi Ceseda, prévoyant un véritable délit de solidarité, n’avait jamais été appliqué dans toute sa rigueur. Plus qu’un pieux mensonge, c’était une authentique contrevérité. Une fois de plus, la démonstration en a été apportée, suite à une plainte pour diffamation contre ce ministre. Le 4 juin, une militant humanistes du nord, membre d’une association d’aide aux migrants, rappelait qu’elle avait été placée en garde-à-vue par la police pour avoir aidé des sans papiers à recharger leur téléphone mobile. Droit dans ses bottes, Eric Besson avait pourtant affirmé que les militants bénévoles, ayant apporté apporté “volontairement leur aide à l’entrée ou au séjour illégal d’étrangers” ne seraient pas inquiétés. Comme on disait jadis, dans la France profonde, le ministre, transfuge du PS, est franc comme un cheval qui recule… (D’après Aujourd’hui, 6 juin 2009)

“Hou, la menteuse !”

Le 1er juin, la secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano, dénonçait le recours abusif à la police, suite à la convocation d’un gamin de 9 ans dans une gendarmerie (voir plus haut). I1 au ra suffit de moins d’une semaine pour que l’on apprenne que la sous-ministre avait elle-même porté plainte, en février dernier, contre une mère de famille des Landes qui, sur le site Internet Daylimotion, avait écrit ce commentaire “Hou,la menteuse !”, suite à une prise de position de la ministre. Peccadille. Pourtant, cette personne devait être convoquée au commissariat de police de Dax. L’affaire une fois connue, Nadine Morano démentait vouloir poursuivre cette personne au pénal. Ah bon… (Source, Aujourd’hui, 6 juin 2009)

Encartés

Le 7 juin, lors du petit déjeuner à la préfecture de Caen, entre Nicolas Sarkozy et Barak Obama, tout le centre-ville était bouclé par des centaines de policiers. Certains d’entre eux expliquaient tranquillement à ceux qui voulaient franchir les barrages qu’il était nécessaire, pour ce faire, d’être muni d’une carte de 1′UMP. (Source, France Inter, 8 juin 2009)

UTEC

A grands sons de trompe, la ministre de l’Intérieur avait annoncé la mise en place d’Unités territoriales de quartiers (UTEQ), dans les banlieues “sensibles”. L’arrivée de ces nouveaux policiers, à Cergy et Villiers-le-Bel (95) n’a pas manqué de provoquer des incidents, dans ces deux villes, les 4 et 5 juin. Ainsi, dans le quartier Saint-Chritophe de Cergy, les policiers UTEQ, ciblés par des feux d’artifice, faisaient usage de leurs flash-ball. Selon les autorités policières, la tension monte dans ce quartier de puis l’arrivée des UTEQ. Détail intéressants, ces véritables brigades punitives, fortes d’une vingtaine d’hommes chacune, se déploient tous les jours, dès 17 heures, dans les quartiers, et ont surtout pour but d’exciter les jeunes, plutôt que de chercher à calmer le jeu. (D’après 20 Minutes, 8 juin 2009)

Pas trop grave

Le 9 juin, le tribunal correctionnel de Versailles jugeait trois policiers poursuivis pour avoir harcelé sexuellement une de leur collègue féminine au commissariat de Vélizy (78), de décembre 2007 à octobre 2008. La jeune femme avait subi des insultes quotidiennes, et de constantes propositions sexuelles. De plus, au cours de séances d’attouchements sexuels, elle était menottée par ses collègues. Le procureur, peu soucieux d’envoyer en prison de braves défenseurs de l’ordre public avait requis des peines allant de dix-huit à vingt-quatre mois de prison avec sursis contre ces policiers “frivoles”. Les juges, un peu plus indignés devaient condamner les trois salauds à six mois de prison ferme, et sept mille euros de dommages et intérêts à payer à leur victime. (Source, Métro, 10 juin 2009)

Toujours le flash-ball

Le 4 juin, à Bondy (93), contrôle d’identité dans un quartier. En cette circonstance, un jeune aurait donné un coup de poing à un policier. Lequel, en tombant, aurait tiré involontairement avec son flash-ball. Atteint en pleine poitrine, le garçon était transporté à l’hôpital, crachant du sang. Sa version est très différente de celle du policier flingueur : ”Le type est sorti de la voiture, m’a agrippé, et comme j’ai résisté le coup est parti tout de suite, presque à bout portant.” Un ami de la victime raconte : “Il y a quelques mois, un copain a été touché aux côtes. Ça fait une sacrée douleur… Ils nous braquent pour un oui ou pour un non et, parfois, le tir part.” A Neuilly-sur-Marne, au début du mois de mai, un garçon prénommé Samir, atteint à la tête par un tir de Flash-ball, avait été hospitalisé, avec un traumatisme crânien. Après l’affaire de Bondy, l’IGS a été saisie, et le tireur suspendu, mais que deviendra l’enquête ? Une députée du “93″ s’indigne : “Beaucoup de plaintes déposées après des incidents de ce genre ont été classés ou égarés !” (Source, Le Canard Enchaîné, 10 juin 2009)

Police familiale…

Le 15 juin, Michelle Alliot-Marie recevait au Carrousel du Louvre, à Paris, préfets, policiers et gendarmes, ainsi que quelques responsables d’associations. En tout, quelque 1 600 serviteurs de l’Etat. Outre un certain nombre d’informations dispensées sur les UTEQ (Unités Territoriales de Quartier, actuellement au nombre de 24 et qui seront 100 en 2010, la ministre de l’Intérieur devait annoncer la création de brigades spécialisées dans la lutte contre les violences familiales. Ce qui manquait encore dans le paysage policier. On n’arrête pas le progrès… (D’après Libération, 16 juin 2009)

Délit de gratouillis

Très récemment, entre Périgueux et Brive, un automobiliste circule tranquillement, quand il est stoppé par un véhicule de la gendarmerie. Motif annoncé par un pandore : “Vous téléphonez en conduisant !” Surpris, l’automobiliste récuse cette accusation, mais le pandore insiste : “Monsieur, on vous a vu !” Réponse de l’automobiliste : “Consultez donc l’historique de mes appels”, avant de tendre son téléphone portable au serviteur de l’ordre public. Aucun appel n’étant enregistré, l’accusateur ne s’avoue pas vaincu et éructe : “Vous aviez quelque chose à la main, vous teniez un objet…” Même s’il s’est agi d’un simple grattement de tête, le représentant de la loi va dresser un PV, avec le motif suivant : “Conduite d’un véhicule dans des conditions ne permettant pas au conducteur de manœuvrer aisément !” Tarif, 22 euros. (Source, Le Canard Enchaîné, 17 juin 2009)

