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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 12:27



Fruits et légumes obligent, nous décidons de rompre la trève estivale du Vrai Débat, le temps d'un article.

Vous le savez tous, Bruxelles a demandé aux producteurs français de fruits et légumes de rembourser à l'Etat 500 millions d'euros, au titre d'aides reçues entre 1992 et 2002, jugées non conformes avec les règles européennes de la concurrence. En réalité, 330 millions d'euros d'aides sont en cause, auxquels la commission européenne ajoute 170 millions d'euros de dommages et intérêts.

Cette affaire appelle plusieurs remarques :

- Tout d'abord, elle est révélée par le ministre de l'agriculture au mois d'août, au beau milieu des vacances.
On ne pouvait pas faire mieux pour tuer dans l'oeuf toute tentative de mobilisation, et éviter que le sujet ne fasse trop de bruit. A la limite, le ministre est dans son rôle, triste mais désormais habituel, d'enfumeur. En revanche, on ne peut admettre que les syndicats agricoles et les médias, au courant depuis janvier dernier, n'aient rien dit plus tôt. En agissant ainsi, ils se sont faits complices de la stratégie de communication gouvernementale. Les producteurs de fruits et légumes apprennent pour la plupart la nouvelle aujourd'hui, alors qu'ils auraient pu se préparer bien avant.

- Sur le fond, la question n'est pas de savoir si l'Etat est coupable d'avoir enfreint les règles européennes de la concurrence. Elle consiste à se demander jusqu'à quand nous accepterons de telles règles, aussi dogmatiques que stupides.
Que reste-t-il de la politique et de la démocratie quand un Etat n'a même plus la possibilité de venir en aide à un secteur en difficulté de son économie nationale ? La vraie question est bien celle-là, et non pas la première, sur laquelle s'empressent de se jeter les tenants habituels de la pensée unique pour noyer un débat qui les dérange d'avance. A cet égard, l'éditorial du Monde du 5 août est très significatif, se faisant l'écho parfait de cette pensée unique pour qui l'Europe de Bruxelles reste une vache sacrée inattaquable.

 

Il est grand temps de se débarrasser des règles européennes de la concurrence. Les réformer ne semble pas envisageable, parce qu'elles sont la clé de voûte de l'Europe, que leur philosophie ultralibérale imprègne sa construction. Il faut donc s'en extraire, et le plus vite possible.

Si l'Europe persiste dans cette voie, avec la complicité d'un gouvernement français qui a renoncé à promouvoir ses intérêts, la filière française de fruits et légumes sera demain à terre. Il ne nous restera plus qu'à consommer marocain ou israélien.
Les fruits et légumes sont touchés aujourd'hui par cette folle idéologie. En 1996, ce fut le textile, que le gouvernement français n'avait pas eu le droit d'aider. Plus récemment, il n'a pas été possible d'assortir le plan d'aide à l'automobile d'une interdiction de délocaliser et d'une promotion des sous-traitants français.

 

Un délire ne se réforme pas. L'Union européenne ne se réformera pas. Elle doit être défaite, dans l'intérêt du plus grand nombre, et le plus vite possible.

http://www.levraidebat.com/article-34616584.html

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:43
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:13


actualités > Dans le monde
publié par liliM Avant-hier 14H10

2 août 2009

RUINÉS PAR LA CRISE, LES HOPITAUX PRIVÉS DE LOS ANGELES JETTENT LITTÉRALEMENT A LA RUE LES MALADES QUI NE PEUVENT PAS PAYER

Posted by libertesinternets under Observatoire de l'empire, Subprime
[2] Comments

[Gregor Seither - IES News Service - 27/07/2009]



Ayant vu leurs investissements disparaître dans la crise financière (et - pour certains - dans le scandale Madoff) les administrateurs de trois hôpitaux privés de Los Angeles, le Hollywood Presbyterian Medical Center, le Kaiser Permanente  ainsi que le Martin Luther King Jr./Drew Medical Center ont ordonné au personnel de se débarasser des malades indigents en les jettant littéralement à la rue.

Interrogée par la chaîne de télévision ABC News, la femme d'un des malades explique que "le personnel est venu dans la chambre, a emballé les affaires de mon mari en lui disant qu'il ne pouvait plus rester là. Quand il a demandé où aller pour se faire soigner, ils lui ont dit qu'un taxi allait venir pour le déposer au centre médical d'urgence de l'Armée du Salut".

ABC News a montré une vidéo de Carol Ann Reyes, 63 ans, uniquement vétue de son pyjama d'hôpital et en chaussettes, en train d'être forcée à monter dans un taxi par le personnel hospitalier de l'hôpital Kaiser Permanente. Le taxi l'a ensuite abandonnée sur un trottoir du quartier pauvre de Skid Row, devant un bureau de l'Armée du Salut.

Interrogée par le LA Times, Regina Chambers, assistante sociale à la Union Rescue Mission, a expliqué que Mme Reyes "était très désorientée. Elle ne savait pas où elle était ni ce qui lui arrivait. Ils ont profité de son état de désordre mental pour le jetter à la rue et libérer un lit pour un client plus fortuné"

Sur ABC News, Marveil Williams, hospitalisé suite à un accident de voiture, a déclaré : "Comme je n'ai qu'une petite assurance santé et que je leur ai dit que je voulais un étalement du paiement des frais médicaux, ils m'ont déclaré que je devais quitter immédiatement mon lit d'hopital et me trouver un autre endroit où me faire soigner." La tête couverte d'hématomes, presque aveugle par l'enflement de ses paupières, ayant du mal à respirer, Williams a été fourré dans un taxi qui a reçu l'ordre de le débarquer sur Skid Row, sur les marches de la Union Rescue Mission.

Contactées, les administrations des trois hopitaux n'ont pas nié le fait mais ont refusé de commenter. "Nous sommes une entreprise commerciale, a déclaré l'attaché de presse de l'hôpital Kaiser Permanente, "nous avons une obligation d'efficacité et de bonne gestion commerciale vis à vis de notre conseil d'administration et de nos donateurs".

Source : publié sur libertés et internet


C'est à pleurer. En pleurs



http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5284
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:11
publié par roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 11H49

(JPG)


Coalition pour mettre fin au siège illégal de Gaza : Déclaration de Principes et Objectifs

 

Human Rights Watch a appelé le blocus de Gaza une « violation grave du droit international. »

L’ancien président américain Jimmy Carter a dit que la population de Gaza est traitée « comme des animaux » et a réclamé la « fin du siège de Gaza — et de la privation d’un million et demie de personnes des nécessités de vie de base."

