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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:37

03.12.2010

 

 Sommes nous déjà cuits ?

Le rêve américain arrive en Europe

        Ayez une pensée pour le Conseil National de la Résistance qui vous a permis d’avoir la “Sécu” et une certaine garantie vieillesse… et préparez vos plumes et votre goudron pour des mecs comme Denis Kessler, du MEDEF, qui veulent supprimer tout ça ! - http://au-bord-du-gouffre.voila.net/le_reve_americain.html
Irlande, Etats-Unis : l’enfer de la globalisation néolibérale

 

Les années que nous vivons ont le bénéfice indéniable de faire prendre conscience à beaucoup des réalités du système économique qui a été construit depuis quarante : il est inefficace, injuste et instable, comme le montrent les exemples Irlandais et Etasunien.


Le tigre est mort


Il y a encore quelques années, le « tigre celte » était donné en exemple à l’Europe entière, avec ses faibles impôts et sa croissance signe d’un dragon asiatique. Mais on comprend aujourd’hui que cette croissance était en partie une illusion et qu’elle portait en elle des déséquilibres économiques majeurs. Patrick Artus le résume particulièrement bien dans une de ses dernières notes : le modèle Irlandais est construit sur son comportement de passager clandestin et sa financiarisation excessive.

La faible fiscalité irlandaise explique en partie la bulle financière. Les bas taux d’IS ont attiré les banques, dont la taille du bilan est passée de 450% du PIB en 2002 à 1050% cette année ! La Grèce s’en tient à 550% aujourd’hui, la France à 400% et la prudente Allemagne à 300%. Le Royaume Uni, lui est passé de 650 à 950% dans le même intervalle. Bref, la bulle financière, nourrie par la faible fiscalité, porte une responsabilité majeure dans la crise Irlandaise.

Et aujourd’hui, l’ensemble de la population doit durement se serrer la ceinture avec un troisième plan de rigueur, une baisse du salaire minimum de plus de 10%, une hausse des impôts et une baisse des prestations sociales. Mais, parallèlement, aucune contribution ne sera demandée aux grandes entreprises qui  continueront à ne verser que 12.5% d’IS et profiteront des baisses de salaire. Bref, la population paie cher les erreurs de politiques économiques de ses gouvernements.


Le rêve américain n’est plus


C’est un mythe encore vivace : le fait qu’aux Etats-Unis, tout le monde puisse réussir, quelque soit sa condition, une vision optimiste et individualiste que l’élection de Barack Obama contribue sans doute à entretenir. The Economist a de nombreuses fois souligné qu’au contraire, les Etats-Unis sont devenus un pays figé socialement, où les enfants des classes populaires ont beaucoup plus de mal à progresser que dans l’Europe continentale alors que la richesse se perpétue.

Car le rêve américain est bien mort, même si Barack Obama lui doit en partie son élection. L’envolée du coût de l’éducation supérieure y joue un rôle majeur, comme le souligne Paul Krugman. Un mauvais élève avec des parents riches a autant de chances d’aller à l’université qu’un bon élève dont les parents ne le sont pas. The Economist rapporte ainsi que les frais de scolarité moyens pour faire du droit sont passés d’un peu moins de 3 000 dollars en 1990 à près de 17 000 dollars aujourd’hui.

En outre, la croissance des années 90 et 2000 était en bonne partie illusoire. En effet, comme le rapporte également The Economist, le revenu réel médian (qui sépare les 50% les plus riches des 50% les moins riches) a baissé de 7.1% aux Etats-Unis de 1999 à 2009. Ce qui veut dire que la grande majorité de la population a vu ses revenus baisser, compensant par le recours au crédit. Et si la moyenne a progressé, c’est parce que les très hauts revenus ont explosé.

Bref, le modèle étasunien est bel et bien mort. Sa performance économique venait d’une bulle financière. Il est profondément injuste car il ne profite qu’à une petite minorité, en appauvrissant la majorité. Et les crises de 2001 et 2008 montre qu’en outre, il est très instable.

 

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2010/12/03/irlande-etats-unis-l-enfer-de-la-globalisation-neoliberale.html

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 03:01

 

Epique époque…

Appel à mobilisation générale contre la guerre - Médias criminels !
http://www.paperblog.fr/forum/169876/appel-a-mobilisation-generale-contre-la-guerre-medias-criminels

 

La fin de l’année approche à grands pas. Dans les villes occidentales, les vitrines se parent de leurs plus beaux atouts pour nous séduire, remplies d’idées alléchantes et de cadeaux devenus indispensables pour que « les fêtes » soient réussies. Les illuminations scintillent de tous côtés. Comme chaque année, le maire de Paris a inauguré officiellement les éclairages féériques de « la plus belle avenue du monde » – selon les Parisiens – mais, avec des ampoules de basse consommation, nous indique-t-on.  Ah, ouf ! nous voilà rassurés. Parce qu’enfin, c’est la crise, non !?

Ce n’est pas comme en Irak, où le pays dévasté par 20 ans d’embargo et de guerres fomentées par l’Occident et par l’intervention illégale américano-britannique est dans un état de délabrement tel que quelques heures d’électricité par jour sont un vrai luxe…

De la fête de Saint Nicolas à celle du Père Noël, sans oublier celle de la Saint Sylvestre, les semaines qui arrivent vont être mises à profit pour nous tenter et surtout, pour tenter de vider nos poches au nom de « la fête », cette idéologie dominante qui voudrait nous faire croire que la vie s’articule ainsi : une fête permanente, à la moindre occasion, du berceau jusqu’à la tombe, au point d’ailleurs de l’en vider de son sens. Et pourtant, c’est la crise !

Ce n’est pas comme en Haïti, ce bout de terre en bout de mer où la majorité de la population n’a même plus de toit pour s’abriter, sans compter le choléra qui fait des ravages dans une indifférence presque généralisée…

Saison oblige, les pubs pour les sports d’hiver ne sont pas en reste. Les médias y consacrent une part grandissante de leurs annonces, tant dans la presse écrite et audiovisuelle que sur Internet. Quelques encarts ici-et-là vous demandent d’ailleurs si – malheureux distrait ! – vous  n’avez pas oublié de réserver vos dates et vos lieux de glissade. Entre foie gras et champagne, sapin de Noël débordant des derniers gadgets pour amuser les enfants que nous voudrions tant rester, et blancheur immaculée des sommets enneigés, nous n’avons que l’embarras du choix.  Bien que ce soit quand même la crise !

Ce n’est pas comme à Gaza, où depuis des années une population de 1.500.000 personnes tente de survivre à son étranglement scrupuleusement orchestré par l’occupant sioniste, avec la passivité abjecte d’une classe politique européenne lâchement complice…

Dans un autre domaine, l’État français que ses indicateurs économiques moins bons que ceux de l’Allemagne obsèdent, vient d’annoncer la prolongation pour quelques semaines de la prime au remplacement des voitures anciennes au profit de nouveaux modèles qui polluent moins. Ah, ouf ! une nouvelle fois. Les retardataires hésitants vont pouvoir comme les autres penser faire acte de citoyenneté et apaiser leur conscience en achetant in extremis un véhicule baptisé « propre ». Et comme le remarquait un internaute avisé, ou chagrin selon les points de vue : polluons moins… pour polluer plus longtemps. Mais, c’est pourtant la crise !

Ce n’est pas comme pour les sans-abri de nos villes illuminées, qui depuis plusieurs jours souffrent du froid au point d’en mourir, sans bruit, comme les flocons blancs qui enveloppent les pays du Nord, mais qui eux font pourtant la Une des JT. Notez les priorités…

Dans un tout autre domaine (encore que !) les dernières révélations du site Wikileaks continuent de faire des vagues à travers les chancelleries de la planète. Et depuis la parution des 250.000 télégrammes litigieux, le personnel diplomatique de la plupart des pays concernés n’a de cesse de fustiger celui qui est présenté tantôt comme un anarchiste, tantôt comme un Robin des Bois des temps modernes, mais toujours comme un inconscient ne réalisant pas combien ces révélations risquent de mettre la vie de certaines personnes en danger. La secrétaire d’Etat US Hillary Clinton, plutôt mal prise, poussant même le mensonge – mais cela semble être un trait de famille, comme l’autre déjà à l’époque, empêtré dans son affaire Lewinsky – jusqu’à prétendre que Julian Assange mettait en péril tous les responsables politiques qui n’ont comme seule et unique préoccupation – à quand la canonisation ? – que le bien-être des citoyens de par le monde. On croit rêver d’entendre de telles déclarations dans la bouche-même d’une responsable politique du pays le plus belliqueux qui soit et qui se fout pas mal des dégâts irréversibles qu’occasionnent ses multiples interventions militaires ! Et où l’on peut conclure, qu’effectivement, crise il y a… Reste à bien déterminer laquelle.

