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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 16:08

Europe-prisonniere-j.jpg

 

Reçu ce courriel:

 

Merci, M l'Ambassadeur SALON de nous alerter sur le danger et de combattre les entitées ennemies que vous désignez dans votre message d'envoi. A mon  tour, je m'aprête à transférer les messages ci-dessous aux personalités de mon carnet d'adresse.
 
Avec mon profond respect, veuillez M SALON, recevoir l'expression de mes meilleurs sentiments.
R...L
Membre de DEBOUT LA REPUBLIQUE
 

 

Vous trouvez là tout ce que souhaitent la Superclasse mondiale et l’empire anglo-saxon, et expriment depuis des années dans leurs cénacles : Trilatérale, Bilderberg, Davos, et les « laboratoires d’idées » (« think tanks ») et grandes fondations des Etats-Unis, de Bruxelles, d’Allemagne, ainsi que dans leur appendice français IFRI…

 

A nous tous de dénoncer , et résister

 

 

Institut Européen des Relations Internationales

L’Europe, Bart De Wever et la Géopolitique

par Jacques LIPPERT
Directeur-Adjoint de l’Academia Politica Europea
Institut Européen des Affaires Internationales
Bruxelles, le 30 aout 2010


Comme tous les observateurs l’ont remarqué, mais peu commenté, « l’informateur » nommé par le Roi , avant l’actuel « pré-formateur », a reçu les Chefs des deux principaux exécutifs européens en les personnes des Présidents Barroso et Van Rompuy. L’on se doute, que cette démarche inhabituelle en pareil cas et qui sort apparemment du mandat confié par le Roi à M. De Wever , ne pouvait avoir pour objet une discussion de salon sur l’ Union Européenne et la présidence belge qui n’est en rien l’affaire de M. De Wever , tant qu’il n’est pas aux affaires.

L’analyste ne peut dès lors que conjecturer, mais il ne faut pas être grand clerc pour penser que l’ avenir de l'État- Nation belge a dû être au centre de ces discussions, et très probablement le sort de la Région de Bruxelles-Capitale , dans l’hypothèse de l’accession du proto-État (entendez la Région flamande) au statut d'État souverain, objectif ultime de M. De Wever , que ce soit par une proclamation unilatérale ou un quelconque acquiescement des autres parties sur « l’évaporation de la Belgique ».

Il n’a pas dû échapper à M. De Wever , qui est historien, qu’un tel changement bouleverserait le consensus européen qui a présidé à la séparation de la Belgique du Royaume des Pays-Bas par le traité de 1839, garanti par les Puissances de 1815. J’invite M. De Wever à lire ou à relire ce traité qui est un modèle du genre en la matière, en cas de nécessité.

Lors de cette rencontre M. De Wever aura pu – c’est notre hypothèse – sonder les deux hiérarques européens sur différents scenarii, et notamment celui qui consisterait à faire de la région bruxelloise une Ville-État (à l’instar par ex. de Brême ou de Bâle) qui pourrait disposer d’un Sénat et figurer parmi le États-Membres, avec une co-gestion de la Commission dans le cadre d’un statut de Capitale de l’Union. Ainsi, la Flandre serait délivrée de l’épine bruxelloise en évitant de donner satisfaction aux partis francophones qui réclament « la continuité territoriale Wallonie-Bruxelles », laquelle reste de toute évidence une chimère, et l’arrondissement BHV serait scindé de fait contre des garanties formelles aux minorités francophones de Flandre sous l’égide de l’UE.

Que pourrait faire la « Belgique résiduelle » dans ce cas ? Soit elle conserve la Wallonie territoriale actuelle si elle reçoit l’accord de l’Assemblée générale des Nations-Unies sur avis du Conseil de Sécurité d’hériter du nom de Belgique, ce qui a été refusé à la Serbie pour l’ex-Yougoslavie. Soit, ce qui nous parait le plus probable, elle se démembre et ses éléments rallient soit la France pour la partie picarde et liégeoise, soit l’Allemagne ou le Grand-Duché de Luxembourg pour les régions de langue allemande et la province éponyme (voir les déclarations récentes de M. H-G Lampertz).

On voit donc que les options souverainistes de M. De Wever débouchent sur une problématique géopolitique européenne qui pourrait ébranler l’Union, dans la mesure où d’autres régions pourraient prétendre au même traitement. Ce qui renforcerait le courant des tenants d’une Europe des régions hostiles aux États-Nations.

Déjà la Catalogne se heurte aux limites de la Constitution espagnole en matière d’autonomie des Régions. La Padanie – entendez le Nord de l’Italie – par la voix de la Lega, réclame l’autonomie fiscale.

En fait, la démarche de M. De Wever se situe dans une mouvance de l’Europe des Régions (nouveaux États ?) et qui situe le cœur de la souveraineté dans les compétences fiscales et sociales : si l’on scinde les législations fiscales et sociales au sein d’un État, le prescrit constitutionnel d’égalité entre les Belges n’a plus de sens. En fait, il a déjà disparu puisqu’en matière de successions les citoyens sont traités différemment dans les trois Régions existantes. Ainsi la Belgique qui a déjà cédé son pouvoir régalien de battre monnaie et de définir celle-ci par rapport au dollar et autres à la BCE et d’autres matières à la Commission, se verrait privée du droit de lever l’impôt et de définir le niveau des droits sociaux, c'est-à-dire de réguler la solidarité, par la dévolution aux Régions.

Ainsi ce qui resterait de l'État confédéral (diplomatie, défense au minimum) se verrait dépendre de la bonne volonté des Régions pour se financer, celles-ci pouvant l’étrangler à leur guise : c’est le monde à l’envers.

Cela est-il acceptable pour l’Europe ? Si le phénomène se limite à la future ex-Belgique, à la limite, oui. Au point de vue géostratégique, la Belgique a perdu à la fois son rôle de champ de bataille de l’Europe et d'État tampon neutre qu’elle a joué de 1830 à 1940, du fait de l’unification européenne. Comme l’écrivait « The Economist » en septembre 2008, « Time to abolish Belgium » est en parfaite convergence avec M. De Wever.

Le problème est que si l’on étend cela à d’autres États-Nations plus ou moins régionalisés, l’on pourrait aboutir à des résultats surprenants en France, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne et dans la plupart des cas sur une base linguistique, qui inévitablement entraine la revendication culturelle, puis politique, de l’autonomie à la souveraineté (Catalogne, Écosse etc. ).

Si une telle évolution devait se préciser, nous assisterions à une totale remise en cause du rôle des États-Nations résiduels dont les compétences réduites (diplomatie, défense) tomberaient rapidement dans l’escarcelle de l’Union dont les pouvoirs augmenteraient à première vue en interne, amorçant ainsi une évolution vers un fédéralisme à l’américaine. Le confédéralisme belge aurait alors servi de modèle transitionnel vers le fédéralisme européen, qui pourrait englober des Villes-États, des Régions États et des États-Nations classiques.

Certes cela ne serait pas sans effet sur la composition des Exécutifs et Législatifs européens et affecterait particulièrement leur puissance et leur influence dans les affaires du Monde, dans le sens d’un affaiblissement. Une telle évolution répondrait aux souhaits de ceux qui à l’instar de la Fondation Bertelsman voudraient déjà dissoudre l’embryon de puissance européenne dans une grande assemblée transatlantique et l’économie européenne dans un marché financier et de libre-échange transatlantique piloté par la City et Wall Street. Mais nous savons que l’UE subira encore bien des transformations et des tests de résistance, et que l'État-Nation s’il peut être vulnérable, peut aussi rester un repère pour les peuples dans des situations désespérées et lorsqu’il se trouve un homme pour en assumer le destin.

Certes, il ne s’agit là que de quelques hypothèses émises à partir de la démarche inhabituelle de M. De Wever. Néanmoins, gageons que celle-ci nous réservera dans l’avenir quelques conséquences inattendues en politique belge, européenne et internationale. La lecture de « TIME » daté de ce 2 aout vient curieusement conforté notre hypothèse. M. De Wever y tient un langage sans ambages, destiné à être entendu des milieux fédéralo-régionalistes européens et transatlantistes : « De Wever admits not only that he would never talk about Flemish independance if Europe were not there, but also that he hopes that one day we will wake up and just notice that between Europe and the regions, Belgium has just evaporated ». La N-VA espère y arriver en transférant les compétences fiscales et sociales aux régions. La Flandre n’a pas besoin de Roi, ni d’armée a dit un des leader de la N-VA. La Flandre souveraine par une double dévolution douce récupérera les unes, les autres, la défense et l’action extérieure échéant à l’Europe.

C’est probablement là ce que le Ministre-Président de la Région flamande, Kris Peeters, appelle une révolution copernicienne.

Pour réussir ce projet, la N-VA et son commandant, Bart De Wever, se trouve dans la situation d’une navette spatiale qui doit rentrer dans l’atmosphère terrestre à une heure et un point bien précis. Si la manœuvre réussit, la nature politique de l’Union pourrait s’en trouver transformmée. John Loughlin de l’Université de Cambridge affirme « that if it [Belgium] can’t hold itself together, it raises issues about the European project as a whole ».

Il semble que l’on en soit à un point tel que l’on puisse conclure, avec Bart De Wever dans son interview à TIME, : « C’est tellement désespéré que j’en deviens optimiste ».

Une formule que n’aurait pas renié Guillaume d’Orange.



Cet article reflète les vues personnelles de l'auteur et n'engage nullement l'Institution à laquelle il appartient.

 


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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 03:26

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Les réseaux de l'horreur...

 



La fin du SiLence


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http://crodoff.canalblog.com/archives/2010/08/31/18940160.html
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Nourriture empoisonnée à grande échelle:

http://crodoff.canalblog.com/archives/2010/08/04/18743151.html

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La marée noire dans le golfe du Mexique, est comme pour le 11 septembre, un complot élitiste, une action délibérée.


 

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Et comme les preuves du complot 11 septembre sont là par centaines (voir les multiples vidéos dans la barre à gauche de ce blog, pour les candides de passage) mais non mises à jour à Monsieur tout le monde qui n'en a souvent d'ailleurs rien à faire, ou perpétuellement étouffées ou raillées par le pare-feu médiatique, on n'est pas sorti de ce nouveau carnage qui vomi sa mort dans l'océan.

Plus de 10 ans qu'on surfe sur le mythe Al Quaida sans que les médias aient " le feu vert " (qui serait d'ailleurs si possible calculé pour passer à autre chose d'aussi plus ou moins calculé) afin de faire éclater une vérité pourtant évidente dés que l'on se déconditionne de sa vision fleur bleu du système de la "démocratie moderne capitaliste" et que l'on enquête un minimum sur le net (tant qu'on le peut encore). Rien que de savoir que c'est la société au nom équivoque "Controlled Demolition" qui était chargée de déblayer vitesse grand V les décombres du World Trade Center remplis de traces d'explosifs; c'est d'une ironie effrontée et macabre et tellement accablant.

Les cartes sont tirées du jeu de société " Illuminati "de Steve Jackson, sorti vers...1990


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Comme pour le 11 septembre, le filtre de l'arme médiatique niera tout, évitera toujours de relier les points dans la bonne direction (l'info actuelle se résumant à la lecture globalisée d'une même dépêche par des Ken et Barbie) édulcorera ça au maximum et la jouera blablablas les yeux au ciel à propos " du complot " par des pseudos "des experts" ou philosophes de service jouant le rôle (souvent depuis des années) de syndicalistes pour la cause d'Élites diverses et souvent en étroite collusion. On préfèrera faire des feux de diversion avec des polémiques inoffensives sur des sujets insignifiants, alors que les preuves sont là, froides et répugnantes pendant que la vie s'éteint lentement et que les mois et les années passent.

" Ordo Ab Chaos ", toujours les deux même jambes du monstre qui avancent dans la même direction, les délits d'initiés et les contrats juteux pour les uns et pour les autres (pour qui l'argent n'est plus un problème) les avancées de pions sur l'échiquier du Nouvel Ordre Mondial.

La grippe Arnaque n'ayant pas prise, voila que l'on abat la carte marée noir pour tenter d'engager le mode totalitaire, du moins pour l'heure aux USA. La crise financière, qui n'a rien d'hasardeuse, étant là pour favoriser et tirer vers le bas l'ensemble de la situation sur le long terme... - A suivre -

Bien, revenons à la marée noire : s'ensuive les faits de cela dans la première vidéo par Alex Jones et le témoignage d'une citoyenne américaine sur ce qui se passe dans ce Golfe du Mexique.

 

 



Alex Jones : Marée Noire De BP False Flag [3x3 VOSTFR]


Témoignage Citoyen Marée Noire BP (19 Juin 2010)

                                                  http://crodoff.canalblog.com/archives/2010/06/30/18462725.html

 

 

 

Lire aussi,

 

Oui, les attentats sous faux pavillon (false-flag) ça existe !

 

 

 

Et des infos non relayées par les Médias....

 

 

Tsahal en Roumanie:

http://www.voltairenet.org/article166476.html

 

 

Les Américains au Kosovo

 

"Il est impossible de faire quoi que ce soit au Kosovo contre l’avis des Américains”, m’a confié un international en mission à Pristina. Je savais que les Kosovars aiment les Américains, depuis que ces derniers les ont “libérés” des Serbes.


 

Mais je ne savais pas à quel point les Américains tiennent la plupart des manettes de l’État.

Un autre international m’a dit : “Le Kosovo ne sera jamais un Etat. Sans l’OTAN et les Américains, il ne tient pas debout. Les Etats-Unis ne partiront jamais d’ici”. Et je crois bien qu’il a raison.

Pour les États-Unis, le Kosovo est un pays stratégique : il est musulman modéré, à proximité de la Russie et dans un couloir énergétique. C’est le seul pays musulman à avoir soutenu l’invasion américaine en Irak au printemps 2003. La future autoroute Pristina-Durrës (sur la côte albanaise) représente un enjeu militaire pour les Américains : le camp militaire Bondsteel (la plus grande base des États-Unis en Europe), situé au sud de Pristina, bénéficiera ainsi d’un accès direct à la mer Adriatique, où les Albanais ont donné l’autorisation aux Américains d’utiliser librement les ports. “Les Etats-Unis ont vision régionale du Kosovo, c’est leur pied dans l’Europe”, confie un international. 

Au Kosovo, et dans une moindre mesure en Albanie, la présence anglo-saxonne, se traduit au quotidien, du boulevard Clinton aux drapeaux, en passant par les grosses cylindrées d’expatriés. Il y a un mois, Tony Blair était en visite à Pristina. Il y a trois ans, j’avais croisé George W. Bush en visite à Tirana. Il n’est pas rare de rencontrer des enfants albanais prénommés Toni ou Bill. 

En février dernier, lors de l’inauguration de la statue de Bill Clinton, 10 000 personnes avaient fait le déplacement. Il y a deux jours, une nouvelle cérémonie a eu lieu pour inaugurer l’aménagement réalisé autour de la statue. Bill Clinton est maintenant entouré de jolis pavés et d’un bassin d’eau.

Au-dessus de lui trône son image, entre une publicité pour du café et des antennes satellite. Seul hic, l’inscription sur le mur derrière la statue. Il est écrit : “Non aux négociations. Autodétermination”, du nom d’un parti politique qui prône l’exclusion de tous les internationaux qui encadrent le pays et le droit du Kosovo à se gouverner seul. 

C’est aussi ce que revendique l’ONG “Cohu!” : “Laissez nous échouer!”, dit son président Avni Zogiani. “L’ambassade américaine fait pression sur tout le secteur économique via des conseillers en stratégie.

Ce sont eux les vrais ministres de l’Economie. Même la mission de l’Union européenne EULEX se voit parfois limitée dans son action par l’influence américaine. Chaque semaine, EULEX dit qu’elle va arrêter Fatmir Limaj (ministre des Transports). Or il est toujours libre, parce que les Américains exercent des pressions

 

”.

http://albanie-kosovo.blog.lemonde.fr/2010/08/21/les-americains-au-kosovo-un-grand-frere-indispensable/

 

(Journal des guerres de l'OTAN - http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/)

 

 

 

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-appel-d-une-lectrice-pouvoir-communiquer-si-nous-n-avons-plus-le-net-56438934.html

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 23:09
Article placé le 31 août 2010, par Mecanopolis

Comment gouverner des populations rétives ? En leur faisant peur. Une martingale qui remonte à loin et qui se montre toujours efficace. Jusqu’à quand ?


gauthier


Naguère, le religieux se mêlait intimement au politique, la peur de l’enfer était donc un puissant levier de gouvernance, personne n’ayant envie de finir au fond d’un chaudron à se faire taquiner le fion par des diables cornus aux tisonniers fourchus. En Occident, le spirituel s’étant depuis longtemps incliné devant le temporel, le bidule fonctionne évidemment moins bien. Mais le Système étant connu pour avoir de la ressource, il aura suffi de changer les données de l’équation pour que cette dernière perdure, la peur de la mort ayant remplacé celle de la damnation.

Ainsi, chassez le religieux par la porte et il revient derechef par la fenêtre : d’où cette peur mondialisée, insufflée par les USA, entité à vocation mondiale et messianiste se confondant, pour les âmes simples, avec cet « Occident » évoqué à l’instant. Ils sont le camp du « Bien ». Ceux qui s’opposent se retrouvent donc dans celui du « Mal ». Et ce « Bien » autoproclamé ne peut « avancer » que s’il a en face un « ennemi » à sa mesure. D’où cet extravagant défilé de diables peints sur les murs et jetés à la vindicte populaire : jésuites comploteurs, bolcheviks au couteau entre les dents et…maintenant, islamo-terroristes. En guise de piqûre de rappel, on rappellera justement qu’en Inde, celle des serpents cause bien plus de morts que la nébuleuse islamiste.

Il n’empêche, le monde anglo-saxon, jadis connu pour son indubitable respect des libertés individuelles, est devenu l’un des plus liberticides au monde. Loi des suspects,arrestations arbitraires, tortures officialisées dans des goulags secrets, etc. Pis,enclenchant la surmultipliée, la Maison blanche, pourtant en guerre permanente depuis 1776, porte le fer partout dans le globe. Que ce soit en Orient, en Afghanistan, dans les Balkans, et de façon larvée en Amérique du Sud. Et avec à chaque fois ce prétexte : « Si nous menons la guerre au terrorisme,c’est pour mieux vous protéger… » Mais nous protéger de quoi ? Les structures d’Al-Qaïda ont été détruites depuis 2003, nos meilleurs analystes de la DRI et de la DGSE l’ont depuis longtemps confirmé. Ce n’est pas demain que des Talibans à mobylette parachuteront leurs troupes d’élite sur Time Square. On nous fait peur avec la « stratégie conquérante » de l’islam,mais qui dit « stratégie » dit « stratège »… Et si le Vatican peut avoir une stratégie – le Pape a une diplomatie, des moyens, une adresse, un numéro de portable – les musulmans et encore moins leurs « terroristes » n’ont rien de tout ça. Pas de stratège, donc pas de stratégie. Accuser l’adversaire de ses propres turpitudes, vieille ruse dialectique que les marxistes-léninistes ont si souvent employée, et qui ressert aujourd’hui à ceux dont les stratèges ont les moyens de leur stratégie : les tenants du Nouvel ordre mondial dont le pavillon américain n’est, en l’occurrence, que de complaisance. La ficelle est grosse ; du genre de ces histoires qu’on raconte aux enfants afin qu’ils finissent leur soupe.

Soupe mondialiste qu’on entend nous faire avaler de force pour notre bien. Sous la contrainte de la peur, celle qui est communément la mieux acceptée. Un peu comme si on demandait à une femme violée de faire semblant d’éprouver le grand frisson.

Nicolas GAUTHIER, pour la revue FLASH

Publié  sur Mecanopolis, avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

Télécharger l’article de la revue au format PDF

Reproduction libre avec indication des sources

 

http://www.mecanopolis.org/?p=19354

 

 

Lire aussi sur ce blog:

 

 


 

 

http://www.mecanopolis.org

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 02:25

Dimension1

Sortir de votre endoctrinement 

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Avertissement: la lecture de cette page demande une attention toute particulière

Car elle comporte des chapitres qui sont, soit: a)Le fruit d'une déduction logique. des suppositions logiques basées sur des faits réels ou en cours, ou soit:b) Une information de source probablement sure. la transmission d'informations dont les sources sont fiables, ou soit: c)La fiabilité de la ou des source(s) ne peut pas être garantie.la transmission d'informations laissées à l'appréciation des lecteurs car leurs sources ne peuvent être vérifiées. L'un ou l'autre des trois symboles ci-dessus a été placé en tête de chaque chapitre pour vous aider à faire la distinction entre ces trois sortes d'informations.

D_kokomove.gif1.03 anim_yellowblink.gif Vers quoi allez vous ?

1.031 - Le plan en 12 étapes des " maîtres du Monde ".

Le Nouvel Ordre Mondial.

Le but de l'Ordre des Illuminati et des maîtres du monde.

Qui sont les Illuminati ?

Les 12 étapes de l'instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Pourquoi agissent-ils ainsi ?

Réflexion sur ce qui n'est pas une fiction.

Des lectures indispensables pour refuser que l'on vous enfonce les clous de la connerie dans la tête !

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Le Nouvel Ordre Mondial

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Citations:

"Le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d'anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique."

John F. Kennedy,

(A l'université de Columbia, 12th Nov. 1963 - 10 jours avant son meurtre le 22 Novembre 1963.)

 

"Voyez-les grimper, ces singes agiles!

Ils grimpent les uns sur les autres et se poussent ainsi dans la boue et dans l'abîme.

Ils veulent tous s'approcher du trône: C'est leur folie,

comme si le bonheur était sur le trône!

Souvent la boue est sur le trône - et souvent aussi le trône est dans la boue"

Frédéric Nietzsche.

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Une information de source probablement sure. 

Introduction:

" Le Nouvel Ordre Mondial est, en termes religieux, le commencement du Royaume de l'Antéchrist, fondé sur l'élimination des éléments spirituels de notre existence. Sur le plan pratique, il s'agit d'une tentative ambitieuse d'asservissement total de l'Homme."

Extrait d'Apocalypse Now par Israël Shamir.

Nota : Israël Shamir est un éminent intellectuel russo-israélien, écrivain, traducteur et journaliste. Il est né à Novossibirsk, en Sibérie. Il est le petit-fils d’un professeur de mathématiques et le descendant d’un rabbin de Tibériade, en Palestine. Après des études à la prestigieuse Ecole de l’Académie des Sciences, il a enseigné les mathématiques et le droit à l’Université de Novossibirsk. En 1969, il s’est établi en Israël. Parachutiste durant son service militaire, il a combattu durant la guerre d’octobre 1973. Après l’armée, il a repris des études de droit à l’Université Hébraïque de Jérusalem, mais il a laissé la carrière juridique pour se consacrer au journalisme et à la littérature.