L’une des expertes mondiales sur la question de Gaza, Sara Roy de l’Université Harvard, a dit que les conséquences de l’état de siège « sont indéniablement une souffrance massive, créée en grande partie par Israël, mais avec la complicité active de la communauté internationale, en particulier des États-Unis et de l’Union européenne. »

La loi est claire. L’humanité en a lourd sur la conscience.

Pourtant, le siège de Gaza continue.

Il est temps d’agir !

La marche vers la Liberté

La Coalition pour mettre fin au siège illégal de Gaza va envoyer des milliers de personnes du monde entier à la bande de Gaza.

Le 1er janvier 2010, nous allons marcher jusqu’au poste de contrôle d’Erez, tout près de la population de Gaza, dans une manifestation non-violente, brisant le blocus illégal.

La marche est inspirée de Mahatma Gandhi.

Gandhi appelait son mouvement Satyagraha-la force de la vérité. La vérité est que le siège israélien de la bande de Gaza est illégal et inhumain.

Gandhi a dit que la non-violence exige plus de courage et est plus efficace que la violence. Nous voulons prouver, par nos actes, la véracité des idées de Gandhi.

Nous n’avons pas peur, nous ne reviendrons pas en arrière, nous ne laisserons pas mourir Gaza.

Gandhi a dit que le but de l’action non-violente est « d’accélérer » la conscience de l’humanité. Nous voulons amener l’humanité à ne pas se contenter de déplorer la brutalité israélienne, mais à activement y mettre fin.

Gaza : plus de 6000 maisons d’habitation et édifices divers, tels que des écoles et des hôpitaux ont été détruits lors de la dernière attaque israélienne

Nous nous inspirons également de la lutte pour les droits civils aux États-Unis.

Si Israël dévalue la vie des Palestiniens, nous devons - tout comme les blancs du nord sont descendus au sud lors du l’Été de la Liberté - nous interposer et protéger les Palestiniens de la brutalité israélienne.

Si Israël défie le droit international, alors nous devons - tout comme des commissaires fédéraux ont été envoyés pour faire respecter la loi de la terre contre les shérifs racistes du sud - envoyer des commissaires non-violents de partout au monde pour faire respecter la loi de la communauté internationale dans la bande de Gaza.

Nous ne prenons pas parti dans la politique interne palestinienne. Nous sommes simplement du côté du droit international et du respect humain.

Nous organisons cette manifestation comme la première étape d’une longue campagne non-violente.

Le siège est illégal.

Le mur est illégal.

Les colonies sont illégales.

Les fermetures et les couvre-feux sont illégaux.

Les barrages routiers et postes de contrôle sont illégaux.

La détention et la torture sont illégales.

La vérité est que si le droit international était respecté, l’occupation ne pourrait avoir lieu.

La manifestation ne peut réussir que si nous éveillons la conscience de l’humanité.

Si nous conduisons des milliers de personnes à Gaza et si des millions d’autres dans le monde assistent à cette manifestation via internet, nous pouvons mettre fin au siège, sans qu’une goutte de sang ne soit versée.

Si le monde entier nous regarde, Israël ne peut pas faire feu.

SVP, joignez-vous à nous.

Europe :

Si vous demeurez en Angleterre, SVP vous joindre à : http://www.facebook.com/group.php ?gid=99190772271

Si vous demeurez en France, SVP vous joindre à : http://www.facebook.com/group.php ?gid=105559302105

Source : http://www.normanfinkelstein.com/on... - Plus d’informations : http://www.normanfinkelstein.com

 


Publié sur Info-Palestine

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5262&rech=7434#5262

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 07:47



Les Amoureux au ban public lancent une campagne de lettre à envoyer à Eric Besson


publié par
liliM le 02/08/2009 21H26

Campagne de lettre à envoyer à Eric Besson :
Appel à participation

Alors qu'un groupe de travail a été constitué afin de faire des propositions pour renforcer la lutte contre les mariages de complaisance, les Amoureux au ban public lancent une campagne de lettres pour témoigner des atteintes portées à la vie familiale des couples franco-étrangers, dans le cadre d'une législation continuellement durcie. Vous vivez peut-être en couple mixte ou vous en connaissez dans votre entourage. A ce titre vous pouvez participer à cette campagne dont vous trouverez la procédure ci-dessous.

Soyons nombreux à faire part de notre indignation.

Contexte
Au mois d'avril 2009, Eric Besson a annoncé la création d'un groupe de travail chargé de faire des propositions pour renforcer la lutte contre les mariages blancs. Ce groupe de travail doit rendre ses conclusions le 15 septembre prochain. Le gouvernement envisage donc de durcir une nouvelle fois la loi concernant les couples mixtes en agitant le prétexte de la lutte contre les mariages blancs.

Depuis des années, les étrangers mariés à des français voient leurs droits se réduire au motif qu'il ne faut pas que leur statut soit trop attractif pour ne pas encourager la fraude.... (perte du droit automatique à la carte de dix ans, obligation d'avoir un visa long séjour pour obtenir un titre de séjour temporaire, délais rallongé pour obtenir la nationalité française, durcissement des conditions pour bénéficier d'une protection contre l'expulsion....). Il s'agit en réalité de la mise en oeuvre d'une politique de lutte contre l'immigration familiale, reléguée au rang peu enviable d' « immigration subie ».

Dans ce contexte, les Amoureux au ban public lancent une campagne de lettres à envoyer au Ministre de l'immigration Eric BESSON avec le soutien de plusieurs associations (CIMADE, Ligue des doits de l'homme, GISTI, MRAP, SOS Racisme, ARDHIS, Secours catholique, RESF, GISTI, FASTI).

Cette campagne vise à adresser au Ministère un maximum de témoignages sur la situation de couples franco-étrangers, victimes de lois et de pratiques administratives qui portent quotidiennement atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale garanti par la Convention européenne des droits de l'homme.

Eric Besson affirme avoir reçu de nombreux témoignages de maires et fonctionnaires lui signalant la multiplication des mariages blancs. Soyons de notre côté le plus nombreux possible à lui signaler les injustices et les souffrances découlant des lois et pratiques administratives actuelles !

Les témoignages

La rédaction des témoignages est libre mais il faut rester courtois (même si le ton est peut être dur) et respecter les formules de politesses. Vous trouverez à la fin de ce document 5 exemples de lettres qui vont être envoyées à titre d'exemple.

Il est bien sûr préférable que ce soient les couples eux-mêmes qui écrivent leur témoignage. Mais des histoires de couples franco-étrangers peuvent aussi être écrites et envoyées par des associations qui suivent des dossiers ou par toutes personnes ayant dans leur entourage personnel ou familial des couples dont ils connaissent les problèmes.

Si des couples, qui connaissent encore des difficultés, préfèrent garder l'anonymat, leurs lettres peuvent ne pas contenir leurs noms et adresses.

