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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 03:36

 

 

 

Julian Assange et Eric Cantona ont défrayé la chronique ces derniers temps. Le premier en publiant des documents confidentiels du gouvernement US. Le second en appelant à faire s'effondrer le système bancaire. Mais quel point commun y a-t-il entre le cyberactivitse australien et l'ancienne gloire de Manchester ? Les affaires Wikileaks et Cantona, même si elles soulèvent beaucoup de questions, sont les symboles de la faillite d'un système. A travers les publications de Wikileaks, ce sont les contradictions au sein de l'élite US qui surgissent : l'Empire est en crise ! Quant au buzz suscité par l'appel d'Eric Cantona, il révèle que la plupart des gens ne sont pas dupes : il y a quelque chose de pourri au royaume des banques.Ces deux affaires nous apprennent donc beaucoup mais les médias ne traiteront pas des leçons à tirer : ils défendent le système. Où s'informer alors ?

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7v0u_wikileaks-et-cantona-servent-ils-a-quelque-chosey_news#from=embed

 

 

http://www.michelcollon.info/Wikileaks-et-Cantona-servent-ils-a.html

21  déc  2010

 

 

Sur le site :

La dernière médication à la mode contre la crise : travailler plus ! Gérard Longuet et Dominique (...)

La fin de l’année approche à grands pas. Dans les villes occidentales, les vitrines se parent de (...)

Des chercheurs catalans ont publié en novembre leurs travaux : comment introduire un « (...)

La guerre d’Irak a fait voler en éclats la Convention internationale contre le recrutement, (...)

Une délégation de près de trente-cinq parlementaires et responsables européens d’extrême-droite est (...)

Le document n’a pas été filtré par Wikileaks. C’est le Guardian de Londres qui se l’est procuré (...)

La réforme des retraites à peine digérée, une nouvelle offensive se prépare sur l’emploi des jeunes (...)

Trois semaines après que la Corée du Nord et la Corée du Sud ont échangé des tirs d’artillerie (...)

Surarmé, fier de ses innombrables engins de destruction massive, du F-16 aux Apache en passant (...)

Pour l’ancien chef du Commando Sud de Washington pour l’Amérique du Sud, le général James Hill, pas (...

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:02
Irlande : NON au traité de Lisbonne
http://www.paperblog.fr/799299/irlande-non-au-traite-de-lisbonne/

mardi 21 décembre

Déclaration de Jacques Cheminade

Paris, le lundi 20 décembre – Lorsque ceux qui ont fait la loi en trahissent le texte sans scrupules, ils éveillent la colère des victimes et détruisent leur propre édifice. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec une Union européenne (UE) qui non seulement se fait harakiri avec le système monétariste de l’euro, mais entend changer le Traité de Lisbonne sans consulter les peuples ni même les Parlements nationaux.

La création du Mécanisme européen de stabilité financière (MES), entérinant l’existence du Fonds européen de stabilité financière (FESF) précédent, est en effet contraire à la lettre du Traité. Sous prétexte d’organiser une résistance face aux marchés financiers, l’existence du MES implique un transfert de souveraineté, comme on a pu le voir dans le cas de l’Irlande avec le FESF, en faveur d’un trio constitué par la Commission, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui exercent leur tutelle pour assurer une « conditionnalité stricte » de l’assistance financière. Il s’agit de la constitutionnalisation du pouvoir en faveur d’instances non élues sur les gouvernements, les élus et les citoyens.

Cependant, pour éviter de passer par la case d’une approbation parlementaire ou, pire à leurs yeux, d’un référendum, les instances européennes prétendent qu’il ne s’agit là que d’une « révision limitée » du Traité, exprimée en deux phrases. Elles affirment qu’il ne s’agit pas ici d’une modification du Traité de l’Union européenne (TUE) mais d’un simple changement apporté au Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ce changement relèverait de « procédures simplifiées » concernant la partie III du TFUE, qui porte sur les politiques et actions internes de l’Union. Les révisions ainsi proposées « doivent être approuvées (et non ratifiées) par l’ensemble des Etats membres ».

La constitutionnalisation d’instances de pouvoir non élues deviendrait ainsi une « action interne » sans que les peuples ou leurs représentants en soient saisis.

Ce sophisme, consistant à ne pas appliquer la loi lorsque les conséquences risquent de déplaire aux pouvoirs en place – ici, le rejet par les peuples – n’est pas un principe de République constitutionnelle, relevant des lois, mais d’un Empire relevant du bon plaisir. Comme le montre bien Alain Supiot dans L’esprit de Philadelphie , c’est une logique féodale de vassal à suzerain qui se substitue au droit, sous un faisceau de coutumes.

Si l’on applique le droit, pense-t-on, les conséquences en seraient insupportables. On décide donc de ne pas l’appliquer. C’est de la même façon, et avec un même esprit, que le Conseil constitutionnel de 1995 a approuvé les comptes de campagne présidentielle de MM. Balladur et Chirac, en raison des conséquences excessives qu’aurait eu une application stricte de la loi. Le rejet de mon propre compte relevait alors du même raisonnement : je n’étais pas du même monde et gênais en parlant de ce qu’il ne fallait pas, d’un cancer financier qu’on était décidé à ne pas voir ou, plutôt, à ne pas laisser le peuple voir ce qu’il ne devait pas.

http://www.cheminade2012.fr/Derriere-la-scandaleuse-revision-du-Traite-de-Lisbonne

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 22:34

http://r-sistons.over-blog.com/article-les-militaires-us-savent-qu-israel-a-fait-le-11-9-double-jeu-occident-55605520.html

Jesse Ventura prouve que l’étouffement de l’affaire du 11/9 abattra le gouvernement zunien ?

Gordon Duff
Mardi 21 Décembre 2010


Jesse Ventura prouve que l’étouffement de l’affaire du 11/9 abattra le gouvernement zunien ?

 

« ...pensais que c'était une bombe... sortie à travers le trou... débris en feu... pas de pièces d'avion... menacée de garder le silence »


L’ancien vice-président Cheney accusé d’avoir manigancé l’attaque du Pentagone
Donald Rumsfeld cité en tant que possible complice


Veterans Today, Gordon Duff, 18 décembre 2010


      Selon des sources confirmées du gouvernement nigérian, afin d’éviter la prison à l'ancien vice-président Cheney pour des crimes impliquant le Nigeria, l'ancien président George HW Bush a négocié la promesse de 500 millions de dollars en pots-de-vin. Aujourd’hui, à peine un jour plus tard, Cheney fait face à de possibles accusations, des accusations si nombreuses qu’elles ne peuvent être juste imaginées, d’élaboration de l'attaque du 11/9 contre le Pentagone.


      Dans un documentaire d'une heure à un moment de grande écoute à la télévision zunienne, l’animateur de télévision Jesse Ventura, ancien membre de la marine de guerre, ancien gouverneur du Minnesota, rend claire l’affaire criminelle liant Cheney, Rumsfeld et des responsables au sein de toute l’administration, à la complicité de planification, exécution et dissimulation ultérieure de l’attaque du 11/9 contre le Pentagone.


      Selon des experts, ingénieurs, pilotes, officiers du Renseignement et membres de notre armée, Jesse Ventura « a frappé dans le mille. » Grâce à des évidences développées durant 9 ans par des centaines de gens, Ventura expose la totale invraisemblance de la version du gouvernement concernant les événements du 11/9 et la déboulonne avec méthode à l’aide de témoignages et preuves scientifiques.


      Lors d’un entretien avec un commissaire du 11/9, Ventura cite un motif possible de l’inclusion de l'attaque du Pentagone dans les attentats contre le World Trade Center. Évoqués la veille lors d’une déclaration télévisée par le ministre Rumsfeld, 2.300.000.000.000 de dollars, oui 2,3 billions de dollars, « ont disparu » de la comptabilité du Pentagone. La partie du Pentagone touchée par un missile ou détruite à l’explosif ou les deux, contenaient l’ensemble des dossiers relatifs à cet argent perdu.



Pas d’avion, des clous, rien d’approchant

      Ventura démontre au-delà du doute qu’aucun avion n’a jamais percuté le Pentagone. Comme le montre la vidéo, même un pilote de ligne hautement qualifié serait incapable d’exécuter les manœuvres exigées. Il avait été démontré bien avant qu’un Boeing 757 est incapable de faire cela, que ce soit les évolutions, la vitesse, la trajectoire. L'avion se serait disloqué, il n'y a aucun désaccord sur ce point et cela n’a pas toujours été le cas, mais rien n'a été fait. Pourquoi ?


      Il est aussi clairement prouvé qu'absolument aucune indice de quelque nature ne montre qu’un avion a percuté le Pentagone : pas d’épave, pas de corps, pas de bagages. Comme le montrent la vidéo et les témoignages, les morceaux, organes, pièces d'avion, prétendus avoir été emmenés à la base de l’Air Force de Dover, n'ont jamais été ramassés au Pentagone.


      Il y a aussi la preuve que, leur intimant de soutenir le « scénario de l'avion, » le gouvernement a menacé les témoins.



Ni Musulmans, ni pirates, ni cutters, finalement tout s’est révélé mensonge

      La théorie du complot concernant les pirates musulmans aux cutters a son origine dans des appels téléphoniques censés passés par Barbara Olson, la femme du Conseiller de Bush auprès du ministère de la Justice [sic, ndt]. Olson a affirmé avoir parlé à sa femme par l’intermédiaire d’un téléphone portable. Il lui aurait parlé longuement tandis qu’elle décrivait le détournement tel qu’il est aujourd'hui mis en scène par Hollywood. Quand il a été prouvé qu'un téléphone cellulaire ne peut pas passer ce genre d’appel, Olson a prétendu que c'était un « téléphone à l’arrière du siège. » Quand il a été prouvé qu'il n'y avait aucun téléphone au dossier des sièges des Boeing 757 de l’American Airlines, rien de plus n’a été demandé.


      L’enquête montre ensuite qu'il a reçu un appel d'une durée de « 0 » seconde. Ventura se demande si Olson était dupe ou complice. Devrait-il être arrêté aussi ? Sa femme Barbara, a-t-elle jamais vraiment été dans l'avion ?


      Puis, Ventura se penche sur le vol lui-même. Non seulement l'enregistreur de vol est « mort, » mais, en plus, pendant le vol lui-même, le transpondeur a été éteint. Encore plus louche, l'avion a disparu des écrans radar pendant 28 minutes.


      Ces 28 minutes n’ont pas été discutées, mais la spéculation, qui n’en est peut-être pas une, a longtemps été que l'avion avait atterri. Quant à ce qui s'est passé ensuite, nous ne pouvons pas le deviner, ou nous le pouvons. L’un de mes amis, ancien fonctionnaire du Pentagone, avait un ami sur cet avion. Il n'y a pas longtemps, il m'a appelé.

      « Gordon, que pensez-vous qu’il lui soit arrivé, pensez-vous qu'il a été exécuté ? Une balle dans la tête pendant qu’ils descendaient de l'avion ou même quelque chose de pire ? »

      Ventura ne va pas jusque là. Personne parmi nous ne le voudrait. Ça exigerait d’imaginer une scène sortie d'Auschwitz.


      Des Zuniens pourraient-ils être aussi si brutaux, aussi retors, aussi traîtres ? Jesse Ventura n’est pas seul à être prêt à risquer sa vie pour ces révélations. Il y a plusieurs semaines, le journaliste Geraldo Rivera de Fox News a expliqué l'effondrement de l’immeuble 7 du World Trade Center comme une « démolition contrôlée. »



Dupée, la Commission sur le 11/9 admet qu’il n’y a pas eu du tout d’enquête sur les événements

      La vidéo expurgée de la Commission pour supprimer le témoignage du ministre des Transports, les transcriptions modifiées, les témoins jugulés, des preuves, des tonnes de preuves de complot gouvernemental non divulguées représentent le dossier contre le gouvernement. Il est prouvé que les menaces, l’intimidation, se poursuivent depuis des années. Y a-t-il quelque chose de pire que la menace d’assassinat, de « crises cardiaques » ou l’intimidation des familles ? Ventura prouve que l’affaire du Pentagone était un complot gouvernemental, il « cite des noms. » Geraldo n’avance pas d’autre explication que la pure démence d’une « démolition contrôlée » pour le bâtiment 7.



Ignorer les évidences, les preuves de dictature ou d’arrestations organisées ?

      Ce n'est pas comme si les preuves présentées par le gouverneur Ventura et Geraldo Rivera, les révélations du juge Napolitano sur la connaissance précoce des attentats du 11/9 ou même d’autres affaires, étaient nouvelles. Tout était connu, tout était hautement crédible et tout a été systématiquement ignoré, attaqué par la presse, étouffé par les tribunaux, les responsables à chaque échelon.


      Le 11/9 et les dernières révélations ne sont pas la preuve d'un complot ourdi par 2 hommes, ou Israël. C'est la preuve qu'il n'y a jamais eu d'Al-Qaida et que les morts, les deux guerres, les victimes du 11/9 et du carnage mis en œuvre à travers le monde par la Zunie faisait partie d'une conspiration criminelle ne pouvant être perpétrée que par une dictature sous couvert de démocratie représentative.


      Tout ce que nous avons vu, et qu’ont observé des millions de gens dans le monde entier, personne ne peut plus l’ignorer. Tout cela indique que ce qui est arrivé est une chose qu'aucun Zunien ne permettrait si c’était toujours l'Amérique. Jesse Ventura a prouvé à tous quelque chose d'étonnant, soupçonné par certains. Il a prouvé que, à un moment du passé, il y a 10 ans, plus, nous ne le savons pas, notre gouvernement a été renversé.



Encore Wikileaks, encore Assange, nouvelle dissimulation du 11/9

      La plus forte voix opposée à une nouvelle enquête sur le 11/9 est Julian Assange de Wikleaks. Si un individu extérieur au gouvernement devait être désigné comme le plus complice de la dissimulation du 11/9, ce serait Julian Assange.


      À partir du 11/9, certes, et désormais depuis lors, toutes les nouvelles sur l'Iran, et en particulier Wikileaks, tout est subterfuge. Quand l'ancien conseiller à Sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a cité Wikileaks à une entrevue sur PBS, la télévision nationale, disant que Wikileaks est la voix d'une agence de renseignement, les Israéliens ne l'ont jamais rapporté et n’y ont pas répondu. À la place, ils m’ont attribué la citation de Brzezinski :

      S’adressant à Haaretz, Duff a ajouté qu'" il saute aux yeux que Wikileaks est manifestement concocté par une agence de renseignement. » Haaretz.com 17 décembre 2010

      Voici ce qu’a dit Brzezinski à Judy Woodruff sur PBS :

      Mais je pense que les plus graves problèmes ne sont pas ceux qui font les gros titres en ce moment. Qui se soucie que Berlusconi soit décrit comme un bouffon ? La plupart des Italiens conviennent de cela. Qui se soucie que Poutine soit décrit comme un chien dominant de meute ? Il en est sans doute flatté.

