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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 20:40
Israël stérilise les femmes éthiopiennes : un témoignage accablant


Lundi 17 Décembre 2012

 

Israël stérilise les femmes éthiopiennes : un témoignage accablant
"La révélation qu’Israël stérilise les femmes éthiopiennes ne fait que s’ajouter à une page déjà honteuse de maltraitance faite aux femmes et aux communautés pauvres", écrit le quotidien israélien Haaretz dans son édition du 12 décembre 2012, qui évoque la situation de femmes reconnues comme juives par Israël et littéralement "importées" d’Ethiopie.

Ci-dessous la traduction de l’article publié par Efrat Yardai dans Haaretz, à l’intention des ONG concernées, de nos dirigeants politiques et de tous ceux qui luttent contre la "délégitimation" de l’Etat d’Israël... qui n’a de toute évidence pas besoin de nous pour ça !
"On a peine à le croire, mais en Israël, en 2012, des femmes éthiopiennes sont soumises de force au Depo-Provera, un contraceptif par piqûre. Cette injection n’est pas un moyen contraceptif couramment prescrit. Il est considéré comme un recours de dernière intention et il est habituellement réservé aux femmes placées en institution ou souffrant de handicap.
Et pourtant, selon une enquête récemment diffusée par le programme documentaire « Vacuum documentary » hébergé par Gal Gabay, et montrée sur la Télévision éducative israélienne, ce traitement est aussi imposé à un grand nombre d’immigrantes éthiopiennes.
Ce n’est ni le premier ni le seul cas où l’Etat s’est immiscé dans la vie de gens qui n’ont que des moyens limités de résistance. En d’autres occasions, le système qui a produit cette politique est tellement sophistiqué qu’il est difficile de trouver le responsable, le signataire ou le rédacteur de cet ordre.
Mais l’enquête télévisée conduite par la chercheuse Sava Reuven, a découvert que plus de quarante femmes éthiopiennes ont reçu cette injection.
Le Depo-Provera a une histoire infâme. Selon un rapport de l’organisation sha L’Isha, l’injection était pratiquée sur des femmes entre 1967 et 1978, au titre d’une expérience dans l’état de Georgie aux Etats-Unis sur 13.000 femmes pauvres, dont la moitié était des femmes noires. La plupart d’entre elles n’avaient pas conscience que cette injection faisait partie d’une expérience faite sur leur corps. Certaines sont tombées malades et quelques unes sont mêmes mortes au cours de l’expérience.
Il y a bien des exemples dans le monde d’efforts faits pour réduire les taux de naissances des populations pauvres, sans ressources ni capacité de résistance. Dans les années 1960, les Etats-Unis s’inquiétaient de l’augmentation de la population de Porto Rico. En 1965, on s’aperçut que 34% des mères portoricaines âgées de 20 à 49 ans, étaient stérilisées.
Les injections infligées aux femmes éthiopiennes font partie de l’attitude globale des israéliens à l’égard de ce groupe d’immigrants. Entre 1980 et 1990, des milliers de juifs éthiopiens ont passé des mois ou des années dans des camps de transit en Ethiopie et au Soudan. Des centaines d’entre eux sont morts sur la route d’Israël simplement parce qu’un pays qui est supposé être un abri sûr pour les juifs a décidé que ce n’était pas le moment, qu’ils ne pouvaient pas tous être absorbés, ou bien qu’ils n’étaient pas assez juifs – qui a jamais entendu parler de Juifs noirs ?
Dans les camps de transit, aujourd’hui, de futurs immigrants entrent dans un épouvantable embrouillamini bureaucratique, qui les plonge dans l’angoisse, et les amènent à se demander s’ils ont eu raison de venir en Israël. Comme dans le passé, ceux qui arrivent ici attendent longtemps avant d’être délivrés de la main de fer des institutions d’Etat. Ils continuent à être « traités » dans des centres d’intégration où on envoie les enfants dans des pensions religieuses et où on les inclut dans des structures d’éducation spéciale, tandis que leurs parents restent dans des ghettos et que les femmes continuent à recevoir des injections. On nous dit qu’on n’a pas le choix. Cette politique répressive, raciste et paternaliste se poursuit sans encombre – politique supposée respecter au mieux l’intérêt des immigrants, qui ne savent pas ce qui est le mieux pour eux.
Cette politique de contrôle absolu de leur vie, qui commence quand ils sont encore en Ethiopie, est exceptionnelle pour les immigrants de ce pays et ne leur permet pas de s’adapter à Israël. Au soi-disant motif qu’ils ont besoin d’être préparés à un pays moderne, ils subissent des lavages de cerveau et sont formés pour rester dépendants des organismes d’intégration.
L’American Jewish Joint Distribution Committee a déclaré que les revendications émises par ces femmes au cours de l’enquête n’étaient que des absurdités. Ce qui m’a rappelé d’autres femmes qui disaient des absurdités, telles les mères d’enfants yéménites kidnappées ou les Marocaines qui avaient subi un « traitement » contre la teigne. Jusqu’à aujourd’hui, leurs mots sont rejetés puisque ce sont des « absurdités ». Si on avait essayé de me stériliser ou de m’enlever mes enfants, je crois que je dirai aussi des absurdités. "

Source : http://www.haaretz.com/opinion/isra...
(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.alterinfo.net/Israel-sterilise-les-femmes-ethiopiennes-un-temoignage-accablant_a84802.html
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Public clairsemé pour Richard Prasquier, président du CRIF à Strasbourg


Il paraît qu'il y avait plus de policiers que de public ! Edifiant ! note d'eva


UJFP
Vendredi 21 Décembre 2012

Public clairsemé pour Richard Prasquier, président du CRIF à Strasbourg
Parmi les autres assistants, des institutionnels du CRIF-Alsace, de la Communauté israélite de Strasbourg,le rabbin Heymann, Pierre Lévy, responsable Crif Alsace, Gilbert Roos, consul honoraire d’Israël à Strasbourg, plus quelques responsables communautaires dont la femme excitée qui nous avait fait expulser du Salon de la Wizo, sans oublier le vendeur d’or qui un jour nous avait promis 10 balles dans la peau… Et un responsable musulman. Que du beau monde !

Présents aussi trois élus seulement, le maire de Schiltigheim Raphaël Nisand, vite éclipsé, l’adjoint Olivier Bitz, en charge des religions et l’inénarrable Eric Elkouby, conseiller municipal, conseiller général et, occasionnellement, incendiaire de poubelles…Deux photographes, l’un des DNA, l’autre de la presse allemande. Une journaliste italienne. Et le responsable de l’UJFP-Alsace, tout badge déployé…

Interrogé par le directeur des DNA, Prasquier a surtout cartonné contre « l’islamisme radical » responsable selon lui de l’antisémitisme en France. Ceux qui s’intéressent encore au discours convenu du CRIF peuvent écouter l’enregistrement audio ci-dessous, parfois peu audible tant le volume de sa parole était bas et sans micro.

Il s’est un peu animé, tout en restant fort civil, en répondant aux questions de l’UJFP. Il a même été plus patient que Dominique Jung et Pierre Lévy qui avaient voulu m’interrompre après la seconde question. Il n’a cependant répondu, à sa manière qu’à deux d’entre elles, laissant dans l’ombre celle selon laquelle l’État d’Israël serait responsable, et le CRIF avec lui, du nouvel « antisémitisme » provoqué par les actions criminelles de Tsahal, dans la confusion intéressée entre Israéliens, Juifs et sionistes.

Il a ergoté sur la traduction de la résolution 242 qui parle selon les anglophones de « retrait de territoires » et les francophones de « retrait des territoires« . Il a incendié le Hamas, et comparé l’audience du Crif et celle de l’UJF, nous accordant tout de même 1%…Nous avons tort, car nous sommes minoritaires dans l’opinion juive…Comme le sionisme jusqu’à la seconde guerre mondiale ? De l’espoir, donc !