Les témoignages doivent faire état des difficultés rencontrées et des drames vécus, quelqu'ils soient (difficultés pour se marier, expulsion, refus de séjour, problèmes pour avoir la transcription d'un mariage ou la délivrance d'un visa, refus de carte de dix ans, enquêtes de polices suspicieuses, etc...).

Les couples qui n'ont pas rencontré de graves difficultés peuvent tout de même écrire s'ils vivent, ou ont vécu la suspicion des administrations et/ou de leur entourage

Calendrier et adresse d'envoi

La campagne d'envoi des lettres débute le 22 juillet et se termine fin septembre.

Les lettres sont à envoyer au Ministre de l'immigration Eric Besson selon les modalités que vous choisissez :
- Fax : 01 77 72 61 30 ou 01 77 72 62 00
- adresse postale : Eric BESSON, Ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Développement Solidaire, 101 r Grenelle 75007 PARIS
- adresse mail : eric.besson@iminidco.gouv.fr ; avec copie au secrétaire général : secretariat.general@iminidco.gouv.fr et au service communication du ministère : laure.frugier@iminidco.gouv.fr ).

Important : Un double des lettres doit être envoyé à la coordination nationale des Amoureux au ban public : montpellier@amoureuxauban.net ; Amoureux au ban public c/ CIMADE, 28 rue du Faubourg Boutonnet, 34090 Montpellier ; Fax : 0467069197

Exemple de lettres écrites par des couples et qui vont être envoyées

1)
Monsieur le Ministre,

vous avez décidé de mettre en place un groupe de réflexion pour lutter contre les mariages blancs. Vous affirmez que ces mariages seraient très nombreux et que la législation actuelle ne permettrait pas des contrôles suffisants. Mais vous êtes vous interrogé sur les conséquences du durcissement continu des lois pour la vie des couples franco-étrangers, dans l'immense majorité sincères ? Savez-vous que nos existences se transforment en course d'obstacles et que nous sommes victimes d'une suspicion inadmissible au pays des droits de l'homme ? Voici le récit d'une histoire parmi d'autres, celle de notre couple.

Après avoir vécu avec ma compagne camerounaise dans un pays tiers (4 ans, sans obstruction administrative), j'ai du revenir en France pour raisons professionnelles en 2000. Ayant alors choisi de poursuivre notre vie commune dans mon pays, ma compagne m'a suivi et nous nous sommes mariés par la suite, le 29 octobre 2005. Mais en choisissant de venir vivre en France, nous n'avions aucune idée des contraintes administratives (couteuses à la longue) auxquelles nous allions nous heurter.

Le plus grand problème rencontré pendant 9 ans de séjour est la situation de précarité administrative dans laquelle est maintenue mon épouse. En effet, depuis tout ce temps, elle n'est détentrice que de titres de séjour temporaires qu'il faut renouveler tous les ans. Cela suppose chaque fois plusieurs déplacements en préfecture et des mois d'attente entre chaque renouvellement. Avec un titre de séjour temporaire, difficile pour elle de trouver un CDI, les employeurs ne sachant pas si elle sera encore en France l'année suivante. Pourtant, d'un niveau initial baccalauréat, elle a suivi en France une formation d'assistante de vie et obtenu 2 certificats de compétence professionnelle en 2004. Toutes nos demandes de carte de dix ans ont été rejetées sans explication, malgré les nombreux courriers recommandés (avec accusé de réception) et les multiples tentatives (le plus souvent voués à l'échec) d'appels téléphoniques pour comprendre les raisons de ces refus.

La dernière demande de carte de dix ans a même pris une dimension quelque peu surréaliste : déposée le 10 décembre 2008 (deux mois avant l'expiration du titre en cours selon les délais impartis), les services préfectoraux n'y ont toujours pas répondu (8 mois d'attente à ce jour) et ne délivrent à mon épouse que de simples récépissés à renouveler tous les trois mois. Ces services ont justifié ce retard en disant qu'ils étaient en attente des conclusions d'une enquête, demandée à deux reprises à la police, sur notre vie commune (nous résidons ensemble, dans le même appartement, depuis 9 ans et nous avons depuis longtemps prouvé la sincérité de notre relation !) ... Mais lorsque je me suis rendu au Commissariat central de la police et à la Direction départementale de la police aux frontières, on m'a assuré qu'il n'existait aucune trace de ces demandes préfectorales d'enquête ! Quand cela va t-il cesser ? N'avons-nous pas droit comme tout un chacun à une vie normale ?

Monsieur le ministre, ne serait-il pas plus urgent de mettre en place un groupe de travail pour mettre fin à la dimension parfois « kafkaïenne » de certaines de nos administrations (peu préoccupées des conséquences induites sur la vie quotidienne de braves gens) et garantir véritablement aux couples mixtes le droit de vivre normalement et librement dans notre pays ?

Veuillez recevoir, Monsieur le ministre, l'expression de notre considération.

2)
Monsieur le Ministre, vous avez décidé la création d'un groupe de travail chargé de proposer de nouvelles mesures en vue de lutter contre les mariages de complaisance. Avec cette lettre qui raconte ce que mon époux et moi-même vivons, je souhaite vous donner un exemple des problèmes rencontrés par les couples mixtes, dans l'immense majorité sincères, du fait du durcissement continu des lois.

Depuis notre mariage, nous rencontrons des problèmes au niveau de la régularisation de mon mari, pour son changement de statut, qui était à notre rencontre étudiant et qui souhaite maintenant avoir un visa vie privée et vie familial en qualité de conjoint de française. Mon mari remplit toutes les conditions posées par la loi. Nous avons déposé des dossiers dans les services préfectoraux pour les étrangers ainsi qu'envoyés des dossiers postaux avec les memes dossiers demandés, nous n'avons toujours pas de réponses depuis plus de huit mois.

A notre rencontre, nous étions tous les deux étudiants, puis par la suite, j'ai continué ma troisième année de licence. Pendant mon année, mon mari n'ayant pas eu de régularisation, j'ai du travaillé en parallèle de mes études pour pouvoir subvenir aux besoins de notre couple. Cette période a été et reste très dure autant physiquement que moralement. Nous avons traversés des moments qui ont mis en péril notre couple, mais grâce au soutien moral de chacune de nos familles, nous avons réussi à aller de l'avant.

A partir de septembre 2009, je rentre en master professionnel. Ces deux années vont me demander beaucoup d'assiduité autant dans l'enseignement que dans mon investissement personnel. Nous nous demandons comment nous allons faire pour vivre pendant ces deux ans si je ne peux pas travailler et si mon mari n'a pas le titre de séjour auquel il a droit...