Ce n’est pas comme en Afghanistan, où les drones de la coalition poursuivent leurs meurtres dits « ciblés », flanqués de leurs multiples dommages collatéraux passés prestement sous silence complice de nos médias vendus aux tenants du pouvoir, et où il vaut mieux rester tapis chez soi…

Dans un autre domaine encore, les dernières semaines ont été remplies de cris d’alarme de nos divers  gouvernements à propos de l’endettement insupportable des États. Au point que des plans d’austérité axés principalement à l’encontre des citoyens, fleurissent un peu partout et n’en finissent pas d’aller dans la surenchère. C’est presque à qui osera frapper le plus durement sa population. Parce que, quand même : les pontes du FMI qui se voudraient gardiens de la rigueur budgétaire – comme s’il s’agissait-là désormais de la valeur la plus noble à défendre – ces nouveaux maîtres d’une orthodoxie planétaire – ceux-là mêmes qui sont outrageusement payés plus que n’importe qui  – n’ont de cesse de nous dire et nous répéter que nous, petit peuple, vivons au-dessus de nos moyens, et que cette dette que nous risquons de léguer à nos enfants est un héritage honteux, empoisonné et carrément irresponsable. Parce qu’enfin, il faut bien nous rendre à l’évidence que c’est la crise, quand même !

Ce n’est pas comme dans une majorité de pays d’Afrique où la quête d’un peu de nourriture et d’eau salubre reste une priorité quotidienne, sans parler d’une hygiène toute relative, et qui voit ainsi s’éloigner de plus belle les Objectifs pompeux du Millénaire, énième promesse des pays riches…

Et j’en passe, j’en passe… dans ce monde profondément malade !

Ainsi, le capitalisme dont on nous a rabâché les oreilles qu’il était un « modèle indépassable » et qui fonctionnait principalement sur nos sociétés de consommation où l’on encourageait les citoyens à acheter à crédit, semble soudain revenir sur le principe même qui l’a fait prospérer des années durant. Même si ceux-là nous répétaient l’adage selon lequel « qui paie ses dettes s’enrichit »… cela semble être devenu d’un coup la pire des catastrophes annoncées. Cependant, comme le faisait remarquer un autre internaute, si nos Etats sont endettés, ils sont aussi détenteurs de valeurs. Tout comme le citoyen qui s’endette pour acheter sa maison la rembourse au fil du temps et en contrepartie, devient propriétaire d’un bien. La dette se transforme ainsi en contre-valeur du bien qu’elle permet d’acquérir, de conserver et d’entretenir. Mais, sans doute est-ce parce qu’aujourd’hui, il faut nous persuader que c’est la crise !

A vrai dire, si tout cela renfermait un minimum de sérieux, en termes « d’héritage empoisonné  pour nos générations futures », il est étrange que ces dettes – qui ne sont rien d’autre que des jeux d’écriture, négociables à tout moment – revêtent tout à coup une importance majeure, quand dans le même temps, l’héritage de nos déchets nucléaires, véritable suicide planétaire, ne semble pas effrayer le moins du monde ceux-là mêmes qui crient au loup face au risque d’un euro ou d’un dollar chancelants et d’une dette toute théorique ! Et dans le même ordre d’idées, comme le soulignait pertinemment Hugo Chavez, « si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé »… Mais, que voulez-vous, c’est la crise !

Essayons donc d’être sérieux un moment. Ici, l’on crie haro sur le baudet pour un problème où existent nombre de solutions, quand là il règne un silence d’or. L’on nous culpabilise d’un côté en nous martelant que nos enfants auront un tribut impossible à porter, quand dans le cas du nucléaire, nous hypothéquons l’avenir non pas de nos enfants, mais de la planète entière pour plus de 100.000 ans ! Pour avoir une idée de ce que cela représente, rappelons-nous les difficultés à déjà imaginer comment vivaient nos ancêtres il y a 5.000 ans… Non mais, quelle blague ! Comment ceux-là voudraient-ils que nous les prenions un tant soit peu au sérieux ?! D’une part, ils s’agitent comme des marionnettes pour un souci temporaire et fluctuant en fonction des parités monétaires toutes théoriques – faire monter ou baisser le dollar, le yuan, l’euro ou le yen par un jeu financier spéculatif au profit de quelques uns – et d’autre part, l’enjeu même de la survie de notre planète les indiffère, tant qu’ils peuvent s’en mettre plein les poches à travers le réseau nucléaire qui est d’un profit immédiat et colossal. Cherchez l’erreur ! Ou plus exactement, la parjure !...

Conclusion : soyons lucides, la crise existe. Assurément ! Mais elle est bien pire que celle à laquelle on voudrait nous faire croire : elle se niche au plus profond des quelques cerveaux malades qui nous gouvernent. N’est-il pas urgent de les empêcher de nuire plus encore !?




Daniel Vanhove
–Observateur civil, Auteur de La Démocratie Mensonge – 2008 – Ed. Marco Pietteur – coll. Oser Dire.

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22251

 

 

Lire aussi :

 

http://sos-crise.over-blog.com/article-nos-dirigeants-sont-fous-ou-machiaveliques-50955532.html

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 00:39
Poursuite de la détérioration des liens entre la Turquie et Israël : le gouvernement israélien est derrière la divulgation massive de Wikileaks cette semaine, dans le but de pousser la Turquie dans un coin, selon un haut responsable du gouvernement Erdogan.
 
« Nous devons regarder les pays qui sont satisfaits par la fuite, et Israël est très satisfait, » a déclaré Huseyin Celik, le vice-président du parti au pouvoir en Turquie.
 
Celik, qui sert également de porte-parole du parti, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse que la Turquie commençait à soupçonner que « le principal objectif de ces fuites était d’affaiblir le gouvernement turc. »
 
Le président turc Abdullah Gul a déjà laissé entendre mardi que la fuite massive était le résultat d’un « travail systématique ». Cependant, Gul et d’autres membres du gouvernement se sont abstenus de nommer directement Israël.
 
Mais mercredi, le porte-parole Celik, qui est étroitement associé au premier ministre turc Erdogan, n’a pas pu s’empêcher de faire référence aux remarques du premier ministre Benyamin Netanyahou avant la publication des télégrammes par Wikileaks, disant que c’était un signe évident qu’Israël était derrière cette fuite.
 
« Avant même que les documents soient exposés, ils ont dit que « Israël ne sera pas endommagé. Comment savaient-ils ? » a-t-il dit.
 

Quelques 8 000 des 250 000 documents publiés par Wikileaks sont arrivés de l’ambassade américaine en Turquie. Un nombre similaire de documents provient de l’ambassade américaine à Tel Aviv. Les turcs, encore une fois, tentent de faire oublier leurs dérives en se faisant passer pour des victimes. Il semble aujourd’hui clair que les américains, au moins, ne sont pas dupes.

 

http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/141638,officiel-turc-israel-est-derriere-les-fuites-de-wikileaks.php

 

 

 

Proche et Moyen-Orient

Wikileaks : à qui profite le crime ?

Pierre PICCININ


Wikileaks : à qui profite le crime ?

Les « révélations » du site Wikileaks, qui vient de publier plusieurs dizaines de milliers de correspondances diplomatiques états-uniennes, sont hélas des plus décevantes, à ce stade du moins, car d’un commun navrant.

Rien, par exemple, sur le rôle des Etats-Unis quant à la déstabilisation du gouvernement iranien et à son intervention dans la « révolution verte » qui avait suivi les élections de juin 2009 ; rien sur le virus informatique « stuxnet » qui serait en train de paralyser l’armée iranienne et ses centres de recherche nucléaire ; rien sur la Syrie ; rien sur les négociations israélo-palestiniennes qui ont repris depuis peu et sont pourtant au cœur de la politique états-unienne au Proche-Orient ; et absolument rien sur Israël.

En outre, aucune information sur l’origine de ces documents et leur authenticité (que les principaux intéressés ne dénient cependant pas…).

En fait, globalement, rien de vraiment nouveau, rien de sensationnel dans ce qui a été publié jusqu’à présent.

En effet, cette correspondance contient d’abord quelques mots malheureux de tel ou tel diplomate de second rang sur l'un ou l'autre chef d'Etat, mais pas de quoi fouetter un chat (rien d’inhabituel, en somme, dans ce genre d’échanges informels, comme le savent fort bien toutes les chancelleries du monde) : Mohammad Kadhafi aime les jolies filles ; Hamid Karzaï est corrompu jusqu’à la moelle ; Vladimir Poutine aime jouer des biceps ; Silvio Berlusconi est trop âgé et fatigué ; Angela Merkel est une dure à cuire ; et Nicolas Sarkozy serait quant à lui autoritaire, viscéralement pro-américain et pro-israélien… Dernière nouvelle ! Le président français est aussi qualifié de « roi nu » ; mais, là, personne ne comprend, ni ne se risque à une interprétation. Et Washington espionne l’ONU. Incroyable ! De quoi donner le change?