      La vraie question est, qui approvisionne Wikipedia - Wiki - Wiki - Wikileaks sur cette question ? Ils obtiennent une foule d'informations qui semblent anodines, sans conséquence, mais certaines d'entre elles paraissent étonnamment mordantes... Les références très sarcastiques envers des dirigeants arabes pourraient avoir pour objectif de saper leur crédibilité politique chez eux, car ce genre de dévoilement public de leur hostilité envers l'Iran pourrait en fait jouer contre eux dans leur pays.

      C'est plutôt une question de savoir si Wikileaks est manipulé par des parties intéressées qui veulent soit compliquer nos relations avec d'autres gouvernements, soit saper certains gouvernements, car quelques articles mis en valeur et ayant fait surface sont très peu équivoques.

      Et je me demande s’il n'y a pas en fait quelque opération internationale, de services de renseignement, qui fournit des trucs à Wikileaks, car c'est une occasion unique de nous embarrasser, d’embarrasser notre position, mais aussi de saper nos relations avec des gouvernements particuliers.



Bush, Obama, dictature, dissimulation, guerre incessantes

      Barak Obama a été candidat à la présidence sur un programme basé sur la justice, la fin des guerres et l’engagement à responsabiliser le gouvernement après 8 ans de scandales, de tromperie et de ce qu’on peut seulement appeler « hooliganisme et piraterie. » Au lieu de cela, il n'a rien fait. Les guerres continuent, les drogues affluent même plus vite qu'avant d'Afghanistan, les preuves sur le 11/9, maintenant écrasante et impossibles à méconnaître, sont toujours ignorées.


      Les Zuniens cherchent si jamais Bush a laissé une réforme merveilleuse. Ces complices, bien que ce soit peu de le dire, sont perturbés de voir la Zunie dirigée par un Afro-Américain. Front visible du public dans les attaques très bien financées contre le président Obama, tout est beaucoup basé sur la haine raciale. Cela a toujours été le moyen le plus efficace pour maintenir les Zuniens divisés et accommodants. Sinon, comment pourrait réussir un mouvement politique majeur soutenant les mesures les moins populaires et les moins appréciées de l'histoire zunienne ?


      Qui voudrait d'un retour à des politiques adoptées par le président le moins heureux l'histoire zunienne, George W. Bush, qui a quitté ses fonctions avec une cote d'approbation de 22%. Nombreux sont ceux qui trouvent une cote inférieure, même moitié moindre, plus crédible. Le président Clinton, après avoir survécu à la destitution pour avoir menti sur ses dérapages sexuels, a quitté ses fonctions avec une cote d'approbation de 68%. Ainsi, nous reconstituons le puzzle et nous nous réveillons un matin, informés, furieux et complètement impuissant.


      Même à travers les attaques contre le président Obama, beaucoup financées par les frères Koch, liés à des ultra-nationalistes d’Israël, il n’est pas clair s'il y a un réel changement au gouvernement. Comme Jesse Ventura l’a montré, tandis que le vice-président Dick Cheney obtenait les rapports d'un avion s'approchant du Pentagone, orchestrait même l'attaque apparemment lui-même, le président Bush en Floride faisait la lecture à des écoliers. Deux ans d'Obama ont été similaires, trop semblables.


      Que pouvons-nous déduire de cela ? Le président n’est plus en fait le commandant en chef ? Notre administration elle-même a la main sur le gouvernement « fantôme » avec Bush ? Ou bien, est-ce arrivé plus tôt, après que la démence du président Reagan l’a rendu incapable de gérer la cabale qui l'entourait ? Combien de temps avons-nous été manœuvrés hors cadre de toute constitution ?


      Titre du New York Times aujourd'hui :

      Le Sénat bloque le projet de loi pour les étudiants immigrants illégaux

      Titre du Washington Post aujourd'hui :

      Le meilleur espion zunien retiré après des menaces

      Quel est « leur » message ? Certainement pas « plus jamais ça. » En fait nous savons que « ça, » la guerre contre l’Iran, est juste au coin de la rue, avec ou sans nouveau 11/9, planifiée et exécutée par les mêmes individus, plus vieux, pas plus sage et certainement plus pathologiquement aliénés et meurtriers.


      ...Et nous continuons à laisser faire.



Original : www.veteranstoday.com/2010/12/18/gordon-duff-gov-jesse-ventura-proves-911-cover-up-will-americas-government-fall/
Traduction copyleft de Pétrus Lombard


Mardi 21 Décembre 2010



http://www.alterinfo.net/Jesse-Ventura-prouve-que-l-etouffement-de-l-affaire-du-11-9-abattra-le-gouvernement-zunien_a52895.html

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 01:42

 

 

Eva : Gouvernement d'extrême-droite en Israël - Amis d'extrême-Droite.

Chacun en tirera la conclusion qu'il veut....

 


sverigedemokrater-stoder-israel1

http://ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2009/01/13/quand-lextreme-droite-scandinave-soutient-israel/

 

 

 

Olivier Goldsmith*, 19.12.2001


inv
L’extrême-droite européenne islamophobe reçue avec les honneurs par Israël
inv
Une délégation de près de trente-cinq parlementaires et responsables européens d’extrême-droite a visité Israël. Silence dans les rangs de la presse française !


"Israël comme l’Afrique du Sud de l’apartheid s’en va chercher le soutien de l’extrême-droite européenne : où la concrétisation d’une stratégie préparée de longue date


Celle-ci va des populistes de l’UDC aux fascistes suédois, tous partageant la même islamophobie, certains d’entre eux ayant même un passif nazi ou antisémite avéré. Les responsables de partis suivants étaient sur les lieux : Geert Wilders, Filip Dewinter et Frank Creyelman (responsable de la commission des affaires étrangères, Parlement belge), Heinz-Christian Strache (successeur de Haïder), René Stadtkewitz (président du Parti de la Liberté wilderien, Allemagne), Kent Ekeroth (responsable du Parti des Démocrates Suédois), Goldnadel qui guidait, en toute discrétion (!), une délégation du FN de Marine Le Pen, des Suisses et bien évidemment des Danois, dont l’extrême-droite est ouvertement atlantiste.


Geert Wilders a été reçu par le ministre des Affaires Etrangères, le colon A.Lieberman.
La délégation a été reçue à la Knesset en loge d’honneur, rencontrant divers parlementaires et ministres (Likoud, Shass)
La délégation a été reçue par le maire d’Ashkelon, à l’occasion d’une conférence organisée à l’université locale (ville jumelée avec Aix) .
La délégation a également été reçue par David Buskila, Maire de Sderot...et membre du parti travailliste ! (ville jumelée avec Antony) mais également par le kahaniste Moshe Feiglin, membre important du Likoud, avant une tournée en "Samarie".


La délégation se réclame d’une "European Freedom Alliance (EFA)" qui n’est autre que le nom de la branche européenne de l’American Freedom Alliance, une de ces officines néoconservatrices islamophobes financées par la lobbyiste milliardaire Aubrey Chernick. Cette dernière a signé une "Déclaration de Jérusalem", qui propose une alliance des démocraties contre "une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme."


Plusieurs membres de la délégation actuellement en Palestine occupée (Paul Weston, Elisabeth Sabaditsch-Wolff....) devaient participer comme intervenants aux "Assises de l’Islamisation" à l’Espace Charenton, à Paris. Assises organisées par Riposte Laïque et le Bloc Identitaire, avec l’appui du site néoconservateur drzz.fr (auquel collaborent Taguieff, Millière, Gurfinkiel).


Signalons que l’avocat de Patrick Buisson, stratège de Nicolas Sarkozy et intime de Marine Le Pen, n’est autre que Gilles-William Goldnadel, qui fera paraitre bientôt ses "Réflexions sur la question blanche". Extraordinaire, non?
____________
*
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/758489/dewinter-recu-a-la-knesset-dans-le-cadre-d-une-tournee-anti-islam-en-israel

http://www.rnw.nl/english/bulletin/geert-wilders-meets-israeli-foreign-minister-lieberman
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 19:44

Photo: Un policier allemand devant le Reichstag à Berlin le 22 novembre 2010, REUTERS/Pawel Kopczynski

 

Pascal  Sacré

Finalement, les choses ont bien peu changé. Nous croyons vivre dans des démocraties mais les moyens pour nous contrôler sont identiques à ceux rencontrés dans des régimes plus totalitaires. Les moyens en question sont plus subtils et moins visibles, mais tout aussi déloyaux. Novembre 2010, le Reichstag est encore une fois la cible d’effrayants terroristes.

Selon eux, c’est toujours pour notre bien que nos gouvernements suppriment nos libertés. Ce serait un mal nécessaire face à la menace de nos éternels ennemis. Autrefois c’était le communiste. Aujourd’hui, ce sont les islamistes. Peu importe. L’important est de disposer d’un ennemi. La peur est un bon moyen de contrôler les mécanismes d’analyse et de réflexion d’une population. Quand vous avez peur, vous êtes incapables de réfléchir sereinement.

Sous l’effet de la peur, nos capacités naturelles à nous prendre en charge, et nos ressources, la confiance, le bien-être, le discernement, l’optimisme, l’héroïsme, la joie se volatilisent comme de la neige en plein soleil. La peur est profondément enfouie dans nos esprits, plus précisément dans une région appelée l’amygdale cérébrale, et gouverne toutes nos réactions, souvent à notre insu.

Des chercheurs de l’Université de New York ont montré qu’entre ce que nous disons et ce que nous ressentons fondamentalement, l’écart est parfois très grand. Elisabeth Phelps a mis en évidence un paradoxe humain fort intéressant : ce n’est pas parce qu’une personne dit ne pas être raciste (sujet de l’étude) qu’elle ne l’est pas au fond d’elle, bien au contraire !

Un questionnaire mesure les croyances et les attitudes conscientes que les gens estiment avoir, le Racism Modern Scale dans l’étude de Phelps. Cette partie évalue nos croyances conscientes, ce que nous affirmons éprouver envers un sujet, par exemple envers les Noirs américains pour des sujets blancs, ou les homosexuels pour des hétérosexuels.

Deux autres tests, le test implicite d’association et la réponse du clignement des yeux (Startle Eyeblink response), sont des mesures indirectes de nos croyances fondamentales et court-circuitent notre conscience. Les réponses mesurées par ces tests ne peuvent mentir. Le premier mesure la vitesse avec laquelle sont réalisées des associations entre le sujet de l’étude (des groupes raciaux dans l’étude de Phelps) et des appréciations négatives ou positives. Le second test mesure l’intensité du clignement des paupières pendant que les sujets voient des images comportant le stimulus testé (par exemple des visages de Blancs ou de Noirs). L’amplitude de la contraction musculaire des yeux est mesurée par un électromyogramme.

Il existe un quatrième moyen, plus sophistiqué, qui mesure au moyen  d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle l’état du sujet pendant qu’il visualise le stimulus testé. Dans l’étude de Phelps sur le racisme, selon le premier test, le questionnaire direct, les sujets seraient  peu racistes. Les mesures indirectes, le test implicite d’association et le test de clignement des yeux, révèlent tout à fait l’inverse, les sujets blancs présentant une réaction beaucoup plus forte à la vue et à l’évocation des Noirs. Les mesures indirectes sont en corrélation exacte avec l’activation d’une zone du cerveau, l’amygdale cérébrale, le centre de la peur.

Plus les scores aux tests indirects sont élevés, plus l’activité de l’amygdale, mesurée par l’imagerie magnétique, est importante, traduisant une réaction émotionnelle de peur  à la vue du stimulus, un visage de l’autre race dans l’étude de Phelps.La corrélation entre le questionnaire direct et l’activation amygdalienne est par contre inverse.

Ces constatations ont été faites dans d’autres situations, par d’autres chercheurs.

Melanie Steffen de l’université de Trier en Allemagne, a étudié l’écart entre notre attitude explicite et notre réaction implicite vis-à-vis des homosexuels.

Nous pouvons imaginer ce qu’il en est aujourd’hui, pour les populations occidentales, de notre réaction amygdalienne vis-à-vis des musulmans, où la notion de racisme est aujourd’hui renforcée par la peur du terroriste, peur savamment entretenue par nos « leaders » d’opinion. Savamment entretenue, mais jamais expliquée, jamais nuancée, jamais remise en question malgré les nombreux doutes, y compris de chercheurs et d’universitaires occidentaux, sur l’idéologie manichéenne présentée comme une évidence au lendemain du 11 septembre 2001.

Le terrorisme islamique a cet avantage pour nos gouvernements de ne pas être une menace clairement identifiée. Elle est perpétuelle, floue, terrifiante et omniprésente. Cette menace, à l’ère de tous ces moyens électroniques de surveillance et de repérage dont nous disposons, serait malgré tout indestructible, insoluble, tout au plus pourrions-nous la contenir, nous en protéger par des barricades et des miradors, des patrouilles et des fouilles incessantes.

Pourquoi ?

Le 11 septembre 2001 a consacré ce nouveau mode de vie, l’obligation de passer dans des scanners corporels, la perspective de voir Internet cadenassé, la peur d’aborder certains sujets et de manifester dans la rue pour nos droits. Cet événement dramatique a suffi à justifier la rhétorique de nos dirigeants. Il est là, en toile de fond, à jamais. Grâce à lui,  plus besoin pour nos politiques de revenir constamment en arrière et de nous donner des explications futiles.

Vraiment ?

Pourtant aucune preuve n’a été apportée à la thèse occidentale dominante, celle d’un réseau islamiste extrémiste organisé et autonome, et le rapport de la Commission Nationale sur ces attentats, la commission Kean-Hamilton, de l’aveu même de ses présidents [1]-[2], est un échec et n’a répondu à aucune des questions soulevées par des critiques sérieux et courageux, dont de nombreuses familles de victimes [3].

Si les populations occidentales pouvaient retrouver un peu de sérénité sur ce sujet et ne plus écouter la peur instillée par nos dirigeants, entretenue par les raccourcis médiatiques et des discours d’experts obsédés, mais écouter leur esprit critique, elles se rendraient compte qu’Oussama Ben Laden n’a jamais revendiqué ces attentats [4]-[5]-[6].S’il s’en est réjoui, Ben Laden a fermement démenti sa participation [7]-[8]-[9]. Le 28 septembre 2001, dans une interview donnée au quotidien pakistanais Ummat, Ben Laden explique une nouvelle fois qu'il n'est « pas impliqué dans les attentats du 11 Septembre. Les Etats-Unis devraient rechercher les auteurs de ces attentats en son sein » précise-t-il [10].

Cette hypothèse n’est pas si farfelue et si, venant de lui, elle n’a pour nous aucun poids, un certain nombre d’Occidentaux, universitaires, scientifiques, militaires, chercheurs, politiciens, journalistes, l’ont depuis évoquée, à leur tour, et ils sont de plus en plus à l’avoir fait, les années passant et les doutes se renforçant.

Quant à la première « vidéo confession » de Ben Laden avouant avoir organisé ces attentats, apparue en décembre 2001, magiquement retrouvée par la CIA dans une maison en Afghanistan à un moment fort opportun pour ses employeurs, puis traduite par le Pentagone pour être ensuite diffusée dans le monde entier, plusieurs experts démontrent bien qu’elle est fausse, trafiquée, manipulée [11]-[12]. En tout cas, elle ne peut servir de preuve.