Ce qui me révolte, c'est qu'on se demande si les services de l'état ne font pas cela pour voir si vraiment

Nous n'avons pas contracté un mariage blanc. En temps que Française, je trouve que les mariages mixtes sont mal acceptés en France et les gens se méfient du conjoint étranger. Pensez-vous que nous nous mettons dans cette situation là pour le plaisir ? mais non, c'est parce que nous nous aimons et que nous croyons dans l'ouverture d'esprit...Que feriez-vous, que penseriez vous si votre fille était dans cette situation là ???? Et si en plus vous appréciez votre gendre ??? Mettez-vous à la place de toutes nos familles.

Merci d'avoir pris le temps de lire notre lettre

Veuillez recevoir, Monsieur le ministre, nos sentiments distingué

3)
Monsieur, le ministre,
vous avez décidé de créer un groupe de travail chargé proposer de nouvelles mesures en vue de lutter contre les mariages de complaisance. Avec cette lettre qui raconte ce que mon époux et moi-même vivons, je souhaite vous donner un exemple des problèmes rencontrés par les couples mixtes au nom de la lutte contre ces mariages.

Nous nous sommes rencontrés un fameux jour de début juin 2007. Très vite, nous nous sommes mutuellement touchés et plus. Quelques semaines plus tard, nous voilà dans les bras l'un de l'autre, l'un et l'autre ne sachant pas trop où cela allait nous emmener. Une chose était sûr pourtant, nous voulions continuer notre route ensemble. Lui est tunisien, moi française. Comme pour tout homme que j'aurai pu rencontrer, la question des papiers ne m'effleurait pas l'esprit. Et lui semblait vouloir ignorer sa situation d'irrégularité. Le jour ou j'ai compris qu'en effet il était sans-papier, j'ai tout de suite pensé au mariage. Car je voulais nous donner les moyens de poursuivre notre histoire d'amour. Mon mari est une personne que j'estime profondément. C'est donc moi qui l'ai demandé en mariage.

On a commencé par prendre un appartement ensemble en octobre 2007. Après quelques difficultés pour monter le dossier de mariage, accumulé au délai pour obtenir l'accord du procureur de la république qui avait été saisi pour enquête, nous nous sommes mariés en mai 2008. Quelques semaines après le mariage, nous avons été convoqués au commissariat de notre arrondissement pour une enquête relative à la sincérité de notre histoire. Je ne vous cache pas le désagrément causé lorsque l'on a du se rendre au commissariat en plein dans notre idylle marital pour aller justifier notre amour et notre mariage devant un policier. Ce-dernier s'est entretenu avec chacun de nous, séparément puis ensemble, pour vérifier qu'on tenait les mêmes propos. Qu'auriez-vous ressenti, vous, Monsieur le Ministre, si on vous avait interrogée sur le déroulement de votre première relation sexuelle avec votre épouse ? Où? Quand? Comment? Anecdotes et détails compris... Moi je me suis sentie profondément humiliée devant cet inconnu en uniforme. Je pense qu'on a violé notre intimité pour le simple fait que d'être étranger permet d'émettre des doutes sur la sincérité de nos sentiments.

Quand on est en âge de prendre la décision de se marier, cela est insupportable d'être traités comme des enfants en situation de surveillance et d'être confrontés au jugement de personnes plus habilitées que nous pour savoir si l'on est amoureux ou non.

En espérant que notre témoignage vous aura illustré l'impact des lois de lutte contre les mariages blancs sur le droit au mariage des couples mixtes.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la députée, l'expression de ma haute considération.

4)
Bernard, Camerounais, et moi, Française, nous sommes rencontrés le 3 mars 2007 à Toulouse. Fin septembre 2007, nous avons emménagés ensemble. Bernard qui est arrivé en France en mars 2006 avec un visa court séjour pour réaliser un stage professionnel a décidé de rester en France pour se former et a obtenu pendant ses 2 formations professionnelles des récépissés de demande de titre de séjour jusqu'en février 2008 où il a reçu une obligation à quitter le territoire.

En juin 2008 nous avons décidé de nous marier. L'officier d'état civil, qui nous a reçu, a estimé qu'il n'existait aucun doute sur la sincérité de nos sentiments. Mais nous marier a été un vrai parcours du combattant. Le 3 septembre 2008, la Police aux Frontières est venue à notre domicile interpeller Bernard en vue de son expulsion. Heureusement, le juge des libertés l'a assigné à résidence, à notre domicile, et le mariage a finallement pu être célébré quelques jours plus tard. Nous avons ensuite immédiatement déposé en préfecture une demande de visa car nous remplissions toutes les conditions prévues par la loi (mariage en France, entrée régulière en France de mon époux, plus de six mois de vie commune).

Ce n'est qu'en février 2009 que la préfecture a accepté de traiter notre dossier et d'envoyer notre demande de visa au consulat de France à Douala comme le prévoit la procédure. Le préfet a demandé aux services de police de faire une enquête sur nous. La police est passée à notre domicile alors que nous étions en vacances dans notre famille à Nantes. Dès notre retour, nous nous sommes présentés à la préfecture (le 24 mars). La personne qui nous a reçu nous a clairement dit que le dossier était mal parti puisque nous n'avions été absent lors de la visite de la police...

Nous avons par la suite finallement rencontré un Inspecteur de Police. L'entretien s'est très bien déroulé et l'Inspecteur nous a clairement indiqué qu'il validait la vie commune mais que la Préfecture était déterminé à ce que nous ayons un refus, qu'ils nous en voulaient d'avoir réussi à célébrer notre mariage malgré la mesure d'expulsion qui pèse sur mon mari.

Après plus de trois mois d'attente, la préfecture nous a remis une décision de refus de délivrance du visa long séjour émanant du consulat de France au Cameroun au motif que l'enquête de police n'a pas pas permis de démontrer notre vie commune ! Nous avons pris contact avec l'Inspecteur de Police qui nous avez reçu. Ce dernier pense que le Consulat n'a pas tenu compte de son enquête mais s'est fondé sur le fait que lorsque les policiers sont passés au domicile nous n'étions pas là et ils n'ont donc pas pu nous voir tous les deux à notre domicile (nous étions en vacance !!!). Comment un consulat qui ne nous a jamais rencontré, qui se trouve à des milliers de kilomètres de nous peut-il juger de la sincérité de notre mariage ?

Nous sommes aujourd'hui très écœurés et encore plus abattus par tout ce qui est arrivé jusqu'à présent. Nous demandons une vie normale comme tout couple, nous n'avons rien de différents des autres. Nous avons tous les justificatifs de notre amour et de notre vie commune (bail et facture à nos noms, photos, témoignages...), et pour preuve supplémentaire, l'enfant que je porte aujourd'hui. Je demande en tant que Française à ce que ma vie privée soit respectée dans mon pays et que mon mari soit traité en être humain. Nous ne voulons pas être obligés de fuir la France sous prétexte que l'on ne nous donne pas le droit de nous aimer et de fonder une famille.
Pourquoi un tel acharnement ? L'amour pour un étranger est-il un crime ? Pourquoi avoir à justifier notre amour ? Nous restons aujourd'hui sans mots pour exprimer ce que nous ressentons devant une telle injustice et une telle persécution par une administration française.