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 La fiabilité de la ou des source(s) ne peut pas être garantie.

Le But des maîtres du monde.

Selon certaines sources, paraissant fiables, il apparaît de plus en plus clairement que vous êtes menés contre votre gré vers un but précis par vos dirigeants réels qui formeraient une sorte de Gouvernement Mondial occulte composé de tous ceux qui détiennent la puissance économico-financière et techno-scientifique et de très peu d'hommes d'états élus, en fonction ou non. 

D'aucuns prétendent que ce but précis a été défini dans le cadre d'un ou de plusieurs accords secrets entre ces hommes, qui seraient tous membres d'une secte commune ayant de nombreuses ramifications mondiales.

 

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Voici ses symboles pour qui sait les lire.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'insigne de l'Ordre des Illuminati apparaît au revers du billet d'un dollar américain, et cela depuis 1933, année où il y apparut pour la première fois, sur ordre du Président américain Franklin D. Roosevelt, au tout début du "New Deal"

 

Il y a-t-il conspiration ou non ?

Ce que l'on peut répondre aux gens qui ne croient pas qu'il y ait de conspiration, c'est qu'effectivement il n'y en a pas. Et il n'y en a pas, pour la bonne et simple raison que cela n'est pas nécessaire aux maîtres du monde.

Dans l'esprit des riches et des puissants on conspire contre une autorité qui détient un pouvoir redouté, mais pas contre un (ou des) minable(s) qui n'en a (n'en ont) aucun ou presque.

Éventuellement une fraction des maîtres du monde pourrait conspirer contre une autre en raison d'intérêts divergents, mais ils ne conspirent pas de concert contre les peuples de nos différents pays en ne les informant pas de leurs projets - comme c'est le cas - et ce tout simplement parce qu'ils pensent depuis toujours que CELA NE LES REGARDE PAS et qu'ils ont intérêt à se montrer discret sur certaines choses.

Les gens qui parlent de conspiration s'accordent une importance qu'ils n'ont pas.

Voici une image permettant de mieux comprendre : si des seigneurs d'antan conspiraient longuement entre eux pour tuer leur Roi c'est que l'entreprise était périlleuse pour eux en cas de découverte de leur complot, et ils avaient bien raison d'être prudents. Mais ils ne conspiraient pas sur le fait d'avoir à exécuter un (ou des) paysan(s) qui aurai(en)t gravement désobéi à leurs règles, ils le (ou) faisaient égorger ou pendre selon les coutumes locales, immédiatement , en toute simplicité et quand cela leur semblait bon, sans remords ni justification à donner.

Dans un ordre d'idée similaire il ne serait jamais venu à l'esprit des seigneurs l'idée incongrue d'informer leurs serfs de leurs projets tout simplement parce que cela ne concernait pas ces derniers et ne pouvait présenter pour les maîtres que des inconvénients et aucun avantage.

Nous savons depuis toujours qu'il en est ainsi et que cela n'a jamais cessé d'être. Croire que toutes les informations sont portées à la connaissance du public au travers des médias serait un leurre :

- Les recherches technoscientifiques et leurs applications futures sont protégées par le secret militaire ou industriel.

- Des groupes de réflexion internationaux sur les problèmes mondiaux, constitué de l'élite des personnes importantes dans tous les domaines, - comme le groupe dit des "Bilderbergers" (sans doute le plus puissant) mais aussi la "Commission Trilatérale", le "Word Economic Forum ", ou le "Club de Rome", notamment - se sont toujours réunis dans des conditions de secrets presque parfaites puisque bien souvent rien de ce qui s'y dit n'est filmé, enregistré, ni même consigné par écrit, et encore bien moins communiqué à la Presse quand bien même des propriétaires de médias y participeraient.

- De même, les leaders de l'industrie comme de la politique internationale ont TOUJOURS décidé entre eux à l'abri des oreilles indiscrètes de ce qu'il convenait de faire sur des sujets plus spécialisés.

- De même, que le public n'a pas accès à la bibliothèque secrète du Vatican, ou bien encore aux dossiers gouvernementaux ou militaires classés "top secret", etc ...

Je ne parle là que d'évidences incontestables.

Aujourd'hui ils sont parvenus à une entente sur un projet qui n'a plus rien de secret, hormis sans doute sa vraie finalité : instaurer un Gouvernement Mondial.

Les organes de ce Gouvernement Mondial, c'est à dire l'O.C.D.E, le Fond Monétaire International (F.M.I), la Banque Mondiale, l'Organisation Mondiale du Commerce O.M.C, ou WTO en anglais, et les grandes multinationales (qui ont le champ libre presque partout), se sont mis progressivement en place SOUS NOS YEUX depuis trente ans sans que JAMAIS personne (ou presque) demande, je crois, que ces Organisations et Multinationales soient placées sous un contrôle démocratique quelconque, de ce fait aujourd'hui il n'y en a AUCUN.

Quant à la Commission Européenne ou "Commission de Bruxelles", si elle est , en principe, responsable devant le parlement Européen, le contrôle qu’exerce celui-ci est très loin d’être suffisant et les décisions qu’elle prend finalement sont dictées par la politique néo-libérale qui est celle qui domine le conseil des Ministres ..... comme d'ailleurs le reste du monde.

On ne peut pas dire qu'ils aient conspiré cela, ils l'ont fait, c'est visible par tout le monde, sans jamais consulter directement le peuple TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE CE N'ÉTAIT PAS NÉCESSAIRE (ou s'ils l'ont fait cela n'a été que le moins possible, et pour certaines étapes indispensables) et que, à part quelques rares personnes isolées (comme Israël Shamir ou moi, notamment), personne n'a vu venir le danger. Les débats politiques et la pensée officielle ont toujours entretenu les électeurs dans l'illusion de leur pouvoir par des discours auxquels ces derniers ont plus ou moins cru, MAIS les vraies décisions, et surtout les VRAIS BUTS ne leur ont jamais été communiqués, surtout quand ceux-ci sont de nature à choquer ou à déplaire, voire à enfreindre l'ordre moral et/ou certaines lois.

Aujourd'hui se révèle en plein jour les fruits et les applications possibles de ce que les maîtres du monde ont décidés peu à peu depuis plusieurs décennies au moins, cela n'a rien d'étonnant.

Je suis étonné que des gens soient étonnés smiley-goguenard.gif

Enfin dernière remarque: l'existence de la Franc-Maconnerie, des Illuminatis et autres sociétés dites secrètes n'a rien d'un mystère non plus, de plus le plus souvent leurs réunions sont mentionnées dans les petites annonces des quotidiens, et des ouvrages à leur sujet ou émanant d'eux-mêmes sont disponibles aisément.

Qu'ils aient participé à la conception du Nouvel Ordre Mondial ou l'aient inspiré c'est plus que probable, mais il faut comprendre aussi que même si les Illuminatis et toutes les autres branches de la Franc-Maconnerie disparaissaient effectivement, ce n'est pas pour autant que le pouvoir des maîtres du monde disparaîtrait ! Ils n'ont aucun besoin de ces structures (de nature philosophique initialement) pour décider de ce qu'ils vont faire, voir ci-dessus.

Du reste je ne crois pas qu'il s'en servent autrement que pour resserrer les liens d'amitié entre eux, mais aussi sans doute car de tous temps, le sentiment d'appartenir à l'élite "éclairée" d'une société secrète qui dirige les hommes à leur insu pour son profit (et parfois même le leur) flatte l'ego et la volonté de puissance.

N'est-ce pas le bon sens même ?

 

Quoi qu'il en soit, les objectifs communs des mdm paraissent se diriger progressivement, pas à pas - sans plan initial rigide, car ils sont pragmatiques, vers un grand But.

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Ce but n'est pas une hypothèse car l'une des principales organisations qui est réputée, à tort ou à raison, peu importe, être à leur tête, celle des Illuminatis, le définit elle-même d'une façon très claire, ne laissant la place pour aucun doute:

flag_english-mini.gifwOriginal text :

" The age of the enlightened has arrived. The time is now, the time is near, the time has come.

The sacred trust of the security of our civilization rests on the shoulders of The Illuminati Order, to ensure the course of the future and to provide for the growth of an enlightened society.

The objectivist mind has a duty and an obligation to ensure that our future and the future of our children and their children's children will be secure and their environment will be free of tyrants, dictators, instability and irrationality. The mystic along with the lazy is the enemy of all of mankind. The Illuminati Order invites all non-theists to join us in the struggle and fight for freedom, justice, peace and tranquility.

To help us advance the gospel of reason and logic; to help advance the advancement of science and to establish a world equipped to colonize and develop other worlds. We are currently at a point in time when the civilized and the enlightened are at war with the savage and barbaric civilizations of the mystics; from the Islamic cancer to the Christian and Hindu cancer and even the cancer of socialism which plague our planet.

Freedom is the only thing worth living and dying for. "

"Those whom would not fight for freedom have no right to live." John Adams.

flag_french-mini.gif Traduction :

" Le Temps de la Révélation est arrivé. Ce temps est maintenant, ce temps est près, ce temps est venu.

L'espérance sacrée de l'harmonie de notre civilisation repose sur les épaules de l'Ordre des Illuminati, pour assurer la direction du futur et pour développer une société éclairée.

L'esprit objectif a le devoir et l'obligation de faire en sorte que notre futur, et le futur de nos enfants, et des enfants de leurs enfants, devienne assuré et que leur environnement sera exempt de tyrans, de dictateurs, d'instabilité et d'irrationalité. Le mystique est, avec le paresseux, l'ennemi de toute l'humanité. L'Ordre des Illuminati invite tous les athées à nous rejoindre dans la lutte et combat pour la liberté, la justice, la paix et la tranquillité.

Pour nous aider à faire progresser l'évangile de la raison et de la logique; pour aider l'avancement de la science et pour établir un monde doté des moyens de coloniser et développer d'autres mondes. Nous sommes actuellement à un point critique où les hommes civilisés et éclairés sont en guerre avec les civilisations sauvages et barbares des mystiques; depuis le cancer islamique jusqu'aux cancers chrétien et hindou et même avec le cancer du socialisme qui infeste notre planète.

La liberté est la seule chose valable qui mérite de vivre ou de mourir pour elle.

" Ceux qui ne combattraient pas pour la liberté n'ont aucun droit de vivre." John Adams

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Donc:

Cet Ordre abat ces cartes: " The age of the enlightened has arrived ".

Résume son plan: " The mystic along with the lazy is the enemy of all of mankind ".

Nous incite à les rejoindre: " The Illuminati Order invites all non-theists to join us ".

Accompagne sa démarche d'une menace non voilée : " Those whom would not fight for freedom have no right to live. "

Le site qui se présentait comme étant celui des Illuminati http:// www.oneworldorder.org/  flag_english-mini.gif , et d'où sont extraits ces textes, a été découvert par moi en septembre 2002 (le mois de mise en ligne de ce paragraphe de cette page) mais j'ai constaté ensuite sa disparition le 31 décembre de la même année, peut-être en raison du fait que j'avais mis en évidence que sa lecture approfondie, ne laissait aucun doute, sur leurs volontés clairement exprimées.

Le fait que le site ait disparu ne permet pas d'en déduire que ces volontés aient changées.

Elles sont :

anim_yellowblink.gif d'instaurer un Ordre Mondial Unique.

(Simple traduction des mots : One World Order)

anim_yellowblink.gif de prendre, au sein de cet ordre, le pouvoir absolu dans le gouvernement des hommes et du monde.

(Puisqu'il y est dit, en substance, que la responsabilité de la direction du futur repose sur leurs épaules, sans qu'il soit fait mention d'une volonté quelconque de partager cette responsabilité avec quiconque.)

anim_yellowblink.gif de détruire la Chrétienté, l'Islam, l'Hindouisme et le Socialisme.

(Puisqu'il y est dit que les homme éclairés, donc eux: Illuminati signifie éclairés, sont en guerre contre ces "cancers". Ce qui implique des conséquence inquiétantes, qui paraissent de prime abord celles d'imposer - de facto - la prééminence de la religion judaïque, (puisque c'est la seule religion qui n'est pas mentionnée comme devant être éradiquée, c'est donc la seule qui resterait, avec l'autre exception, celle du Bouddhisme, qui n'est pas une religion mais une philosophie et du libéralisme.) Toutefois, la vérité me paraît moins simple et pourrait procéder - tout au contraire - d'une volonté hostile à la religion juive, notamment en raison du point 4° qui suit. Il se peut aussi qu'il s'agisse d'une manipulation encore plus complexe.

anim_yellowblink.gif de détruire à terme, tous les éléments spirituels de notre existence.

(Mais par ailleurs, leur appel à l'athéisme: " invites all non-theists to join us ", tout comme leur dénonciation des mystiques: " The mystic along with the lazy is the enemy of all of mankind " peut plutôt induire à conclure que leur but final serait bien d'éliminer toutes les formes de spiritualité, y compris la juive, comme le pense Israël Shamir.)

Nota : sur le fait que les Illuminati, disent que les religions sont un cancer pour l'humanité, ils ont évidemment raison ! Tout homme de bon sens ne peut qu'acquiescer à cette libre opinion (et du reste, je dénonce moi-même les religions comme telles) à la condition toutefois de distinguer spiritualité et religions.

Enfin, même en admettant que les religions ''organisées '', étaient nécessaires à l'origine d'une humanité barbare, '' désorganisée '' intérieurement ; donc esclave de ses regards extérieurs ; aujourd'hui, elles n'ont plus aucune raison d'être et peuvent '' s'effacer'' tels des parents confiants regardant leurs enfants majeurs quitter leur foyer.

 

Mais où ils deviennent réellement inquiétants n'est pas là ! cela réside dans la manière qui va être analysée ci-après dont la mondialisation est effectivement une application.

 

Le fruit d'une déduction logique.

Étonnamment ces commentaires - d'une simple logique de bon sens inattaquable - sur la déclaration publique des Illuminati, ont été l'objet d'une vive campagne de calomnies pour antisémitisme, issue d'un juif ! Attaque que j'ai d'abord cru stupide, car manifestement sans aucun fondement.

En effet, l'ensemble de sens-de-la-vie.com prône les valeurs de l'Harmonie qui doit s'établir sur les bases du Respect de l'homme dans toute sa diversité.

Extrait des pages ci-dessus: "nous avons à reconquérir notre propre humanité, ce qui implique obligatoirement de RESPECTER tout être et toute chose, et pour cela prendre conscience du Sacré qui est présent en TOUT. Nous devons instaurer une société sans agressivité dans les rapports humains, parce que fondée, sur l'éducation dès le plus jeune âge, au Respect d'autrui, basée sur La Philosophie des rapports de Respect, se substituant à celle que nous connaissons, depuis des siècles, à l'origine de toutes les souffrances: les rapports de force ! Seule cette attitude juste mettra fin à la violence et à la destruction de notre planète. "

A moins d'être fou à lier il est impossible de taxer ces propos de racisme ! Pourtant cela a été fait avec une plainte - qui a échoué - visant à faire fermer mon site. Cela m'a permis de comprendre une chose essentielle à propos de cette attaque: la défense du judaïsme n'est parfois qu'une couverture.

C.Q.F.D!!!

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Qui sont les Illuminati ?

 La fiabilité de la ou des source(s) ne peut pas être garantie.

anim_yellowblink.gif Les voici tels qu'il se définissent eux mêmes:

 http://www.oneworldorder.org/aboutus.html flag_english-mini.gif

anim_yellowblink.gif Les voici selon les dénonciateurs de leur complot:

 http://www.prolognet.qc.ca/clyde/illumina.htm flag_french-mini.gif

Extrait:

" Derrière les Etats-Unis et leur Constitution se trouve un petit groupe d'hommes dont le seul objectif est de réduire à l'esclavage le monde entier et l'humanité, dans leur complot satanique pour un gouvernement mondial. Pour vous donner une bonne idée de ce complot satanique, je vais retourner à son tout début, au milieu du 18e siècle, et nommer les gens qui ont mis ce complot en action.

Ce compot satanique a été fondé en 1776 sous le nom des Illuminati, et fut organisé par un dénommé Adam Weishaupt, qui s'était d'abord converti au catholicisme et était devenu prêtre. Plus tard, à la demande des Financiers, il quitta l'Eglise catholique et organisa les Illuminati, qui étaient financés par les banquiers internationaux.

Toutes les guerres depuis cette époque, y compris la Révolution française, ont été organisées par les Illuminati, qui opéraient sous différents noms et déguisements. Je dis cela parce que, une fois que l'existence des Illuminati fut découverte et leur plan devenu trop connu, Weishaupt et ses comparses commencèrent à fonctionner sous différents noms.

Mais pourquoi ces conspirateurs mondiaux choisirent-ils le mot "Illuminati" pour désigner leur organisation satanique? Weishaupt lui-même dit que ce mot tire son origine de Lucifer, et signifie "porteurs de la lumière ". 

Les guerres mondiales

" La première guerre mondiale devait avoir lieu pour permettre aux Illuminati de détruire le régime des tsars en Russie . Un objectif que les banquiers internationaux s'étaient juré d'atteindre depuis que le tsar avait fait échouer leurs plans au congrès de Vienne - et de transformer la Russie en un château fort du communisme athée. Les différences entretenues par les agents des Illuminati entre les empires allemand et britannique seraient utilisées pour fomenter cette guerre. Une fois la guerre terminée, le communisme serait installé, et utilisé pour détruire d'autres gouvernements, et affaiblir les religions.

La deuxième guerre mondiale, devait être fomentée en utilisant l'opposition entre les fascistes et les sionistes politiques. Durant cette guerre, le communisme international devait s'étendre jusqu'à égaler en force le pouvoir des pays chrétiens, et une fois cette étape atteinte, le communisme international devait être réfréné et tenu en échec jusqu'au jour du cataclysme social final. "

" La troisième guerre mondiale devra être fomentée en utilisant l'opposition entre les sionistes (les partisans de l'Etat d'Israël) et le monde musulman. Cette guerre sera dirigée de sorte que l'Islam et Israël se détruiront mutuellement, tandis que le reste des nations du globe, divisées sur cette question, seront forcées d'embarquer aussi dans cette guerre, jusqu'à l'épuisement physique, mental, spirituel et économique complet. Tout sera alors mis en place pour l'établissement d'un gouvernement mondial. "

Le gouvernement mondial

" A l'étape finale de la conspiration, le gouvernement mondial sera composé d'un dictateur (le chef des Nations unies), du Conseil des Relations Etrangères (groupe représentant les Illuminati aux Etats-Unis), de quelques milliardaires, de communistes, et de scientifiques ayant prouvé leur dévouement envers cette conspiration. Tous les autres individus seront réduits à une seule race, esclaves de la conspiration."

Myron Fagan

anim_yellowblink.gif Lire également " L'oligarchie qui mène le monde" de Frank Hatem:

 http://members.aol.com/hatemf/illuminati.htm flag_french-mini.gif

Extrait :

" Si notre civilisation est malade, ce n'est pas le fruit du hasard. C'EST LA VOLONTE DES "ILLUMINATI", car cela doit leur permettre d'instaurer un Gouvernement mondial en 2008. (sinon avant) " 

anim_yellowblink.gif Et un très bon exposé que tout un chacun devrait lire pour comprendre le monde actuel.

 http://france.ovni.free.fr/indexguermarc.htm flag_french-mini.gif

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Les 12 étapes

de l'instauration du Nouvel Ordre Mondial

Le fruit d'une déduction logique.

La théorie très populaire des Illuminati, n'est, selon moi, que la pointe de l'iceberg, et peut-être même de la simple poudre aux yeux destinée en fait à cacher une autre réalité, car le bon sens veut que :
anim_yellowblink.gif Indépendamment de ce groupe occulte il y en ait beaucoup d'autres, qu'ils ne soient pas forcément unis.

anim_yellowblink.gif Il n'est pas certain, ou en tout cas pas démontrable, qu'une conspiration de ce type existe, même si cela paraît probable.

anim_yellowblink.gif Et si elle existe il n'est pas certain non plus qu'elle ait effectivement les moyens de ses ambitions, quand bien même s'agirait il de ceux des USA.

anim_yellowblink.gif Par contre, les collusions d'intérêts entre les puissants de ce monde de tous pays existent depuis toujours, et n'ont pas besoin de ce folklore, car elles sont consolidées par les liens du sang (ils marient leurs enfants entre eux) depuis maintes générations, et cela fait qu'ensemble ils forment en quelque sorte une caste dirigeante planétaire invisible et fortement hiérarchisée.

anim_yellowblink.gif Il se peut parfaitement que cette théorie de la conspiration ait été lancée par ces puissants eux-mêmes dans le but de créer des peurs dont ils pourraient penser à juste titre qu'elles faciliteraient la réalisation de leurs ambitions, le but étant de désigner à la population un, ou des, bouc(s) émissaire(s) formant un parfait écran de fumée devant des yeux aveugles.

La théorie conspirationniste n'est donc pas indispensable, car quelle que soit la définition écrite du but et de la nature des maîtres du monde, il y a avant tout les faits qui indiquent aisément ce qu'il en est.

Ces faits qui n'émanent pas forcément de la volonté de l'Ordre des Illuminati, ou d'un autre, montrent un faisceau évident de nombreuses volontés convergentes et associées.

Et en quelque sorte c'est pire que s'il s'agissait de la volonté d'un groupe, aussi puissant qu'il puisse être, car nous sommes confrontés à la logique implacable d'un système mondial qui va droit vers une finalité effrayante. Cela saute aux yeux de tout observateur extérieur, un tant soit peu perspicace, comme étant la mise en oeuvre progressive d'un plan planétaire qui se déroulerait de la façon suivante:

 

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Illustration issue de Catclaw world.com

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Point de départ :

Faire des profits colossaux immédiats - à n'importe quel prix écologique - pour développer leur pouvoir d'action sur tout ce qui n'est pas encore de leur domaine, pour agrandir ce domaine, et financer ainsi les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre leurs 12 objectifs, qui graduellement ont été ou seront ceci

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Premier stade :

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 Illustration SF de Siudmak

I - Prendre la mainmise indirectement sur les états nationaux
par la signature de conventions internationales leur donnant toujours plus d'emprise sur l'économie des pays, et ce pour amener ensuite la disparition du pouvoir effectif des élus. La méthode, bien connue, étant d'obliger les dirigeants politiques de ces pays à suivre leurs directives compte tenu des endettements du pays, mais aussi des armes secrètes - économiques ou climatiques - contre lui, et de faire des pressions personnelles indicibles sur ses représentants.