Pour le reste, la principale « nouvelle », c'est que la plupart des chefs d'Etat arabes (le président égyptien Hosni Moubarak, le roi de Jordanie, les dictateurs du Golfe persique, etc., tous alliés traditionnels des Etats-Unis) se sont déclarés très farouchement opposés au gouvernement de Mohammad Ahmadinejad et souhaitent une intervention états-unienne. Sans blagues ?! C’est le cas depuis 1980 et la guerre Iran-Irak, durant laquelle tous ces Etats avaient ouvertement soutenu et financé Saddam Hussein contre la République islamique des Ayatollahs…

Bref, on n’apprend rien.

 

            obama-afghanistan 436

 

Cependant, la diffusion de cette correspondance n’est peut-être pas dénuée de tout intérêt. N’est-il pas curieux, en effet, que les seules informations « pertinentes » concernent quasiment uniquement le Moyen-Orient et plus particulièrement l’Iran ? Et ne pourrait-on pas se demander, en fin de compte, si ces « fuites » n'auraient pas été organisées et utilisées, ne serait-ce que partiellement, par la Maison blanche elle-même ?

C’est que le fait de divulguer de la sorte ces déclarations permet de renforcer un peu plus la pression sur l'Iran et d’officialiser d'avantage encore son isolement au sein du monde arabo-musulman, tout en mettant les Etats arabes hostiles à Téhéran face à leurs responsabilités. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, n’a d’ailleurs pas hésité à renchérir en se réjouissant de ce que, désormais, Israël et les pays arabes sont officiellement d’accord sur le danger iranien et le moyen de le juguler.

De même, l’autre « grande info », la question de l’achat à la Corée du Nord, par l’Iran, de fusées capables d’atteindre l’Europe, survient à point nommé pour la politique étrangère des Etats-Unis, non seulement à l’égard de l’Iran, mais également précisément au moment où l’OTAN veut construire son fameux bouclier antimissile. Et voilà comment faire d’une pierre deux coups…

Ainsi, tout, pour l’essentiel de ces « révélations », ramène à l’Iran, désignée en tant que « menace pour le monde » (pour l’Europe en particulier, dont plusieurs gouvernements sont peu enclins à une nouvelle intervention musclée au Moyen-Orient et devraient dès lors être convaincus du danger), comme l’avait été l’Irak de Saddam Hussein, avant qu’il ne fût confirmé, par la guerre illégale de 2003, que le pays était en réalité sans défense.

A bien y réfléchir, cette affaire ressemble sensiblement à un beau coup de propagande qui pourrait viser à justifier une agression à l’encontre de l’Iran et à créer le consensus autour de cette perspective. En politique, les vieilles recettes éprouvées resservent souvent.

Sur les traces de Sherlock Holmes, cherchons donc à qui profite le crime...

La plupart des chroniqueurs parlent d’un « 11 septembre de la diplomatie ». C’est en tout cas très surfait et fort excessif. Et garantissent que la diplomatie états-unienne ne sera plus la même à l’avenir. Rien de moins sûre…


Pierre PICCININ (professeur d’histoire et de sciences politiques) Lien website : http://pierre.piccinin-publications.over-blog.com/article-etats-unis-wikileaks-a-qui-profite-le-crime-62029905.htm l
http://www.alterinfo.net/Wikileaks-a-qui-profite-le-crime_a52285.html
Le fondateur de Wikileaks estime avoir le soutien de Netanyahou - © Juif.org
Le fondateur du site Wikileaks, Julian Assange, a défendu la publication de milliers de documents confidentiels mercredi dans une interview avec le Time Magazine.
 
S’exprimant par le biais de Skype a partir d’un lieu tenu secret en Grande-Bretagne, Assange a déclaré que le premier ministre Benyamin Netanyahou « estime que le résultat de cette publication, qui rend public le sentiment que beaucoup expriment en privé… conduira à une sorte d’évolution dans le processus de paix au Proche Orient, notamment en ce qui concerne l’Iran. »
 
Assange a également félicité Netanyahou, disant qu’il n’est « pas un homme naïf » et est un « homme politique sophistiqué. »
 
Les télégrammes privés exposés par Wikileaks plus tôt cette semaine, révèlent que les dirigeants arabes ont exhorté les Etats-Unis à mettre fin au programme nucléaire iranien, par la force si nécessaire.
 
Le premier des dirigeants mondiaux a s’être adressé publiquement au sujet de ces télégrammes a été Netanyahou, qui a déclaré lundi que « si les dirigeants faisaient publiquement ces déclarations, il y aurait un changement significatif. »
 
« Lorsque les dirigeants sont prêts à dire la vérité à leur peuple, cela favorise la paix. » Le premier ministre israélien a ajouté que « la paix fondée sur la vérité a une chance durable. »
http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/141656,le-fondateur-de-wikileaks-estime-avoir-le-soutien-de-netanyahou.php
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:32
 


Jeudi 2 Décembre 2010

 

Haniyeh: le Hamas prêt à un accord avec "Israël" validé par référendum
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que son mouvement respectera les termes d'un accord avec "Israël" s'il était approuvé par référendum.
  
Lors d'une rencontre avec les représentants des médias étrangers à Gaza, M.Haniyeh a précisé que "nous acceptons un Etat palestinien avec entière souveraineté sur les territoires occupés en 1967 et Jérusalem pour capitale, et une solution à la question des réfugiés", citant le "document d'entente nationale" adopté en 2006, élaboré par les cadres des principaux mouvements palestiniens détenus par l’occupation.
 
Le mouvement "respectera le résultat d'un référendum populaire sur tout accord, même si les résultats contredisent les convictions politiques du Hamas, et c'est le plus haut degré de la démocratie", a assuré M. Haniyeh.
  
M. Haniyeh a de nouveau mis en doute les chances de succès des négociations menées par M. Abbas avec « Israël ».

"Il n'existe pas de solution à deux Etats sur le terrain (...) Israël veut à la fois la terre, la paix et la sécurité, et cela n'est pas possible", a souligné le dirigeant du Hamas.
  
Réagissant à ces déclarations, un responsable israélien a affirmé que M. Haniyeh n'avait à aucun moment dit explicitement que, dans ces conditions, le Hamas mettrait fin à sa lutte contre « Israël ».
 
"Jamais ils (le Hamas) ne disent qu'un Etat palestinien vivant à côté d'Israël serait suffisant pour eux, ils disent plutôt qu'ils l'accepteront", a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat. "Ils ne disent pas non plus qu'ils seraient prêts à vivre avec Israël après cela".


Jeudi 2 Décembre 2010


http://www.almanar.com.lb http://www.almanar.com.lb

 

http://www.alterinfo.net/Haniyeh-le-Hamas-pret-a-un-accord-avec-Israel-valide-par-referendum_a52267.html

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:24
  
Pourquoi le FBI orchestre-t-il de faux complots terroristes ?Par Paul Craig
Osman Mohamud, un adolescent somalo-étasunien, est le dernier piégé à Portland en Oregon. L’article de William Mall et Nedra Pickler de l'Associated Press (27/11/2010) est en manchette sur Yahoo News : « Un adolescent d'origine somalienne manigance un complot à la voiture piégée dans l'Oregon. »

Le titre est trompeur, puisque l’article montre clairement qu'il s'agit d'un complot orchestré par des agents fédéraux. Dans ce reportage d’actualité, nous avons ceci : « La bombe était un faux subtil fourni par des agents [du FBI] et, selon les autorités, le public n'a jamais été en danger. »

Il a été fourni à l'adolescent une bombe bidon et un faux détonateur.
Trois phrases plus tard, les journalistes contredisent les dires des autorités en citant Arthur Balizan, un agent spécial du FBI en poste dans l'Oregon : « La menace était bien réelle. »      
Les reporters contredisent ensuite Balizan : « Nick Shapiro, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré samedi que le président Barack Obama était au courant de l'opération du FBI avant l'arrestation de vendredi. Shapiro a dit que M. Obama affirmait que le FBI avait le contrôle total de l'opération et que le public n'était pas en danger. » 
     Puis, Shapiro se tacle en déclarant : « Les événements des 24 dernières heures soulignent la nécessité de rester vigilant contre le terrorisme ici et à l'étranger. » L'histoire atteint un sommet kafkaïen quand Obama remercie le FBI pour sa diligence à nous sauver du faux complot qu’il a manigancé.   
  
