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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 20:09

Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France, a déclaré dimanche Dominique de Villepin, qui souhaite voir se refermer la parenthèse ouverte en 2007 avec l'élection du président de la République. Lire la suite l'article

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Pour l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, la politique menée par l'actuel chef de l'Etat a "amoindri" la France.

 

"Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France, et parmi les principaux problèmes qu'il faut régler", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Cette parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 doit être refermée."

 

"Les résultats ne sont pas là, notre pays est amoindri, nous sommes divisés, nos principes sont affectés", a-t-il estimé.

 

Bien que membre de l'UMP, Dominique de Villepin s'est posé ces dernières années en farouche opposant à Nicolas Sarkozy.

 

"Nous avons besoin de nous consacrer avec énergie et tous ensemble à l'essentiel. Or manifestement, nous nous divertissons: regardez le spectacle pitoyable de la vie politique française, ce n'est pas le spectacle que doit donner un pays qui est dans la difficulté où sont les Français", a-t-il considéré.

 

Les critiques de l'ancien Premier ministre portent aussi sur la gestion par l'Elysée du conflit sur les retraites. "Ce conflit va laisser des traces", a-t-il dit. "D'une façon ou d'une autre il va se perpétuer et conduira sans doute à l'application de la réforme votée très différente de ce qui a été prévu du texte original."

 

"A aucun moment, le gouvernement n'a pris en compte l'inquiétude des Français", a-t-il aussi jugé, qualifiant "la victoire gouvernementale de victoire à la Pyrrhus".

 

"Qu'est-ce qu'une victoire aujourd'hui contre les Français et contre le peuple ?", s'est-il interrogé.

Elizabeth Pineau, édité par Henri-Pierre André

 

 

http://fr.news.yahoo.com/4/20101107/tts-france-villepin-sarkozy-ca02f96.html

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 04:26

 

Jules Dufour

 

 

Les valeurs promues par l'Occident depuis des siècles reposent sur les fondements d'une conquête brutale et meurtrière d'une grande partie de territoires profondément marqués depuis des millénaires par les cultures des peuples autochtones et ce, sous toutes les latitudes. Ces valeurs ont été forgées ensuite par la recherche effrénée et insatiable des ressources naturelles des espaces terrestres et marins, par le maintien, par la force et la violence armée, de la main mise de ces gîtes de richesses ainsi que du contrôle des infrastructures de production et des marchés de consommation rentables pour les intérêts des métropoles et des monopoles.

Les dommages causés à l'environnement mondial et à l'humanité par cette conquête n'ont jamais fait l'objet d'un bilan exhaustif, car l'histoire a surtout eu comme objet de louanger les prouesses des conquérants et diabolisé la résistance. Des vestiges archéologiques possèdent encore quelques traces de cet énorme génocide et du pillage éhonté des ressources rendues alors disponibles, mais elles ont été vite effacées de la mémoire des hommes. En ce début de troisième millénaire rien n'a vraiment changé. Les valeurs sont les mêmes, les processus sont semblables à ceux du passé, mais les capacités de conquête et de destruction sont maintenant infiniment plus grandes. Aujourd'hui, la souffrance, la maladie, la faim et la mort sont le lot de milliards d'habitants causées par ce processus, tandis que quelques individus accumulent des milliards de dollars pour leur permettre de poursuivre leurs oeuvres de destruction (Graphseobourse. 2010). Des populations entières sont marginalisées, humiliées, trompées, torturées et assassinées avec la complicité de gouvernements nationaux et la passivité des tenants de la gouvernance mondiale.

Avec les hommes qui meurent et les sociétés qui sont transformées par le commerce international injuste et le système financier foncièrement corrompu meurent aussi la vérité, la beauté ainsi que l'authenticité des biens et des cultures patrimoniales ainsi que la diversité biologique et humaine. Ce scénario est de plus en plus celui qui préside aux destinées de l'humanité. Les derniers rapports publiés par les Nations Unies sur l'état du monde évoquent de plus en plus ouvertement cette réalité d'aujourd'hui.


I. LES VALEURS DE L'AVOIR ILLUSOIRE

Les valeurs occidentales se développent dans un environnement qui détruit la pensée, car tout devient illusions, mirages, instants provisoires d'appropriations et déceptions pour la majorité. Le rêve de vivre heureux ensemble a été remplacé par celui de devenir riche seul et pour y parvenir des millions d'individus détruisent leur santé mentale et physique, ce qui les conduit inexorablement à une mort prématurée dans la plus grande indifférence. Il y a ceux que l'on abandonne et il y a ceux qui se transforment en prédateurs serviles à la merci des plus forts. Dans ce contexte, il n'y a que des perdants et c'est toute l'humanité qui en souffre.

Les concepts dits de développement promus en Occident sont encore officiellement ceux qui se rattachent à l'accomplissement personnel de l'individu. Réussir c'est dominer les autres, c'est savoir exploiter les vertus de la compétition, c'est sortir du lot, c'est être glorifié sur toutes les tribunes. Les concepts d'autonomie, d'entraide, de coopération et de solidarité sont viciés par des processus où l'appat du gain immédiat devient l'objectif prépondérant. Tout à ce moment-là n'est qu'illusions; des États soit-disant démocratiques et contrôlés par une minorité de privilégiés; des conflits armés de longue durée justifiés par des médiamensonges (Collon, M., 2008); un endettement faramineux des économies nationales et des individus pour financer les sorties de crises financières et économiques au profit de milliardaires véreux et sans scrupule.

 

II. LE MODUS OPERANDI SUPRÊME

Le discours global dominant de l'Occident, celui que l'on doit respecter de la naissance à la mort, agit en profondeur dans l'inconscient des sociétés et des individus, c'est celui qui dicte la conduite à suivre pour faire en sorte que les valeurs occidentales puissent continuer de triompher et de dominer la pensée collective.

Pour y arriver un certain nombre de conditions et de moyens sont mis en oeuvre, sont déployés à l'échelle planétaire et leurs coûts de mise en place et de fonctionnement sont assumés par les victimes elles-mêmes que l'on a eu l'habitude de désigner comme les consommateurs ou les contribuables. En fait, les bourreaux ne fournissent même pas aux condamnés la corde qui garantit leur pendaison. Ces moyens tendent à monopoliser tout l'espace public mondial et ce sont les agences de la presse internationale et les réclames publicitaires des grandes sociétés ou entreprises transnationalisées qui exercent les fonctions vitales. C'est alors l'entrée en scène de l'industrie du marketing trompeur et de la désinformation sans oublier l'influence, à l'intérieur de ce processus, des puissants lobbys du système financier international.

Le credo primordial que ne cessent de propager les puissances impériales c'est celui de la légitimité de leur existence en tant que pouvoir suprême sur la destinée de tous les habitants de cette planète ou de leurs droits d'intervention omniprésente et permanente pour assurer la survie des uns qui collaborent et la mort des autres qui manifestent leur insubordination. Ces règles ont été définies et précisées, au cours des dernières années, à l'intérieur du concept de la guerre mondiale contre la terreur (http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur ).

Les décisions que prennent les grandes puissances sont les bonnes pour l'environnement économique global et donc pour le bien-être de l'humanité. Pourtant, les efforts pour combattre la pauvreté et la misère, au cours des cinquante dernières années, se sont soldés par un échec retentissant (Dufour, J., 2008). Ainsi, l'illusion maintenue de l'atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement en est la parfaite illustration. Ces décisions, comprendre ici ces ordres, sont exécutées par les États nationaux dits démocratiques et malheur à ceux qui oseraient les défier ou obtempérer aux visées des plus forts. C'est le régime de facto d'une dictature mondiale que le système onusien est bien incapable de neutraliser étant lui-même contraint de collaborer.

Nous avons donc, d'une part, un harcèlement médiatique incessant faisant l'éloge des bonnes oeuvres des puissances impérialistes et d'autre part une condamnation des résistants correspondant aux États de l'«Axe du Mal» ou aux organisations terroristes ou désignées comme telles.

Essayons de renverser cette vision unipolaire du monde et regarder l'Occident de l'extérieur. Quel panorama s'offre alors au regard de la majorité des habitants de cette Planète ?

- Les pays les plus puissants sur le plan militaire sont riches en concentrant au-delà de 80% de la richesse collective tout en constituant moins de 20% de la population mondiale. C'est la proportion qui nous est tradionnellement exposée pour comprendre l'ampleur du phénomène des inégalités. Pour assurer cette concentration de la richesse les pays les plus nantis peuvent compter sur 65000 entreprises multinationales et 850 000 filiales oeuvrant comme des tentacules dans l'ensemble utile planétaire. Ainsi, grâce à cet arsenal économique, selon Combat, 2% de la population mondiale détiendrait la moitié de la richesse mondiale (Combat, 2007).

- La puissance des pays riches a été édifiée au détriment des pays les plus pauvres par des guerres d'invasion et d'occupation qui ont causé, au vingtième siècle seulement, plus de 142 millions de morts et, pour la période comprise entre 1945 et 2000 un total de 41 millions de personnes tuées ou assassinées, la très grande majorité provenant des pays pauvres  (Leitenberg, M., 2006). Ce qui confirme cette citation du philosophe Jean-Paul Sartre: «Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent» (http://www.yabiladi.com/forum/quand-riches-font-guerre-sont-1-2257764.html).

- Cette puissance se maintient par la pleine subordination des pays pauvres vis-à-vis des règles du commerce international dictées par les pays les plus riches et les plus puissants.