 

II - Faire disparaître la classe rurale des paysans ou l'asservir.

Ces hommes, autrefois autarciques, étaient libres et producteurs du premier des biens nécessaires : la nourriture. Les "maîtres de votre monde" ont échoué de peu dans leur tentative d'interdire totalement aux cultivateurs de produire leurs propres semences mais ils ont déjà réussi à contrôler toute leur économie, ce qui en fait des êtres totalement dépendants pour le peu qu'il en reste.  

EX : lisez absolument ce communiqué de " Terre de semences "

sur la confiscation des espèces végétales cultivées par les mdm !

 

III - Prendre le contrôle mondial et le conditionnement des comportements humains par :

a) L'abaissement volontaire du niveau de l'éducation publique du "peuple" ; la télévision et autres médias contrôlés prenant le relais de la culture véritable.

b) Le développement de l'alimentation industrielle, qui affaiblit les défenses immunitaires de l'humain dans tous les sens du terme, et qui est le vecteur potentiel idéal pour la diffusion de n'importe quelle molécule "ad hoc" agissant sur le psychisme le jour où cela en sera décidé ainsi, et ce bien entendu au détriment de l'alimentation traditionnelle, où cela est impossible, et qui est donc condamnée à disparaître.

c) Des lois nouvelles, en préparation, ont pour but de détruire la santé et la vitalité humaine, pour accroître leurs profits, et ce par l'interdiction des compléments alimentaires et des médecines naturelles.

d) L'intoxication volontaire de l'humanité par les poisons répandus par une industrie pharmaco-chimique, qui vend ensuite les "remèdes" aux maladies qu'elle a elle-même provoquées.

EX : lisez absolument l'article "Poisons pour le profit" par Ashley Simmons Hotz.

e) Les armes psychotroniques arche_p2_Yeux.GIF..gifqui existent bel et bien dès à présent: système Haarp et micro-ondes pulsées induisant pensées et émotions.

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f) La discréditation et la pénalisation - donc le contrôle - des comportements "déviants", (tels que ceux des associations "new âge" ou qui prônent le développement personnel et les médecines alternatives) ; la loi About Picard en France sur les sectes n'est vraisemblablement qu'un début.

g) La disparition de la vie privée, la "Big Brotherisation". Nota : Il y a fort à parier qu'Internet n'existera pas éternellement sous la forme actuelle, les premières tentatives de mainmise sont en cours ; etc, etc...

 

 arche_p2_echelon.GIF.gif

 

IV - La prise en otage de la quasi totalité des humains par la possession totale des ressources,

notamment énergétiques et alimentaires, et des moyens de distribution de celles-çi. Les obstacles à la grande production industrielle des capteurs solaires ou des micro-barrages hydrauliques en sont la preuve.

 

V - L'absence de lutte effective contre les épidémies et l'entretien voulu des famines

pour maintenir les peuples du tiers-monde au plus bas niveau démographique possible.

 

VI - Campagne en faveur de la mise en place d'un Gouvernement Mondial

au nom de la paix, de la prospérité et de la lutte contre la délinquance (notamment la pédophilie, et la drogue) ce qui a déjà l'assentiment de presque vous tous.

 

Ceci est déjà entièrement acquis ou presque ; la suite du programme étant

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Second stade :

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 Illustration SF de Siudmak

 

 VII - Création et mise en place progressive de ce Gouvernement Mondial,

avec son corollaire qui sera la disparition progressive des pouvoirs politiques nationaux.

"La meilleure approche étant de créer des problèmes, et ensuite d'offrir des solutions" comme le dit un adage politique.

 

Il se peut qu'ils instaurent ce gouvernement mondial , en créant ou laissant faire s'il le faut un chaos mondial et/ou une guerre mondiale pour le justifier.

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 F15 avion américain, photo Armée de l'air française

 

C'est sans doute le cas depuis le 11 septembre 2001.

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What he said ?

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VIII - Instauration d'une armée et d'une police et d'une justice mondiales

qui - toujours au nom de la paix, de la prospérité et de la lutte contre la délinquance - pourront réprimer n'importe qui, pour n'importe quoi, et n'importe où, avec son corollaire qui sera la dissolution des armées nationales.

Dès lors leur pouvoir sera total car tous les choix individuels de société et de mode de vie auront été abolis, vous n'en êtes pas loin.

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Troisième stade :

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 Illustration SF de Siudmak

 

 IX - Modification génétique progressive des humains

(au nom de la santé et de la longévité) en fonction du rôle que vous aurez à remplir (à leur service) et corollairement l'interdiction - ou l'étroit contrôle - de la reproduction par rapports sexuels car étant aléatoire ; donc contrôle parfait des "humains" et de leur démographie.  

EX : lisez absolument cet article de Louise Vandelac

Professeur titulaire au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal

" Sortir en douce de l'espèce humaine.."

sur la dimension de ce problème ! 

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Quatrième stade:

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 Illustration SF de Siudmak

 

 X - Disparition programmée des humains de souche pure car inutiles et peu nombreux,
vous aurez cessé d'être des facteurs indispensables de productivité, et de surcroît vous serez devenus encombrants, dangereux, et ne voulant pas cesser de vous reproduire naturellement selon vos inclinaisons personnelles.

L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions.

Citation:

" L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'Histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir.

Nous découvrons qu'au-delà de l'exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n'être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule.

De l'exploitation à l'exclusion, de l'exclusion à l'élimination ? "

Vivianne Forrester: L'HORREUR ÉCONOMIQUE

Vous serez peut-être remplacés par des clones asexués pour éviter toute dérive,

 

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ou par des hybrides génétiquement modifiés "hommes-singes" ou "super singes" pour accomplir les basses besognes s'il en est encore besoin ; des essais concluants ont déjà été tentés dans ce sens.

 

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XI - Parallèlement création de collaborateurs cyborgs toujours plus performants pour les tâches hautement spécialisées ou dangereuses, et création d'une classe de dirigeants dotée de nouvelles capacités bioniques, car il a été démontré que la connexion microprocesseurs électroniques/neurones fonctionne et sera opérationnelle tôt ou tard.

 

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Dernier stade

pour eux uniquement :

La fiabilité de la ou des source(s) ne peut pas être garantie.

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  Illustration SF de Siudmak

 

XII - Mise au point et application sous astreintes de la " pilule d'immortalité  "
(recherches déjà très avancées) à leur seul bénéfice, ou celui d' une infime élite ; source de profits énormes supplémentaires, pour eux.

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La fiabilité de la ou des source(s) ne peut pas être garantie.

Au final, arrivera leur Règne absolu

ou Celui de CEUX qu'ils servent.

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  Illustration SF de Siudmak

Création sous leur règne d'un "monde nouveau" qui sera entièrement fait selon leur bon vouloir, puisque sans opposition, avec son corollaire : la disparition de l'espèce "homo sapiens" en tant que telle, soit petit à petit,

soit qu'elle devienne un garde-manger mis à la disposition de vos adversaires, par vos maîtres ... :o)

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.... soit que, devenue totalement inutile, elle soit purement et simplement éliminée de façon primitive,

ou aux moyens d'implants et d'armes psychotroniques.

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Le fruit d'une déduction logique. 

Pourquoi agissent-ils ainsi ?

Ce que seront leurs ambitions et ce qu'ils décideront alors serait du domaine de la spéculation pure... donc je m'abstiens, mais il est tout de même logique de se dire: " pourquoi agissent-ils ainsi ? "

En effet, les moyens mis en oeuvre pour atteindre cet objectif dépassent largement ce que peut inventer l'ambition personnelle pour des gens qui possèdent, et dirigent, déjà tout sur cette planète.

Alors ?

La Raison d'être de leur projet qui, en premier lieu, est d'instaurer un contrôle total des humains, comme des ressources, sur l'ensemble de la Terre, et ce par tous les moyens possibles, ne peut être qu'extraordinaire !

Petit commentaire :

" Si vous voulez cacher quelque chose aux peuples, inculquez-leur une façon de penser qui soit la plus éloignée possible de ce qui se passe vraiment afin que, si la vérité est révélée au grand jour, elle paraisse bien trop ridicule et fantastique pour que la majorité l'accepte. Et en effet, si vous faites suffisamment bien votre travail, les gens vont tourner la vérité en dérision, dire que c'est de la folie, et ridiculiser quiconque essayera de la promouvoir. "
David Icke

Nota : c'est la raison pour laquelle vous êtes maintenus depuis des millénaires par les religieux - associés au pouvoir temporel et qui ont trahi leur mission - dans une ignorance infantile et niaise, dont le but est de vous dissimuler que: '' vous êtes des dieux ''. ( Jean 10, 34 ) car si vous étiez conscients de votre nature véritable les mdm ne pourraient plus vous asservir.

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Aussi loufoque que cela paraisse, il n'est pas exclu, loin s'en faut ! que la véritable raison de ces agissements bizarres des mdm soit de livrer, en temps voulu, notre planète - aménagée selon certains desiderata inconnus - à une puissance non humaine.

J'ignore forcément puisque je n'en suis pas un moi-même, s'il existe une telle volonté claire de la part des "maîtres de votre monde". Mais une chose est certaine : ils ont la possibilité d'accomplir ce programme, dont ils sont parfaitement conscients et - ne serait-ce que pour cette unique raison - vous ne devez pas accepter qu'ils puissent en disposer, même potentiellement : car quand bien même leur génération actuelle ne l'entreprendrait pas, leur génération suivante le fera forcément puisqu'elle en aura les moyens.

Vous devez refuser ce "plan", et ce pour aucune autre raison que la peur qu'il inspire: c'est que modifier l'homme et le vivant - mais aussi faire disparaître la nature - sur votre planète seraient des actions totalement en opposition avec les complexes lois de l'univers qui nous régissent tous, et qui n'iraient ni dans le sens de votre évolution terrestre, ni dans le sens de votre évolution spirituelle.  

De surcroît ce que vous faites commence à représenter un réel danger pour l'univers tout entier, lequel vous observe.

Vont-ils réussir ?

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Image créée par la smile's band avec les personnages de Franquin.

Nos caméras ont filmé cet entretien secret entre notre webmaster, vieux "Noé" des temps modernes, et un émissaire des mdm, comme vous pouvez le constater l'issue de ce combat titanesque ne fait aucun doute, car le sang-froid l'emporte toujours sur l'ambition aveugle, car trop sûre d'elle.

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Nota : il y a t-il une menace en cours, qui serait lancée par les maîtres du monde au moyen de faux E.T ?

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 Le fruit d'une déduction logique.

RÉFLEXION

sur ce qui n'est pas une fiction.

 

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CE TEXTE VOUS A FAIT PEUR ? sans doute !

 

Prenez vraiment le temps d'y réfléchir, notamment en vérifiant les preuves,

et vous vous apercevrez de plusieurs choses :

1 anim_yellowblink.gifIl ne s'agit pas d'une fiction, il ne s'agit pas non plus d'une vision pessimiste, ni même d'une exagération, ni même d'un point de vue particulier ; vous êtes en face de FAITS en cours ou imminents et tous concrets. Ces faits ne peuvent pas vous conduire à autre chose que ce que je décris, si la tendance de cette logique déjà ancienne n'est pas interrompue immédiatement.

2 anim_yellowblink.gifCes faits sont largement inconnus de votre grand public, car celui-ci est "conditionné" et se refuse donc de toutes les façons à les croire, car ils sont trop effrayants.

3 anim_yellowblink.gifVous êtes manipulés, notamment par des espoirs chimériques, vous faisant espérer de devenir des "transhumains" qui acquerraient grâce aux technosciences, beauté, jeunesse, longévité et pouvoirs en tous genres.

4 anim_yellowblink.gifLa puissance de vos maîtres du monde est sans opposition concrète, c'est pourquoi elle est aussi presque sans limites. C'est la raison sans doute pour laquelle, et par stratégie temporaire, ils tolèrent encore un peu de liberté d'expression.

5

="13" height="13" alt="anim_yellowblink.gif" />Ces gens qui détruisent votre planète avec cynisme ne peuvent, évidemment, pas être considérés comme amicaux ! Or, certains d'entre vous deviennent favorables à leurs plans, notamment d'implants électroniques, et m'ont dit : "ce sont nos amis". Comment peut-on être aveugle à ce point !! Les humains sont-ils devenus tous fous ?

6 anim_yellowblink.gifLes dégâts sont sur le point de devenir irréversibles, tant sur votre terre elle-même que sur le vivant:

 

Voyez par exemple l'état de la pollution lumineuse du ciel selon votre NASA :
les zones claires sont celles d'où il est impossible, ou très difficile, de voir les étoiles par temps clair en raison de la diffraction de vos propres lumières notamment sur les impuretés atmosphériques :

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  NASA

Cette carte fait parfaitement comprendre l'impact planétaire de l'humanité qui est devenue une force majeure de l'évolution ayant déjà affecté à son usage exclusif la moitié environ de la surface des terres émergées :
11% pour les surfaces agricoles

11% pour les forêts "aménagées"

26% pour les pâturages du bétail

2-3% pour les nos villes, nos industries, nos routes, et divers services.

 

Si vous n'arrêtez pas d'urgence sur cette voie - notamment en stoppant les recherches de votre technoscience sans conscience devenue folle, et en mettant un frein à la course aux profits sans limites de vos industries - viendra l'achèvement total de l'histoire de votre espèce,

 

qui pourrait fort bien survenir comme dans cette 

 

fiction réaliste de la très sérieuse revue "Nature"

Une information de source probablement sure. 

En l'an 2468, l'humanité n'a plus grand-chose d'humain. Deux spécimens, retrouvés par chance, ont réussi à se reproduire " naturellement " dans leur zoo...

" Le 28 mars 2468, temps universel. La Réserve humaine de la zone tempérée de Londres, en Angleterre, estime que l'élevage des deux derniers humains souches est la justification de son difficile travail d'identification, d'isolation et de protection de la race "pure" des êtres humains de l'époque du deuxième millénaire.

"La charnière entre le deuxième et le troisième millénaire est vitale", explique Daybreak Sigridsdottir, conservatrice en chef des humains souches, au cours d'un bref entretien radio télépathique. "C'est à ce moment précis que s'est développée la biotechnologie pratique. L'introduction de matériaux artificiels et étrangers dans la structure génétique humaine a débuté à peine dix ans après le début du deuxième millénaire. Depuis lors, il n'y a plus rien de sûr."

Mme Sigridsdottir est une zoologue de haut niveau. En passant au crible les registres du monde entier, elle a retrouvé des humains qui n'avaient subi aucune modification du fait de la technologie biologique moderne. Elle se souvient parfaitement de ses sentiments contradictoires quand on a découvert que seules deux personnes sur Terre possédaient encore une structure biologique identique à celle des humains d'avant l'an 2000. "Il y a longtemps que nous avons cessé de penser à la manière dont nous vivons. Par exemple, nous inspirons profondément afin d'avoir assez d'oxygène pour voler, mais nous ne nous préoccupons pas de ce que contient cette bouffée d'air. Dans 66 % des cas, 1 m3 d'air au niveau de la mer renferme une particularité génétique, provenant d'un labo ou produite par un organisme vivant et capable de s'adapter au métabolisme de celui qui respire. Et c'est là que nous en sommes."

"L'ADN de la plupart d'entre nous est éloigné d'au moins 0,5 % de celui des êtres humains souches. Avec 1 ou 2 % de différence, vous avez un chimpanzé. D'après ces mêmes critères, beaucoup d'entre nous ne sont plus humains. Nous sommes quelque chose d'entièrement différent."

Nine Nevada Rockets, porte-parole de l'association Transhumaine, exprime un autre point de vue sur ce phénomène depuis son nouveau territoire de l'océan Pacifique. "Cela ne veut rien dire. Je pourrais vous donner mille arguments prouvant la 'non-fiabilité' du génome après 1945, du fait de l'introduction dans l'environnement d'éléments provenant des explosions nucléaires. La structure génétique humaine a changé avec chaque nouvelle immunité acquise et transmise à nos descendants. De quel droit la Réserve humaine se permet-elle de dire qui est humain et qui ne l'est pas ?"

Mme Sigridsdottir, qui souligne en passant que Mme Rockets communique grâce un organe télépathique dérivé de la biologie des baleines et des anguilles, rétorque : "Regardez-nous ! Nous avons acquis des caractéristiques mécaniques provenant des animaux ; nous avons inventé de nouvelles aptitudes et trouvé les nouveaux organes internes qui nous permettent de les faire fonctionner. M. Rockets, par exemple, est constitué de neuf bioformes de néodauphins partageant le même cerveau sur un réseau local géré par des modems organiques situés dans leurs gueules. Nous sommes aussi éloignés de ces deux humains souches qu'ils le sont des chimpanzés sauvages."

Le couple anonyme, qui vit dans une grande réserve protégée et aménagée pour ressembler à l'environnement urbain dans lequel on l'a trouvé, n'a pas eu une captivité de tout repos. Les deux humains souches ont été l'objet d'attentats terroristes visant à modifier leur génome, de tentatives d'assassinats manquées et même d'alertes à la bombe. L'un des auteurs présumés de ces tentatives se nomme Laura Magdelene Manson. Elle est secrétaire de l'assemblée de la Dévotion mystérieuse, organisme non confessionnel et discret de la machinerie nanotechnologique. "Nous avons été créés pour nous adapter et pour changer. C'était notre mission d'adopter les caractéristiques des animaux et de nous approprier les qualités des machines que nous avons conçues. Nous faisons ceci afin de devenir les dignes compagnons du Mystère. Préserver les traits inférieurs de l'être humain est malsain."

Mme Sigridsdottir répond avec dédain : "Tout cela participe de la psychose ambiante. En dépit du fait que nous considérons normales des capacités physiques que l'humain du deuxième millénaire ne pouvait trouver que dans la fiction la plus outrée*, nous nous sentons tout de même menacés par la pensée que quelqu'un puisse être 'plus pur' que nous." [...]

Warren Ellis

http:// www.courrierinternational.com/mag/couv1.htm

 

 

http://www.sens-de-la-vie.com/Archepages/vsv_11_d1_03_mdm.htm#plan

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 06:31

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L'éveil politique et le nouvel ordre mondial

La Révolution technologique et l'avenir de la Liberté

 

 

Andrew Gavin Marshall

 

Une transformation unique dans l’histoire de l’humanité a lieu dans le monde entier. Il s’agit d’un changement d’une portée et d’une ampleur sans précédent, représentant également la menace la plus importante à laquelle font face toutes les structures de pouvoir mondiales: « l’éveil politique mondial ». Le terme, forgé par Zbigniew Brzezinski, fait référence, comme il l’écrit, au fait suivant :

 

Pour la première fois dans l’histoire, presque toute l’humanité est politiquement active, politiquement consciente, et politiquement interactive. L’activisme mondial génère une montée de la quête du respect culturel et de l’opportunité économique dans un monde marqué par les souvenirs de la domination coloniale ou impériale. [1]

 

C’est essentiellement ce puissant éveil politique mondial qui présente le défi le plus sérieux et le plus important pour les pouvoirs organisés de la mondialisation et l’économie politique mondiale, soit les États-nations, les compagnies multinationales, les banques, les banques centrales, les organisations internationales, l’armée, les services du renseignement, les médias et les institutions académiques. La classe capitaliste transnationale (CCT), ou « super-classe », comme l’appelle David Rothkopf, sont plus que jamais mondialisée. Pour la première fois de l’histoire, nous avons une élite véritablement mondiale et fortement intégrée. Puisque les élites ont mondialisé leur pouvoir, en cherchant à construire un « nouvel ordre mondial » de gouvernance planétaire et en dernier lieu de gouvernement mondial, elles ont simultanément mondialisé les populations.

 

La « révolution technologique » (ou « technétronique » comme la qualifiait Brzezinski dans les années 1970) implique deux développements géopolitiques majeurs. Le premier étant qu’avec l’évolution technologique, les systèmes de communication de masse se développent rapidement et les peuples du monde sont en mesure de communiquer entre eux instantanément et d’avoir accès à des informations provenant du monde entier. Au cœur de ce développement se trouve le potentiel et, à la limite, la principale source d’un important éveil politique mondial. Simultanément, la révolution technologique a permis aux élites de rediriger et de contrôler la société par des moyens jamais imaginés, pour culminer en une dictature scientifique mondiale, comme bon nombre l’ont annoncé depuis les premières décennies du 20e siècle. Au moment où la science déchaîne la puissance de la génétique, de la biométrie et de la surveillance, ainsi que de nouvelles formes modernes d’eugénisme implantées par une élite scientifique équipée de systèmes de contrôles psycho-sociaux (l’usage de la psychologie dans le contrôle des foules), le potentiel de contrôle des masses n’a jamais été aussi grand.

 

Qu’est-ce que l’« éveil politique mondial »? 

 

Afin de répondre à cette question, il est préférable de laisser Zbigniew Brzezinski parler pour lui-même, puisqu’il s’agit de son propre terme. En 2009, basé sur un discours qu’il avait livré à Chatham House à Londres, M. Brzezinski a publié un article dans leur revue académique International Affairs. Chatham House, appelé autrefois Royal Institute of International Relations, est la contrepartie du Council on Foreign Relations, situé aux États-Unis, deux « institutions sœurs » fondées en 1921 afin de coordonner la politique étrangère anglo-américaine. Son article, « Major foreign policy challenges for the next US President » (Les grands défis de la politique étrangère pour le prochain président étasunien) analyse pertinemment les grands défis géopolitiques de l’administration Obama dans la gestion de l’État hégémonique mondial à cette époque critique. M. Brzezinski fait référence à l’« éveil politique mondial » comme un « événement véritablement transformateur sur la scène planétaire », car :

 

Pour la première fois dans l’histoire, presque toute l’humanité est active, consciente, et interactive sur le plan politique. Seules quelques parcelles d’humanité dans les coins les plus reculés du monde ne sont pas alertes sur politiquement et engagées dans l’effervescence et l’agitation politique si répandues aujourd’hui à travers le monde. L’activisme politique mondial qui en résulte génère une montée de la quête de la dignité personnelle, du respect culturel et de l’opportunité économique dans un monde douloureusement marqué par les souvenirs de plusieurs siècles de domination étrangère, coloniale ou impériale. [2]

 

Brzezinski suggère que l’« éveil politique mondial » représente l’un des développements géopolitiques les plus dramatiques et significatifs, et qu’il « apparaît sous des formes radicalement différentes, de l’Irak à l’Indonésie, de la Bolivie au Tibet ». Comme l’explique l’économiste, « bien que les États-Unis aient mis l’accent sur leur notion des désirs des peuples (la démocratie et la richesse créée par le libre-échange et les marchés libres), M. Brzezinski pointe dans une autre direction : Il s’agit de dignité ». En outre, M. Brzezinski fait valoir que «  l’aspiration mondiale à la dignité humaine est le défi central inhérent au phénomène de l’« éveil politique mondial » [3].

