Dr LEY- NGARDIGAL Djimadoum, le Secrétaire Général de l’ACTUS/prpe
Reçu du Dr Ley cet article
qui contrebalance les mensonges de l'Occident impérialiste,
et en particulier de la France toujours coloniale. Eva R-sistons
Déclaration de l’ACTUS/prpe sur la situation en Côte d’Ivoire
Côte d’Ivoire: Pourquoi la France veut-elle abattre le président insoumis, Laurent Gbagbo ?
L’ACTUS/prpe suit avec une attention particulière l'évolution de la situation politique en Côte-d’Ivoire depuis le coup d’état avorté de l’impérialisme français en 2002 contre le Président Laurent Gbagbo.
L’échec du putsch d’alors était du au soutien massif, populaire et notamment à celui des jeunes patriotes dirigés par Charles Blé Goudé, qui ont bravé les troupes françaises basées dans le pays.
La partition de facto du pays en deux : le Nord sous contrôle des putschistes et le Sud sous administration légitime et légale du Président Laurent Gbagbo.
Dix années plus tard, la rancœur tenace de l’impérialisme international et français en particulier, est revenue à la charge afin d’imposer à la présidence de Côte-d’Ivoire, leur poulain, en l’occurrence Monsieur Alassane Dramane Ouattara (surnommé ADO par ses partisans) après le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2008.
Si les prétendus démocrates en occident et si les membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étaient impartiaux et soucieux d’instaurer une véritable démocratie en Côte d’Ivoire, alors comment expliquer leurs criminelles accointances avec les putschistes du Nord depuis septembre 2002 en refusant de les désarmer avant les élections ? Dans ces conditions surréalistes, comment pourrait-on avoir une ombre de doute que les élections dans la partie septentrionale du pays seraient opaques, falsifiées et irrégulières ?
Cette connivence de la France et de l’Onuci avec les putschistes du nord, préparerait déjà l’opinion internationale à ce coup d’état « démocratique et institutionnel » de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui voudrait imposer illégalement et illégitimement ADO, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Pourquoi les Africains doivent-ils continuer à être humiliés en acceptant les coups d’états permanents de l’impérialisme français, la Françafrique 50 ans après les indépendances nominales? Force n’est-il pas de constater que les criminels dictateurs à l’instar du tyran Déby au Tchad, soutenus par la France sont imposés aux peuples ?
Ces despotes du pré carré français d’Afrique sont au pouvoir depuis au moins 20 ans pour chacun d'eux, par la volonté impériale de la France. En revanche, elle vilipende les dirigeants ou candidats africains insoumis ou progressistes, soutenus par les peuples.
La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en renfort l’ONU afin de procéder au sacre de leur valet, ADO. C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme prime sur la force du droit national et international. 50 ans après les indépendances africaines, le néocolonialisme français n'a pas perdu de sa vigueur d'antan.
Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire est inédit, injuste, humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela devrait interpeller tous les patriotes africains... notre devoir (est) de combattre l’inacceptable et cette pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit de la suprématie coloniale occidentale, voudrait imposer sa volonté au détriment des peuples de notre continent.
L’insoumis au néocolonialisme français, Laurent Gbagbo, fondateur du Front Patriotique Ivoirien (FPI) et membre de l’international socialiste a un passé militant bien empli. Il fut l’opposant emblématique à l’ancien président Félix Houphouët-Boigny, un chantre de la Françafrique. Ce qui lui a valu des séjours en prison de mars 1971 à janvier 1973 puis en 1992.
C’est aussi un intellectuel, Docteur en histoire de l’université de Paris1, Sorbonne, il était professeur d’histoire, directeur et chercheur à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) d’Abidjan.
Le président Laurent Gbagbo est un patriote africain qui a au moins le mérite de résister au coup d’état militaire permanent de l’impérialisme français qui voudrait à tout prix imposer leurs hommes de la cuvée françafricaine...
Est-il besoin de rappeler le refus du Président Laurent Gbagbo de participer à la célébration du 50èmeanniversaire des indépendances africaines le 14 juillet dernier sur les champs Elysées aux cotés du Président Sarkozy ? Ce geste symbolique est lourd de signification... Cette gifle à la Françafrique vient s’ajouter aux autres actes d’indépendance manifestés par le Président ivoirien, accroissant ainsi l’ire de l’ancienne puissance coloniale qui jure de se venger de ce Leader nègre récalcitrant en le « normalisant » à défaut le raccourcir.
Parmi ces actes d’insoumission, celui qui déclencha la guerre de la Françafrique contre le président légitime Laurent Gbagbo, fut l'ouverture du pays à la Chine populaire.
En effet, la tentative échouée du coup d’état de septembre 2002, fomentée par les putschistes des Forces Nouvelles (FN) de Guillaume Soro, a eu lieu au lendemain de la décision du Gouvernement de Laurent Gbagbo, de remettre en cause les énormes intérêts économiques français en Côte d’Ivoire dont particulièrement ceux du groupe Bolloré, un ami du président Sarkozy. Les marchés attribués exclusivement auparavant de gré à gré aux entreprises hexagonales doivent dès lors être soumis à la libre concurrence des entreprises de la république populaire de Chine, qui connaissent une expansion fulgurante sur le continent africain ces dernières années.
Au nom de la liberté d’entreprendre, au nom de la libre concurrence du marché, au nom du néo-libéralisme ou du capitalisme… dont les puissances impérialistes se font le chantre, il est paradoxal de constater que ces dernières vont en guerre contre les entreprises chinoises qui gagnent les marchés internationaux régis par les lois capitalistes. La décision du gouvernement de Laurent Gbagbo de lancer les appels d’offres concurrentiels pour que le meilleur gagne mais aussi en défendant en partie les intérêts de la République de Côte d’Ivoire, est un crime de lèse majesté pour l'impérialisme français..