5)
Monsieur le ministre,
vous voulez encore plus durcir la loi sur les couples mixtes. C'est une politique qui est déjà très dure, une politique de suspicion, de répression que les couples mixtes subissent. Nous vivons quotidiennement un système répressif. Voilà mon histoire
Je m'appelle Gabriella R. et je suis française.

J'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari au Maroc au printemps 2000. Cette relation amicale est devenue amoureuse courant 2004. Courant printemps 2005, mon futur mari Mustapha B (de nationalité marocaine) et moi avons décidé de nous marier.
Aout 2005, j'ai retiré mon dossier de demande de certificat de capacité à mariage (CCM) au consulat de France et nous avons eu un rendez-vous pour le dépôt et un entretien le 22 novembre 2005. Au mois de février 2006, les bancs ont été publiés et j'ai reçu le CCM.
Nous nous sommes mariés le 30 mars 2006 devant les autorités marocaine. Le 18 mai 2006, j'ai demandé au consulat de France la transcription de notre mariage auprès de l'état civil français. Et là, les problèmes ont commencé.

Après 8 mois d'attente, n'ayant toujours pas obtenue la transcription, je me suis rendue au consulat, et là, à ma grande surprise, on m'annonce qu'ils viennent de prendre la décision d'envoyer mon dossier au Procureur de Nantes pour suspicion de mariage blanc. Dans le cadre de l'enquête demandée par le procureur, je suis entendue par la police plusieurs mois plus tard (l'interrogatoire se passe très bien sauf les questions génantes du style «votre mariage a-t-il été consommé ? » ).

Mais le 18 juin 2007, je reçois une assignation du Procureur disant : « Demande d'annulation du mariage ». Je repends donc un avocat pour me défendre devant le tribunal de Nantes et je demande le compte rendu des enquêtes (du consulat et de la police française). Grosse surprise dans le rapport du consulat : il y avait des questions retranscrites qui ne nous ont jamais été posées et auxquelles je n'ai donc jamais répondu. Par contre, l'enquête de police Française avait rendu un avis avis favorable à notre mariage. Le procureur a donc décidé de demander l'annulation de notre mariage sur la seule base du compte rendu du consulats qui contenaient de nombreux mensonges, sans tenir compte de l'enquête de la police française ni de tous les documents que je produisais pour prouver notre sincérité (document divers, preuves de mes séjours réguliers au Maroc, photos, témoignages de la famille , des collègues de travail, de ma directrice, etc...). Au mois de juin 2009, le Tribunal a débouté le procureur et a validé notre mariage... notre amour est enfin reconnu.

Monsieur le ministre, mon mari et moi sommes mariés depuis le 18 mai 2006, soit depuis plus de 3 ans. Pourquoi le Consulat a-t-il douté de notre mariage et fait une présentation fausse de notre situation ? Pourquoi a t-il attendu 10 mois avant de saisir le procureur ? Pour quoi celui-ci n'a pas voulu tenir compte de l'enquête de police française ? Pourquoi le Procureur a attendu 9 mois pour décider de demander l'annulation du mariage ? Pourquoi la justice est-elle si longue à traiter ces dossiers ? Je n'avais jamais eu affaire à la justice... et j'ai été traînée , pour la première fois de ma vie, devant un Tribunal par amour...
Pendant toutes ces procédures très couteuses, cela a été trois ans de séparations forcée et injustifiée pendant lesquelles je suis allé voir mon mari tous les deux mois et demi au Maroc. J'ai dû travailer les week end et jours féries pour avoir assez de jours de vacances pour tous ces voyages. Je ne sortais plus, je n'avais plus aucun loisir car je gardais tout mon argent pour payer les voyages et les avocats. J'ai fait des dépressions, mon mari aussi. Ce n'est pas une vie !
Dans ce pays que nous aimons tant, pays des droits de l'homme, nous demandons le simple droit d'aimer la personne de notre choix, de mener une vie familiale et privée normale.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de ma considération.


Source : reçu par mail

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5272

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 21:42

veuve éplorée


Courriel reçu ce jour

Bonjour ou Bonsoir Madame (c'est selon!)

J'ai pu accéder à votre blog grâce à une alerte que j'ai programmée sur google. Une alerte relative à tout ce qui a trait aux pupilles de la nation.J'ai beaucoup aimé "L'héritage sacrifié" ou cette lettre d'outre tombe relative à tout ce qui arrive à tous ceux qui ont perdu un père,un frère,une mère ,un parent à cause de tous les conflits que la bêtise humaine à fabriqués tout au long de l'histoire ancienne,récente et même aujourd'hui.Ce sujet qui traite de trahison pour tous ceux qui se sont sacrifié pour une cause,noble jadis mais regrettable car de reconnaissance ou de réparation,il n'y en a pas.C'est mon cas.J'ai perdu mon père durant la guerre d'Algérie alors que je n'avais que 3 mois.Cette sale guerre m'a privé de connaitre ce que c'est un père.Elle a aussi privé une femme de vivre avec son mari jusqu'à ce que Dieu le rappelle.

Aujourd'hui,je viens de recevoir(enfin!!!)un acte de décès portant la mention "mort pour la France".Aujourd'hui,son nom défile sur le mémorial érigé au Quai Branly à la mémoire des "morts pour la France" en Algérie,en Tunisie,au Maroc et ailleurs.Celà me réconforte,certes.Une réparation(peut-être?).Sauf que pour faire mon deuil complet(53 ans après!),j'ai envie qu'on m'accorde encore cette carte "pupille de la nation".Car j'ai envie de venir à PARIS voir de mes propres yeux le nom de mon père défiler sur le mémorial.

En votre qualité de journaliste,de personne imprégnée de tout ce qui touche aux injustices,aidez-moi à recouvrer ce droit.Je ne vous serais que très reconnaissant.Merci madame et à bientot.A toutes fins utiles,je vous informe que j'habite en Algérie et que je suis enseignant

BYE ET A BIENTOT


Pupille de la nation
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pupille_de_la_nation

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En France, un pupille de la Nation est un orphelin bénéficiant d'une tutelle particulière de l'État. Sont concernés les enfants dont les parents sont morts en déportation, ou dont le père est « Mort pour la patrie » ou est revenu invalide de captivité. Cette adoption s'adresse aux enfants nés ou à naître dans un délai maximum de 300 jours après la fin des hostilités..

