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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 21:18

François Hollande a-t-il mesuré l'ampleur des résistances qu'il va rencontrer?


François Hollande a prononcé au Bourget un discours de gauche, authentique et sincère. Il a revendiqué sa cohérence et livré son secret : il aime les gens. Cela peut contribuer à redonner au pays la confiance qui lui manque aujourd'hui.

Le candidat socialiste est apparu comme un homme conscient de la difficulté de sa tâche et de l'étroitesse de ses marges. Sur l'Europe, François Hollande n'a pas évoqué la crise de la monnaie unique. Je crains qu'il ne surestime la possibilité d'obtenir de Mme Merkel, sur la simple base de son élection, la révision autre que cosmétique du futur traité européen. J’ai gardé le souvenir du pacte de stabilité, négocié par Jacques Chirac et avalisé en juin 1997 par Lionel Jospin.

François Hollande n'a pas contesté le contrôle que le futur traité instaurerait sur les budgets nationaux, dessaisissant ainsi les parlements de leurs prérogatives. Il a en revanche évoqué le rôle de la Banque centrale européenne pour casser la spéculation, la création d'eurobonds, l'instauration d'une contribution écologique aux frontières et enfin la création d'une véritable taxe sur les transactions financières. Mais tout cela dépendra de la chancelière. L'idée d'un nouveau traité de l'Elysée, cinquante ans après, aurait un sens, si elle permettait de remettre à plat les relations franco-allemandes.

François Hollande n'a pas présenté de scénario alternatif s'il s'avérait que le monde de la finance, dont il a rappelé qu'il s'était affranchi de toutes règles depuis vingt ans au moins, ne lui facilitait pas les choses.

On peut s'interroger s'il a vraiment anticipé l'ampleur des résistances qu'il va rencontrer.

22/01/2012
Jean Pierre Chevenement
Chevenement 2012 Sortir la France de l'impasse
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 23:57

 

 

 

Dupont-Aignan : "Ni Sarkozy ni Hollande ne seront au second tour"


Le 19 janvier, Nicolas Dupont-Aignan est l'invité du cinquième numéro du 20'12, l'émission de LEXPRESS.fr, en partenariat avec Slate, l'Ina et Dailymotion.

 

 

Le candidat gaullliste à l’élection présidentielle s’entretient avec Christophe Barbier et Jean-Marie Colombani. Ce dernier ne cache pas une certaine hostilité à l’endroit du président de Debout la République. Selon le co-fondateur de Slate, l’idéal serait, en effet, une élection présidentielle à un seul tour (avec les seuls grands candidats, dont NDA ne fait pas partie). Réponse du petit candidat : "Moi je considère que le premier tour de l’élection présidentielle est le dernier espace démocratique français. Un système, une oligarchie, ont confisqué le pouvoir depuis 30 ans, sont même revenus sur le référendum de 2005, et cette oligarchie ne supporte pas le premier tour parce que justement au premier tour les Français pourraient choisir autre chose".

 

Dupont-Aignan rend hommage à Internet, sans lequel il reconnaît qu’il ne serait rien politiquement : "Je n’existerais pas sans. Parce que notre mouvement politique a pu se créer de toute pièces quand j’ai quitté l’UMP en 2007 grâce à internet [...] Hier j’étais à Nice dans la salle il y avait la moitié des nouveaux adhérents qui étaient venus par Internet. Et puis je pense aussi que mes positions sur Hadopi, le fait que ça soit moi même qui rédige mes twitter, mes blogs je les ai tous écrits moi-même. Je fais pas ça parce qu’il faut être à la mode mais parce que c’est un mode d’expression pour moi et parce que c’est un moyen de contourner la pensée unique, le système français."

 

Il dénonce l’oligarchie qui a confisqué le pouvoir, et, contre l’allégation de Colombani, dénie y appartenir - faisant une distinction entre élite et oligarchie. Les deux hommes s’affrontent sur la sortie de l’euro et le protectionnisme national. NDA affirme qu’il préfère s’en sortir avec la France que mourir avec l’Europe. Favorable à la TVA sociale en 2007, il ajuste ses propos à la situation actuelle : "La vraie mesure essentielle pour la compétitivité et l’emploi en France c’est la sortie de l’euro et le protectionnisme [...] Plutôt que la TVA sociale je propose un droit de douane là en ce moment de 4 à 5% modulé en fonction de l’origine des produits. Les produits qui viennent des pays où il y a une libre concurrence et des droits sociaux et environnementaux comme les nôtres, pas de protectionnisme. Mais quand on a l’esclavagisme ou la pollution de l’environnement dans les pays en développement, il faut mettre une barrière douanière ne serait-ce que pour nous protéger et les aider eux à élever leurs standards."

 

Alors qu’en fin d’émission on lui demande de choisir entre Hollande et Sarkozy, il estime qu’aucun des deux ne sera présent au second tour de l’élection présidentielle, convaincu que les Français veulent se débarrasser de ces deux partis. Il est vrai qu’un duel entre Marine Le Pen et François Bayrou semble de plus en plus possible. Il renvoie aussi dos à dos Jean-Luc Mélenchon et la candidate du FN, un "sectaire de gauche" et un "sectaire de droite". Enfin, il dit sa grande proximité avec Emmanuel Todd.

 

On peut noter, en fin d’émission, l’intervention d’une chroniqueuse qui met en lumière la somme colossale qui a été investie dans le site web de Carla Bruni Sarkozy ; la partie « lutte contre le sida » du site aurait coûté la bagatelle de 133.000 euros au fonds mondial contre le sida. Une petite pique qui a le don d’agacer Christophe Barbier, dont on connaît l’amitié avec la première dame, et qui fait tout pour couper court à cette séquence...

 

Face au duo Barbier-Colombani, NDA semblait en tout cas bien remis de ses émotions de la veille. Invité du Grand Journal de Canal+, il avait eu droit à un traitement de faveur de la part de Solweig Rediger-Lizlow, la Miss Météo ultra sexy de la chaîne cryptée...

 

http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/dupont-aignan-ni-sarkozy-ni-33418

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 22:50
De Garaud à Mélenchon, une association bizarre
A la faveur d'une réponse sur le blog Pensée Libre, je repense à Marie-France Garaud.  Souvent je suis passé devant sa propriété, en songeant à sa revue Géopolitique, qu'elle dirige toujours.
Marie-France Garaud était avec Pierre Juillet l’une des deux têtes pensantes qui entouraient De Gaulle. Elle était une partie de lui, en quelque sorte. Elle a beaucoup écrit sur l'homme de Londres, et sur ce qu'il a fait ensuite. Bien sûr ses paroles ne peuvent que céder à la subjectivité. Bien sûr elle n’insistera pas sur ce qui peut être reproché à l’homme, ses tergiversations à propos de l’Algérie par exemple. De "Vive l'Algérie française" aux accords d'Evian, il y a le grand écart, surtout que c'est avec les plus radicaux des patriotes algériens, le FLN, qu'il a traité.  Le MNA a de ce fait disparu en tant que temporisateur.
Mais De Gaulle avait une certaine largeur d’esprit, qui manquait cruellement à ses prédécesseurs. Il avait su rassembler très large, pour trouver une comparaison aujourd’hui, de Villepin à Mélenchon. Les conditions n’étaient pas les mêmes, les enjeux non plus. Il avait contre lui les communistes, moins dispersés alors, les gens d’extrême droite qui ont failli l’abattre, et de vieux radicaux rancis. Dont Mitterrand, peut-être.
Mais il a été suivi d’un Pompidou qui déjà a tout démoli (loi 73-7 du 3 janvier 1973), accompagné (déjà aussi) d’un Giscard. Et la pente s’est accélérée. La loi ci-dessus a été abrogée, puisque c'est désormais un système européen qui la remplace dans des termes similaires.
Quant à l’aspect social qu’ont tant décrié les soixante-huitards jeunes, il était trop vieux et trop pétri des mœurs d’un autre temps, pudibond et plein de religiosité, pour le comprendre. Il n’était pas le seul !
Quand on y repense, la vie était frugale et difficile, mais il y avait sans doute un peu moins de misère, grâce à l'abbé Pierre il faut bien le dire. Le seul avantage de ce temps-là, il a un demi-siècle, était l'assurance d'avoir un travail. Fort mal payé le plus souvent. A l'époque, le SMIG (à ne pas confondre avec le SMIC) était indexé sur les prix, or le salaire moyen à l'époque augmentait plus vite que les prix grâce à l'utilisation de machines qui décuplaient la productivité. Comme les personnes qualifiées étaient rares, elle tiraient le total des salaires vers le haut, mais pas le minimum.