Celle qui sortira de la hotte des services de renseignement le 29 octobre 2004, soit quatre jours avant les élections présidentielles US, est tout aussi suspecte [13].

Dans celle du 8 septembre 2007, Ben Laden ne fait aucune référence aux attentats du 11 Septembre mais annonce une intensification des actions d’al-Qaida en Irak.

Alors que la vidéo précédente était intervenue à la veille des élections présidentielles de 2004 et avait bien aidé Bush face à Kerry, cette fois-ci, l'image du chef d'al-Qaida [dans laquelle il annonce une intensification des actions en Irak] apparaît juste avant le débat au Congrès sur la stratégie US en Irak [14]. Le directeur adjoint de la rédaction du Figaro Pierre Rousselin y relève une « curieuse coïncidence » [15].

Des observateurs et experts en analyse numérique [16] battent en brèche l’authenticité de cette vidéo, comme pour les précédentes [17].

Le Dr. Neal Krawetz conclut son analyse ainsi : « Quelles sont les chances que rien n’ait changé, excepté sa barbe en trois ans ? Pratiquement aucune. [La vidéo de 2007] semble avoir été enregistrée trois ans auparavant » [18].

Malgré cela, nos « grands » médias, nos gouvernements et nos experts ne remettent jamais en question le postulat de départ fait en septembre 2001, celle d’un réseau terroriste très organisé et capable de faire trembler les nations les plus riches et les plus sécurisées de la planète, ayant fomenté les attentats de septembre 2001 aux Etats-Unis, ceux de 2004 à Madrid, ceux de 2005 à Londres.

Ce mythe justifie la politique sécuritaire et militaire de nos gouvernements, aujourd’hui plus que jamais et il ne faudrait même plus y réfléchir.

La solution proposée par les Etats-Unis et leur allié la Grande-Bretagne, entraînant leurs vassaux européens de l’OTAN dans leur guerre en Afghanistan, n’est jamais analysée en profondeur, et plus jamais remise en question. Faire la guerre à des pays supposés protecteurs d’un prétendu réseau islamique hypertrophié, qui n’a jamais formellement revendiqué les attentats de 2001 et a même démentit fermement sa participation : voilà à quoi se résume notre réponse au terrorisme.

Et puis ?

Aucun des pirates de l’air n’était ni irakien  ni afghan.

Cela aussi n’est jamais ré-analysé.

Si Saddam Hussein, lui, est pendu depuis belle lurette, après une capture surmédiatisée [19], Ben Laden et le n°2 d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri [20], sont toujours introuvables.

Est-ce possible ? Vraiment, en y réfléchissant, avec vos lobes frontaux et non votre amygdale cérébrale, trouvez-vous cela vraiment plausible, sans y voir une complaisance, au minimum, de ceux qui disent les pourchasser ?  

A une époque d’austérité sociale sans précédent, la guerre en Afghanistan coûte 1,3 million d’euros par jour aux contribuables français [21] et neuf années plus tard, les guerres en Irak, les invasions de l’Afghanistan, les incursions au Pakistan, en Somalie, au Yémen, les déploiements de navires dans les mers et océans limitrophes, les blocus et les « frappes » financières, ont-ils diminué, même un peu, la menace terroriste ?

Avons-nous moins peur pour autant ?

Passons-nous de meilleurs noëls dans nos capitales illuminées ?

Les guerres dans ces pays sont contreproductives. Elles sont déstabilisantes et sèment toujours plus de haine et de violence. Toujours plus de peur et de colère.

Neuf années après le drame du 11 septembre 2001, nos leaders n’ont toujours proposé aucune réflexion de fond, aucune alternative, aucune solution à long terme autre que la guerre, l’invasion, le bombardement, le drone, la famine, la corruption, des « solutions » brutales et sanguinaires qui ne font que répondre à un désir de vengeance, et non à un désir de vivre en paix, loin de toute peur.

Dans la nuit du 27 février 1933, un incendie détruit le Reichstag, le Parlement allemand. A l’issue de cet « attentat » imputé aux communistes, à l’issue d’un procès arrangé (pas de « vidéos confession » à cette époque),  Hitler introduira le décret présidentiel pour la protection du peuple et de l’Etat [22] (Reichstagsbrandverordnung).

Cela a abouti à la suspension des libertés de réunion et d’expression, à l’autorisation des écoutes téléphoniques, aux fouilles des maisons et à la détention illimitée et sans mandat ; cela a aussi ouvert la voie à des arrestations en masse d’opposants.

2010, après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne [23], la France [24], la Suède [25], c’est au tour de l’Allemagne de rallumer la peur dans l’esprit de ses concitoyens, comme une piqûre de rappel [26].

Cette fois le Reichstag n’a pas encore été brûlé mais il est menacé. Ce ne sont pas des communistes, mais des islamistes dérangés.

On avait déjà bien essayé, début octobre, de nous affoler en citant la tour Eiffel et la gare de Berlin [27] comme cibles potentielles.

Le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière a organisé une conférence de presse mercredi 17 novembre pour faire part de la menace terroriste [28].

La menace terroriste, toujours elle.

La peur.

Selon le Wall Street Journal, la médiatisation des menaces terroristes est plutôt rare en Allemagne, et la population est particulièrement inquiète [29].  Mais bien sûr.  Après nous avoir fait bien peur, on nous demande de garder notre calme. De ne pas céder à la panique.

Ne vous-êtes-vous jamais demandé si l’objectif de nos gouvernements n’était justement pas celui-là, qu’ils poursuivent plus ou moins délibérément : nous maintenir dans la peur et exploiter notre incapacité résultante à réfléchir ?

Comment expliquer sinon que ni les gouvernements et leurs ministères concernés, leurs experts attitrés, ni les grands médias, même spécialisés,  n’abordent le terrorisme islamique avec plus d’honnêteté et d’objectivité, en soulignant, pour commencer, le caractère hypothétique et non certain de la responsabilité de Ben Laden et de son réseau dans les attentats du 11 septembre 2001 ?

Les menaces sur le Reichstag sont arrivées au bon moment pour Angela Merkel, peu de temps après les violentes manifestations sociales contre le nucléaire en Allemagne [30].

« La décision de prolonger la durée d'exploitation des centrales [nucléaires] adoptée par le gouvernement allemand bloque le développement des énergies renouvelables qui serait pourtant réalisable et indispensable », déclare Wolfgang Ehmke.

L'opinion publique est majoritairement hostile à cette loi revenant sur les promesses électorales. La colère monte en Allemagne.

L’antidote aux colères sociales justifiées ? La peur !

Et le meilleur moyen de nous faire peur aujourd’hui ? La menace terroriste.

Comme autrefois, la menace communiste.

Dans ce contexte social inquiétant, la bonne veille menace terroriste a permis de renforcer la surveillance des populations, d’augmenter les patrouilles dans les lieux publics et de légitimer une politique hypersécuritaire qui trouve dans le terrorisme en général, Al-Qaida en particulier, sa raison d’exister. Aqpa (al-Qaida dans la péninsule arabique), Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) etc. Aq quelque chose. Nos gouvernants ont l’embarras du choix pour activer nos amygdales cérébrales.

Un article récent de Mediapart montre le parallèle saisissant qui existe entre le niveau d’alerte terroriste choisi par un gouvernement, et le degré d’insatisfaction sociale qui règne dans le pays [31].

Il existe une corrélation quasi scientifique entre l’usage de la menace, la mention d’un danger (l’étranger, le musulman, le communiste) par un gouvernement, et les moments critiques (période électorale, crises sociales, manifestations) rencontrés par ce gouvernement. Cela se voit dans toutes nos démocraties modernes.

La première vidéo de Ben Laden revendiquant les attentats du 11 septembre est arrivée en décembre 2001 pour justifier l’entrée en guerre en Afghanistan et balayer les premiers doutes.

La deuxième vidéo de 2004 a aidé Bush à l’emporter sur son rival, John Kerry, qui pourtant le devançait jusque là.

La troisième vidéo, en 2007, est apparue juste avant le vote du Congrès US pour renforcer ou non le budget de la guerre en Irak. Après la vision de la cassette, le budget fut voté.

Les menaces terroristes affluent en Europe au moment où tous les gouvernements démocratiques s’apprêtent à opprimer leurs populations en colère par des mesures d’austérité sévérissimes alliées à des mesures sécuritaires et liberticides sans précédent, dignes des pires dictatures.

En Allemagne en particulier, les menaces sur le Reichstag sont apparues dans les suites de violentes manifestations populaires contre le nucléaire et surtout contre les mensonges et dénis de parole du gouvernement Merkel.

Une fois vos amygdales cérébrales bâillonnées, tirez les conclusions qui s’imposent.

George Lowenstein, psychologue à la faculté des sciences sociales et décisionnelles de l’université de Carnegie Mellon, et d’autres chercheurs, ont montré à quel point les réactions impulsives et émotionnelles sont présentes au cœur des décisions politiques.

Ces chercheurs ont étudié ce qui influence nos prises de décisions. George Lowenstein explique clairement que les émotions suscitées dans les moments chauds, la plus puissante étant la peur, suivie par la colère, provoquent une forme de myopie qui nous conduit à un manque de perspective à long terme. Tout cela sous la gouverne d’une petite structure cérébrale qui échappe à tout contrôle conscient.

Les décisions à court terme sont essentiellement émotionnelles. Lorsqu’un événement produit une émotion comme la peur, le cerveau perd sa capacité à bien traiter les informations auxquelles il est soumis : il devient myope et même aveugle.

  Contrairement à nous, nos gouvernants connaissent bien ces dysfonctionnements et l’exploitent depuis la nuit des temps.

Le Néerlandais Marinus van der Lubbe, communiste, a été condamné à mort pour «haute trahison» et décapité le 10 janvier 1934 pour, selon les Nazis, avoir incendié le Reichstag, prétexte à la mise en place d’un pouvoir sans limites par le gouvernement allemand de l’époque, préfigurant la venue d’un régime parmi les pires que l’humanité ait connus. Cette peine de mort et la culpabilité de Marinus furent invalidées en 2008 [32]. 75 ans plus tard !

Nos concitoyens ont fermé les yeux depuis le 11 septembre 2001 sous le coup de la peur et de la colère.

Espérons que nous ne mettrons pas 75 ans à les rouvrir.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22465

 

Référence générale :

Toutes les références aux études mentionnées dans cet article, sur nos processus décisionnels et sur l’influence de la peur sur tous nos choix et réactions, se trouvent dans ce livre :

« Le Cerveau du Bien et du Mal », Dan Freeman, psychologue, éditions Quebecor, 2007.

Tyler et Feldman, p.33

Elisabeth Phelps, p. 34-36

Melanie Steffen, p36

Mahzarin Banaji, Harvard, concepteur du test d’association implicite, p.37

George Lowenstein, chapitre 6, pp. 125-142.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22465

 

Sources :

[1] Le président de la Commission Thomas Kean : l'enquête "fut mise en place pour échouer"
http://www.reopen911.info/video/le-president-de-la-commission-thomas-kean-l-enquete-fut-mise-en-place-pour-echouer.html

[2] Le vice-président de le Commission Lee Hamilton interviewé par CBC : "Nous avions été mandatés pour échouer"
http://www.reopen911.info/video/interview-du-vice-president-de-le-commission-lee-hamilton-par-cbc-nous-avons-ete-mis-en-place-pour-echouer.html

[3] « Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 septembre », Professeur David Ray Griffin, Editions Demi-Lune, Collection Résistances, 2006

[4] Bin Laden denies role in attacks, reporter says,
http://www.nj.com/specialprojects/index.ssf?/specialprojects/huntevil/osamaa13.html

[5] Bin Laden says he wasn't behind attacks,
http://archives.cnn.com/2001/US/09/16/inv.binladen.denial/index.html

[6] [...] the elusive bin Laden, an exiled Saudi multimillionaire who has taken refuge in Afghanistan in recent years, issued a statement Sunday through the Arabic television network Al Jazeera, in Qatar, denying involvement. http://cjonline.com/stories/091701/ter_waronterrorism.shtml

[7] I was not involved, bin Laden insists,
http://web.archive.org/web/20010917092350/http:/uk.news.yahoo.com/010916/80/c46ag.html

[8] [...] Mr Bin Laden has issued his first personal denial of involvement in the attacks. "The US is pointing the finger at me but I categorically state that I have not done this," he said in a statement faxed to the Pakistan-based Afghan Islamic Press (AIP) news agency. http://www.telegraph.co.uk/news/1340678/Pakistan-seeks-Bin-Laden-handover.html et http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/uk-rejects-bin-laden-denial-669534.html

[9] [...] In a statement faxed to the pro-Taliban Afghan Islamic Press (AIP) agency, Bin Laden yesterday denied having anything to do with last week's attacks in New York and Washington. "I am residing in Afghanistan. I have taken an oath of allegiance [to the Taliban's spiritual leader, Mullah Mohammad Omar] which does not allow me to do such things from Afghanistan," he claimed. http://www.guardian.co.uk/world/2001/sep/17/september11.afghanistan2

[10] Ummat, 28/09/01 http://www.justresponse.net/Bin_Laden1.html

[11] Bin Laden Video: Faulty Translation as Evidence? By Georg Restle and Ekkehard Sieker
http://s3.amazonaws.com/911timeline/2001/monitor122001.html

[12] Kevin Barrett talks to Bruce Lawrence of Duke University about the Bin Laden confession tapes which Lawrence says are bogus and that he knows people who work for the United States government who agree with him off the record.
http://www.radiodujour.com/people/lawrence_bruce/

[13] L'ex-présentateur du journal télévisé du soir sur CBS et aujourd'hui retraité Walter Cronkite affirma dans une interview sur CNN : « je suis enclin à penser que Karl Rove [le secrétaire général adjoint de la Maison Blanche de 2001 à 2006] est derrière cette cassette » CNN, Larry King Live, 29/10/04.

Quant à l'analyste politique Chris Matthews, célèbre animateur d'une émission politique sur MSNBC, il déclara : « Je pense que Karl Rove a manigancé tout ça » MSNBC, 29/10/04. 

[14] Le 27 septembre 2007, le Congrès US donnera finalement son accord pour une augmentation massive des dépenses militaires en Irak de plusieurs dizaines de milliards de dollars, The Nation, 28/09/07.

[15] Curieuse coïncidence, http://www.lefigaro.fr/debats/20070910.FIG000000145_curieuse_coincidence.html

[16] As Alive as Elvis http://www.hackerfactor.com/blog/index.php?/archives/93-As-Alive-as-Elvis.html

[17] Latest Bin Laden Video Is a Forgery: All References to Current Events Are Made During Video Freeze
http://www.boomantribune.com/story/2007/9/9/61032/95401

[18] As Alive as Elvis, Op.cit.