Pendant la distribution d’un tract reprenant deux communiqués du BN de l’UJFP à propos du CRIF, devant l’immeuble, pas moins de trois policiers de service différents, selon leurs dires, sont venus s’enquérir du contenu du feuillet ; l’un d’eux, après quelques explications orales, mettant le papier dans sa poche, déclara même qu’il serait « moins idiot ce soir »

Public clairsemé pour Richard Prasquier, président du CRIF à Strasbourg
http://www.alterinfo.net/Public-clairseme-pour-Richard-Prasquier-president-du-CRIF-a-Strasbourg_a84968.html
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 00:34

 

http://www.voxfnredekker.com/archives/2010/04/07/17502678.html

Stop_p_dophilie

 

En lisant ceci sur le LIESI

 

(..) la journée des PÉDOPHILES, le 22 décembre 2012. Pourquoi protéger ces milieux et se pavaner devant les médias en invoquant la démocratie et les valeurs humanitaires ? LE minimum ne serait-il pas d’interdire une telle ‘fête’ en France et de protéger les enfants de réseaux ultra-protégés par le système des ripoux-blicains ?

Plus nous avançons dans le temps, plus il se fait jour que nous courrons à une immense catastrophe (..)  Mais pour qui travaillent ces politiciens de gauche ?

 

j'ai décidé d'en savoir plus. Nous sommes tombés sur la tête ! Oui, il existe une journée pareille ! Qu'attend-on pour poursuivre ses promoteurs ? Ne nous étonnons pas ensuite si lors d'un débat comme celui opposant M. Bayrou au sieur Cohen-Bandit (Daniel  Cohn-Bendit), c'est ce dernier qui a trouvé grâce auprès des médias aux mains des Sayanims ! Répugnant...  eva R-sistons.

 

Après les revendications des zoophiles ici , le 22 décembre : Journée internationale des pédophiles

 

Le député belge Laurent Louis dénonce la fête des pédophiles. Il est celui qui a dénoncé les pédophiles belges   et  qui avait mis en ligne une liste de nom de personnes étant en rapport plus ou moins volontairement dans l’affaire Dutroux. Il avait mis en ligne également des photos de l'autopsie des deux dernières victimes de Dutroux qui démontraient que l'histoire officielle n'était pas crédible  

 

 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 22:55

 

USA: Un réseau élitiste de prostitution basé à New York démantelé - 7 Mars 2012
  • Par guilux04
  • Le Dimanche 16 Décembre 2012
  • Commentaires (2)

anna gristina 

Un autre réseau pédophile élitiste a été exposé grâce à l'arrestation de Anna Gristina, une mère de 4 enfants agée de 44 ans, en charge de la gestion d'un réseau de prostitution dans un appartement situé à New York qui comptait sur la protection de la police pour fournir, à de riches clients, des mineures pour des rencontres à caractère sexuel. Des banquiers, des politiciens, et des avocats figuraient parmi les clients.


 La liste des clients de Gristina "comprenait des politiciens puissants, de haut-responsables de la police, des avocats, des banquiers influents, des directeurs de sociétés de divertissement, des hommes d'affaires, ainsi que plusieurs clients européens ultra-riches", rapporte le New York Post.

Certaines des rencontres à caractère sexuel incluaient la participation de mineures, selon l'adjoint du procureur de Manhattan, Charles Linehan.


USA - Un réseau de prostitution élitiste... par Guilux04


Pendant des années, nous avons documenté le fait que des réseaux pédophiles internationaux sont en activité principalement pour répondre à la demande de élites au pouvoir. Des affaires comme au Portugal, en Autriche, en France, au Chili, en Belgique, et en Bosnie ont toutes mis en évidence l'implication de personnalités éminentes dans des réseaux proxénètes, des orgies sadomasochistes et même des meurtres.

Dans quasiment toutes les affaires de trafic d'êtres humains en vue d'esclavage sexuel impliquant des enfants, les procédures judiciaires sont stoppées ou détournées lorsqu'un lien évident avec l'élite est révélé.

Au milieu des années 1990, Marc Dutroux, reconnu coupable de viol sur mineurs, construisit une cellule de prison secrète, dans sa cave à Charleroi, où il garda en otage des jeunes filles enlevées pour le compte de ce qu'il appelait "un grand réseau criminel", qui dans l'affaire judiciaire de 2004 fut suspecté par beaucoup d'inclure certains des plus hauts politiciens, juges et policiers de Belgique. La raison pour laquelle il a fallu si longtemps pour appréhender Dutroux résiderait dans le fait que ce dernier était légalement protégé par ces mêmes individus.

Les témoins au procès ont décrit "des parties fines qui incluaient des enfants, des juges, des politiciens, des banquiers et des membres de la famille royale." Les victimes qui ont survécu (la plupart ont été massacrées comme dans les "snuff movies") ont confirmé leurs accusations.

La police fouilla la maison de Dutroux et un agent entendu les appels à l'aide des enfants cachés dans son sous-sol, mais a cru, malgré tout, l'explication de Dutroux selon laquelle les cris venaient de gosses jouant dans la rue. Dutroux fût finalement condamné pour son implication dans le réseau pédophile, mais la participation éventuelle de l'élite du pays n'a jamais fait l'objet d'investigations.

Le scandale, plus récent, impliquant Jerry Sandusky a également conduit à des rumeurs selon lesquelles ce dernier avait "relooké" des garçons pour de riches donateurs. Comme nous l'avons vu auparavant, quasiment tous les grands réseaux pédophiles, qui ont été révélé à la connaissance du public, avaient des connections qui s'étendaient jusqu'aux plus hauts échelons de la gouvernance mondiale.

Le 29 Juin 1989, les journalistes du Washington Times, Paul M. Rodriguez et George Archibald, ont signalé l'existence d'un réseau de prostitution basé à Washington D.C. ayant des liens étroits avec la Maison Blanche et remontant jusqu'au Président George H.W. Bush. Les prostitués ont eu accès à la Maison Blanche et l'article a également cité des preuves de "l'enlèvement et de le recours à des mineurs dans un but de perversion sexuelle."

En Juillet 1990, un grand jury du Nebraska fût convoqué pour entendre les allégations selon lesquelles Lawrence King, alias "Larry", alors directeur de la banque "Franklin Comunity Federal Credit Union" et étoile montante du Parti Républicain, avait mis en place un réseau de prostitution de mineurs avec des lobbyistes de Washington dans lequel les enfants étaient transportés à travers le pays et forcés d'avoir des relations sexuelles avec King et d'autres hauts responsables, ainsi que le vice-président Bush lui-même. De plus, les victimes, qui ont été par la suite harcelées, ont été amenées à se rétracter.

(Voir la page de l'affaire Franklin)


Le Grand Jury a considéré l'affaire comme un canular, mais l'ancien Sénateur du Nebraska, John DeCamp, a plus tard enquêté sur ces allégations et a été horrifié d'apprendre qu'elles étaient tout à fait véridiques. (Télécharger son livre en anglais)

Les hommes de main de ces réseaux pédophiles et de prostitution sont systématiquement réduits au silence d'une manière ou d'une autre afin d'empêcher qu'un jour leur liste de clients devienne publique.

Espérons que Anna Gristina ne connaisse pas le même sort que Deborah Jeane Palfrey à Washington D.C, qui, après avoir menacé de divulguer la liste de ses clients, fût retrouvée morte suite à un prétendu "suicide", malgré le fait que Palfrey s'était plainte qu'un contrat sur sa tête avait été passé et qu'elle était apparue dans l'émission d'Alex Jones deux mois avant pour certifier qu'elle n'était pas du genre à se suicider.

Auteur : Paul Joseph Watson
Source : http://www.infowars.com/new-york-prostitution-ring-provided-minors-for-wealthy-elitists

 

Traduction de "ledébusqeurdebombes" pour Pédopolis

pédophilie pédocriminalité USA États-Unis élite scandale

 

http://www.pedopolis.com/blog/un-reseau-de-prostitution-elitiste-base-a-new-york-demantele-7-mars-2012.html

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:42

 

Le Qatar, un requin de la finance qui ne fait pas de cadeaux à la Tunisie


 

 
 

 

 

Le Qatar, bienfaiteur des peuples arabes, irriguant de sa générosité des contrées exsangues, mû par un esprit de solidarité qui en ferait toute la grandeur, mythe ou réalité ? Derrière la belle vitrine touristique et sportive, le miroir aux alouettes du nouvel eldorado confetti, où les pétrodollars coulent à flot, reflète une voracité qui ignore l’acte désintéressé, mais monnaye habilement ses généreux prêts.


Drapé dans un altruisme qui lui confère un vernis de respectabilité, l’image lisse de l’émirat a été quelque peu écornée par les révélations de  Sami Remadi, Président de l'Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF). Ce dernier a en effet indiqué, le 15 décembre, qu’après vérifications auprès des instances spécialisées, le crédit de 500 millions de Dollars (750 millions de Dinars), accordé par le Qatar à la Tunisie, était majoré d’un taux de 2.5% alors que la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI) appliquaient le jour même un taux d’intérêt de 1.3%.