Aujourd'hui, les médias, afin de ne pas brouiller les cartes, ont choisi de mettre en fausse concurrence un des radicaux cités plus haut, avec une droite extrême considérée comme le parangon de la bien-pensance, de la bien-gouvernance, le TINA en somme, qui affecte presque de se démarquer de plus "Vieille France" encore en se parant d'une Europe en lambeaux. Qui se laissera encore enfumer ? Qui osera enfin penser que décidément, aujourd'hui il est grand temps de faire un bond en avant social, avec Mélenchon par exemple. Lui non plus n'est pas exempt de défauts, mais à la différence de tous les autres il est sur le bon chemin. Il y a tant de retard à rattraper ! Voir par exemple ici, ici, , et encore .

N'oublions pas d'y associer tous nos frères humains, très souvent bien plus opprimés encore. Et pour cela, financièrement et administrativement il faudra que des têtes tombent partout. Partout ! Et surtout dans la forteresse du néolibéralisme, protégée par ceux mêmes qu'elle maintient sous son joug par une propagande commençant dès le berceau.
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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 22:29

Aïcha Kadhafi, contrainte au silence radio

Loin de moi l'idée de soutenir une dictature, mais à la veille de 2012... Alors que l'on ne peut même plus payer les militaires français... Rappelez-vous juste la raison probable de cette tragédie africaine... (Informations complémentaires)


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Aïcha Kadhafi. | Florent Marcie/Cosmos
En coulisses – En pleine réconciliation avec Tripoli, Alger trouve son hôte bien embarrassante : la fille du colonnel Kadhafi doit songer à trouver un nouveau point de chute. Christophe Ayad

AÏCHA S'ENNUIE. PRIVÉE DE MOUVEMENT ET DE PAROLE, la fille du colonel Kadhafi, cloîtrée en un lieu tenu secret en Algérie, songe à trouver un nouveau point de chute. Sa dernière sortie, fin novembre, dans laquelle elle appelait les Libyens à se soulever contre les "traîtres" et les "occupants étrangers", a particulièrement irrité ses hôtes algériens, qui l'avaient accueillie à la condition qu'elle respecte un strict devoir de réserve. Mais à chaque fois qu'elle a pu, la fille du défunt Mouammar Kadhafi a diffusé des diatribes enflammées sur Al-Raï, une chaîne satellitaire basée à Damas et dirigée par Michan Al-Joubouri, un ancien baassiste irakien à la réputation sulfureuse.

Depuis le 4 décembre, Al-Raï n'émet plus, "à la demande des autorités syriennes", a expliqué son directeur. "J'ai proposé à ma sœur Aïcha Kadhafi de mettre la chaîne à sa disposition, pour qu'elle la déplace dans le pays qu'elle veut, et qu'elle désigne la personne de son choix pour la diriger à partir du 15 janvier 2012", a précisé Michan Al-Joubouri.

Il n'y a, en tout cas, aucune chance que ce soit l'Algérie, où Aïcha Kadhafi est arrivée le 29 août 2011 avec deux de ses frères, Mohammed et Hannibal, ainsi que leur mère Safia. Un asile justifié à l'époque par des "raisons humanitaires" et l'accouchement d'Aïcha à l'hôpital de Djanet, le lendemain même de son arrivée. Mais Alger est en pleine réconciliation avec Tripoli. Le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustafa Abdeljalil, annoncé en visite prochainement à Alger, s'est inquiété des activités des enfants Kadhafi "déterminés à déstabiliser la Libye et à causer beaucoup d'ennuis".

 

SURNOMMÉE LA "CLAUDIA SCHIFFER DU DÉSERT" par la presse italienne, Aïcha Kadhafi a toujours aspiré à jouer un rôle politique. Supplantée par son frère Saïf Al-Islam, cette avocate de formation s'est réfugiée dans l'action humanitaire à la tête de son ONG Waatasimou, où elle militait pour la cause des femmes, contre la faim en Afrique mais aussi... en faveur du dictateur irakien Saddam Hussein pendant son procès. Depuis la chute de Tripoli, les Libyens ont découvert que la "madone de l'humanitaire" vivait dans un luxe indécent, entre robes Gucci et statues dorées à la feuille. Son mari et cousin, l'officier Ahmed Kadhafi Al-Kashi, a été donné pour mort pendant la guerre.

Fidèle à la mémoire de son père, Aïcha Kadhafi multiplie les démarches. Sa plainte au tribunal de Paris contre les bombardements de l'OTAN ayant été rejetée, elle a enjoint le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur les "meurtres brutaux" de son frère Moatassem et de son père Mouammar. Selon des sources algériennes, Aïcha pourrait prochainement déménager au Venezuela, où le président Hugo Chavez reste un fervent supporteur de son défunt père. Tout le reste du clan, dont son frère Saadi, réfugié au Niger, l'y rejoindrait. Désormais, dans la famille Kadhafi, c'est elle le chef.

 

Source : Le Monde.fr


Informations complémentaires :

http://www.crashdebug.fr/index.php/international/4177-aicha-kadhafi-contrainte-au-silence-radio
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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 12:27

 

Copains comme cochons...
Pourquoi la France devient la terre promise du Quatar.

Copains comme cochons...


 

Il ne se passe plus un événement politique et financier d’envergure dans notre pays sans que la signature du Quatar n’apparaisse dans le tour du table. Ce micro-état est devenu banckable au point où il a table ouverte dans notre pays et possède quasiment tous les droits réservés à une monarchie. C’est-à-dire qu’elle est intouchable et que les scandales la touchant sont rapidement étouffés. Une accusation de viol est rapidement étouffée tant cela confine directement à l’intérêt supérieur de l’état.
Il faut dire que les investissement quataris dans notre pays s’apparentent à une colonisation financière. Ils sont partout et veulent s’infiltrer partout même dans les industries sensibles et stratégiques pour notre pays comme le nucléaire. Évidemment cette frénésie d’investissement ne laisse pas d’inquiéter tant elle semble téléguidée par des intérêts supérieurs identifiés et déterminés. Il y a donc un plan derrière tout cela, une connivence, un pacte qu’il nous faut décrypter pour mieux comprendre la réalpolitique de ce monde.

Qu’est-ce que le Quatar?

Le Quatar c’est un micro-état richissime assis sur des réserves en pétrole et surtout en gaz. Etant un pays monarchique à la sauce ancien régime, c’est-à-dire dirigé par une famille régnante, qui vogue tant bien que mal dans l’histoire au grè de coups d’états, de complots familiaux pour installer untel ou untel. Le dernier coup d’état en date a installé au pouvoir le cheik Hamad Bin Khalifa Al-Thani. Celui-ci est à la tête du fond souverain le plus impressionnant du monde valant 700 milliards de dollars! Autrement dit il peut s’acheter beaucoup de choses…et beaucoup de personnes.
Sa vitrine en Europe est sa femme, Sheika Mozah Bint Nasser, qui a la particularité d’être considérée comme une femme à la pointe de la mode, comme souvent chez les monarques la femme est la vitrine regardez Sarkozy…, et femme d’influence particulièrement dans le domaine de l’éducation et de la réforme sociale ainsi que du rapprochement de civilisation entre l’Islam et l’occident. A ce sujet très sensible aujourd’hui elle a reçu nombre de prix dont le plus prestigieux est incontestablement celui de Chattam House. Chattam House est le pendant anglais du CFR américain bien connu de la sphère complotiste éveillée sur le web. En clair on peut dire que la femme de l’émir du Quatar œuvre à une occidentalisation de l’Islam. Elle œuvre tellement bien que les cours privées de la république française lui ouvre grand les bras en la recevant à l’académie des beaux-art rien de moins!