Délinquance policière

Le 16 Juin, le ministère de l’Intérieur rendait public le nombre de sanctions prononcées en 2008 par les Commissions de discipline de la police nationale. Par rapport à 2007, 1es sanctions ont augmenté de 13,6% soit 3 423 simples dérapages policiers ou authentiques bavures. Il est dommage que nous n’ayons pas eu connaissance de la gravité des faits ; le seul chiffre fournis étant celui des 98 révocations. Ce qui laisserait entendre que les 3 325 autres sanctions ne concerneraient que des faits bénins. Par ailleurs, en 2008, 1es services de l’IGPN ont ouvert 1 345 dossiers d’enquête dont 44% ouverts sur saisine judiciaire, 24% sur saisine administrative, et 32% émanant de particuliers. Ces dossiers concernaient 585 faits d’atteintes aux personnes, 421 fautes professionnelles, 54 incidents de vie privée et 71 divers. Il s’avère que si les policiers travaillent plus pour ne pas gagner davantage, certains d’entre eux exécutent leur tâche sans trop de délicatesse. Et puis, alors que le nombre de policiers serait en diminution, la délinquance police paraît être en nette augmentation. (D’après, Le Monde, 18 juin 2009)

Justice expéditive

Sous mandat de dépôt depuis la fin ou mois de mai 2009, un gendarme de Reischoffen (67) a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg. Ce brave pandore avait simplement émasculé l’amant de sa femme. (Source, La Provence, 19 juin 2009)

Unité d’action…

Le syndicat de policiers en tenue UNSA-Police, et le SGP-FO ont décidé de fusionner. Ces deux syndicats, qui se prétendent de gauche mais dont les adhérents, sur le terrain, ne se comportent guère différemment que les policiers supposés de droite, vont donc constituer une nouvelle force syndicale de policiers en tenue, dénommée l’Union. Faut-il attendre de ces fonctionnaires d’autorité qu’ils refusent la logique productiviste que le pouvoir attend des policiers, qu’ils soient de droite ou relevant d’une gauche approximative ? (D’après Le Monde, 20 3uin 2009)

Carnavalesque

Le décret émanant des services du Premier ministre, interdisant “le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d’une manifestation sur la voie publique, de dissimuler volontairement son visage aux participants des manifestations publiques” a été publié au Journal Officiel daté du 20 juin 2009. Comme prévu, les contrevenants pourront être passibles d’une amende de 1 500 euros, et de 3 000 euros en cas de récidive dans le délai d’un an. Décret publié, curieusement, trois jours avant l’examen de la proposition de loi du député UMP Christian Estrosi. En sera-t-il de même des femmes portant le voile intégral ou la burqua, voire de celles ou ceux décorés d’un masque de carnaval ? (Source, 20 Minutes, 22 Juin 2009)

Fête de la musique ou fête de la police ?

Dans la nuit du 20 au 21 juin, une centaine de personnes quittent la place de la Nation, à Paris, pour se rendre au bois de Boulogne afin d’y installer une rave party. Vers 3 heures du matin, la police intervient contre les ravers, qui n’avaient pas reçu d’autorisation. Devait suivre une heure d’affrontements. Plus généralement environ 14 000 policiers avaient été mobilisés à travers la France, pour faire respecter l’ordre musical, dont 2600 pour Paris et sa banlieue. Selon des informations émanant du ministère de l’Intérieur, quelque 223 “individus” avaient été interpellés dans le pays, dont 126 à Paris et, parmi eux, 196 personnes placées en garde-à-vue, dont 98 à Paris. (Sources, France Inter et Métro, 22 juin, Direct-Matin, 23 juin 2009)

Encore Tarnac …

Le 21 juin, à 15 heures, un rassemblement était organisé sur la place de la Fontaine des Innocents (beau symbole), à Paris, en soutien aux mis en examen de Tarnac. Dès 14 heures, la place grouillait de policiers en civils, certains d’entre eux aux allures de voyou. La séquence statique de la manifestation se déroulait dans le calme. Pourtant, dès que les centaines de personnes présentes décidaient de prendre la direction du plateau Beaubourg, les incidents devaient commencer. Particulièrement devant le siège de l’administration pénitentiaire. Le cortège se voyait repoussé à l’aide de jets de gaz lacrymogènes, et de charges de gendarmes mobiles. Pour éviter les interpellations, de nombreux manifestants devaient se réfugier dans les boutiques du quartier. Il n’en reste pas moins que quatre personnes devaient être interpellées, l’une d’elle étant frappée au sol. (Sources, Libération et témoins, 22 juin 2009)

Ah bon…

Une fonctionnaire de la police aux frontières (PAF), en poste à Orly, qui avait porté plainte pour discrimination et harcèlement moral, a été placée en garde-à-vue le 23 juin. Motif : violation du secret professionnel. Selon une source policière, cette garde-à-vue ne serait pas liée à la plainte déposée en avril dernier envers six policiers pour discrimination liée à l’origine, la religion et l’orientation sexuelle. (Source, Métro, 24 juin 2009)

Y a-t-il le feu à la démocratie ?