[19] Le scénario de la capture de Saddam Hussein était pure propagande, http://www.voltairenet.org/article16490.html

[20] http://fr.euronews.net/2010/07/20/le-numero-deux-d-al-quaida-refait-surface/

[21] La guerre en Afghanistan coûte 1,3 million par jour aux contribuables français
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/09/la-guerre-en-afghanistan-co%C3%BBte-13-million-par-jour-aux-contribuables-fran%C3%A7ais.html

[22] Reichstagsbrandverordnung, décret de l'incendie du Reichstag
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reichstagsbrandverordnung

[23] Christmas terrorism: Attack believed possible in U.S., U.K.
http://www.examiner.com/law-enforcement-in-national/christmas-terrorism-attack-believed-possible-u-s-u-k

[24] http://www.slate.fr/story/27739/mediatisation-menace-terroriste-hortefeux-royal

[25] Terrorisme: la Suède relève le niveau d'alerte http://fr.rian.ru/world/20101001/187543491.html

[26] La menace terroriste omniprésente en Allemagne http://www.slate.fr/lien/30505/menace-terroriste-omnipresente-allemagne

[27] La tour Eiffel et la gare de Berlin, cibles potentielles d'attentats
http://www.lalibre.be/actu/international/article/614422/la-tour-eiffel-et-la-gare-de-berlin-cibles-potentielles-d-attentats.html#

[28] Terrorisme: danger accru en Allemagne, attentat prévu "fin novembre"
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jIY80F4rZjpy69JyN2NVE1LRjMdw?docId=CNG.31d9b20818d42f1c27bc8c7d7f8f5903.af1

[29] The threats have unnerved many Germans after government officials played down similar warnings from U.S. intelligence in recent months.
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704444304575628872520175474.html?mod=WSJEUROPE_newsreel_world

[30] Allemagne, 50 000 personnes à Gorleben contre le passage des « Castor »
http://www.nordeclair.fr/France-Monde/Europe/2010/11/08/50-000-personnes-a-gorleben-contre-le-pa.shtml

[31] Menace terroriste et crise politique: le précédent George Bush, 27 Septembre 2010 Par Thomas Cantaloube, Mediapart. Mediapart étant un journal en ligne payant, voici un site où vous pourrez accédez à l’article : http://www.reopen911.info/News/2010/10/05/mediapart-menace-terroriste-et-crise-politique-le-precedent-george-bush/

[32] Incendie du Reichstag : le verdict annulé 75 ans après
http://www.lefigaro.fr/international/2008/01/12/01003-20080112ARTFIG00150-incendie-du-reichstag-le-verdict-annule-ans-apres.php

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22468

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 06:01
Roland Dumas : « Le 11-Septembre, je n’y crois pas »
par Hicham Hamza - publié le samedi 18 décembre 2010



Coming out. Jeudi, Roland Dumas, ancien président du Conseil constitutionnel, a révélé, dans l’émission Ce soir ou jamais, « ne pas croire » en la « théorie officielle » du 11-Septembre. Contacté en exclusivité par Oumma, l’ex-ministre des Affaires étrangères s’explique.

Frédéric Taddeï l’a échappé belle. Après le tollé médiatique provoqué l’an dernier par l’intervention de Mathieu Kassovitz dans son émission, l’animateur de France 3 a retenu, cette fois-ci, la leçon en désamorçant rapidement le commentaire explosif de son invité, Roland Dumas, au sujet, à nouveau, du 11-Septembre. Sollicité jeudi soir pour débattre du « déclin de l’Occident »,l’avocat a vivement réagi aux propos de son interlocutrice, la géopolitologue Thérèse Delpech, sur le thème-marronnier de la guerre au terrorisme.

Extraits :

Roland Dumas  : Pourquoi l’Occident s’acharne-t-il à aller dans des pays où il n’y a rien à faire ? Qu’est-ce que la force américaine est allée faire en Afghanistan ? Elle a trouvé la source du terrorisme ? Quoi, elle va trouver des types qui viennent faire sauter des… Pas du tout !

Thérèse Delpech : Il y a quelque chose qui s’appelle le 11-Septembre, quand même.

Roland Dumas  : Ecoutez ,le 11-Septembre […] Moi, je vous dirai ce que je pense sur le 11-Septembre, je n’y crois pas. Mais ça, c’est autre chose.

Frédéric Taddeï : On va pas faire un débat sur le 11-Septembre ! Maintenant, restons en 2010 !

 

.

 

 

Face au trio de ses contradicteurs atlantistes (le nouveau secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur Pierre Lellouche, la philosophe Thérèse Delpech et l’essayiste Guy Sorman), Roland Dumas persiste et signe en évoquant une « théorie officielle » du 11-Septembre. Et alors que son interlocutrice lui rappelle qu’il y a des « limites », l’ancien ministre s’insurge contre ce qu’il nomme une « dictature intellectuelle ». Sur son blog, l’intellectuel Guy Sorman a, pour sa part, qualifié Roland Dumas de « théoricien du complot » avant de dévoiler incidemment un élément méconnu quant au positionnement de l’animateur : « Ma soirée fut totalement gâchée lorsque, hors antenne, Frédéric Taddéi m’avoua que, parmi les téléspectateurs, les adeptes de la théorie du complot étaient infiniment plus nombreux que ceux des faits. Ce serait pire encore, dit-il, si l’on sortait des frontières de l’Occident ».

Diplomatie option punk

Réputé pour son franc-parler, l’ancien député socialiste issu de la Résistance, âgé de 88 ans, n’avait pas manqué auparavant de fustiger, à plusieurs reprises, les défenseurs zélés des Etats-Unis ou d’Israël. Visiblement, Roland Dumas, sur le point de sortir un ouvrage consacré à sa relation d’un demi-siècle avec François Mitterrand, continue d’affirmer une liberté de ton, y compris sur des sujets encore plus délicats que le bellicisme américain ou la colonisation israélienne. A l’instar de plusieurs personnalités politiques à travers le monde , l’avocat, spécialisé dans le droit de l’information et ancien défenseur du Canard enchaîné, a transgressé la loi du silence qui prévaut en France sur les évènements du 11 septembre 2001.

Oumma l’avait déjà rencontré, l’hiver dernier, pour une série d’entretiens, notamment à propos de la politique étrangère de la France, de l’Iran ou de l’islamophobie hexagonale . En exclusivité, nous l’avons sollicité pour éclaircir son propos, quelque peu énigmatique, au sujet du 11-Septembre.

Vous avez déclaré hier soir dans l’émission de Frédéric Taddeï ne pas croire au 11-Septembre. Que voulez-vous dire par là ?

Eh bien, je crois qu’on ne peut pas faire plus clair ! Je ne crois pas à ce qui a été raconté à ce sujet.

A quoi faites-vous allusion précisément ?

Il y a énormément de faits anormaux dans la version officielle. J’ai lu et étudié de nombreuses recherches faites sur la question. Beaucoup d’éléments ne tiennent pas : il suffit de se pencher, par exemple, sur le cas du trou de l’avion dans le Pentagone, beaucoup trop petit, ou sur d’autres aspects moins connus.

La version officielle vous semble-t-elle davantage mensongère ou lacunaire ?

Encore une fois, il suffit de se pencher sérieusement dessus pour se faire une idée. Je ne veux pas, pour l’instant, revenir là-dessus et commenter un commentaire personnel mais, effectivement, la version officielle ne tient pas.

Votre remarque, atypique pour une personnalité politique, n’a pas été reprise par FrédéricTaddeï. Comment expliquez-vous, plus généralement, la difficulté d’un tel débat en France par rapport aux Etats-Unis où cette controverse est pourtant traitée dans les médias ?

Il faut croire que les subalternes sont sans doute plus zélés que leurs maîtres !

Propos recueillis par Hicham Hamza le vendredi 17 décembre 2010.

 

 

 

http://www.oumma.com/Roland-Dumas-Le-11-Septembre-je-n

 

 

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?breve1783

 

 

Hicham Hamza

Journaliste

Du même auteur, à lire sur oumma.com :
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 03:50
Echange d’artillerie sur la péninsule coréenne : ce n’est pas le bon pays qui est accusé
Stephen GOWANS
Bien que la Corée du Nord ait été blâmée pour l’échange de tirs d’artillerie de mardi sur la péninsule coréenne, une lecture attentive des bulletins d’information montre que c’était la Corée du Sud qui a créé une véritable poudrière et a ensuite provoqué l’étincelle.

L’incident s’est produit le long de la Northern Limit Line, une frontière maritime occidentale unilatéralement établie par les États-Unis à la fin de la guerre de Corée et qui n’a jamais accepté par le Nord. La Northern Limit Line a été le théatre d’un grand nombre d’accrochages entre les forces navales de la République Sud-Coréenne et la République Nord-Coréenne (RPDC).

Il y a un an, les navires de guerre de ces pays se sont affrontés dans la zone contestée, et un navire de guerre nord-coréen a été descendu en flammes. "En 1999, un navire nord-coréen a coulé avec 30 marins morts et peut-être 70 blessés" dans la même zone. [1] La frontière litigieuse ne fait pas partie de l’accord d’armistice qui a mis fin aux hostilités actives.

La toile de fond pour le dernier incident en date a été la mobilisation par le Sud de 70.000 soldats, 50 navires de guerre, 90 hélicoptères, 500 avions de combat et 600 chars, dans des exercices de simulation de guerre que le Nord a vigoureusement dénoncé. Pyongyang a décrit ces exercices, qui impliquent également les Marines US et l’US Air Force, comme "simulant une invasion du Nord", "un moyen de provoquer une guerre" et "une répétition pour une invasion." Les rapports dans la presse occidentale et les officiels du gouvernement US ont rejeté les inquiètudes de Pyongyang au sujet de cette war-game comme étant exagérées, soulignant que les exercices avaient été annoncés à l’avance. Mais ’annoncer à l’avance’ ne réduit guère la menace potentielle de masser des troupes, ni ne rend plus aisée la tâche de l’armée nord-coréenne de distinguer entre ’war-game’ et préparation d’une invasion.

Avec les Nord-Coréens déjà sur les nerfs, la Corée du Sud a agi pour accroître la tension.

Selon un rapport d’Associated Press : "Le combat a commencé mardi, lorsque la Corée du Nord a averti le Sud de mettre fin aux exercices militaires à proximité de leur frontière maritime ... Quand Séoul a refusé et a commencé des tirs d’artillerie dans les eaux contestées ... Le Nord a riposté en bombardant la petite île de Yeonpyeong ..." [2]

Le journal sud-coréen, The Hankyoreh, a publié un rapport similaire : "Avant l’incident, l’armée sud-coréenne a effectué un exercice de tir ... dans la zone (litigieuse) autour de l’île de Yeonpyeong et de l’île de Baengnyeong (...) la Corée du Nord a envoyé un message matin mardi qu’elle ne tolérerait pas de tir dans ses eaux territoriales." [3]

Le New York Times a noté que « des unités d’artillerie [de la Corée du Sud] avaient tiré à partir d’une batterie sur l’île sud-coréenne de Baeknyeongdo, à proximité de la côte nord-coréenne » et que « le Sud a reconnu avoir fait des tirs d’essai dans la zone (contestée). » [ 4]

Ces rapports de presse indiquent que la Corée du Sud a agi de manière à enflammer une situation déjà explosive. Bien que la plupart des médias passent sous silence ce point, c’est la Corée du Sud qui a tiré les premières salves.

Le Sud organise régulièrement des exercices de ’jeux de guerre’ visant la Corée du Nord, mettant le Nord sur un pied de guerre continuel et constamment dans un état d’alerte élevé. La réponse de la Corée du Nord à la provocation est utilisée pour justifier un accroissement des forces étatsuniennes dans la région, et un accroissement des exercices militaires conjoints entre les États-Unis et Republique Sud-Coréenne.

« Le président Obama et le président sud-coréen ont convenu (...) de tenir des exercices militaires conjoints comme une première réponse », a rapporté le New York Times. « Les exercices comprendront l’envoi du porte-avions George Washington et un certain nombre de navires l’accompagnant dans la région ... » [5]

Plus tôt cette année, les États-Unis et la Corée du Sud ont utilisé le naufrage du Cheonan, un navire de guerre sud-coréen, comme une excuse pour augmenter la pression militaire sur la Corée du Nord. Le navire de guerre semble avoir échoué dans la même zone dans laquelle le dernier incident s’est produit. Séoul et Washington ont accusé la Corée du Nord pour le naufrage, mais la preuve présentée par la Corée du Sud, dans un rapport rédigée par elle-même et ses alliés, est contestée en Corée du Sud même, et a été mise en question par une enquête officielle russe. La Corée du Nord nie avec véhémence avoir coulé ce navire de guerre.

La dernière provocation Sud-Coréenne peut faire partie d’une plus vaste campagne pour intensifier la pression militaire sur la Corée du Nord, avec comme objectif de forcer Pyongyang à détourner encore davantage de ses ressources limitées pour la défense, au risque de comprommettre les perspectives de développement de la Corée du Nord et, éventuellement, d’initier l’effondrement du pays. Washington a longtemps suivi la pratique de l’isolement, du blocus et de l’utilisation de menaces militaires pour intimider les pays qui se sont libérés de la domination impérialiste. Ceci n’est pas un incident isolé, dans lequel une Corée du Nord imprévisible et belliqueuse, se comporterait mal dans le but d’arracher des concessions à l’Occident - comme, de manière prévisible les médias occidentaux l’affirment - mais bien une partie d’une shéma plus large où l’Occident recherche la destruction de la RPDC via un programme d’isolement diplomatique accru, de guerre économique et de provocations militaires.

Stephen Gowans

SOURCE : Comité Valmy.

Mondialisation.ca - Le 5 decembre 2010.

Article original en anglais : http://gowans.wordpress.com/2010/11...

1. “Historian Bruce Cumings : US Stance on Korea Ignores Tensions Rooted in 65-Year-Old Conflict ; North Korea Sinking Could Be Response to November ’09 South Korea Attack”, Democracy Now, May 27, 2010.

2. Hyung-Jin Kim and Kwang-Tae Kim, “Tensions high as North, South Korea trade shelling”, The Associated Press, November 23, 2010.

3. Kwon Hyuk-chul, “President Lee has changed his position from controlled response to manifold retaliation”, The Hankyoreh, November 24, 2010.

4. Mark McDonald, “Crisis Status’ in South Korea After North Shells Island” The New York Times, November 23, 2010.

5. David E. Sanger, “U.S. to send carrier for joint exercises off Korea”, The New York Times, November 23, 2010

Article original en anglais : http://gowans.wordpress.com/2010/11...

Version française : Alerte Otan

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 01:25

Le scandale Sakineh

Par Thierry Meyssan

  • Le scandale Sakineh
  • L’essayiste Bernard-Henry Lévy et le président Nicolas Sarkozy ont mobilisé l’opinion publique française pour sauver de la lapidation une Iranienne accusée d’adultère. Submergés par leur émotion, les Français n’ont pas pris le temps de vérifier cette imputation, jusqu’à ce que Dieudonné M’bala M’bala se rende à Téhéran. Sur place, il s’avère que tout est faux. Thierry Meyssan revient sur cette spectaculaire et bien imprudente manipulation.