Le complot impérialiste international contre le Président Laurent Gbagbo programmé et exécuté par la France et l’Onuci s’était traduit par l’adhésion à cette croisade des autres puissances impérialistes les Usa et l'Union Européenne (UE)... Tandis que d’autres pays comme la Russie, le Brésil, la Chine, le Mexique sont reticents à cette alliance anti Gbangbo.
Selon le Ministre ivoirien des Affaires étrangères Placide Djédjé « C’est la France qui est derrière ce projet de résolution contre le gouvernent légitime du président Gbagbo » et de dénoncer « des fortes pressions exercées par la France sur les états africains » afin de s’aligner sur la position de l’hexagone. Cela démontre la dépendance des états africains à la puissance coloniale et notamment la vassalisation de nos dirigeants.
(..) la Russie, s’appuyant sur la résolution S/RES/1765 du Conseil de sécurité des Nations-Unis du 16 juillet 2007 réaffirmant, en son préambule, « Son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance…de la Côte d’Ivoire », déclare : « l’Onu outrepasse sa mission en se substituant à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien désignant Laurent Gbagbo Président… ». Le texte commun du Conseil de sécurité adopté invite le président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s'il ne reconnaissait pas son rival Ouattara.
Dans une lettre adressée au Président Laurent Gbagbo, le président américain Barack Obama « dit clairement que s’il fait le mauvais choix,(...) nous envisagerons d’éventuelles sanctions contre lui et d’autres, si besoin est », a déclaré le porte-parole du département d’Etat Philip Crowley. [Afp du 9 décembre 2010].
Le président américain a déclaré lors de sa visite au Ghana en 2009 que « l’Afrique n’a pas besoin d’Hommes forts, mais d’institutions solides ». En s’alignant sur la position revancharde anti Gbagbo de la France, il affaiblit tles institutions ivoiriennes (..)
Ceux qui espéraient voir la politique impérialiste des Usa s’adoucir avec l’élection d’un Noir, doivent déchanter. « L’impérialisme stade suprême du capitalisme » selon Lénine, reste tenace quelle que soit la couleur, la religion ou la nationalité de l’individu qui partage cette idéologie. Au demeurant, il conviendrait de souligner que dans les pays capitalistes, ce sont les multinationales qui sponsorisent les élections présidentielles des candidats et l’accession à la magistrature suprême de leurs hommes.
Le lobby militaro-pétrolier a propulsé M. Georges Bush à la présidence des Usa. Ce qui a pour conséquence l’occupation de l’Irak et sa destruction, le tout accompagné du pillage systématique de ses immenses ressources pétrolières.
L’anti-impérialisme est la plate forme minimale qui devrait guider tout activiste africain, car appliqué, il serait une contribution de tous ceux qui militent pour une Afrique progressiste, anti-impérialiste, unie et indépendante.
L’infantilisation permanente de notre continent par l’occident qui s’arroge le « Droit divin » de décider de nos institutions, de notre organisation politique, militaire, économique, culturelle…est insupportable. La crédulité de cette minorité d’Africains qui soutient les positions politiques de l’impérialisme est injustifiable voire une traîtrise pour l’avenir de notre continent.
Les gesticulations occidentales autour du prétendu respect du verdict des urnes (victoire d’ADO)... cacheraient en réalité les visées à court, moyen et long terme pour défendre uniquement les intérêts des multinationales capitalistes.
La défense des dictateurs et leur maintien par la force au pouvoir par l’impérialisme ne donnent-ils pas suffisamment matière à réfléchir ?
Pour notre parti, ACTUS/prpe (..) nous ne croyons plus aux leçons et discours lyriques sur la défense de la démocratie, des droits de l’homme dont nous abreuvent les dirigeants politiques occidentaux. L’exemple du Tchad témoigne si besoin est, de l’hypocrisie, du déni de démocratie, de l’humiliation et du mépris total dont le peuple est victime. Le despote Déby est responsable de la mort de plus de 31000 tchadiens selon les rapports des associations des droits de l’homme. (..) Ces crimes contre l’humanité n’ont soulevé à ce jour aucune réaction de la France et du président Sarkozy qui se mobilisent pour « sauver » la démocratie en Côte d’Ivoire.
La démocratie à géométrie variable de l’occident est une imposture contre les peuples africains. Elle épouse les contours fluctuants des seuls intérêts capitalistes, en sacrant présidents à vie de nos états, les dictateurs que l'Elysée a créé, soutient et maintient par la force des armes des troupes françaises basées sur le continent.
L’impérialisme français use de tous les moyens et subterfuges afin d’imposer son valet ADO (..)
Ouattara et le FMI
Monsieur Ouattara fut un ancien Vice président du FMI. Cette institution est à l’origine des mesures anti sociales et criminelles imposées aux peuples africains sous le vocable de programme d’ajustement structurel (PAS). Ce plan impose aux états des coupes sombres principalement dans les budgets sociaux des états (santé, éducation, agriculture, arrêt de subventions des produits alimentaires de première nécessité…), privatisation des secteurs clés de l’économie nationale (énergie, eau, transport,…) entraînant de millions de victimes. Compte tenu de ces crimes contre l’humanité du FMI, il est évident que les peuples ivoirien et africain ne sauraient apporter leur soutien à une haute personnalité de cette institution internationale et de surcroît actrice de ces mesures criminelles. Monsieur Ouattara fut l’artisan des privatisations des entreprises nationales lorsqu’il était premier ministre du Président Houphouët Boigny. Ce bradage de l’économie nationale aux capitalistes occidentaux, mérite une récompense de la part des bénéficiaires. (..)
Les violations manifestes des règles démocratiques et de bonne conduite (souscrites par les deux candidats à la présidentielle) ont été observées chez Monsieur Ouattara.... Il s’était autoproclamé Président de la République de Côte d’Ivoire le 03 décembre 2010. Avec délectation et partialité ahurissante, une certaine presse française a relayé en boucle ce mensonge qu’elle voudrait transformer en vérité et force de loi à l’opinion ivoirienne et internationale.