Dans la soirée du 23 juin 2009, c’était l’annonce du remaniement ministériel attendu. Au ministère de l’Intérieur, c’est Brice Hortefeux qui remplaçait Michelle Alliot-Marie. Nul n’a pu oublier le rôle joué par l’ami personnel de Nicolas Sarkozy, alors qu’il était en charge de l’Identité nationale. Son arrivée place Beauvau n’annonce rien de bon pour l’avenir des libertés fondamentales. L’homme qui a présidé pendant près de deux ans aux expulsions massives de sans papiers envisage peut-être de traiter ceux qui se risqueraient à ne pas marcher droit comme des immigrés de l’ intérieur, et justifier l’un des sobriquets dont il avait été affublé, dès l’été 2007 : “Hortefeux …à volonté !” Curieusement, dans le même temps, le secrétariat aux droits de l’homme, qui n’était pourtant qu’une coquille vide, a été supprimé. Doit-on voir dans cette décision un mauvais présage? (Communiqué de l’Observatoire des libertés publiques, 24 Juin 2009)

Solidarité sous haute surveillance

Le 23 juin, à Calais, des militants altermondialistes, installaient un camp baptisé “No Corder”. Environ 150 personnes s’y trouvaient. Ils n’étaient pas seuls, puisqu’en prévision d’une manifestation prévue le 27 juin, pour la “libre circulation, la fin des frontières et des contrôles migratoires”, 2 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés. (Source, Libération, 24 juin 2009)

Effectifs

A l’occasion du rapide aller et retour de Nicolas Sarkozy à la Martinique et en Guadeloupe, les 25 et 26 juin, quelque 900 gendarmes mobiles ont été appelés en renfort, depuis la métropole. Ce qui avait sans doute pour objet d’éviter les mauvaises rencontres entre le président de la République et les Antillais. (D’après Métro, 25 juin 2009)

Police syndicale

Le 25 juin, le service d’ordre de la CGT faisait évacuer la Bourse du travail de la rue Charlot, à Paris, occupée par des sans papiers depuis quatorze mois. Cela se passait vers 12 h 30. Un témoin raconte : “…Une trentaine de gros bras, crânes rasés, masqués, ont débarqué, armés de bâtons et de bonbonnes de lacrymo…” Gazés les occupants étaient contraints de quitter les lieux. Sur le trottoir, des sans papiers affirmaient reconnaître, parmi les policiers en civil présents les mêmes qui avaient forcé les portes du bâtiment une heure plus tôt. Toujours est-il qu’après cette opération le bâtiment était bloqué par la police. (Source, Libération, 25 juin 2009)

Fichiers, quand ils nous tiennent

En 2008, face à la montée des protestations, le fichier EDVIGE, qui avait pour finalité de recenser aussi bien les opinions politiques, que l’orientation sexuelle ou la religion des personnes paraissait avoir été mis en veilleuse. Il semble que ce n’était que reculer pour mieux sauter. En effet, un nouveau fichier serait en préparation : Périclès. Ce fichier est en fait constitué d’un logiciel de recoupement permettant de croiser plus de cinquante fichiers de la police et de la gendarmerie, avec des données bancaires et téléphoniques, pour ne citer que ces deux exemples. (Source, Canal +, 25 juin 2009)

Bavure républicaine

Dans la nuit du 14 au 15 juin, à Paris, un jeune Colombien, âgé de 27 ans, marié à une Française, affirme avoir été passé à tabac au commissariat de la police de la Goutte-d’Or, dans le 18ème arrondissement. Ayant été agressé dans la rue, il réussit à se réfugier dans le hall de son immeuble, et peut appeler la police, qui arrive rapidement. Les policiers interpellent l’agresseur, puis invite la victime à porter plainte. Au commissariat un autre policier le prend en charge. Il raconte : “…Le cauchemar a commencé. (le policier) en me poussant m’a mis les bras derrière le dos. Je lui ai répliqué que j’étais la victime, le plaignant… Dans un couloir, il m’a demandé d’enlever les chaussures, mes lacets… Je prends la direction de l’ascenseur et là, je reçois un premier coup de poing dans le ventre…”Comme il hurle a l’injustice, le policier lui balance un coup de poing à la joue droite, puis une gifle sur la joue gauche. Enfermé dans une cellule, on le fait se déshabiller, avant de le conduire devant deux policiers à qui il demande les raisons de son arrestation. Réponse : “Tu la fermes, petit latino, sinon on va te là fermer !” Comme il demande à boire, il lui est répondu : “Il y a de l’eau que vous pouvez aller boire dans les chiottes !” Dans la matinée, vers 10 heures, il est conduit, menotté, à l’hôpital Lariboisière où un médecin ORL relève une forte perte d’audition à l’oreille gauche. Après dix heures trente de retenue, sans raison, il est invité à sortir… en même temps que son agresseur. Le 16 juin, il déposait plainte auprès de l’IGS contre les trois policiers qui se sont conduits en tortionnaires. A suivre. (Source, Libération, 26 juin 2009)

Police de quartier…

Il semble, décidément, que les policiers des UTEC (Unités territoriales de quartiers) ne soient pas les bienvenus dans les cités. Ainsi, pour la seule nuit du 27 au 28 juin, 1es incidents se sont multipliés entre les jeunes et la police. A l’analyse, la relation de ces “frictions”, émanant directement de ces “sources policières”, informent le plus souvent à sens unique. A Limoges, des affrontements ont opposé des groupes de jeunes à la police, dans la cité de Breuil, après la condamnation d’un habitant à quinze ans de prison. Ensuite, dans la cité ‘’sensible” des Grands Ensembles, à Tremblay-en-France (93), des jeunes ont envoyés des fumigènes, à l’aide de mortiers de feux d’artifices, contre les policiers en patrouille. A Mantes-la-Jolie (78), des échauffourées devaient opposer une centaine de jeunes à des policiers, dans le quartier du Val-Fourré, suite à un contrôle d’identité musclé. En nombre insuffisant, les forces de l’ordre appelaient des renforts pour se dégager. Ce qui fut fait à l’aide de tirs de grenades lacrymogènes et de flash-ball, sans qu’il soit procédé à des interpellations. Enfin, la police se signalait, au cours d’une soirée animée par ses soins, à la cité des Tarterêts, à Corbeil (91), où elle avait été appelée, suite à un caillassage qui aurait été commis par une trentaine de jeunes cagoulés. Ce que les communiqués policiers oublient de rappeler, c’est que cette dégradation de la situation était due à des tirs de grenades lacrymogènes sur une paisible kermesse de quartier. Suite à cette véritable agression contre les habitants de cette cité, quelque 200 personnes devaient manifester dans Corbeil-Essonne, le 28 juin. Par ailleurs, 27 plaintes ont été déposées contre les forces de l’ordre. (Sources, 20 Minutes, France 3 et Métro, 29 Juin, Le Monde et Direct Matin, 30 juin 2009)

Policiers agressés dans le ”93″

Dans la nuit du 29 au 30 juin, deux gardiens de la paix auraient été agressés, et roués de coups, en sortant du commissariat de police de Gagny (93). Insultés et fouillés, les policiers se seraient vu demander leur arme de service. Les agresseurs devaient prendre la fuite à l’arrivée d’une patrouille de la BAC. Au cours de la même nuit, à Montfermeil (93), deux véhicules de police en patrouille, l’un d’eux ayant a son bord le conseiller spécial de l’Elysée,Henri Gaino, ont été caillassés. (Source, Métro, 1er juillet 2009)

Qui faut-il croire ?