    L'annonce d'autodafés de Coran par des pasteurs états-uniens à l'occasion du neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 a secoué le monde musulman. L'événement est ressenti différemment selon les cultures. Pour les Occidentaux, cette provocation doit être relativisée. Certes, il s'agit d'un livre que les musulmans considèrent comme sacré, mais, après tout, on ne fait que brûler du papier. A l'inverse, dans le monde musulman, on pense qu'en brûlant le Coran, on tente de couper les hommes de la parole divine et de leur dénier le salut. Il s'ensuit des réactions émotionnelles incontrôlables que les Occidentaux perçoivent comme de l'hystérie religieuse. Jamais une telle chose ne pourrait survenir en Europe, et encore moins en France, pays formé par un siècle de laïcité combattante. Et pourtant...

    Mobilisation

    Le scandale Sakineh - Par Thierry Meyssan
    Récemment, l'essayiste Bernard-Henri Levy a alerté l'opinion publique sur le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, une jeune femme qui aurait été condamnée en Iran à la lapidation pour adultère. Il a lancé une pétition sur Internet pour faire pression sur les autorités iraniennes et leur demander de renoncer à cette barbarie.

    En contact téléphonique régulier avec le fils de la victime qui réside à Tabriz (Iran), et avec son avocat, Javid Houstan Kian, qui vient de s'installer en France pour fuir le régime, M. Lévy n'a pas été avare de détails : la lapidation, dont la pratique aurait été interrompue par un moratoire, aurait repris sous l'impulsion du président Ahmadinejad. Mme Mohammadi-Ashtiani, pourrait être exécutée à la fin du ramadan. Entre temps, le directeur de sa prison, furieux du tapage médiatique, lui aurait fait administrer 99 coups de fouet.

    L'essayiste concentre ses attaques sur le mode d'exécution. Il écrit : « Pourquoi la lapidation? ? N'y a-t-il pas, en Iran, d'autres manières de donner la mort? ? Parce que c'est la plus abominable de toutes. Parce que cet attentat contre le visage, ce pilonnage de pierres sur un visage innocent et nu, ce raffinement de cruauté qui va jusqu'à codifier la taille des cailloux pour s'assurer que la victime souffre longtemps, sont un concentré rare d'inhumanité et de barbarie. Et parce qu'il y a, dans cette façon de détruire un visage, de faire exploser sa chair et de la réduire en un magma sanglant, parce qu'il y a dans ce geste de bombarder une face jusqu'à ce que bouillie s'ensuive, quelque chose de plus qu'une mise à mort. La lapidation n'est pas une peine de mort. La lapidation est plus qu'une peine de mort. La lapidation, c'est la liquidation d'une chair à qui l'on fait procès, en quelque sorte rétroactif, d'avoir été cette chair, juste cette chair? : la chair d'une jeune et belle femme, peut-être aimante, peut-être aimée, et ayant peut-être joui de ce bonheur d'être aimée et d'aimer. »

    Le président Sarkozy a confirmé les informations de M. Lévy lors de la conférence annuelle des ambassadeurs de France. À l'issue de son discours, il a déclaré que la condamnée était désormais « sous la responsabilité de la France ».

    Rapidement, de nombreuses associations et personnalités se sont jointes à ce mouvement et plus de 140 000 signatures ont été réunies. Le Premier ministre François Fillon est venu sur le plateau du principal journal de la télévision publique pour manifester son émotion et sa solidarité avec Sakineh, « notre soeur à tous ». Tandis que l'ex-secrétaire d'État aux Droits de l'homme, Rama Yade, affirmait que la France faisait désormais de ce cas une « affaire personnelle ».

    Mystification

    Le scandale Sakineh - Par Thierry Meyssan
    Bien qu'ils n'en aient pas conscience, l'émotion des Français renvoie à la part religieuse de leur inconscient collectif. Qu'ils soient chrétiens ou non, ils ont été marqués par l'histoire de Jésus et de la femme adultère. Rappelons le mythe.

    Les pharisiens, un groupe de juifs arrogants, essayent de placer Jésus en position difficile. Ils lui amènent une femme qui vient d'être prise en flagrant délit d'adultère. Selon la Loi de Moïse, elle devrait être lapidée, mais cette cruelle prescription est heureusement tombée en désuétude. Ils demandent donc à Jésus ce qu'il convient de faire. S'il préconise de la lapider, il paraîtra comme un fanatique, et s'il refuse de la sanctionner, il sera mis en accusation pour contestation de la Loi. Cependant, Jésus sauve la femme en leur répondant : « Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre ». Il renverse alors le dilemme : si les pharisiens la lapident, c'est qu'ils se prennent pour des purs, s'ils ne le font pas, ce sont eux qui violent la Loi. Et le texte de préciser : « Ils se retirèrent un à un, en commençant par les plus âgés ».

    Ce mythe fonde dans la pensée occidentale la séparation entre loi religieuse et civile. La femme adultère a commis un péché vis-à-vis de Dieu et ne doit en rendre compte qu'à lui. Elle n'a pas commis de crime et ne peut être jugé par les hommes.

    La lapidation annoncée de Sakineh est ressentie par les Français comme une terrible régression. La République islamique d'Iran doit être un régime religieux appliquant la Loi de Moïse revue par le Coran, la Sharia. Les mollahs doivent être des fanatiques phallocrates qui répriment les amours des femmes hors mariage et les maintiennent dans la soumission aux hommes. Aveuglés par leur propre obscurantisme, ils vont jusqu'à tuer et de la pire des manières.

    Il s'agit bien ici d'hystérie religieuse collective car dans une telle affaire, le réflexe normal de tout un chacun aurait dû être de vérifier les imputations. Mais durant des semaines personne n'en a pris la peine.

    Interrogations

    Le scandale Sakineh - Par Thierry Meyssan
    Ayant à son tour signé cette pétition, le leader du Parti antisioniste, Dieudonné M'bala M'bala, de passage à Téhéran dans le cadre d'un projet cinématographique, a souhaité intercéder pour la condamnée. Il a demandé audience aux autorités compétentes et a été reçu par Ali Zadeh, vice-président du Conseil de la magistrature et porte-parole du ministère de la Justice.

    L'entretien aura été un modèle du genre. M. Zadeh se demandant si son interlocuteur, humoriste de profession, ne se moquait pas de lui en lui rapportant ses craintes. Tandis que M. M'bala M'bala se faisait répéter plusieurs fois les réponses à ses questions tant il avait du mal à croire avoir été manipulé à ce point.

    Succédant à la dictature du Shah Reza Pahlevi, la République islamique s'est avant toute chose préoccupée de mettre fin à l'arbitraire et d'instaurer un état de droit le plus rigoureux possible. Pour ce qui concerne les crimes passibles des assises, le système judiciaire prévoit de longue date une possibilité d'appel. En tout état de cause, la Cour de cassation est automatiquement saisie pour vérifier la légalité de la procédure. Le système judiciaire offre donc des garanties bien supérieures à celles des juridictions françaises, et les erreurs y sont beaucoup moins fréquentes.

    Cependant, les condamnations ont conservé une dureté particulière. Le pays applique notamment la peine de mort. Plutôt que de diminuer le quantum des peines, la République islamique a choisi d'en limiter l'application. Le pardon des victimes, ou de leurs familles, suffit à annuler l'exécution des peines. Du fait de cette disposition et de son usage massif, il n'existe pas de grâce présidentielle.

    La peine capitale est souvent prononcée, mais très rarement appliquée. Le système judiciaire pose un délai d'environ cinq ans entre le prononcé du jugement et son exécution dans l'espoir que la famille de la victime accordera son pardon et que le condamné sera ainsi gracié et immédiatement libéré. Dans la pratique, les exécutions concernent surtout les gros trafiquants de drogue, les terroristes et les assassins d'enfants. L'exécution est effectuée par pendaison en public.

    On peut espérer que la Révolution islamique poursuivra son évolution et abolira prochainement la peine de mort.

    Quoi qu'il en soit, la constitution iranienne reconnaît la séparation des pouvoirs. Le système judiciaire est indépendant et le président Ahmadinejad n'a rien à voir avec une décision de justice, quelle qu'elle soit.

    Manipulations

    Le scandale Sakineh - Par Thierry Meyssan
    Dans le cas Sakineh, toutes les informations diffusées par Bernard-Henry Lévy et confirmées par Nicolas Sarkozy sont fausses.

    1. Cette dame n'a pas été jugée pour adultère, mais pour meurtre. Au demeurant, il n'est pas prononcé en Iran de condamnation pour adultère. Plutôt que d'abroger cette incrimination, la loi a stipulé des conditions d'établissement des faits qui ne peuvent être réunies. Il faut que quatre personnes en aient été témoins au même moment.

    2. La République islamique ne reconnaît pas la Sharia, mais exclusivement la loi civile votée par les représentants du peuple au sein du Parlement.

    3. Mme Mohammadi-Ashtiani a drogué son mari et l'a fait tuer durant son sommeil par son amant, Issa Tahéri. Elle et son complice ont été jugés en première et seconde instance. Les « amants diaboliques » ont été condamnés à mort en première et seconde instance. La Cour n'a pas établi de discrimination selon le sexe des accusés. Il est à noter que, dans l'acte d'accusation, la relation intime des meurtriers n'est pas évoquée, précisément parce qu'elle n'est pas prouvable en droit iranien, même si elle est rapportée comme certaine par des proches.

    4. Le peine de mort est susceptible d'être exécutée par pendaison. La lapidation, qui était en vigueur sous le régime du Shah, et encore quelques années après son renversement, a été abolie par la Révolution islamique. Indigné par les assertions de Bernard-Henry Lévy et Nicolas Sarkozy, le vice-président du Conseil iranien de la magistrature a déclaré à Dieudonné M'bala M'bala qu'il mettait au défi ces personnalités sionistes de trouver un texte de loi iranien contemporain qui prévoit la lapidation.

    5. Le jugement est actuellement examiné par la Cour de cassation qui doit vérifier la régularité de chaque détail de la procédure. Si celle-ci n'a pas été scrupuleusement respectée, le jugement sera annulé. Cette procédure d'examen est suspensive. Le jugement n'étant pas encore définitif, la prévenue bénéficie toujours de la présomption d'innocence et il n'a jamais été question de l'exécuter à la fin du Ramadan.

    6. Me Javid Houstan Kian, qui est présenté comme l'avocat de Mme Mohammadi-Ashtiani, est un imposteur. Il est lié au fils de la prévenue, mais n'a jamais eu de mandat de cette dame et n'a jamais eu de contact avec elle. Il est membre des Moujahidines du Peuple, une organisation terroriste protégée par Israël et les néoconservateurs.

    7. Le fils de la prévenue vit normalement à Tabriz. Il peut s'exprimer sans entraves et téléphone fréquemment à M. Lévy pour critiquer son pays, ce qui illustre le caractère libre et démocratique de son gouvernement.

    En définitive, rien, absolument rien de la version Lévy-Sarkozy de l'histoire de Mme Sakineh Mohammadi-Ashtiani, n'est vrai. Peut-être Bernard-Henry Lévy a t-il relayé de bonne foi des imputations fausses qui servaient sa croisade anti-iranienne. Le président Nicolas Sarkozy ne peut invoquer quant à lui la négligence. Le service diplomatique français, le plus prestigieux du monde, lui a certainement adressé tous les rapports utiles. C'est donc délibérément qu'il a menti à l'opinion publique française, probablement pour justifier a posteriori les sanctions drastiques prises contre l'Iran au détriment notamment de l'économie française, pourtant déjà gravement blessée par sa politique.

    Thierry Meyssan
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 01:00

 

http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/index.htm

 

 

 

 

 

http://www.dieguez-philosophe.com/


L’Europe aux yeux crevés

 

 

(…)

Comment l'Europe vassalisée débarquerait-elle dans le XXIe siècle si la réflexion politique des chefs d'Etat et des plus hauts responsables politiques ignore le poids, le sens et la portée de la puissance militaire dans les rapports entre les nations? Le 10 décembre 2010, Le Monde a publié une interview de M. Helmut Schmidt, ancien Chancelier d'Allemagne et de M. Jacques Delors, ancien Président de la Commission de Bruxelles. L'un et l'autre ont dénoncé la myopie et le manque de force de jugement des dirigeants actuels du Vieux Monde; mais ni l'un ni l'autre n'a osé seulement soulever la question centrale du renvoi pur et simple dans leur pays des quelque quatre cents garnisons militaires américaines incrustées en Europe; et Mme Alliot-Marie, Ministre des affaires étrangères de la France, s'est félicitée de ce que l'Europe ait obtenu au sein de l'OTAN un commandement illusoire par définition, mais que sa servitude convoitait en vain. Naturellement, un Continent désarmé par la monnaie et le glaive d'un empire lointain et ambitieuse seulement de renforcer le sceptre sous lequel il se blottit est d'ores et déjà éjecté de l'histoire du monde.

 (…)

Suite : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/yeux_creves.htm

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:52

 

LEY LndPort5

Dr LEY- NGARDIGAL Djimadoum, le Secrétaire Général de l’ACTUS/prpe

 

 

Reçu du Dr Ley cet article

qui contrebalance les mensonges de l'Occident impérialiste,

et en particulier de la France toujours coloniale. Eva R-sistons

 

Déclaration de l’ACTUS/prpe sur la situation en Côte d’Ivoire

 

 

Côte d’Ivoire: Pourquoi la France veut-elle abattre le président insoumis, Laurent Gbagbo ?

 


L’ACTUS/prpe suit avec une attention particulière l'évolution de la situation politique en Côte-d’Ivoire depuis le coup d’état avorté de l’impérialisme français en 2002 contre le Président Laurent Gbagbo.


L’échec du putsch d’alors était du au soutien massif, populaire et notamment à celui des jeunes patriotes dirigés par Charles Blé Goudé, qui ont bravé les troupes françaises basées dans le pays.


La partition de facto du pays en deux : le Nord sous contrôle des putschistes et le Sud sous administration légitime et légale du Président Laurent Gbagbo.


Dix années plus tard, la rancœur tenace de l’impérialisme international et français en particulier, est revenue à la charge afin d’imposer  à la présidence de Côte-d’Ivoire, leur poulain, en l’occurrence Monsieur Alassane Dramane Ouattara (surnommé ADO par ses partisans) après le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2008.


Si les prétendus démocrates en occident et si les membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étaient impartiaux et soucieux d’instaurer une véritable démocratie en Côte d’Ivoire, alors comment  expliquer leurs criminelles accointances avec les putschistes du Nord depuis septembre 2002  en refusant  de les désarmer avant les élections ? Dans ces conditions  surréalistes, comment pourrait-on avoir une ombre de doute que les élections dans la partie septentrionale  du pays seraient opaques, falsifiées et irrégulières ?


Cette connivence de la France et de l’Onuci avec les putschistes du nord, préparerait déjà l’opinion internationale à ce coup d’état « démocratique et institutionnel » de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui voudrait imposer illégalement et illégitimement  ADO, Président de  la République de Côte d’Ivoire.

               

Pourquoi les Africains doivent-ils continuer à être humiliés en acceptant les coups d’états permanents de l’impérialisme français, la Françafrique 50 ans après les indépendances nominales?  Force n’est-il pas de constater que les criminels dictateurs à l’instar du tyran Déby au Tchad, soutenus par la France sont  imposés aux peuples ?


Ces despotes du pré carré français d’Afrique sont au pouvoir depuis au moins  20 ans pour chacun d'eux, par la volonté impériale de la France. En revanche, elle vilipende les dirigeants ou candidats africains insoumis ou progressistes, soutenus par les peuples. 