La loi électorale de la Côte d’Ivoire du 3 mars 2008, stipule dans son alinéa 2 que la CEI a un délai impératif de 3 jours pour informer le Président du Conseil constitutionnel, le représentant du Secrétaire Général de l’ONU, le représentant du Facilitateur…
L’instance suprême des institutions ivoiriennes, en l’occurrence le Conseil constitutionnel (..) par la voix de son Président, le Professeur Paul Yao N'Dré, a annulé les votes dans sept départements du Nord, sous contrôle des ex-rebelles depuis 2002 et où le scrutin avait été frauduleux [Afp du 03 novembre 2010]. En effet, les nombreux témoignages des électeurs dans les régions septentrionales confirment cette décision du Conseil constitutionnel : « À la télévision ivoirienne, des reportages donnaient la parole depuis mardi 30 novembre à des électeurs de Laurent Gbagbo agressés et séquestrés dans le nord du pays le jour du vote. (..)
Ce hold-up organisé par monsieur Ouattara dans le nord en terrorisant les partisans du président Laurent Gbagbo, a été confirmé par le fait que dans les régions favorables au candidat Laurent Gbagbo, son rival a pu battre campagne en toute quiétude et que ses partisans ont librement voté.
L’article 63 de la constitution de la république ivoirienne stipule : « Le résultat définitif de l’élection du président de la république est proclamé, après examen des réclamations éventuelles, par le Conseil constitutionnel et publié selon la procédure d’urgence ». Le président du Conseil constitutionnel, le Professeur de Droit public, Monsieur Paul Yao N'Dré, a par conséquent invalidé les résultats fantaisistes proclamés par le candidat Ouattara. Après annulation des votes frauduleux des sept départements du Nord, le président du Conseil constitutionnel proclame à la foulée la réélection à la présidence de la république de Côte d’Ivoire du Candidat Laurent Gbagbo avec 51,45% des suffrages, contre 48,55% à son rival ADO, le 3 décembre 2010. (..) La France a mis en alerte maximale ses réseaux afin de constituer un front international anti Gbagbo. (..)
Les ennemis et rentiers de la guerre impérialiste de rapine en Côte d’Ivoire, vocifèrent en dénonçant la proximité du Président du Conseil constitutionnel le Pr Paul Yao N'Dré avec le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Ce dernier fut démocratiquement élu malgré les arsenaux colossaux : crimes, finances, corruptions, diplomatie, pressions, menaces,… déployés par son rival Ouattara.
Au demeurant, rappelons qu’en France, tous les présidents du Conseil Constitutionnel sont nommés par les présidents de la 5ème république (..) La constitution ivoirienne comme celle de la plupart des anciennes colonies françaises, sont une copie de la constitution de la 5èmerépublique française. (..)
Ce mépris des peuples africains par les impérialistes qui voudraient tout régenter car le noir serait un sous homme, est un déni de démocratie, voire une certaine condescendance occidentale, avec en filigrane du racisme primaire dans le subconscient collectif. Cela est intolérable ! (..)
La précipitation mécanique et déconcertante, sans retenue aucune et avec laquelle la France a félicité et a reconnu la fausse victoire concoctée dans les officines de la Françafrique, corrobore les visées de revanches de l’ancienne puissance coloniale contre le refus de soumission et la résistance du Président Laurent Gbagbo depuis près d’une décennie. Nous avons le devoir militant de ne pas laisser le président Laurent Gbagbo et ses camarade de la majorité présidentielle (LMP) seuls au front contre la France et ses alliés impérialistes.
Un complot impérialiste international visant à déstabiliser la Côte d’Ivoire dirigée par le président insoumis Laurent Gbagbo se confirmerait. En effet, depuis le coup d’état de septembre 2002 qui a consacré la division du pays en deux entités différentes (Nord et Sud) sous l’œil bienveillant des troupes françaises de l’opération Licorne forte de 900 hommes, le plan s’accélère comme l'atteste la reconnaissance du président autoproclamé ADO par la France, l’ONU, le FMI, suivie en cascade par les USA, la Grande Bretagne et l’UE (..)
Le président Sarkozy à l’instar de son prédécesseur Chirac, est décidé d’œuvrer pour l’éviction du pouvoir du président légal et légitime Laurent Gbagbo. (..) Ce mépris des dirigeants africains insoumis sont inacceptables alors que leurs alliés dictateurs sont maintenus des décennies à la tête de nos états. (..)
La Commission Electorale Indépendante (CEI) n’est qu’une simple structure administrative circonstancielle, chargée de gérer ponctuellement le déroulement des élections. Elle ne peut se prévaloir d’une quelconque primauté ou suprématie hiérarchique sur le Conseil constitutionnel, instance juridictionnelle suprême et pérenne. (..)
La décision du Conseil constitutionnel d’invalider ces résultats et proclamant simultanément la victoire du candidat Gbagbo fait force de loi. Elle est exécutoire. Toute disposition contraire à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien est par conséquent illégale, illégitime et de nul effet. Les autorités légitimes de la Côte d'Ivoire ont le droit de faire respecter la loi par tous les moyens à ADO et sa bande qui sont d'intelligence avec les ennemis du pays, les puissances impérialistes. (..) Un tel acte fort fera jurisprudence. Il servira de leçon aux valets de l'impérialisme et leurs maîtres.
Les Africains n'accepteront jamais le pacte colonial et donneront la riposte adéquate à toute tentative de recolonisation de notre continent.
(..) De plus, ces résultats ne sont pas issus d’un consensus entre les membres de la CEI comme le prévoit le règlement de cette institution administrative. Cette annonce illégale et à la sauvette a eu lieu non pas au siège de la CEI comme il se doit, mais à l'hôtel du golf qui est aussi le QG de la campagne électorale du candidat Ouattara.
L’élection (.. offre) un ridicule spectacle qui humilie par ricochet l’Afrique dans son ensemble. (..)