La préfecture de police dément la “bavure” qui aurait été commise par des policiers du commissariat de la Goutte-d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, le 15 juin. Selon ses services, la victime aurait été frappée par son agresseur, et non par des policiers. Reste à expliquer pourquoi la victime s’était retrouvée en garde-à-vue, durant une dizaine d’heures, au commissariat de police -en compagnie de son agresseur. (Source, Métro, 1er juillet 2009)

Pas raciste la police républicaine ?

Un groupe de chercheurs indépendants a publié, le 30 juin, une étude scientifique du plus grand intérêt sur le comportement des policiers lors des contrôles d’identité. Les résultats démontrent une approche discriminatoire vis-à-vis des Arabes et des Noirs. Pour les premiers, la probabilité d’être contrôlés est sept fois plus élevée que pour les Blancs et, pour les seconds, six fois plus… Cette étude, réalisée sur l’observation du travail policier, à Paris, à la gare du Nord et dans l’échangeur du RER à la station Châtelet-les-Halles, entre octobre 2007 et mai 2008. Depuis, la situation n’a pu que s’aggraver.
Les enquêteurs ont discrètement décrypté 525 opérations de police, comparées aux 37 000 personnes passant à proximité. Exemple de commentaire, du rapport rédigé par deux chercheurs du CNRS : “L’étude a confirmé que les contrôles d’identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l’apparence, non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu’ils sont, ou paraissent être”. Dans la moitié des cas relevés, les contrôles devaient déboucher sur une fouille. Les auteurs évoquant les nombreuses émeutes intervenues en France depuis l’automne 2005, ne manquent pas de signaler : “Les contrôles sont fréquemment au cœur de l’antagonisme entre les policiers et les jeunes, plus particulièrement ceux vivant dans les zones urbaines reléguées. Ces derniers se plaignent depuis longtemps d’être la cible de contrôles d’identité répétés, dépourvus de nécessité et relevant du harcèlement.” Pour terminer, les deux chercheurs ne manquaient pas de souligner que le cadre juridique “permissif” laisse aux policiers, “un large pouvoir discrétionnaire.”
Finalement, cette étude, qui ne peut que chagriner les autorités policière, ne fait que confirmer, de façon scientifique, ce que l’ on savait déjà ! (Sources, Le Monde et Libération, 1er juillet 2009)

Surtout,ne pas être “susceptible”

A l’occasion de l’étude sur le comportement policier, commentée ci-dessus, les chercheurs rappelaient les termes d’une loi liberticide permettant de donner tout pouvoir aux policiers : “Toute personne se trouvant sur le territoire national doit accepter de se prêter à un contrôle d’identité (dès lors qu’il existe) une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tente de commettre une infraction ; ou qu’elle se prépare à commettre un crime ou un délit ; ou qu’elle est susceptible de fournir des renseignements.” En fait, nous serions tous concernés mais d’autres étant bien plus “susceptibles” que d’autres aux yeux des policiers. (D’après Le Monde, 1er juillet 2009)

Argenteuil : 1 mort !

Le 9 Juin, à Argenteuil (95) deux retraités algériens, âgés de 69 et 61 ans, dont l’un est invalide à 60%, sont interpellés par des policiers. Conduits à l’hôpital pour une prise de sang, l’un d’eux perdra connaissance, tandis que l’autre devait décéder. Selon plusieurs témoignages, les deux hommes auraient été roués de coups par trois policiers. Depuis, un collectif, “Vérité et Justice pour Ali et Arezki”, exige toute la transparence sur cette affaire, et la mise en examen des policiers impliqués sur lesquels pèsent des charges accablantes. Le 24 juin, suite à une manifestation regroupant 400 personnes, une délégation avait demandé, en vain, à être reçu par le préfet. (Source, Tout est à nous !, 2 juillet 2009)

Forte pensée

“Le roman policier est un récit où le raisonnement crée l’effroi qu’il est chargé d’apaiser…” (Narcejac)

Je ne t’ai pas vu, mais je t’accuse…

Dans la nuit du 27 au 28 juin, se déroulait une sévère confrontation entre une cinquantaine de jeunes du Tremblay-en-France (93) et les forces de police. A cette occasion, un jeune homme, âgé de 23 ans, qui avait pris la fuite à la vue des policiers, était rattrapé et sera victime de “plusieurs coups de matraque”, puis de ”nombreux coups de pieds”, ainsi que de “violents coups de poing”. Jugé en comparution immédiate, le 30 juin, il sera relaxé faute de preuves car les policiers qui l’avaient poursuivi ne pouvaient pas le reconnaître. L’avocat de la victime devait déposer plainte contre X pour “violences volontaires” commises lors de l’interpellation de son client. (Source, Le Monde, 2 juillet 2009)

Il n’y a pas qu’en banlieue !

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, sur le Champs-de-Mars à Paris, un policier intervenait avec ses collègues pour mettre fin à une rixe entre jeunes. Mal lui en a pris car il sera blessé au cuir chevelu et au nez après avoir été frappé à coups de tessons de bouteille. (Source, Métro, 3 juillet 2009)

Sarkozy, je te vois (air connu)

En février 2008, dans le hall de la gare Saint-Charles, à Marseille, un policier zélé interpellait un “individu” qui s’était permis de lui lancer, “Sarkozy, je te vois !”, alors qu’il venait d’assister à un contrôle d’identité musclé. Jugé devant le tribunal de police de Marseille, pour cette insolence, le 19 mai 2009, ce professeur de philosophie est poursuivi pour “vociférations” par un perturbateur dont le propos a un “caractère offensant”. Au cours du procès, le ministère public, qui se voulait indulgent, ne requérait qu’une amende de 100 euros contre l’imprécateur. Depuis, Nicolas Sarkozy devait estimer que ces poursuites étaient “ridicules”. Finalement, le 3 Juillet, le tribunal de police de Marseille estimait que le “tapage injurieux diurne, troublant la tranquillité d’autrui”, n’était pas constitué -et le “délinquant” était relaxé. Peut-être en ira-t-il de même pour ceux qui se risqueraient à clamer “casse-toi, pauv’con !” Pour le professeur de philosophie, qui avait convaincu les policiers qu’il était au RMI, son intervention n’était rien de plus qu’un “geste d’humour destiné à détendre l’atmosphère. ” (D’après Libération, 4 juillet et Le Monde, 6 juillet 2009)

Petit cochon !