 Après avoir tergiversé pour savoir s'ils font état d'un complot réel ou orchestré, les journalistes penchent enfin du côté de l'orchestration. Les documents publiés par le procureur Dwight Holton « montrent que l'opération d'infiltration a commencé en juin. » De toute évidence, l'adolescent visé à Portland n'était pas très chaud pour marcher. Le FBI a dû le travailler pendant six mois. Les journalistes comparent « le coup monté de Portland » à l'arrestation récente en Virginie de Faroque Ahmed, qui a été attiré dans le piège d’un « attentat à la bombe, un stratagème orchestré pendant les six derniers mois par des fonctionnaires fédéraux. »     
 Réfléchissez à ceci. Le FBI a travaillé un an pour convaincre deux individus de participer à des complots bidons. Si vous n'êtes pas trop intelligent et que des loustics d’apparence coriace vous accostent, se disent d’Al-Qaïda et espèrent votre aide dans une opération terroriste, il se pourrait que vous ayez peur de dire non, ou bien que vous ne soyez fier prendre part à un retour de flamme contre une population indifférente aux massacres perpétrés par son gouvernement contre des gens de votre ethnie d’origine dans votre pays d'origine. Quelle que soit sa manière de succomber, si le FBI ne l’avait pas impliquée dans l’action, il est invraisemblable que la personne prise au piège soit allée plus loin que parler au FBI. Dans d'autres cas, le FBI appâte des gens avec de l’argent pour qu’ils participent à ses faux complots.     
Depuis le 11 septembre, la seule « action terroriste » domestique que je sache qu’il n’est pas sûr qu’elle était organisée par le FBI, est l’« affaire de Times Square, » pour laquelle Faisal Shahzad a plaidé coupable d’avoir tenté de faire sauter une voiture piégée à Manhattan. Cette intrigue, aussi, est suspecte.
On pourrait penser qu'un véritable terroriste aurait une véritable bombe et non pas un pétard fumigène.      Dans son article du 19 mai 2009 (publié à nouveau le 27 novembre 2010), Joe Quinn, du site Sott.net, rassemble quelques intrigues bidons, dont certaines ont été confirmées par des aveux sous la torture et d'autres par des jurys ignorants et peureux. Le régime trouve un complot, un accusé, puis le torture jusqu'à ce qu'il avoue. Ou bien, le gouvernement fabrique une affaire et prend des jurés qui savent qu'ils ne pourront plus regarder leurs voisins en face s'ils laissent partir des gens déclarés « terroristes » par les médias.     
La plus flagrante de ces affaires est peut-être celle des « sept de Miami, » un lamentable équipage de Chrétiens, Sionistes et Musulmans, qui se qualifiaient eux-mêmes de « Mer de David » et vivaient discrètement dans un entrepôt de Floride en attendant la fin des temps bibliques. Se faisant passer pour Al-Qaïda, voilà alors le FBI qui se pointe et leur offre 50.000 roupies et une cérémonie d'assermentation à Al-Qaïda.      
Le FBI leur raconte avoir besoin d’eux pour faire sauter la tour Sears de Chicago et divers édifices gouvernementaux. Knight Ridder, un journaliste honnête, a révélé : « Le ministère de la Justice (sic) a dévoilé les arrestations lors d’une série de conférences de presse mises en scène dans deux villes, mais la gravité des charges par rapport à la nature apparemment dilettante du groupe a suscité des soucis chez des défenseurs des libertés civiles, » qui ont noté que le groupe n’avait « aucune arme ni explosif. »      
Le ministère de la Justice (sic) et les médias subjugués on fait grand cas des « bottes militaristes » portées par les pauvres « comploteurs, » sauf que le FBI avait acheté les bottes pour eux.     
La plus grande pièce à conviction contre le malheureux groupe était qu'ils avaient pris des photos des « cibles » en Floride, sauf que le gouvernement leur avait fourni les appareils photo.      
Le gouvernement a même loué les voitures que conduisaient ses pigeons en prenant les photos.      Il s'avère que le groupe voulait juste les 50.000 roupies, mais peu importe, un jury zunien les a reconnus coupables.  
  
Quand le régime étasunien en arrive à de telles extrémités pour transformer des pauvres types en « terroristes, » il sert un objectif inavoué. Quel pourrait être cet ordre du jour ?      Il répond à de nombreux desseins. L’un d’eux concerne la justification des guerres d'agression, des crimes de guerre en vertu de la norme de Nuremberg créée par le gouvernement étasunien lui-même. Une façon d'éviter l’accusation de crime de guerre consiste à créer le terrorisme qui justifie les agressions flagrantes contre l’« axe du mal. »     
Un autre calcul concerne l’instauration d’un État policier. Un État policier a la possibilité de contrôler les gens qui s'opposent à leur appauvrissement au profit des cousus d’or beaucoup plus facilement qu'une démocratie dotée de libertés civiles constitutionnelles.      
Une autre arrière-pensée concerne l’enrichissement. Qu'elles soient réelles ou orchestrées, les affaires terroristes ont créé un marché de la sécurité. Michael Chertoff, le citoyen israélien à double nationalité ancien patron de la Sécurité intérieure, est le lobbyiste qui représente Rapiscan, la société qui fabrique les appareils pornographiques de scanographie corporelle qui, suite à l’affaire du « terroriste au slip piégé, » regorgent désormais dans les aéroports. 
La Sécurité intérieure a annoncé l’achat de scanners pornographiques pour les trains, bus, métros manifestations sportives, palais de justice, etc. Comment pourraient y réchapper les centres commerciaux et les routes ? Récemment, sur l’autoroute inter-États 20 à l'ouest d'Atlanta, les camions devaient passer sur un appareil similaire. Tout le monde a oublié que le kamikaze aux sous-vêtements piégés était dépourvu des papiers exigés et avait été escorté à bord de l'avion par un fonctionnaire [à l’aéroport d’Amsterdam surveillé par cette même compagnie israélienne qui est en place, entre autres, à Boston, ndt].[Image]

© InconnuFaux jetons costumés : Chertoff, ancien patron de la Sécurité intérieure et Gonzalez, ancien ministre de la Justice (sic).

      La « guerre contre le terrorisme » donne l'occasion de devenir très riche à des gens qui ont des relations. S’ils lèguent aux Étasuniens un État policier tiers-mondiste, ils iront vivre à Gstaad.     
Ceci en dépit du fait que tout le monde sait sur la planète que les membres d'Al-Qaïda ne sont pas des mères allaitantes, des enfants, des personnes âgées en déambulateur et en fauteuil roulant, des membres du Congrès, des militaires, des religieuses, etc., qui complotent d’amener une bombe à bord dans leurs sous-vêtements, leurs chaussures, leur shampooing et pot à maquillage.      
À vrai dire, une bombe à bord d'un avion de ligne est un événement rare. Qu’y a-t-il réellement derrière tout ça ? Se pourrait-il que le gouvernement ait besoin d’attentats terroristes pour abolir complètement la Constitution ? Le 24 novembre, la Radio national publique a diffusé un reportage de Dina Temple-Raston : « Les responsables de l'administration sont à la recherche d’une possibilité de codifier la détention sans procès et attendent une loi censée sortir du Congrès en début d'année prochaine. » Cette loi ne sortira évidemment pas du Congrès. Elle sera rédigée par la Sécurité intérieure et le ministère de la Justice (sic). Le Congrès impuissant ne fera que l’approuver sans discussion.      
L'abolition de l'habeas corpus, la protection des libertés la plus importante et nécessaire jamais institutionnalisé dans la loi et la constitution du gouvernement, est devenue nécessaire pour le régime, car un jury pourrait acquitter un soi-disant « terroriste » ou une victime de coup monté au sujet de laquelle le régime avait déclaré avant le procès qu’elle sera maintenue pour toujours en détention, même si elle est acquittée par un tribunal. Le ministre de la Justice (sic) a déclaré que tout « terroriste » acquitté après jugement par un jury restera en détention quel que soit le verdict. Ce genre d’évolution dévoilerait le caractère totalement débridé de la « justice. »      
Les États-Unis d'Amérique, « la ville sur la colline, » « la lumière du monde, » s’est transformée en Naziland. Elle adopte la mode gestapiste d’ignorer le verdict des tribunaux et d'exécuter ou détenir indéfiniment en camp l’accusé disculpé. En légiférant sur la légalité de la détention illimitée, le régime Obama est en train de parachever le rêve de Dick Cheney. Le droit a disparu dans les oubliettes d’un Âge des Ténèbres.  Cette politique gestapiste est désormais déclarée officielle au ministère de la Justice (sic).      Toute personne qui pense que les États-Unis constituent une société libre où les gens jouissent de la « liberté et de la démocratie, » est mal renseignée.