Les preuves incontestables des fraudes massives organisées par le candidat ADO avec la complicité de la France et l'Onuci, ont été rapportées par certains observateurs et témoignages. Cependant, les médias occidentaux partenaires de cette croisade anti Gbagbo ont fait systématiquement obstruction. La France en la personne du Président Sarkozy s'est transformée en « VRP du Candidat Ouattara sur le marché politique international ».
Un hold-up électoral
Afin d'étayer ces fraudes, nous citerons six (6) faits réels qui ne sont qu’une infime partie des preuves de hold-up électoraux massifs organisés par Ouattara et ses acolytes :
1- (..) Le Chef des experts électoraux africains, Monsieur Jean-Marie Ngondjiban Gangté a livré à la presse ivoirienne et internationale les conclusions de sa mission qui sont sans appel : Des irrégularités majeures ont été relevées... Ce sont les vols des urnes, les refus du camp ADO d’accepter la présence des observateurs de la majorité présidentielle lors des dépouillements des urnes… Ces constats accablants établis par une mission d’observateurs africains, n’ont jamais été relayés par une certaine presse (..)
Dans ce même registre de mépris racial envers l’Afrique et les Noirs, un journaliste français renchérit à propos des Observateurs africains en des termes irrespectueux : «Observateurs sortis d’on ne sait où ».Et, pourtant le groupe des experts électoraux africains est mandaté par l’Union Africaine et agrée par la CEI ivoirienne.
Le racisme contre les africains est solidement ancré dans certains esprits occidentaux
(..) : « Même si toutes les plaintes du camp présidentiel étaient prises en compte, les résultats ne changeraient pas et le candidat Ouattara resterait le vainqueur de l'élection », a affirmé le responsable de l'ONU dans une intervention par vidéo conférence devant le Conseil de sécurité de l’ONU. [Atlas Info du 07.12..2010].
Les seuls commentaires les plus répandus dans les médias occidentaux au service de Ouattara et son groupe d’usurpateurs du pouvoir, demeurent la diabolisation de la majorité présidentielle et en particulier du président Gbagbo qualifié de dictateur. Ces mensonges grotesques ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En effet, comment expliquer que l’opinion internationale et ces pays du nord qui se proclament démocrates, puissent soutenir les putschistes de septembre 2002 contre le président démocratiquement élu Laurent Gbagbo ?
Les impérialistes et l’Onuci ont refusé de désarmer les rebelles de la zone septentrionale avant les élections tout en exigeant leurs organisations. Ce plan d’imposer ADO président est ici un peu plus limpide car organiser les élections avec le fusil braqué sur la tempe de l’électeur du président Laurent Gbagbo est un crime organisé. Le mépris du Noir est une fois de plus affirmé. En occident, personne n’aurait accepté de voter dans ces conditions mais pour les nègres d’Afrique c’est normal et acceptable aux yeux des impérialistes.
(..) Un fin connaisseur de l’Afrique M. Philippe Evanno chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine, invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de 8h10, déclara ; « L'ONU a été incapable de respecter ses engagements et d'assurer le désarmement des forces de la rébellion au nord. L'élection a eu lieu sous le contrôle des forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit, qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et contrôlent une partie du commerce du cacao. Cette rébellion au nord est une organisation politique, économique et militaire et elle est restée en place alors que différentes résolutions de l'ONU et différents accords internationaux prévoyaient que l'élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne serait pas effectif» [http://www.kernews.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=269:les-interets-economiques-francais-menaces-en-cote-divoire--les-explications-de-philippe-evanno&catid=40:politique-et-economie&Itemid=59].
Cette déclaration montre que les capitalistes occidentaux organisent un nouveau plan afin d’accroitre le pillage des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire en installant au pouvoir sur l’ensemble du pays ces seigneurs de la guerre dirigés par le tandem Ouattara-Soro qui contrôlent le nord du pays.
Cette mafia organisée contre l’Afrique est révoltante et devrait être combattue... Le soutien des patriotes et progressistes africains est un devoir militant.
2- Dans la Vallée de Bandama le Candidat Ouattara a totalisé en réalité 149.598 voix. Cependant, la CEI régionale a communiqué à la CEI centrale 244.471 voix soit une augmentation frauduleuse de 94.873 voix supplémentaires (Cf. tableau ci-dessous). [Cf. http://www.ivoiredignite.com/index.php]
3- L’ancien premier ministre du Togo et Chef de la Mission d'Observation Electorale de l'Union Africaine (UA), Joseph Kokou Koffigoh, dans la lecture du rapport de sa mission du 30 novembre 2010 a signalé entre autres les anomalies dûment constatées en ces termes : «Le climat relativement lourd aux alentours des lieux de vote[…] des actes de violence graves notamment des pertes en vies humaines, des atteintes à l'intégrité physique, des séquestrations, des intimidations, des tentatives d'enlèvement et de dégradation du matériel électoral. Autant d'éléments qui devraient faire l'objet d'une appréciation minutieuse de la part des organes compétents afin de déterminer leur impact sur le scrutin» (..)