Le Qatar, devenu omniprésent sur l’échiquier mondial, soutenant des politiques de déstabilisation en Libye, encourageant et sponsorisant des djihadistes criminels en Syrie, se double d’un requin de la finance qui ne fait pas de cadeaux, ou plutôt rien que des cadeaux empoisonnés en spoliant un pays frère, tel que la Tunisie. De quoi briser sa légendaire honorabilité en mille morceaux !


La Tunisie résonnera-t-elle à nouveau du fameux cri insurrectionnel resté dans toutes les mémoires « Dégage ! », repris en choeur par une foule protestataire lors de la visite officielle de l’émir du Qatar à Tunis, en janvier dernier, qui découvrit les joies d'être accueilli non pas en fanfare mais sous les huées ?

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 01:01

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xldsox_sionisme-la-verite-sur-le-journalisme-francais-richard-lab_news#.UMu9m6zeEa8

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Vido à voir,

à enregistrer,

à relayer avant censure !

 

ici également :

http://www.youtube.com/watch?v=ZzAQ8h3n7pg 

 

 

 

Le licenciement de Richard Labévière  
Rédacteur en chef de RFI :
une énormité,
soulignent la CFDT
et le principal intéressé

CAPJPO-Euro-Palestine

 

Politique
Le licenciement de Richard Labévière : une énormité, soulignent la CFDT et le principal intéressé
Nous revenons sur l’incroyable licenciement de Richard Labévière, rédacteur en chef de RFI, le 11 août dernier, en produisant le communiqué de la CFDT et plusieurs des remarques faites par Richard Labévière.

"Cette histoire estivale s’inscrit dans l’orwellisation en cours de la presse française, la remise en cause du pluralisme journalistique et de la liberté d’expression au pays des Lumières. Avec, pour horizon, la volonté d’imposer une lecture unique, néo-conservatrice, de la politique, des crises et des relations internationales ", indique Richard Labévière.

"Défendre la liberté d’expression et les droits de l’homme face à leurs violations caractérisées en Chine ou ailleurs, c’est bien. À condition de s’appliquer à soi-même ces beaux principes et de commencer par balayer devant sa porte." , souligne le journaliste.

Voici le communiqué de la CFDT :

"L’intervieweur français du président syrien Bachar al-Assad licencié par RFI !

Le 8 juillet dernier, Richard Labévière, rédacteur en chef à RFI, obtenait en exclusivité pour RFI et TV5-Monde une interview du président syrien Bachar al-Assad, à la veille de sa venue à Paris.

Dans n’importe quel organe d’information, cette réussite aurait été saluée par la Direction. A RFI, il en est autrement : faire son métier est passible de licenciement. Celui-ci a été notifié à Richard Labévière, ce lundi 11 août, malgré un enchainement de fautes de procédures. En dépit de dysfonctionnements internes et imputables aux seules directions de RFI et TV5-Monde, le dossier d’accusation reste désespérément vide.

A moins de trois semaines du voyage du président de la République Nicolas Sarkozy en Syrie, la direction de l’Audiovisuel Extérieur de la France, licencie l’un des journalistes experts des questions proche et moyen-orientales, infligeant ainsi un camouflet aux autorités syriennes qui avaient décidé d’accorder cette interview à Richard Labévière. Mais peut-être que la Directrice générale de l’Audiovisuel Extérieur de la France saura en informer à temps le ministre des Affaires étrangères ? Cet incident grave constitue le dernier épisode caractérisant l’attitude répétitive de harcèlement de la direction de RFI à l’encontre de Richard Labévière, portant atteinte à ses droits et à sa réputation professionnelle.

Depuis son entrée à RFI en 2000, il a été mis fin à ses fonctions de chef du service Etranger en 2003. Ses nouvelles fonctions d’éditorialiste international ont été brutalement interrompues en octobre 2005. Depuis lors, il n’a conservé que la production du magazine hebdomadaire « Géopolitiques ».

Paris, le 12 août 2008

Par ailleurs, Richard Labévière dans une lettre à la direction de RFI démontre l’inanité des reproches qui lui sont faits ainsi que le caractère illégal de la procédure engagée par sa hiérarchie, et le rôle très "ambigu" joué par la SDJ . Il souligne notamment :

"Constat : j’ai procédé pour l’interview du président syrien comme je l’ai fait pour les derniers grands entretiens effectués dans le cadre du magazine « Géopolitiques » - dont j’étais le producteur responsable - sans que cela soulève la moindre remarque de ma hiérarchie. Ainsi : le sociologue Edgar Morin (23/12/2006) ; l’ethnologue Jean Malaurie (7/4/2007) ; le général libanais Michel Aoun (2/6/2007) ; l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine (17/11/2007) ; le juge international Claude Jorda (29/12/2007) ; le philosophe Régis Debray (28/2/2008) et le conseiller spécial du Président de la République Henri Guaino (19/07/2008)."

"Question : comment se fait-il qu’un tract de la SDJ (Société des journalistes de RFI) affirme dès le 11 juillet, c’est-à-dire cinq jours avant le lancement de la procédure de mon licenciement : « La SDJ s’est étonnée des conditions d’obtention de l’interview du président syrien Bachar al-Assad. Cette interview a été négociée par un journaliste de RFI sans que la hiérarchie et le service international n’en soient informés ». Comment la SDJ était-elle au courant ? Comment la SDJ a-t-elle eu accès aux pièces du dossier disciplinaire avant même que celui-ci ne soit officiellement constitué ?"

"Enfin, je ne vois toujours pas quel préjudice l’Audiovisuel extérieur de la France aurait subi à cause de cette interview. RFI et TV5-Monde qui l’ont diffusée, ne sont-elles pas les filiales de cette seule entité ? La nouvelle directrice de TV5-Monde vient, du reste, d’annoncer le lancement d’une émission de politique internationale coproduite par RFI et TV5-Monde.

Dès lors que j’ai informé ma hiérarchie de l’accord définitif de la présidence syrienne pour l’interview, dès lors que j’ai demandé, sans succès, un technicien de reportage (le Tour de France vous apparaissait alors prioritaire !), dès lors que je suis parti à Damas, précipitamment il est vrai, mais avec l’aval de ma hiérarchie, je ne comprends pas quelle prétendue déloyauté peut m’être reprochée.

Vous n’ignoriez ni le fait que l’interview était également filmée par votre partenaire TV5-Monde, ni le fait que le président Assad n’avait agréé qu’un seul journaliste pour cette interview, en l’espèce moi-même.

Pour l’ensemble de ces raisons, j’estime que mes droits fondamentaux de citoyen, de travailleur et spécialement de journaliste n’ont pas été respectés et que les motifs du licenciement portent atteinte à mon indépendance de journaliste et au respect tant de ma personne que de mon travail.

La gravité de la situation m’amène à saisir sans délai les juridictions compétentes."

Extraits d’une lettre de Richard Labévière à

Madame Martine Paris
Directrice des ressources humaines
Radio France Internationale
116, avenue du Président-Kennedy
BP 9516
75762 Paris cedex

CC : Alain de Pouzilhac, Christine Ockrent, Geneviève Goëtzinger, Pierre Koelsch.

Et bien entendu, outre la signature de la pétition de soutien à Richard Labévière, sur le site ipetitions.com il n’est pas interdit d’écrire à ces "responsables" de l’audiovisuel !

source

CAPJPO-Euro-Palestine
http://www.voxnr.com/cc/politique/EkEAFkVFAkdLzExcRw.shtml
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Richard Labévière
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Richard Labévière, né à Thonon-les-Bains en 1958, est un journaliste français qui a travaillé à RFI avant d'en être licencié en août 2008. Il est actuellement rédacteur en chef de Défense, la revue de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

 

Sommaire

Biographie

Diplômé en sciences politiques, histoire et philosophie des universités de Paris I (Panthéon-Sorbonne), Genève et Grenoble, il est l'auteur de plusieurs livres sur les liens du terrorisme islamiste avec l'Arabie saoudite et la CIA. Pour lui il faut différencier les attentats organisés par Ben Laden de ceux attribués plus tard à Al-Qaida, qui ne serait selon lui pas une véritable organisation terroriste, mais une étiquette collée a posteriori sur les attentats islamistes afin de justifier une guerre perpétuelle contre la terreur1.