La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en renfort l’ONU  afin de procéder au sacre de leur  valet, ADO. C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme prime sur la force du droit national  et international.  50 ans après les indépendances africaines, le néocolonialisme français n'a pas perdu de sa vigueur d'antan.


 Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire  est inédit, injuste, humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela devrait interpeller tous les patriotes africains... notre devoir  (est) de combattre l’inacceptable et cette pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit de la suprématie coloniale occidentale, voudrait imposer sa volonté au détriment  des  peuples de notre continent.

 

L’insoumis au néocolonialisme français, Laurent Gbagbo, fondateur du Front Patriotique Ivoirien (FPI) et membre de l’international socialiste a un passé militant bien empli. Il fut  l’opposant emblématique à l’ancien président Félix Houphouët-Boigny, un chantre de la Françafrique. Ce qui lui a valu des séjours en prison de mars 1971 à janvier 1973 puis en 1992.

 

C’est aussi un intellectuel, Docteur en histoire de l’université de Paris1, Sorbonne, il était professeur d’histoire, directeur et chercheur à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) d’Abidjan.

 

Le président Laurent Gbagbo est un  patriote africain qui a au moins le mérite  de résister au coup  d’état  militaire permanent de l’impérialisme français qui voudrait à tout prix imposer leurs hommes de la cuvée françafricaine...

 

Est-il besoin de rappeler le refus du Président Laurent Gbagbo de participer à la célébration du 50èmeanniversaire des indépendances africaines le 14 juillet dernier sur les champs Elysées aux cotés du Président Sarkozy ? Ce geste symbolique est lourd de signification... Cette gifle à la Françafrique vient s’ajouter aux autres actes d’indépendance manifestés par le Président ivoirien, accroissant ainsi l’ire de l’ancienne puissance coloniale  qui jure  de se venger de ce Leader nègre  récalcitrant en le « normalisant » à défaut le raccourcir.

 

 Parmi ces actes d’insoumission, celui qui déclencha la guerre de la Françafrique contre le président légitime Laurent Gbagbo, fut l'ouverture du pays à la Chine populaire.

 

En effet, la tentative échouée du coup d’état de septembre 2002, fomentée par les putschistes des Forces Nouvelles (FN)  de Guillaume Soro, a eu lieu  au lendemain de la décision du Gouvernement de Laurent Gbagbo, de remettre en cause les énormes intérêts économiques français en Côte d’Ivoire dont particulièrement ceux du groupe Bolloré, un ami du président Sarkozy. Les marchés attribués exclusivement auparavant de gré à gré aux entreprises hexagonales  doivent  dès lors être soumis à la libre concurrence des entreprises de la république populaire de Chine, qui connaissent une expansion fulgurante sur le continent africain ces dernières années.

 

Au nom de la liberté d’entreprendre, au nom de la libre concurrence du marché, au nom du néo-libéralisme ou du capitalisme… dont  les puissances impérialistes  se font le chantre, il est paradoxal  de constater que ces dernières vont en guerre contre les entreprises chinoises qui gagnent les marchés internationaux régis par les lois capitalistes. La décision du gouvernement de Laurent Gbagbo de lancer les appels d’offres concurrentiels pour que le meilleur gagne mais aussi  en défendant en partie les intérêts de la République de Côte d’Ivoire, est un crime de lèse majesté pour l'impérialisme français..

 

Le complot impérialiste international contre le Président Laurent Gbagbo programmé et exécuté  par la France et l’Onuci  s’était  traduit par l’adhésion à cette croisade des autres puissances impérialistes les Usa et l'Union Européenne (UE)... Tandis que d’autres pays comme la Russie, le Brésil, la Chine, le Mexique  sont reticents à cette alliance anti Gbangbo.

 

Selon le Ministre ivoirien des Affaires étrangères Placide Djédjé «  C’est la France qui est derrière ce projet de résolution  contre le gouvernent légitime du président Gbagbo » et de dénoncer « des fortes pressions exercées par la France sur les états africains » afin  de s’aligner sur la position de l’hexagone. Cela démontre la dépendance des états africains à la puissance coloniale et notamment la vassalisation  de nos  dirigeants.

 

(..) la Russie, s’appuyant sur la résolution S/RES/1765 du Conseil de sécurité des Nations-Unis du 16 juillet 2007 réaffirmant, en son préambule, « Son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance…de la Côte d’Ivoire »,  déclare :  «  l’Onu outrepasse sa mission en se substituant à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien  désignant Laurent Gbagbo Président… ». Le texte commun du Conseil de sécurité  adopté invite le président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s'il ne reconnaissait pas son rival Ouattara.

 

Dans une lettre adressée au Président  Laurent Gbagbo, le président américain Barack Obama « dit clairement que s’il fait le mauvais choix,(...) nous envisagerons d’éventuelles sanctions contre lui et d’autres, si besoin est », a déclaré le porte-parole du département d’Etat Philip Crowley. [Afp du 9 décembre 2010].


Le président américain a déclaré lors de sa visite au Ghana en 2009 que « l’Afrique n’a pas besoin d’Hommes forts, mais d’institutions solides ». En s’alignant sur la position revancharde anti Gbagbo de la France, il affaiblit tles institutions ivoiriennes (..) 


Ceux qui espéraient voir la politique impérialiste des Usa s’adoucir avec l’élection d’un Noir, doivent déchanter. « L’impérialisme stade suprême du  capitalisme » selon Lénine, reste tenace quelle que soit la couleur, la religion ou la nationalité de l’individu qui partage cette idéologie. Au demeurant, il conviendrait de souligner que dans les pays capitalistes, ce sont les multinationales qui sponsorisent les élections présidentielles des candidats et l’accession à la magistrature suprême de leurs hommes.

 

Le lobby militaro-pétrolier a propulsé M. Georges Bush à la présidence des Usa. Ce qui a pour conséquence l’occupation de l’Irak et sa destruction, le tout accompagné du pillage systématique de ses immenses ressources pétrolières.

 

L’anti-impérialisme est la plate forme minimale qui devrait guider tout activiste africain, car appliqué, il serait une contribution de tous ceux qui militent pour une Afrique progressiste, anti-impérialiste, unie et indépendante.


L’infantilisation permanente de notre continent par l’occident qui s’arroge le « Droit divin » de décider de nos institutions, de notre organisation politique, militaire, économique, culturelle…est insupportable. La crédulité de cette minorité d’Africains qui  soutient les positions politiques de l’impérialisme est injustifiable voire une traîtrise pour l’avenir de notre continent.


Les gesticulations occidentales autour du prétendu respect du verdict des urnes (victoire d’ADO)... cacheraient  en réalité les visées à court, moyen et long terme pour défendre uniquement les intérêts des  multinationales capitalistes.

 

La défense des dictateurs et leur maintien par la force au pouvoir par l’impérialisme ne donnent-ils pas suffisamment matière à réfléchir ?


Pour notre parti, ACTUS/prpe (..) nous ne croyons plus aux  leçons et discours lyriques sur  la défense de la démocratie, des droits de l’homme dont nous abreuvent les dirigeants politiques occidentaux. L’exemple du Tchad témoigne si besoin est, de l’hypocrisie, du déni de démocratie, de l’humiliation et du mépris total dont le peuple est victime. Le despote Déby est responsable de la mort de plus de 31000 tchadiens selon les rapports des associations des droits de l’homme.  (..) Ces crimes contre l’humanité n’ont soulevé à ce jour aucune réaction de la France et du président Sarkozy qui se mobilisent pour « sauver »  la démocratie en Côte d’Ivoire.


La démocratie à géométrie variable de l’occident  est une imposture contre les peuples africains. Elle épouse les contours fluctuants des seuls intérêts capitalistes, en sacrant présidents à vie de nos états, les dictateurs que l'Elysée a créé,  soutient et maintient par la force des armes des troupes françaises basées sur le continent.


L’impérialisme français  use de tous les moyens et subterfuges afin d’imposer son valet ADO (..)

 

 

Ouattara et le FMI


 

Monsieur Ouattara fut un ancien Vice président du FMI. Cette institution est à l’origine des mesures anti sociales et  criminelles imposées aux peuples africains sous le vocable de programme d’ajustement structurel (PAS). Ce plan impose aux états des coupes sombres principalement dans les budgets sociaux des états (santé, éducation, agriculture, arrêt de subventions des produits alimentaires de première nécessité…), privatisation des secteurs clés de l’économie nationale (énergie, eau, transport,…) entraînant de millions de victimes. Compte tenu de ces crimes contre l’humanité du FMI, il est évident que les peuples ivoirien et africain  ne sauraient apporter leur soutien à une haute personnalité de cette institution internationale et de surcroît actrice de ces mesures criminelles. Monsieur Ouattara fut l’artisan des privatisations des entreprises nationales lorsqu’il était premier ministre du Président Houphouët Boigny. Ce bradage de l’économie nationale aux capitalistes occidentaux, mérite une récompense de la part des bénéficiaires. (..)

 

Les violations manifestes des règles démocratiques  et de bonne conduite (souscrites par les deux candidats à la présidentielle) ont  été observées chez Monsieur Ouattara.... Il s’était autoproclamé Président de la République de Côte d’Ivoire le 03 décembre 2010. Avec délectation et partialité ahurissante, une certaine presse  française a relayé en boucle ce mensonge qu’elle voudrait transformer en vérité et force de loi à l’opinion ivoirienne et internationale.

 

La loi électorale de la Côte d’Ivoire du 3 mars 2008, stipule dans son alinéa 2 que la CEI a un délai impératif de 3 jours pour informer le Président du Conseil constitutionnel, le représentant du Secrétaire Général de l’ONU, le représentant du Facilitateur…

 

L’instance suprême des institutions ivoiriennes, en l’occurrence le Conseil constitutionnel    (..) par la voix de son Président, le Professeur Paul Yao N'Dré, a annulé les votes dans sept départements du Nord,  sous contrôle des ex-rebelles depuis 2002 et où le scrutin avait été frauduleux [Afp du 03 novembre 2010]. En effet,  les nombreux  témoignages  des électeurs dans les régions septentrionales confirment cette décision du Conseil constitutionnel : « À la télévision ivoirienne, des reportages donnaient la parole depuis mardi 30 novembre à des électeurs de Laurent Gbagbo agressés et séquestrés dans le nord du pays le jour du vote.  (..)

 

Ce hold-up organisé par  monsieur Ouattara dans le nord en terrorisant les partisans du président Laurent Gbagbo, a été confirmé par le fait que dans  les régions favorables au candidat Laurent Gbagbo, son rival  a pu battre campagne en toute quiétude et que ses partisans ont librement voté.


L’article 63 de la constitution de la république ivoirienne  stipule : « Le résultat définitif de l’élection  du président  de la république est proclamé, après examen des réclamations éventuelles, par le Conseil constitutionnel et publié selon la procédure d’urgence ». Le président du Conseil constitutionnel, le Professeur de Droit public, Monsieur Paul Yao N'Dré, a par conséquent invalidé les résultats fantaisistes proclamés par le candidat Ouattara. Après annulation des votes frauduleux des sept départements du Nord, le président du Conseil constitutionnel proclame à la foulée la réélection à la présidence de la république de Côte d’Ivoire du Candidat Laurent Gbagbo avec 51,45% des suffrages, contre 48,55% à son rival ADO, le 3 décembre 2010. (..) La France a mis en alerte maximale ses réseaux afin de constituer un front international anti Gbagbo. (..)

 

Les ennemis et rentiers de la guerre impérialiste de rapine en Côte d’Ivoire, vocifèrent  en dénonçant la proximité du Président du Conseil constitutionnel le Pr Paul Yao N'Dré avec le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Ce dernier fut démocratiquement élu malgré les arsenaux colossaux : crimes, finances, corruptions, diplomatie, pressions, menaces,… déployés par son rival Ouattara.

 

Au demeurant, rappelons qu’en France, tous les présidents du Conseil Constitutionnel sont nommés par les présidents de la 5ème république (..) La constitution ivoirienne comme celle de la plupart  des anciennes colonies françaises, sont une copie de la constitution de la 5èmerépublique française. (..)


Ce mépris des peuples africains par les impérialistes qui voudraient tout régenter car le noir serait un sous homme, est un déni de démocratie, voire une certaine condescendance occidentale, avec en filigrane du racisme primaire dans le subconscient collectif. Cela est intolérable ! (..)

 

La précipitation mécanique  et déconcertante, sans retenue aucune et avec laquelle la France a félicité et a reconnu la  fausse victoire concoctée dans les officines de la Françafrique, corrobore les visées de revanches de l’ancienne puissance coloniale contre le refus de soumission  et la résistance du Président Laurent Gbagbo depuis près d’une décennie.  Nous avons le devoir militant de ne pas laisser le président Laurent Gbagbo et ses camarade de la majorité présidentielle (LMP) seuls au front contre la France et ses alliés impérialistes.


Un complot impérialiste international visant à déstabiliser la Côte d’Ivoire dirigée par le président insoumis Laurent Gbagbo se confirmerait. En effet, depuis le coup d’état de septembre 2002 qui a consacré la division du pays en deux entités différentes (Nord et Sud) sous l’œil bienveillant des troupes françaises de l’opération Licorne forte de 900 hommes, le plan s’accélère comme  l'atteste la reconnaissance du président  autoproclamé ADO par la France, l’ONU, le FMI, suivie en cascade par les USA, la Grande Bretagne et  l’UE   (..)


Le président Sarkozy à l’instar de son prédécesseur Chirac, est décidé  d’œuvrer pour  l’éviction du pouvoir du président  légal et légitime Laurent Gbagbo. (..) Ce mépris des dirigeants africains insoumis sont inacceptables alors que leurs alliés dictateurs sont maintenus des décennies à la tête de nos états. (..)

 

La Commission Electorale Indépendante (CEI) n’est qu’une simple structure administrative  circonstancielle, chargée de gérer ponctuellement  le déroulement des élections. Elle ne peut se prévaloir d’une quelconque primauté ou suprématie hiérarchique sur  le Conseil constitutionnel, instance juridictionnelle suprême et pérenne. (..)

 

La décision du Conseil constitutionnel d’invalider  ces résultats et proclamant simultanément la victoire du candidat Gbagbo fait force de loi. Elle est exécutoire. Toute disposition contraire à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien est  par conséquent  illégale, illégitime et de nul effet. Les autorités légitimes de la Côte d'Ivoire ont le droit de faire respecter la loi par tous les moyens  à ADO et sa bande qui sont d'intelligence avec les ennemis du pays, les puissances impérialistes.  (..) Un tel acte fort fera jurisprudence. Il servira de leçon aux valets de l'impérialisme et leurs maîtres.       

 

Les Africains n'accepteront jamais le pacte colonial et donneront la riposte adéquate à toute tentative de recolonisation de notre continent.

 
(..) De plus, ces  résultats  ne sont pas  issus d’un consensus entre les membres de la CEI comme le prévoit le règlement de cette institution administrative.  Cette  annonce illégale et à la sauvette a eu lieu  non pas au  siège de la CEI comme il se doit, mais à l'hôtel du golf qui est aussi le QG de la campagne électorale du candidat Ouattara.