- L'accumulation de la richesse s'est faite au détriment de l'environnement global et par un gaspillage gigantesque des ressources vitales renouvelables et non renouvelables.

 

III. Les actions terroristes de l'Occident

Devant ces faits ne serait-il pas justifié et fort à propos de parler d'un SYSTÈME TERRORISTE MAJEUR ET SYSTÉMIQUE qui se traduit par des interventions visant à semer la division et la peur et à créer les conditions pour des actions armées qu'il serait bien difficile de ne pas considérer comme étant des actes terrorisants pour les populations civiles. Les nombreuses guerres fomentées, alimentées ou livrées directement par les forces impérialistes ont engendré un climat de terreur non seulement durant les opérations guerrières elles-mêmes, mais aussi au cours de longues périodes après la fin des hostilités. Des sociétés entières ont été traumatisées et les séquelles qu'elles ont subies sont profondes et durables. Les préparatifs de ces guerres, la production des armements et les décisions entourant leur déclenchement sont foncièrement des actions terroristes, car celles-ci ont pour objectif premier de tuer des êtres humains et on peut considérer que la mise à mort est l'acte le plus terrorisant qui puisse être. Les guerres d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak peuvent être qualifiées comme étant la parfaite manifestation d’un terrorisme pratiqué à l’échelle mondiale (Dufour, J., 2008).

Dans ce contexte, les plus grands producteurs et exportateurs d'armements dans le monde pourraient être placés sur la liste officielle des États terroristes. On retrouve ainsi en premier lieu les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, la Chine et Israël et puis les autres pays qui collaborent à cette industrie de la mort. Ces pays seraient-ils alors les plus grands protagonistes de la terreur qui envahit des régions entières de la planète? C'est exactement ce sentiment qui anime les peuples pauvres, opprimés et frappés par la guerre quand ils s'arrêtent un instant pour essayer de comprendre les ravages de la géopolitique internationale. Une injustice globalisée par un capitalisme destructeur et sans conscience, des gouvernements nationaux soumis aux puissances impérialistes, des pseudo-démocraties légitimisées par des systèmes électoraux fonctionnant souvent dans un environnement dominé par les règles du plus fort et la détérioration et la destruction des zones de vie des pays pauvres par la déforestation abusive, l'érosion accélérée des sols, la désertification galopante et la surpêche industrielle.


IV. Le renversement des tendances lourdes du discours global

La pratique du terrorisme est surtout l’apanage des grandes puissances qui le développent en augmentant les tensions intra et interétatiques et en incitant les autres nations à pratiquer elles-mêmes le terrorisme d’état: atteintes aux droits humains, érosion des libertés fondamentales par l’adoption de lois antiterroristes, mesures répressives dans le maintien de l’ordre public, montages de scénarios d’attaques terroristes pour attiser la peur collective et ainsi justifier le renforcement des mesures de surveillance et de contrôle des éléments progressistes de la société civile.

Il faut crier haut et fort et répéter que la plus grande menace qui pèse sur l’avenir de l’humanité ce n’est pas l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie ou le Venezuela, mais bien ce système global que représentent les grandes puissances et leurs alliés les plus fidèles. Ces entités  n’hésitent pas à utiliser tous les subterfuges et à manipuler l’opinion publique mondiale pour arriver à leurs fins.

Si nous commençons tous à formuler un doute dans notre esprit sur la véracité ou l’exactitude des dépêches de la presse internationale et que nous apprenons à démasquer les nouvelles fallacieuses, il est permis de penser qu’il sera possible de «démoniser» ce système dominant et de mieux comprendre les intentions profondes du discours global pour ensuite apprendre à le remplacer par le discours de la coopération et de la solidarité entre les peuples. C’est dans le cadre des organismes de la société civile et dans des expériences de libération nationale que ce discours doit s’implanter pour ensuite se répandre dans toutes les sphères de l’activité humaine. C’est seulement à ce moment-là qu’il sera permis d’espérer des jours meilleurs pour l’humanité.


Conclusion

Il nous faut chercher le terrorisme là il est le plus menaçant et il n'y aucun doute qu'il réside dans la capacité destructrice considérable des puissances nucléarisées avec à leur tête les États-Unis d'Amérique, puis la Russie, la Chine, le Royaume Uni, la France et Israël. Tant que nous n’aurons pas compris cette réalité nous continuerons de vivre dans un climat de terreur.

Références 

AXE DU MAL: http://fr.wikipedia.org/wiki/Axe_du_Mal

CHOSSUDOVSKY, Michel. 2007. La «diabolisation» des musulmans et la bataille pour le pétrole. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 7 janvier 2007. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=4367

COLLON, Michel. 2008. Dix guerres, dix médiamensonges. Le 16 mai 2008. En ligne: http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-19638343.html

COMBAT. 2007. 2 % de la population détient la moitié de la richesse mondiale. Le 3 juin 2007. En ligne: http://www.blogg.org/blog-58550-billet-2_et_de_la_population_detient_la_moitie_de_la_richesse_mondiale-605810.html

CHE Guevara ONU 1964: http://www.youtube.com/watch?v=zRy2eBY-2hQ

DUFOUR, Jules. 2007. L'état de la pauvreté dans le monde: un bilan controversé. 50 ans de lutte contre la pauvreté dans le monde : Des efforts mitigés pour un échec retentissant. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 31 août 2007. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6529

DUFOUR, Jules. 2008. Les guerres d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak. Un bilan horrifiant de portée mondiale. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation. Le 22 juillet 2008. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9645  

DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 5 mai 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13499

DUFOUR, Jules. 2009. Hugo Chavez et l'opinion publique mondiale : Manipulation et stratagèmes des grandes puissances. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 7 septembre 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15095

DUFOUR, Jules. 2009. Les États-Unis : la «puissance intelligente » au service de la guerre. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 4 novembre 2009. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15926

GRAPHSEOBOURSE. 2010. Classement des milliardaires 2010. Le 23 septembre 2010. En ligne: http://www.graphseo.net/le-classement-des-milliardaires-2010/  

GUERRE CONTRE LE TERRORISME: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_contre_le_terrorisme  

LE COLLECTIF ÉCHEC À LA GUERRE. 2004. La guerre contre le terrorisme: une arme de destruction massive. Montréal. Mars 2004. 16 pages.

LEITENBERG, M. 2006. Deaths in Wars and Conflicts in the 20th Century. Cornell University, Peace Studies Program. Occasional Paper #29. 3nd ed. August 2006. 83 pages. En ligne: http://www.cissm.umd.edu/papers/files/deathswarsconflictsjune52006.pdf  

LEMOINE, Maurice. 2004. De la guerre coloniale au terrorisme d’État. Le Monde diplomatique. Novembre 2004. En ligne: http://www.monde-diplomatique.fr/2004/11/LEMOINE/11679

POLIQUIN, Carole. 1997. " TURBULENCES " ou « 24 heures dans le marché global «  un film–documentaire de CAROLE POLIQUIN, cinéaste québecoise. Pourquoi les riches deviennent-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres?

SACRÉ, Pascal. 2010. L’hypocrisie des États Occidentaux face à l’Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 11 octobre 2010. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21395

TERREUR: http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur  

VANHOVE, Daniel. 2010.  EUROPE: Chercher, encore et encore, pour tenter de comprendre. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 28 octobre 2010. En ligne: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21658


 
Jules Dufour, Ph.D., est président de l'Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, professeur émérite à l'Université du Québec à Chicoutimi,   membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre chevalier de l'Ordre national du Québec. Il est associé de recherche au CRM (Centre de recherche sur la Mondialisation).


Jules Dufour est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Jules Dufour publiés par Mondialisation.ca

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21739

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 06:23

 

 

http://titchipiedreams.blog4ever.com/blog/lire-article-356689-1584829-les_chiffres_ridicules_du_terrorisme.html

 

Posted 01 nov 2010 — by ledbusqueurdebombes

Lire également cette récente interview du même expert à propos du dernier « message de Ben Laden ».


Lors d’une table ronde qui s’est tenue au Sénat le 29 janvier 2010 sur le thème « Où en est Al-Qaida », Alain Chouet (son site) - ancien directeur du Service de renseignement de sécurité à la DGSE – démystifie le concept « Al-Qaida » et dresse un tableau sans concession des réponses inadaptées et autres instrumentalisations faites par les pays occidentaux, sans pour autant dédouaner les dangers de l’extrémisme islamiste.


La vidéo que nous vous proposons est la version intégrale du discours d’Alain Chouet (la version originale d’une durée de 22 minutes est visualisable sur le site du Sénat).


Un discours passionnant et sans langue de bois qui se situe à des années-lumières du discours officiel sur le 11-Septembre et la « nébuleuse al-Qaida », que les médias relayent depuis bien trop de temps. Vous vouliez savoir ce que pensent nos « espions » d’al-Qaida? Accrochez-vous, les masques tombent.

 


Read More

 

 

http://infoguerilla.fr/?p=6170

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 00:46

 

 

Salim Lamrani

 

            Le 25 octobre 2010, l’Union européenne a décidé de maintenir la Position commune sur Cuba, imposée en 1996 par l’ancien Premier ministre espagnol José María Aznar, qui limite fortement les relations politiques et diplomatiques entre Bruxelles et La Havane. En échange de la suspension du Titre III – qui affectait les entreprises européennes – de la loi Helms-Burton adoptée la même année, législation au caractère extraterritorial qui accroit les sanctions économiques contre l’île des Caraïbes, Bruxelles avait accepté de s’aligner sur la politique étrangère étasunienne vis-à-vis de Cuba1.