Il fut rédacteur en chef de RFI, chef du service étranger, avant de se voir retirer son poste en 2003. Il garde des fonctions d'éditorialiste international jusqu'en 2005. Richard Labévière affirme que ces mises au placard sont liées au soutien qu'il apporte au journaliste controversé Alain Ménargues. Selon lui c'est après l'intervention de l'ambassadeur d'Israël Nissim Zvili que ses fonctions lui furent retirées. Il affirme aussi avoir été victime de menaces de mort émanant vraisemblablement du Betar sur son lieu de travail2.

Il continue néanmoins son émission Géopolitique, le débat jusqu'à son licenciement pour faute grave au cours de l'été 20083. Son interview de Bachar el-Assad constituerait une faute grave car il n'aurait pas informé sa hiérarchie de la tenue de ladite interview. Accusation que l'intéressé conteste, affirmant que sa hiérarchie était amplement au courant4. Il affirme comme raison de son licenciement être le seul journaliste à continuer à interviewer des personnalités du monde arabe. Dans la même conférence de presse donnée à Beyrouth, il déclare également que ce licenciement intervient dans un contexte de mise au pas de l'audiovisuel extérieur de la France par Christine Ockrent (compagne de Bernard Kouchner) et Alain de Pouzilhac5.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Lab%C3%A9vi%C3%A8re

 

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Le 11-Septembre de France 24

Panique à Issy-Les-Moulineaux. Le siège de France 24 est entouré d’une épaisse fumée depuis la chute des deux tours de la rédaction : Grégoire Deniau et Bertrand Coq. Déjà, le bruit circule : il s’agirait d’un complot terroriste de la reine Christine Ben Kouchner, orchestré par son bras droit, Poupou Al-Zawahiri. Décryptage de l’attaque du redoutable groupuscule de fanatiques atlantistes à l’assaut du monde libre.

"Trois langues, un seul langage". Telle était la devise caractérisant la spécificité de France 24 à son lancement : la synergie d’une rédaction composée d’une trentaine de nationalités et chargée de relater les informations en français, anglais et arabe. Deux ans plus tard, il faudrait rajouter "et d’une seule voix".

Les critiques perfides du projet d’une chaîne info voulue par Jacques Chirac évoquaient alors la "voix de la France", une sorte d’ORTF, version high-tech et trilingue. Il n’en est rien : le licenciement de Grégoire Deniau, directeur de la rédaction, et la mise à pied de Bertrand Coq, rédacteur en chef, traduisent bien autre chose qu’une directive déguisée du quai d’Orsay.

Au-delà des griefs comportementaux formulés à leur encontre (rudesse, autoritarisme, mauvaise foi, etc.), l’affaire révèle une tendance lourde, constatée depuis l’arrivée de Christine Ockrent, passée des ménages au "grand ménage", à la direction de l’audiovisuel extérieur : la volonté politique d’une épuration idéologique.

Un attentat précurseur a déjà été commis par la reine Christine et Poupou : ceux qui suivent l’actualité du Moyen-Orient n’ont pu manquer le licenciement sec, il y a deux mois, de Richard Labévière, journaliste émérite de RFI et bête noire de ses collègues atlantistes pour ses inclinaisons pro-arabes affichées. Le prétexte invoqué était tout aussi savoureux que pour le tandem Deniau/Coq : Labévière fut sévèrement grondé d’avoir obtenu et négocié avec TV5 l’exclusivité d’un entretien avec Bachar Al-Assad sans avoir suivi la procédure habituelle avec sa direction. Pour ce motif futile, on se débarrasse ainsi d’un trublion incontrôlable, surtout coupable d’avoir commis des enquêtes "délicates" sur la connivence entre Américains et Saoudiens financiers du terrorisme. Richard Labévière avait également réussi l’exploit de dénicher le scoop de la rencontre entre Ben Laden et Larry Mitchell, agent de la CIA, à l’hôpital américain de Dubaï, en juillet 2001. Une information qui lui fut d’ailleurs confirmée par la suite (comme il l’a évoqué début septembre en conférence) de la part d’agents de services secrets arabes et d’attachés militaires américains, sous couvert d’anonymat.

Après Labévière, l’épuration continue

Bertrand Coq : prix Albert Londres 2003, ancien de TF1 et de la Cinq, l’homme est réputé rugueux, véhément, caractériel. Néanmoins, les problèmes relationnels du rédacteur en chef se seraient améliorés depuis un an, selon un collaborateur de la rédaction. Le grief relève-t-il alors de son attitude envers ses subalternes ou bien, comme pour Labévière, de son travail journalistique ? Son ouvrage persifleur, intitulé Les Tribulations de Bernard K. en Yougoslavie et consacré à Bernard Kouchner, compagnon de sa supérieure hiérarchique, pourrait bien lui être revenu, quinze ans plus tard, comme un boomerang en pleine figure.

Il est judicieux de rappeler ici que Christine Ockrent avait déjà rejoint France 24 en tant que chroniqueuse, BCBG et bilingue, avant de quitter la chaîne pour revenir quelques mois plus tard en tant que commandeur suprême. Ce parcours atypique dénote un rapport de force, différent dans le temps, entre la reine Christine et ses sujets. Virer le pourfendeur de son French Doctor, sous un prétexte fallacieux, était sans doute un fantasme à l’époque. C’est désormais une réalité accomplie dans ce qui s’avère être un règlement de comptes.

Everything you are not supposed to know

"Tout ce que vous n’êtes pas censés savoir" : promesse ambitieuse inscrite sur la façade du siège de France 24. Question naïve : nous saurons vraiment tout, y compris sur le 11-Septembre ?

Grégoire Deniau, directeur de la rédaction, prix Albert Londres 2005, rugbyman et baroudeur de terrain, présent en Irak au début de l’invasion. Dans son cas, une affaire digne d’un vaudeville médiatique, entre le théâtre de boulevard et la farce tragicomique. Nous sommes le jeudi 11 septembre et le débat du jour, animé par Sylvain Attal, concerne les fameuses "théories du complot". En bon orthodoxe chargé de brûler l’hérétique, Attal organisa un débat pseudo-contradictoire où quatre invités, convaincus de la version conventionnelle des attentats, ont été "confrontés" à un jeune militant du réseau Reopen911, association prônant la réouverture de l’enquête sur le 11-Septembre. Bref, un débat pour la forme, sans réel enjeu, sinon celui de "bigardiser" - diaboliser - tout pratiquant du doute sous le sceau de l’infamie ("délirant, antisémite, paranoïaque, révisionniste, anti-américain, etc.). Objectivement, le débat, de par son déséquilibre et le faible écho des arguments du représentant de Reopen911, n’allait pas susciter un "conspirationnisme aigu" à travers le monde ni provoquer l’ire de l’ambassade américaine.

Et, pourtant, ce fut un scandale d’avoir "laissé passer" cette discussion, "selon des téléspectateurs" outrés et une "partie de la rédaction", d’après Poupou. Convocation de Deniau qui se serait embrouillé alors dans son explication, sur le mode "de toute manière, j’étais contre ce débat à l’origine". En somme, ni Attal ni Deniau n’ont assumé la responsabilité d’avoir organisé la "confrontation" entre partisans et adversaires de la version officielle du 11-Septembre. Le véritable coupable dans la "chaîne de commandement" journalistique demeure inconnu... Dans sa tentative de se dédouaner, Deniau serait paru de mauvaise foi, au point que Poupou n’avait plus qu’à sortir le carton rouge magique de la "faute professionnelle".

Ironie du sort, pendant ce sulfureux débat dont la simple présentation, sommaire et superficielle, a pourtant chauffé les esprits à France 24, l’animateur du réseau français de Reopen911 avait suggéré qu’il était dangereux d’aborder la question dans les médias avant d’être contredit immédiatement par Attal qui tenta de le rassurer sur le degré élevé de liberté d’expression sur la chaîne. Le doute sur la parole du journaliste est permis : contrairement à d’autres débats plus convenus, le débat sur ce sujet ne figure pas dans les archives du site web de France 24. Un bel exemple d’auto-censure a posteriori.

L’incident est d’autant plus cocasse que TOUS les concurrents directs de France 24 n’ont pas ces émois de vierge effarouchée lorsqu’il s’agit d’évoquer le sujet des théories alternatives du 11-Septembre : CNN, Russia Today, Al Jazeera English, BBC World, Press Tv et même, ô comble de l’affront, Fox News, antenne de propagande républicaine, toutes ont réalisé des reportages ou des entretiens sur la question. Pratique élémentaire du journalisme, puisqu’il s’agit d’évoquer un phénomène de société, indéniable et croissant : le scepticisme d’une majeure partie de la population mondiale, selon les sondages encore effectués cet été, à l’égard du récit politico-médiatique dominant du 11-Septembre.