 

En 2005, Brzezinski a écrit un essai pour The American Interest intitulé « The Dilemma of the Last Sovereign » (Le dilemme du dernier souverain), dans lequel il explique le paysage géopolitique dans lequel se trouvent les États-Unis et le reste du monde. Il écrit que « [p]our la plupart des États, la souveraineté frôle la fiction légale » et il critique les objectifs de la politique étrangère et la rhétorique de l’administration Bush. Brzezinski a été un critique féroce de la « guerre au terrorisme » et de la rhétorique inhérente à celle-ci, à savoir, la diabolisation de l’Islam et des musulmans, lesquels constituent la religion et l’une des populations ayant la plus forte croissance au monde. M. Brzezinski craint l’ensemble des conséquences négatives que cela pourrait avoir sur la politique étrangère étasunienne et sur les objectifs et les aspirations du pouvoir mondial. Il écrit :

 

Les États-Unis doivent affronter directement une nouvelle réalité mondiale d’importance capitale : la population mondiale vit un éveil politique d’une ampleur et d’une intensité sans précédent, entraînant la transformation des politiques populistes en politiques de pouvoir. La nécessité de réagir face à ce puissant phénomène pose un dilemme historique aux États-Unis, pays d’une souveraineté exceptionnelle : quelle devrait être la définition fondamentale du rôle mondial des États-Unis [4]?

 

Brzezinski explique que la conception d’une politique étrangère fondée sur un seul événement, les attaques du 11 septembre 2001, a légitimé à la fois des mesures illégales (la torture, la suspension de l’habeas corpus, etc.), lancé une « guerre mondiale au terrorisme » et pacifié les citoyens afin qu’ils acceptent cette guerre sans fin. La rhétorique et les émotions inhérentes à cette politique étrangère ont créé une vague de patriotisme et un sentiment de rédemption et de vengeance. Ainsi, M. Brzezinski explique :

 

Il n’était pas nécessaire de préciser davantage qui étaient réellement les terroristes, d’où ils venaient, quels motifs historiques, quelles passions religieuses, ou quelles doléances politiques avaient axé leur haine sur les États-Unis. Le terrorisme a par conséquent remplacé les armes nucléaires soviétiques comme principale menace et les terroristes (potentiellement omniprésents et généralement identifiés comme étant musulmans) ont remplacé les communistes en tant que menace ubiquiste [5].

 

Brzezinski fait comprendre que cette politique étrangère ayant embrasé l’anti-américanisme dans le monde, spécifiquement dans le monde musulman, la principale population ciblée par la rhétorique « terroriste », a en fait attisé davantage l’« éveil politique mondial ». Il écrit :

 

Ce n’est pas le terrorisme mondial qui pose le principal défi de notre temps, mais plutôt l’intensification de l’agitation causée par l’éveil politique mondial. Cet éveil est socialement imposant et se radicalise politiquement [6].

 

Bien que son ampleur soit unique actuellement, cet « éveil politique mondial », écrit Brzezinski, provient des idées et des actions de la Révolution française, laquelle était au cœur de la « transformation de la politique moderne par l’émergence d’une conscience nationale socialement puissante ». Brzezinski explique l’évolution de l’« éveil » :

 

Durant les 216 années subséquentes, l’éveil politique s’est propagé comme une tache d’encre, graduellement, mais inexorablement. L’Europe de 1848, et de manière plus générale les mouvements nationalistes de la fin du 19e et du début du 20e siècle, ont reflété les nouvelles politiques des passions populistes et un engagement progressif des masses. À certains endroits, cette combinaison embrassait le manichéisme utopique pour lequel la Révolution bolchévique de 1917, la prise de pouvoir des fascistes en Italie en 1922 et celle des Nazis en Allemagne en 1933 ont été des tremplins. L’éveil politique a également balayé la Chine, précipitant ainsi plusieurs décennies de conflits. Les sentiments anticoloniaux ont galvanisé l’Inde, où la tactique de résistance passive a efficacement désarmé la domination impériale et, après la Seconde Guerre mondiale, l’agitation politique anticoloniale a mis fin aux empires européens subsistants. Dans l’hémisphère occidental, dès les années 1860, le Mexique a vécu une première bribe d’activisme politique, ayant finalement mené à la Révolution Mexicaine du début du 20e siècle [7].

 

Au bout du compte, en dépit des résultats des éveils précédents, cela signifie que c’est la population qui est au cœur du concept d’« éveil politique », le peuple, assumant une conscience politique et sociale et prenant part subséquemment à une importante action politique et sociale visant à provoquer un virage et un changement majeurs ou une révolution dans les domaines politique, social et économique. Par conséquent, aucune transformation sociale ne présente un défi aussi grand et aussi direct aux structures de pouvoir centralisées et établies, qu’elles soient de nature politique, sociale ou économique. Brzezinski explique par ailleurs l’évolution de l’« éveil politique mondial » des temps modernes :

 

Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’aujourd’hui au 21e siècle, la plupart des populations des pays développés sont politiquement agitées et effervescentes à de nombreux endroits. Il s’agit d’une population excessivement consciente de l’injustice sociale, comme jamais auparavant, et souvent pleine de ressentiment face à la perception qu’elle a de son manque de dignité. L’accès quasi universel à la radio, à la télévision et, de plus en plus, à Internet crée une communauté partageant des perceptions et de l’envie pouvant être galvanisées et dirigées par des passions démagogiques, politiques, ou religieuses. Ces énergies transcendent les frontières souveraines et représentent une menace à la fois pour les États existants et pour la hiérarchie mondiale existante, au sommet de laquelle sont perchés les États-Unis [8].

 

Brzezinski fait comprendre que plusieurs zones de l’« éveil politique mondial », telles que la Chine, l’Inde, l’Égypte, la Bolivie, les pays musulmans du Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud-est, de plus en plus l’Europe et les territoires amérindiens en Amérique latine « définissent toujours plus ce qu’ils désirent en réaction à ce qu’ils perçoivent comme un impact hostile du monde extérieur sur eux. Ils n’aiment pas le statu quo de différentes manières et à divers degrés d’intensité, et bon nombre d’entre eux sont susceptibles d’être mobilisés contre le pouvoir extérieur qu’ils envient et perçoivent également comme préoccupé, par intérêt personnel, par ce statu quo ». Brzezinski élabore sur le groupe le plus affecté par cet éveil :

 

La jeunesse du Tiers-monde est particulièrement agitée et rancunière. La révolution démographique qu’ils incarnent constitue dès lors elle aussi une bombe à retardement politique. À l’exception de l’Europe, du Japon et des États-Unis, l’expansion rapide du gonflement démographique dans la tranche d’âge des 25 ans et moins crée une masse énorme de jeunes gens impatients. Leurs esprits ont été agités par des sons et des images émanant de loin et qui intensifient leur mécontentement face à leurs préoccupations. Leur fer de lance révolutionnaire potentiel émergera probablement de la tonne de millions d’étudiants concentrée dans les institutions d’enseignement de « niveau supérieur » des pays en développement, d’une intellectualité souvent douteuse. Dépendamment de la définition de l’enseignement de niveau supérieur, il existe actuellement entre 80 et 130 millions d’« étudiants » sur la planète. Provenant généralement de la classe moyenne inférieure, socialement dépourvue d’assurance, et embrasés par un sens d’indignation sociale, ces millions d’étudiants sont des révolutionnaires en devenir, déjà partiellement mobilisés en grandes congrégations, connectés par Internet et pré-positionnés pour une reprise de ce qui a eu lieu des années auparavant à Mexico ou sur la place Tiananmen. Leur énergie physique et leur frustration émotionnelle n’attendent qu’une cause, une foi ou une haine pour se déclencher [9].

 

Brzezinski affirme donc qu’afin d’aborder ce nouvel « affrontement » planétaire visant les pouvoirs établis, particulièrement les États-nations qui ne peuvent se mesurer convenablement à des populations inflexibles et à des demandes populistes, il est nécessaire « d’accroître la coopération supranationale promue activement par les États-Unis ». En d’autres termes, Brzezinski favorise une internationalisation accrue et étendue, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère qu’il a jeté les bases intellectuelles de la Commission trilatérale. Il explique qu’« en soi, la démocratie n’est pas une solution durable », car elle pourrait être rattrapée par un « populisme radicalement rancunier ». Il s’agit véritablement d’une nouvelle réalité universelle.

 

Une humanité politiquement éveillée a soif d’une dignité politique pouvant être renforcée par la démocratie. Toutefois, la dignité politique englobe également l’autodétermination nationale ou ethnique, la définition de soi sur le pan religieux, ainsi que les droits humains et sociaux, tout ça dans un monde désormais excessivement conscient des iniquités raciales, ethniques et économiques. La quête de dignité politique, surtout par l’autodétermination nationale et la transformation sociale, fait partie de l’impulsion d’affirmation de soi des défavorisés du monde [10].

 

En conséquence, écrit Brzezinski, « une réaction efficace ne peut que venir des États-Unis, un pays confiant et véritablement consacré à une nouvelle vision de la solidarité mondiale ». Cette idée veut que pour faire face aux revendications engendrées par la mondialisation et les structures mondiales de pouvoir, les États-Unis et le reste du monde doivent étendre et institutionnaliser le processus de mondialisation, non seulement dans la sphère économique, mais aussi dans les sphères sociale et politique. Il s’agit d’une logique pour le moins défaillante, si la solution à ce problème est d’accroître et de renforcer les problèmes systémiques. On n’éteint pas un feu en y ajoutant du carburant.

 

Brzezinski a même écrit : « Qu’on se le dise maintenant : la supranationalité ne devrait pas être confondue avec le gouvernement mondial. Même si cela était souhaitable, l’humanité est loin d’être prête pour un gouvernement mondial et le peuple étasunien n’en veut certainement pas. » Les États-Unis doivent plutôt être au centre de la construction d’un système de gouvernance mondiale, fait valoir Brzezinski, « au cœur de la formation d’un monde moins défini par la fiction que constitue la souveraineté étatique et davantage par la réalité d’une interdépendance élargie et politiquement réglementée [11] ». Autrement dit, il ne s’agit pas de « gouvernement mondial », mais de « gouvernance mondiale », -- simple astuce rhétorique -- puisque la gouvernance mondiale, peu importe à quel point elle paraît chevauchante, sporadique et décousue, représente en fait une étape clé et une transition nécessaire dans la démarche vers un réel gouvernement mondial.

 

Ainsi, en pratique, plutôt que d’aborder le problème et de l’affronter, la rhétorique et la réalité d’une « guerre mondiale au terrorisme » attise encore plus l’« éveil politique mondial ». En 2007, Brzezinski a dit au Sénat étasunien que la « guerre au terrorisme » était un récit mythique et historique [12] » ou autrement dit, une pure fiction.

 

Du pouvoir et des peuples  

 

Afin de comprendre correctement l’« éveil politique mondial », il est impératif de comprendre et d’analyser les structures de pouvoir qu’il menace le plus sérieusement. Pourquoi Brzezinski traite-t-il de ce sujet avec tant de véhémence? De quel point de vue aborde-t-il ce problème?

 

Les structures de pouvoir mondiales sont représentées la plupart du temps par des États-nations. On en compte plus de 200 dans le monde et la vaste majorité d’entre eux dominent des populations de plus en plus éveillées politiquement et davantage modelées par les communications et les réalités transnationales (comme la pauvreté, les iniquités, la guerre, l’empire, etc.) que par des questions nationales. Parmi les États-nations, les pouvoirs occidentaux sont les plus dominants, particulièrement les États-Unis, siégeant au sommet de la hiérarchie planétaire des nations à titre d’hégémonie mondiale (empire). La politique étrangère étasunienne a été dotée de l’élan impérial par un réseau allié de laboratoires d’idées réunissant les personnalités de haut rang des domaines politique, bancaire, industriel, académique, médiatique, militaire et du renseignement afin de formuler des politiques coordonnées.

 

Les plus notables de ces institutions socialisant les élites au-delà des frontières nationales et fournissant la logique et l’élan de l’empire forment un réseau associé de cercles de réflexions internationaux. En 1921, les élites académiques anglaises et étasuniennes ont rencontré d’importants groupes bancaires internationaux pour fonder deux « institutions jumelles » : le Royal Institute of International Affairs (RIIA), à Londres, connu aujourd’hui sous le nom de Chatham House, et le Council on Foreign Relations aux États-Unis. Des groupes d’analystes affiliés ont été créés ultérieurement au Canada, comme l'Institut canadien des affaires internationales (ICAI) connu de nos jours comme le Conseil International du Canada, et d’autres en Afrique du Sud, en Inde, en Australie et plus récemment au sein de l’Union Européenne avec la création du Conseil européen des relations étrangères [13].

 

Après la Première Guerre mondiale, ces forces ont cherché à remodeler l’ordre du monde selon leurs conceptions. Woodrow Wilson a proclamé le droit à « l’autodétermination nationale », entraînant ainsi la formation d’États-nations a travers le Moyen-Orient, dominé avant la guerre par l’Empire ottoman. Par conséquent, la proclamation du droit à « l’autodétermination » pour tous les peuples est devenue en réalité un moyen de construire des structures de pouvoir sous la forme d’États-nations que les nations occidentales ont non seulement contribué à construire, mais sur lesquelles elles ont aussi exercé leur hégémonie. Afin de contrôler les peuples, il faut construire des institutions de contrôle. Des pays comme l’Irak, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Liban, la Syrie, le Koweït, etc., n’existaient pas avant la Première Guerre mondiale.

 

Les élites ont toujours cherché à contrôler les populations et les individus pour satisfaire leurs propres désirs de pouvoir. Il importe peu que le système politique soit fasciste, communiste, socialiste ou démocratique. Les élites cherchent le pouvoir et le contrôle et sont inhérentes à chaque système de gouvernance. En 1928, Edward Bernays, le neveu du père de la psychanalyse Sigmund Freud, a écrit une de ses œuvres les pus influentes, Propaganda, ainsi que le livre Public Relations. Il est connu comme le « père des relations publiques » et, en dehors de ce domaine, rares sont ceux qui le connaissent. Toutefois, son impact sur les élites et le contrôle social a été très profond et d’une grande envergure.

 

Bernays a mené le travail de propagande derrière le coup de la CIA au Guatemala en 1954, en le formulant comme une « libération du communisme », alors qu’il s’agissait en réalité de l’imposition de dictatures qui allaient durer des décennies et visaient à protéger les intérêts de la compagnie United Fruit, qui avait engagé Bernays pour gérer la campagne médiatique contre le gouvernement social-démocrate du Guatemala. Bernays a également trouvé un fan et un étudiant chez le ministre de la Propagande d’Hitler, Josef Goebbels, lequel a puisé bon nombre de ses idées dans les écrits de Bernays. Parmi les projets tristement célèbres de ce dernier on trouve la popularisation du tabagisme chez les étasuniennes : il a engagé de jolies femmes pour qu’elles marchent le long de l’avenue Madison en fumant des cigarettes, donnant aux femmes l’impression que fumer était synonyme de beauté.

 

Dans son livre de 1928 Propaganda, Bernays a écrit : « [S]i l’on parvenait à comprendre le mécanisme et les ressorts de la mentalité collective, ne pourrait-on pas contrôler les masses et les mobiliser à volonté sans qu’elles s’en rendent compte? » Il écrit en outre :

 

La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays […] [D]ans la vie quotidienne, que l’on pense à la politique ou aux affaires, à notre comportement social ou à nos valeurs morales, de fait nous sommes dominés par ce nombre relativement restreint de gens […]en mesure de comprendre les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles : ils contrôlent l’opinion publique [14] […] 

 

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la toute-puissance mondiale, à laquelle le concept stratégique d’« endiguement », visant à refouler l’expansion du communisme, a donné son élan impérial. Ainsi, les aventures impériales étasuniennes en Corée, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud en sont venues à se définir par le désir de « repousser » l’influence de l’Union Soviétique et du communisme. L’idée d’« endiguement » comme principale caractéristique de la politique étrangère est venue, sans surprise, du Council on Foreign Relations [15].

 

Toujours à la même époque, on a également donné aux États-Unis la responsabilité de superviser et de gérer le système monétaire international et l’économie politique mondiale par la création d’institutions et d’accords tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’OTAN, les Nations Unies, le GATT (l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce qui deviendra plus tard l’Organisation mondiale du commerce – OMC). Le groupe Bilderberg, boîte de réflexion internationale fondée en 1954, a été pour sa part l’une des principales institutions de pouvoir à jouer un rôle significatif dans l’établissement d’un consensus parmi les élites occidentales et à offrir un forum destiné à étendre l’hégémonie occidentale sur la planète [16].

 

Zbigniew Brzezinski, un universitaire prometteur s’est joint au Council on Foreign Relations au début des années 1960. En 1970, Brzezinski, qui avait assisté à quelques rencontres du Bilderberg, a écrit un livre intitulé Between Two Ages: America’s Role in the Technetronic Era (La Révolution technétronique), dans lequel il analyse l’impact de la « révolution technologique et électronique », donc de « l’ère technétronique ». Il définit la « société technétronique » comme « une société dont la forme est déterminée sur le plan culturel, psychologique, social et économique par l’influence de la technologie et de l’électronique – tout particulièrement dans le domaine des ordinateurs et des communications. Le processus industriel n’est plus désormais le principal facteur des changements sociaux, de la modification des mœurs, des structures sociales et des valeurs de la société [17] ».

 

En expliquant plus en détail les notions de contrôle social semblables à celles propagées par Edward Bernays, Brzezinski écrit : « Certains affirment que ce comportement de l’homme peut être prédéterminé et soumis à un contrôle délibéré. » Il cite ensuite un « savant spécialisé dans le contrôle de l’intelligence » déclarant : « Je prévois l’époque où nous disposerons des moyens – et où nous serons donc inévitablement tentés de le faire – qui nous permettrons de manipuler le comportement et le fonctionnement intellectuel de tous les hommes, en intervenant dans leur environnement et en manipulant leur cerveau grâce à la biochimie [18].

 

Dans un exposé révélateur de son pouvoir d’observation et de son habileté à identifier les grandes tendances mondiales, Brzezinski écrit que « nous assistons à la naissance d’élites transnationales […] composées désormais d’hommes d’affaires, de savants, de spécialistes et de hauts fonctionnaires. Les liens qui unissent entre eux les membres de cette nouvelles élite traversent les frontières et ces personnes ont des points de vue qui ne sont pas limités par les traditions nationales et des intérêts qui dépendent plus de la fonction qu’ils occupent que du pays dont ils sont originaires. Il poursuit en affirmant qu’« avant longtemps, les élites sociales de la plupart des pays les plus avancés auront un esprit et une allure extrêmement internationalistes et mondialistes ». Brzezinski prévient que cette internationalisation accrue des élites « risque cependant d’ouvrir une large brèche entre ces élites et les masses politisées, dont l’“indigénisme”  -- exploité par les dirigeants politiques les plus nationalistes – pourrait s’opposer aux élites “cosmopolites” » [19]. L’auteur mentionne également « l’apparition graduelle d’une société plus strictement contrôlée et dirigée [au sein de la] révolution technétronique ». Il explique :

 

Une telle société serait placée sous la domination d’une élite dont la prétention à diriger les affaires reposerait sur un savoir-faire scientifique prétendument supérieur. Cette élite, qui ne s’encombrerait pas des réserves imposées par les valeurs libérales traditionnelles, n’hésiterait pas, pour réaliser ses objectifs politiques, à utiliser les techniques les plus modernes qui permettent d’agir sur le comportement du public et à placer la société sous une surveillance et un contrôle de tous les instants. Dans de telles circonstances, l’élan scientifique et technologique du pays ne serait pas rompu, mais se nourrirait d’une situation qu’il exploiterait [20].

 

Il ajoute enfin : «  Une crise sociale persistante, l’apparition d’une personnalité charismatique et l’exploitation des moyens d’information des masses en vue d’obtenir la confiance du public seraient alors les étapes d’une transformation progressive des États-Unis en une société étroitement contrôlée[…] La société étasunienne, traditionnellement démocratique, pourrait se transformer, en raison de la fascination qu’exerce sur elle l’efficacité technique, en une société étroitement contrôlée et ses qualités humaines et humanistes disparaîtraient alors [21].

 

Dans son livre, Brzezinski réclame la coordination et l’intégration d’une « Communauté des pays développés » constituée de l’Europe de l’Ouest, de l’Amérique du Nord et du Japon, dans le but de façonner un « nouvel ordre mondial » basé sur les idées de gouvernance mondiale et dirigé par des élites de ces régions. En 1972, Brzezinski et son ami David Rockefeller ont présenté l’idée aux réunions annuelles de Bilderberg. À l’époque, M. Rockefeller était président du Council on Foreign Relations et PDG de la Chase Manhattan Bank. En 1973, Brzezinski et Rockefeller ont créé la Commission trilatérale – une sorte d’institution jumelle du groupe Bilderberg comptant sensiblement les mêmes membres – intégrant ainsi le Japon dans la sphère économique et politique occidentale. [22]

 

En 1975, la Commission trilatérale a publié le rapport d’un groupe de travail ayant pour titre The Crisis of Democracy (La Crise de la démocratie), dont l’un des principaux auteurs était le politologue Samuel Huntington, proche associé et ami de Zbigniew Brzezinski. Dans ce rapport, Huntington affirme que dans les années 1960, on a assisté à une escalade de la démocratie aux États-Unis, avec une flambée de la participation citoyenne, souvent « sous la forme de marches, de manifestations, de mouvements de protestation et d’organisations défendant une “cause”[23] » De plus, « les années 1960 ont donné lieu à la réaffirmation de la primauté du principe d’égalité en tant que but de la vie sociale, politique et économique [24]. Les statistiques démontraient par ailleurs que durant les années 1960 et au début des années 1970, un pourcentage fortement accru de gens croyaient que les dépenses des États-Unis dans le domaine de la défense étaient trop élevées (une hausse de 18 % en 1960 à 52 % en 1969, due en grande partie à la Guerre du Vietnam) [25]. Pour Huntington, cette hausse dramatique relevait de l’« escalade démocratique ». Autrement dit, les gens devenaient politiquement sensibilisés à l’empire et à l’exploitation.