L’élection (.. offre) un ridicule spectacle qui humilie par ricochet  l’Afrique dans son ensemble. (..)

    

Les preuves incontestables des fraudes massives organisées par le candidat ADO avec la complicité de la France et l'Onuci, ont été rapportées par certains observateurs et témoignages. Cependant, les médias occidentaux partenaires de cette croisade anti Gbagbo ont fait systématiquement obstruction. La France en la personne du Président Sarkozy s'est transformée en « VRP du Candidat Ouattara sur le marché politique international ».

 

 

Un hold-up électoral

 

 

Afin d'étayer ces fraudes, nous citerons six (6) faits réels qui ne sont qu’une infime partie des preuves de hold-up électoraux massifs organisés par Ouattara et ses acolytes :

 

1- (..)  Le Chef des experts électoraux africains, Monsieur Jean-Marie Ngondjiban Gangté a livré à la  presse ivoirienne et internationale  les conclusions de sa mission  qui sont sans appel :  Des irrégularités majeures ont été relevées... Ce sont les vols des urnes, les refus du camp  ADO d’accepter  la présence des observateurs de la majorité présidentielle lors des dépouillements des urnes… Ces constats accablants établis par une mission d’observateurs africains, n’ont jamais été relayés par une certaine presse (..)

 

Dans ce même registre de mépris racial envers l’Afrique et les Noirs, un journaliste français renchérit  à propos des Observateurs africains en des termes irrespectueux : «Observateurs sortis d’on ne sait où ».Et, pourtant le groupe des experts électoraux africains est mandaté par l’Union Africaine et agrée par la CEI ivoirienne.


Le racisme contre les africains est solidement ancré dans certains esprits occidentaux

 

(..) : « Même si toutes les plaintes du camp présidentiel étaient prises en compte, les résultats ne changeraient pas et le candidat Ouattara resterait le vainqueur de l'élection », a affirmé le responsable de l'ONU dans une intervention par vidéo conférence devant le Conseil de sécurité de l’ONU. [Atlas Info du 07.12..2010].

 

Les seuls commentaires les plus répandus dans les médias occidentaux au service de Ouattara et son groupe d’usurpateurs du pouvoir,  demeurent la diabolisation de la majorité présidentielle et en particulier du président Gbagbo qualifié de dictateur. Ces mensonges grotesques ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En effet, comment expliquer que l’opinion internationale  et ces pays du nord qui se proclament démocrates, puissent soutenir les putschistes de septembre 2002 contre le président démocratiquement  élu Laurent Gbagbo ?

 

Les impérialistes et l’Onuci ont refusé de désarmer les rebelles de la zone septentrionale  avant les élections tout en exigeant leurs organisations. Ce plan d’imposer ADO président est ici un peu plus limpide car organiser les élections avec le fusil braqué  sur la tempe de l’électeur du président Laurent Gbagbo est un crime organisé. Le mépris du Noir est une fois de plus affirmé. En occident, personne n’aurait accepté de voter dans ces conditions mais pour les nègres d’Afrique c’est normal et acceptable aux yeux des impérialistes.

 

(..) Un fin connaisseur de l’Afrique M. Philippe Evanno chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine, invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de 8h10, déclara ; « L'ONU a été incapable de respecter ses engagements et d'assurer le désarmement des forces de la rébellion au nord. L'élection a eu lieu sous le contrôle des forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit, qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et contrôlent une partie du commerce du cacao. Cette rébellion au nord est une organisation politique, économique et militaire et elle est restée en place alors que différentes résolutions de l'ONU et différents accords internationaux prévoyaient que l'élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne serait pas effectif» [http://www.kernews.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=269:les-interets-economiques-francais-menaces-en-cote-divoire--les-explications-de-philippe-evanno&catid=40:politique-et-economie&Itemid=59]

 

Cette déclaration montre  que les capitalistes occidentaux organisent  un nouveau plan afin d’accroitre le pillage des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire en installant au pouvoir sur l’ensemble du pays ces seigneurs de  la guerre dirigés par le tandem Ouattara-Soro qui contrôlent le nord du pays.   

                           

Cette mafia organisée contre l’Afrique est révoltante et devrait être combattue... Le soutien des patriotes et progressistes africains est un devoir militant.

 

2- Dans la  Vallée de Bandama le Candidat Ouattara a totalisé  en réalité 149.598 voix. Cependant, la CEI régionale a communiqué à la CEI centrale 244.471 voix soit une augmentation frauduleuse de 94.873 voix supplémentaires (Cf. tableau ci-dessous). [Cf. http://www.ivoiredignite.com/index.php]


  

3- L’ancien premier ministre du Togo et Chef de la Mission d'Observation Electorale de l'Union Africaine (UA), Joseph Kokou Koffigoh, dans la lecture du rapport de sa mission du 30 novembre 2010 a signalé entre autres les anomalies dûment constatées  en ces termes :  «Le climat relativement lourd aux alentours des lieux de vote[…] des actes de violence graves notamment des pertes en vies humaines, des atteintes à l'intégrité physique, des séquestrations, des intimidations, des tentatives d'enlèvement et de dégradation du matériel électoral. Autant d'éléments qui devraient faire l'objet d'une appréciation minutieuse de la part des organes compétents afin de déterminer leur impact sur le scrutin» (..)

 

4- L’ampleur de la fraude et la participation active des impérialistes en faveur de leur poulain ADO a écœuré nombre d’Ivoiriens qui habitent pourtant  dans le Nord contrôlé par les putschistes de 2002. À ce sujet un habitant de la ville de Bouaké Monsieur M D  qui  se réclame de rebelle, écrit : « d’importantes sommes d’argent soit plus de 6 milliards de FCFA auraient été utilisés pour acheter les voix à raison de 20.000 FCFA par électeur. Les cadres de l’ONU et le personnel auraient engrangés plus 10 milliards de FCFA de corruption afin de proclamer Ouattara vainqueur (..) Avez-vous le témoignage des observateurs des ONG africaines qui ont eux même subit et dénoncé les exactions des rebelles ?..  Savez-vous que les observateurs de l'UE sont restés dans les beaux quartiers d'Abidjan ? (..) "

5- Dans sa Conférence de presse au QG de la majorité présidentielle sur la situation en Côte-d’Ivoire, son porte-parole Monsieur Pascal Affi N’Guessan déclara : « Dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO), sous contrôle des Forces Nouvelles, les conditions d’une élection libre, juste et transparente n’étaient pas réunies. En effet, en violation de l’Accord Politique de Ouagadougou et du Code électoral, les Forces Armées des Forces Nouvelles, qui étaient pourtant présumées encasernées et désarmées, ont semé la terreur et la désolation contre des populations cibles. Ainsi, les agents électoraux et les représentants de LMP dans les bureaux de vote ont été chassés, les empêchant d’exercer leur mission. Des militants et sympathisants de LMP ont été sauvagement battus à sang, humiliés et séquestrés. Le pronostic vital est même en jeu pour certains .. Des dizaines de proches de La Majorité Présidentielle demeurent encore otages ... [Cf. http://cote-ivoire.com/1185/politique/presidentielle-ivoirienne/pascal-affi-fait-le-point-sur-le-second-tour-en-cote-dinvoire  ]


Les témoignages... illustrent incontestablement le coup d’état électoral « France-onusien » contre le Président Laurent Gbagbo et le peuple ivoirien. (..) Des patriotes du nord menacés par les partisans d’ADO  et certainement pris en otage, n’accepteraient pas ce plan impérialiste qui viserait à recoloniser ce riche pays et de surcroît dans le lequel des gisements colossaux de pétrole seraient bientôt extraits. Il serait plus rentable pour les multinationales capitalistes d’avoir durant cette période de boum pétrolier  un de leurs valets à la présidence du pays. ADO leur assurera le pillage sans se sourciller des millions de barils de brut qui seront extorqués au peuple ivoirien. Le Président Laurent Gbagbo qui refuse d’être un vassal, mérite  par conséquent d’être éliminé par tous les moyens avant que le brut ne coule à flot.

 

La malédiction pétrolière et la boulimie des impérialistes pour l’or noir, continuent d’exterminer les peuples africains. C’est le cas du Tchad avec le despote Déby 

 

La mobilisation occidentale sur le thème du respect de la démocratie en couronnant frauduleusement Ouattara,  n’a rien à voir avec les intérêts du peuple ivoirien...  Il serait plutôt honnête pour eux de dire « proclamons Ouattara président de la côte d’Ivoire pour  garantir démocratiquement le pillage du pétrole » (..)


Dans un  important article  du 3 décembre 2010 du site abidjan.net, une analyse mathématique des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle, intitulé « Youssouf Bakayoko dévoile une fraude de 500.000 votants fictifs dans les zones CNO », relève l’ampleur les fraudes massives du candidat Ouattara.


Ce hold-up électoral que voudrait couvrir la France et l’Onuci ne peuvent résister à l’épreuve des faits réels ci-dessous...


6- « Puisque plusieurs preuves d’irrégularités, exactions et tricheries témoignent d’un vote non démocratique dans les zones CNO, nous sommes en droit de penser qu’il y a eu fraude massive de plus de 500 000 voix.. (..)

.

Quel serait donc le vrai score d’Alassane Ouattara sur la même base des données de Youssouf BAKAYOKO ? Il nous suffit pour cela de retirer les 9,35% votants sur les voix d’Alassane Ouattara. On obtient le tableau ci-après :

Total Inscrits : 5 784 490

GBAGBO LAURENT : 2 107 055, soit 52,04%

ALASSANE OUATTARA : 1 942 088, soit 47,96%

Total : 4 049 143, soit  100%

Taux Participation : 70,00%

Ecart de voix dues au bourrage des urnes en zone CNO : 541 076

Conclusion 2 : LAURENT GBAGBO est le réel vainqueur de ces élections, sur la base des données communiquées par Youssouf BAKAYOKO ».

[ Source : abidjan.net du 3 décembre 10      Site:  http://news.abidjan.net/article/?n=382051 ] 


(..) En Afrique ces collabos renforcent la domination néocoloniale de la France et garantissent le pillage  des ressources naturelles des états (..)

 

Dans un souci de ramener la paix en Côte d’Ivoire, l’insoumis Laurent Gbagbo a  tendu la main aux putschistes d’hier, accepté  d’organisation l’élection présidentielle dans ces conditions effroyables et enfin de nommer de surcroît Monsieur Guillaume Soro le Chef des putschistes au poste de premier ministre. Le complot impérialiste planifié depuis de nombreuses années contre  le peuple ivoirien a atteint son objectif : ADO du Rassemblement Des Républicains(RDR) et Guillaume Soro son bras armé des Forces nouvelles (FN) sont respectivement Président autoproclamé par la CEI, et premier ministre. Ce cas inédit de la nouvelle stratégie de l’impérialisme afin d’éliminer« démocratiquement » les patriotes africains fera jurisprudence si ce test réussi. Cela est insupportable !


(..) Le président Laurent Gbagbo a toujours manifesté sa prédisposition et sa bonne volonté à ramener la paix en Côte-d’Ivoire. À cet effet, jamais un homme d’état africain n’a accepté de faire autant de concessions voire humiliantes comme l’a fait le dirigeant insoumis à la Françafrique.

Le Président Laurent Gbagbo a toléré l’existence d’une Commission Electorale Indépendante (CEI) dont la composition n’est guère à sa faveur. En effet, sur les 32 membres, 27 appartiennent aux partis de l'opposition  (..) Enfin, il conviendrait aussi de souligner que la CEI, appendice du RDR du Candidat Ouattara, a pour président Youssouf Bagayoko, un  autre élément  du RHDP et  proche de Ouattara. (..)


Inversement, c’est l’insoumis Laurent Gbagbo, qui,  sous sa présidence, avait tout mis en œuvre pour le retour d’exil de Ouattara. Ce dernier non seulement a fait preuve d’une ingratitude déconcertante, mais s’est allié aux impérialistes pour abattre son « sauveur ». Rappelons qu’en 1992, l’opposant d’alors Laurent Gbagbo fut emprisonné. Le président Félix Houphouët Boigny  a ordonné au premier Ouattara de signer le décret de son arrestation.

 

Les véritables concepteurs et exécuteurs du drame ivoirien, est la nébuleuse Françafrique de Chirac à Sarkozy à laquelle vient s’ajouter leur alliée qui est l’Onu, laquelle est dominée par les puissances impérialistes occidentales, notamment les Usa.

 

La nouvelle stratégie impérialiste expérimentée en Côte d’Ivoire consiste à nier l’existence des états africains et leurs institutions. Nous devons refuser que nos dirigeants soient  préalablement et  officiellement « certifiés » par les observateurs de l’Onu  avant  d’être investis présidents.  (..)

 

(..) Au  lendemain de cette décision française, les chefs d'Etat de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO ) réunis à Abuja avaient apporté  mécaniquement leur soutien à Alassane Ouattara, demandant à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir sans délai. De plus, l'organisation panafricaine a annoncé la suspension de la Côte d'Ivoire de toutes ses instances.[ Bbc  Afrique des 7et 9 décembre 2010 ].  Il est regrettable que certaines institutions panafricaines Union Africaine (UA), et la CEDEAO soient infiltrées par certaines personnalités qui appartiendraient à la nébuleuse mouvance de la Françafrique. Ces dernières auraient pesé de tout leur poids afin d’aligner ces organisations panafricaines derrière les positions des impérialistes (France-Usa). Ces comportements néfastes de certains dirigeants africains  ont été à l’origine du retard que nous connaissons dans la réalisation des Etats-Unis d’Afrique (EUA).


Le mutisme observé par certains dirigeants africains face au  lynchage  médiatique et aux menaces contre l’insoumis Laurent Gbagbo par l’impérialisme occidental, est condamnable.

 

De ce qui précède, il est incontestable que l’Afrique  continue d’être sous domination intégrale de l’impérialisme occidental capitaliste qui régente son existence. En effet, nombre de nos dirigeants, qui  sont par ailleurs imposés par les puissances du nord, font l’objet des pressions et menaces permanentes  pour qu’ils appliquent les résolutions de leurs maîtres.

 

Les impérialistes occidentaux sont solidaires entre eux  afin d’abattre un patriote africain,. Pourquoi (..) ne pas régler nous-mêmes nos problèmes ?

 

La  dignité  et l’honneur de l’Afrique sont une fois de plus bafoués par cet alignement systématique  sur la volonté occidentale et surtout l’exécution d’une décision contraire à nos intérêts et à notre avenir.

    

Dans sa déclaration à la presse du 04 décembre, le président autoproclamé ADO a ajouté un vocabulaire nouveau dans les annales des élections africaines : « la certification de sa victoire par l’ONU ». Comment pourrait-on s’en orgueillir d’être investi président d’un état souverain par les puissances étrangères impérialistes capitalistes, et ce contre la volonté du peuple dont-il aspire gouverner ? N’avoue t-il pas de facto que sa légitimité lui est octroyée par les puissances étrangères et non par la peuple ivoirien?  