4- L’ampleur de la fraude et la participation active des impérialistes en faveur de leur poulain ADO a écœuré nombre d’Ivoiriens qui habitent pourtant dans le Nord contrôlé par les putschistes de 2002. À ce sujet un habitant de la ville de Bouaké Monsieur M D qui se réclame de rebelle, écrit : « d’importantes sommes d’argent soit plus de 6 milliards de FCFA auraient été utilisés pour acheter les voix à raison de 20.000 FCFA par électeur. Les cadres de l’ONU et le personnel auraient engrangés plus 10 milliards de FCFA de corruption afin de proclamer Ouattara vainqueur (..) Avez-vous le témoignage des observateurs des ONG africaines qui ont eux même subit et dénoncé les exactions des rebelles ?.. Savez-vous que les observateurs de l'UE sont restés dans les beaux quartiers d'Abidjan ? (..) "
5- Dans sa Conférence de presse au QG de la majorité présidentielle sur la situation en Côte-d’Ivoire, son porte-parole Monsieur Pascal Affi N’Guessan déclara : « Dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO), sous contrôle des Forces Nouvelles, les conditions d’une élection libre, juste et transparente n’étaient pas réunies. En effet, en violation de l’Accord Politique de Ouagadougou et du Code électoral, les Forces Armées des Forces Nouvelles, qui étaient pourtant présumées encasernées et désarmées, ont semé la terreur et la désolation contre des populations cibles. Ainsi, les agents électoraux et les représentants de LMP dans les bureaux de vote ont été chassés, les empêchant d’exercer leur mission. Des militants et sympathisants de LMP ont été sauvagement battus à sang, humiliés et séquestrés. Le pronostic vital est même en jeu pour certains .. Des dizaines de proches de La Majorité Présidentielle demeurent encore otages ... [Cf. http://cote-ivoire.com/1185/politique/presidentielle-ivoirienne/pascal-affi-fait-le-point-sur-le-second-tour-en-cote-dinvoire ]
Les témoignages... illustrent incontestablement le coup d’état électoral « France-onusien » contre le Président Laurent Gbagbo et le peuple ivoirien. (..) Des patriotes du nord menacés par les partisans d’ADO et certainement pris en otage, n’accepteraient pas ce plan impérialiste qui viserait à recoloniser ce riche pays et de surcroît dans le lequel des gisements colossaux de pétrole seraient bientôt extraits. Il serait plus rentable pour les multinationales capitalistes d’avoir durant cette période de boum pétrolier un de leurs valets à la présidence du pays. ADO leur assurera le pillage sans se sourciller des millions de barils de brut qui seront extorqués au peuple ivoirien. Le Président Laurent Gbagbo qui refuse d’être un vassal, mérite par conséquent d’être éliminé par tous les moyens avant que le brut ne coule à flot.
La malédiction pétrolière et la boulimie des impérialistes pour l’or noir, continuent d’exterminer les peuples africains. C’est le cas du Tchad avec le despote Déby
La mobilisation occidentale sur le thème du respect de la démocratie en couronnant frauduleusement Ouattara, n’a rien à voir avec les intérêts du peuple ivoirien... Il serait plutôt honnête pour eux de dire « proclamons Ouattara président de la côte d’Ivoire pour garantir démocratiquement le pillage du pétrole » (..)
Dans un important article du 3 décembre 2010 du site abidjan.net, une analyse mathématique des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle, intitulé « Youssouf Bakayoko dévoile une fraude de 500.000 votants fictifs dans les zones CNO », relève l’ampleur les fraudes massives du candidat Ouattara.
Ce hold-up électoral que voudrait couvrir la France et l’Onuci ne peuvent résister à l’épreuve des faits réels ci-dessous...
6- « Puisque plusieurs preuves d’irrégularités, exactions et tricheries témoignent d’un vote non démocratique dans les zones CNO, nous sommes en droit de penser qu’il y a eu fraude massive de plus de 500 000 voix.. (..)
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Quel serait donc le vrai score d’Alassane Ouattara sur la même base des données de Youssouf BAKAYOKO ? Il nous suffit pour cela de retirer les 9,35% votants sur les voix d’Alassane Ouattara. On obtient le tableau ci-après :
Total Inscrits : 5 784 490
GBAGBO LAURENT : 2 107 055, soit 52,04%
ALASSANE OUATTARA : 1 942 088, soit 47,96%
Total : 4 049 143, soit 100%
Taux Participation : 70,00%
Ecart de voix dues au bourrage des urnes en zone CNO : 541 076
Conclusion 2 : LAURENT GBAGBO est le réel vainqueur de ces élections, sur la base des données communiquées par Youssouf BAKAYOKO ».
[ Source : abidjan.net du 3 décembre 10 Site: http://news.abidjan.net/article/?n=382051 ]
(..) En Afrique ces collabos renforcent la domination néocoloniale de la France et garantissent le pillage des ressources naturelles des états (..)
Dans un souci de ramener la paix en Côte d’Ivoire, l’insoumis Laurent Gbagbo a tendu la main aux putschistes d’hier, accepté d’organisation l’élection présidentielle dans ces conditions effroyables et enfin de nommer de surcroît Monsieur Guillaume Soro le Chef des putschistes au poste de premier ministre. Le complot impérialiste planifié depuis de nombreuses années contre le peuple ivoirien a atteint son objectif : ADO du Rassemblement Des Républicains(RDR) et Guillaume Soro son bras armé des Forces nouvelles (FN) sont respectivement Président autoproclamé par la CEI, et premier ministre. Ce cas inédit de la nouvelle stratégie de l’impérialisme afin d’éliminer« démocratiquement » les patriotes africains fera jurisprudence si ce test réussi. Cela est insupportable !
(..) Le président Laurent Gbagbo a toujours manifesté sa prédisposition et sa bonne volonté à ramener la paix en Côte-d’Ivoire. À cet effet, jamais un homme d’état africain n’a accepté de faire autant de concessions voire humiliantes comme l’a fait le dirigeant insoumis à la Françafrique.
Le Président Laurent Gbagbo a toléré l’existence d’une Commission Electorale Indépendante (CEI) dont la composition n’est guère à sa faveur. En effet, sur les 32 membres, 27 appartiennent aux partis de l'opposition (..) Enfin, il conviendrait aussi de souligner que la CEI, appendice du RDR du Candidat Ouattara, a pour président Youssouf Bagayoko, un autre élément du RHDP et proche de Ouattara. (..)
Inversement, c’est l’insoumis Laurent Gbagbo, qui, sous sa présidence, avait tout mis en œuvre pour le retour d’exil de Ouattara. Ce dernier non seulement a fait preuve d’une ingratitude déconcertante, mais s’est allié aux impérialistes pour abattre son « sauveur ». Rappelons qu’en 1992, l’opposant d’alors Laurent Gbagbo fut emprisonné. Le président Félix Houphouët Boigny a ordonné au premier Ouattara de signer le décret de son arrestation.