 

Huntington écrit que l’« essentiel de l’escalade démocratique des années 1960 était une contestation générale des systèmes d’autorité existants, publics et privés, » et que « [l]es gens ne se sentaient plus contraints comme avant à obéir à ceux qu’ils considéraient autrefois supérieurs en termes d’âge, de rang, de statut, d’expertise, de réputation ou de talent ». L’auteur explique que dans les années 1960, « la hiérarchie, l’expertise et la richesse [ont été] en butte à de fortes critiques [26] ». Il déclare que trois questions clés étaient au centre de la participation politique accrue à cette époque :

 

Les questions sociales telles que la consommation de drogues, les libertés civiles et le rôle des femmes; les questions raciales concernant l’intégration, le ramassage scolaire, l’aide gouvernementale aux groupes minoritaires et les émeutes urbaines; les questions militaires concernant principalement, bien sûr, la guerre au Vietnam, mais aussi la conscription, les dépenses militaires, les programmes d’aide militaire et de manière plus générale le rôle du complexe militaro-industriel [27].

 

Huntington, présente essentiellement ces questions, comme composantes de la « crise de la démocratie », car elles ont accentué la défiance envers le gouvernement et l’autorité, elles ont mené à une polarisation idéologique et sociale, ainsi qu’à un « déclin de l’autorité, du statut, de l’influence et de l’efficacité de la présidence [28] ».

 

Huntington conclu que bien des problèmes de gouvernance aux États-Unis proviennent d’un « excès de démocratie » et que « le fonctionnement efficace d’un système politique démocratique requiert habituellement une certaine apathie et la non-intervention de certains groupes et individus ». Huntington explique que la société a toujours comporté des « groupes marginaux » ne participant pas à la vie politique. Tout en admettant que l’existence de « certains groupes marginaux est intrinsèquement non démocratique », il admet qu’elle a « permis à la démocratie de fonctionner efficacement ». Huntington considère « les Noirs » comme un de ces groupe devenu actif sur le plan politique et présentant le « danger de surcharger le système politique de revendications [29] ».

 

En conclusion, Huntington affirme que la vulnérabilité de la démocratie, essentiellement la « crise de la démocratie », découle d’une « société très instruite, mobilisée et participative » et qu’un « équilibre supérieur » est nécessaire, dans lequel on trouve des « limites souhaitables à l’expansion indéfinie de la démocratie politique [30] ». En résumé, le rapport du groupe de travail de la Commission trilatérale explique fondamentalement que la « crise de la démocratie » résulte d’un excès de démocratie et que pour « résoudre » cette « crise » il doit y avoir moins de démocratie et davantage d’« autorité ».

 

Le nouvel ordre mondial

 

Après la chute de l’Union Soviétique en 1991, les idéologues étasuniens, politiciens et universitaires, ont commencé à discuter de l’émergence d’un « nouvel ordre mondial », idée selon laquelle tout le pouvoir du monde est centralisé en une seule puissance, les États-Unis. Ils ont ainsi entamé l’expansion d’une idéologie élitiste relative à la notion de « mondialisation » : le pouvoir ainsi que ses structures doivent être mondialisés. Bref, « le nouvel ordre mondial » devait être un ordre planétaire avec une gouvernance mondiale. Il devait être mené à court terme par les États-Unis, lesquels doivent être le principal acteur dans l’établissement d’un nouvel ordre mondial et finalement, d’un gouvernement mondial [31].(..)

 

Cet « éveil politique mondial », que Brzezinski voit comme un des principaux défis géopolitiques actuels, a été illustré, jusqu’à tout récemment, par les « pays émergents » ou les pays du « tiers-monde » au Moyen-Orient, en Asie centrale et du Sud-Est, en Afrique et en Amérique latine. L’évolution des dernières décennies au Venezuela, en Bolivie et en Iran démontre que cet éveil, qui a lieu dans un monde allant progressivement de plus en plus vers une gouvernance et des institutions mondiales, s’oriente surtout vers le nationalisme (..)

 

Même les intellectuels de gauche se sont exprimés publiquement en avertissant la population qu’il ne fallait pas tout simplement écarter le mouvement Tea Party en le considérant comme marginal ou radical. L’un d’eux, Noam Chomsky, a prévenu lors d’un discours en avril 2010 qu’il sentait que le fascisme arrivait aux États-Unis (..)

 

Voilà la principale réalité géopolitique et la menace planétaire éminente pour les structures de pouvoir mondiales. De toute l’histoire de l’humanité¸ aucune évolution n’a constitué un défi aussi monumental au statu quo. Tout comme les structures de pouvoir planétaires n’ont jamais été aussi menaçantes pour l’humanité, (..)

 

Conclusion 

 

La révolution technologique a donc mené à une réalité géopolitique antagonique et conflictuelle où deux phénomènes sont diamétralement opposés : jamais auparavant les humains n’ont été si sensibilisés aux questions de pouvoir, d’exploitation, d’impérialisme et de domination. Au même moment, les élites n’ont jamais été à ce point transnationalisées et axées sur la mondialisation, tout en possédant la capacité d’imposer un tel système de despotisme scientifique et d’oppression politique bel et bien mondial. Voilà les deux principales réalités géopolitiques d’aujourd’hui. Réfléchissez-y. Jamais de son histoire l’humanité n’a été aussi en mesure de parvenir à un réel éveil planétaire politique et psychosocial, ni aussi menacée d’être soumise à un réel totalitarisme scientifique mondial, possiblement plus oppressif qu’aucun autre système connu à ce jour et sans aucun doute technologiquement plus à même d’imposer un despotisme permanent à l’humanité. (..)

 


Cet article était la première partie d’une trilogie : « La révolution technologique et l’avenir de la liberté. »

 

La deuxième partie (disponible uniquement en anglais)examine la nature de l’éveil mondial en « Occident », particulièrement aux États-Unis, le potentiel révolutionnaire que renferme cet éveil, ainsi que les systèmes étatiques de contrôle et d’oppression développés pour y faire face, notamment la création d’un État de sécurité nationale.

 

La dernière partie (disponible uniquement en anglais) aborde l’évolution de l’idée d’une dictature scientifique et sa réalité, l’impact de la révolution technologique sur le pouvoir et l’émergence de nouveaux systèmes de contrôle social fondés sur l’application moderne de l’eugénisme.


 



Article original en anglais, The Global Political Awakening and the New World Order, The Technological Revolution and the Future of Freedom, Part 1, publié le 24 juin 2010.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

 

Liens sur le site,

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20649

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 05:00
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Vendredi 13 août 2010 5 13 /08 /2010 21:24

Sur la terre ravagée par mille catastrophes savamment provoquées, une guerre est déclarée contre chaque être humain. Une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui instrumentalise partout la peur dans l’unique but de reconfigurer l’économie mondialisée. Ce qui est récemment arrivé à la Grèce nous arrivera bientôt à tous : c’est la tiers-mondialisation de l’Europe qui est en marche.

 


Désormais, seul l’inconcevable commande. Mais l’inconcevable, c’est aussi la révolte du petit nombre de ceux qui, ayant réussi à franchir eux-mêmes, pour leur propre compte, clandestinement, la ligne de passage entre l’être et le non-être, se trouvent déjà en état d’assumer la tâche de veiller sur le nouveau recommencement de la révolution.

Nos camarades du mouvement Désobéissance Civile ont compris cela mieux que quiconque. De toutes nos forces, avec nos moyens pourtant dérisoires, nous soutiendrons leur action. Rien n’est plus important, car le temps est maintenant venu, sans plus tarder, de préparer l’action.

Frédéric Courvoisier, pour Mecanopolis

Ne soyez plus spectateurs !

Par Désobéissance Civile

La situation économique, politique, écologique, humaine en ce début du XXIème siècle est une catastrophe pour qui a le courage de regarder la réalité en face: inégalités à tout niveau entre le Nord et le Sud, société basée sur le profit et la surconsommation, hommes réduits à l’état d’esclaves et de consommateurs (servitude moderne), guerres factices visant à favoriser le commerce des armes et la domination de l’Occident, domination des lobbies, manipulation des médias, politiciens et organismes internationaux (OMC, FMI, OTAN…) au service des multinationales, mise en œuvre des gouvernement par tous les moyens pour imposer la gouvernance mondiale (NWO), soumission des ex pays souverains d’Europe à l’Union Européenne …

« Désobéissance Civile Belgique » (DCB) est un groupe indépendant, refusant toute étiquette politique, qui vous propose de lutter pacifiquement, mais fermement, contre tout ce que le système a de négatif par la non soumission aux lois allant l’encontre de l’intérêt général et par des actions concrètes. Quand un infime pourcentage de la population mondiale détient le monopole sur la quasi totalité des richesses de la planète, quand les dirigeants n’ont aucun respect pour la vie, quand la société ne soucie plus de l’avenir de ses enfants, de l’avenir des générations futures, la désobéissance civile n’est plus un droit, elle est un devoir.

Parce que nous pensons que chaque être sur terre a droit à un minimum de respect, que tout homme, femme, enfant a droit à l’enseignement, à un logement décent, à un emploi correct, à une pension, à des soins de santé gratuits, parce que nous avons l’orgueil de penser que notre société peut être basée, non pas sur la compétition, la domination et le profit, mais sur la collaboration, le soutien mutuel et le partage, parce que nous pensons que nous somme tous égaux, que chaque homme a droit à la liberté, à la démocratie (participative), à choisir son destin, parce que nous pensons que la vie n’est pas à vendre, nous sommes entré en “résistance” contre cette société égoïste où tout est basé sur l’individualisme et le profit, quelles qu’en soient les conséquences pour les plus faibles.

Pour ce faire, nous employons et emploierons tous les moyens qui sont à notre disposition: interventions intempestives lors de meetings officiels, manifestations, distribution de tracts, support de diverses ONG (Amnesty, HRW…), collaboration avec des groupes partageant nos idéaux, actions de protestation (bâchages de panneaux publicitaires, déversement de stocks de journaux publicitaires, blocage de transports nucléaires…), boycott d’élections…

Si vous aussi vous désirez prendre part à ce combat, envoyez votre prénom et votre adresse email à desobeissance-civile-belgique [at] hotmail.com ou rejoignez-nous sur facebook. Vous serez averti automatiquement de nos futures actions publiques, réunions… et pourrez prendre part au changement de la société avec nous. Ne soyez plus spectateur, devenez acteur !

Thierry Duriau, pour Désobéissance Civile



La révolte qui vient
envoyé par Mecanopolis. – L’actualité du moment en vidéo.

 

 

http://changementclimatique.over-blog.com/article-le-temps-est-venu-de-preparer-l-action-55363937.html

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 02:35

À qui profite la révolution au Kirghizistan ? (4/4)
Washington et l’avenir du Kirghizistan : la sécurisation d’un pivot géostratégique
par F. William Engdahl*

 

Dans la quatrième et dernière partie de son étude, F. William Engdahl explique l’importance géopolitique capitale pour les États-Unis des événements ayant ensanglanté le Kirghizistan. Pour Washington, l’Asie Centrale est une position-clef dans sa stratégie de domination globale qui repose sur la militarisation de toute la région. Cet objectif est servi par la tactique éprouvée de la guerre de basse intensité : elle permet l’expansion permanente de la présence de l’OTAN sous le prétexte de la « guerre contre le terrorisme », financée par la très profitable production d’héroïne. En Asie Centrale, comme le suggère William Engdahl, l’empire états-unien joue sa survie.

 

 

- 1ère partie : Le Kirghizistan, un pivot géopolitique
- 2nde partie : La Chine et l’avenir géopolitique du Kirghizistan
- 3è partie : La Russie et l’avenir du Kirghizistan

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Le centre de transit états-unien de Manas (Kirghizistan) est officiellement destiné à soutenir l’effort de guerre en Afghanistan.

Depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, l’un des objectifs stratégiques de premier ordre pour le Pentagone et les services secrets états-uniens est de s’infiltrer profondément dans les anciens pays communistes d’Asie centrale. Le Pentagone s’est évertué à accroître la présence états-unienne dans la région et est parvenu à attirer quatre des cinq pays d’Asie centrale au sein du Partenariat pour la Paix de l’OTAN en 1994.

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« La manière dont les États-Unis gèrent l’Eurasie est une question sensible. Une puissance se rendant maîtresse de l’Eurasie contrôlerait deux des trois régions les plus développées et les plus dynamiques au monde d’un point de vue économique. », Zbigniew Brzezinski, Le Grand Échiquier, (The Grand Chessboard, p. 31).

Les opérations tactiques états-uniennes visant à s’assurer une présence stratégique en Asie centrale ont été engagées bien avant la chute de l’URSS, notamment l’entraînement de militants islamistes radicaux — dont Oussama Ben Laden et d’autres Moudjahidin afghans formés par la CIA. Le soutien états-unien à ces groupes était destiné à déstabiliser davantage l’URSS elle-même. En effet, dans les années 1980, la CIA organisa l’armement des Moudjahidin ; l’opération, au nom de code Opération Cyclone [1], avait pour objectif l’épuisement des forces soviétiques déjà affaiblies et surdéployées [2]. Cette opération reste encore aujourd’hui la plus importante et la plus coûteuse jamais menée par la CIA. Le journaliste pakistanais et ancien combattant Ahmed Rashid donnait sa description des relations étroites entre les Moudjahidin et la CIA pendant la période au cours de laquelle l’agence entraînait Oussama Ben Laden :

« Entre 1982 et 1992, quelques 35 000 musulmans radicaux venus de quarante pays musulmans rejoignirent les rangs afghans, encouragés par la CIA et les services secrets pakistanais (l’ISI, pour Inter-Services Intelligence : Direction pour le renseignement inter-services), qui désiraient transformer le djihad afghan en une guerre globale de tous les pays musulmans contre l’Union soviétique. Des dizaines de milliers d’autres partirent étudier dans les madrasas pakistanaises. En fin de compte, on peut considérer que plus de cent mille musulmans islamistes ont subi une influence directe du djihad mené en Afghanistan » [3].

Le modèle CIA-Moudjahidin se révéla si efficace en Afghanistan contre l’Armée rouge qu’il fut appliqué aux réseaux de Moudjahidin djihadistes infiltrés en Tchétchénie dans les années 1990. En comptant avec la présence d’une population sunnite aux fortes revendications indépendantistes et de celle de pipelines datant de l’ère soviétique, essentiels pour les échanges actuels, le second conflit tchétchène déstabilisa encore davantage l’État russe pendant sa période trouble sous Boris Eltsine [4].

Le projet à long terme du Pentagone pour l’Asie centrale

En 2003 Ariel Cohen — un expert russe, consultant pour le Pentagone au sein du think tank financé par l’industrie de la défense, la Fondation Heritage [5] — témoignait devant le Sénat des États-Unis : « Depuis l’échec de 2001 les États-Unis programment l’envoi de forces aéronavales et de forces spéciales en Asie centrale… » [6].

Ariel Cohen confirmait qu’en réalité, les activités du Pentagone dans les pays de l’ancien bloc communiste d’Asie centrale, dont le Kirghizistan et l’Ouzbékistan, avaient commencé bien avant que la guerre contre le terrorisme ne soit lancée suite aux attentats du 11 septembre 2001. Il affirmait en outre devant le Sénat : « Le Général Anthony Zinni, alors chef de l’US Central Command, en charge de la zone d’Asie centrale, a commencé à établir des contacts dès le milieu des années 1990. S’exprimant en coulisses, certains officiels du Pentagone affirmaient que, même si les États-Unis ne cherchaient pas installer une base militaire permanente, la question de la présence états-unienne restait ouverte. » [7].

Cohen, spécialiste de l’Asie et de la Russie, poursuivait ainsi ses révélations sur le véritable scénario des activités états-uniennes en Asie centrale : « Les décideurs et les officiels ont élaboré plusieurs alternatives pour organiser la rationalisation de la présence états-unienne de l’époque et à venir. Ils en résumèrent le plan d’ensemble dans ces grandes lignes : protéger les ressources énergétiques et le réseau d’acheminement par pipelines ; étouffer l’insurrection des fondamentalistes musulmans en Asie centrale ; empêcher une hégémonie chinoise et/ou russe sur la zone ; faciliter la démocratisation et les réformes capitalistes ; et enfin, planifier l’implantation états-unienne en privilégiant l’utilisation de zones de réapprovisionnement en Asie centrale comme bases de soutien à l’effort de guerre en Afghanistan. De plus, l’Asie centrale était envisagée comme une rampe de lancement pour des opérations futures en Irak et en Iran. » [8].

En bref, l’agenda du Pentagone pour l’Asie centrale s’étend sur le long terme et repose sur une stratégie progressive d’occupation et de militarisation de la région entière. Tout à l’avantage du Pentagone, l’instabilité et le sentiment anti-états-unien provoqués par l’occupation états-unienne et par les bombardements meurtriers pour les populations civiles pakistanaise et afghane ont également fourni un excellent prétexte à l’intensification de la militarisation états-unienne en Asie centrale. Tout cela est réalisé sous le couvert de missions de « maintien de la paix », sous l’égide de la FIAS (Force internationale d’assistance et de sécurité).

Les troubles et l’instabilité générés par les opérations militaires états-uniennes, et occidentales en général, servent ainsi à justifier la présence des « forces de maintien de la paix ». C’est ce petit secret bien embarrassant qui se cache derrière la terminologie Opérations de maintien de la paix, que l’OTAN agisse directement comme en Afghanistan et au Kosovo ou que ce soit l’ONU qui entre en action, comme en Haïti depuis 2004 ou au Soudan depuis 2007 (deux pays aux riches ressources pétrolifères) ou comme en République démocratique du Congo (riche en minerais) depuis 1999.

Cohen rendait compte de son analyse voilà presque sept ans, en octobre 2003, au bout de six mois d’une occupation états-unienne en Irak qui s’annonçait permanente. Les Japonais et les Allemands peuvent témoigner de la difficulté à se débarrasser de la présence militaire états-unienne une fois qu’elle s’est installée. La stratégie états-unienne en Asie centrale n’a rien à voir, semble-t-il, avec la récente résurgence des Talibans. Tout est prévu depuis longtemps. La stratégie états-unienne s’inscrit dans ce que le Pentagone nomme « Full Spectrum Dominance » (domination états-unienne globale et totale), c’est-à-dire le contrôle total des terres, des mers et des airs.

En avril 2009, le général David Petraeus, chef de l’US Central Command (chargé non seulement de l’Afghanistan et du Pakistan mais aussi du Kirghizistan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et des autres anciens pays communistes) déclarait devant le Sénat états-unien : « Bien que l’Asie centrale ait reçu relativement moins d’attention que les autres sous-régions relevant de l’US Central Command, les États-Unis gardent la ferme volonté d’établir des relations de coopération durables avec les pays d’Asie centrale et avec les autres grandes puissances de la région pour restaurer la sécurité dans la zone. » [9].

Petraeus présentait ensuite les véritables points sur lesquels se focalise l’intérêt réel du Pentagone et de la Maison Blanche : « Située entre la Russie, la Chine et l’Asie du Sud-est, l’Asie centrale occupe une position de pivot stratégique sur le continent eurasiatique. Cela en fait une zone de transit majeure pour les échanges régionaux et internationaux et pour l’approvisionnement des forces de coalition présentes en Afghanistan. » [10]. [Les caractères gras sont ajoutés par l’auteur]

Les propos de Petraeus ne sont qu’une version allégée des intérêts stratégiques réels de Washington et du Pentagone dans la région. L’Asie centrale est aujourd’hui au cœur de la stratégie globale du Pentagone — tout comme elle l’était pour la Grande-Bretagne un siècle plus tôt. Il en va ainsi de l’Asie centrale et de l’empire — l’empire états-unien, celui du « nouveau siècle américain » ; l’empire, ou comme le proclamait triomphalement George H. Bush dans les années 1990 au lendemain de l’éclatement de l’Union soviétique, le Nouvel ordre mondial.

Lorsqu’il décrivait l’Asie centrale comme un pivot en Eurasie pour les intérêts états-uniens, Petraeus reprenait de manière tout à fait révélatrice les termes choisis par le Britannique Sir Halford Mackinder, le père de la géopolitique. À l’instar des Britanniques cent ans auparavant, le commandement militaire états-unien se tient bien au fait des articulations géostratégiques de la région [11].

On ne peut comprendre les intérêts états-uniens au Kirghizistan qu’en les resituant dans le contexte de ce Grand Jeu, perpétué par le Pentagone dans sa stratégie géopolitique eurasiatique visant à militariser la zone qui constitue ce pivot, le heartland (île mondiale), selon la terminologie de Mackinder.

Inoculer un cancer en Asie centrale

Il est clair que la phase actuelle de cette guerre non-déclarée et inégale de la part des États-Unis repose sur une stratégie soigneusement orchestrée. Cette stratégie vise à générer des conflits et des insurrections dans toute l’Asie centrale — une zone de guerre dont le cœur se trouve en Afghanistan et irait déborder sur le Pakistan et l’Iran, puis sur le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, perturbant au final la Russie et, via la province du Xinjiang frontalière du Kirghizistan, la Chine.

La tactique adoptée pour étendre la militarisation soutenue par les États-Unis consiste à attiser les insurrections tribales locales en perpétrant délibérément des atrocités de tout ordre, notamment sur les civils, à terroriser les populations locales et à encourager les actes de résistance désespérés — bref, une stratégie de crimes de guerre délibérés, assumée officiellement.

Cette stratégie n’est pas conçue pour éviter au Pentagone d’exposer ses troupes en première ligne, ce à quoi il ne rechigne pas ; elle ne s’explique pas non plus par une meilleure précision des frappes aériennes effectuées par des drones télécommandés, par rapport à des bombardements humains. Elle consiste, de manière tout à fait délibérée, à alimenter les insurrections et à provoquer les ripostes armées aux atrocités et autres actions illégales et inhumaines commises par les États-Unis et l’OTAN. En s’inscrivant dans la logique de la guerre contre le terrorisme, cette stratégie justifie à l’avance la poursuite de l’expansion de la présence de l’OTAN. Avec une telle stratégie, ils alimentent une guerre qui ne peut jamais être gagnée, et, par voie de conséquence, qui fournit une excuse à la présence permanente des États-Unis et de l’OTAN.

Aujourd’hui il devient évident pour de nombreux analystes perspicaces que la guerre contre le terrorisme n’est qu’une farce. Une farce au dessein néanmoins diabolique, un moyen pour Washington de justifier la militarisation des zones conflictuelles, étape par étape, à mesure que le Pentagone étend sa zone d’influence sur tout le globe, selon sa stratégie de « Full Spectrum Dominance ».

Avec son offensive propagandiste initiée le 11 septembre 2001, l’islam radical djihadiste a remplacé avec succès l’ennemi rouge soviétique dans l’esprit de la plupart des États-Uniens. Grâce à cette tromperie idéologique cynique et très élaborée, ces États-Uniens sont convaincus d’envoyer leurs enfants mourir pour une noble cause, celle de la « victoire sur le terrorisme ».