Catégories de pupilles [modifier]

Les catégories de «Pupilles de la Nation 39/45» sont[1] :

  1. enfants de déportés juifs (décret de juillet 2000 Gouvernement Lionel Jospin) ;
  2. enfants de déportés non-juifs, à la suite d'actes de résistance et autres victimes du nazisme (Décret de juillet 2004 Gouvernement Jean-Pierre Raffarin) ;
  3. père mort au cours de la campagne de France de mai-juin 1940 ;
  4. père mort au maquis, au cours d'opérations, sans avoir été fusillé ;
  5. père mort dans le cadre des Forces françaises libres ;
  6. père (ou mère) mort par hasard, en croisant la route de combats ;
  7. père (ou mère) mort au cours de bombardements (alliés ou ennemis) ;
  8. père rentré invalide de captivité (et/ou décédé des suites de cette captivité) ;
  9. père enrôlé de force dans l'armée allemande (les Malgré-nous) ;
  10. père mort en Allemagne en tant que prisonnier de guerre (oflag, stalag ou usine) ;
  11. père mort au cours de l'attaque surprise japonaise de mars 1945 en Indochine ;
  12. mort du Père non définie.

Le contexte est ici celui de la Seconde Guerre mondiale, pour correspondre à la seule discrimination liée aux décrets de 2000 et 2004 qui font référence au nazisme. Il n'existe pas de catégorisation pour les pupilles issus des autres conflits.

Le terme de pupille de la nation ne doit pas être confondu avec celui de pupille de l'État. En effet un "Pupille de l'État" est un enfant qui, d'une manière ou d'une autre, n'est pas ou plus à la charge de ses parents et a été confié au service de l'aide sociale à l'enfance.[2]

Liens externes [modifier]

Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre

Références [modifier]


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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 06:52
 

Politique

Actualités

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 07H46

Par CSP


"En 2007, le taux de pauvreté est passé à 13,4 %, soit + 0,7 point depuis 2004 : cette fois-ci, la progression dépasse la marge d'erreur possible. Parmi les populations les plus pauvres, une fraction croissante de la population vit donc au-dessous du seuil de pauvreté - soit moins de 908 euros pour une personne seule, moins de 1362 euros pour un couple sans enfant, moins de 1907 euros pour un couple avec deux enfants. Au total, huit millions de personnes (vivant dans 3,5 millions de ménages) vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté, alors qu'il y en avait 7,5 millions en 2004. En trois ans, 500 000 personnes supplémentaires ont donc basculé dans la pauvreté monétaire."

(
source)

Et bien on dirait qu'on commence à voir les résultats concrets des "réformes nécessaires qui vont moderniser la France", puisque grâce à la droite, on est passé à 8 millions de pauvres. Bravo. Beau résultat. Travailler plus pour gagner plus, la stigmatisation de l'assistanat, le RSA et le Pôle Emploi, les caisses qui sont vides sauf pour sauver les banquiers ou commander des sondages, la gestion de la paupérisation par la précarité accrue et légalisée, et si t'es pas content, c'est un coup de tonfa dans la gueule. Mais bon, tout ne va pas si mal pour tout le monde, pas vrai
Jean-François ?

C'est beaucoup, quand même, 8 millions. Assurément, les grands quotidiens nationaux vont faire leur pleine page de ce désastre social en cours. N'est ce pas ?

Dans
Le Monde, Villepin fait semblant de rouspéter et "Bordeaux se joue de Guigamp pour empocher le Trophée des champions". C'est fascinant.

Dans
Libération, le gros Dray est bien dans la merde, pauvre petit lapin. Les incendies en Corse et le Tour de France. Passons.

Dans le Figaro, le malade mental
Rioufol glapit contre l'immigration et pleure de ses deux yeux sur le Déclin De l'Occident. Au passage, on voit ici que tout le débat sur l'immigration arabo-musulmane est complètement instrumentalisé par la Réaction pour servir de paravent aux vrais problèmes, ce sera l'objet d'un prochain billet.

Donc, on peut dire qu'en somme, aux yeux des rédactions des journaux à grand tirage, ces 8 millions de personnes n'existent pour ainsi dire pas.

Alors que pourtant, les voilà, les personnes les plus immédiatement représentatives de cette France d'après du candidat Sarkozy en 2007. Les voilà, les témoins silencieux des réformes nécessaires. Les voilà, les preuves concrètes de l'échec des idéologues du Marché.

Le libéralisme, ça fabrique des pauvres. C'est même ce que ça produit de plus. Et contrairement à la croyance que les néolibéraux se complaisent à entretenir, le niveau de vie des population n'a jamais, nulle part, été relevé grâce au Joli Marché Qui Rend Heureux. Jamais. Nulle part. Le niveau de vie, il ne se "relève" qu'à partir du moment où les gens sont suffisamment nombreux à gueuler, et que les dominants sont obligés de lâcher du lest pour prévenir le bordel qui menace. Ce n'est pas la Marché qui a fabriqué le Code du travail, les minimas sociaux, les réglementations et le SMIC ; c'est la nécessité de donner quelque chose à ceux qui triment pour éviter un désespoir qui pourrait finir par devenir menaçant. Parce que le libéralisme, il faut bien s'enfoncer ça dans la tête : ça fabrique des pauvres. De plus en plus de pauvres de plus en plus pauvres. Et à l'autre bout, ceux qui s'enrichissent ne réinvestissent pas dans la société, contrairement à ce que prétend
la ridicule théorie du ruissellement : ils gardent leur pognon pour eux. Mais allez expliquer ça à la secte hayekienne qui si on leur met le nez dans les chiffres vont derechef se mettre à brailler que c'est parce qu'il n'y a pas assez de libéralisme et qu'avec encore davantage de libéralisme tout va s'arranger...

30 ans qu'ils nous sortent le même couplet.
Pillage systématique au Sud et paupérisation au Nord ? Pas de problème, c'est juste qu'il n'y a pas assez de libéralisme. Le réèl ? Rien à foutre. T'es pas content ? Tu veux la Corée du Nord.
30 ans qu'ils nous sortent le même couplet.

C'est juste que depuis 30 ans, on aurait du en voir quelques effets un tant soit peu bénéfiques, du néolibéralisme, non ? Sauf que non. On en voit pas. Et on en verra pas, et ce pour une raison bien simple : cette saloperie, là, ça marche pas, et ça ne marchera jamais. Nulle part.

Sauf pour fabriquer des pauvres.

Et de plus en plus.