Ce fait est incontournable, n’en déplaise aux autruches qui se targuent pourtant de faire leur métier de journaliste : de plus en plus de citoyens dans le monde ont, au minimum, un doute sur la complète véracité de la version officielle.

A sa manière, l’affaire Deniau, au-delà des luttes de pouvoir au sein de France 24 et de la purge politique par une direction plus atlantiste (ou "sarko-kouchnero-compatible"), témoigne d’autre chose, qui émerge à peine : la nervosité d’une corporation hybride (patrons de médias, chroniqueurs influents, journalistes, faiseurs d’opinion) à l’endroit de toute parole publique "dissidente" sur le 11-Septembre. L’unanimité incroyable pour fustiger violemment un pitre inoffensif comme Jean-Marie Bigard révèle le décalage saisissant entre les acteurs des médias et l’opinion publique, plus indulgente envers le comique amateur de films "conspirationnistes". Même le référendum sur l’Europe en 2005 n’avait pas connu un tel alignement de la part des journalistes hexagonaux.

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Il y a 8 mois - 1 minute

Le candidat socialiste a rencontré mardi 10 avril les lecteurs du «Parisien» - «Aujourd'hui en (...)

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"Beyond the news" : au-delà de l’information, promet le slogan de France 24. Pari réussi : la chaîne s’efforce bien, par condescendance, lâcheté ou paresse intellectuelle, à survoler une information capitale.

L’info ? Sept ans après les attentats, de plus en plus d’individus dans le monde n’acceptent pas la version du 11-Septembre, telle que contée par le gouvernement américain et rapportée docilement par l’écrasante majorité des médias occidentaux.

Depuis 2001, le 11-Septembre n’en finit pas de faire des victimes collatérales, coupables d’avoir posé des questions et bannies de l’exposition médiatique jusqu’à ce qu’elles fassent repentance avant d’aboutir, au moyen d’une dépêche AFP, à en prononcer ce terrible mot : "pardon".

"Et pourtant elle tourne", aurait répliqué Galilée aux tenants de l’Inquisition... Et pourtant le 11-Septembre continuera de faire débat. Partout dans le monde, sauf, désormais, sur France 24.

 

 

*Bonus : l’équipe de France 24 pour son premier anniversaire fin 2007 "Good old time, buddy"...


NDLR : ci dessous, un droit de réponse demandé par Sylvain Attal suite à la publication de cet article.

Droit de réponse :


"Contrairement à ce que vous affirmez sans apporter la moindre source à votre récit, j’ai toujours assumé et j’assume encore jusqu’à ce jour le débat que j’ai proposé à la direction de la rédaction au sujet des théories conspirationnistes. J’assume aussi la façon (que vous qualifiez d’orthodoxe) de conduire ce débat. Certains, au sein de la redaction étaint d’avis que ce débat ne devait pas avoir lieu, en particulier ce jour là, point de vue que je respecte, comme je souhaite que le mien le soit.

La suite concerne des problèmes de management, des malentendus et des dysfonctionnements qui relèvent du fonctionnement et du débat interne de France 24 et sur lequel je ne souhaite pas m’étendre ici.
Sylvain Attal "



Sur le même thème
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http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/le-11-septembre-de-france-24-44588
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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:08

 

Alima Boumediene : le barreau du 95 aux ordres du lobby israélien


Jeudi 13 Décembre 2012


Alima Boumediene : le barreau du 95 aux ordres du lobby israélien
Contrairement à la recommandation du tribunal de Versailles, le Conseil de l’Ordre des avocats du 95 refuse d’aller vers une "médiation pacifique", concernant l’inscription d’Alima Boumediene-Thiery au barreau du Val d’Oise. Ce sont donc les juges qui trancheront le 19 décembre, dans cette incroyable affaire d’abus de pouvoir.

L’Ordre des Avocats du Barreau du Val d’Oise ayant osé rejeter la demande d’inscription au tableau des Avocats d’Alima Boumediene Thiery, au motif de ses activités militantes contre la politique israélienne et notamment de son appel au boycott des produits israéliens, l’ancienne sénatrice avait fait appel de cet abus de pouvoir parfaitement illégal devant la Cour d’Appel de Versailles le 14 novembre dernier.
Rappelons que le Bâtonnier représentant l’Ordre des Avocats du Barreau du Val d’Oise ne remet pas en cause les conditions juridiques nécessaires à son inscription. Il indique que l’intéressée « exerce un militantisme efficace dans le cadre des ses activités politiques lequel apparaît contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs… et aux respects des principes essentiels de dignité et de modération… ». (sic !)
A l’issue de cette audience, le juge a conclu en prévenant qu’il ne souhaitait pas trancher cette affaire, mais qu’il le ferait le mercredi 19 décembre prochain, si jamais une solution positive n’avait pas été trouvée à l’occasion d’une médiation.
Mais l’Ordre du 95 a refusé toute médiation, tout rendez-vous avec Alima Boumediene-Thiery, et même l’intervention d’un médiateur extérieur.
Donc, nous serons le 19 décembre à 10 H au Tribunal de Versailles pour voir si le procureur, c’est à dire le gouvernement continue à se ranger du côté de l’arbitraire et de la violation de la liberté d’opinion et d’expression et si les juges font preuve d’une plus grande indépendance par rapports aux diktats du lobby israélien en France.

Parmi les nombreux soutiens reçus par l’ex-parlementaire, celui du SAF (SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE) :

"Le SAF souhaite apporter son soutien à Madame Alima BOUMEDIENE THIERY et dénonce le fait que l’on puisse prétendre qu’être militante active et pacifique soit contraire au respect des principes essentiels de la profession d’avocat !"

Tous au Tribunal de la Cour d’Appel de Versailles :
Mercredi 19 décembre à 10 h
5 rue Carnot, salle n°1 rez de chaussée Gauche (1ère chambre, 1ère section) - RER Versailles Rive Gauche -
http://www.alterinfo.net/Alima-Boumediene-le-barreau-du-95-aux-ordres-du-lobby-israelien_a84672.html
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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:07

 

Prosélytisme cathodique

Prosélytisme cathodique

Prosélytisme cathodique

le 13 décembre, 2012 dans Philosophie politique par


Quand je pense qu’il suffirait d’éteindre sa télévision pour amorcer une révolution.

En même temps pourquoi passer à l’action quand on peut se prélasser dans l’indolence neuroleptique ? Car, même un téléspectateur averti demeure, au mieux, disposé à se désinformer en se divertissant, au pire, heureux de se divertir en s’abrutissant. Il ne souhaite aucunement échapper à cette dialectique de la propagande.


Une propagande sournoise, subtile et ensorceleuse qui nous asservit d’autant plus facilement que, désormais, les chaînes sont virtuelles. Ce n’est plus par les pieds et les mains qu’elles nous lient, mais par cette télé qu’elles nous commandent. Télécommande ! Troublant d’ailleurs de désigner du même nom le mécanisme de notre aliénation et l’appareil qui, d’un clic, pourrait nous affranchir. Ce paradoxe illustre malheureusement toute l’insolente actualité de notre servitude volontaire.

Auparavant les fers immobilisaient la moindre envie de résistance, plombant ainsi toute volonté physique d’émancipation – alors réactivement légitime. Dès lors, les images inhibent et assomment notre esprit de rébellion au point de le subjuguer. Plus besoin de cage ou de cellule, l’écran nous emprisonne de par son simple éclat. Plus besoin, non plus, d’arme ou d’armée pour imposer sa loi.  Processus d’ailleurs pernicieux et viral qui s’est propagé jusqu’à nous convaincre de condamner toute violence. Alors qu’il suffirait d’un bon coup de marteau ou de casserole – mesdames ! – sur cet écran fragile pour signifier notre refus de servir ! Mais nous préférons définitivement étourdir notre cervelle dans les récréations télévisuelles. Ainsi se formate notre fausse réflexion et vraie servitude.

La variété des programmes et la démultiplication des chaînes comblent notre passive curiosité jusqu’à saturation. Un formatage tel un viol, mais sans agressivité, avec douceur et bienveillance. Donc inutile de fuir, car il ne rate jamais sa cible, tout téléviseur distrait, prêche et désinforme simultanément…nous offrant en contrepoint une fugue virtuelle.