La certification dont se vante le candidat Ouattara serait plutôt une insulte des impérialistes à l’encontre des Africains qui seraient selon eux des handicapés qui  devraient être placés sous tutelle onusienne. Au rythme de ce mépris croissant impérialiste envers l’Afrique, ces derniers procéderaient bientôt à notre humiliation politique jamais égalée : ils désigneraient préalablement par « certification » de l’ONU les hommes politiques à leur convenance, puis les résultats des votes seraient eux aussi sanctionnés par une autre « certification made in ONU ». Aucun peuple au monde  ne saurait accepter un tel mépris, ramenant l’africain au stade animal qu’il faudrait apprivoiser.... Cette injure infantilise davantage le continent noir.

 

La jubilation de Monsieur Ouattara de s’autoproclamer président de Côte d’Ivoire est un aveu public et incontestable qui confirme son appartenance au camp impérialiste exploiteur des peuples africains. À  l’opposé, la campagne guerrière déclenchée par les puissances impérialistes contre le président légal et   légitime Laurent Gbagbo, proclamé par la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, témoigne si besoin est, que ce patriote africain serait préjudiciable à leurs intérêts mais bénéfiques à ceux des ivoiriens. Il serait  par conséquent suicidaire pour notre continent de voir certains de nos compatriotes se retrouver consciemment, inconsciemment ou par mercantilisme politique dans le même camp que celui de nos oppresseurs et leurs valets locaux, responsables de la situation dramatique que vivent les masses populaires africaines.

 

(..) Quelles que soient  nos divergences politiques, ethniques, religieuses,  notre devoir militant  est de lutter aux côtés des peuples opprimés et de leurs dirigeants désignés à la vindicte de la communauté internationale par les  impérialistes.

 

Le cas récent du président de Zimbabwe, un autre insoumis, M. Robert Mugabé, donne matière à réfléchir. En effet, sa courageuse décision de nationaliser les terres fertiles d’une poignée de 4000 fermiers blancs, vestiges de la colonisation britannique, a déclenché une campagne haineuse sans précédant des occidentaux contre sa personne  et  un blocus économique du pays. De plus, leur laquais M. Morgan Tsvangirai, est massivement soutenu par l’occident jusqu’à faire de lui premier ministre. Cette situation ressemblerait étrangement à celle de la Côte-d’Ivoire. Cependant, nous souhaitons que le peuple ivoirien derrière le président Gbagbo mette en échec un tel projet suicidaire  pour le pays.

 

 

 

Tous les dictateurs qui essaiment le pré-carré français d’Afrique à l’instar du despote Déby au Tchad, n’ont jamais été victimes de croisades guerrières comme le sont ou l’étaient les insoumis incarnés par : Laurent Gbagbo, Robert Mougabé, (..) Houari Boumediene,Mongo Beti,…Certains d’entre eux furent lâchement assassinés par l’impérialisme français  parmi lesquels Thomas Sankara, et Marien Ngouabi qui demeurent  des héros et modèles  pour  les peuples d'Afrique.


Nous avons le devoir militant révolutionnaire et panafricain  de soutenir  la lutte anti-impérialiste du président Laurent Gbagbo et du peuple frère de Côte d’Ivoire  afin qu’un nouveau crime crapuleux  et planifié de la Françafrique  ne vienne faucher ce dernier en plein combat de libération nationale.

 

La France continuera à justifier  sa position anti Gbagbo par l’argument du respect de la « volonté du peule ivoirien » en défendant le hold up électoral de Ouattara. Elle a réussi provisoirement à rallier à sa croisade les pays alliés impérialistes et en « exerçant de fortes pressions sur les états africains » Cette mobilisation sans précédant de l’Elysée en faveur de Ouattara, prouve la « menace » que présenterait pour les intérêts de la France  la victoire de du candidat Gbagbo mais aussi et surtout que cela risquerait d’inspirer d’autres Hommes politiques du pré-carré qui voudraient s’affranchir de cette encombrante tutelle françafricaine.


Dans cette sous région d’Afrique occidentale, l’avènement de la révolution populaire et démocratique au Burkina Faso dans les années 80 sous la direction du charismatique Capitaine Thomas Sankara, a donné des insomnies aux régimes inféodés à la Françafrique dont celui du  président Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire.

 

yiv2078885335yiv1428361150MsoNormal"> Le Capitaine Thomas Sankara acquiert une audience panafricaine, toute la jeunesse du continent lui voue une admiration  sans borne. Selon les organisations de la mouvance Sankariste, l’impérialisme, français craignait une dangereuse contamination révolutionnaire dans son pré carré.  Il aurait été  ainsi complice de l’assassinat de ce héros africain,  le 15 octobre 1987 (..)


Dans le même registre des assassinats impérialistes des dirigeants insoumis africains,  citons le rôle néfaste  et la complicité des casques bleus de l’ONU au Congo. C’était sous leur déploiement que fut assassiné Lumumba. La présence de l’Onuci, appuyée par les troupes françaises de l’opération Licorne basée dans  le pays est  un danger réel pour la souveraineté, la sécurité du pays et la vie du président Gbagbo. En effet, l’agression des troupes françaises contre le peuple ivoirien en novembre 2004, s’était traduite par le bombardement des avions des Forces aériennes ivoiriennes par des mirages de l’armée française... Ces mêmes Forces françaises avaient tiré sur les jeunes manifestants ivoiriens contre cette agression, faisant plusieurs morts et blessés. Une armée d’occupation coloniale est un véritable danger pour la souveraineté du pays. Le Général De Gaule  n’avait-il pas fermé en 1966 les nombreuses bases militaires étatsuniennes  dans l’hexagone ?    Au Tchad, notre Parti, ACTUS/prpe exige depuis de nombreuses années la fermeture  inconditionnelle des bases militaires françaises dans le pays car ses multiples interventions aux côtés de l’armée du dictateur Déby contre les Forces de résistance nationale, ont empêché la chute  tant implorée du tyran par notre peuple. Il est indéniable de constater la dangerosité de la présence des troupes coloniales françaises d’occupation sur le sol africain. 

 

L’objectif premier des puissances impérialistes est de continuer à piller exponentiellement nos ressources naturelles, en imposant les dictateurs ou Présidents Génétiquement modifiés (PGM) aux masses populaires. Les capitalistes suivraient ainsi la traçabilité de leurs pillages et le degré de soumission  de leurs  petites créatures qu’ils n’hésiteraient pas à évincer en cas de faible rentabilité, c'est-à-dire baisse des ressources pillées.  

                                                                

Désormais, les puissances impérialistes exporteront des Elections Génétiquement Modifiées (EGM) car selon les déclarations de M. Jacques Chirac, ancien Président français en 1990 à Abidjan : « L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie » ou celle de son successeur Nicolas Sarkozy dans son discours à Dakar en juillet 2007 « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».Ces propos humiliants et méprisants reflètent exactement le profond sentiment des impérialistes occidentaux à l’encontre des populations noires et du continent africain.


Ce sentiment de considérer les africains comme des sous hommes voire des animaux,  a conduit à l’implication de la France et sa complicité dans le génocide au Rwanda. (..)


La croisade internationale dirigée par la France contre le président légal et légitime de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo,  vise à le mettre au banc de la communauté internationale. Le soutien des puissances impérialistes au gouvernement illégal et illégitime de Ouattara  dans le même pays risquerait de déclencher un second génocide (..)

                                                               

L’opinion africaine se souvient encore de la terrifiante phrase prêtée au président  Mitterrand  à propos du génocide rwandais: « Dans ces pays-là, un génocide n’est pas trop important » [Courrier International du 9 avril 2004].  

                                                   

A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE réunis en conseil, ont arrêté une série de sanctions contre la Côte d’Ivoire (..) Cette provocation ne serait-elle pas le détonateur  d'une intervention  militaire directe de la France sous couvert de l'Onu? 

                                                                   

(..) Il conviendrait de souligner que la notion de la « Communauté internationale » si chère aux puissances occidentales est une mascarade pour justifier l’indéfendable. En effet, sur les 192 états membres de l’ONU, seuls 5 sont membres permanents du conseil de sécurité. Ils disposent du droit de véto et imposent leur volonté aux 187 autres. Cette anomalie historique est anti démocratique car la majorité des pays est inexistante dans la prise des décisions,  qui parfois les concernent directement.

 

Parmi ces 5 membres permanents du Conseil de sécurité, la France et les USA qui font partie, sont à la pointe ces derniers jours de la croisade anti Gbagbo.                                          

 

La notion de « Communauté internationale » sous entend en réalité « La dictature des puissances occidentales sur le reste du monde et en particulier sur les pays d’Afrique». (..)


De nombreux exemples de la prétendue « défense de la démocratie », martelée par la France, sont battus en brèche par son  soutien permanant inconditionnel et multiforme apporté à de nombreuses élections frauduleuses en Afrique, qu’elle qualifie de « démocratiques ».


La mission d’observateurs des électeurs européens (MOE) a relevé de nombreuses irrégularités (intimidations des électeurs, interventions des Forces gouvernementales dans les QG des partis de l’opposition, fraudes massives, achats des voix…) lors des élections présidentielles de mars 2010 au Togo,  consacrant la victoire (hold up) de Faure Gnangsibé.

 

Les mêmes constats ont été faits lors des élections présidentielles au Gabon en 2009, au Burkina en novembre 2010, au Congo Brazzaville en 2009, au Tchad en 2005, en Centrafrique en 2005 …(..) Les Candidats malheureux de l’opposition  qui furent n’ont  « Certifiés ou labellisés  Françafrique »  par l’ancienne puissance coloniale  ont été spoliés de leurs victoires réelles.

 

Revenons au Tchad où depuis 20 ans le dictateur Général-président Déby qui n’a jamais remporté démocratiquement aucune élection présidentielle, est paradoxalement vainqueur grâce aux  fraudes, aux hold-up massifs, assassinats des citoyens de l’opposition, bourrages des urnes, achats des voix, incarcérations des candidats de l’opposition… (..) Où était la France, pays défenseur des droits de l’homme ?

 

L’hypocrisie permanente de la défense de la démocratie en Afrique dont les différents gouvernements français se targuent, ne continuera pas à résister aux confrontations des faits réels. Cette imposture politique montre que la Françafrique soutient et impose aux peuples ses valets en couvrant l’abomination dans son pré carré d’Afrique. (..)

 

La France a aussi  expérimenté dans son pré-carré une nouvelle forme de « démocratie familiale » ou de « démocratie dynastique» qui a permis d’imposer aux peuples grâce à un habillage pseudo démocratique, les fils des anciens présidents demeurés loyaux à la puissance coloniale. C’est ainsi que M.Ali Bongo et Faure Gnangsibé ont pu succéder respectivement  à leurs pères Omar Bongo et Eyadema Gnangsibé

 

Ces mascarades de votes ont été avalisées d’abord par la France, suivis systématiquement par les autres puissances impérialistes.

 

Les dirigeants  africains membres de la Françafrique sont  assurés d’être élus présidents à vie grâce aux hold up électoraux, achats des voix, assassinats


L’incontestable victoire du président Laurent Gbagbo est irréversible. La constitution ivoirienne est  écrite, appliquée et respectée par et pour les ivoiriens,  qui ont le droit suprême de défendre leurs institutions (..)


Tournant en rond dans son bunker-hôtel et assailli par l’oisiveté, le gouvernement fantoche, soutenu par l’étranger n’a pas le soutien du peuple  et  moins encore de celui des Forces armées ivoiriennes. (..) En effet, le lendemain 10 décembre 2010, le Général Dogbo, Commandant de la Garde républicaine, dit:  « Que tous ceux qui sont en train de faire ce complot  (..)  sachent que nous les attendons. L’Hôtel du Golf est maintenant devenu un refuge de bandits. Et je crois qu’à la longue, il faut que nous nous préparions à libérer ce lieu de façon brutale. (..)  [ Source: Nerrati ] 

 

(..)  Voudrait-on expérimenter en Afrique la « Gouvernance mondiale » par les institutions internationales  et que  les  lois nationales soient subordonnées aux décisions des états impérialistes  puissants  qui dirigent  l’Onu ? 

 

Un tel gouvernement  serait un corps étranger dans l’organisme ivoirien qui réagirait en le neutralisant par conséquent il ne pourra jamais gouverner...


La belle vie, digne de stars de Hollywood que mènent les membres  de ce gouvernement oisif et  fantoche dans ce luxueux hôtel du golf, serait-elle financée indéfiniment par l’Onuci ? Ces colossaux fonds ne seraient-ils pas plus utiles aux véritables projets de développement  énoncés par le président Laurent Gbagbo .. ? Nous osons encore espérer que la prétendue communauté internationale reviendra sur sa décision. En effet, elle a été induite en erreur par la seule France, ancienne puissance colonisatrice qui voudrait à tout prix défendre ses intérêts particuliers, en liquidant l’empêcheur de tourner en rond, l’insoumis de la Françafrique, Laurent Gbagbo au profit  du  soumis Ouattara.


La plate forme minimale pour tout progressiste africain... est de  lutter pour la souveraineté et la conquête de l’indépendance nationale totale de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique (..)

 

Le combat du peuple ivoirien contre la mainmise impérialiste sur le pays et cette tentative insidieuse de le placer sous tutelle des nations-unies afin de le piller davantage, est un crime contre l'humanité. L’Afrique  dans un sursaut  patriotique doit  se ressaisir et être solidaire  de cette lutte  juste que mène le président Laurent Gbagbo car si le cas inédit ivoirien réussit, les puissances impérialistes « Certifieront » ou « labelliseront » dans l’avenir toutes nos institutions, voire les Hommes politiques qui auraient préalablement le droit de militer politiquement  en Afrique. Le continent sera vassalisé de plus belle. Aujourd'hui c'est la Côte d'Ivoire, à qui demain le tour dans l'agenda macabre de la France?

 

Nous Africains, devons faire le nôtre ce noble combat du peuple ivoirien, car il y va de l’avenir de notre continent.

 

(..) Notre Parti, ACTUS/prpe, lance un appel solennel à ... se mobiliser aux côtés du peuple frère ivoirien et de son président Laurent Gbagbo, victimes d'un complot international impérialiste visant à s'accaparer du pays pour ses énormes richesses  après la liquidation physique  de son président et  de  tous les autres patriotes.

 

Le panafricanisme révolutionnaire qui a permis l'émancipation du continent doit  retrouver toute sa vigueur d'antan face à la  tentative de recolonisation de la côte d'Ivoire par la  France, précédée de la mise sous tutelle  des nations unies de ce  pays africain.

 

Camarades  africains, nous ne pouvons demeurer  spectateurs face à  cette chronique annoncée du génocide impérialiste en gestation d'abord  en Côte d'Ivoire puis qui sera étendu par la France au reste du pré carré africain où les peuples luttent les armes à la main contre les dictateurs imposés par l'Elysée.


Les peuples africains doivent s’unir pour faire  échec  à ce projet  contre le peuple ivoirien car il est dégradant, humiliant, infantilisant et  déshonorant pour  notre continent  et les Africains.

 

15 déc.  2010


 

Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique

                                                     (ACTUS / prpe)                                                                    

 

Le Secrétaire Général                                                                                                                                                     Dr LEY- NGARD

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