 

            Trinidad Jiménez, ministre espagnole des Affaires étrangères, avait plaidé en faveur d’un changement : « Il est temps de forger un nouveau dialogue, une nouvelle relation entre l’UE et Cuba2 ». Mais la proposition de l’Espagne de mettre un terme à la Position commune, qu’elle juge discriminatoire, inefficace et illégitime, n’a pas été acceptée par l’ensemble des nations, l’unanimité étant nécessaire pour son abrogation. L’Espagne, l’Italie, la France et l’Irlande, entre autres, étaient favorables à son élimination alors que d’autres tels que la Suède, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque prônaient son maintien3. L’Europe des 27 s’est contentée de demander à sa haute représentante pour les Affaires étrangères et de sécurité commune, Catherine Ashton, d’étudier les possibilités de négocier un accord bilatéral avec les autorités cubaines4.

 

En effet, la Position commune, qui se justifie officiellement en raison de la situation des droits de l’homme à Cuba, est discriminatoire dans la mesure où le seul pays du continent américain, du Canada à l’Argentine, à être stigmatisé de la sorte par l’Union européenne est Cuba, alors que selon les rapports d’Amnistie Internationale, l’île des Caraïbes est loin d’être le plus mauvais élève de l’hémisphère en termes de violation des droits fondamentaux. Elle est inefficace car elle n’a eu aucune influence sur les décisions prises par les autorités de La Havane et a conduit à un gel des relations bilatérales. Elle est enfin illégitime puisque de nombreux pays de l’Europe des 27 – en particulier ceux qui se sont opposés à la normalisation tels que la Pologne, la République tchèque, la Hongrie et le Royaume-Uni – présentent, selon Amnistie Internationale, une situation des droits de l’homme plus désastreuse que celle de Cuba5.

 

Bruno Rodríguez, ministre cubain des Affaires étrangères, a souligné lors de la réunion annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies que son gouvernement ne reconnaissait à l’Union européenne « aucune autorité morale ni politique pour critiquer [Cuba] au sujet des droits de l’homme », rappelant que le Vieux Continent était la scène de déportations de minorités, de répression des manifestations, de législations anti-immigrés et en proie à une croissante exclusion sociale. Il a également averti qu’aucune normalisation des relations n’était possible tant que la Position commune resterait en vigeur6.

 

La rhétorique des droits de l’homme de l’Union européenne souffre d’un manque de crédibilité, en raison du caractère sélectif de la politique de Bruxelles. En effet, elle s’apparente à un prétexte dans la mesure où des pays responsables de violations massives des droits de l’homme – assassinats d’opposants, de militants sociaux et de syndicalistes, actes de torture et de barbarie, découverte de fosses communes – tels que la Colombie ou le Honduras sont loin d’être des priorités pour l’Europe.

 

En effet, depuis le coup d’Etat au Honduras et l’instauration de la dictature militaire le 27 juin 2009 dirigée dans un premier temps par Roberto Micheletti et ensuite par Porfirio Lobo depuis le 28 janvier 2010, près de cinq cents assassinats, autant de cas de disparition et d’innombrables actes de torture et de violence, commis par les forces de l’ordre, ont été rapportés7.

 

En décembre 2009, à La Macarena en Colombie, le plus grand charnier de l’histoire de l’Amérique latine a été découvert. Pas moins de 2 000 corps étaient enterrés dans une fosse commune et selon les témoignages recueillis par des eurodéputés britanniques présents sur place, il s’agirait de syndicalistes et leaders paysans assassinés par les paramilitaires et les forces spéciales de l’armée colombienne. Le juriste Jairo Ramírez, secrétaire du Comité permanent pour la défense des droits de l’homme en Colombie, a décrit la scène effroyable : « Ce que nous avons vu donnait froid dans le dos. Une infinité de corps, et à la surface des centaines de plaques de bois de couleurs blanche avec l’inscription NN et des dates qui vont de 2005 à aujourd’hui. Le commandant de l’armée nous a dit qu’il s’agissait de guérilleros morts au combat, mais les gens de la région nous parle d’une multitude de leaders sociaux, paysans et défenseurs communautaires qui ont disparu sans laisser de trace ». Malgré les multiples témoignages et la présence de parlementaires européens, malgré le départ d’une délégation parlementaire espagnole sur place pour effectuer une enquête, l’Union européenne n’a pas jugé utile d’imposer une Position commune à la Colombie8.

 

Le véritable objectif de l’UE vis-à-vis de La Havane a clairement été défini par Javier Solana, le prédécesseur de Catherine Ashton, lors d’une réunion avec les ministres des Affaires étrangères européens. Cuba « doit effectuer certaines réformes économiques beaucoup plus claires et plus rapides ». Bruxelles conditionne ainsi la levée de la Position commune, non pas à une éventuelle amélioration des droits de l’homme – préoccupation accessoire – mais à un changement de la structure économique du pays, à savoir une libéralisation du marché interne9.

 

            L’Europe des 27 a de nouveau perdu une occasion de normaliser ses relations avec La Havane et de démontrer que sa politique étrangère n’était pas tributaire de celle de la Maison-Blanche. En abrogeant la Position commune et en adoptant une posture rationnelle, constructive et indépendante, comme le prône l’Espagne, l’UE aurait effectué un pas dans la bonne direction. Mais Bruxelles n’a, semble-t-il, pas encore saisi l’idiosyncrasie cubaine. En effet, le gouvernement de l’île est ouvert à tout – sauf à la négociation de la souveraineté et de l’identité nationales – dès lors que les relations se basent sur le dialogue, le respect et la réciprocité – comme l’a démontré l’accord avec l’Eglise catholique et l’Espagne qui a débouché sur la libération de tous les prisonniers dits « politiques ». En revanche il se montre résolument inflexible – il n’y a qu’à voir l’état des relations entre Washington et La Havane depuis un demi-siècle – dès lors que le langage de la force, de la menace ou de la contrainte prend le pas sur la diplomatie conventionnelle.

 

 

Notes

 

1 Juan O. Tamayo, « Unión Europea mantiene Posición Común », El Nuevo Herald, 25 octobre 2010.

 

2 Agence France Presse, « L'Europe envisage d'assouplir sa position vis-à-vis de Cuba », 25 octobre 2010.

 

3 EFE, « Afirman que la UE mantendrá posición común », 25 octobre 2010 ; Agence France Presse, « UE prevé mantener Posición Común con Cuba pero estudia un gesto de apertura », 20 octobre 2010 ; Agence France Presse, « Cuba : la position de l’EU plus souple ? », 22 octobre 2010.

 

4 EFE, « España dice que ‘ha quedado superada’ la ‘posición común’ de la UE sobre Cuba », 25 octobre 2010.

 

5 Salim Lamrani, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme. Paris, Editions Estrella, 2008.

 

6 Cubadebate, « Unión Europea no tiene autoridad moral para criticar a Cuba, afirma Canciller », 26 octobre 2010.

 

7 Maurice Lemoine, «Selon que vous serez Cubain ou Colombien…», Le Monde Diplomatique, 26 février 2010.

 

8 Antonio Albiñana, «Aparece en Colombia una fosa común con 2.000 cadáveres», Público.es, 26 janvier 2010.

 

9 Agence France Presse, « Solana pide a la isla reformas más contundentes », 25 octobre 2010.

 

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).

Contact : lamranisalim@yahoo.fr

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21742

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 00:00

http://www.michelledastier.org/index.php/2010/05/06/1772-leurope-brule-t-elle-la-chronique-de-michel-andre

La mort des Etats souverains et des Régions

par eva R-sistons.

 

Effrayant ! Après le mariage forcé de la GB et de la France en matière de Défense, sous "bouclier" "collier de force" de l'OTAN évidemment, et sans consultation populaire ni le moindre débat public, voici l'Europe qui désintègre les Etats souverains, les libertés, la démocratie. Bonjour la dictature - au service de la Haute finance ! Avenir radieux pour les peuples, la bureaucratie totalitaire soviétique mais sans les avantages sociaux. Et on proteste contre la Chine ? Il faudrait d'abord balayer devant sa porte.

 

Donc, après avoir bradé la souveraineté de la France en matière diplomatique, après l'avoir sans concertation alignée sur l'Empire, même sur le plan idéologique et politique sans d'ailleurs prévenir les Français ni même demander leur avis, voici qu'aujourd'hui notre Président déroule le tapis rouge devant le géant Chinois. Amitié sincère, naturellement ! Sarko-Ubu veut réussir son G20 pour faire oublier ses échecs dans tous les domaines, il veut redorer son blason, sur le plan intérieur ... et plus, si possible. Pour ça, il faut caresser dans le sens du poil nos amis chinois. D'autant que le Medef veille au grain ! Il va rafler 20 milliards de commandes. Ca vaut bien quelques courbettes, avec la Carla aussi, et pas toute nue: Toute de noir vêtue, austère comme elle imagine les Chinois. Que ne ferait-on pas pour recoller les morceaux après l'odyssée guignolesque de Reporters sans Frontières ! Pas de leçons de Droits de l'Homme, cette fois. Ca vaut mieux, Sarkozy sermonné par l'UE est mal placé pour s'ériger en donneur de leçons. Les Roms sont passés par là, et ne parlons pas du reste: Par exemple, maintenant, les délinquants seront pistès dès le berceau, fichés, surveillés, redressés... et plus si rébellions. La Patrie des Droits de l'Homme version Sarkozy ! De toutes façons, les Chinois sont polis, ils écoutent et ils font ce qu'ils veulent. Et ils ont raison, ils sont maîtres à bord. D'ailleurs, eux progressent sur la voie de la démocratie, alors que les donneurs de leçons occidentaux la piétinent chaque jour davantage. Il faut voir le toutou soumis, pathelin, enjôleur, à quatre pattes devant l'hyperpuissance chinoise. C'est comme ça, le Président respecte ceux qui réussissent. Flanqué du MEDEF, de toutes façons, il n'a pas le choix: Les Affaires d'abord. L'argent n'a pas d'odeur....