Depuis la prise de fonction de l’administration Obama en janvier 2009, la guerre menée par les États-Unis s’est propagée au-delà des frontières afghanes sur le territoire pakistanais, centimètre après centimètre, village après village, cadavre après cadavre, sans autre réaction de la part du Président pakistanais Asif Ali Zardari qu’une faible protestation publique.

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Le Président pakistanais Asif Ali Zardari ; en arrière-plan, le portrait de sa femme, Benazir Bhutto, assassinée en 2007.

Zardari est le mari de Benazir Bhutto, assassinée en 2007. Selon une enquête du Sénat des États-Unis, Zardari a bénéficié personnellement dans les années 1990 de fonds publics s’élevant à 1,5 milliards de dollars en tant que ministre du Développement alors que sa femme était Premier ministre ; cela lui valut le surnom de « Monsieur 10 % », en référence à la rétribution qu’il exigeait pour faciliter la signature de contrats de développement. Il aurait fait sortir ces fonds illégalement du territoire et les aurait placés sur des comptes privés de la Citibank dissimulés en Suisse et à Dubaï. Sans surprise, les autorités états-uniennes de l’époque avaient bloqué l’enquête [12].

À présent, Zardari semble résigné à accepter la présence militaire états-unienne dans son pays. Peut-être parce que les États-Unis sont en mesure de le faire chanter en menaçant de révéler les détails de ses affaires passées avec la Citibank [13].

On attribue à Zalmay Khalilzad, un néo-conservateur américano-afghan ayant contribué à organiser la guerre en Afghanistan sous l’administration Bush, le choix de son vieil ami Hamid Karzai pour occuper le poste de président en Afghanistan, une marionnette entre les mains de Washington [14]. Khalilzad joua également un rôle central dans le soutien états-unien à Zardari lors des élections présidentielles de 2008, lorsque Musharaff apparut de moins en moins fiable aux yeux de certains à Washington. [15].

En tant que président, Zardari a réussi à retarder les mesures visant à instaurer une agence nationale de lutte antiterroriste [16]., une attitude qui convient tout à fait à l’agenda du Pentagone. Près de dix ans après le début de la guerre contre le terrorisme, dans laquelle le Pakistan occupe une grande place, le pays souffre toujours de l’absence d’une stratégie antiterroriste efficace. Zardari a récemment lancé à Dennis Blair, [l’ancien, N.D.T.] directeur du renseignement national auprès de Barack Obama, un « appel à l’aide. » [17].

Avec l’extension de la guerre sur le territoire pakistanais grâce, entre autres, aux drones de la CIA bombardant les populations civiles, sous couvert de lutte contre les Talibans, les États-Unis ont procédé à une subtile manœuvre linguistique en popularisant le terme Afpak pour désigner la zone de conflits. Un acronyme dont l’emploi sous-entend l’acceptation du fait que le conflit déclaré s’est étendu avec succès au Pakistan.

La prochaine phase de l’extension de la guerre en Eurasie fait intervenir le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. La vallée de Ferghana, s’étendant sur ces trois pays, constitue le pivot autour duquel éclateront les conflits et à partir duquel les États-Unis et l’OTAN s’attribueront le contrôle de toute l’Asie centrale. C’est pourquoi l’enjeu stratégique de la présence états-unienne dans la région est capital.

L’extension de la guerre via le NDN (Réseau de distribution du Nord)

Dans l’optique de cette stratégie, il est primordial pour les États-Unis de conclure des accords avec les gouvernements respectifs du Kirghizistan et de l’Ouzbékistan au sujet du réseau septentrional d’approvisionnement vers l’Afghanistan. Cette nouvelle route a été baptisée Réseau de distribution du Nord (pour NDN, Northern Distribution Network), une dénomination anodine qui cache de toutes autres réalités.

Dans cette zone du heartland eurasien hautement stratégique, le NDN est indispensable au processus d’extension de la présence militaire des États-Unis et de l’OTAN, des forces militaires désignées par l’euphémisme « Force internationale d’assistance et de sécurité » (FIAS). Et la présence des États-Unis au Kirghizistan est indispensable au développement du NDN.

Le Réseau de distribution du Nord implique toute une série d’agencements logistiques pour relier les ports de la mer Baltique et de la mer Caspienne à l’Afghanistan, via la Russie, l’Asie centrale et le Caucase.

Outre le vaste réseau du NDN, les États-Unis commencent à envisager le développement de réseaux de transit traversant l’Iran et la Chine, dans le but d’ouvrir une brèche à la logistique du Pentagone, intrusion préliminaire à bien d’autres dans ces pays au régime hostile à Washington.

Le Réseau de distribution du Nord est un rêve trop beau pour être vrai : un ensemble de mécanismes, ne coûtant que quelques millions de dollars de taxes sur le transport, mais qui permet de pénétrer profondément dans tout le continent eurasien. Les flux de matériels de guerre et de troupes utilisant ce réseau en plein essor promettent d’être denses. Avec le renforcement de la présence états-unienne en Afghanistan depuis la politique du surge de Barack Obama, les prévisions de la demande en approvisionnement non-militaire pour les années 2010 et 2011 affichent une progression située entre 200 et 300 % par rapport à 2008 [18].

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Richard Holbrooke (à gauche), l’envoyé spécial états-unien pour l’Afghanistan et le Pakistan avec Hamid Karzaï, le président de l’Afghanistan.

Richard Holbrooke, l’envoyé spécial états-unien pour l’Afghanistan et le Pakistan, s’est rendu dans chaque pays-clef d’Asie centrale en février dernier afin de raffermir les liens avec les pays traversés par le NDN, dont le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Kirghizistan [19].

Au cours de sa visite au Kirghizistan, Holbrooke aurait vraisemblablement tenté d’obtenir une rencontre secrète sur la base aérienne de Manas avec des membres du Mouvement islamique d’Ouzbékistan, une organisation officiellement déclarée « organisation étrangère terroriste » en 2002 par le Département d’État dans lequel Holbrooke officiait [20].

Il semble que cette rencontre devait porter sur les opérations visant à déclencher le sabotage par la guérilla des installations du nouveau gazoduc reliant le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et la Chine (TUKC) [21]. Si c’est la vérité, cela confirmerait que l’objectif géopolitique réel du positionnement des forces états-uniennes sur la base de Manas et chez les voisins du Kirghizistan est de perturber les flux énergétiques essentiels à la Chine et à toute l’Eurasie, sous couvert d’attaques terroristes. Il s’agit du coup classique des opérations sous faux drapeau, dans lesquelles les vrais commanditaires se cachent derrière de faux commanditaires [22].

Paul Quinn-Judge, directeur en Asie centrale de l’ONG International Crisis Group, a déclaré récemment dans Time que les flux croissants d’approvisionnement militaire par les voies de communication au Kirghizistan et en Asie centrale provoqueront des attaques sur les convois par des groupes insurgés, tels que le Mouvement islamique d’Ouzbékistan et l’Union du djihad islamique. Il ajoutait : « Le problème qui se pose avec le Réseau de distribution du Nord est évident : la zone de conflits est susceptible de s’étendre à toute l’Asie centrale. » [23] .

Il est significatif qu’en mars 2009 Barack Obama ait annoncé une aide de 5,5 millions de dollars au gouvernement Bakiev pour la construction d’un centre d’entraînement antiterroriste dans le sud du Kirghizistan. Cela constituerait la seconde implantation directe majeure dans le pays, et aussi une base de départ idéale pour exporter la guerre.

Le fait que la politique étrangère secrète du Pentagone et de la CIA consiste en partie à utiliser des militants islamistes est avéré. Les militaires qui entraînent les terroristes entraînent aussi les antiterroristes. Ceci pourrait apparaître comme une politique étrangement contradictoire, or ce serait oublier l’essence même des tactiques de guerre états-uniennes et britanniques appliquées activement depuis le début des années 1950.

Guerre de basse intensité et maintien de la paix

Cette stratégie particulière avait été nommée « guerre de basse intensité » (Low Intensity Warfare) par l’officier britannique Frank Kitson. Il développa et peaufina sa méthode visant à reprendre le dessus dans des zones assujetties, comme en Malaisie et au Kenya pendant la révolte des Mau Mau et les luttes pour l’indépendance, puis plus tard en Irlande du Nord.

Ce concept de guerre de basse intensité, tel que l’a défini Kitson [24], inclut l’usage de la tromperie, l’infiltration d’agents doubles et d’agents provocateurs et même des actions de transfuges infiltrés dans les mouvements populaires légitimes, comme cela s’est passé avec les mouvements anticolonialistes après 1945.

Cette tactique est également appelée gang / antigang. L’idée de fond est que l’agence de renseignement ou la force d’occupation armée concernée — que ce soit l’armée britannique au Kenya ou la CIA en Afghanistan — contrôle dans les faits les opérations menées par les deux camps d’un conflit intérieur, créant ainsi de petites guerres civiles ou entre gangs. Le but recherché réside dans la division de l’ensemble des mouvements légitimes et dans l’excuse ainsi fournie pour l’acheminement de renforts militaires supplémentaires, comme le font les États-Unis avec la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS), une mission à la dénomination trompeuse [25].

Dans son cours de l’US Air War College sur l’intervention militaire états-unienne depuis la guerre du Viêt-Nam, Grant Hammond fait clairement référence à la guerre de basse intensité, autrement dit « les opérations de maintien de la paix », en la qualifiant de « guerre qui ne dit pas son nom » [26].

En effet, d’après de nombreux rapports établis en Irak après l’invasion états-unienne en Afghanistan en 2003, les forces spéciales britanniques et états-uniennes auraient armé secrètement les soi-disant terroristes contre les gouvernements d’Irak et d’Afghanistan qui reçoivent le soutien des États-Unis. Cela signifie bien armer les Talibans tout en consacrant des millions de dollars à l’armement des combattants antiterroristes locaux [27]. Si c’est la vérité, ce serait la consécration de la méthode avancée par Kitson.

Au sein des forces spéciales qui arment les insurgés, et c’est plus grave, se trouvent également des mercenaires privés ou des hommes appartenant à des sociétés militaires privées, telles que Blackwater (récemment rebaptisée Xe après la révélation de son implication flagrante dans le meurtre de civils en Irak).

De l’entraînement de la police…

C’est au cœur de cette stratégie d’extension de la guerre de basse intensité à toute l’Asie centrale depuis l’Afghanistan que se trouve le nouveau programme « d’entraînement » de la police afghane, dont le but officiel est de rétablir l’ordre. Selon un sondage récent, moins de 20 % de la population des provinces de l’est et du sud de l’Afghanistan fait confiance à la police entraînée par les États-Unis. Un chauffeur de taxi faisait cette remarque : « Les Talibans, on s’en fiche ; c’est la police qui nous inquiète » [28].

Jeremy Kuzmarov, un historien états-unien très prolifique sur le sujet de l’armée des États-Unis, a analysé en détail et sur plus de cent ans le schéma délibérément adopté par les États-Unis dans le cadre de l’entraînement des polices nationales. Pour lui, ces entraînements, a priori anodins et routiniers, sont le moyen le plus efficace pour les États-Unis d’assurer aux régimes clientélistes un appareil sécuritaire intérieur fidèle, ce qui leur permet d’affermir leur pouvoir et de réprimer l’opposition politique. Il explique :

« Avec l’extension de la guerre en Afghanistan et au Pakistan, l’administration Obama a mis l’accent sur les programmes d’entraînement des forces de police. Le but affiché est d’assurer la sécurité de la population de telle sorte que les forces locales soient en mesure de prendre graduellement la relève dans le processus de pacification. Le même procédé fut utilisé par les États-Unis en Irak. Dans les deux cas, les hommes entraînés par les États-Unis se sont rendus coupables de violences religieuses, d’exécutions sommaires et d’actes de torture. En même temps les armes et les équipements que les États-Unis leur fournissent se retrouvent fréquemment entre les mains des insurgés, dont un grand nombre est infiltré dans les forces armées officielles. Tout ceci a contribué à faire durer ces deux conflits. » [29].

Le dernier point est le plus essentiel : la répression constitue l’arme fondamentale de la guerre de basse intensité (et inégale) que mènent les États-Unis, en plus d’être un levier pour l’exercice du pouvoir. En Afghanistan, la répression sert à renforcer le conflit et la résistance intérieure jusqu’à ce que la présence militaire états-unienne devienne intolérable à la population. En retour, l’essor de la résistance sert à justifier une telle extension de la guerre ; c’est le surge d’Obama. C’est un processus qui s’autoalimente, un objectif que visent les États-Unis depuis la fin de l’ère soviétique.

Selon Kuzmarov, la police afghane, méprisée et crainte, est manipulée par les chefs de guerre tribaux payés par la CIA. Les opérations habituelles consistent à attaquer des checkpoints au hasard, abattre des manifestants désarmés, déposséder les petits agriculteurs de leurs terres, terroriser les populations civiles en procédant à une guerre de nettoyage par l’attaque systématique des habitations lors de raids menés par les États-uniens et la police afghane qu’ils entraînent. Kurmazov poursuit : « Ce genre d’exactions correspond aux schémas observés par le passé ; elles sont le fruit d’antagonismes ethniques et d’une polarisation sociale aggravés par la présence états-unienne et par la mobilisation des forces de police à des fins politiques et militaires. » [30]. Ceci rappelle l’Opération Phénix des États-Unis au Viêt-Nam.

Une initiative douteuse : l’Initiative de défense de la communauté (Community Defense Initiative)

Au cours des derniers mois, le chef de l’US Command en Afghanistan, Robert McChrystal, est parvenu à consacrer 1,3 milliards de dollars au financement de ces milices « anti-Talibans » dans quatorze zones du pays. Ce programme top-secret est si confidentiel que McChrystal refuse d’en dévoiler les détails à ses alliés de l’OTAN, bien qu’il soit également le commandant en chef des opérations de la FIAS en Afghanistan. Mais qui saurait distinguer qui est Taliban de qui est anti-Taliban au sein de ces gangs armés par les États-Unis qui attaquent les forces de l’OTAN ? L’organe de presse du Pentagone et ses journalistes affiliés pourront, à n’en pas douter, nous donner la réponse [31].

Ce programme d’initiative de défense de la communauté n’a pas été baptisé par cet innocent euphémisme par hasard. Il serait pris en charge par le tout nouveau « Groupe de forces spéciales » (Special Forces Group) qui s’en remet directement à McChrystal, en tant que chef de l’US Command en Afghanistan. Malgré le fait que McChrystal soit le chef de la mission de l’OTAN en Afghanistan (la très officielle FIAS), les autres membres sont tenus à l’écart des opérations qui concernent précisément la question de l’armement des milices locales par l’Initiative de défense de la communauté. Ceci est tout à fait révélateur [32].

Peut-être que ces cachoteries envers les alliés de l’OTAN s’expliquent en partie par leur opposition ferme à un tel approvisionnement d’armes au bénéfice de milices locales.

McChrystal aurait externalisé l’organisation des opérations des milices locales. C’est Arif Noorzai qui en prend la responsabilité ; il s’agit d’un homme politique très controversé de la province du Helmland, la première région productrice d’opium au monde. Personne ne fait confiance à Arif Noorzai, pour le dire sans détour. Ces financements et ces approvisionnements d’armes semblent s’inscrire pleinement dans la stratégie du surge menée par Petraeus.

Le 19 mai, les services de presse du Pentagone annonçaient que des « insurgés » avaient mené un lourd assaut contre la forteresse de la base militaire de Baghram en Afghanistan, à l’aide de roquettes, de grenades et autres armes légères. On a dénombré sept soldats états-uniens blessés et de nombreux insurgés tués. Le jour précédent, un groupe de kamikazes avait attaqué un convoi militaire états-unien à Kaboul, tuant dix-huit personnes dont cinq soldats états-uniens. Les officiels de Pentagone déclaraient que les Talibans avaient revendiqué l’attaque [33] .

Nous avons ici décrit les faits tels qu’ils sont visibles en surface. Ce qui n’est absolument pas clair est la nature de ces « insurgés » ; font-ils partie des milliers de civils recrutés par Arif Noorzai au nom de la si peu encadrée Initiative de défense de la communauté, ou bien s’agit-il d’Afghans qui résistent réellement aux assauts et aux atrocités perpétrés par les États-Unis ? Les raisons de la revendication de ces attaques par les Talibans sont également obscures ; il pourrait s’agir d’une manœuvre d’opportunisme politique de leur part, une ruse pour apparaître plus forts qu’ils ne le sont réellement aux yeux des autres Afghans.

C’est une pratique bien connue du Pentagone d’employer des sociétés militaires privées en Afghanistan et ailleurs pour exécuter les ordres auxquels les forces armées états-uniennes soumises à la loi ne peuvent obéir : c’est la privatisation de la guerre, si l’on veut. Récemment le New York Times a révélé l’utilisation secrète et illégale par le Pentagone de sociétés militaires privées par l’intermédiaire de la Lockheed Corporation — des regroupements aux diverses appellations, telles que : Alternatives d’influence stratégique ou Société américaine de sécurité internationale — pour mener des opérations secrètes à l’est de l’Afghanistan et au-delà de la frontière avec le Pakistan. Ce réseau, qui emploie des mercenaires états-uniens, afghans, et pakistanais serait supervisé par un ancien ponte de la CIA et expert antiterroriste, Duane « Dewey » Clarridge, qui joua un rôle important dans les opérations de trafic de drogue avec les groupes armés des Contras au Nicaragua dans les années 1980 [34]

Armer les milices afghanes, déployer des unités de mercenaires privés d’origine afghane ou pakistanaise non-soumises aux règles de la Convention de Genève ou aux lois afghanes et dirigées par des vétérans des services secrets états-uniens, c’est ainsi que se compose la recette qui peut mener à l’embrasement de nouvelles zones de conflits. Les archives du commandement états-unien en Irak, et même en Afghanistan aujourd’hui, laissent à penser que leur intention est réellement d’utiliser la guerre de basse intensité comme une stratégie d’extension de la guerre, sous le couvert de la « Mission de maintien de la Paix » de l’OTAN.

La solution réside dans le Réseau de distribution du Nord

À l’heure actuelle, les États engagés dans le Réseau de distribution du Nord sont la Lettonie, Nation-membre de l’OTAN et ancien pays communiste, l’Azerbaïdjan producteur de pétrole et soumis aux États-Unis, l’État fantoche de Géorgie, le Kazakhstan, la Russie, le Tadjikistan, et l’Ouzbékistan. Dans un exercice de style linguistique digne d’un roman d’Orwell, le Pentagone a rebaptisé les bases militaires utilisées dans les conflits en centres de transit. Elles restent malgré tout des bases militaires états-uniennes, nonobstant ce changement de terme.

Le rôle de la Russie dans le Réseau de distribution du Nord est complexe. Moscou a facilité la construction d’une ligne de chemins de fer qui représente la voie de communication principale au sein du NDN ; il s’étend de la Lettonie jusqu’à la frontière entre l’Ouzbékistan et l’Afghanistan. Le gouvernement Poutine a également travaillé de concert avec l’administration Obama à ce propos ; les Russes ont accepté le survol de leur territoire par des cargaisons de matériaux létaux. Les entreprises russes, qui se débattaient dans les remous financier de la crise mondiale pour se maintenir à flot, ont subitement bénéficié de contrats logistiques avec le Pentagone, et ainsi engrangé des dizaines de millions de dollars dont elles avaient grandement besoin. Pourtant, au même moment, Moscou tentait de convaincre le gouvernement kirghize de Bakiev de retirer aux États-Unis leurs droits d’accès à la base de Manas [35]. Sur ce point, Moscou a échoué.

De plus, le Réseau de distribution du Nord fournit à Washington une marge de manœuvre de plus en plus importante par rapport aux économies sous-développées et instables d’Asie centrale. Les accords d’acheminement lient économiquement les transporteurs locaux aux États-Unis. Ces transporteurs voient leurs liens avec la Russie s’affaiblir dans de nombreux cas, ou bien des groupes d’intérêts se créer en Russie pour prolonger la coopération avec l’OTAN. Il est facile de concevoir le potentiel que porte le Réseau de distribution du Nord pour créer dans la région un pôle économique antagoniste à l’Organisation du traité de coopération de Shanghai. Les entreprises russes récoltent à elles seules plus d’un milliard de dollars par an dans les contrats indispensables au Pentagone pour acheminer l’approvisionnement militaire en passant par la Russie et le Réseau de distribution du Nord [36].

Si les États-Unis parvenaient à militariser l’Asie centrale à partir de l’Afghanistan, ils feraient échec et mat ; en effet, ils seraient alors en mesure d’empêcher un certain nombre d’États de s’opposer au programme de Full Spectrum Dominance du Pentagone. La capacité des Nations d’Amérique de Sud (du Venezuela à la Bolivie et de Cuba au Brésil) à suivre une ligne politique et économique indépendante du diktat de Washington serait balayée. La capacité de la Chine à construire une zone économique stable en Asie, protégée du danger de la chute du dollar, disparaîtrait. En Russie éclateraient de violents troubles à mesure que les conflits tribaux, ethniques et religieux s’étendraient aux États de l’ancien bloc communiste, à l’image d’une nouvelle guerre de Trente Ans. Aussi l’enjeu pour Washington dans les événements du Kirghizistan qui semblent si lointains est-il d’une importance géopolitique capitale.

Le NDN et le « centre antiterroriste » de Batken

Dans ce contexte, le nouveau centre d’entraînement antiterroriste de Batken au Kirghizistan revêt une importance capitale pour la Grande Stratégie que mèneront à l’avenir les États-Unis au cœur de l’Asie centrale. Ce centre d’entraînement a été construit à l’initiative de l’administration Obama dans le but de former des unités de forces spéciales, baptisées Scorpion, à «  mener des opérations de lutte contre la drogue et le terrorisme  » Cette base d’entraînement constitue un point d’ancrage pour contrôler toute la région eurasiatique, de la Russie en passant par le Kazakhstan et jusqu’à la Chine.

Batken est l’axe ou le pivot autour duquel s’articuleront les opérations états-uniennes en Asie centrale.

Le 17 mars 2010, le ministre de la Défense du Kirghizistan du gouvernement de Bakiev, aujourd’hui déchu, faisait une déclaration au sujet du centre d’entraînement dans la province de Batken (Batken Oblast). Il considérait que sa construction émanait «  d’un projet issu des relations bilatérales entre le Kirghizistan et les États-Unis, et que son but [était] de lutter contre le terrorisme international, l’extrémisme religieux, le crime organisé international et le trafic de drogue.  » Selon le ministre, le projet n’est « dirigé contre aucun pays-tiers  » et n’entre « en conflit avec aucune des obligations du Kirghizistan envers l’Organisation du traité de sécurité collective et les autres organisations internationales.  » [37].