Un policier, qui avait installé une caméra miniature dans les vestiaires du commissariat de Massy (91), afin de filmer ses collègues féminines, était suspendu par sa hiérarchie le 17 juin. Il n’en reste pas moins que ce policier voyeur ne semble pas être l’objet de poursuites pénales, bien que les investigations se poursuivent… afin que soient effectuées des vérifications sur le matériel informatique mis en œuvre par ce défenseur de l’ordre public un peu spécial. (Vosges-Matin, 18 juin 2009)

Pochtrons pyromanes

Trois policiers du commissariat de Reims devaient passer devant le tribunal correctionnel. Présentés devant le parquet, dans le cadre d’une procédure de comparution volontaire, les trois hommes, dont un gardien de la paix, un brigadier chef et un agent de sécurité étaient poursuivis pour incendie volontaire d’une caravane, alors qu’ils étaient en état d’ivresse. Circonstance aggravante, le brigadier-chef avait refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Les deux autres avaient un taux d’alcoolémie situé entre deux et trois grammes d’alcool dans le sang. Il n’en reste pas moins que tous trois ont été suspendus de leurs fonctions et placés sous contrôle judiciaire. Deux d’entre eux risquent jusqu’ à cinq ans de prison. (Source, Vosges-Matin, 5 Juillet 2009)

Récession policière

Par un communiqué du ministère de l’Intérieur, daté du 6 juillet, il était possible d’apprendre que les épreuves de recrutement de gardiens de la paix, prévues pour le 30 septembre, étaient reportées à “une date ultérieure non connue à ce jour”. Avec cette précision : ”Aucun recrutement de gardiens de la paix n’est actuellement programmé”. Il semblerait donc que la RGPP (Révision générale des politiques publiques) frapperait également la police et, en priorité, les adjoints de sécurité et ces “Cadets de la République” imaginés en 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Les syndicats de policiers, et particulièrement Unité Police (majoritaire chez les policiers en tenue), sont chagrinés. De même, les formateurs de la préfecture de Paris qui regrettent de voir frappés les “plus fragiles”. Interrogé, un jeune adjoint de sécurité se lamentait : “…On apprend le Code de déontologie de la police, le Code de procédure pénale, par le concours, et puis on se retrouve bêtement anéanti. Ce n’est pas comme faire une formation de mécanicien. En fin de contrat on ne pourra pas aller voir la concurrence…” Pourquoi pas, si l’on se souvient que le président de la République avait souhaité, il y a quelques mois, que les sociétés privés de sécurité procèdent à un vaste programme de recrutement. (D’après Le Monde, 8 juillet 2009)

Assassin en uniforme

Dans la soirée du 5 juillet, sur une autoroute, près de Clermont l’Hérault, une voiture garée sur une bande d’arrêt d’urgence prend feu. La passagère, une femme, brigadière de police, ne parvient pas à se dégager. Les secours vont la retrouver calcinée. Il se trouve, malgré tout, que sa portière était bloquée. Aux gendarmes qui enquêtent, son mari, brigadier-chef au commissariat de Montpellier, explique qu’il accompagnait son épouse aux urgences, suite à un malaise. L’autopsie va démentir ce scénario car les examens sont catégoriques : la policière est décédée avant l’incendie ; elle n’a donc pas été asphyxiée avant d’être carbonisée. En fait, la jeune femme est décédée d’un œdème pulmonaire, après une forte absorption de médicaments. Placé en garde-à-vue, le 7 juillet, le policier maintient sa première déposition, avant de l’abandonner, car les enquêteurs du SRPJ devaient découvrir des traces d’essence dans le véhicule incendié. Ensuite, ce brave défenseur de l’ordre public devait avouer qu’il avait organisé lui même cette macabre mise en scène, pour camoufler le suicide de sa femme, suite à une violente dispute à son domicile. Il se trouve, pourtant que les légistes devaient relever des ecchymoses et des traces de coups sur la tête de son épouse. Par ailleurs, le policier avait affirmé aux enquêteurs que celle-ci s’était pendue, mais rien dans les constatations des légistes ne peut permettre de conforter cette thèse. Soyons rassurés, il reste malgré tout des humanistes dans la police. (D’après Aujourd’hui, 9 juillet 20091)

Curieuse pendaison

Au cours des soirées des 6,7 et 8 juillet, à Firminy (Loire), de violents heurts devaient opposer la police et les jeunes d’un quartier populaire. Un de leurs camarades, âgé de 21 ans, venait de tenter de se suicider dans sa cellule de garde-à-vue, au commissariat du Chambon-Feugerolle. C’est apprenant qu’il était dans le coma que ses amis s’étaient révoltés. Au cours des affrontements, après des incendies de voitures et de commerces, neuf jeunes majeurs étaient interpellés. Le 8 juillet, on apprenait que le jeune homme était décédé à l’hôpital. De source policière, l’information était distillée que Mobamed s’était pendu avec des lanières découpées de son matelas. Explication approximative si l’on sait que les gardés à vue se trouvent sous une étroite surveillance policière, et qu’il aurait été nécessaire d’un long moment pour découper le matelas, accrocher les lanières, se pendre et décéder. La bavure n’est donc pas impossible. Les deux autopsies ont écarté toute violence policière. Toujours est-il qu’après l’ouverture d’une information pour homicide involontaire, l’IGS enquêre, tandis que la famille annonçait un dépôt de plainte. (D’après France Inter et France Info, 8, 9 et 10 juillet 2009)

Tristesse pandore

Le directeur général de la police nationale a présenté, le 10 juillet, aux syndicats de police, un vaste projet de “police d’agglomération” concernant les villes de Lille, Lyon et Marseille, où la police sera “maître d’œuvre”. Selon les syndicats de policier, ces villes, actuellement sous le contrôle de la gendarmerie passeraient sous celui de la police. Ce qui ne manque pas d’inquiéter les élus locaux. (Source, Libération, 11 juillet 2009)

Barrage pandore : 1 mort !