 

Et Sarko espère s'appuyer sur les Chinois pour réussir sa pantalonnade du G20. Il rêve ! Les Chinois ne sont pas dupes. Et le moment venu, ils traiteront Sarkozy comme il le mérite: En le ridiculisant dans ses prétentions. Affaire à suivre, on va rigoler. Les Chinois savent ce qu'il y a réellement derrière les sourires de circonstance, et ils n'ignorent pas que le moment venu, les zamis occidentaux largueront toutes leurs bombes pour les anéantir. Pfff ! Candide, Zadig, peuvent s'amuser. Le théâtre du monde est vraiment (tragi) comique ! Et les coulisses, encore plus...

 

Pendant ce temps, C dans l'Air l'émission au service de l'Occident militaro-financier, ultra-libéral, atlantiste et sioniste, fait de la pub pour l'alliance GB-France, sans l'Allemagne, avec des supporters de la Pensée Unique. Mais un militaire (il n'y a plus qu'eux pour risquer une parole indépendante) ose dire que la France vit une situation inédite: Elle n'a plus d'ennemis ! Ce qui fait sortir de ses gonds Pierre Servent, le porte-parole de l'Occident atlantiste, promoteur d'un monde aux couleurs seulement anglo-saxonnes: "Hein, et Al Quaïda (et l'Iran), et les terroristes ?" Le militaire réitère son affirmation: La France n'a plus d'ennemis (à combattre, donc). Patatra ! Calvi-Krettly fait la moue. Ca n'arrange pas ses affaires, ça ne fait pas avancer la sacro-sainte cause de la guerre contre l'Iran.... Pierre Servent est là pour rattraper la chose: Les terroristes terrorisent toujours, y'a pas photo, et puis l'ami américain est toujours l'ami incontournable, l'allié d'hier, celui d'aujourd'hui, au diable la nostalgie de la souveraineté, on est au 21e siècle, soyons de notre temps. Et le temps est à la disparition des Etats souverains, indépendants ! Le Gaullisme est mort, donc "les débats de déchéance nationale sont hors de saison". Sacré Calvi ! Lui, Pujadas, Leymergie, Delahousse, Marie Drucker, Duquesne, Arlette Chabot et tutti quanti, font une belle équipe pour désinformer les veaux. Et ils sont bien payés pour abuser de notre crédulité, pardi ! 

 

Voilà, citoyens, la modernité avance. Mariage GB-France sous les auspices de l'OTAN et de ses guerres permanentes, et tant pis pour la souveraineté, Union Européenne qui décide de tout sans consulter les parlements nationaux, Médias qui font la promotion des mariages contre nature et de la domination anglo-saxonne, au détriment des Etats souverains, bref le Nouvel Ordre Mondial avance, et si on baisse les bras, demain nous seront tous des sujets d'un Etat supra-national façonné par les Grandes Banques, au détriment de l'emploi, de l'indépendance, des libertés, des protections sociales et de la paix sociale...

 

L'ancien dissident soviétique Bukovsky nous met en garde contre l'Union Européenne dictatoriale, véritable "monstre" à combattre. Il est bien placé pour savoir de quoi il en retourne. La solution est simple: "Si un million de gens marchent sur Bruxelles, les eurocrates s'enfuiront aux Bahamas".

 

Chiche ? Mobilisons-nous pour faire échec à l'Union Européenne au service de la Haute Finance (comme le reconnaît le sinistre Président de l'UE Herman Von Rumpuy) qui sacrifie les peuples à ses intérêts.  Et dans la foulée, au-delà de la Réforme des retraites et de la S.S., il faut aussi empêcher l'une des plus graves menaces pesant sur notre pays: La fin des Régions et de leurs prérogatives, au profit d'entités supplétives de l'Etat pour financer les projets du gouvernement, entre autres anti-sociaux (avec la disparition du Conseil Général, par exemple), et à terme, la mort de la décentralisation chère au coeur des Français.

 

L'horizon ? Il faut le concevoir en termes de concentration et de pertes de souverainetés, régionales ou nationales. Autant dire que le Nouvel Ordre Mondial signe l'arrêt de mort de la démocratie, des libertés, de la décentralisation, des prérogatives des peuples...

 

La tyrannie planétaire est en marche... dans tous les domaines.

 

Sans partager les options libérales de l'ancien dissident Bukovsky, imprégnons-nous de ses mots d'ordre. Et boutons dehors les Eurocrates-technocrates au service de la dictature mondiale en gestation !

 

Eva R-sistons à l'intolérable.

 

N.B. Sarkozy a tué l'indépendance nationale, et la politique arabe traditionnelle de la France. Nous sommes totalement alignés, désormais, sur le modèle anglo-saxon, enchaînés à un modèle prédateur, liberticide, criminel  et même bientôt totalitaire, alors d'ailleurs qu'il est en pleine décomposition. Nous devrions au contraire nous rapprocher de la Russie (selon le voeu du Gl de Gaulle), et désomais des pays asiatiques. C'est notre intérêt bien compris. Notre alignement prive notre pays de son influence, la voix de la France est désormais inaudible, confuse, dénaturée. Quelle Bérésina !

REUTERS/PASCAL ROSSIGNOL

"Peuples de l'Europe, soulevez-vous", pouvait-on lire en grec et en anglais sur la banderole, accrochée au rocher de l'Acropole sur le flanc faisant face à l'entrée principale du site et au nouveau musée de l'Acropole.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/04/des-communistes-manifestent-a-l-acropole-contre-la-cure-d-austerite_1346180_3214.html

Un ancien dissident soviétique met en garde contre une dictature de l’Union Européenne


Vladimir Bukovsky, l’ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de devenir une autre Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles en février, Mr. Bukovsky a qualifié l’UE de « monstre » qui doit être détruit le plus tôt possible, avant qu’il ne se transforme en un Etat totalitaire en pleine puissance.



Un ancien dissident soviétique met en garde contre une dictature de l’Union Européenne

Mr. Bukovsky a rendu visite au Parlement Européen il ya quelques mois sur l'invitation du FIDESZ, le Forum civique hongrois. Le FIDESZ, membre du groupe chrétien-démocrate européen, avait invité l'ancien dissident soviétique, vivant en Angleterre, à l'occasion du 50e anniversaire de la révolte hongroise de 1956. Après sa rencontre du matin avec les Hongrois, Mr. Bukovsky a fait un discours l'après-midi dans un restaurant polonais de la Trier Straat, en face du Parlement Européen, où il a parlé sur l'invitation du Parti de l'Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), dont il est le parrain.

Vladimir Bukovsky annonce une imminente "UERSS"

Dans son discours, Mr. Bukovsky fit référence à des documents confidentiels venant des dossiers soviétiques qu'il fut autorisé à lire en 1992. Ces documents confirment l'existence d'une « conspiration » pour transformer l'Union Européenne en une organisation "socialiste" (pas sur le plan social, mais organisationnel, centralisé, fonctionnement totalitaire liberticide, note d'eva). J'ai assisté à la rencontre et tapé le discours. Une transcription, ainsi que le fragment audio (environ 15 minutes), peut être trouvé plus bas. J'ai eu aussi une brève interview avec Mr. Bukovsky (4 minutes), dont une transcription et un fragment audio peuvent aussi être trouvés ci-dessous. L'interview sur l'Union Européenne a dû être abrégée parce que Mr. Bukovsky avait d'autres engagements, mais elle m'a rappelé quelques souvenirs, quand j'avais interviewé Vladimir Bukovsky vingt ans auparavant, en 1986, alors que l'Union Soviétique, le premier monstre qu'il avait si vaillamment combattu, était encore vivant et florissant.

Mr. Bukovsky fut l'un des héros du XXe siècle. Encore jeune homme, il dénonça l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques dans l'ancienne URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917-1991) et passa au total douze ans (1964-1976), depuis l'âge de 22 ans jusqu'à 34 ans, dans les prisons, les camps de travail et les institutions psychiatriques soviétiques. En 1976, les Soviétiques l'expulsèrent en Occident. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe pour servir d'expert témoignant au procès conduit pour déterminer si le Parti Communiste Soviétique avait été une institution criminelle. Pour préparer son témoignage, Mr. Bukovsky obtint l'accès à un grand nombre de documents des archives secrètes soviétiques. Il est l'une des rares personnes à avoir vu ces documents, puisqu'ils sont encore classifiés. En utilisant un petit scanner portable et un ordinateur portable, cependant, il réussit à copier beaucoup de documents (certains avec une mention de haute sécurité), y compris des rapports du KGB au gouvernement soviétique.