Article original en anglais :  Why does the FBI Orchestrate Fake Terror Plots?
Traduction : Pétrus Lombard. 
 
Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint au Trésor durant le premier mandat du Président Reagan et rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:16
Les grands du monde se sont réunis à Dubaï début décembre. Lors des échanges, un scénario, hélas vraisemblable, de panique financière, à partir des banques espagnoles, a circulé. Mais chut ! il ne faut pas que cela se sache…
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mathias_m (Flickr - cc)
Réunie à Dubaï, le World économic Forum (célèbre pour organiser chaque début janvier le Forum de Davos) a été le lieu de débats discrets mais instructifs. Selon un des 700 participants, les « grands du monde » présents (notamment l’inévitable Klaus Schwab, fondateur du Forum, un ponte du FMI, un représentant chinois, un ministre sud-africain, tous le gratin du Golfe arabique, des Européens en nombre, etc) n’avaient qu’une angoisse : quand arrivera la prochaine crise systémique, modèle Lehmann Brothers 2008, mais en bien pire ?
Le scénario préféré des financiers mondiaux commence par le défaut d’une banque espagnole. « Les banques espagnoles sont très grosses. Elles sont empêtrées jusqu’au cou dans la bulle immobilière, et chargées de créances irrécouvrables. Ces banques peuvent très bien connaître une crise de liquidité gigantesque, qui mettrait en péril d’autres grandes banques américaines et européennes qui sont leurs contreparties», explique un éminent invité du WEF. Ensuite le scénario vire à la tragédie planétaire.
Car, à la différence de l’automne 2002, les budgets publics ne peuvent plus absorber un choc aussi violent que la faillite d’une grande banque systémique. L’Espagne qui aura en 2011 une dette publique de plus de 70 % du PIB sera dans l’obligation de garantir ses banques. « Pour les banques irlandaises, cela a coûté près de 40 milliards. On les a trouvés. Mais dans le cas de l’Espagne, il faudra peut-être multiplier le chiffre par 10 ! A ce moment-là les marchés, qui sont irrationnels par nature, risquent de refuser de prêter à l’Etat espagnol, comme il l’ont fait pour la Grèce et l’Irlande. Et le fonds européen de stabilisation de l’euro n’est pas dimensionné pour un tel enjeu… ».
La fin du scénario est un véritable cauchemar : les marchés « irrationnels » retirent toute confiance aux dettes souveraines, les taux d’intérêts montent partout (sauf pour quelques Etats) et provoquent une récession majeure… Ces discussions, bien sûr, n’ont pas fait l’objet d’une quelconque publicité, le « off » ayant été accepté par tous les participants. Les citoyens lambdas, néanmoins épargnants et contribuables, se contenteront des communiqués bien plus rassurants du FMI et de la BCE, selon lesquels l’Espagne est absolument à l’abri de toute crise financière. Dormez bonne gens…

PS: Nous apprenons le décès de Claire Villiers, militante syndicaliste de l'ANPE (CFDT puis SU) à la base du mouvement des chômeurs des années 90, de la création d'AC! contre le chômage. Elle avait aussi animé la campagne du non au TCE en 2005. Elle était aussi membre de la Fondation Copernic et conseillère régionale d'Ile de France.
Pour l'avoir connue lors des occupations d'ANPE sous le gouvernement Jospin, c'est avec beaucoup de tristesse que je présente les condoléances de Marianne à sa famille et à ses camarades...

 
 
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 20:55
Vendredi 3 décembre 2010 5 03 /12 /2010 11:19

Les résultats des dernières élections en Afrique de l'Ouest sont plutôt de bonnes nouvelles pour l'impérialisme français dans la région, puisque les vainqueurs sont des candidats généralement présentés comme bénéficiant d'un certain soutien de Nicolas Sarkozy et des alliés traditionnels de la France en Afrique.

 

C'est particulièrement clair au Burkina Faso, où Blaise Compaoré, l'homme  qui a renversé Thomas Sankara en 1987 avec la bienveillance de la France a remporté une parodie d'élection présidentielle du 21 novembre dernier. Seule une moitié des 7 millions d’électeurs potentiels s’était inscrite sur les listes électorales, et seulement 1,7 millions d’entre eux se sont rendus aux urnes.

 

800px-LocationAfrica.pngSelon Survie, la France, dont l'aide économique augmente régulièrement, a accentué son contrôle du Burkina Faso au cours des dernières années. Le nouvel ambassadeur de M. Sarkozy est le général quatre étoiles Emmanuel Beth, habitué des bases africaines de l’armée française et frère du commandant des troupes d’élites du COS (Commandement des Opérations Spéciales), a été nommé à Ouagadougou cet été, juste avant un redéploiement de troupes françaises dans le pays au titre de la « lutte contre le terrorisme ». L’Union Européenne n’a pas envoyé d’observateurs. L’Observatoire Européen pour la Démocratie et le Développement (OEDD) l'a remplacée. Il s'agit d'une association, cofondée entre autres par Pierre Messmer, liée à l'UMP et au groupe Bolloré. Elle a dépêché sur place une douzaine d’observateurs, lesquels ont validé le scrutin, alors que seuls les représentants du candidat Compaoré et les forces de l’ordre étaient présentes dans les bureaux de vote visités.

 

M. Compaoré devait jouer un rôle de médiateur aux élections présidentielles de Côte d'Ivoire où le président sortant Laurent Gbagbo était donné perdant le 3 décembre par la commission électorale(45,9 %) face à Alassane Dramane Ouattara (54,1 %) à l'élection présidentielle.L'armée a ordonné la veillle au soir soir la fermeture des frontières du pays, sans qu'on sache précisément s'il s'agit d'une réaction des partisans du président sortant au sein de l'état major pour remettre en cause les résultats électoraux. Washington pour sa part a appelé  « toutes les parties » au respect des « résultats annoncés par la Comission électorale indépendante ». « Ces résultats provisoires ont déclaré Alassane Ouattara vainqueur contre le président en exercice Laurent Gbagbo. » Laurent Gbagbo avait à tort ou à raison à Paris l'image d'un opposant au néocolonialisme  et aux réseaux Françafricains. La France sarkozyste tout en ayant conscience d'avoir perdu du terrain en Côte d'Ivoire nourrirait l'espoir d'y reconstituer son influence avec Alassane Ouattara. Le Parti socialiste français n'avait pas hésité quant à lui à envoyer l'ancien ministre Jack Lang faire campagne pour Gbagbo.

 

En Guinée aussi c'est un ami de la France qui est élu. La Cour suprême de ce pays a confirmé, dans la nuit du 2 au 3 décembre, la victoire de l'opposant historique Alpha Condé à l'élection présidentielle avec 52,52% des voix, contre 47,48% à Cellou Dalein Diallo. M. Condé était connu pour entretenir des relations d'amitié personnelle avec M. Kouchner et Mme Alliot-Marie. En Guinée comme au Burkina le caractère démocratique des élections ne peut convaincre personne. Le taux d'inscription sur les listes électorales était faible. En outre les Peuls ont souligné avoir été empêchés de voter pour leur candidat Diallo dans les préfectures de Kouroussa et Siguiri. La proclamation des premiers résultats, qui donnaient déjà M. Alpha Condé gagnant, avaient suscité des émeutes. Les agents de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral (Fossepel) et les unités ‘Béret rouge’ avaient tiré sur des manifestants à balles réelles dans plusieurs quartiers de Conakry pour rétablir l'ordre selon le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, faisant des dizaines de morts, et le Conseil de sécurité des Nations Unies avait appelé à une modération de la répression.

 

Le regain d'influence de la France dans ces trois pays est favorisé par la communauté d'intérêts qui se dessine entre les Etats-Unis et la France (après les rivalités de l'époque de George W. Bush), notamment face à la Chine, malgré quelques nuances tactiques en ce qui concerne le Sahel.

 

FD

 

http://atlasalternatif.over-blog.com/article-guinee-burkina-faso-cote-d-ivoire-des-elections-favorables-a-la-fran-afrique-62256759.html

 

 

 

Oui, mais en Côte d'Ivoire la situation a tourné !!!!! Et puis, les citoyens avaient le choix entre un dictateur et un ancien responsable du FMI. Et ils se battent entre eux pour ces sires-là ?

 

 Il faut savoir qu' Israël, toujours à la recherche de sources juteuses de profit, a pris pied en Afrique, face à la Chine.  La France de Sarkozy étant aux ordres d'Israël (et des USA), elle se met naturellement dans le sillage d'Israël contre la Chine. Une victoire de la France sarkozienne aux ordres, alignée, vassale de l'Etranger, est une victoire pour Israël et pour les USA, frères siamois. 