Ainsi, aux heures de grande écoute, un nombre indécent de guignols surpayés nous sermonnent leur moraline de bourgeois ethnocentré : impossible  d’y échapper : du moindre commentaire sportif jusqu’au commérage journaleux, il n’y a pas de sortie de secours pour celui qui espère penser par lui-même. A moins, encore une fois, d’éteindre, de débrancher ou de détruire. Qui en est capable ?


Y a même des arrogants qui s’imaginent qu’en zappant ils actionnent leur libre arbitre. Mais le libre arbitre n’est en rien le revers de l’ennui : quelle différence entre les fesses de Miss France, la bite de Strauss Kahn, les buts de Zlatan, les larmes du téléthon, les débats de Calvi, la collaboration du PS, les bobards de Mélenchon, les barbouzeries de Copé, le Qatar de Sarko, la fête du CAC 40, le Nobel de l’Europe, l’Afrique de « papa », le sel de Kindia… Tout ça c’est le même baratin. Mieux qu’Hollywood ! Nous abrutissant au point que cette profusion de propagande nous offre l’illusion d’une pensée multiple qui se décline irrémédiablement dans un horizon unique – un paradis d’esclaves !

 

http://diktacratie.com/proselytisme-cathodique/

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 23:56

 

Ainsi, à l'exemple de la France, les Etats vont-ils pouvoir changer les Régimes qui ne leur conviennent pas ? C'est ça, la démocratie ? La France des sayanims Hollande-Fabius va-t-elle devenir un état voyou comme israël, bafouant le Droit international ? (eva)

 

medvedev-iran

http://www.algerie1.com/actualite/nucleaire-iranien-le-president-medvedev-denonce-les-va-t-en-guerre/attachment/medvedev-iran/

Dmitri Medvedev juge « inacceptable » la reconnaissance de la France à l’opposition syrienne

Le chef du gouvernement russe a été reçu par François Hollande mardi 27 novembre à l’Élysée.

Dmitri Medvedev a jugé « tout à fait inacceptable au regard du droit international » la reconnaissance accordée par la France à l’opposition syrienne.

La France et la Russie ne cachent en rien leur différend sur la guerre en Syrie. À la veille de sa visite de travail à Paris lundi 26 et mardi 27 novembre, le chef du gouvernement russe, Dmitri Medvedev, a marqué son désaccord avec la reconnaissance officielle donnée par la France à la Coalition de l’opposition syrienne comme unique représentant du peuple syrien. Le premier ministre russe doit aborder le dossier syrien avec le président français, François Hollande, 27 novembre à l’Élysée.

« La question est de savoir dans quelle mesure il est juste de prendre la décision de soutenir une force politique en opposition ouverte avec le gouvernement actuel, reconnu officiellement, d’un pays tiers. Au regard du droit international, il me semble que c’est tout à fait inacceptable », a estimé Dmitri Medvedev, dans un entretien à l’AFP et au Figaro : « Le souhait de changer de régime politique dans un autre État en reconnaissant certaines de ses composantes politiques comme seules représentantes légitimes ne me semble pas très civilisé. »

« Je rappelle que selon les principes du droit international approuvés par l’ONU en 1970, aucun État ne doit entreprendre d’action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers », a ajouté le premier ministre russe, assurant que « la Russie ne soutient ni le régime Assad, ni l’opposition » : « Nous avons une position neutre. »

Seul représentant légitime

François Hollande a reçu le 17 novembre le président de la Coalition nationale des forces de l’opposition syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib. Cette coalition a été formée dimanche 11 novembre à la suite d’une rencontre à Doha (Qatar) des représentants de l’opposition syrienne. La France a été le premier État européen à reconnaître la nouvelle coalition de l’opposition en tant qu’unique représentant légitime du peuple syrien. François Hollande n’a par ailleurs pas exclu que des armes puissent être fournies aux insurgés une fois que les adversaires de Bachar Al Assad auront formé un gouvernement. Depuis le Royaume-Uni, la Turquie et les monarchies du Golfe ont emboîté le pas à la France. La coalition a nommé un « ambassadeur » à Paris et à Londres.


Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait critiqué la légitimité de cette coalition, signalant que les militants de l’opposition « intérieure » n’avaient pas pris part à la réunion de Doha. Le chef de la diplomatie russe avait aussi critiqué ouvertement que la coalition de l’opposition refuse de dialoguer avec le régime de Bachar Al Assad.

 

SÉBASTIEN MAILLARD

 

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Dmitri-Medvedev-juge-inacceptable-la-reconnaissance-de-la-France-a-l-opposition-syrienne-_NG_-2012-11-27-880839

 

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6 décembre 2012

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Pour un juriste reconnu expert en droit international, la réponse est claire...

 

« Le droit international ne permet pas aux Etats de reconnaître des rebelles qui luttent contre le gouvernement reconnu ». Curtis Doebbler, - juriste reconnu enseignant à l'université Webster de Genève, avocat expert en droit international pendant la guerre de l'OTAN contre la Libye pour appuyer les rebelles du CNT - a souligné plusieurs fois la totale illégitimité de l'utilisation de la force contre le pays nord-africain (http://www.counterpunch.org/2011/03...).

Et la Syrie ? La « coalition nationale syrienne pour les forces révolutionnaires et d'opposition », née il y a quelques jours à Doha sous les auspices des monarques du Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Emirats, Koweït, Oman et Bahreïn) et des puissances occidentales, a demandé à l’UE et aux USA la reconnaissance officielle et la fourniture directe d'armes et d'argent, pour pouvoir renverser par la guerre le régime de Damas. La Coalition en effet refuse tout dialogue. Les monarchies du Golfe, la France et l’Angleterre l'ont déjà reconnue comme « unique représentant légitime du peuple syrien » (et la Ligue Arabe l'a reconnue comme interlocuteur, avec l'abstention de l'Algérie et de l'Irak ; l’Italie aussi a reconnu la Coalition comme légitime représentant du peuple syrien, bien que pas le seul à présent).

La France - qui avait été le premier pays à reconnaître le CNT libyen en mars 2011 - discutera de la fourniture d'armes avec les partenaires européens dans les prochaines semaines. Même le premier ministre britannique David Cameron, de même que Barak Obama, sont en train de prendre en considération l'idée d'armer officiellement leurs alliés syriens.

De la même façon que le CNT libyen, l'opposition armée syrienne (et les groupes politiques qui la soutiennent) refuse une présence militaire au sol mais demande depuis toujours des appuis militaires. La Russie et la Chine continueront peut-être à empêcher une intervention directe.

Mais la fourniture d'armes et de ressources serait-elle légale, puisqu'on entend toujours le même refrain : le prétexte de la « protection des civils », autrement dit, que les groupes armés sont là uniquement pour sauver la vie des civils).

 Doebbler répond :

« Reconnaître une force d'opposition n'est pas illégal parce que c'est une décision qui relève de la compétence nationale, toutefois toute action entreprise pour soutenir l'usage de la force de la part de groupes armés contre le gouvernement légitime est illégale et une grave violation du droit international. Un État qui soutient l'usage de la violence contre un autre État est responsable en droit international des dommages causés. De plus il est interdit à tout autre État de la communauté internationale de reconnaître une situation créée par cette violation du droit. Le soutien aux groupes armés en Syrie est illégal parce que ceux-ci utilisent la force contre un gouvernement reconnu ».

La seule exception, poursuit Doebbler, « consiste dans le fait que les opposants armés se reconnaissent comme mouvement de libération nationale. Ils devraient démontrer alors qu'ils sont opprimés à un point tel que l'exercice de leur droit à l'autodétermination a rendu nécessaire l'usage de la force, unique instrument pour atteindre ce droit. Mais l'opposition soutenue par l'étranger a eu beaucoup d'occasions de participer au gouvernement en Syrie et le régime affirme être prêt à accorder d'autres droits de participation. Non seulement les rebelles soutenus par l'étranger ne représentent pas un groupe clairement défini de la population syrienne, pas plus qu'une majorité. Ils peuvent donc être définis au mieux comme acteurs par procuration des puissances étrangères qui essayent d'intervenir en Syrie pour un changement de régime. Ceci viole différentes obligations : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autres Etats sur base de l'art. 2, al. 7 de la Charte de l'ONU et l'abstention de l'emploi de la force dans l'art. 2 al. 41, l'un des principes les plus importants du droit international. Le 27 juin 1986, les États-Unis ont été condamnés par la Cour internationale de justice de La Haye pour avoir violé ces principes au Nicaragua ».