Dans la soirée du 10 juillet, à Saint-Pierre-de-Vauvray, près de Louviers (Eure), une équipe de gendarmes avaient mis en place un barrage pour contrôler des jeunes circulant sur des mini-motos.
Comme bien souvent, en de telles circonstances, cela se termine très mal, et un garçon, âgé de 18 ans, devait mourir après avoir heurté une palissade en béton. Selon l’un de ses amis, le jeune homme aurait été poussé par un gendarme, ce qui devait provoquer l’issue tragique. Tout naturellement, la préfecture appelait en renfort 80 gendarmes pour réagir aux manifestations qui allaient se dérouler dans Louviers. Pour la gendarmerie, il s’agit simplement d’un accident. (Source, France 2, 13 juillet 2009)

Petit escroc galonné

Le 1er juillet, un capitaine de police, en poste à Laon (Aisne), sortait, menottes aux poignets du palais de justice. En fait, ce policier, patron de la brigade de sûreté urbaine de Laon, venait d’être placé en détention provisoire, après avoir été mis en examen par un juge d’instruction pour : »recel habituel et blanchiment habituel de fonds qui proviendraient d’abus de bien sociaux et banqueroute. » Ces fonds détournés par ses soins qui allaient transiter sur son compte bancaire. Pour compléter le tableau, cet honnête fonctionnaire était également mis en examen pour « corruption passive ». Ce qui signifie en clair que ce policier se faisait gentiment arroser.
Au commissariat de Laon, on reproche désormais à ce galonné à la carrière exemplaire (il avait été médaillé, le 7 mai 2009, pour ses hauts faits) d’avoir encaissé sur son comte, depuis 2006, de multiples chèque provenant d’entreprises du bâtiment pour une somme avoisinant les 150 000 euros. Il est vrai que cet excellent défenseur de l’ordre public ne rechignait pas à reverser une partie de ces sommes à la tierce personne qui lui avait procuré ce filon. Ce capitaine, sans peur et sans vergogne pourrait encourir plusieurs années de prison ferme. (Source, L’Union de Reims, 2 juillet 2009)

Pyromanes en uniforme

Le 2 juillet, trois policiers du commissariat de Reims étaient écroués. Le 1er juillet, alors qu’ils venaient de quitter leur service, ces braves gardiens de la paix s’étaient comportés en « véritables voyous de banlieue » en allant incendier une caravane d’habitation, à Nogent l’Abesse, pour régler un obscur différent opposant l’un d’eux à la victime. Les trois hommes, un brigadier, un gardien de la paix et un adjoint de sécurité, affectés à la brigade de nuit, devaient être rapidement remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec l’obligation d’entreprendre des soins anti-alcooliques – les faits ayant été commis sous l’emprise de l’alcool. En effet, ces tristes personnages avaient entre 1 gr et 2 gr d’alcool par litre de sang. Il est important de noter également que l’alcool n’était l’unique raison de cette équipée puisque, la veille, la future victime avait reçu une quinzaine de SMS l’avertissant des mauvaises manières qui l’attendaient. Par ailleurs, sans doute sans doute pressé d’assouvir cette basse besogne, le trio avait heurté un véhicule en stationnement, sans s’arrêter – d’où également un délit de fuite. (Source, L’Union de Reims, 3 et 4 juillet 2009)

Montreuil : les as du flash-ball

Le 8 juillet, à Montreuil (93), au cours d’une manifestation de soutien à des squatters expulsés le matin même d’une ancienne clinique désaffectée depuis une dizaine d’années, un homme âgé de 34 ans était touché à un œil, suite à un tir de flash-ball. Bilan : trois fractures au visage, le globe oculaire fendu en deux, la paupière arrachée. Dans une lettre, son père accuse : « Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière ! » Cette intervention musclée se déroulait au cours d’un dîner festif organisé, en guise de protestation, dans une rue piétonne de la ville. Le père de la victime raconte : « Il n’y a pas eu d’affrontement ; cinq personnes ont été touchées par des tirs de flash-ball, tous au-dessus de la taille. » Les personnes présentes, au nombre d’une trentaine, ne menaçaient personne. Cette intervention violente pouvait être décrite comme disproportionnée puisque, selon des témoins dignes de foi, il y aurait eu sur place quelque deux cents membres des forces de l’ordre dont, également, des policiers du RAID. On ne peut éviter de parler de bavure dans la mesure où les policiers n’étaient pas en situation de légitime défense, intervenant même de façon provoquante. Dominique Voient, sénateur-maire de Montreuil, qui s’était félicitée de voir le commissaire de police demander une enquête à l’IGS n’en commentait pas moins cette agression avec amertume : « Le travail de restauration de la police républicaine est bien loin d’être achevé. » (Sources Rue89, 12 juillet, Libération, 13 juillet et Le Monde, 14 juillet 2009)

Mise au pas, à Montreuil !

Les policiers peuvent, impunément, se livrer à des bavures. En revanche, il serait interdit aux vulgaires pékins de protester contre les dérives des forces de l’ordre. Ce qui s’est passé à Montreuil , dans la soirée du 13 juillet, est révélateur, à cet égard, de cette bonne morale : la police cogne, le bon peuple doit se taire ! En fin d’après-midi, quelque 200 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la bavure policière du 8 juillet. Même si cette démonstration se voulait pacifique, c’était insupportable pour les autorités policières. D’où la présence massive de gendarmes mobiles et de CRS. Selon les témoins, les forces de l’ordre ont chargé, matraque haute, sans véritable raison. Pour Dominique Voynet, l’ordre de « dissoudre » la manifestation avait été prise en haut lieu. D’où cette violence à disperser cette petite foule solidaire des squatters, tout en procédant à une vingtaine d’arrestations. (Sources, France 2 et France 3, avec images significatives et Libération, 14 juillet 2009)

Lire la suite sur QUE FAIT LA POLICE.