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Une interview avec Vladimir Bukovsky
(écouter)

Paul Belien : Vous avez été un célèbre dissident soviétique, et maintenant vous tracez un parallèle entre l'Union Européenne et l'Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vladimir Bukovsky : Je fais référence aux structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, aux plans, à la direction, à l'inévitable expansion, à l'effacement des nations, ce qui était le but de l'Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons été élevés en Union Soviétique où nous devions étudier l'idéologie soviétique à l'école et à l'université. Le but ultime de l'Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, sur tout le globe. La même chose est vraie dans l'UE aujourd'hui. Ils tentent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple les « Européens », quoi que cela signifie.
D'après la doctrine communiste ainsi que de nombreuses formes de pensée socialiste, l'Etat, l'Etat national, est supposé disparaître. En Russie, cependant, c'est le contraire qui arriva. Au lieu de disparaître, l'Etat soviétique devint un Etat très puissant, mais les nationalités furent effacées. Mais quand vint le temps de l'effondrement soviétique, ces sentiments réprimés d'identité nationale revinrent en force et ils détruisirent presque le pays. C'était si effrayant.

PB : Pensez-vous que la même chose puisse arriver quand l'Union Européenne s'effondrera ?

VB : Absolument, vous pouvez presser un ressort seulement jusqu'à un certain point, et la psyché humaine est très résistante, vous savez. Vous pouvez la presser, vous pouvez la presser, mais n'oubliez pas qu'elle accumule toujours de la force pour rebondir. Elle est comme un ressort et elle revient toujours en force.

PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l'UE l'ont fait volontairement.

VB : Non, ils ne l'ont pas fait. Regardez le Danemark qui a voté contre le traité de Maastricht deux fois. Regardez l'Irlande [qui a voté contre le traité de Nice]. Regardez beaucoup d'autres pays, ils sont sous une énorme pression. C'est presque du chantage. La Suisse a été forcée de voter cinq fois dans un référendum. Les cinq fois ils l'ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, la septième fois. C'est toujours la même chose. C'est un truc pour les idiots. Les gens doivent voter dans des référendums jusqu'à ce que les gens votent de la manière souhaitée. Ensuite ils doivent s'arrêter de voter. Pourquoi s'arrêter ? Continuons à voter. L'UE est ce que les Américains appelleraient un mariage forcé.

PB : Que pensez-vous que les jeunes devraient faire concernant l'UE ? Sur quoi doivent-ils insister, démocratiser l'institution ou simplement l'abolir ?

VB : Je pense que l'UE, comme l'Union Soviétique, ne peut pas être démocratisée. Gorbatchev a tenté de la démocratiser et elle a éclaté. Ce genre de structure ne peut jamais être démocratisé.

PB : Mais nous avons un Parlement Européen qui est choisi par le peuple.

VB : Le Parlement Européen est élu sur la base de la représentation proportionnelle, ce qui n'est pas une vraie représentation. Et sur quoi vote-t-on ? Le pourcentage de graisse dans les yoghourts, ce genre de chose. C'est ridicule. On lui donne la tâche du Soviet Suprême. Le parlementaire moyen peut parler six minutes par an à la Chambre. Ce n'est pas un vrai parlement.


Transcription du discours de Mr. Bukovsky à Bruxelles
(écouter)

En 1992, j'ai eu un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central qui avaient été classifiés, et qui le sont encore maintenant, pour 30 ans. Ces documents montrent très clairement que toute l'idée de transformer le marché commun européen en Etat fédéral fut acceptée par les partis de gauche européens et par Moscou comme un projet conjoint que Gorbatchev appela en 1988-89 notre « maison commune européenne ».

L'idée était très simple. Elle apparut pour la première fois en 1985-86, quand les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis par les sociaux-démocrates allemands. Ils se plaignaient tous que les changements dans le monde, particulièrement après que Mme Thatcher ait introduit la privatisation et la libéralisation économique, menaçaient de balayer toutes les réalisations (comme ils les appelaient) de générations de socialistes et de sociaux-démocrates – menaçant de les inverser complètement. Par conséquent la seule manière de résister à cette agression du capitalisme sauvage (comme ils l'appelaient) était de tenter d'introduire les mêmes buts socialistes dans tous les pays immédiatement.

Avant cela, les partis de gauche et l'Union Soviétique s'étaient opposés à l'intégration européenne surtout parce qu'ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs buts socialistes.

A partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques parvinrent à la conclusion et à un accord avec les partis de gauche, que s'ils travaillaient ensemble ils pouvaient détourner tout le projet européen et l'inverser complètement. Au lieu d'un marché ouvert, ils le transformeraient en un Etat fédéral.

D'après les documents [soviétiques], 1985-86 est le moment-clé. J'ai publié la plupart de ces documents. Vous pouvez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu'ils ont eues sont vraiment révélatrices. Pour la première fois vous comprenez qu'il y a eu une conspiration – très compréhensible pour eux, puisqu'ils tentaient de sauver leurs peaux politiques. A l'Est, les Soviétiques avaient besoin d'un changement de relations avec l'Europe parce qu'ils entraient dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l'Ouest, les partis de gauche craignaient d'être balayés et de perdre leur influence et leur prestige. Donc c'était une conspiration, faite par eux, négociée et élaborée tout à fait ouvertement.

En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale vint voir Gorbatchev. Elle comprenait Nakasone, Giscard d'Estaing, [David] Rockefeller et Kissinger. Ils eurent une très jolie conversation où ils tentèrent d'expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s'intégrer dans les institutions financières du monde, comme le Gatt, le FMI et la Banque Mondiale.

Au milieu de la conversation, Giscard d'Estaing entre soudain en piste et dit : « Mr. le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera – probablement dans 15 ans – mais l'Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez élaborer avec nous, et avec les dirigeants européens, la manière dont vous réagiriez à cela, comment vous permettriez aux autres pays d'Europe de l'Est d'interagir avec lui ou comment en faire partie, vous devez être prêt ».

C'était en janvier 1989, à un moment où le traité de Maastricht [1992] n'avait même pas été esquissé. Comment diable Giscard d'Estaing savait-il ce qui allait se passer dans 15 ans ? Et surprise, surprise, comment devint-il l'auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Ça sent la conspiration, n'est-ce pas ?

Heureusement pour nous, la partie soviétique de cette conspiration s'effondra avant et elle n'atteignit pas le point où Moscou aurait pu influencer le cours des événements. Mais l'idée originelle était d'avoir ce qu'ils appelaient une convergence, par laquelle l'Union Soviétique s'adoucirait quelque peu et deviendrait plus sociale-démocrate, pendant que l'Europe occidentale deviendrait sociale-démocrate et socialiste. Ensuite il y aurait eu une convergence. Les structures devaient s'adapter l'une à l'autre. C'est pourquoi les structures de l'Union Européenne furent initialement bâties dans le but de s'adapter à la structure soviétique. C'est pourquoi elles sont aussi similaires dans leur fonctionnement et dans leur structure.

Ce n'est pas un hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu'il a été conçu comme lui. De même, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu'elle lui ressemble exactement, sauf pour le fait que la Commission a maintenant 25 membres et que le Politburo avait habituellement 13 ou 15 membres. A part ça, ils sont exactement les mêmes, ne rendant de compte à personne, sans être directement élus par personne.
Quand vous regardez toute cette activité bizarre de l'UE avec ses 80.000 pages de règlements, ça ressemble au Gosplan. Nous avions une organisation qui planifiait tout dans l'économie, dans les moindres détails, cinq ans à l'avance. C'est exactement la même chose qui se passe dans l'UE. Quand vous regardez le type de corruption de l'UE, c'est exactement le type soviétique de corruption, allant de haut en bas, plutôt que de bas en haut.

Si vous parcourez toutes les structures et tous les traits de ce monstre européen émergeant, vous remarquerez qu'il ressemble de plus en plus à l'Union Soviétique. Bien sûr, c'est une version plus douce de l'Union Soviétique. S'il vous plaît, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas qu'il a un Goulag. Il n'a pas de KGB – pas encore – mais je surveille très attentivement des structures comme l'Europol par exemple. Cela m'effraye réellement parce que cette organisation aura probablement des pouvoirs plus grands que ceux du KGB. Ils auront l'immunité diplomatique. Pouvez-vous imaginer un KGB avec l'immunité diplomatique ? Ils devront nous contrôler pour 32 sortes de crimes – dont deux sont particulièrement effrayants, l'un est appelé racisme, l'autre xénophobie. Aucune cour criminelle sur terre ne définit une telle chose comme un crime [ce n'est pas entièrement vrai, puisque la Belgique le fait déjà – PB].

Donc c'est un nouveau crime, et nous avons déjà été avertis. Un membre du gouvernement britannique nous a dit que ceux qui s'opposent à l'immigration incontrôlée du tiers-monde seront considérés comme racistes et que ceux qui s'opposent à la poursuite de l'intégration européenne seront considérés comme xénophobes. Je crois que Patricia Hewitt a dit cela publiquement.

Donc, nous avons maintenant été avertis. Pendant ce temps, ils introduisent de plus en plus d'idéologie. L'Union Soviétique était un Etat dirigé par l'idéologie. L'idéologie d'aujourd'hui de l'Union Européenne est sociale-démocrate, étatiste, et en grande partie politiquement correcte. Je surveille très attentivement la manière dont le politiquement correct se répand et devient une idéologie oppressive, sans parler du fait qu'ils interdisent de fumer presque partout maintenant. Regardez la persécution de gens comme le pasteur suédois qui a été persécuté pendant plusieurs mois parce qu'il a estimé que la Bible n'approuve pas l'homosexualité. La France a voté la même loi de crime d'injures [hate crime] concernant les gays.