Les véritables concepteurs et exécuteurs du drame ivoirien, est la nébuleuse Françafrique de Chirac à Sarkozy à laquelle vient s’ajouter leur alliée qui est l’Onu, laquelle est dominée par les puissances impérialistes occidentales, notamment les Usa.
La nouvelle stratégie impérialiste expérimentée en Côte d’Ivoire consiste à nier l’existence des états africains et leurs institutions. Nous devons refuser que nos dirigeants soient préalablement et officiellement « certifiés » par les observateurs de l’Onu avant d’être investis présidents. (..)
(..) Au lendemain de cette décision française, les chefs d'Etat de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO ) réunis à Abuja avaient apporté mécaniquement leur soutien à Alassane Ouattara, demandant à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir sans délai. De plus, l'organisation panafricaine a annoncé la suspension de la Côte d'Ivoire de toutes ses instances.[ Bbc Afrique des 7et 9 décembre 2010 ]. Il est regrettable que certaines institutions panafricaines Union Africaine (UA), et la CEDEAO soient infiltrées par certaines personnalités qui appartiendraient à la nébuleuse mouvance de la Françafrique. Ces dernières auraient pesé de tout leur poids afin d’aligner ces organisations panafricaines derrière les positions des impérialistes (France-Usa). Ces comportements néfastes de certains dirigeants africains ont été à l’origine du retard que nous connaissons dans la réalisation des Etats-Unis d’Afrique (EUA).
Le mutisme observé par certains dirigeants africains face au lynchage médiatique et aux menaces contre l’insoumis Laurent Gbagbo par l’impérialisme occidental, est condamnable.
De ce qui précède, il est incontestable que l’Afrique continue d’être sous domination intégrale de l’impérialisme occidental capitaliste qui régente son existence. En effet, nombre de nos dirigeants, qui sont par ailleurs imposés par les puissances du nord, font l’objet des pressions et menaces permanentes pour qu’ils appliquent les résolutions de leurs maîtres.
Les impérialistes occidentaux sont solidaires entre eux afin d’abattre un patriote africain,. Pourquoi (..) ne pas régler nous-mêmes nos problèmes ?
La dignité et l’honneur de l’Afrique sont une fois de plus bafoués par cet alignement systématique sur la volonté occidentale et surtout l’exécution d’une décision contraire à nos intérêts et à notre avenir.
Dans sa déclaration à la presse du 04 décembre, le président autoproclamé ADO a ajouté un vocabulaire nouveau dans les annales des élections africaines : « la certification de sa victoire par l’ONU ». Comment pourrait-on s’en orgueillir d’être investi président d’un état souverain par les puissances étrangères impérialistes capitalistes, et ce contre la volonté du peuple dont-il aspire gouverner ? N’avoue t-il pas de facto que sa légitimité lui est octroyée par les puissances étrangères et non par la peuple ivoirien?
La certification dont se vante le candidat Ouattara serait plutôt une insulte des impérialistes à l’encontre des Africains qui seraient selon eux des handicapés qui devraient être placés sous tutelle onusienne. Au rythme de ce mépris croissant impérialiste envers l’Afrique, ces derniers procéderaient bientôt à notre humiliation politique jamais égalée : ils désigneraient préalablement par « certification » de l’ONU les hommes politiques à leur convenance, puis les résultats des votes seraient eux aussi sanctionnés par une autre « certification made in ONU ». Aucun peuple au monde ne saurait accepter un tel mépris, ramenant l’africain au stade animal qu’il faudrait apprivoiser.... Cette injure infantilise davantage le continent noir.
La jubilation de Monsieur Ouattara de s’autoproclamer président de Côte d’Ivoire est un aveu public et incontestable qui confirme son appartenance au camp impérialiste exploiteur des peuples africains. À l’opposé, la campagne guerrière déclenchée par les puissances impérialistes contre le président légal et légitime Laurent Gbagbo, proclamé par la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, témoigne si besoin est, que ce patriote africain serait préjudiciable à leurs intérêts mais bénéfiques à ceux des ivoiriens. Il serait par conséquent suicidaire pour notre continent de voir certains de nos compatriotes se retrouver consciemment, inconsciemment ou par mercantilisme politique dans le même camp que celui de nos oppresseurs et leurs valets locaux, responsables de la situation dramatique que vivent les masses populaires africaines.
(..) Quelles que soient nos divergences politiques, ethniques, religieuses, notre devoir militant est de lutter aux côtés des peuples opprimés et de leurs dirigeants désignés à la vindicte de la communauté internationale par les impérialistes.
Le cas récent du président de Zimbabwe, un autre insoumis, M. Robert Mugabé, donne matière à réfléchir. En effet, sa courageuse décision de nationaliser les terres fertiles d’une poignée de 4000 fermiers blancs, vestiges de la colonisation britannique, a déclenché une campagne haineuse sans précédant des occidentaux contre sa personne et un blocus économique du pays. De plus, leur laquais M. Morgan Tsvangirai, est massivement soutenu par l’occident jusqu’à faire de lui premier ministre. Cette situation ressemblerait étrangement à celle de la Côte-d’Ivoire. Cependant, nous souhaitons que le peuple ivoirien derrière le président Gbagbo mette en échec un tel projet suicidaire pour le pays.
Tous les dictateurs qui essaiment le pré-carré français d’Afrique à l’instar du despote Déby au Tchad, n’ont jamais été victimes de croisades guerrières comme le sont ou l’étaient les insoumis incarnés par : Laurent Gbagbo, Robert Mougabé, (..) Houari Boumediene,Mongo Beti,…Certains d’entre eux furent lâchement assassinés par l’impérialisme français parmi lesquels Thomas Sankara, et Marien Ngouabi qui demeurent des héros et modèles pour les peuples d'Afrique.
Nous avons le devoir militant révolutionnaire et panafricain de soutenir la lutte anti-impérialiste du président Laurent Gbagbo et du peuple frère de Côte d’Ivoire afin qu’un nouveau crime crapuleux et planifié de la Françafrique ne vienne faucher ce dernier en plein combat de libération nationale.