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5689

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 04:12



Les puissants impuissants : l'échec de la promesse phare
publié par babelouest (crisonnier) Aujourd'hui 01H04
Juan, le samedi 22 août 2009


120ème semaine de Sarkofrance: gouverner, c'est escamoter


Si l'on tente de résumer le déroulement de cette 120ème semaine de Sarkofrance, on est frappé par un décalage: le pouvoir en France n'agit plus, il réagit. Il ne réfléchit plus, il masque. Il ne décide plus, il escamote. Même la libération conditionnelle et contrainte de Clotilde Reiss dimanche dernier a escamoté quelques instants l'échec de la politique étrangère. Les ministres se sont succédés dans les médias, figés et maladroits dans des exercices de communication à répétition.

Sarkozy se réjouit à tort
Dimanche 16 août, à une heure malheureusement trop tardive pour les journaux télévisés, la Présidence de la République pouvait enfin communiquer une bonne nouvelle: Clotilde Reiss avait quitté sa cellule iranienne et rejoint l'ambassade de France. Même si le sort définitif de la jeune Française n'est pas réglé, Nicolas Sarkozy ne pouvait attendre. Il fallait crier victoire, remercier la Syrie, montrer au monde - et aux Français - que "Speedy Sarko" est de retour : "Dès la sortie de prison de Clotilde Reiss, le Président de la République s’est entretenu avec elle. Il lui a exprimé sa joie et son plein soutien ainsi que celui de tous les Français, qui ont suivi avec inquiétude son arrestation et la procédure judiciaire à laquelle elle est soumise." On ne répétera jamais assez combien Nicolas Sarkozy a adopté la mauvaise attitude vis-à-vis de l'Iran. Alors qu'il est toujours si prompt à accueillir bras ouverts tous les dictateurs du monde, Sarkozy a usé et abusé de déclarations peu diplomatiques contre l'Iran, tout en lui promettant le nucléaire civil en cas de renconcement à la bombe atomique. Pour Sarkozy, il y a deux types de dictatures dans le monde: les utiles et les autres. Les premières méritent tous les honneurs, tapis rouge, photos officielles, réceptions et bises de Carla. Les secondes sont traitées avec mépris et dureté. La Sarkofrance pardonne aux unes leurs crimes et délits, et donne des leçons de morale aux autres. Où est la crédibilité ? Ces dernières semaines, l'Iran a rappelé à Nicolas Sarkozy qu'elle savait se rendre incontournable.

En Afghanistan, l'échec est tout aussi évident. La France joue les caniches de l'OTAN. Là-bas,
le scrutin présidentiel a eu lieu jeudi comme prévu. Comment ne pas se réjouir d'une élection dans un pays qui en a rarement connu ? Malheureusement, elle ressemble surtout à une opération de communication, parfois incompréhensible: un coût faramineux (250 millions de dollars financés principalement par les Etats-Unis), des menaces et des attentats qui ont nuit à la participation finalement médiocre (entre 40 et 50%), une profusion de candidats (41 ramenés à 35 la veille du vote), un scrutin calé la veille du ramadan (ce qui repousse le second tour en ... octobre !), et pour finir, deux candidats qui se réclament victorieux dès le premier tour. Bienvenue à la démocratie ! Aux Etats-Unis, Barack Obama a prévenu que la pacification du pays serait d'autant plus longue et difficile que les Talibans ont pris le dessus. En France, Nicolas Sarkozy et ses proches préfèrent un vocabulaire bushien pour justifier le renforcement de l'intervention Française; ils refusent de parler de bourbier. Ils aboient des intentions droits-de-lhommistes qu'ils ne respectent nulle part ailleurs.

Aucun discours de vérité n'est-il donc possible en Sarkofrance ?

Inventer la droite "plurielle"
C'est le concept imprévu de l'été. Le ralliement de Philippe de Villiers et des chasseurs de CPNT au "comité de liaison" de la "majorité présidentielle" n'en finit pas de faire jaser. Quelques (rares) dents grincent à droite, telle Christine Boutin. Jean-Marie Bockel, transfuge socialiste de mai 2007, s'est déclaré gêné par ce durcissement à droite. Peut-être croyait-il participer à un gouvernement de centre-gauche ? La presse présente l'initiative comme un nouveau succès de Nicolas Sarkozy. Ce serait la preuve que le Monarque réussit là où la gauche échoue, le rassemblement de son propre camp. D'ailleurs, les sondages sont paraît-il bons: "
Du soleil pour Sarkozy" titre le JDD.fr, qui publie une enquête IFOP soit-disant favorable au chef de l'Etat. Lisons donc: 54% de mécontents, dont 20% de très mécontents; contre 45% de satisfaits, dont un ridicule 7% de "très satisfaits". Voici le fan-club sarkozyen: 7% des Français interrogés.
Si l'opposition n'est pas très bien lotie, l'ouverture à droite ressemble davantage à une belle tartufferie. Agréger deux mouvements qui collectivement pèsent moins de 3% des voix n'est pas franchement un rassemblement.
Eric Besson, lui, a avalé la pilule avec la gourmandise des nouveaux convertis: il n'a pas d'états d'âme. A peine rentré de vacances, il a filé rendre une visite de bon militant à la caravane de l'UMP, échouée à Marseille. Sur place, il a expliqué qu'il a trouvé trouvé "plus intéressant, plus subtil et plus complexe" qu'il ne l'imaginait.

Formidable Eric Besson. Nicolas lui a donné la foi.

Grippe et autres complications
Dimanche, Luc Chatel s'exprimait sur
la grippe A H1N1. Il a prévu de faire fermer les établissements affectés par trois cas de grippe A consécutifs ou simultanés la même semaine. Pour rattraper les cours en cas de pandémie trop massive, les élèves seront invités à regarder France 5. Et concernant les dispositifs de garde des enfants malades, Luc Chatel renvoie vers "la solidarité familiale" ou "de voisinage". Pour le ministre d'un président qui a fait campagne sur le thème du service minimum garanti dans les transports et les écoles, le paradoxe ferait sourire si la situation n'était grave. Lundi, accompagné de nombreux journalistes, il visitait un magasin Intermarché à Villeneuve-Le-Roi (Val-de-Marne), à l'occasion de début de l'opération "LES ESSENTIELS DE LA RENTRÉE", une sélection de produits scolaires à bas prix. L'opération de com' a échoué. On a retenu qu'Intermarché avait bourré les allées de ses salariés, et que les rares mères de familles présentes étaient des militantes UMP. Les familles pensent à la grippe A. Douze établissements scolaires et 61 classes ont été fermés à Tahiti. En Polynésie française, la grippe est sévère. Les autorités dénombrent trois décès (deux femmes et un nourrisson) et "plus de 10.000" personnes infectées.