 

eva R-sistons

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 18:10
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Les Secrets de la Réserve Fédérale
Créer des dettes inextinguibles
pour contrôler le monde

par Eustace Mullins
préface de Michel Drac
traduction : Jean-François Goulon

éditeur : le retour aux sources
436 pages

 

 

La plupart des gens, aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de « Réserve Fédérale », mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n’en est rien : la « Réserve Fédérale » est une institution privée, possédée par des banques commerciales.


Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C’est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C’est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C’est une enquête minutieuse, servie par l’honnêteté et la compétence. C’est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde, depuis un siècle.


Dans ce livre, vous apprendrez, entre autres choses, que : Le système de Réserve Fédérale n’est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C’est un syndicat de l’émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l’argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est très probable que les deux guerres mondiales n’auraient pu être déclenchées, ni financées.


Et surtout, vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d’industrie et un VRAI américain : « L’unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles. » Des mots qui, à l’heure actuelle, prennent une actualité brûlante…

 

 


 

 

 

 

Table des Matières

 

 

Préface de Michel Drac
Avant-propos de l’auteur
Introduction
Chapitre I - Jekyll Island
Chapitre II - Le Plan Aldrich
Chapitre III - The Federal Reserve Act
Chapitre IV - Le Comité Consultatif Fédéral
Chapitre V - La Maison de Rothschild
Chapitre VI - La Connexion Londonienne
Chapitre VII - La Connexion Hitlérienne
Chapitre VIII - La Première Guerre Mondiale
Chapitre IX - La Crise Agricole
Chapitre X - Les Créateurs de Monnaie
Chapitre XI - Lord Montagu Norman
Chapitre XII - La Grande Dépression
Chapitre XIII - Les Années 30
Chapitre XIV - Exposé Parlementaire
Addenda
Appendice 1
Biographies
Bibliographie