Pourquoi pas me direz-vous? Oui mais il faut savoir que le Quatar est le deuxième pays wahabbiste du monde. L’autre vous le connaissez c’est l’Arabie Saoudite. Le wahabbisme qui est une doctrine théocratique islamique prônant un Islam radical dans le sens purifié de toutes les impuretés qui ne seraient pas écrites dans le Coran. C’est lui qui est à l’origine du mouvement taliban en Afghanistan, donc de Ben Laden, et il prône le destruction de tous les lieux saints de l’Islam au nom de la non-soumission à des images profanes, à des lieux de culte engendrant l’idolâtrie. C’est donc un mouvement islamique pur et dur dans le sen où l’occidental non-initié peut le comprendre. Lorsque l’on pense terrorisme islamique cela fait référence aux fous de Dieu wahabbistes. Non? Pourtant vous aurez remarqué que ces deux états wahabbistes sont deux alliés de l’occident et ne brillent pas par leur défense des droits de l’homme (et de la femme!), des minorités, des gays et j’en passe. La liberté d’information comme dans notre pays n’existe pas c’est la pensée unique sous contrôle qui prime. Bizarre vous avez dit bizarre? Comme c’est bizarre.

Les liens avec Sarkozy et la France.

Le Quatar a des liens privilégiés avec Sarkozy puisque l’émir fût le premier dirigeant arabe reçu par le nouveau président français. Un geste fort et qui induit que notre pays noue des relations privilégiés avec ce pays. Outre les liens privilégiés dans le secteur économique, le Quatar est aussi omniprésent dans nos relations internationales et leur financement.
C’est lui qui a financé la libération des infirmières bulgares auprès du ministre de Kadhafi que ce même émir financera 3 ans plus tard pour supprimer Kadhafi! C’est donc cet état qui aura financé les opérations militaires de l’Otan en Libye. C’est cet état qui est à l’origine des liens réchauffés entre Assad et Sarkozy en 2010! La roue tourne vite en ce bas monde! C’est lui qui finance les révolutions arabes…Ca fait beaucoup d’influence pour un si petit état. Un état islamiste radical je vous le rappelle.
Mais les liens politiques avec le Quatar touche l’ensemble de la classe politique française qui se pâme devant cette démocratie exemplaire des droits de l’homme et de la femme tant d’argent. On le sait l’argent n’a pas d’odeur et même il corrompt. Si on en a un peu on corrompt petitement, si on en a beaucoup on corrompt allégrement!

Bien mais à quoi sert cet argent déversé? Quel est le projet?

L’islamisation des banlieues.

Une réponse vient d’être clairement donnée dans cette nouvelle information montrant l’investissement du Quatar en banlieue.

xmvkdt_le-qatar-investit-dans-les-banlieues-francaises_news (Pour lire la vidéo cliquez sur ce lien)

Le Quatar veut jouer un rôle international et veut incarner le modernisme arabe. Il investit à tout va dans le prestige via le sport et la culture notamment mais entend aussi jouer un rôle politique international. Le lien spécial qu’il entretient avec la France lui permet de prendre pied dans le grand jeu géopolitique au côté de l’impérialisme occidental bien sûr.
Car l’islamisation des banlieues est un projet mondialiste. N’est-ce pas Sarkozy qui a dit dans le discours de Latran en 2007:

Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur même s’il est important qu’il s’en rapproche parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.

L’islamisation des banlieues et son financement par un régime prônant le wahabbisme rentre tout à fait dans les plans du néo-conservatisme communautariste anglo-saxon judéo-protestant…ouf!
La France n’a pas d’argent à dépenser pour les banlieues et elle ne peut laisser la délinquance prospérer sur le désœuvrement. L’entrée du Quatar dans le projet fait donc d’une pierre deux coups surtout avec un réislamisation par la branche radicale qui aura le mérite de faire renoncer à l’enrichissement matériel pour se consacrer à l’élévation spirituelle, tout bon ça!, et en plus d’instaurer un islamisme radical suffisamment dur pour repousser toute tentative de fraternité future avec les français de souche! Les blancs, les gaulois si vous préférez. Bref importer chez nous le communautarisme le plus radical mais qui est bizarrement le plus soumis au communautarisme le plus puissant et tout aussi radical: le sionisme.

Le Quatar israélo-compatible.

Le Quatar fait partie de ces pays arabes qui financent les talibans et qui sont dans le même temps amis avec Israël. Vous comprenez-vous? J’avoue que moi je ne comprends pas pourquoi ceux qui prônent suivre uniquement la loi du Coran ne trouvent rien à redire aux talmudistes qui prônent chez eux le non-métissage, l’épuration ethnique et l’apartheid et suivre uniquement la loi de la Torah? Ils sont alliés contre qui alors?…
Les relations avec Israël participent du folklore financé par la chaîne quatari Al-Jazeera qui fait semblant d’être agressif avec l’entité sioniste en temps de crise mais qui finalement se trouve allié avec lui contre l’ennemi honni: l’Iran!Et allié veut dire entièrement soumis aux sionistes dans ce cas-là:

Israël doit être félicité pour toujours vouloir la paix” dit ce brave émir aux dirigeants israéliens.

Bizarre on n’avait pas remarqué nous? On ne doit pas être pro-sioniste alors…Tout ce théâtre destiné à amuser le peuple arabe sur la chaîne Al-Jazeera se heurte évidemment en coulisses à des intérêts supérieurs pour les deux états. Le gaz est une denrée recherchée en ce bas monde. Rothschild a bien sûr noué des partenariats financiers particuliers avec cet état richissime.

 

Bref le leadership de cet état et son intrusion remarquée dans les affaires de la France pose question. Lorsqu’on analyse ce qu’est vraiment cet état on trouve des réponses qui s’inscrivent tout à fait dans l’histoire de la manipulation impérialiste occidental anglo-saxonne. L’empire occidentalo-sioniste s’allie avec l’Islam le plus radical pour bientôt attaquer l’Iran!? C’est une manière de contrôler une partie du monde musulman, de les rallier à sa cause juste et isoler un peu plus les chiites iraniens. Diviser pour mieux régner est toujours la même stratégie impériale. Et puis l’intrusion officielle de l’Islam radical dans nos banlieues permettra de renforcer le choc de civilisation, la haine contre l’Islam dans son ensemble, donc diviser le peuple pour mieux le contrôler et faire en sorte qu’une petite communauté continue impunément de piller notre pays. Bien joué! On comprend mieux pourquoi Sarkozy tient tant à ce petit état insignifiant qui a l’avantage en plus d’être situé en face de l’Iran. Aux premières loges pour assister à la future guerre mondiale.

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 14:31
132 ans de GENOCIDE par la FRANCE COLONIALE en ALGERIE
26 déc

Pour que ce drapeau soit hissé au vent et flotter librement. Entre 1830 et 1962 plus de 5.000.000 d’Algériens ont été assassinés par la France coloniale. Le pygmée de l’Élysée, dit que ce n'est pas un génocide.

Préambule:

Un vieux dicton Français dit:” Le chameaux ne vois pas sa bosse, mais vois celle de son voisins” .  Ceci résume l’état d’esprit et le complexe de culpabilité, du gnome de l’Élisée. Un gnome juifiste au service des sionistes, ne l’oublions pas.

Durant la nuit coloniale, un génocide a été commis contre le peuple Algérien. Au début de la conquête de l’Algérie en 1830, la population été estimée dans l’ordre de CINQ million d’habitant, aux alentours de 1856, elle a été ramenée à DEUX millions et DEMI d’habitants, puis en 1871 cette population a été rabaissée jusqu’à DEUX MILLION CENT MILLE habitants (Wikipedia).                                                                        

Ce qui revient à dire qu’en l’espace de vingt cinq ans, le peuple Algérien, a été décimé de plus de moitié.