Source: CSP

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5154

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 05:03
 
ISM FRANCE

Egypte - 27-07-2009


Par Miche > intmorb@googlemail.com
 

A tous ceux qui sont curieux de comprendre comment le blocus de Gaza fonctionne, de voir à quel point les autorités égyptiennes, américaines, arabes et européennes sont complices d’Israël dans le maintien de ce blocus criminel et illégal, une violation flagrante des droits de l’Homme, de voir comment les autorités égyptiennes maltraitent et rackettent les Palestiniens, nous vous invitons à venir passer quelque temps à la frontière de Rafah.























Photo : Un pick-up égyptien transportant du matériel destiné à la bande de Gaza


Les autorités égyptiennes ont transformé le Sinaï, la péninsule située entre Gaza, Israël et le Nil, en camp militaire destiné à protéger l’Etat Sioniste mais cela a une contrepartie : l’exploitation financière des Palestiniens assiégés.

Suite à la signature en 2005 de l'accord de libre mouvement et accès (AMA), entre Israël, l’Autorité Palestinienne et l’Union Européenne, accord honteux qui permettait l’ouverture du passage de Rafah sous surveillance européenne et israélienne, l’Egypte a commencé à mettre en place l’infrastructure routière qui permettrait de soutenir l’activité économique liée à cette ouverture, en démarrant la construction d’une quatre-voies entre Ismaïlia et Rafah.

Mais en janvier 2006, après la victoire du Hamas aux élections parlementaires pourtant considérées par tous comme démocratiques, Israël a imposé un embargo à l’Autorité Palestinienne, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont gelé l’envoi de leurs aides et l’Egypte a fermé le passage de Rafah, mis en place des dizaines de checkpoints à travers le Sinaï, poursuivi la construction de l’infrastructure routière et économique et développé l’industrie des tunnels.

Les medias traditionnels lient généralement les tunnels à l’entrée d’armes dans Gaza alors qu’ils ne servent, en grande majorité, qu’à alimenter en produits de base les Gazaouis assiégés et à enrichir les industriels et autorités égyptiennes.

Et cela se fait au vu et au su des autorités égyptiennes, de l’armée sioniste, des observateurs américains, européens et des Nations-Unies.

Lorsque l’on passe quelque temps dans le nord du Sinaï et au Passage de Rafah, l’on comprend bien pourquoi l’Egypte n’est pas pressée d’ouvrir le passage de Rafah et pourquoi les déclarations du Quartet, de l’Union Européenne et des Etats-Unis ne sont qu’hypocrisie.

N’importe quel observateur, même sans connaître la langue, peut le constater.

Il y a d’abord les signes extérieurs de richesse : les grosses voitures, les pickups neufs : rien à voir avec ceux que l’on peut voir ailleurs en Egypte.
En effet, des centaines de ces pickups flamboyants, bleus, verts, rouges, sillonnent les routes entre le Canal de Suez et Rafah. Ils transportent tous du matériel ou des produits de base que les Gazaouis paieront 7 fois leurs prix.

Un activiste local m’a expliqué qu’en fonction de leurs couleurs, on pouvait connaître le chef d’entreprise qui dirige le réseau, en général, un dignitaire bédouin du Sinaï et ce trafic est obligatoirement connu des autorités égyptiennes, étant donné le nombre important de checkpoints placés sur cette route et la présence des services de renseignements sur ces checkpoints.

Ces véhicules sillonnent les rues de Rafah où ils franchissent allègrement les plusieurs dizaines de checkpoints de police installés dans la ville et circulent sans problèmes devant le poste d’observation des Nations-Unies.

Ils passent également quotidiennement devant la base des Forces Internationales basées dans le Sinaï, à 25 km de Rafah, d’où partent les convois des Forces Américaines qui viennent chaque jour à la Porte de Rafah pour contrôler que le blocus de Gaza est bien maintenu
Ce qui démontre vraiment l’hypocrisie des leaders mondiaux et du Quartet lorsqu’on les entend appeler à la levée du Siège de Gaza.

Le problème n’est pas seulement l’hypocrisie générale au sujet des tunnels mais aussi le racket organisé des Palestiniens qui tentent d’entrer ou de sortir de Gaza.

Tout Palestinien qui a eu la chance, pour une raison quelconque, généralement un problème médical, d’obtenir une autorisation de sortie de Gaza auprès de l’Autorité Palestinienne et donc, par conséquent, des Israéliens et des Egyptiens, se voit octroyer une durée limitée à son séjour en Egypte ou à l’étranger.
Mais s’il tente de revenir à Gaza au-delà de cette période après avoir été bloqué des jours ou des semaines en Egypte en raison de la fermeture de la frontière, il devra s’acquitter d’une taxe « de retard » auprès des autorités égyptiennes, somme qui s’ajoute aux 90 EGP (11,5€) que chacun doit verser pour entrer en Palestine.

Je dirais que pour revenir dans Gaza, il vaut mieux être membre du Fatah et se coordonner avec le représentant de l’Autorité Palestinienne à Al Arish, évidemment toujours contre une certaine somme d’argent.

Pour mieux piéger les Palestiniens, les autorités égyptiennes ne fournissent aucune information sur la marche à suivre pour l’entrée dans Gaza et n’annoncent les dates d’ouvertures de la frontière que quelques jours avant.

En effet, selon un accord signé entre le Hamas et l’Egypte, la frontière doit être ouverte 2 jours par mois, ce qui est d’ailleurs une ignominie car lorsque la frontière est ouverte, des milliers de gens s’entassent à la Porte de Rafah et l’entrée dans Gaza se fait dans la pagaille la plus complète.

Pour parer aux débordements, les autorités égyptiennes déploient ces jours-là des centaines de policiers antiémeutes qui n’hésitent pas à frapper et interdisent l’accès aux véhicules à moins de 500 mètres de la frontière.
Là encore, les Palestiniens sont rackettés. Afin de pouvoir transporter leurs lourdes valises jusqu’à la frontière, ils doivent même payer aux Bédouins la location d’une charrette à un prix exorbitant.

D’ailleurs ces jours-là, tout augmente : même la location d’un taxi pour venir d’Al Arish qui peut passer de 30 EGP (4€) à près de 300 EGP (40€).

Si un Palestinien loue un véhicule égyptien pour entrer dans Gaza les marchandises qu’il a achetées en Egypte, il doit payer 125 EGP (16€) par personne aux autorités égyptiennes gérant le Passage de Rafah.

Je n’ai pas parlé, bien entendu, des prix des séjours dans les hôtels d’Al Arish où tout le monde a été obligé de séjourner en attendant l’ouverture de la frontière, ce qui bénéficie à l’industrie hôtelière locale.