Dans cet arrêt, la Cour présidée par un juge indien a repoussé par 12 voix contre 3 la justification de l'autodéfense et a décidé que les USA avaient violé : l'obligation de non-ingérence en armant et en finançant les contras nicaraguayens ; l'obligation de ne pas exercer l'usage de la force en attaquant le territoire nicaraguayen en 1983-84 ; l'obligation de respecter la souveraineté et le commerce pacifique, en minant les eaux territoriales.

 

.http://www.michelcollon.info/Le-droit-international-permet-il.html

 

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Syrie : Medvedev donne une leçon de droit international à la France

 

Le soutien apporté par la France à la coalition nationale de l’opposition syrienne est « très discutable » et juridiquement inacceptable, a déclaré lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui sera lundi à Paris pour une visite de travail.

« Conformément aux principes du droit international approuvés par l’Onu, aucun pays ni aucun État ne doit entreprendre d’action visant à renverser par la force le régime en place dans un pays tiers. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d’un pays », a déclaré le chef du gouvernement russe.

Dmitri Medvedev a rappelé que la Russie, contrairement à ce qui est dit, « ne soutient ni le régime Assad ni l’opposition : « Nous avons une position neutre », a assuré le Premier ministre russe en soulignant que la seule solution était l’ouverture de négociations entre les parties en conflit et l’organisation de nouvelles élections. Selon lui, « Moscou n’a aucune envie de voir la Syrie disloquée, provoquant un nouveau foyer de tension au Proche-Orient. Cela profiterait à coup sûr aux extrémistes religieux ».

Quant à la poursuite des livraisons d’armes russes à la Syrie, M. Medvedev a affirmé que « cette coopération militaire a toujours eu un caractère légal », et a souligné par ailleurs qu’il n’y avait pas d’embargo de l’Onu sur les livraisons d’armes à la Syrie.


Source : RIA Novosti

Posté par paslanguedebois à 11:53 - -

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.http://sanscensure2.canalblog.com/tag/r%C3%A9-islamisation

 

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Syrie: la bataille de l'info

La Syrie, victime d'un complot : une preuve de plus - Bahar Kimyongür

Syrie : les rebelles menacent d'un génocide à l'arme chimique - Bahar Kimyongür

Bachar al-Assad, la Syrie et la vérité sur les armes chimiques - Robert Fisk

Syrie : Reuters commet une erreur de traduction qui cache une horreur de tradition - Bahar Kimyongür

Une confirmation que nos médias se foutent du peuple syrien - Bahar Kimyongür

Le F-35 déséquilibre le budget - Manilo Dinucci

Dabh al majrour ! Égorgez devant les égouts ! - Bahar Kimyongür

Le droit international permet-il de soutenir ouvertement l'opposition armée en Syrie ? - Marinella Correggia

 

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L’Arabie Saoudite envoie des condamnés à mort combattre en Syrie
11 décembre 2012 | .

 

Rebel Prisoners on Their Religious War, by Tim Marshall
International jihadists operating in Syria
11 December 2012 | Tim Marshall, Sky News Foreign Affairs Editor, gains rare access to a prison where he finds evidence that international jihadists are operating in Syria.
 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 00:03
État de Palestine, Islamophobie et aliénation

 

L'objectif est de faire croire aux populations qu'elles sont totalement libres de leur choix. Ainsi l'aliéné, tout en souffrant de sa condition, œuvre lui-même à sa propre domination.

 

Pour pérenniser sa domination, l'oppresseur a trois méthodes. La plus radicale est certainement l'extermination. C'est celle qu'utilisa (et utilise encore) l'"homme blanc" en Amérique du Nord et du Sud et en Océanie pour "nettoyer" ces vastes territoires et se les approprier entièrement.

L'aliénation est la deuxième méthode. Elle est beaucoup plus efficace car elle permet de se préserver du "coût politique" de l'organisation d'un génocide et elle exerce une violence sur les esprits et les cœurs qui est évidemment moins visible que l'extermination de toute une population.

C'est, en particulier, ce que nous vivons actuellement dans notre système productiviste qui engendre des travailleurs serviles et des consommateurs aliénés. L'objectif est de faire croire aux populations qu'elles sont totalement libres de leur choix. Ainsi l'aliéné, tout en souffrant de sa condition, œuvre lui-même à sa propre domination. Il est le premier à défendre cette société de consommation qui ne reconnaît que l'épaisseur de son portefeuille et il est le premier à aduler son travail qui le martyrise au quotidien.

L'objectif, le summum, c'est de parvenir à ce que l'aliéné observe et comprenne le monde à travers les lunettes de la "vérité" subjective du système dominant qui devient la réalité objective du dominé.

Arrivés à ce niveau d'aliénation, les contradictions et aberrations évidentes ne nous choquent plus, nous n'arrivons même plus à les percevoir. Les populations du Nord sont les premiers consommateurs d'anxiolytiques, nous sommes les premiers consommateurs de drogues cultivées dans les pays du Sud que nous contrôlons (Aghanistan, 80 % de l'héroïne mondiale), nous fournissons la quasi totalité des armes utilisées dans tous les conflits importants de l'hémisphère Sud ; mais malgré ces horreurs qui constituent notre quotidien, l'Occident n'a aucune gêne à se revendiquer du "belle héritage des siècles des Lumières".

La France et l'Occident en général nous parlent d'amour, de liberté, de démocratie, d'égalité, de paix, de laïcité, du primat de l'individu ou de la raison, etc. Mais la réalité du monde, c'est la haine, le non-droit, l'injustice, la guerre, le racisme, l'individualisme et l'égoïsme.

Le fil de l'actualité, nous le prouve tous les jours, notre quotidien vient nous confirmer dans notre chair ce qu'on pressentait de plus en plus clairement dans nos cœurs : les idéaux dits "universels" proclamés ne sont que la paravent à des logiques d'intérêt et de domination.

Mais on fait semblant de ne pas voir, et au lieu de poser publiquement et sans complexe notre différence pour résister et réformer, on continue à vouloir se revendiquer de cette "nation" égoïste, de cette "république" discriminante, à vouloir réclamer notre place... Nous aussi.

Notre aliénation ne nous permet même plus de comprendre qu'aujourd'hui ces idées des Lumières aveuglent plus qu'elles n'éclairent. Et que si, quelques siècles auparavant, elles ont permis l'émancipation, aujourd'hui elles justifient l'oppression.

Car il ne faut pas être trompé par l'éloquence même sincère des discours pompeux de l'aliéné sur la compatibilité d'un Islam avec la République et ses idéaux. En fait, toute sa rhétorique est basée sur l'affectif. Il a besoin que son combat soit reconnu. Sa lutte n'est plus dans le changement graduelle des réalités pour imposer le respect, il n'est que dans la demande de reconnaissance publique, à travers ces symboles et gratifications qui lui permettent de se sentir aimé.

Sur un autre registre mais toujours avec cette même vision aliénée de notre réalité, on applaudit à la reconnaissance à l'ONU d'un état de Palestine qui n'existe plus dans la réalité à cause de... cette même ONU qui s'est empressé de reconnaître l'état sioniste le 14 mai 1948. Soixante-quatre années de colonisations plus tard, l'ONU reconnaît (en partie) l'existence d'un État palestinien qui n'existe pas du fait de ces soixante-quatre années de déni permanent. Une véritable farce !

On aurait préféré que cette instance internationale reste fidèle à ses propres statuts et reconnaisse la légitimité de la résistance armée du peuple palestinien face à l'oppression sioniste, qu'il reconnaisse qu'il y a un agresseur et un agressé, un colonisateur et un colonisé, un état oppresseur et un peuple opprimé, un état occupant et une résistance populaire.

On applaudit quand l'ONU reconnaît la légalité d'un état palestinien qui est fictif et on se tait docilement quand il se refuse à reconnaître la légitimité d'une résistance qui, elle, est pourtant bien réelle.

Néanmoins, l'aliénation comme le mensonge n'existe jamais de manière générale et permanente au sein d'une même population. Et cela reste un véritable souci pour le système dominant car des peuples les plus aliénés, des populations les plus martyrisées peuvent émerger les résistances les plus nobles et les luttes les plus émancipatrices.