Question au PYGMÉE de l’Élisée.   Réduire une population de moitié, si ce n’est pas un GÉNOCIDE, selon toi c’est quoi?  Les éliminatoire de coupe du monde de la SÉLECTION D’ESPÈCES ? où une SÉLECTION D’ESCLAVES ?

Sans trop nous attardés sur les crimes perpétrés entre 1856 et 1954 (un siècle où le peuple Algérien, n’était pas rester les bras croisés et il en a encore une fois payé le prix fort), nous évoquerons la période de la révolution de novembre 1954 date du déclenchement de la révolution armée à Juillet 1962 date de l’indépendance. Il y a eu encore combien de chahid (mort sur le sentier d’Allah, pour libérer notre religion musulmane et notre pays l’Algérie).                                                                                                              

Apparemment, soit tu ne sait pas compter nabot, soit tu a la mémoire courte? Dans les deux cas, je vais te rafraîchir l’amas visqueux et puant de ce que tu pense être ton cerveaux.                                                         

Il y en a eu, UN MILLION ET DEMI de mort en plus, à rajouter aux DEUX MILLION ET DEMI cela fait QUATRE MILLION, tu sait ce que çà veut dire nabot? Et si l’on rajoute, les crimes commis entre 1856 et 1954, le chiffre serait tellement effarant, que tous les historiens taise cette tranche funeste, lugubre et macabre de l’histoire de la France coloniale.

Des Français sont morts. Aussi bien des colons, que des militaires. Bien que toutes ces morts soient regrettables, il n’y a aucune commune mesure, aucune comparaison entre, la centaine de milliers de morts Français et les MILLIONS de morts Algériens, sans compter les disparus, les exilés, les blessés, les handicapés et j’en passe.

Et puis devant n’importe quel tribunal, qui est LE VOLEUR ?                                                                          

Mais tout compte fait, c’est la France coloniale qui l’a cherchée, non? C’est la France coloniale qui est venue nous emmerder chez nous. Dans l’espoir de nous faire subir le sort des Amérindiens d’Amérique, afin de nous voler notre patrie.

Hé toi le gnome, tu pense toujours que ce n’est pas un génocide. Si ce n’est pas un génocide çà? C’est quoi ? Je me le demande.                                                                                                                                     

Et ce malade de gnome, de pygmée a l’outrecuidance de déclarer lors de son passage à Alger, je cite:          << Les enfants, ne sont pas responsables des actes de leurs parents>>. Rien que çà.

Pourtant la loi de la république Française, dis clairement que les enfants héritent, des dettes de leurs parents. Est-ce Deux poids Deux mesures. L’histoire des hommes jugera en attendant la justice divine.

Pour te rafraichir la mémoire si  tu en a une, lis ces déclaration d’officiers Français qui ont fait le débarquement à Alger,cet article est de wikipédia. Puis regarde ce documentaire fait par un cinéaste Français, un vrai Français pas de pacotille comme tu l’es.

La diminution observée lors de la première phase de conquête tient pour une grande part dans la violence des méthodes utilisées par l’armée française, attestée par de nombreux témoignages. De retour d’un voyage d’enquête en Algérie, Tocqueville écrit que « nous faisons la guerre de façon beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes [...] c’est quant à présent de leur côté que se situe la civilisation. »15 L’objectif de la « pacification » est comme le déclare le colonel de Montagnac d’« anéantir tout ce qui ne rampera à nos pieds comme des chiens »16. La politique de la terre brûlée, décidée par le gouverneur général Bugeaud, a des effets dévastateurs sur les équilibres socio-économique et alimentaire du pays : « nous tirons peu de coup de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes ; l’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux »17. Selon Olivier Le Cour Grandmaison, la colonisation de l’Algérie se serait ainsi traduite par l’extermination du tiers de la population, dont les causes multiples (massacres, déportations, famines ou encore épidémies) seraient étroitement liées entre elles18.

Maintenant, regarde ce documentaire et tu situera tout seul ( si tu en es capable) de quel coté été la civilisation, et ses gens.

 

 

 

Alors la prochaine fois, avant d’ouvrir la cuvette de wc, qui te sert de bouche, révise tes leçons d’histoire d’une part et d’autre part, lorsque tu veux parler de l’Algérie, lave toi la bouche, car elle PUE.

Avant de conclure, un grand merci au chef du gouvernement Turc Mr ERDOGAN, d’avoir remis les pendules à l’heure……de vérité.

Publié par KAM

 

 

Sur ce blog, voir aussi :

 

Un grand bravo à nos freres Turcs et leur chef du gouvernement

CHANTAGE  FRANÇAIS  SUR FOND DE “GÉNOCIDE ARMÉNIEN” : Le GÉNOCIDE ORCHESTRE DES TORTIONNAIRES FRANÇAIS en ALGERIE DURANT LA NUIT COLONIALE

   Auteur: Souleiman (LVO) Erdogan critique la France et déclare : “L’Assemblée nationale française devrait faire la lumière sur l’Algérie, elle devrait faire la lumière sur le génocide Rwandais durant les tristes évènements de l’opération turquoise. Pourquoi cette brusque détérioration des relations entre PARIS ET Ankara ? Il est patent de constater que PARIS devrait être rappelé à l’ordre pour ses nombreuses immixtions dans la politique intérieure et étrangère, ne l’oublions pas d’ANKARA. Lorsque le tortionnaire français BIGEARD a été élevé a un certain rang honorifique à titre posthume au point ou ses cendres ont été transférés aux invalides, il y a de quoi se poser des questions et des interrogations sur  cette insulte faite à l’histoire et au million et demi de victimes algériennes sans compter les disparitions forcés durant la guerre d’ALGERIE. PARIS qui n’a jamais voulu faire acte de repentance devra bien un jour être jugé pour crimes contre l’humanité  a un certain moment proche de l’histoire. La DGSE qui s’apprêtait à entrainer l’opposition syrienne » afin de lancer une attaque contre la Syrie a partir du sud de la Turquie aurait-il été le détonateur de la crise entre les deux capitales car PARIS a toujours été favorable pour une intervention militaire contre Damas et Téhéran sans toutefois ne pas être précis sur le modus operandi de l’opération et des moyens à engranger. Ankara qui a tendance à souffler le chaud et le froid  n’aurait pas autorisé qu’on lance une opération militaire contre la Syrie a partir de son territoire, d’où l’ire qui atteint son paroxysme du belliciste et locataire de l’Elysée qui devra plier ses bagages bientôt. PARIS cherche a ne pas rester en marge des conflits a répétition qu’elle a déclenché, comme le cas libyen qui est présent dans tous les esprits, un pays qui a vu sa souveraineté bafoué, sa population meurtrie, ses infrastructures détruites et pire, dont le gouvernement qui est loin d’être a l’unisson a autorisé la pénétration et le déploiement au sol d’agents etrangers (en violation flagrante de la résolution  1973 qui reaffirme pourtant et sans aucune ambiguité la souverraineté libyenne, son intégrité territoriale et exclut explicitement toute occupation du territoire libyen) afin de construire une base de drones américano-Françaises » dans le désert libyen. Insolite mais vrai : SARKOZY chercherait au moment propice à attaquer l’Algerie mais il est loin de se douter que la  forte communauté algerienne installée en FRANCE (La diaspora )ne restera pas impassible et indifferente (face aux visées déstabilisatrices du trublion SARKO et consorts qui compte remettre la “Nuit Coloniale”) et que le combat se portera encore dans l’Hexagone ou des cibles de choix « même non repertoriées » seraient dans la ligne de mire.