La France continuera à justifier sa position anti Gbagbo par l’argument du respect de la « volonté du peule ivoirien » en défendant le hold up électoral de Ouattara. Elle a réussi provisoirement à rallier à sa croisade les pays alliés impérialistes et en « exerçant de fortes pressions sur les états africains » Cette mobilisation sans précédant de l’Elysée en faveur de Ouattara, prouve la « menace » que présenterait pour les intérêts de la France la victoire de du candidat Gbagbo mais aussi et surtout que cela risquerait d’inspirer d’autres Hommes politiques du pré-carré qui voudraient s’affranchir de cette encombrante tutelle françafricaine.
Dans cette sous région d’Afrique occidentale, l’avènement de la révolution populaire et démocratique au Burkina Faso dans les années 80 sous la direction du charismatique Capitaine Thomas Sankara, a donné des insomnies aux régimes inféodés à la Françafrique dont celui du président Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire.
yiv2078885335yiv1428361150MsoNormal"> Le Capitaine Thomas Sankara acquiert une audience panafricaine, toute la jeunesse du continent lui voue une admiration sans borne. Selon les organisations de la mouvance Sankariste, l’impérialisme, français craignait une dangereuse contamination révolutionnaire dans son pré carré. Il aurait été ainsi complice de l’assassinat de ce héros africain, le 15 octobre 1987 (..)
Dans le même registre des assassinats impérialistes des dirigeants insoumis africains, citons le rôle néfaste et la complicité des casques bleus de l’ONU au Congo. C’était sous leur déploiement que fut assassiné Lumumba. La présence de l’Onuci, appuyée par les troupes françaises de l’opération Licorne basée dans le pays est un danger réel pour la souveraineté, la sécurité du pays et la vie du président Gbagbo. En effet, l’agression des troupes françaises contre le peuple ivoirien en novembre 2004, s’était traduite par le bombardement des avions des Forces aériennes ivoiriennes par des mirages de l’armée française... Ces mêmes Forces françaises avaient tiré sur les jeunes manifestants ivoiriens contre cette agression, faisant plusieurs morts et blessés. Une armée d’occupation coloniale est un véritable danger pour la souveraineté du pays. Le Général De Gaule n’avait-il pas fermé en 1966 les nombreuses bases militaires étatsuniennes dans l’hexagone ? Au Tchad, notre Parti, ACTUS/prpe exige depuis de nombreuses années la fermeture inconditionnelle des bases militaires françaises dans le pays car ses multiples interventions aux côtés de l’armée du dictateur Déby contre les Forces de résistance nationale, ont empêché la chute tant implorée du tyran par notre peuple. Il est indéniable de constater la dangerosité de la présence des troupes coloniales françaises d’occupation sur le sol africain.
L’objectif premier des puissances impérialistes est de continuer à piller exponentiellement nos ressources naturelles, en imposant les dictateurs ou Présidents Génétiquement modifiés (PGM) aux masses populaires. Les capitalistes suivraient ainsi la traçabilité de leurs pillages et le degré de soumission de leurs petites créatures qu’ils n’hésiteraient pas à évincer en cas de faible rentabilité, c'est-à-dire baisse des ressources pillées.
Désormais, les puissances impérialistes exporteront des Elections Génétiquement Modifiées (EGM) car selon les déclarations de M. Jacques Chirac, ancien Président français en 1990 à Abidjan : « L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie » ou celle de son successeur Nicolas Sarkozy dans son discours à Dakar en juillet 2007 « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».Ces propos humiliants et méprisants reflètent exactement le profond sentiment des impérialistes occidentaux à l’encontre des populations noires et du continent africain.
Ce sentiment de considérer les africains comme des sous hommes voire des animaux, a conduit à l’implication de la France et sa complicité dans le génocide au Rwanda. (..)
La croisade internationale dirigée par la France contre le président légal et légitime de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, vise à le mettre au banc de la communauté internationale. Le soutien des puissances impérialistes au gouvernement illégal et illégitime de Ouattara dans le même pays risquerait de déclencher un second génocide (..)
L’opinion africaine se souvient encore de la terrifiante phrase prêtée au président Mitterrand à propos du génocide rwandais: « Dans ces pays-là, un génocide n’est pas trop important » [Courrier International du 9 avril 2004].
A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE réunis en conseil, ont arrêté une série de sanctions contre la Côte d’Ivoire (..) Cette provocation ne serait-elle pas le détonateur d'une intervention militaire directe de la France sous couvert de l'Onu?
(..) Il conviendrait de souligner que la notion de la « Communauté internationale » si chère aux puissances occidentales est une mascarade pour justifier l’indéfendable. En effet, sur les 192 états membres de l’ONU, seuls 5 sont membres permanents du conseil de sécurité. Ils disposent du droit de véto et imposent leur volonté aux 187 autres. Cette anomalie historique est anti démocratique car la majorité des pays est inexistante dans la prise des décisions, qui parfois les concernent directement.
Parmi ces 5 membres permanents du Conseil de sécurité, la France et les USA qui font partie, sont à la pointe ces derniers jours de la croisade anti Gbagbo.
La notion de « Communauté internationale » sous entend en réalité « La dictature des puissances occidentales sur le reste du monde et en particulier sur les pays d’Afrique». (..)
De nombreux exemples de la prétendue « défense de la démocratie », martelée par la France, sont battus en brèche par son soutien permanant inconditionnel et multiforme apporté à de nombreuses élections frauduleuses en Afrique, qu’elle qualifie de « démocratiques ».
La mission d’observateurs des électeurs européens (MOE) a relevé de nombreuses irrégularités (intimidations des électeurs, interventions des Forces gouvernementales dans les QG des partis de l’opposition, fraudes massives, achats des voix…) lors des élections présidentielles de mars 2010 au Togo, consacrant la victoire (hold up) de Faure Gnangsibé.