La Grande-Bretagne est en train de voter des lois de crime d'injures concernant les relations raciales et maintenant le discours religieux, et ainsi de suite. Ce que vous observez, mis en perspective, est une introduction systématique d'idéologie qui pourrait être renforcée plus tard par des mesures oppressives. Apparemment c'est tout le but de l'Europol. Autrement pourquoi en aurions-nous besoin ? L'Europol me paraît très suspect. Je surveille très attentivement qui est persécuté, pour quelle raison, et ce qui se passe, parce que c'est un domaine dans lequel je suis un expert. Je sais de quelle manière le Goulag apparaît.

C'est comme si nous vivions dans une période de démantèlement rapide, systématique et très cohérent de la démocratie. Regardez ce projet de réforme législatif et de réglementation. Il transforme les ministres en législateurs qui peuvent introduire de nouvelles lois sans en parler au Parlement ni à quiconque. Ma réaction immédiate est : pourquoi avons-nous besoin de ça ? La Grande-Bretagne a survécu à deux guerres mondiales, à la guerre contre Napoléon, à l'Armada espagnole, sans parler de la guerre froide durant laquelle on nous disait à tout moment que nous pouvions avoir une guerre mondiale nucléaire, sans aucun besoin d'introduire ce genre de législation, sans avoir besoin de suspendre nos libertés civiles et d'introduire des pouvoirs spéciaux. Pourquoi en avons-nous besoin maintenant ? Ceci peut transformer votre pays en dictature en un rien de temps.

La situation d'aujourd'hui est vraiment sinistre. Les principaux partis politiques se sont fait complètement avoir par le nouveau projet de l'UE. Aucun d'entre eux ne s'y oppose vraiment. Ils sont devenus très corrompus. Qui va défendre nos libertés ? C'est comme si nous allions vers une sorte d'effondrement, une sorte de crise. Le résultat le plus probable est qu'il y aura un effondrement économique en Europe, ce qui arrivera forcément avec cette croissance des dépenses et des taxes. L'incapacité à créer un environnement compétitif, la sur-réglementation de l'économie, la bureaucratisation, cela va conduire à un effondrement économique. L'introduction de l'euro était une idée particulièrement folle. La monnaie n'est pas supposée être politique.

Je n'ai aucun doute là-dessus. Il va y avoir un effondrement de l'Union Européenne tout comme l'Union Soviétique s'est effondrée. Mais n'oubliez pas que quand ces choses s'effondrent, elles laissent une telle dévastation qu'il faut une génération pour s'en remettre. Pensez seulement à ce qui se passera s'il arrive une crise économique. Les récriminations entre nations seront immenses. Ça pourrait mener à une explosion.

Regardez l'immense nombre d'immigrants du tiers-monde vivant maintenant en Europe. Cela a été encouragé par l'Union Européenne. Que se passera-t-il avec eux s'il y a un effondrement économique ? Nous aurons probablement, comme en Union Soviétique à la fin, tellement d'affrontements ethniques que cela donne le vertige. Dans aucun autre pays il n'y a eu autant de tensions ethniques que dans l'Union Soviétique, sauf probablement en Yougoslavie. Donc c'est exactement ce qui arrivera ici aussi. Nous devons nous préparer à cela.

Cet immense édifice de bureaucratie va s'effondrer sur nos têtes. C'est pourquoi, et je suis très franc là-dessus, plus tôt nous en finirons avec l'UE, mieux cela vaudra. Plus tôt elle s'effondrera, moins il y aura de dégâts pour nous et pour les autres pays. Mais nous devons faire vite parce que les eurocrates agissent très rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Aujourd'hui, c'est encore simple. Si un million de gens marchent sur Bruxelles aujourd'hui, ces types s'enfuiront jusqu'aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, rien ne se passera et personne n'ira en prison. Aujourd'hui vous pouvez encore faire ça. Mais je ne sais pas quelle sera la situation demain avec un Europol en pleine puissance bourré d'anciens officiers de la Stasi [est-allemande] ou de la Securitate [roumaine]. Tout peut arriver.

Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie le plus rapidement possible pour obtenir un effet maximum. Autrement il sera trop tard. Donc que dirais-je ? Ma conclusion n'est pas optimiste. Jusqu'ici, en dépit du fait que nous avons des forces anti-UE dans presque chaque pays, ce n'est pas assez. Nous perdons et nous gaspillons du temps.

Du bureau de Paul Belien, le 27 février

Publié sur www.brusselsjournal.com/node/865


Lundi 20 Mars 2006
CHRISTOPHE BEAUDOUIN
http://www.observatoiredeleurope.com/Un-ancien-dissident-sovietique-met-en-garde-contre-une-dictature-de-l-Union-Europeenne_a621.html
 

L'Europe brûle-t-elle ?

«Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu» (Mat 10 :26 )

« D’innombrables personnes détesteront le Nouvel Ordre Mondial et mourront en protestant contre lui » (Georges Orwell- « The New World Order »-1939)

Oui l’Europe se consume lentement mais sûrement. Pour celles et ceux qui croiraient que cette crise n’est que passagère, ayez le courage de jeter vos illusions par-dessus bord et regardons la vérité bien en face.

Nos dirigeants nous trompent grossièrement depuis des décennies et se font fort de nous asséner à longueur de temps par la voie des médias (qu’ils contrôlent indirectement) que tout va pour le mieux et qu’il nous faut patienter pour que les choses reprennent leur cours…

Hier la Grèce, aujourd’hui le Portugal et l’Espagne, demain la Belgique, l’Irlande et petit à petit toutes les nations européennes, avec la complicité de Bruxelles( !) -quel paradoxe quand on connait la crise que la Belgique traverse en ce moment- sont en train de s’enliser dans des problèmes sociaux et économiques sans précédent.

Les revues de presse de ces jours-ci parlent d’un effondrement de la zone euro à cause de l’aggravation de la dette grecque qui s’élève à 300 milliards d’euros, l’effet de cette dette se propageant vers les autres pays de la zone. Certains comme M. Trichet, président de la BCE excluent tout à fait la possibilité d’une faillite de la Grèce, des économistes au contraire pensent que l’avenir de cette nation est très sévèrement et irrémédiablement compromis, les avis sont partagés et personne ne détient la solution à ce problème. Ce qui est par contre certain, c’est que ces perspectives sombres font les beaux jours des banques qui s’enrichissent à tour de bras sur les dettes grâce aux taux d’intérêts… manipulés par les agences de notation.

''« Le commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, a mis en garde mercredi 28 avril à Paris contre une possible nouvelle crise financière, après celle que traverse la Grèce.

Il y a beaucoup de 'bulles', immobilières ou financières, ici ou là, et une nouvelle crise que nous n'aurions pas anticipée, que nous affronterions sans tirer les leçons de la crise actuelle, sans s'être donné les outils de prévention, serait dévastatrice, pas seulement sur le plan budgétaire mais (aussi) politique", a-t-il dit.

Je suis inquiet de voir le temps qui passe", a ajouté Michel Barnier. "Il est très long. Le temps des marchés, lui, est beaucoup plus rapide que le temps politique".''

Pour la Grèce, "la solidarité commence par le fait de respecter les disciplines, et la solidarité est due par les autres pays du groupe auquel (elle) appartient", a-t-il souligné.

Concernant l'agenda de régulation et de supervision des marchés prévu au niveau du G20, "tout a été décidé, mis en chantier, mais rien n'est encore réellement opérationnel. Prenons garde dans nos parlements nationaux, à Strasbourg comme à Bruxelles, au temps qui passe", a poursuivi Michel Barnier.

"Je vois ici où là dans nos pays, y compris en France, des tendances ou des mouvements qui s'amplifient de protectionnisme, de réflexes nationaux et de populisme. Ça c'est le poison contre l'Union européenne", a-t-il commenté.

"Toute la philosophie de nos propositions consiste à prévenir les futures crises et à éviter que les contribuables soient en première ligne", a conclu le commissaire européen ». (AFP 28/04/2010)

Faut-il préciser que M. Michel Barnier, ancien ministre français de l’Agriculture et de la pêche, Commissaire européen au marché intérieur et aux services, a participé aux travaux du groupe Bilderberg* en 2006 et en 2008… et qu’il fut un temps conseiller spécial de M. José Manuel Barroso en 2006, lui-même membre du très occulte consortium politico-financier, qu’il est membre de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et membre du conseil d’orientation du très atlantiste Institut Aspen France.

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, cette « commission » secrète Bilderberg a vu le jour en 1954 sous l’impulsion et la présidence du Prince Bernhard des Pays-Bas, ancien officier SS, et de MM. Rockefeller Rothschild et Kissinger, multi- milliardaires et chefs de file du Nouvel Ordre Mondial…
Comment s’étonner alors, que Michel Barnier fustige le protectionnisme comme « poison » contre l’UE puisqu’il fait partie de ceux qui prônent la cessation définitive de l’existence des Etats-nations au profit d’un état unifié, tout-puissant, un empire supranational dominateur, dévastateur et meurtrier, d’abord pour la liberté des personnes, ensuite pour les personnes elles-mêmes ?

Si M. Barnier évoque la possibilité d’une nouvelle crise financière, c’est parce qu’il sait parfaitement de quoi il parle, se contentant seulement de lever un peu le voile sur ce que l’élite a déjà prévu et programmé pour les deux ans à venir, juste un peu… pour ne pas trop effrayer la populace, les serfs que nous sommes déjà entre leurs mains pleines de rapine et de fraude.