Lundi 17 août, Christine Lagarde a une fois de plus joué l'autruche. Interrogée sur la régulation des rémunérations variables dans les banques, la ministre des Finances a repris à son compte les timides recommandations de l'autorité de régulation britannique, la FSA, publiées la semaine dernière: Lagarde refuse donc de taxer très fortement les bonus importants tant que les places financières étrangères telles Singapour, Londres ou Luxembourg ne suivaient pas l'exemple. La ministre encourage les banques françaises à s'accorder entre elles pour appliquer de bonnes pratiques et éviter de se faire la "guerre des bonus" pour "attirer les meilleurs talents". Il n'a donc pas fallu attendre longtemps, à peine 8 mois depuis le crac financier de l'automne 2008, pour que Lagarde oublie que ces "meilleurs talents" n'étaient autres que ces traders qui ont planté le système.

Masquer l'échec sécuritaire
Lundi, Brice Hortefeux s'est énervé contre sa propre administration. Une démarche peu élégante, mais très empruntée à son patron de président quand il était lui-même à l'Intérieur: désavouer ses collaborateurs subalternes plutôt que d'assumer ses difficultés n'est sans doute pas très digne. Qu'importe pour le ministre. Il fallait corriger le tir. Les "Cadets de la République", louable mais symbolique invention sarkozyenne de 2003, n'auraient pas accès aux rangs de la police cette année, faute de budget. Il est vrai que Nicolas Sarkozy a prévu de supprimer 8 000 postes au sein des effectifs de police cette année. Le sang du ministre n'a fait qu'un tour. Grosse colère dans le Figaro. Mercredi, le Canard Enchaîné révélait qu'Hortefeux était parfaitement au courant du problème: tous les recrutements de la police nationale sont gelés, pour cause de rigueur budgétaire.
Vendredi, le ministre réajustait le tir, en confirmant le recrutement en 2009 de 900 cadets de la république, 900 gardiens de la paix et 600 adjoints de sécurité
Second coup dur,
les dernières statistiques de la délinquance en France ont été publiées cette semaine par l'Observatoire National de la Délinquance (OND). Les résultats des 12 derniers mois sont très mauvais: les violences physiques (coups et blessures, menaces, atteintes aux mœurs, actes contre la famille et l’enfant, etc) progressent de 4,3%, et en particulier les violences gratuites (+5,4%), et les menaces et chantage (+2,9%). Les taux d'élucidation baissent encore, qu'il s'agissent des atteintes aux biens ou aux personnes. Brice Hortefeux "riposte". Il cible ses commentaires sur les cambriolages (+12% sur 12 mois pour les cambriolages de locaux d’habitations principales), et désigne "l'ennemi". Ce sont des "jeunes", très organisés en "bandes" qui cambriolent nos campagnes et nos pavillons... Evidemment ! "L'ami de trente ans" du Président prend des mesures immédiates : il avance ses réunions de rentrée avec les directeurs départementaux de la sécurité publique, les commandants de groupement de la gendarmerie», et les préfets. Et il promet de porter à 60 000 le nombre de caméras de surveillance d'ici 2011. Sarkozy avait fait la même promesse ... en 2007 pour 2009.
Depuis 2002, Nicolas Sarkozy est parvenu à subtilement masquer son échec en matière de lutte contre l'insécurité. L'ancien maire de Neuilly a bousculé le parlement avec des lois à répétition. Cette incontinence législative a diverti l'attention publique. Puisqu'on légifère, c'est qu'on agit. Sept ans après, le bilan est mince : la délinquance globale diminue car le nombre d'atteintes aux biens recensés diminuent. Le taux d'élucidation de ces actes-là est ridiculement faible (13%) depuis 2003. Les violences aux personnes, elles, ne cessent de progresser depuis que Nicolas Sarkozy a pris le sujet de l'insécurité à bras le corps: moins de 350 000 actes en juillet 2003, 454 318 en juillet 2009. Bravo patron !

Pour Michèle Alliot-Marie également, les vacances sont terminées par anticipation. Une nouveau suicide de détenu en prison, et la situation carcérale devient le sujet du jour : la garde des Sceaux sort un rapport de son chapeau, réalisé 6 mois plus tôt, dont elle demande l'application "immédiate" des recommandations. Fallait-il un suicide pour qu'elle bouge ? On retiendra notamment que les détenus "fragiles" seront donc prochainement dotés d'un kit "anti-suicide": des draps et couvertures qui ne se déchirent pas et de pyjamas jetables en papier, et que tous les "points permettant un arrimage facile d’un lien" doivent être éliminées de leur cellule. La situation carcérale est un sujet méprisé par le Monarque. Ministre, puis président, Nicolas Sarkozy a toujours exclusivement concentrer son discours sur les victimes. Les détenus n'ont pas leur place dans son discours sécuritaire traditionnel. Depuis 2007, la surpopulation des prisons a été aggravée par une politique répressive inefficace, à base de peines planchers et de mesures antirécidive. A peine arrivée à la Justice, Michèle Alliot-Marie ne change rien.
Plutôt que de travailler la réinsertion des détenus et l'amélioration des conditions sanitaires, la ministre appelle à repérer et empêcher les comportements suicidaires.

Une réponse attentiste, et inefficace, qui témoigne d'un mépris persistant.

Une France décrédibilisée et menacée à l'étranger, des ministres en défense, une rentrée qui s'annonce grippée... Il est temps que les vacances se terminent.

Ami Sarkozyste, où es-tu ?

Lu sur Sarkofrance :


http://sarkofrance.blogspot.com/2009/08/120eme-semaine-de-sarkofrance-gouverner.html



http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5641

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 23:40
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