Des sources anonymes au sein du ministère de la Défense du Kirghizistan prévoient que les soldats « antiterroristes » kirghizes entraînés par les États-Unis soient impliqués dans d’éventuels « conflits locaux » — et plus précisément dans des conflits avec l’Ouzbékistan. Ceci devrait fournir un excellent prétexte pour étendre le conflit orchestré par les États-Unis à la vallée de Ferghana, une zone hautement stratégique.

Le ministre de la Défense kirghize ajoutait que la construction du camp d’entraînement états-unien dans la province de Batken n’était « qu’un des nombreux projets menés conjointement par le Kirghizistan et les États-Unis » dans le domaine militaire, et qu’elle s’inscrivait dans « les relations de coopération entre les deux États sur les questions militaires définies par le programme du Pentagone de financement militaire à l’étranger (Foreign Military Financing, FMF) depuis 1996. » [38].

Certains spécialistes de stratégie militaire en Chine et en Russie, avec lesquels l’auteur s’est entretenu en privé, considèrent que l’entraînement de soldats nationaux par les États-Unis satisfait certaines intentions de l’US Central Command : d’abord, l’expansion de la présence militaire des États-Unis et de l’OTAN sur les axes de communication stratégiques de l’Asie centrale, ensuite un positionnement des forces permettant de peser sur l’évolution des négociations politiques et énergétiques en Eurasie, de la Russie à la Chine.

Zbigniew Brzezinski, le conseiller à la sécurité nationale du Président des États-Unis Jimmy Carter, considère l’Eurasie comme la seule zone regroupant des pays capables de défier l’hégémonie états-unienne.

Brzezinski est un protégé de David Rockefeller et un disciple du géopoliticien britannique Macfinder. En 1997, il écrivait ces lignes :

« Les États-Unis sont aujourd’hui la seule superpuissance mondiale, et c’est en Eurasie que tout se joue dans le monde. Ainsi, la distribution des pouvoirs sur le continent eurasien sera d’une importance décisive pour la suprématie états-unienne et pour son héritage historique… Tant que les signes venus d’Europe et d’Asie sont encourageants, chacune des politiques états-uniennes, pour être couronnée de succès, doit se focaliser sur l’Eurasie et considérer le continent comme un tout. Les politiques menées doivent avant tout être guidées par un plan global de stratégie géopolitique… Pour cela, la priorité revient à la pratique de la ruse et de la manipulation pour empêcher l’émergence d’une coalition hostile qui pourrait tenter de supplanter la primauté états-unienne. » [39]

Dans son livre le plus révélateur de sa pensée, Brzezinski ajoute :

«  La tâche la plus urgente est de s’assurer qu’aucune nation ou regroupement de nations ne s’arroge la capacité à chasser les États-Unis d’Eurasie ou à amoindrir de façon notoire son rôle d’arbitre dans la région.  » [40].

À la lumière de ce courant de pensée, quelques faits s’éclairent différemment :
- En janvier 2009, le chef de l’US Central Command, le général David Petraeus, annonçait que des accords sur les voies de communications avaient été signés avec la Russie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan.
- En mars 2009, le gouvernement ouzbek autorisait le transfert de soldats états-uniens vers l’Afghanistan dans des appareils de la Luftwaffe, à partir de la base militaire allemande de Termez.
- En mai 2009, les États-Unis créaient un centre nodal d’approvisionnement sur l’aéroport de Navoi en Ouzbékistan, dont les opérations de transit sont assurées par une entreprise sud-coréenne.
- En juin 2009, le contrat d’exploitation de la base aérienne de Manas était prolongé, alors que le Kirghizistan avait auparavant, et à plusieurs reprises, annoncé que les États-Unis seraient forcés de partir au mois d’août 2009.
- Enfin, en juillet 2009, il était révélé au public que l’US Air Force menait une modeste opération de réapprovisionnement en matériel et en carburant depuis un lieu inconnu situé au Turkménistan [41].

Les stratèges du Pentagone s’attelèrent au projet du Réseau de distribution du Nord dès le début de l’année 2006, alors que peu d’informations filtraient à propos de l’insurrection des Talibans et que l’offensive militaire perdait de la vitesse. On constate aisément qu’à mesure que la présence états-unienne en Afghanistan prenait de l’ampleur, les opérations menées par les milices insurgées s’intensifiaient elles aussi. Nous l’avons déjà remarqué, et cette corrélation ne relève pas du hasard. Graduellement, étape par étape, les autorités états-uniennes se sont appliquées à conclure des accords pour les droits de transit, avec des États aussi essentiels que la Russie et d’autres pays frontaliers de l’Afghanistan.

De manière générale, les accords bilatéraux passèrent inaperçus. Ils prirent leur forme définitive au milieu de l’année 2008, dans ce que le Pentagone nomme aujourd’hui le Réseau de distribution du Nord. Un rapide coup d’œil aux images satellites de Google Maps ou de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) rend parfaitement explicite l’importance du NDN.

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Un chargement militaire en transit via le NDN peut prendre son départ depuis l’un des deux « hubs de l’ouest », en Lettonie ou en Géorgie. Partant d’une de ces deux zones sécurisées, il rejoint l’Afghanistan par train, camion, ferry à travers la Russie et ses anciens pays satellites : par le Kazakhstan et soit par le Kirghizistan et le Tadjikistan, soit par l’Ouzbékistan. Les déclarations officielles justifient ce projet de voies de communication par le besoin de disposer de voies d’accès sécurisées vers l’Afghanistan, en évitant tout passage par le Pakistan [42].

C’est un destin tout à fait ironique pour Riga, la capitale lettone, d’être devenue le point de départ de la plus importante voie du NDN. Ce port de la mer Baltique au climat doux tout au long de l’année sert aujourd’hui à transférer les chargements des cargos affrétés par les États-Unis dans les trains russes. Après la Russie, le réseau ferré se prolonge en direction du sud et traverse le Kazakhstan et l’Ouzbékistan en longeant les côtes de la mer Caspienne ; il se termine dans le nord de l’Afghanistan. Ces chemins de fer russes furent construits par l’URSS pour soutenir l’effort de sa guerre d’Afghanistan dans les années 1980 ; aujourd’hui, animée par sa volonté de coopération avec les États-Unis et l’OTAN, la Russie met ce réseau ferré à leur disposition afin qu’ils puissent mener leur campagne d’Afghanistan [43].

Un autre parcours via le NDN part de Géorgie, évite la Russie en passant par le port de Ponti sur la mer Noire et se prolonge vers Bakou en Azerbaïdjan ; là-bas les cargaisons militaires sont chargées sur des ferrys qui traversent la mer Caspienne et rejoignent le Kazakhstan. Des camions prennent le relais pour livrer les chargements en Ouzbékistan ou en Afghanistan. Ce parcours est emprunté par un tiers du flux total en transit via le NDN. La troisième voie du NDN évite tout passage par l’Ouzbékistan ; elle part du Kazakhstan, traverse le Kirghizistan et le Tadjikistan pour déboucher en Afghanistan [44].

Ce contexte géographique est déterminant ; il est tout à fait clair que le Kirghizistan sera à l’avenir le théâtre des nouveaux conflits que prépare le Pentagone à l’aulne de sa stratégie eurasiatique ; le pays est, selon les mots du général Petraeus, le pivot de cette stratégie. C’est ainsi que le décrit Peter Chamberlain, spécialiste de l’Asie centrale :

« Le brusque réajustement commun des intérêts des Talibans et du Pakistan (formalisé par les arrestations en série de Talibans) est une tentative des États-Unis et de l’OTAN de justifier l’ouverture de ce nouveau front dans la guerre contre le terrorisme en donnant la priorité à la sécurisation du Réseau de distribution du Nord. Le réseau prépare le terrain à l’implantation planifiée des pipelines qui exploiteront les alléchantes ressources minières énergétiques qui ne demandent qu’à être extraites des riches sous-sols du bassin de la mer Caspienne. Ce récent réajustement, centré sur l’intérieur du territoire eurasien, n’a été possible que grâce aux arrangements des États-Unis avec Islamabad afin de tirer avantage des relations cordiales qu’entretient le Pakistan avec les Talibans, plutôt que de s’y opposer.  » [45].

L’opium dans la guerre en Asie centrale

C’est l’opium qui donne incontestablement sa cohérence à la stratégie états-unienne de guerre de basse intensité.

Comme c’était le cas pour les entreprises de commerce britanniques et états-uniennes pendant les guerres de l’opium contre la Chine à partir des années 1840, l’opium joue encore aujourd’hui un rôle central dans la stratégie de mise sous contrôle de l’Asie centrale.

Wayne Madsen, un journaliste qui mène des enquêtes sur Washington et s’exprime sur son site Internet Wayne Madsen Report (WMR), décrit le rôle du trafic d’opium lors de l’invasion états-unienne en 2001 et pendant l’occupation du territoire : « Selon des informations dont a fait part un vétéran de la Delta Force au WMR, lorsque les unités d’élite des forces militaires furent envoyées en Afghanistan après les attentats du 11-Septembre, le premier ordre qu’elles reçurent de la CIA fut de protéger les plantations de pavot. Des sources du WMR au sein du FBI confirment que le trafic en Afghanistan a remplacé celui que dirigeait Khun Sa, le roi de l’opium du Triangle d’or en Birmanie, et que le pays est aujourd’hui la source principale de l’opium et de l’héroïne dont dispose la CIA pour ses opérations de narcotrafic. » [ ement With Drug Trade Resulted In Death Threats (...)" href="http://www.voltairenet.org/article166541.html#nb46">46].

Depuis plusieurs décennies, la CIA et le Pentagone entraînent et infiltrent des agents se posant comme terroristes islamistes en Asie centrale, en particulier dans les régions avoisinant la vallée de Ferghana, riche en uranium, sur les territoires de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Kirghizistan. L’un des acteurs principaux de cette mascarade est une organisation dont la création fut financée par la CIA, le Mouvement islamique d’Ouzbékistan (Islamic Movement of Uzbekistan, IMU). Le Mouvement islamique d’Ouzbékistan, également actif au-delà de la frontière ouzbek avec le Kirghizistan et dans toute la vallée de Ferghana, gère désormais ses propres fonds qui proviennent du lucratif trafic d’opium.

Selon Interpol, le Mouvement islamique d’Ouzbékistan serait fortement impliqué dans le trafic de l’héroïne produite en Afghanistan, qui circule au Kirghizistan, en Ouzbékistan et dans toute l’Asie centrale. Dans une audition devant le Congrès états-unien, Ralf Mutschke, un expert de la lutte contre le narcotrafic pour Interpol déclarait : « En dépit de son programme politique et idéologique, la nature de ce mouvement n’est pas uniquement celle d’une organisation terroriste ; il s’agit davantage d’une organisation hybride dans laquelle la priorité est plus volontiers donnée aux intérêts illégaux qu’aux objectifs politiques. Les dirigeants du Mouvement islamique d’Ouzbékistan ont tout intérêt à faire perdurer les troubles et l’instabilité dans la région afin de sécuriser les voies de communication qu’ils exploitent pour le trafic de drogue.  » [47].

Spécialiste de l’Asie centrale, Peter Chamberlain démontre que le Mouvement islamique d’Ouzbékistan est un réseau de trafic de drogue créé selon le bon vouloir de la CIA :

«  Il y a toutes les raisons de penser que le Mouvement islamique d’Ouzbékistan est une création de la CIA. Citons l’analyse incontestable de la question que Steve Coll a publiée dans son ouvrage Ghost Wars : “Le directeur de la CIA, William Casey, par une décision qui outrepassait ses fonctions, décida d’intensifier les opérations de propagande visant la déstabilisation de l’Union soviétique à l’intérieur même de ses frontières. C’est à cette fin que la CIA a promû l’Islam en Ouzbékistan ; d’abord, en chargeant un Ouzbek exilé en Allemagne de traduire le Coran en ouzbek, puis en enjoignant les services secrets pakistanais d’en distribuer 5 000 copies… Depuis le début, avant même l’invasion soviétique, la révolution afghane était planifiée par une coalition de pays menée par la CIA. De même, l’Islam wahhabite — une forme politique de la religion musulmane, enseignée aux combattants dans les madrasas locales à partir des textes dits musulmans, made in USA à l’Université du Nebraska — est une déviance de l’Islam qui intègre des techniques de modifications comportementales.” » [48].

Chamberlain va plus loin :

«  S’il est véridique que la CIA a fourni les livres propageant la pensée djihadiste dans les madrasas que fréquentaient les soldats du Mouvement islamique d’Ouzbékistan, alors tout ce qui est mis en œuvre par ce mouvement émane de la CIA… Les missions militaires et la lutte contre le trafic de drogue organisées par les États-Unis pour mener la chasse aux terroristes et aux trafiquants de drogue du Mouvement islamique d’Ouzbékistan permettent de couvrir les activités des agents des Forces spéciales en quête de pouvoir d’influence au niveau local, pour anticiper les développements à venir, ou un éventuel arrêt des opérations… Le programme de l’OTAN de Partenariat pour la Paix a permis l’arrivée de milliers de formateurs états-uniens et de l’OTAN ; ils ont été affectés dans des bases qui leur permettront de lancer des opérations d’action directe. Le Partenariat pour la Paix permet également le transfert d’un énorme surplus d’équipements militaires vers des populations de consommateurs potentiels habitant des zones pétrolifères ; ainsi plante-t-on le décor pour de futurs jeux de guerre de coalition. » [49].

En juin 2009, Richard Holbrooke annonçait que la campagne états-unienne d’éradication du trafic d’opium en Afghanistan serait abandonnée au profit de ce que le Pentagone appelle une campagne d’interdiction. Dans un commentaire recueilli par Associated Press, Holbrooke affirmait que Washington délaisserait progressivement les opérations d’éradication de l’opium en Afghanistan [50].

Selon un article du New York Times, Ahmed Wali Karzaï, le frère de Hamid Karzaï, le président afghan soutenu par les États-Unis, travaillerait pour la CIA depuis huit ans ; Wali serait également le baron de la drogue de la province de Helmand. Entre autres choses, la CIA rémunérerait Ahmed Wali Karzai pour qu’il recrute « une force paramilitaire afghane qui puisse opérer sous commandement de la CIA dans la ville de Kandahar et aux alentours, la région natale des Karzaï. » [51]

L’influence de la CIA sur le trafic de drogue en Afghanistan est tout à fait similaire à celle que l’agence a exercé sur le trafic d’opium en Asie du Sud-est pendant la guerre du Viêt-Nam, ce qui est très alarmant. La conclusion à en tirer est évidente : dans ces deux conflits, les trafics ne servaient pas à parachever des objectifs d’ordre militaire, mais se trouvaient plutôt au cœur de la stratégie globale de Washington.

Ahmed Wali aurait utilisé l’argent de la drogue pour financer des actes de répression gouvernementale violente, comme l’intimidation des opposants lors des élections frauduleuses de 2009. En 2007, Hamid Karzaï nommait au poste de chef des services anticorruption Izzatullah Wasifi, alors que celui-ci avait passé quatre ans dans les prisons du Nevada pour avoir tenté de vendre de la drogue à un officier de police en civil [52]. Il semble que la philosophie de cette méthode s’énonce ainsi : « Rien ne vaut un trafiquant de drogue pour attraper un autre trafiquant de drogue. »

La région de Karzaï, le Helmand, regroupe une grande partie des zones de culture d’opium en Afghanistan. C’est la zone du monde où se concentre la plus forte production de pavot, à hauteur de 40 % du volume total présent sur le marché illégal mondial ; ces chiffres sont ceux de John W. McCoy, un chercheur états-unien qui a décrit le rôle des services secrets états-uniens dans les trafics de drogue en Asie depuis la guerre du Viêt-Nam à partir de la fin des années 1960. Dans la province de Helmand, quelques 103 000 hectares d’opium étaient cultivés en 2008, ce qui représente les deux-tiers de toute la production afghane.

McCoy remarque que, alors que la CIA soutenait les guérillas afghanes menées par les Moudjahidin contre l’Union soviétique dans les années 1980, elle utilisait l’argent de la drogue — engrangé grâce à l’opium produit par les Moudjahidin — pour financer une guerre secrète, une guerre rendue populaire par le film hollywoodien La Guerre selon Charlie Wilson (Charlie Wilson’s War). McCoy souligne qu’au cours des années 1980 «  la guerre secrète de la CIA a servi de catalyseur à la transformation des régions frontalières entre l’Afghanistan et le Pakistan en une gigantesque zone de production d’héroïne, la plus importante au monde. »

Sur le thème de la défaite des Talibans après les représailles du 11-Septembre, McCoy poursuit l’état des lieux du trafic de drogue en Afghanistan :

« La CIA est parvenue à mobiliser les anciens chefs de guerre activement impliqués dans le trafic d’héroïne et à se saisir des villes de tout l’est de l’Afghanistan. En d’autres termes, l’agence et ses alliés locaux ont créé les conditions idéales pour renverser l’interdiction faite par les Talibans de cultiver le pavot et ainsi faire renaître le trafic. Quelques semaines seulement après la chute des Talibans, les autorités faisaient état de l’augmentation spectaculaire de la culture de l’opium dans les terres intérieures des provinces de Helmand et de Nangarhar. » [53].

Il est établi qu’avant que les militaires états-uniens ne poussent les Talibans à l’exil à la fin de l’année 2001, la production d’opium avait été considérablement réduite sous l’administration talibane. Il est également établi —l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime l’a lui-même signalé — que, depuis que les forces de l’OTAN dirigées par les États-Unis occupent l’Afghanistan, les récoltes de pavot ont non seulement retrouvé leur ancien niveau de production, mais ont dépassé les plus forts niveaux de rendement atteints dans l’histoire du pays [54] ; s’ajoute à cette augmentation celle tout aussi spectaculaire des volumes de production d’opium.

En 2000, les Talibans avaient mis un point d’arrêt à la culture du pavot. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, depuis que les États-Unis ont pris le contrôle militaire du pays, les récoltes d’opium en Afghanistan sont passées de 185 tonnes pour une surface inférieure à 8 000 hectares en 2001 à 8 200 tonnes sur plus de 193 000 hectares en 2007. Cela représente une multiplication par quarante-quatre des récoltes totales pendant huit années d’occupation états-unienne en Afghanistan [55].

En 2008, les États-Unis et l’OTAN noyaient la presse de commentaires à propos de la baisse de la surface totale des champs de pavot de 19 % par rapport à l’année précédente, passant sous silence l’augmentation de 15 % du rendement ; des données qui maintenaient l’Afghanistan à la place de premier producteur, loin devant les autres, de l‘opium destiné au trafic d’héroïne [56].

Au cours des cinq dernières années, la production d’opium en Afghanistan a fourni 50 % de son PIB au pays et plus de 93 % des substances nécessaires à l’ensemble de la production mondiale d’héroïne [57]. Il serait pourtant faux de croire que, depuis l’occupation militaire états-unienne en 2001, la croissance de l’économie afghane ait été freinée. Le PIB a prodigieusement augmenté de 66 %, grâce au florissant système de production, quasi industriel, d’opium tenu par les États-Unis et protégé par le régime de Karzaï, protégé de Washington [58].

Le chef des services fédéraux de lutte contre la drogue russe a estimé la valeur de l’opium actuellement cultivé en Afghanistan à 65 milliards de dollars. Seulement 500 millions de dollars de cette somme considérable reviennent aux cultivateurs afghans et 300 millions sont versés aux guérillas talibanes ; « la mafia de la drogue » reçoit le reste, soit environ 64 milliards de dollars [59].

En mars 2010, lors d’une réunion du Conseil OTAN-Russie, le chef du FSKN (le Service fédéral russe de lutte antidrogue), Victor Ivanov, a déclaré que : « le pavot afghan a été la cause de la mort par overdose d’un million de personnes au cours de la dernière décennie, ce sont les chiffres des Nations-Unies. N’y a-t-il pas ici une menace sur la paix et la sécurité mondiales ? » [60]

L’OTAN a catégoriquement refusé de répondre à la demande russe de détruire toutes les plantations d’opium en Afghanistan. Pour quelle raison ? L’OTAN (entendez l’US Central Command) affirme que leur destruction priverait le pays de «  son unique source de richesse », une formule qui résume à elle seule l’absurdité criminelle de la mission de l’OTAN en Afghanistan.

Lors d’une réunion plus récente du Conseil OTAN-Russie, Ivanov a demandé à l’OTAN que leur soi-disant mission de «  normalisation de la situation en Afghanistan  » intègre un plan « d’éradication de la production de stupéfiants » [61].

James Appathurai, le porte-parole de l’OTAN, a confié sa « compréhension  » des préoccupations russes [62] ; les estimations de la consommation de drogues en Russie sont alarmantes : 200 000 personnes seraient dépendantes à l’héroïne ou à la morphine et des dizaines de milliers d’entre elles décéderaient chaque année des suites de leur addiction. En effet, depuis l’occupation états-unienne en Afghanistan et le regain du trafic, la Russie est devenue la principale destination de la drogue afghane, et le pays en subit de graves conséquences sociales et économiques.

Appathurai a également déclaré que le problème de la drogue en Afghanistan devait être traité avec précaution afin d’éviter que la population locale ne « se hérisse  ». Appathurai poursuivait ainsi ses propos, une perle rare du double langage de l’OTAN : « Nous partageons l’avis qu’il faut nous occuper de ce problème. Mais nos points de vue divergent légèrement. Nous ne pouvons prendre la responsabilité de couper sa seule source de revenus à la population de l’un des pays les plus pauvres du monde, sans être capables de proposer une solution de remplacement. C’est tout simplement impossible. » [63].

L’armée états-unienne exporte-t-elle de l’opium ?

Le pavot pourrait devenir le liant idéal des guerres états-uniennes en Asie centrale. Il peut financer les groupes insurrectionnels, comme le Mouvement islamique d’Ouzbékistan. Jusqu’à 10 % de la population afghane vit de l’argent de la drogue — parmi lesquels le frère du président, voire peut-être le président lui-même.

Comme l’ont découvert les Britanniques pendant les guerres de l’opium en Chine, le pavot génère également l’addiction des populations eurasiatiques issues des tribus et des groupes ethniques minoritaires ; la passivité, la criminalité et le chaos que la drogue engendre sont d’excellents moyens de corrompre un pays de l’intérieur, et justifient par la suite l’intensification de la présence des forces de « maintien de la paix ».