Quant à la « solidarité » c’est tout bonnement un piège qui enchaîne les nations les unes aux autres dans le malheur pour les inciter à se tourner vers le « tout-puissant » FMI qui fait la pluie et le beau temps en tirant les ficelles de la finance mondiale, en particulier de celle des pays du tiers-monde…

La Grèce, dont nous avons évoqué brièvement les problèmes dans une précédente chronique, est le signal de la décadence de l’Europe, décadence économique certes, mais surtout décadence sociale et politique avec un accroissement dramatique du chômage et tout son sinistre cortège de drames sociaux-économiques. Cette décadence se traduira concrètement aux niveaux financier et économique par la chute de l’Euro, qui de fait, entraînera celle du Dollar…préparation de l’entrée en scène de la monnaie unique !

Les artisans de la chute

Signalons seulement, de manière tout à fait anecdotique, que lors du dernier rassemblement du Groupe Bilderberg qui eut lieu en Grèce précisément (en mai 2009)- un hasard, diraient certains- se trouvaient quelques hautes personnalités grecques, ce qui prouve bien que la crise qui s’ensuivit avait été très soigneusement préparée avec la complicité et l’assentiment des Grecs eux-mêmes. Ceci expliquant cela, attendons-nous à ce que chaque dirigeant de chaque nation européenne s’engage sur le même plan dans cette gigantesque comédie de destruction.

Voici, à titre informatif, la liste de ces personnalités « haut de gamme » qui font la fierté de notre vieille Europe :

- Konstantin, ancien roi de Grèce
- Georgios Alogoskoufis, ancien ministre grec des finances
- Takis Arapoglou, Président de la Banque Centrale de Grèce.
- Dora Bakoyannis, ministre des affaires étrangères
- Anna Diamantopoulou, députée du PASOK (Parti socialiste grec)
- Odysseas Kyriakopoulos, Président de l’association grecque des industriels, PDG des mines S§B Group
- Jannos Papathanasiou, ministre grec des finances

On pourrait également ajouter la liste de nos « éminences grises » françaises qui, de près ou de loin, coopèrent aux travaux du groupe. Ainsi a-t-on pu rencontrer des personnages tels que Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, Christine Lagarde, ancienne ministre de l’économie, Christine Ockrent, journaliste ou encore Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, en tant qu’invités « occasionnels », et d’autres personnalités non moins célèbres comme Jean-Claude Trichet, président de la BCE (Banque Centrale Européenne) ou Henri de Castries président d’AXA en tant que membres assidus.

La Banque Centrale de Grèce est un membre du Système Européen des Banques Centrales (ESCB) composé de la Banque Centrale Européenne et des Banques Centrales Nationales de tous les Etats-membres de l'Union Européenne. Depuis le 1er janvier 2001, elle fait partie du Système Euro qui est composé de la Banque Centrale Européenne et des Banques Centrales Nationales des Etats-membres de la zone euro.

En guise de conclusion

L’Europe peu à peu se féodalise pour devenir un gigantesque Empire construit sur un modèle moyenâgeux liberticide et aliénant pour les peuples, tel que le décrivent les « fameux » ouvrages de A. Huxley « Le meilleur des mondes » ou « 1984 » de G. Orwell.

« Quand l’Union européenne a été créée sous le couvert de traités commerciaux, une union nord-américaine (NAU) et une union asiatique (AU) allaient se former, les trois super-états formeront ainsi le cœur du gouvernement global tandis que les Nations unies serviront d’organe mondial de réglementation et d’application pour les régions du tiers-monde » (citation du film « Endgame » d’Alex Jones journaliste d’investigation américain)

« Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la crise majeure, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » (David Rockefeller)

Devons-nous avoir peur ?

La suite ici :
http://www.michelledastier.org/index.php/2010/05/06/1772-leurope-brule-t-elle-la-chronique-de-michel-andre

Attaque financière contre les Etats Européens, la France prochaine victime ?

http://infoguerilla.fr/?p=797

 

 

 

Retraites: le FMI salue une réforme «importante» et «substantielle»

http://fr.news.yahoo.com/76/20101104/tbs-retraites-le-fmi-salue-une-rforme-im-27ce910.html

 

 


Crise de la zone euro: après la Grèce, à qui le tour?

Pour l’économiste Jacques Sapir, la crise grecque remet en cause le principe même de la monnaie unique. Dans ces conditions, le pire est à venir. Y compris pour la France, qui risque de devenir une simple spectatrice du marasme économique, à moins d’une vraie politique volontariste.

http://infoguerilla.fr/?p=873

 

 

 

La Grèce est dans les mains du FMI…

http://infoguerilla.fr/?p=829

 

 

 

http://srv03.admin.over-blog.com/index.php?module=admin&action=preview:article&ref_site=1&nlc__=591288894723&id=1192462083

 

 

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 07:13

http://www.realzionistnews.com/?p=483

.

.

 

Les électeurs américains viennent de porter une majorité républicaine à la Chambre des représentants et une majorité démocrate au Sénat.

 

Ce n’est, à l’évidence, pas une victoire pour les partisans du Président Obama mais pas non plus le raz de marée républicain que certains annonçaient.

 

Les lobbies ont été très puissants dans cette campagne, souvent violente et ne reculant devant aucun mensonge, qui a coalisé tous ceux qui n’ont cessé de manifester leur hostilité à la réforme de l’assurance santé, à la conversion écologique de l’économie américaine, au contrôle d’une finance dont les errements ont ébranlé le monde : banques, assurances privées, trusts pharmaceutiques, géants du pétrole …

 

Il en résulte aujourd’hui une situation qu’en France nous appellerions « cohabitation » et dont on ne peut, à chaud, savoir si elle débouchera sur un blocage des institutions ou sur une certaine coopération bi-partisane allant, au nom de l’intérêt national, dans le sens de la main immédiatement tendue par Barack Obama à ses adversaires.

 

S’il est encore trop tôt pour tirer toutes les leçons de ce vote, il apparaît toutefois que la mobilisation des électeurs républicains a été nettement supérieure à celle des électeurs démocrates dans les rangs desquels nombre de citoyens se disent déçus d’un changement qui, à leurs yeux, n’est pas allé assez vite, assez loin, assez fort. 37% des électeurs se disaient, à la veille de ces élections législatives, avant tout motivés par leur opposition à l’administration Obama alors que seulement 24% concevaient leur vote comme un soutien actif au président américain. Le mouvement Tea Party a fait une percée à partir de slogans « anti-élite » et anti-réformes sociales mais nombre de ses figures les plus médiatisées ont été électoralement battues.


Une chose me frappe, qu’ont en commun aussi bien la base hétéroclite des Tea Party que les déçus, à gauche, d’un changement qu’ils estiment trop lent : aux Etats-Unis aussi, la grande question politique, c’est la crise économique et sociale, l’angoisse des emplois perdus, le refus d’une précarité sur laquelle se briserait le rêve américain, la colère contre ces saisies immobilières expéditives et brutales qui ont jeté tant de familles à la rue et qui continuent ! Le paradoxe, c’est que ceux qui affament les familles américaines sont ceux qui financent les Républicains auxquels une partie des électeurs vient d’accorder ses suffrages. Qu’ils en appellent à plus ou à moins d’intervention de la puissance publique, les Américains ont exprimé avec force une angoisse sociale qui ne nous est pas étrangère. Le débat sur l’immigration a aussi, dans ce contexte, radicalisé l’électorat populaire.

 

Ils ont aussi exprimé un désir d’être entendus qui, même lorsqu’il prend la forme d’un populisme exacerbé instrumenté par de riches financeurs, témoigne au bout du compte d’une soif de considération et de démocratie dont je crois le Président Obama capable de prendre la mesure dans la nouvelle situation politique créée par ces élections américaines.

 

 

Le monde a besoin que les Etats-Unis, après la désastreuse période des années Bush, soient pilotés par un responsable politique qui en comprend les mutations, les enjeux et les risques. Barack Obama a montré qu’il avait cette envergure et nous devons souhaiter qu’il n’ait pas les mains liées pour la seconde partie de son mandat, au plan intérieur comme à l’échelle internationale.

 

 

A l’aune de l’immense ferveur suscitée par son élections et sous l’impact d’une crise dont les effets destructeurs se poursuivent, compte tenu aussi de la puissance et de l’agressivité des intérêts financiers hostiles à toute réforme, sans doute était-il difficile que les résultats répondent, au bout de deux ans, à toutes les espérances légitimes des citoyens américains.

 

 

Mais le bilan du Président Obama est pourtant déjà très significatif. Son plan de relance, même atténué au fil de négociations difficiles, a épargné à l’économie américaine bien des tourments supplémentaires et les investissements dans les infrastructures, s’ils ne peuvent produire d’effets perceptibles dans le court terme, témoignent néanmoins d’une volonté d’agir sur des causes structurelles qui font obstacle à la croissance. Sur le front, en particulier, de la santé et de la régulation financière, de premiers coins ont été enfoncés dans la toute-puissance et l’égoïsme des marchés.

 

 

Après les victoires démocrates engrangées en 2006 et 2008, le résultat de ces élections de mi-mandat n’est pas sans rappeler celui vécu jadis par le président Truman ou, plus près de nous, par Bill Clinton en 1994. L’un comme l’autre furent ensuite réélus.

 

 

Voilà pourquoi je souhaite à Barack Président Obama tout le courage et tout le pragmatisme nécessaires pour garder le cap sur l’essentiel.