Alors, quand l'extermination n'est plus politiquement possible et que l'aliénation n'est plus intellectuellement suffisante, il reste l'arme de l'émotion, la peur. Si l'aliénation est la méthode de domination la plus efficace, la peur est certainement la plus subtile.

La peur permet de réduire à néant les petites velléités de résistances qui persistent quand l'aliénation se généralise. Quand la peur nous taraude, la raison se tait et les passions se déchaînent.

Entretenir la domination, c'est entretenir un climat de peur. L'écroulement brutal du bloc communiste a été une véritable catastrophe pour l'impérialisme américain. Comment allons-nous justifier la présence des bases "yankee" en Europe, en Allemagne, au Japon et dans le reste du monde ? Comment justifier l'OTAN ? Comment justifier les énormes budgets militaires occidentaux ?

Car officiellement cela se justifiait par la peur des puissances communistes qui risquaient de mettre en péril les belles démocraties occidentales. Dans la réalité, c'est durant cette "guerre froide", dans la peur de la guerre atomique que s'est justifiée l'américanisation de tout l'Occident (Europe et Japon), préalable à l'occidentalisation du monde (ou mondialisation).

Aujourd'hui pour pérenniser l'impérialisme collectif occidental qui ne veut jamais s'avouer, on a besoin d'un ennemi qui doit faire peur. Car la peur réduit au silence les peuples, fait se soumettre les consciences des justes aux actes les plus ignobles.

L'Islam a donc pris la relève du bloc communiste pour entretenir cette peur. Pour rendre l'entreprise plus crédible, les services de renseignement occidentaux, israéliens et arabes ont infiltré et parfois ont pris le contrôle des organisations terroristes qui par leurs attentats aveugles ont permis la promulgation de lois liberticides et sécuritaires dans les pays du Nord et le déclenchement de nouvelles guerres impériales dans les pays du Sud.

L'entreprise de domination a besoin de la peur pour se pérenniser, l'ennemi choisi après le communisme est l'islam. Entretenir la peur à travers l'Islam est ce que nous appelons l'islamophobie.

Le problème dans notre discours aliéné sur la question de l'islamophobie est de croire que le sujet du débat est l'Islam. Ce qui conduit certains à croire que c'est notre visibilité trop provoquante qu'il faudrait revoir, ou qu'il faudrait la compenser par un attachement beaucoup plus visible et expressif à cette nation et à ses valeurs.

En fait quand on parle islamophobie, l'Islam n'est pas le vrai sujet du débat, il n'en est que l'objet. L'Islam est utilisé pour créer cette peur qui permet de mettre sous contrôle sa propre population bien au-delà des simples musulmans.

Pour l'impérialisme collectif occidental, l'entretien d'un climat de peur au sein de sa population est une nécessité structurelle, et donc l'entretien d'un climat islamophobe est intrinsèque à une nation qui n'a pas encore renoncé à ses alliances impérialistes.  

C'est la raison pour laquelle, je pense, qu'il est contre-productif de faire appel à la Nation ou à sa République pour combattre toutes les discriminations auxquelles nous faisons face. Tout au contraire, il serait peut être beaucoup plus judicieux de mettre en débat ces concepts de "Nation" ou de "République" au lieu de les accepter comme une évidence quasi naturelle.

Nous avons besoin d'être respectés, pas nécessairement d'être aimés. Notre islam doit être serein mais décomplexé. C'est en assumant sereinement notre visibilité et en posant avec pertinence le cadre des enjeux que nous mériterons le respect, même de ceux qui peuvent ne pas nous aimer.

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 11:29

 

 

 

UE-prix-nobel.jpgLe Comité a décidé d'attribuer le Prix Nobel de la Paix à l'Union Européenne. Est-ce de l'humour noir ?

L'UE n'est pas une force de paix internationale, elle a même été, avec ses pays membres et l'OTAN, actrice des conflits internationaux majeurs de la période.
En son sein, qu'a-t-elle fait pour aider Chypre, face à l'occupation illégale du nord de l'île par la Turquie ? Frontex et les murs de l'Europe forteresse respecteraient les droits de l'Homme?

Enfin, la concurrence, l'austérité et les confiscations de souveraineté - illustrées aujourd'hui par le Traité budgétaire - conduisent à de nouvelles divisions des peuples, à leur appauvrissement et au désespoir.


Nous savons - c'est l'histoire de l'Europe - que cela peut mener au pire.


Il n'y a pas lieu de redorer le blason d'une construction européenne dont l'échec est cuisant.  


Pierre Laurent,
Secrétaire national du PCF

 

L’UE, prix Nobel du ridicule

(blog gaulliste libre)

Posted: 10 Dec 2012 11:55 PM PST

 

Hier, le prix Nobel de la paix a été remis à l’UE. Mais par-delà les ridicules contorsions protocolaires entre les différents présidents de l’UE, le comité Nobel s’est lourdement discrédité au moment où l’intégration européenne ne cesse de renforcer les tensions entre peuples européens.

La nouvelle erreur du comité Nobel

Mais que se passe-t-il au sein du comité Nobel ? Ont-ils perdu la tête ? On pouvait déjà le croire quand il avait accordé à Barack Obama le prix Nobel de la paix, peu après son élection, et alors qu’il n’avait pas fait grand chose. Et avec le recul, même s’il est vrai qu’il a mis en œuvre le départ d’Irak et qu’il a entamé celui d’Afghanistan, cette distinction est pour le moins paradoxal pour un homme qui n’a pas fermé Guantanamo ni particulièrement œuvré pour la paix dans le monde.

Mais après ce premier couac très critiqué, le comité Nobel a décerné à l’Union Européenne le prix Nobel de la paix cet automne, déclenchant à nouveau une polémique. Même si je trouve totalement abusif un tel prix, le comité Nobel s’est en plus trompé d’époque. Autant avant la crise de la zone euro, un tel prix était davantage défendable, autant aujourd’hui cela est définitivement ridicule, quand les Grecs accueillent Angela Merkel avec des pancartes « Quatrième Reich »…



Aujourd’hui, les peuples européens se déchirent, embourbés qu’ils sont dans une construction européenne qui emmène leur économie vers le fond, qui sape leurs démocraties et sert les grands lobbys. La Grande Bretagne se rapproche chaque jour de la sortie, comme le rapporte le dernier dossier de The Economist. Les pays créditeurs suggèrent aux pays créanciers une vente de leur patrimoine. Et ces derniers dénoncent la mainmise de l’Allemagne, comme Il Giornale en Italie.



Quand l’Union Européenne est nue

Bref, alors que la crise de la zone euro sème la discorde entre les européens, divisés sur les modalités des plans d’aide aux créanciers des pays en difficulté, les plans de restructuration ou même l’union bancaire, il est totalement ubuesque de donner une telle récompense à l’Union Européenne. Mais par-delà ce problème de tempo, on peut également soutenir qu’un tel prix relève d’une lecture extrêmement hâtive et biaisée de l’histoire récente de l’Europe depuis la fin de la guerre.


En effet, il est totalement abusif d’attribuer au projet européen la responsabilité de la paix. S’il a pu y contribuer, d’autres facteurs, bien plus importants, ont joué. Déjà, la prospérité économique et les horreurs de la guerre ont été un puissant ferment de paix. Et surtout, l’arme atomique a joué un rôle majeur dans la paix du continent, de même que l’équilibre de la Guerre Froide jusque dans les années 1980. Bref, il est totalement ridicule de distinguer de la sorte l’UE.

N’en déplaise aux eurolâtres du Taurillon, toujours prompts à des procès en sorcellerie ridicules, les inventeurs de la bombe atomique ont une responsabilité sans doute bien plus grande dans le fait que notre continent soit resté en paix. Mais il est sans doute difficile pour eux de remettre en cause le dernier bienfait de cette Union Européenne dont il n’est plus possible de dire aujourd’hui qu’elle a apporté croissance et emplois. D’où la crispation à défendre ce ridicule prix Nobel.

Ce faisant, les techno-hiérarques de l’UE démontrent une nouvelle fois leur coupure d’avec la réalité. Au moment où le chômage et la misère s’envolent en Europe, le spectacle de cette auto-congratulation totalement ridicule est d’une furieuse indécence.
.
Note d'eva :
Et la guerre contre la Yougoslavie pour disloquer
cet Etat communiste ami de la Russie,
et offrir le Kosovo aux Etats-Unis
(plus grosse base militaire américaine au Kosovo) ?
.
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