Profiter des flux migratoires du Kirghizistan vers le Xinjiang et les autres provinces chinoises pour inonder la Chine d’opium serait une stratégie incontournable que le Pentagone aurait tout intérêt à « encourager » patiemment. À l’heure actuelle, la Russie est déjà dévastée par le fléau de l’héroïne afghane à bas prix, qui crée de très nombreuses addictions, une augmentation de la criminalité et un esprit d’insubordination.

Pourtant, ce que nous disent Richard Holbrooke et divers stratèges de l’US Central Command, c’est que les tribus afghanes, ouzbeks ou tadjiks font transiter la drogue à dos de mulet, par les dangereux cols qui mènent en Russie ou ailleurs. La vérité semble bien différente. En réalité, l’opium serait transporté par ce qu’il y a de plus moderne en matière de transport militaire.

C’est l’aspect le plus explosif de cette douce insouciance des États-Unis vis-à-vis des champs de pavot en Afghanistan. L’opium et l’héroïne conditionnée seraient transportés par convois militaires états-uniens, depuis des sites tels que celui de Manas au Kirghizistan. Les chargements seraient dissimulés et soumis au secret-défense.

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Richard Holbrooke s’est récemment rendu au centre de transit de Manas, vraisemblablement pour organiser le sabotage des gazoducs du réseau TUKC (Turkménistan – Ouzbékistan - Kirghizistan – Chine) en service depuis peu.

Une telle utilisation des équipements militaires, si elle est prouvée, démontrerait que les États-Unis peuvent agir « sans limites » et que personne ne peut s’approcher de leurs chargements ni en vérifier le contenu. C’est la répétition à grande échelle de l’acheminement d’héroïne par avion qu’avait organisé la CIA au Viêt-Nam dans les années 1960 [64].

Cette accusation est lancée par un agent efficace des services secrets de la région, le général Hamid Gul, l’ancien chef des services secrets pakistanais (l’ISI) ; il était le chef du renseignement militaire pendant la guerre d’Afghanistan dans les années 1980.

En août 2009, Hamid Gul déclarait sans ménagement : «  Ahmed Wali Karzaï est le plus gros baron de la drogue en Afghanistan. » Il a affirmé que les barons de la drogue faisaient également du trafic d’armes, un « marché florissant » en Afghanistan. « Mais ce qu’il y a de plus dérangeant à mes yeux, c’est que l’aviation - l’aviation états-unienne - est aussi impliquée. Vous l’avez dit très justement : la drogue est acheminée vers le nord par les Républiques d’Asie centrale et par la Russie ; elle rejoint ensuite l’Europe et le reste du monde. Mais un certain volume de drogue suit un chemin direct. Il est acheminé par avion militaire. » [65].

Gul était à la tête de l’ISI de 1987 à 1989, au cours de la phase la plus intense de l’insurrection des Moudjahidin ; pendant cette période, il travailla étroitement avec la CIA. Depuis, il est interdit de séjour aux États-Unis et au Royaume-Uni, parce que, selon lui, il est trop prolixe au sujet des plans réels que conçoivent ces deux pays pour l’Asie centrale. Pour lui, ces plans prévoient la destruction systématique du Pakistan en tant que Nation. [66].

Selon le discours à charge de Gul, l’opium et l’héroïne en provenance d’Afghanistan seraient transportés secrètement dans des avions militaires états-uniens, à partir de la base militaire de Manas, et passeraient par les différentes voies du Réseau de distribution du Nord. Cette analyse a été confirmée par des sources afghanes et tadjiks, par des membres de l’armée états-unienne s’exprimant en off, et par des rapports russes [67].

La base de Manas joue un rôle déterminant, auquel s’adjoint la base d’entraînement « antidrogue et antiterroriste » de Batken dans le sud-ouest du Kirghizistan, tout près de la vallée de Ferghana. Cette combinaison s’ajuste parfaitement avec la nouvelle politique états-unienne d’interdiction sélective du pavot afghan que Holbrooke a déclaré privilégier à une éradication totale. Cette nouvelle politique du Pentagone permet à 93 % de l’opium mondial de circuler en évitant tout « éradicateur » états-unien, d’être transformé en héroïne et revendu en Chine, en Ouzbékistan, en Russie et ailleurs encore, comme dans une nouvelle guerre de l’opium.

Les grands médias d’information aux États-Unis accusent les Talibans d’être à la tête du trafic d’opium. Pourtant, d’après l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, les Éléments anti-gouvernementaux (AGE), qui comprennent des Talibans mais aussi des militants issus d’autres mouvances, ne profitent que de 2 % du montant total de l’argent de la drogue, un montant évalué à 3,4 milliards de dollars. Ce chiffre est même confirmé aux États-Unis par la CIA et par la DIA (Agence du renseignement pour la défense), qui estiment que les Talibans gagnent « seulement » 70 millions de dollars par an dans le trafic de drogue. Le plus gros de la production d’héroïne et d’opium non-transformé est aux mains des chefs de guerre liés au système Karzaï.

La stratégie à venir des États-Unis pour gérer le « problème » de la drogue en Afghanistan est soigneusement étudiée. Des trafiquants de drogue, dont les liens avec les « insurgés » sont connus, sont répertoriés dans des listes de personnes à éliminer (à abattre). Ces listes sont exemptes des noms de la plupart des barons de la drogue qui engendrent pourtant près de 98 % des revenus issus du pavot et qui travaillent avec la famille et le régime Karzaï, un cercle de toxicomanes corrompus notoires.

En effet, comme un analyste l’a relevé, l’armée des États-Unis « offrira son aide aux barons de la drogue alliés aux forces d’occupation ou au gouvernement afghan pour accaparer davantage le marché et le trafic de drogue. » [68].

Craig Murray, ambassadeur du Royaume-Uni en Ouzbékistan en poste jusqu’en 2004, affirme que, sous l’autorité du Général Rashid Dostum — qui a été nommé en 2009 une nouvelle fois ministre de la Défense afghan par Karzaï — des convois militaires acheminaient de la drogue au-delà de la frontière afghane [69].

Selon Craig Murray, Dostum est un personnage-clef dans le trafic d’opium en Afghanistan, qu’il dirige depuis sa terre natale, près de Mazâr-e Charîf. Il a été rappelé d’exil par Karzaï, avec l’approbation des États-Unis, pour l’organisation des élections présidentielles, lors desquelles il a pu attribuer 100 % des votes des plus importants districts à Karzaï. Pour « lutter » de manière ostensible contre les Talibans, le Pentagone propose à présent de fournir de grandes quantités d’armes à la milice privée (antidrogue) que commande Dostum, malgré son poste officiel de chef de l’armée et en dépit du fait que Washington connaisse tout de ses activités de trafic d’héroïne [70].

Le propre frère du Président Karzaï, Ahmed Wali Karzaï, qui, selon le New York Times [71], figure dans la liste des collaborateurs de la CIA, a été accusé d’être lui-même un puissant baron de la drogue, ce qui dresse un cadre peu reluisant autour du gouvernement atlantiste de Karzaï [72].

Murray poursuit et affirme que l’Afghanistan «  n’exporte plus d’opium mais de l’héroïne. L’opium est transformé en héroïne à l’échelle industrielle, pas dans des arrière-cuisines mais dans des usines. Des millions de litres de produits chimiques nécessaires aux opérations de transformation sont importés par camion-citerne. Ces camions et les super poids-lourds chargés d’opium rejoignent les usines en empruntant les routes rénovées par les États-Unis, celles qu’utilisent les troupes de l’OTAN… La quatrième partie dans le business de l’héroïne regroupe les dignitaires du gouvernement afghan. Quand les États-Unis ont attaqué l’Afghanistan, l’armée bombardait le territoire alors même que la CIA payait, armait et équipait les seigneurs de guerres et les barons de la drogue, alors en perte de pouvoir. » [73].

Conclusion

Lorsque l’on regarde avec attention une carte de l’Asie centrale, il est clair que l’Afghanistan occupe une place centrale dans la stratégie états-unienne pour déstabiliser et militariser la région. C’est une position idéale pour menacer simultanément la Chine, la Russie, l’Iran et les pays voisins, en particulier les membres de l’Organisation du traité de coopération de Shanghai.

La prolifération de la drogue et la lutte antidrogue, les actes de terrorisme et les opérations antiterroristes, la brutalité délibérée de la police locale et la main mise sur les pipelines eurasiatiques existants ou à venir sont autant d’ingrédients composant la recette explosive des missions de l’OTAN sous tutelle états-unienne projetées hors d’Afghanistan.

Le Kirghizistan joue désormais un rôle de pivot stratégique dans l’extension de la guerre dans toute l’Asie centrale. Moscou le sait. Pékin le sait. Ce qui se décide, dans le Grand Jeu au Kirghizistan et en Asie centrale, n’est rien moins que la dernière chance de survie de la stratégie de Full Spectrum Dominance pour l’hégémonie militaire globale des États-Unis.

Comme dans les années 1960 et 1970 au Viêt-Nam, il est de plus en plus évident que la « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan a été délibérément conçue par Washington pour être une autre «  guerre sans vainqueur ».

L’échec de la guerre en Afghanistan est programmé pour justifier une recrudescence de la présence militaire au Kirghizistan, en Ouzbékistan, au Tadjikistan, dans la vallée de Ferghana et de là, dans toute l’Asie centrale. Avant que la révolte populaire kirghize ne pousse le gang de Bakiev à l’exil en mars dernier, Washington était en bonne voie d’étendre la guerre grâce à des accords passés avec Bakiev pour construire plusieurs camps d’entraînement antiterroriste dans le pays. Avec de telles bases à disposition, le contrôle du continent eurasien, depuis le Xinjiang jusqu’au Kazakhstan et à la Russie, ne serait plus qu’une question de temps, car, déjà à l’heure actuelle, l’essor des routes empruntées par le trafic de drogue prépare le terrain.

Cette fois, à la différence de ce qu’il s’est passé au début des années 1970, l’enjeu est majeur pour l’hégémonie états-unienne. Le rôle que joueront le gouvernement provisoire du Kirghizistan, Moscou, Pékin ainsi que l’Iran et l’Ouzbékistan sera décisif dans cette région, où se concentrent les conflits les plus intenses du globe.



F. William Engdahl

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L’arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).


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Traduction Nathalie Krieg
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[1] Edouardo Real, Zbigniew Brzezinski : Defeated by his Success, 30 janvier 2008.

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suite liens sur le site,

 

http://www.voltairenet.org/article166541.html

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 01:31

Le meilleur des mondes: la dictature dans laquelle nous sommes déjà!

 

 

*Vous comprendrez rapidement que ce film dépeint une réalité que nous vivons déjà sans même nous en rendre compte...

 

Le scéanario du film provient du livre d'Aldous Huxley, écrit en 1932, où il imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus.

 

Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).

 

Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader.

 

Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"...

 

http://www.dailymotion.com/playlist/xz9yd_pinkbandidos_le-meilleur-des-mondes1998#videoId=x9hxkr

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=950927

 

 

 

 

Nouvelle série "V" sous-titrée en français

 

 

Excellente série, le jeu des acteurs est brillant,  le scénario est crédible et il nous plonge dans un univers qui s'apparente aux tentatives de manipulation de nos gouvernements et aux séductions qui risquent d'être utilisées par l'antéchrist... 

 

Cette série nous met en garde contre quiconque voudrait "sauver le monde".

 

Des extraterrestres débarquent sur Terre avec des intentions pacifistes. Une "invasion" qui n'est pas du goût de tout le monde ! Erica Evans, agent à la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ?

Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4
Episode 5
Episode 6
Episode 7
Episode 8
Episode 9
Episode 10
Episode 11
Episode 12

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=950923

 

 

 

Film de 1943 sur la Francmaçonnerie et les sociétés occultes

 

 

*Dans ce film, qui a semé la controverse à son époque, vous pourrez voir des rituels occultes qui correspondent aux témoignages d'ex-initiés à la francmaçonnerie.

 

Réalisateur : Paul Riche
Acteurs : Maurice Remy - Marcel Vibert Boverio - Gisèle Parry
Durée : 51 minutes

Ce film fut tourné en 1943. Après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Le scénariste du film, Jean-marie Rivière, fut emprisonné, tandis que le régisseur, Paul Riche, et le producteur, Robert Muzard, furent EXÉCUTÉS (+1949) à cause de leur rôle dans la réalisation de cette pellicule.

La Franc Maçonnerie est une élite organisée et corrompue au sein des Etats. Cette élite est elle-même contrôlée par une sorte de "haute maçonnerie" (Illuminati) dont la tête est sous le boisseau de la juiverie.

 

Dossier Megaupload :
http://www.megaupload.com/?f=NPL1Y7VM



Partie 1
http://www.multiupload.com/P4V5KSD17Y

http://www.megaupload.com/?d=PAW9QCJP

Partie 2
http://www.multiupload.com/0PWB1JJRZZ

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Partie 3
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Partie 4
http://www.multiupload.com/BUII5OHKHY

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Partie 5
http://www.multiupload.com/C6JC5R6LZZ

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Partie 6
http://www.multiupload.com/W4XP12GBU0

http://www.megaupload.com/?d=FHWROX6I

Partie 7
http://www.multiupload.com/VAQXH0EB3S

http://www.megaupload.com/?d=X9MO6XK9

 

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=950921

 

 

 

Des hommes d'influence: un film à voir!

 

 

*Ce film est un documentaire!   Un regard dans les coulisses du pouvoir, sur ceux qui orchestrent la désinformation et qui mènent le spectacle!  "Du pain et des jeux"...

 

Le candidat à la Présidence des États-Unis est éclaboussé par un scandale sexuel quelques jours avant le début de l'élection presidentielle. Pour détourner l'attention des électeurs, ses conseillers décident d'inventer une guerre dans quelque coin perdu d'Europe.

Des hommes d influence - Wag the dog

Des hommes d'influence (Wag the Dog) est un film américain de 1997 réalisé par Barry Levinson, mettant en vedette Robert De Niro, Dustin Hoffman et Anne Heche. Le film est basé sur le roman American Hero de l'auteur américain Larry Beinhart. Dans le livre, le président est George Herbert Walker Bush.

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=950929

 

 

 

Reportage télévisé avec Michel Chossudovsky: Israël est prêt à attaquer ce mois-ci

 

 

6 août 2010

 

Reportage de la télévision russe, "Russia Today",  avec Michel Chossudovsky en entrevue. Il expose l'iminence d'une attaque sur l'Iran et ses implications.

 

Reportage en anglais.

 

http://www.youtube.com/watch?v=rN-rLMgW2fo&feature=player_embedded#!

 

Michel Chossudovsky donne une réponse au fait que des agents de la CIA et des militaires ont rencontré le président Obama pour lui dire qu'Israël se préparait à attaquer l'Iran ce mois-ci (août 2010).  Il prétend qu'il est peu probable qu'Israël frappe l'Iran sans le feu vert des États-Unis.  L'ambition de frapper l'Iran n'est pas seulement une visée d'Israël, mais un plan des États-Unis depuis 2004, depuis l'invasion de l'Irak. 

 

L'enjeu est de taille puisque l'Iran détient 10% des réserves de pétrole au monde...

 

Michel Chossudovsky dit que l'attaque est prête

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=951130

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 07:07

Les NOMistes, qui sont-ils ?

annuit cœptis

Il n'y a plus qu'un patron apparent en France : l'OCCUPANT de l'Élysée, conseillé, secondé, « intuitivé » par ses sbires officiels, parfois par ceux des sinistres qui partagent ses vues, par les conseillers en comm de différentes officines plus ou moins officielles de « sondages », de propagande, de « sécurité », que sais-je ! Au bout du compte, beaucoup de monde se presse autour de celui qui a la place sans l'emploi, le trône sans les responsabilités, l'apparence sans ses servitudes.

L'individu n'a qu'un mot à la bouche, réitéré, asséné, globalisé, institutionnalisé, à la mesure de l'importance qu'il a pour lui-même, et de quelques autres sans doute. Je, Je, Je, Je, Je, tel est le Leit Motiv qui accompagne ses discours, dans la mesure où ses paroles restent audibles et claires. A la mesure des Roys de France, « l'État, c'est moi » assure le monarque pas encore héréditaire. Il empile avec célérité lois, décrets et proclamations, sans se soucier aucunement de leur cohérence et de leur légitimité, quand ce n'est pas de leur constitutionnalité.

 

Et pourtant...


 

nouvel ordre mondial

 

 

 

 


 

 

Plus de la moitié des lois françaises ne sont déjà que des transcriptions, souvent maladroites, de décisions bruxelloises. Qui a pris ces décisions ? Souvent le conseil des ministres concernés par le sujet, parfois celui, encore plus solennel, des chefs d'États et de gouvernements, et puis pour les plus litigieux, simplement la Commission qui se fiche comme d'une guigne des besoins et aspirations locaux.

Qui dirige vraiment, aujourd'hui et grâce au traité de Lisbonne, cette Europe dont les citoyens n'ont plus aucune possibilité de crier leur désapprobation ? Dans les faits, nous avons José Manuel Durão Barroso, président de la Commission Européenne, Hermann von Rumpuy, président du Conseil Européen, homme parfaitement inconnu avant sa nomination, Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, oufff ! Et accessoirement le président du Parlement Européen, Jerzy Buzek. Vous ne le connaissez pas ? Moi non plus.

Ce n'est pas fini ! Puisque notre cher $$$$$$$$ président s'est bousculé pour faire rentrer entièrement l'État français sous la houlette de l'OTAN, le véritable patron des Affaires étrangères est désormais basé à Mons, c'est l'amiral (US, comme il se doit) James Stavridis, le SACEUR. Tout le monde a suivi ? Ce sont les lobbies de Washington qui dirigent le Quai d'Orsay. Bravo l'indépendance chère à nos anciens présidents, avant 1970 !

Tout cela ne serait rien (!), si en fait les conseillers du patron n'étaient eux-mêmes soumis aux suggestions des lobbies politiques, de la Grande Finance, banques, assurances, fonds de pensions, et de ceux des multinationales agro-alimentaires, chimiques, métallurgiques, textiles, pour le peu d'initiatives qui peuvent encore rester aux États. Comme la plupart de ces magnats tiennent aussi l'audio-visuel, voire la presse papier, la boucle est bouclée. Le meilleur exemple n'est-il pas Berlusconi?

Tout ce beau monde se retrouve, se jauge, fricote, dans ces belles assemblées de la super-élite que l'on appelle par exemple les réunions du Groupe Bilderberg ou de la Trilatérale. Les G-quelque chose n'en sont qu'une pâle copie où l'on entérine ce qui a été décidé ailleurs.


Le Nouvel Ordre Mondial est déjà en place, dans l'ombre mais pas en sourdine. Il décide déjà de tout ou presque. Il ne s'agit pas d'une crise conspirationniste, mais d'un fait déjà acquis. Tous les Grands (si l'on peut dire) de ce monde y participent, quelle que soit leur spécialité ou leur fonction. Bien entendu, ce sont les banquiers qui occupent largement le haut du pavé, puisque ce sont eux qui distribuent à leur guise le crédit. Et que l'on ne dise pas que c'est seulement américain, ou seulement « les juifs » (on l'a entendu bien trop souvent). Les personnes en question sont bien au-dessus de ce genre de détail. Dominer est leur raison de vivre, ils n'en ont strictement aucune autre, pas même familiale si le rejeton leur déplaît parce que pas d'accord avec leur passion. En revanche, le népotisme fleurit si le fiston ou la fille a le même but.

Gare à ceux qui restent en travers de leur chemin, qu'ils s'appellent Ahmadinejad, ou le Hamas, ou Chavèz, ou Zelaya, qui l'a payé cher, ou plus tôt Allende... Le meurtre est courant, facile, et impuni. Souvent, il n'est même pas nécessaire, comme pour Zelaya, ou Aristide. On retrouve la plupart du temps la patte du gouvernement US, parce qu'il a l'armée et les services spéciaux les plus abondants, mais pas forcément les plus efficaces (Baie des Cochons, avril 1961).


Où cet état de guerre des plus forts contre les plus faibles mènera-t-il ? Si ces plus forts s'écroulent d'eux-mêmes, par leur propre poids, ce qui n'est pas invraisemblable, le monde peut respirer. Sinon, on peut s'attendre au pire : la disparition de l'Humanité.

BO

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14710

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 00:37

 

Je ne suis évidemment pas là pour faire de la pub pour le Front National ou pour le Front National de la Jeunesse. Concernant ce sujet:

Evidemment, en Gaullienne de Gauche je préfère les périodes de l'Histoire relatant les combats de nos aiëux pour améliorer le sort des plus exploités, des plus faibles, des plus malmenés, aux faits d'armes de Rois ou de l'Empereur Napoléon. Néanmoins, en découvrant ce lien qu'on me signale, je suis en effet interpellée par les choix faits. Une phrase me touche particulièrement:  "cherche à déraciner encore plus les petits français, à des fins obscures visant à en faire des citoyens du monde sans racines et sans passé." (C'est ce que les USA ont fait en Irak en détruisant la culture millénaire, donc le passé). Je sais que le Nouvel Ordre Mondial tente de tout uniformiser, de détruire les cultures, les identités, tout ce qui rattache à une histoire particulière. Et cela, pour moi, est intolérable.

Il faut soulever cette question:  Quels choix pour nos enfants, dans quels buts: Celui, par ex, d'en faire des robots du Nouvel Ordre Mondial ? Je publie donc ce texte, avec les réservess qui s'imposent. Eva R-sistons

 

 

Communiqué de presse de Grégory Gennaro

 


L’on vient d’apprendre avec stupéfaction, à la lecture des 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires, que François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon allaient être passés pour silence dans les programmes de l’année 2010-2011, et ce au profit des empires africains du Songhaï et du Monomatapa !

L’on apprend que la part belle sera faite à l’Histoire du commerce au XVIIIe siècle et des traites négrières, au détriment du Roi Soleil et de l’histoire de l’Empire napoléonien !

Le Front National de la Jeunesse veut dénoncer avec vigueur cet attentat culturel – ce véritable crime de la mémoire ! – qui cherche à déraciner encore plus les petits français, à des fins obscures visant à en faire des citoyens du monde sans racines et sans passé.

Or, un arbre sans racines est un arbre mort !

Comment ne pas être scandalisé par cette velléité profondément indue de s’asseoir sans gênes sur notre héritage historique, et notamment sur les moments les plus glorieux de l’Histoire de France ? Serait-ce par ce qu’il serait inconvenant d’être fier d’être français aujourd’hui ?

Le Front National de la Jeunesse défend la France, et par conséquent autant son passé que son devenir, qui sont nécessairement intimement liés

 

http://gregorygennaro.fr/?p=

 

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