Extrait

En cette soirée du 22 novembre 1910, un groupe de journalistes se trouvait à la gare de Hoboken, dans le New Jersey. Ils avaient la mine déconfite. Ils venaient juste de voir une délégation constituée des financiers les plus importants du pays quitter la gare en mission secrète. Cela se passait de nombreuses années avant qu’ils découvrissent en quoi consistait cette mission ; et, même lorsqu’ils le surent, ils ne comprirent pas que l’histoire des Etats-Unis avait subi un changement drastique après cette nuit-là à Hoboken.
La délégation était partie dans une voiture de chemin de fer hermétiquement fermée, rideaux baissés, pour une destination non divulguée. Le Sénateur Nelson Aldrich, le chef de la Commission Monétaire Nationale, conduisait cette délégation. Deux ans plus tôt, en 1908, après la panique tragique de 1907 qui déclencha un tollé général pour que le système monétaire de la nation soit stabilisé, le Président Théodore Roosevelt avait promulgué la loi qui allait créer la Commission Monétaire Nationale. Aldrich, lui, avait emmené les membres de la commission dans une tournée européenne de deux ans, dépensant quelques trois cent mille dollars d’argent public. Il n’avait pas encore établi le compte-rendu de ce voyage et il n’avait pas non plus proposé le moindre projet pour une réforme bancaire.
À la gare de Hoboken, le Sénateur Aldrich était accompagné de son secrétaire particulier, Shelton, d’A. Piatt Andrew, le Secrétaire-adjoint au Trésor et assistant spécial de la Commission Monétaire Nationale, de Frank Vanderlip, le président de la National City Bank of New York, d’Henry P. Davison, l’associé principal de J.P. Morgan Company et généralement considéré comme l’émissaire personnel de Morgan, et de Charles D. Norton, le président de la First National Bank of New York dominée par Morgan. Juste avant le départ du train, le groupe fut rejoint par Benjamin Strong, connu aussi pour être un lieutenant de J.P. Morgan, et par Paul Warburg, un récent immigré d’Allemagne qui avait rejoint la maison bancaire Kuhn, Loeb & Co. à New York, en tant qu’associé rémunéré cinq cent mille dollars par an.
Six ans plus tard, l’auteur financier Bertie Charles Forbes, qui fonda par la suite le magazine Forbes (l’éditeur actuel, Malcom Forbes , est son fils), écrivait : “Imaginez un groupe constitué des plus grands banquiers de la nation quittant subrepticement New York dans un train privé. Cachés par l’obscurité, ils sont partis à toute allure, furtivement, à des centaines de kilomètres au sud. Ils se sont embarqués sur une vedette mystérieuse, se sont faufilés sur une île désertée de tous, sauf de quelques serviteurs, et ont vécu là toute une semaine dans un secret si rigide que pas un seul de leurs noms ne fut mentionné une seule fois, de peur que les serviteurs n’apprennent leur identité et rapportent au monde cette expédition des plus étranges et hautement secrète dans l’histoire de la finance américaine. Ceci n’est pas une fiction : je livre au monde entier, pour la première fois, la véritable histoire sur la manière dont le célèbre rapport monétaire d’Aldrich, la fondation du système monétaire actuel des Etats-Unis, fut écrit.
“Le secret le plus total fut prescrit à tous. En aucun cas le public ne devait glaner le moindre indice sur ce qui allait être accompli. Le Sénateur Aldrich avait intimé à chacun de se rendre discrètement dans un wagon privé que la compagnie de chemin de fer avait reçu l’ordre de tracter vers un quai non-fréquenté. Le groupe est parti au loin. Les reporters new-yorkais omniprésents avaient été déjoués…
“Nelson Aldrich avait confié à Henry, Frank, Paul et Piatt qu’il allait les garder enfermés à Jekyll Island, loin du reste du monde, jusqu’à ce qu’ils aient mis au point et rédigé un système monétaire scientifique pour les Etats-Unis. Ce fut la véritable naissance du Système de la Réserve Fédérale actuel, projet établi à Jekyll Island dans une conférence avec Paul, Frank et Henry […] Warburg est le lien qui unit le système d’Aldrich au système actuel. Lui, plus que tout autre, a rendu ce système possible, devenu une réalité qui fonctionne.”
Voici ce qui est exposé dans la biographie officielle du Sénateur Nelson Aldrich :
“En automne 1910, six hommes s’en allèrent chasser le canard : Aldrich, son secrétaire Shelton, Andrews, Davison, Vanderlip et Warburg. Des journalistes attendaient à la gare de Brunswick, en Géorgie. M. Davison alla les voir et leur parla. Les journalistes se dispersèrent et le secret de cet étrange voyage ne fut pas divulgué. M. Aldrich lui demanda comment il avait réussi ce tour de force et ce dernier ne fournit pas spontanément cette information.”
Davison avait l’excellente réputation d’être quelqu’un qui pouvait concilier des factions en guerre, un rôle qu’il avait accompli pour J.P. Morgan durant le règlement de la Panique Monétaire de 1907. Un autre associé de Morgan, T.W. Lamont, a déclaré :
“Henry P. Davison a servi de médiateur dans l’expédition de Jekyll Island.”
À partir de ces références, il est possible de reconstituer cette histoire. Le wagon privé d’Aldrich qui avait quitté la gare de Hoboken tous rideaux baissés emmenait ces financiers à Jekyll Island, en Géorgie. Quelques années auparavant, un groupe très exclusif de millionnaires, emmenés par J.P. Morgan, avait acheté cette île comme lieu de retraite pour l’hiver. Ils s’étaient baptisés « Le Club de Chasse de Jekyll Island » et, au départ, ils utilisaient cette île uniquement pour des expéditions de chasse, jusqu’à ce que les millionnaires réalisent que son climat agréable offrait une retraite clémente contre la rigueur des hivers new-yorkais. Ils commencèrent donc à construire de splendides demeures qu’ils appelaient « chaumières » pour les vacances d’hiver de leurs familles. Le bâtiment du club lui-même, plutôt isolé, était parfois réservé à des sorties entre hommes ou autres activités n’ayant rien à voir avec la chasse. En de telles occasions, il était demandé aux membres du club qui n’étaient pas invités à ces sorties spécifiques de ne pas y venir pendant un certain nombre de jours. Avant que le groupe de Nelson Aldrich ne quittât New York, les membres du club avaient été avertis que celui-ci serait occupé pendant les deux prochaines semaines.
Le Club de Jekyll Island fut choisi comme lieu pour élaborer le projet destiné à contrôler l’argent et le crédit du peuple des Etats-Unis, non seulement à cause de son isolement, mais aussi parce que c’était le lieu de la chasse privée de ceux qui élaboraient ce projet. Plus tard, le 3 mai 1931, le New York Times nota dans une chronique funéraire après la mort de George F. Baker, l’un des plus proches associés de J.P. Morgan, “le Club de Jekyll Island a perdu l’un de ses membres les plus distingués. Un-sixième de la richesse totale du monde était représentée par les membres du Club de Jekyll Island”. La qualité de membre était exclusivement héréditaire.
Le groupe d’Aldrich ne s’intéressait pas à la chasse. Jekyll Island fut choisie comme site pour la préparation de la banque centrale, parce qu’elle offrait une intimité totale et qu’il n’y avait aucun journaliste à quatre-vingts kilomètres à la ronde. Le besoin de secret était tel que les membres de la délégation ont accepté, avant d’arriver à Jekyll Island, qu’aucun nom de famille ne fût prononcé à quelque moment que ce soit durant leur séjour de deux semaines. Plus tard, lorsqu’ils parlaient d’eux-mêmes, les membres du groupe se référaient au Club des Prénoms, puisque les noms de Warburg, Strong, Vanderlip et des autres avaient été prohibés durant leur séjour. Les domestiques habituels se virent offrir par le club deux semaines de vacances, et l’on fit venir du continent, pour cette occasion, de nouveaux serviteurs qui ne connaissaient pas les noms des personnes présentes. Même s’ils avaient été interrogés après le retour de la délégation d’Aldrich à New York, ils n’auraient pu livrer aucun nom. Cet arrangement s’avéra si satisfaisant que les membres, limités à ceux qui avaient été réellement présents à Jekyll Island, tinrent plus tard un certain nombre de petites rencontres informelles à New York.
Pourquoi tout ce secret ? Pourquoi ce voyage de plusieurs milliers de kilomètres dans un wagon de chemin de fer privé vers un club de chasse isolé ? Apparemment, c’était pour accomplir un programme de service public, afin de préparer la réforme bancaire qui offrirait un avantage précieux au peuple des Etats-Unis et qui avait été commandée par la Commission Monétaire Nationale. D’ordinaire, les participants n’étaient pas opposés à ce que publicité soit faite de leur générosité. En général, leurs noms étaient inscrits sur des plaques de bronze ou à l’extérieur des immeubles qu’ils avaient offerts. Ce ne fut pas la procédure qu’ils suivirent à Jekyll Island. Aucune plaque de bronze n’a jamais été érigée pour marquer les actions désintéressées de ceux qui se rencontrèrent en 1910 à leur club de chasse privé pour améliorer le sort de tous les citoyens des Etats-Unis.
En fait, aucun désintéressement ne se produisit à Jekyll Island. Le groupe d’Aldrich y a séjourné à titre privé pour écrire la législation bancaire et monétaire que la Commission Monétaire Nationale avait reçu l’ordre de préparer en public. Le futur contrôle de la monnaie et du crédit des Etats-Unis était en jeu. Si jamais une véritable réforme monétaire avait été préparée et présentée au Congrès, elle aurait mit fin au pouvoir des créateurs élitistes de l’unique monnaie mondiale. Jekyll Island permit que la banque centrale qui serait établie aux Etats-Unis donnât à ces banquiers tout ce qu’ils avaient toujours désiré.
Comme il était le plus compétent sur le plan technique parmi les présents, Paul Warburg fut chargé de réaliser la plus grande partie de la conception de ce projet. Son travail était ensuite discuté et passé en revue par le reste du groupe. Le Sénateur Nelson Aldrich était là pour s’assurer que le projet, une fois achevé, sortirait sous une forme qu’il pourrait faire voter par le Congrès, et les autres banquiers étaient là pour inclure tous les détails nécessaires afin d’être sûrs d’obtenir tout ce qu’ils voulaient dans un avant-projet complet composé au cours d’un seul séjour. Après leur retour à New York, il ne pouvait y avoir de deuxième réunion pour retravailler sur leur projet. Ils ne pouvaient espérer un tel secret pour leurs travaux lors d’un deuxième voyage.
Le groupe de Jekyll Island séjourna au club pendant neuf jours, travaillant avec acharnement afin de mener sa tâche à bien. Malgré les intérêts communs de ceux qui étaient présents, ce travail ne se fit pas sans frictions. Le Sénateur Aldrich, perpétuel dominateur, se considérait comme le leader naturel du groupe et il ne put s’empêcher de donner des ordres à tout le monde. En tant que seul membre non-banquier professionnel, Aldrich se sentait aussi quelque peu mal à l’aise. Il avait eu des intérêts bancaires importants durant toute sa carrière, mais seulement en tant qu’actionnaire tirant profit des actions bancaires qu’il possédait. Il ne connaissait pas grand chose aux aspects techniques des opérations financières. Tout à son opposé, Paul Warburg pensait que chaque question soulevée par le groupe nécessitait un cours et non une simple réponse. Il perdit rarement une occasion de faire un long discours aux membres, dans le but de les impressionner par l’étendue de sa connaissance des opérations bancaires. Les autres en prirent ombrage et Aldrich fit d’acerbes commentaires. Le sens inné de la diplomatie dont était pourvu Henry P. Davison s’avéra être le catalyseur qui les maintint au travail. Le fort accent étranger de Warburg leur écorchait les oreilles et leur rappelait constamment qu’ils devaient accepter sa présence si un projet de banque centrale devait être inventé, qui leur garantît leurs futurs profits. Warburg fit peu d’efforts pour atténuer leurs préjugés et les contesta à chaque occasion possible sur les questions techniques bancaires, qu’il considérait comme sa chasse-gardée.
“Dans toute conspiration il faut conserver un très grand secret.”
Le projet de « réforme monétaire » préparé à Jekyll Island devait être présenté au Congrès comme un travail réalisé par la Commission Monétaire Nationale. Il était impératif que les véritables auteurs de cette loi restent cachés. Depuis la panique de 1907, le ressentiment populaire contre les banquiers était tel qu’aucun parlementaire n’aurait osé voter pour une loi portant la marque de Wall Street, peu importe celui qui avait contribué à ses dépenses de campagne électorale. Le projet de Jekyll Island était un projet de banque centrale et, aux USA, il y avait une longue tradition de lutte contre le fait d’imposer une banque centrale aux citoyens. Cela avait commencé avec le combat de Thomas Jefferson contre le projet d’Alexander Hamilton, soutenu par James Rothschild, pour créer la Première Banque des Etats-Unis. Ce combat s’était poursuivi avec la guerre victorieuse que le Président Andrew Jackson avait livrée contre le projet d’Alexander Hamilton pour une Deuxième Banque des Etats-Unis, dans lequel Nicholas Biddle agissait en tant qu’agent de James Rothschild de Paris. Le résultat de ce combat fut la création de l’Independent Sub-Treasury System, qui gardait les fonds des Etats-Unis soi-disant hors de portée des financiers. Une étude sur les paniques de 1873, 1893 et 1907 indique que celles-ci furent la conséquence des opérations des banquiers internationaux de Londres. Le public exigea en 1908 que le Congrès promulguât une loi afin de prévenir la réapparition de paniques monétaires artificiellement provoquées. Une telle réforme monétaire semblait alors inévitable. C’était pour barrer la route à ce genre de réforme et pour la contrôler que la Commission Monétaire Nationale avait été créée, avec Nelson Aldrich à sa tête, puisqu’il était le chef de la majorité [républicaine] au Sénat.
Le principal problème, ainsi que Paul Warburg en avait informé ses collègues, était d’éviter le nom de « Banque Centrale ». Pour cette raison, la dénomination qu’ils choisirent fut celle de "Federal Reserve System". Ceci tromperait les gens et les inciterait à penser qu’il ne s’agissait pas d’une banque centrale. Toutefois, le projet de Jekyll Island était bien celui d’une banque centrale, remplissant les fonctions principales d’une banque centrale ; elle serait possédée par des personnes privées qui tireraient profit de la propriété de ses actions. En tant que banque émettrice, elle contrôlerait la monnaie et le crédit de la nation.
[...]


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http://questionscritiques.free.fr/edito/les_secrets_de_la_reserve_federale_291110.htm
 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:21
La fin des temps et ses signes (avant le retour de Jésus)

JF K dénonce les illuminatis

 

 



Discours du Président John F. Kennedy
sur la Conspiration et les Sociétés Secrètes au
Waldorf-Astoria Hotel à New York City le 27 Avril 1961.

Le Président qui disait la vérité

Extrait du discours de J-F KENNEDY

« Mesdames et Messieurs »,

Le mot « secret » est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte.

Et en tant que peuple par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes.

Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s’appuie d’abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d’influence basée sur l’infiltration plutôt que l’invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre-arbitre.

C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable. Elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements (CIA, Mossad, etc..), économiques, scientifiques et politiques. Leurs planifications sont occultées et non publiées.

Leurs erreurs sont passées sous silence et non relayées par la presse.

Leurs détracteurs sont réduits au silence, et leur avis n’est pas sollicité.

Aucune dépense n’est remise en question, aucun secret n’est révélé. C’est pourquoi le législateur athénien Solon décréta comme crime tout citoyen de désintéressant du débat.