Cette crise entre les deux capitales ne date pas d’hier car Déjà, un tel projet dans le passé sur un prétendu génocide arménien perpétré par les turcs avait été avorté. L’Élysée qui s’était rebiffé  à l’époque devrait d’abord se regarder dans la glace pour constater le génocide qu’elle a perpétré en son nom en ALGÉRIE via des tortionnaires encensés et récompensés pour services rendus à la patrie. BIGEARD a été glorifié et rejoindra le 7ème ciel ou il  sera ravi. Les cendres de ce tortionnaire hors pair qui s’est illustré durant la nuit coloniale ont été transférées aux invalides.  MASSU, ACHIARY, SALAN, des tortionnaires de renom pourront-ils répondre un jour des crimes contre l’humanité qu’ils ont perpétré en ALGERIE sans oublier le scélérat  de MITTERAND qui se targuait à dire que la France ne reconnaitra chez elle d’autre autorité que la sienne. Ce prétendu génocide arménien  est visiblement instrumentalisé à outrance par PARIS lorsque le torchon brule entre les deux capitales ou que des facilités formulées par le président de la République Française n’ont pas abouti (Il aurait sollicité des largesses à ERDOGAN  afin qu’il daigne bien accorder l’accés au sud de la Turquie pour les agents de la DCRI et de la DGSE)et ont été purement et simplement rejetées.. A part la Tunisie et dans une moindre mesure l’Egypte, le « printemps  arabe » a  été orchestré à partir de Washington ou les conspirateurs ont su trouver le bon filon afin de réaliser leurs vils desseins. Il est patent donc de constater que de façon générale, l’occident et ses supports racistes et raciaux ont bel et bien fomenté des activités meurtrières, voire subversives faisant croire à la communauté internationale des aspirations légitimes des peuples à se débarrasser de leurs despotes et à recouvrer la liberté, ce qui est peut-être vrai mais tous ces évènements ont été réalisés grâce à l’ingérence étrangère et l’OTAN qui peut se targuer d’avoir gagné la guerre en Libye et  d’ avoir installé le CNT libyen , servile, docile et qui a prêté  allégeance aux capitales occidentales, sans oublier Washington et ISRAEL. Il est d’ailleurs inconcevable que la fragile souverraineté libyenne puisse ouvrir la porte à tous les abus même a servir de tremplin aux comploteurs pour attaquer les voisins et à destabiliser la région. Les pretextes fallacieux ne manquent d’ailleurs pas et sont toujours invoqués et évoqués de façon désabusée et cyniquement.

Pourquoi donc la France persiste-t-elle à nier le génocide…….algérien ?

Pourquoi ne fait-elle toujours pas acte de repentance ?

Pourquoi ne veut-elle pas assumer son histoire et faire un véritable travail de mémoire sur son lourd passé colonial terrifiant. Pourquoi l’historien Benjamin STORA fait du négationnisme en minimisant le nombre effarant d’algériens qui ont péri durant la nuit coloniale ?

On se rappelle du fameux amendement législatif voté en catimini par une poignée de députés français en mal de noctambulisme pour glorifier la colonisation française, après le tollé suscité par ce texte, on avait cru à un moment donné qu’on laisserait les historiens écrire l’histoire. Les Français n’ont toujours rien compris, rien appris, rien oublié.

Aux Français qui voulaient lui faire la leçon, ZAPPATERO avait  ouvertement dit qu’après ce qui s’était passé il y a  six ans  dans les banlieues françaises, ils étaient mal placés pour s’ériger en donneurs de leçons pour réussir le processus d’intégration des immigrés. Les turcs à leur tour, si la loi française adoptée par les députés devait être confirmée par un vote du Sénat ! menacent la France d’un vote turc qui viserait à interdire et à sanctionner tout négationniste du génocide algérien.

C’est qu’il y a eu bel et bien génocide en Algérie.

On a exterminé des populations entières, on a torturé (ex : Villa Susini d’ALGER), on a enfumé (région de Guelma, Sétif, Kherrata), on a brûlé au napalm. Si les Algériens se taisent, c’est parce qu’ils ont décidé de tourner la page, la tourner et non la déchirer.

Allons, Monsieur SARKOZY ou vos predecesseurs, soyez logique avec vous-même, reconnaissez votre passé colonial peu reluisant et peu glorifiant, faites acte de repentance.

Il est temps pour SARKOZY de cesser de créer des troubles dans plusieurs pays. Cessez d’interférer dans les problèmes turco-turcs et turco-arméniens.

La réal-politique vous commande de renoncer à légiférer pour ou contre les Arméniens, pour ou contre les Turcs.

Un vent de francophobie souffle en Turquie. Les Français devraient cesser de jouer aux apprentis sorciers.

Souleiman

Le 18 Décembre 2011

 

 
(Voir aussi :
Articles d'Indépendance des Chercheurs :

http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2011/12/23/veritas-ipsa-et-les-errances-de-la-republique-coloniale.html

Veritas Ipsa et les errances de la république coloniale )
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Femme algérienne, portant le "Haïk", voile traditionnel propre à l'Algérie

 

 

 

Sur ce blog, aussi,

 

sur le sujet, voir aussi :

 

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Algérie, opinion de Laïd Douane :

 

Le problème de l’Algérie est politique

et la solution ne doit être que politique d’abord !

 

 

Une pensée commémorative d’un certain 26 décembre 1991 qui fait école désormais ! C’est une affaire âgée de 2o ans et malgré ses révélations ô combien riches en leçons, l’Algérie semble figée et les Algériens incapables de comprendre ce qui s’était passé réellement ! Les mêmes erreurs continuent à marquer notre vie de tous les jours ; l’ignorance, la médiocrité et l’ignominie continuent à sévir ; c’est ce que révèle notre dernière autopsie faite cette fois sous le soleil de l’automne algérien, en attendant le printemps ! D’ici là, je m’amuse à revoir le film des évènements qui ont fait de moi une boule de colère !

 

Le FIS a été victime de sa stratégie : La solution radicale sous l’effet d’une grandeur pas bien acquise ! Les dirigeants du FIS, il faut le dire, ont fait une erreur monumentale, en laissant leurs ignares s'exprimer librement au sujet du lendemain de ce pays; leurs imbéciles ont réussi à dire et à faire comprendre aux Algériens que le FIS avait l'intention de régner sans partage! On cherchait peut-être à gagner quelques espaces en avançant derrière un bouclier de psychose, et l’on a réussi. Dans le même temps, les militaires au gros ventres, et qui n'avaient rien de militaire, ayant beaucoup à se reprocher, s'imaginaient déjà dans les prisons ou dépossédés de leurs biens; il fallait donc rassembler leurs idées militaires rarement mises en application contre les vrais ennemis de l’Algérie: Au lieu de la tactique d’attaque dans laquelle ils étaient nuls et au lieu de la tactique de bataille en retraite dans laquelle ils excellaient, ils choisirent de mettre le paquet contre un ennemi qu’il avaient eux-mêmes fabriqué. Tout cela au moment où les Occidentaux faiseurs de nos malheurs, connaissant bien nos points faibles mais aussi notre intransigeance, tout avides de ressources en énergie et en sources de financement, se préparaient à passer à l’action avec le même esprit de Sykes-Picot ; Le peuple dans ce climat d’ébullition avait fait son choix ; il avait opté pour le FIS !

 

Ce choix radical ne donnait en réalité aucune chance aux dirigeants du FIS pour calmer les esprits ; forts d’une suprématie de leur parti acquise dans une confiance aveugle, trompés tactiquement par un certain laxisme vraisemblablement délibéré et débordés par une armée de militants indisciplinés, le FIS avait rejeté tout compromis avec les vrais décideurs, en l’occurrence, les militaires jusque là en bivouac ; on tira vite la sonnette d’alarme et l’état major prit la décision d’urgence : Déjeuner du FIS avant que l’on ne soit pris au dîner !

 

C’est le 11 janvier !

 

Vingt ans après, j'ai l'impression que nous sommes condamnés à vivre dans le même état d'esprit du 11 janvier 1992; les Algériens continuent à s'exclure les uns les autres et les faiseurs de nos malheurs continuent à alimenter leur animosité. Après vingt années de politique à fourbis, seule chose dont il est capable, le pouvoir algérien continue toujours de vivre sur les décombre du tsunami de janvier 1992 en édifiant une certaine idée satanique que la crise en Algérie est due essentiellement au conflit entre le pouvoir en place et le FIS !  Un conflit circonstanciel auquel on a donné des dimensions d’ordre stratégique à caractère mondial pour des fins que nous connaissons maintenant.