Pendant mon séjour dans le camp que nous avons installé à la Porte de Rafah, en protestation contre le siège, j’ai même assisté à un évènement très étrange : les plus gros importateurs et industriels du Sinaï déjeunaient à la cafétéria de la porte de Rafah après une réunion très importante à l’intérieur du Passage de Rafah. Quelques heures plus tôt, j’y avais également vu entrer le convoi des Forces Armées américaines.
Que s’y est-il passé ? Quel accord y a été conclu ? Je n’ai pas pu obtenir de réponses à mes questions mais j’ai eu droit à l’hospitalité égyptienne et j’ai été invitée à participer à leur repas.

En deux mots, je dirais que dans le nord du Sinaï, tout le monde profite du blocus et pas seulement les gros chefs d’entreprises qui sont à la tête de l’industrie des tunnels.

Un autre sujet tout aussi scandaleux, c’est le problème de ceux qui utilisent le blocus de Gaza pour se faire une notoriété et se font accueillir comme des héros par les habitants de Gaza lorsqu’ils réussissent à briser temporairement le blocus.
Dès leur passage, la frontière se referme de façon hermétique et cela incite les Gazaouis à accepter leur enfermement.

J’aimerais juste ajouter que les Palestiniens de Gaza n’ont pas besoin de charité mais ils ont besoin de liberté.
Ils n’ont pas besoin de héros car ce sont eux les héros !


A tous ceux qui sont curieux de comprendre comment le blocus fonctionne, de voir à quel point les autorités égyptiennes, américaines, arabes et européennes sont complices d’Israël dans le maintien de ce blocus criminel et illégal, une violation flagrante des droits de l’Homme, de voir comment les autorités égyptiennes maltraitent et rackettent les Palestiniens, nous vous invitons à venir passer quelque temps à la frontière de Rafah.

Nous invitons, également, les Européens à demander au Conseil de l’Union Européenne d’annuler immédiatement la Mission de l’EUBAM-Rafah dont le mandat a été prolongé jusqu’au 24 Novembre 2009. Cette mission est toujours basée à Ashkelon en Israël. Elle ne fait absolument rien pour aider les Palestiniens bloqués en Egypte et permet de donner une excuse à l’Egypte dans ce crime contre l’humanité.

Nous invitons les activistes américains à maintenir la pression sur leur gouvernement et à leur demander des comptes sur ce que font les Forces Armées américaines en Egypte et plus particulièrement à la Porte de Rafah.

Enfin, nous devons tous continuer à faire pression sur nos gouvernements respectifs pour que les droits de l’homme et la Charte des Nations-Unies soient respectés par Israël (même si cela est un peu cause perdue !) et par l’Egypte (peut-être aussi !) et que le blocus de Gaza soit ENFIN levé !

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-34322036.html


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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:41

publié par roland (Dazibaouebmaster) Aujourd'hui 08H25

Par Christophe (Peuples.net)


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5184


Les chiffres du chômage du mois de juin viennent de ressortir en baisse dans la catégorie A. Une baisse sensible puisqu'il y' a eu 18600 chômeurs en moins par rapport au mois précédent.

On pourra relativiser ce bon chiffre en précisant que le nombres de chômeurs a malgré tous augmenté de 9200 si l'on intègre les chômeurs exerçant une activité réduite.

La technique du nettoyage des fichiers

Le pôle emploi avait dissimulé artificiellement environ 25.000 chômeurs au mois de Mars, il vient de récidiver au mois de juin avant de réajuster au mois de d'avril et mai. La technique de manipulation des chiffres est toujours la même: les chiffres de "sorties du pôle emploi" dans les catégories "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" et pour "autres cas" augmentent de façon anormale.

Deux images valent mieux qu'un long discours:





Toutes choses égales par ailleurs, les hausses importantes constatées au mois de mars ainsi qu'au mois de juin ne peuvent être le fruit du hasard. D'autant plus que les radiations ont le même type de hausse inexpliquées depuis le mois de mars. On peut donc en déduire qu'environ 30.000 chômeurs ne sont pas sortis naturellement au "titre de la cessation d'inscription" ainsi que 2.000 au titre dans la catégorie "autre cas".

Le Chômage au titre du mois de juin a été donc été sous-estimé d'environ 32.000 personnes au mois de juin. Les mois d'avril et mai avaient été correct. J'avais d'ailleurs fait le pari avec Dagrouik que cette manipulation des chiffres serait à nouveau présente au mois de juin. Bingo !

Et pour quelle bonne raison me direz-vous ? simplement à cause de la présentation trimestrielle des chiffres. je prends d'ores et déjà le pari avec vous que le chiffre du mois de septembre sera également trafiqué...on en reparle fin octobre.

 


Source: Peuples.net

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 19:02


«Une hausse des vols
  liée à la crise»

Pour Doron Lévy, porte-parole de l'Union française des bijouteries, «2009 risque d'être l'année record des braquages de bijouteries». Il enregistre pour le seul premier semestre 113 vols à main armée, soit le même nombre que pour toute l'année 2007. Déjà en 2008, les attaques de bijouteries avaient bondi de 53 %. Lire la suite l'article


Comment expliquer l'épidémie ?


Les voleurs ont compris qu'il était facile d'empocher des marchandises petites et de grande valeur. Les bijouteries sont ciblées comme tous les commerces de proximité, les tabacs ouverts 24 heures sur 24, les supérettes ou les pharmacies de garde. Deux étudiants en économie du XVIe arrondissement à Paris ont «fait» le 8 juillet la bijouterie en bas de chez eux pour 250 000 euros (lire page 16). Ils savent que pour taper une banque ou un fourgon de transports de fonds, il faut s'appeler Antonio Ferrara [une figure du banditisme, ndlr]. A cause de la crise économique et d'un appât du gain rapide, il y a une augmentation de ces vols à main armée. Si ça continue à ce rythme en 2009, on risque de finir avec une hausse de 70 % des braquages de bijouteries en deux ans.


Quels sont les profils des voleurs ?


Notre souci, c'est qu'il n'y a plus de profil d'acheteurs de bijoux, pas plus que de profil des brigands. Avant, le client prenait rendez-vous, arrivait à bord de sa Limousine, bien habillé, il y avait tout un rituel. Aujourd'hui, sur la Côte, un type peut entrer en tongs avec le short mouillé pour vous acheter une Rolex. La vente de bijoux se popularise. Et les voleurs sont éclectiques. Les trois quarts des vols à main armée sont le fait de types des banlieues, à la limite du banditisme, plutôt amateurs et dangereux. Et puis on a affaire à des équipes plus professionnelles de Serbes, de Croates, de Monténégrins, d'Estoniens. Par exemple, le gang international des Pink Panthers est capable d'agir de façon fulgurante, sans violence, et de se séparer
... lire la suite de l'article sur Libération.fr

http://fr.news.yahoo.com/76/20090727/tfr-une-hausse-des-vols-lie-la-crise-dbac7e9.html

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