Les mêmes constats ont été faits lors des élections présidentielles au Gabon en 2009, au Burkina en novembre 2010, au Congo Brazzaville en 2009, au Tchad en 2005, en Centrafrique en 2005 …(..) Les Candidats malheureux de l’opposition qui furent n’ont « Certifiés ou labellisés Françafrique » par l’ancienne puissance coloniale ont été spoliés de leurs victoires réelles.
Revenons au Tchad où depuis 20 ans le dictateur Général-président Déby qui n’a jamais remporté démocratiquement aucune élection présidentielle, est paradoxalement vainqueur grâce aux fraudes, aux hold-up massifs, assassinats des citoyens de l’opposition, bourrages des urnes, achats des voix, incarcérations des candidats de l’opposition… (..) Où était la France, pays défenseur des droits de l’homme ?
L’hypocrisie permanente de la défense de la démocratie en Afrique dont les différents gouvernements français se targuent, ne continuera pas à résister aux confrontations des faits réels. Cette imposture politique montre que la Françafrique soutient et impose aux peuples ses valets en couvrant l’abomination dans son pré carré d’Afrique. (..)
La France a aussi expérimenté dans son pré-carré une nouvelle forme de « démocratie familiale » ou de « démocratie dynastique» qui a permis d’imposer aux peuples grâce à un habillage pseudo démocratique, les fils des anciens présidents demeurés loyaux à la puissance coloniale. C’est ainsi que M.Ali Bongo et Faure Gnangsibé ont pu succéder respectivement à leurs pères Omar Bongo et Eyadema Gnangsibé
Ces mascarades de votes ont été avalisées d’abord par la France, suivis systématiquement par les autres puissances impérialistes.
Les dirigeants africains membres de la Françafrique sont assurés d’être élus présidents à vie grâce aux hold up électoraux, achats des voix, assassinats
L’incontestable victoire du président Laurent Gbagbo est irréversible. La constitution ivoirienne est écrite, appliquée et respectée par et pour les ivoiriens, qui ont le droit suprême de défendre leurs institutions (..)
Tournant en rond dans son bunker-hôtel et assailli par l’oisiveté, le gouvernement fantoche, soutenu par l’étranger n’a pas le soutien du peuple et moins encore de celui des Forces armées ivoiriennes. (..) En effet, le lendemain 10 décembre 2010, le Général Dogbo, Commandant de la Garde républicaine, dit: « Que tous ceux qui sont en train de faire ce complot (..) sachent que nous les attendons. L’Hôtel du Golf est maintenant devenu un refuge de bandits. Et je crois qu’à la longue, il faut que nous nous préparions à libérer ce lieu de façon brutale. (..) [ Source: Nerrati ]
(..) Voudrait-on expérimenter en Afrique la « Gouvernance mondiale » par les institutions internationales et que les lois nationales soient subordonnées aux décisions des états impérialistes puissants qui dirigent l’Onu ?
Un tel gouvernement serait un corps étranger dans l’organisme ivoirien qui réagirait en le neutralisant par conséquent il ne pourra jamais gouverner...
La belle vie, digne de stars de Hollywood que mènent les membres de ce gouvernement oisif et fantoche dans ce luxueux hôtel du golf, serait-elle financée indéfiniment par l’Onuci ? Ces colossaux fonds ne seraient-ils pas plus utiles aux véritables projets de développement énoncés par le président Laurent Gbagbo .. ? Nous osons encore espérer que la prétendue communauté internationale reviendra sur sa décision. En effet, elle a été induite en erreur par la seule France, ancienne puissance colonisatrice qui voudrait à tout prix défendre ses intérêts particuliers, en liquidant l’empêcheur de tourner en rond, l’insoumis de la Françafrique, Laurent Gbagbo au profit du soumis Ouattara.
La plate forme minimale pour tout progressiste africain... est de lutter pour la souveraineté et la conquête de l’indépendance nationale totale de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique (..)
Le combat du peuple ivoirien contre la mainmise impérialiste sur le pays et cette tentative insidieuse de le placer sous tutelle des nations-unies afin de le piller davantage, est un crime contre l'humanité. L’Afrique dans un sursaut patriotique doit se ressaisir et être solidaire de cette lutte juste que mène le président Laurent Gbagbo car si le cas inédit ivoirien réussit, les puissances impérialistes « Certifieront » ou « labelliseront » dans l’avenir toutes nos institutions, voire les Hommes politiques qui auraient préalablement le droit de militer politiquement en Afrique. Le continent sera vassalisé de plus belle. Aujourd'hui c'est la Côte d'Ivoire, à qui demain le tour dans l'agenda macabre de la France?
Nous Africains, devons faire le nôtre ce noble combat du peuple ivoirien, car il y va de l’avenir de notre continent.
(..) Notre Parti, ACTUS/prpe, lance un appel solennel à ... se mobiliser aux côtés du peuple frère ivoirien et de son président Laurent Gbagbo, victimes d'un complot international impérialiste visant à s'accaparer du pays pour ses énormes richesses après la liquidation physique de son président et de tous les autres patriotes.
Le panafricanisme révolutionnaire qui a permis l'émancipation du continent doit retrouver toute sa vigueur d'antan face à la tentative de recolonisation de la côte d'Ivoire par la France, précédée de la mise sous tutelle des nations unies de ce pays africain.
Camarades africains, nous ne pouvons demeurer spectateurs face à cette chronique annoncée du génocide impérialiste en gestation d'abord en Côte d'Ivoire puis qui sera étendu par la France au reste du pré carré africain où les peuples luttent les armes à la main contre les dictateurs imposés par l'Elysée.
Les peuples africains doivent s’unir pour faire échec à ce projet contre le peuple ivoirien car il est dégradant, humiliant, infantilisant et déshonorant pour notre continent et les Africains.
15 déc. 2010
Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique
(ACTUS / prpe)
Le Secrétaire Général Dr LEY- NGARD