Je sollicite votre aide dans l’immense tâche qui est d’informer et d’alerter le peuple américain, avec la certitude qu’avec votre aide l’homme deviendra ce pourquoi il est né : Libre et indépendant.


Discours complet de J-F Kennedy extrait de la bibiothèque Kennedy
http://www.jfklibrary.org/

Voici la vidéo du discours (avec traduction française) : http://www.dailymotion.com/video/x8kgfk_le-president-qui-disait-la-verite-v_news

 

http://sos-crise.over-blog.com/ext/http://langedeleternel.centerblog.net/rub-La-fin-des-temps-et-ses-signes-avant-le-retour-de-Jesus.html

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 03:55

Internationalnews

Le Grand Soir

31 août 2009


 


Est-il permis, sans se voir clouer au pilori des « conspirationnistes », de dire que les consommateurs de la « grande » presse française devraient réfléchir à ce qu’ils vont lire ici ?


Que sait-on (de sources sûres) de l’infiltration de nos médias par la CIA ?


Prenons le cas d’une richissime ONG que j’ai étudiée de près depuis quelques années et qui inonde les médias français d’un millier de communiqués par an, informations qui seront reprises, souvent sous forme de coupé-collé. Ainsi va se façonner l’opinion française, rendue méfiante à l’égard des pays dont les choix politico-économiques dérangent l’Oncle Sam.


Mais d’abord, laissons la parole à des témoins peu suspects d’imprégnation marxiste :


« La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les principaux médias. »
William Colby, ancien directeur de la CIA.


« On trouvait des journalistes pour moins cher qu’une bonne call-girl, pour deux cents dollars par mois. »


Un agent de la CIA, sur le recours aux journalistes pour propager des articles de la CIA.


« Katherine The Great », de Deborah Davis, Sheridan Square Press, 1991.


« Les Etats-Unis et l´Union européenne contrôlent 90% de l´information de la planète ; sur les 300 principales agences de presse, 144 ont leur siège aux Etats-Unis, 80 en Europe, et 49 au Japon. Les pays pauvres, où vit 75% de l´humanité, possèdent 30% des journaux du monde. »


Ana Delicado (journaliste), « Les médias racontent un seul monde, sans le Sud ». In : Agence internationale d’informations Argos, 28 novembre 2004.


Et enfin un mot du journaliste New Yorkais John Swinton qui, le 25 septembre 1880, refusa de porter un toast à la liberté de la presse et s’en expliqua ainsi :


« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : « Labor’s Untold Story », de Richard O. Boyer and Herbert M.Morais, NY, 1955/1979).

L’ONG que j’ai étudiée s’appelle Reporters sans frontières. Peut-on mesurer son indépendance à l’égard des USA et des entreprises états-uniennes chargées d’intoxiquer l’opinion mondiale ? Voici quelques éléments qui conduisent à répondre par l’affirmative. Au moment où cet article est rédigé (30 août 2009), les comptes de RSF pour l’année 2008 ne sont toujours pas connus, en violation de la loi relative aux organisations reconnues d’utilité publique. Cependant, deux rubriques du site Internet de RSF sont intéressantes. L’une est intitulée « Comptes 2007 » et la seconde « Agir avec nous ».


Dans la première, nous lisons : « Les entreprises qui aident Reporters sans frontières sont principalement Sanofi aventis et la CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient la Fondation Soros, le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation et la Fondation de France ».


Dans la seconde, à la sous-rubrique : « Les entreprises partenaires des actions et des campagnes de Reporters sans frontières » et dans le chapitre « Les Fondations », nous trouvons : La Fondation Ford, la National Endowment for Democracy (NED), l’Open Society Institute et enfin Sigrid Rausing Trust sur laquelle on est mal renseignés (appel aux lecteurs futés !) mais dont RSF nous dit qu’elle « soutient les activités de Reporters sans frontières pour défendre la liberté de la presse et faire reculer la censure au Maghreb, au Moyen-Orient et en Iran ». Pas en Colombie, au Mexique ou au Pérou, les potes des USA, donc.


Regardons ensemble ce que sont les sponsors étrangers de RSF :


La fondation Soros,
Le Center for a free Cuba (CFC),
L’Open Society Institute (de Soros, cité plus haut),
L’overbrook Foundation,
La National Endowment for democracy (NED),
La Fondation Ford.


Pour faire court, je renvoie le lecteur au livre « Les Etats-Unis de mal empire » (Danielle Bleitrach, Viktor Dedaj, Maxime Vivas) et à mon livre « La face cachée de reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (les deux sont publiés par Aden Editions) pour ce qui est de la NED et du CFC. Les liens quasi-directs de la NED avec la CIA y sont irréfutablement démontrés, voire confessés par des responsables de ce sponsor. Le CFC a pour mission de renverser le gouvernement cubain.


Voyons les autres, dont on a peu parlé à ce jour :


Soros et son Open Society Institute.


George Soros est partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenue (avec succès), en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.


L’overbrook Foundation


Pendant la guerre froide, pour contenir l’influence des Soviétiques, la CIA avait créé Radio Free Europe qui émettait en direction des pays de l’Est.


Parmi les promoteurs de cette radio, on trouvait un certain Frank Altschul.


Parallèlement, afin de préparer son opinion publique à une éventuelle intervention contre le bloc socialiste européen, l’Administration états-unienne avait organisé une opération d’intoxication médiatique sur son propre territoire. Une organisation prétendument formée de citoyens apolitiques (The Committee on the Present Danger) fut créée à cet effet.


Parmi ses principaux animateurs, figuraient Frank Altschul et William J. Donovan.


Qui est William J. Donovan ? Un officier états-unien qui, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avait fondé l’OSS (Office of Strategic Services) l’ancêtre de la CIA (Central Intelligence Agency). Pendant la guerre, il dirigea les services secrets US.


L’OSS forma les futurs directeurs de la CIA. Parmi eux : William Casey. C’est sur recommandation de ce William Casey que la NED a été fondée par l’Administration Reagan au début des années 1980.


Mais revenons un instant sur ce Frank Altschul qui travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, futur chef des services secrets US et fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, paravent de la CIA. Frank Altschul est aussi le fondateur d’« Overbrook Fondation », ce nouveau sponsor de RSF.


La Fondation Ford.


Le 20, puis le 25 août 2006, j’adressai à Robert Ménard, deux mails dans lesquels je l’invitais à souscrire à ses obligations légales en répondant à un certain nombre de mes questions. Par exemple, je demandais si, outre la NED dont les subventions sont affichées et le CFC (dont les subventions ont été cachées plusieurs années) RSF avait d’autres sponsors US. Ménard me fit répondre par Jean-François Julliard, aujourd’hui patron de RSF : « … nous avons fait une demande auprès de la Fondation Ford qui a été refusée. Par ailleurs, nous avons reçu pour l’année 2006 une dotation de 30 000 dollars de la Fondation Overbrook (première dotation). Et en 2003 de la Fondation Real Networks (26 000 euros, dotation qui n’a pas été renouvelée). C’est tout pour les Etats-Unis ».


On voit aujourd’hui que la demande à la Fondation Ford a été renouvelée avec succès et ce, après la publication de mon livre, lu attentivement à RSF (Robert Ménard le critique à trois reprises dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (Robert Laffont)). Or, que révélais-je dans mon livre ? Ceci que j’ai cueilli sous la plume d’Alain-Gérard Slama dans le mensuel « Lire » de mai 1995 : «  Raymond Aron raconte, dans ses Mémoires, son embarras lorsqu’il découvrit, à la fin des années 60, que le Congrès pour la liberté de la culture, officiellement financé par la fondation Ford et par quelques crédits européens, et dont il était un des phares, était soutenu, en coulisse, par la CIA. Pour un mouvement international censé réunir, en totale indépendance, la fleur de l’intelligence occidentale contre le stalinisme, et dont les revues Liberté de l’esprit et surtout Preuves, furent, en France, le bras séculier, on se serait passé de la caution. »


Presque cinquante ans plus tard, et alors qu’il n’est plus possible d’être trompé, RSF recherche à deux reprises cette caution et finit par l’obtenir. Le 6 avril 2006, en réponse à une interview que j’avais donnée la veille au quotidien Métro, RSF nia toutes les subventions états-uniennes (qui étaient pourtant affichées sur son site) et me menaça d’un procès. Pourquoi le fit-elle si ces sponsors étaient avouables ?


Mon lecteur en aurait-il une petite idée ?


Maxime Vivas.


PS. Les informations ci-dessus (dûment vérifiées) sont en partie puisées dans les deux ouvrages cités publiés par Aden Editions.


http://www.legrandsoir.info

 

Url de cet article: http://www.internationalnews.fr/article-35659893.html

 


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