 

Après vingt années de supercheries à la carte, le FIS que l’on croyait disloqué hante toujours les esprits de ceux qui ont fait de lui un ennemi. Que les Algériens se rendent à l’évidence ! Le problème de l’Algérie est politique et la solution doit être politique; après 50 années d’indépendance confisquée, nous croyons toujours qu’une assemblée constituante est plus qu’indispensable pour commencer une ère nouvelle.

 

Laïd DOUANE

 

Bouira le 28/12/11



http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 18:08

DOSSIER : Qui va payer (encore) plus d’impôts ?

Le choc fiscal que nous prépare la gauche
Source : Capital
05/12/2011

© REA
La fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG promise par le PS allégera la note des ménages modestes. Pour les plus riches, par contre…

Quand on leur parle des projets fiscaux du PS, les responsables du camp d’en face ont tendance à se tenir les côtes. «C’est un gag ?», s’esclaffe le député Nouveau Centre Charles-Amédée de Courson, grand spécialiste de ces questions. «Une idée folle, impossible à mettre en pratique», renchérit l’UMP Gilles Carrez, rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale. «Une sinistre farce», ricane en écho son compagnon d’hémicycle Jérôme Chartier, orateur officiel du parti sarkozyste dans le débat sur la loi de finances. A croire que les socialistes ont bricolé leur réforme des impôts avec une équipe de clowns à nez rouge…

Ils ont pourtant bien l’intention de la mettre en œuvre en cas de victoire. «C’est une affaire tellement complexe que nous nous y attellerons dès le lendemain des élections», prévient l’ancien ministre de l’Economie Michel Sapin, un proche de François Hollande. Bigre ! S’ils tiennent parole, la fin 2012 risque d’être chaude bouillante, car c’est à un véritable séisme fiscal que nous convient dès aujourd’hui les révolutionnaires de la rue de Solferino. Passons sur les broutilles, remise en batterie de l’ISF pré-sarkozien, reprofilage de l’impôt sur les sociétés, menus aménagements de la TVA. C’est avec l’impôt sur le revenu et la CSG que les socialistes entendent nous jouer la grande affaire.

A première vue pourtant, leur idée – fusionner ces deux ponctions pour en faire un nouveau prélèvement, simple, équitable et universel – ne paraît pas renversante. Cela fait des décennies que les fiscalistes de gauche comme de droite l’évoquent avec des trémolos dans la voix, en dénonçant les graves défauts du système actuel : d’un côté, une CSG de plus en plus lourde, frappant sans discernement tous les ménages avec le même marteau de 8% ; de l’autre, un impôt sur le revenu (IR) apparemment progressif (ses taux grimpent avec la richesse), mais mité comme un vieux chandail par une multitude d’exonérations, et rogné à chaque occasion par les gouvernements successifs, jusqu’à devenir un croupion fiscal. L’an dernier, la première a rapporté 94 milliards d’euros à la nation, le second à peine 52 milliards, pas même 5% de l’ensemble de nos prélèvements obligatoires.

Le résultat ? Beaucoup d’injustices. Dans un ouvrage retentissant publié au début de l’année («Pour une révolution fiscale», Editions du Seuil), et devenu depuis le livre de chevet de tous les ténors du PS, les économistes Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez ont évalué pour la première fois avec précision les ravages de cette architecture bancale. Même si leur présentation des choses avec des graphiques à abscisses élastiques peut être contestée, leurs conclusions sont sans appel. Certes, en bas de l’échelle, le taux réel d’imposition des Français grimpe bien un peu avec les fins de mois : toutes ponctions confondues, il passe de 40% pour les plus pauvres, à 48% pour ceux qui gagnent 2 300 euros brut mensuels. Mais une fois ce seuil franchi, le coup de bambou reste désespérément le même, quel que soit le revenu. Pis, à partir de 10 000 euros de gains mensuels (seuls 2% des Français atteignent ce niveau), le taux de prélèvement se met à plonger, pour se fixer sous la barre des 35%. On se doutait que les très riches payaient proportionnellement moins que les smicards. On en a désormais la preuve scientifique.

Simulations :
Si la gauche passait en 2012, ce riche ménage (Cas n°1) aurait très mal au portefeuille : son impôt sur le revenu serait pratiquement multiplié par six ! L’instauration d’une nouvelle tranche supérieure à 50% le gonflerait de 14 300 euros, la suppression du prélèvement forfaitaire libératoire pour les revenus du capital de 5 000 euros, et le plafonnement des niches fiscales de… 45 000 euros.
Pour la famille aisée de notre cas n°2, la réforme socialiste ne serait pas un cadeau. Etant donné ses revenus élevés, la suppression des quotients familial et conjugal lui serait très défavorable (6 300 euros d’impôts en plus). Et elle devrait s’acquitter d’un ISF plus important avec le retour de l’ancien barème de taxation.

Tableau sur le site, à voir

 

C’est cela que souhaitent corriger les socialistes. Assis sur une base très large, comme la CSG, et flanqué de taux progressifs, comme l’IR, leur nouveau prélèvement cumulerait en effet sur le papier le bon côté de la première – un rendement exceptionnel – et la qualité théorique du second – l’équité redistributive. Il aurait, en outre, l’immense avantage d’être simple, lisible, et retenu à la source par les employeurs et les établissements financiers, ce qui permettrait de limiter les fraudes. Plus réjouissant encore, sa mise en place permettrait au futur gouvernement rose de dégager au passage quelques milliards d’euros de recettes supplémentaires, bien utiles pour combler les déficits. Que du bonheur, en somme…

Le problème, c’est que la création d’un tel bijou imposerait des bouleversements fiscaux quasi cataclysmiques à des millions de ménages. «Il ne s’agit pas de se tromper de chemin, prévient Michel Taly, ancien directeur du service de la législation fiscale à Bercy. Tout l’enjeu consisterait à boucher les trous de l’IR pour rapprocher son assiette de celle de la CSG, et surtout pas de faire l’inverse !» Autant dire qu’en cas de victoire de François Hollande les contribuables aisés peuvent déjà se préparer au pire, les simulations que nous vous proposons dans ces pages ne laissent aucun doute sur ce point.

En guise de hors-d’œuvre, ils devront d’abord faire face au sabordage généralisé des niches fiscales, dont ils sont les principaux bénéficiaires, et qui plombent chaque année de 37 milliards d’euros le rendement de l’actuel impôt sur le revenu. «Dès l’été prochain, nous plafonnerons le bénéfice global de ces exonérations à 10 000 euros, et nous commencerons à en faire disparaître certaines par le biais d’une loi de finances rectificative», avertit l’économiste et député PS Pierre-Alain Muet.

Lesquelles ? Entre les cadeaux Scellier, la défiscalisation des heures sup, les investissements Girardin, les exonérations en faveur du cinéma et des achats de groupements forestiers, ils n’auront que l’embarras du choix. Seule bonne nouvelle, les dons aux associations caritatives et les exonérations -accordées pour les emplois à domicile devraient échapper au fauchage – mais pas au plafonnement. Au total, les socialistes espèrent ratisser ainsi dès 2013 une bonne dizaine de milliards d’euros de recettes supplémentaires, qu’ils redistribueront partiellement aux plus modestes, par le biais d’une augmentation de la prime pour l’emploi. Pour les ménages les mieux lotis des beaux quartiers, en revanche, ce premier coup d’épingle alourdira la facture de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

L’intégration des revenus du capital dans la base du nouvel IR risque de leur coûter bien plus cher. Pour le moment, on le sait, les contribuables peuvent faire taxer leurs dividendes et leurs plus-values mobilières au prélèvement libératoire, autrement dit à un taux de 32,5%, très inférieur à celui de la tranche supérieure de l’IR (49,5% en incluant la CSG). Ils bénéficient aussi de larges exonérations sur les gains de leurs assurances vie et de leurs PEA, et ne supportent qu’une imposition de 30% sur les plus-values immobilières de leurs résidences secondaires. Si François Hollande l’emporte, c’en sera fini de ces traitements de faveur. «Il n’y a aucune raison que ces revenus du capital soient moins taxés que les salaires. Nous allons tous les réintégrer dans le barème de l’IR», prévient Liem Hoang-Ngoc, député européen et économiste de la gauche du PS.

Simulations :

Si la gauche passait en 2012, ces deux profs de lycée (Cas n°3) y gagneraient. Le crédit d’impôt unique de 1 800 euros versé pour chacun de leurs enfants compenserait en effet largement la suppression du quotient familial.
Dans notre Cas n° 4 , ces commerçants sans enfant à charge ne devraient pas voir de grand changement sur leur feuille d’impôt après 2012. L’explication ? Leurs revenus personnels étant à peu près équivalents, ils ne seraient pas pénalisés par la suppression du quotient conjugal.
Comme tous ceux qui disposent de revenus modestes, cette employée au Smic (Cas n°6) serait la grande gagnante de cette réforme. Célibataire et élevant seule son enfant, elle ne subirait pas la suppression du quotient conjugal. En outre, elle bénéficierait d’une hausse de la prime pour l’emploi, que les socialistes pourraient augmenter de 30%.

 

Tableau sur le site, à voir

 


Couplée à la hausse du taux marginal d’imposition de la tranche supérieure (il devrait passer de 41 à 45%, voire à 50%), cette seule réforme aboutira à un véritable massacre pour les plus riches. La suppression des exonérations pour les stock-options et les somptueuses indemnités de licenciement glanées par les cadres dirigeants achèvera le travail de remise au pas. Au total, ce second volet du programme fiscal de PS devrait rapporter 10 au¬tres milliards d’euros de recettes supplémentaires.

Reste le plus difficile. S’ils veulent mettre en œuvre leur réforme, les socialistes vont en effet devoir revenir sur l’essence même de notre impôt sur le revenu : son caractère familial. Car ce ne sont pas les hommes et les femmes qu’il frappe aujourd’hui, mais bel et bien les ménages, en tenant compte de leur composition : il est plus doux avec les couples mariés ou pacsés qu’avec les célibataires, et il allège sa pression en fonction du nombre d’enfants. La CSG, elle, n’a pas ces pudeurs de jeune fille : elle taxe chaque contribuable individuellement sans se soucier de sa situation.

Commence-t-on à comprendre ? Comme il n’est pas envisageable de «familiariser» cette dernière (cela ferait perdre plus de 10 milliards d’euros de recettes), la seule solution pour fusionner les deux impôts serait «d’individualiser» l’IR. Autrement dit de dynamiter le double mécanisme du quotient familial et du quotient conjugal. Même si François Hollande ne semble pas partager cette idée, certains socialistes estiment d’ailleurs qu’il n’y a aucune raison de maintenir un système qui avantage les couples officiels. Et moins encore de favoriser les riches familles nombreuses (le quo¬tient familial leur rapporte ¬proportionnellement beaucoup plus qu’aux pauvres). En lieu et place du système actuel, ils préconisent d’accorder un crédit d’impôt par enfant identique pour tous les ménages.

L’ennui, c’est que tout cela générerait des transferts de charge absolument considérables. Pour un ménage de cadres avec trois enfants déclarant 100 000 euros de revenus, la suppression du quotient familial accroîtrait par exemple la note de… 119% (15 800 euros contre 7 200), un écart considérable que le crédit d’impôt unique ne suffirait pas à combler. Et pour un jeune couple marié, dont l’un des conjoints gagne 4 000 euros par mois et l’autre rien du tout, l’imposition passerait de 5 070 à 10 630 euros, soit 100% de hausse, du seul fait de la suppression du quotient conjugal. François Hollande, qui se veut le candidat du rassemblement et du consensus, osera-t-il vraiment appliquer un programme aussi démentiel ?

Philippe Eliakim

Le mode d’emploi de nos simulations
Réalisées par le cabinet Cyrus Conseil, les simulations que nous vous proposons mesurent les effets en 2012 des réformes mises en œuvre par l’actuelle majorité et, au-delà, de celles qui pourraient être réalisées par la gauche. Pour cela, nous avons retenu un scénario envisageable, mais évidemment pas certain : dès son arrivée, le gouvernement socialiste procède à un rapprochement de l’assiette de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le but de les fusionner à terme.

Il supprime le quotient conjugal (l’avantage octroyé aux couples mariés ou pacsés) et remplace le mécanisme du quotient familial par un crédit d’impôt unique de 1 800 euros par an et par enfant. Tous les revenus du capital (PEA et assurance vie compris) sont intégrés à l’IR ainsi que les stock-options. Une nouvelle tranche d’imposition à 50% est créée au-delà de 100 000 euros de revenu par individu, le bénéfice des niches fiscales est plafonné à 5 000 euros par personne, et la prime pour l’emploi augmentée de 30%. Enfin, l’ISF est rétabli tel qu’il était en 2007.
Pauline Janicot

 

Lien : http://www.capital.fr/finances-perso/dossiers/qui-va-payer-encore-plus-d-impots-670915/le-choc-fiscal-que-nous-prepare-la-gauche

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 14:10

http://www.lelitteraire.com/IMG/jpg/eglisecatho_communiste.jpg

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2011/11/23/22775943.html

 
Les évêques viennent de publier un texte à l’approche des échéances de 2012. Analyse
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a publié le 3 octobre dernier un texte intitulé “Elections, un vote pour quelle société ?” La question est bonne. Et il faudrait que ce soit à cette question que l’on réponde autant que possible lors des échéances électorales de 2012. Dans ce texte court, composé d’un propos général et d’éléments de discernement thématiques, on note ce souci de “rappeler la haute importance que l’Eglise, depuis ses origines, reconnaît à la fonction politique”. Dans une période où la politique est décriée et livre parfois un spectacle assez misérable avec l’aide des médias, la chose est plus qu’appréciable. Reste à en être digne.
Ce texte est manifestement le résultat de compromis entre différentes sensibilités et s’il paraît difficile d’en tirer des leçons précises pour le vote, nombre de points peuvent alimenter le débat politique. Qu’est-ce qui guide la démarche de balayage d’un certain nombre de préoccupations proposée ? “De sa contemplation du Christ, l’Église tire une vision cohérente de la personne en toutes ses dimensions, inséparables les unes des autres. Cette vision peut servir de guide et de mesure aux projets qu’une société doit se donner.”
Comment les chrétiens doivent-ils se déterminer ?
Notant qu’une “crise globale” touche tous les pays occidentaux depuis plusieurs dizaines d’années”, les évêques pointent trois facteurs de transformation à l’oeuvre : le formidable développement des techniques scientifiques, la fin d’une certaine homogénéité culturelle de nos sociétés, et l’évolution du rapport aux droits et aux devoirs. “Ces transformations interrogent, disent-ils, la conception que l’on se fait de l’homme, de sa dignité et de sa vocation”. Alors comment donc les chrétiens doivent-ils se déterminer ? Pas “par l’habitude, l’appartenance à une classe sociale ou la poursuite d’intérêts particuliers”. Mais “viser ce qui
pourra rendre notre pays plus agréable à vivre et plus humain pour tous”. Si le texte n’exclut pas que s’opèrent des choix inédits, il invite à “ne pas attendre du pouvoir politique plus qu’il ne peut donner”, invitant également “chacun à reconsidérer sa manière de vivre”. Parmi les différents points d’attention que les auteurs appellent chacun à hiérarchiser, on commence d’abord par la bioéthique, l’avortement et la famille.
Et plutôt pas pour y développer des avancées sur le discours traditionnel de l’Eglise. Cette manière de faire de ces sujets le coeur des préoccupations de l’Eglise interroge. Mais on notera par la suite que dans les cités, “une politique purement répressive ne saurait suffire ni résoudre les problèmes de fond” ; que “l‘équilibre de la société exige la correction des écarts disproportionnés de richesse” ; que “tout homme a le droit d’émigrer pour améliorer sa situation, même s’il est regrettable que tous ne puissent pas survivre dans leurs pays”, même si “une régulation des migrations est nécessaire”.
A propos de laïcité, le Conseil permanent affirme que “les catholiques n’entendent pas être des citoyens interdits de parole dans la société démocratique” et souhaite “une application apaisée et ouverte des lois et des règlements qui définissent le pacte laïc de notre commune République”. A propos d’Europe, on notera cette formule à nos yeux énigmatique : “le marché unique est un beau projet dans la mesure où il est sous-tendu par une vision  spirituelle de l’homme”.
Quel message de fond ?
Au-delà des affirmations qui peuvent se contredire d’après nous, on a donc du mal à savoir réellement ce qu’il faut retenir comme message fort. Sans doute ce sentiment est-il renforcé par le caractère résolument raisonnable et mesuré du propos, qui tranche avec le sentiment de révolte que nous éprouvons face aux souffrances aiguës endurées par notre peuple. N’y a-t-il pas besoin de ruptures franches pour stopper la dégringolade sociale et retrouver du sens ? Au fond, ce sentiment qui semble se dégager à la lecture du texte n’est-il pas lié au fait qu’il existe chez ses auteurs un doute, et même peut-être plus une conviction à propos de la possibilité pour la politique d’influer fortement sur le mouvement du monde. Dans une annexe reprenant quelques extraits de textes récents, on trouve quelques clefs pour comprendre l’état d’esprit plus général des responsables de l’Eglise catholique. Ainsi, cette citation de l’encyclique Deus caritas est, datant de 2006 : “l’Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible [...], elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles, sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer “.
Un ami prêtre à qui je soumettais mes quelques réflexions regrettait que “l’Eglise abandonne le terrain de sa vocation profonde, qui est prophétique”, c’est-à-dire, « dénoncer au nom même de Dieu ce qui porte atteinte à la grandeur de l’homme ».
De quoi discuter ?
La place de l’humain, si l’on veut regrouper sous ce vocable tout ce qui se rapporte à la vie, à la dimension culturelle, relationnelle et spirituelle des choses, apparaît donc comme étant la question centrale.
Reste à savoir où l’humain est blessé dans notre société actuelle. Reste à savoir ce que signifie respecter l’humain, et là peut sans doute s’ouvrir une discussion intéressante. La hiérarchisation des sujets que le texte laisse à l’appréciation du lecteur pourrait faire partie de ce débat : où l’humain est-il le plus blessé ? Marchandisé à outrance, on reconnaîtra qu’il est mutilé par bien des aspects, pas uniquement concrets et sociaux. Alors, pour prendre quelques exemples, l’humain est-il blessé lorsque deux êtres de même sexe s’aiment d’amour, ou bien est-il blessé lorsque cet amour est condamné ? L’humain est-il blessé
lorsqu’une femme décide qu’une relation sexuelle ne doit pas nécessairement déboucher sur l’enfantement ou bien lorsqu’on la culpabilise si elle refuse de mettre au monde un enfant qu’elle n’a pas désiré ?
L’union durable au sein des couples est une option que l’on peut légitimement défendre, mais faut-il pour autant stigmatiser celles et ceux, nombreux, pour qui la vie ne s’est pas écrite ainsi, l’eussent-ils pour certains souhaité de tout leur coeur ?
Quelle que soit l’histoire personnelle de chacune et chacun, c’est le même droit à vivre qui doit s’appliquer. Et l’Eglise sait fort bien au quotidien accompagner celles et ceux qui
cherchent leur voie, celles et ceux qui souffrent. On a parfois le sentiment d’un hiatus avec ces éléments de discours présentés comme identitaires. Parmi les arêtes que l’on pourrait discuter se trouve également l’idée selon laquelle des renoncements individuels sont nécessaires pour parvenir à une société plus juste et apaisée. On y ajoutera le souci de construire “une destinée commune” et de répondre à la crise de sens provoquée par le consumérisme, l’individualisme, et “une confiance excessive en l’économie libérale”. Faire société, lorsque les inégalités, la misère, la peur (du lendemain ou de l’autre) sont inscrites dans l’organisation du monde, est une question grand ouverte. Et il est vrai que l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers. Il faut donc construire l’intérêt général et la justice dans le débat politique. La justice suppose des droits. Et parler de droits, si cela
peut sans doute établir des “libertés individuelles”, c’est d’abord parler de droits collectifs, acquis pour chacune et chacun - entre parenthèses, à quels devoirs se réfère-t-on lorsque l’on met en miroir les droits et les devoirs ? Où sont les responsabilités dans les situations des hommes et des femmes ? Or, dans le dialogue avec l’Eglise et avec les croyants, nous
savons pouvoir nous retrouver sur “le respect de la dignité de toute personne humaine, l’attention particulière aux plus faibles, le développement des coopérations avec d’autres pays, et la recherche de la justice et de la paix pour tous les peuples”, évoquées comme fondamentaux dans ce texte. Aussi, la question est-elle de savoir si le monde est simplement composé d’individus ayant des efforts à faire sur eux-mêmes ou bien s’il existe une organisation de la société résultant de choix conscients et un affrontement de classes avec des tenants du capitalisme déterminés à imposer leur domination sur l’immense majorité.
Cette analyse-là - c’est un vieux débat - est-elle contradictoire avec la volonté de réconciliation chrétienne et la réaffirmation de la responsabilité individuelle (plutôt que les devoirs) ? La façon dont le voile a été levé sur les agissements et les motivations des marchés financiers, avec les conséquences que l’on connaît, ne permet-elle pas de clarifier un peu mieux notre regard sur le monde ? On a donc envie de poursuivre le débat. Car il est clair qu’il faut refonder l’organisation de la société sur d’autres bases. C’est en tout cas notre ambition lorsque nous disons “l’humain d’abord”. Construire d’autres relations, apaisées et rayonnantes, entre les hommes et les femmes parce que l’on fera reculer les pulsions de domination, ou encore la mal-vie et les inégalités.
PS : Que l’on considère ce propos comme une considération pour la parole rendue publique et une manière d’entrer en dialogue.
P. D

Ce texte est publié sur le blogue de "Citoyen du monde, écrivain, compositeur, militant, fils, père, frère... aussi secrétaire départemental du Parti communiste dans les Bouches-du-Rhône, et conseiller municipal du Rove." Un responsable communiste issu de la JOC. Sur son blogue on trouvera aussi le n°2 du bulletin du PCF "La Rose et le Réséda": le "dialogue" chrétiens-communistes se poursuit donc...
Posté par Alaindependant à 00:59 - Dialogues - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 20:20

 

Convictions, courage et gentillesse, Danielle Mitterrand manquera à toute la gauche

Le décès de Danielle Mitterrand est comme l’arrachement d’une grande personnalité nationale de l’humanisme à la multitude de celles et ceux qui aspirent en ces temps si lourds, si inquiétants, à un monde meilleur.


Depuis son engagement dans la Résistance, jusqu’aux combats pour les libertés partout sur la planète, au soutien à tous les déshérités jusqu’à cette formidable bataille pour le droit à l’eau, Danielle Mitterrand sera restée fidèle aux beaux idéaux d’une gauche authentique. Jamais elle n’a cédé sur ses valeurs. Toujours, elle aura porté l’internationalisme et l’universalisme des droits humains et environnementaux. Sa vie fut droite, allant de la Résistance aux résistances. Nous l’avons retrouvée dans de multiples combats, dont celui de la libération de Mumia Abu Jamal ou encore le refus du projet de Constitution européenne n’auront pas été les moindres.


Nous avons eu souvent l’occasion de mesurer, tout à la fois, la force de ses convictions, son courage et sa gentillesse lors de ses visites à l’Humanité. Chaque fois qu’elle l’a pu, elle a souligné la  nécessité de défendre et de faire vivre notre journal. Jamais elle n’a refusé de s’exprimer dans l’Humanité lorsque nous la sollicitions.


Elle manquera au mouvement progressiste et à la gauche, suscitant le respect de tout un peuple qui aujourd’hui la pleure.


Nous adressons à sa famille, à tous ses proches, notre solidarité et nos sincères condoléances.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 01:35
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