 

 

Très amicalement


 

Ségolène Royal

 

La Lettre d'Actualité

 

 


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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 00:42

Le Plan Pike pour trois guerres mondiales

 


 

Pike.jpg

 

Comment ne pas rapprocher les évènements actuels avec le plan Pike pour l'instauration du Nouvel Ordre Mondial en trois guerres planétaires.

 

Albert Pike est considéré comme un génie, né en 1809 à Boston, il a étudié à Harvard, et il était connu pour parler 16 langues. Tour à tour poète, philosophe, pionnier, militaire, humanitaire, philanthrope et aussi 33e degré maçon (le plus haut degré de maçonnerie), il fut l'un des pères fondateurs, et la tête du Rite Écossais Ancien Accepté de la franc-maçonnerie, qui est le Grand Commandeur du Nord Franc-Maçonnerie américaine de 1859 et conserve ce poste jusqu'à sa mort en 1891. En 1869, il a été haut dirigeant dans les Chevaliers du Ku Klux Klan.


Il est recruté par Giuseppe Mazzini, chef des opérations des Illuminatis, pour imposer la secte aux USA. Très vite Pike fut emballé par l'idée d'un gouvernement mondial. Il écrivit un plan de réalisation en trois étapes, sous forme de prédictions pour instaurer son projet totalitaire et occulte. Ce document écrit par Pike à Mazzini le 15 aout 1871 est toujours nié de nos jours, mais de nombreux auteurs y font référence à travers les âges. Il convient donc d'en étudier les trois points :

 

« La Première Guerre mondiale doit permettre aux Illuminatis de renverser le pouvoir des tsars en Russie et de faire de ce pays une forteresse du communisme athée. Les divergences causées par l'agentur » (agents) des Illuminatis entre les Empires Britanniques et Germaniques sera utilisée pour fomenter cette guerre. A la fin de la guerre, le communisme sera construit et utilisé pour détruire les autres gouvernements et dans le but d'affaiblir les religions.  »

 

« La Seconde Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des différences entre les fascistes et les sionistes politiques. Cette guerre doit être réalisée de telle sorte que le nazisme soit détruit et que le sionisme politique soit assez fort pour instaurer un Etat souverain d'Israël en Palestine . Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le communisme international doit devenir assez fort afin d'équilibrer la chrétienté, qui serait alors contenue et tenue en échec jusqu'au moment où nous en aurions besoin pour le cataclysme social final »

 

« La troisième guerre mondiale doit être fomentée en profitant des différences causées par l'agentur » des « Illuminatis » entre les Sionistes politiques et les dirigeants du monde islamique. La guerre doit être menée de telle manière que l'islam (les musulmans Monde Arabe) et le sionisme politique (l'État d'Israël) se détruisent mutuellement. Pendant ce temps les autres nations, une fois de plus divisées sur cette question, seront contraintes de se battre jusqu'au point de complet, physique, moral, spirituel et l'épuisement économique … »

 

« Nous allons libérer les nihilistes et les athés, et nous allons provoquer un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur montrera clairement aux nations l'effet de l'athéisme absolu, origine de la sauvagerie et de la tourmente la plus sanglante. Alors, partout, les citoyens, seront obligés de se défendre eux-mêmes contre une minorité de révolutionnaires dans le monde, d'exterminer ces destructeurs de la civilisation, et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la recherche d'un idéal, sans savoir vers quoi tourner leur adoration, recevront la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction de la chrétienté et de l'athéisme, simultanément soumis et exterminés en même temps. »

  

Ordo Ab Chao

 

Nous retrouvons le thème classique des Illuminatis « Ordo ab Chao » qui signifie crée l'ordre (un ordre nouveau) à partir du chaos. Se servir des élèments pour faire progresser sa cause et mieux encore, les créer de toute pièce pour manipuler l'avenir.

Même si les aspects mystiques échappent à l'esprit du 21 e siècle, le principe est tout à fait cohérent. Les Illuminatis se sont appuyés sur les travaux d'Hegel (1770-1831; contemporain d'Adam Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière). Selon le philosophe Hegel, les sociétés fonctionnent sur le principe de la « thèse » et de l' »antithèse », le gouvernement et l'opposition. De ce conflit d'idées résulte en un compromis qui fait que chaque partie adopte certains aspects de l'autre formant un espèce d'hybride appelé « synthèse ». Le but étant de gérer ce conflit permanent et sans vainqueur, car selon Hegel : « le conflit aboutit au changement et le conflit planifié aboutit au changement planifié »

  

Nous rertouvons donc cette philosophie dans le plan de Pike, avec toujours cette logique de thèse et antithèse. Mais le changement planifié voulu par la secte poursuit un autre but : celui de cheminer lentement vers un Nouvel Ordre Mondial régit par un gouvernement unique.

 

On peut également observer que la SDN fut crée en réaction à la boucherie de la première guerre mondiale. L'ONU, son grand frère, à la fin de la seconde guerre mondiale. Plus recemment, on parle de gouvernement mondial pour répondre aux crises financières mondialisées, aux pandémies et aux changements climatiques. Toutes ces menaces mondialistes, mondialisées, sans frontières qui nécéssitent l'instauration d'un gourvernement mondial ou d'une autorité mondiale.

 

Ordo Ab Chao, c'est en fin de compte la traduction latine du « pompier pyromane », allumer un feu pour ensuite prétendre être le seul à pouvoir l'éteindre.

Article-source:

http://infoguerilla.fr/?page_id=292

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 00:04

Des hommes armés en tenues de mercenaires à l’église irakienne

 

Mardi 2 Novembre 2010


Des hommes armés en tenues de mercenaires à l’église irakienne

Des Irakiens inspectent les lieux d'un attentat à la voiture piégée devant une église catholique de Bagdad, le 1er novembre 2010.

 

Press TV, 2 novembre 2010

 

      Un responsable irakien a révélé que les hommes armés impliqués dans le drame récent dans une église du pays pourraient être des membres de compagnies de sécurité étrangères.

 

      Qassem Atta, porte-parole du commandement des opérations à Bagdad, a déclaré lundi que les assaillants qui ont donné l'assaut à l’église catholique Sayidat al-Nejat de Bagdad, portaient des uniformes utilisés par les entreprises de sécurité étrangères.

 

      Dimanche, un groupe d'hommes armés a pris en otage des dizaines de fidèles dans l'église. L'incident a duré près de quatre heures jusqu'à ce que la police intervienne. Le ministère de l'Intérieur irakien a dit plus tard que 52 personnes ont été tuées et plus de 60 blessées dans l'incident.

 

      « Grenade à la main, des hommes armés ont attaqué l'église, » a dit Atta à l'agence de presse Aswat al-Iraq. Il a fait remarquer que les forces de sécurité irakiennes ont arrêté cinq hommes armés, l'un des détenus ayant une nationalité arabe.

 

      « Les forces de police ont désamorcé quatre bombes, huit grenades à main et deux ceintures d'explosifs, » a-t-il ajouté.

 

      Les autorités irakiennes ont lancé une enquête sur l'incident et les interrogatoires des assaillants arrêtés sont en cours, selon le responsable irakien qui a ajouté que cinq des hommes armés se sont suicidés pendant l'attaque terroriste.

 

      Lundi, dans l’intervalle, 18 membres de compagnies de sécurité étrangères ont été arrêtés pour infraction à la loi par la police irakienne dans la région d’al-Ramiela, au nord-ouest de Bassorah.

 

      Malgré le retrait des forces de combat zuniennes plus tôt cette année, l'Irak continue à héberger quelque 50.000 troupiers zuniens qui restent dans le pays pour « conseiller et former, » sans parler des milliers de mercenaires armés étrangers employés par les entreprises de sécurité privées qui opèrent dans le pays pour assurer la protection de fonctionnaires et d’entrepreneurs pour la plupart étrangers.



Original : www.presstv.com/detail/149284.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard



Note du traducteur

 

Les monstrueux attentats interethniques en Irak sont rationnellement inexplicables. À moins, peut-être, qu’ils ont un lien avec cette histoire : Le " Grand Israël " coloniserait une partie de l’Iraq

 

http://www.alterinfo.net/Des-hommes-armes-en-tenues-de-mercenaires-a-l-eglise-irakienne_a51358.html

 

 

 

 

MONDE

Hezbollah: Le crime contre l’église de Bagdad porte la marque des sionistes

 

 

Hezbollah: Le crime contre l’église de Bagdad porte la marque des sionistes
Le Hezbollah a fermement condamné les crimes terroristes commis contre l’église Notre Dame à Bagdad, qui a couté la vie à des dizaines de fidèles, et l’agression des colons israéliens, la semaine dernière, contre l’église baptiste (Jérusalem AlQuds occupée), dont le premier étage a été incendié.
 
Dans un communiqué publié, lundi, le Hezbollah a rappelé, que "ce type de crime odieux était inconnu, dans notre région, avant l'occupation des Américains, qui se sont employés à réveiller et nourrir les susceptibilités confessionnelles et sectaires".
 
Le Hezbollah a ajouté que "ce crime porte la marque évidente et hypocrite du sionisme, car le projet sioniste a toujours été axé sur l'effritement de la région en entités hostiles les unes aux autres en vue d'imposer une seule hégémonie".
 
Réitérant la condamnation de ce crime, "le Hezbollah a présenté ses condoléances aux familles des victimes, tout en appelant le peuple irakien, toutes composantes confondues, à la coopération et l’union face aux assassins". 

Mardi 2 Novembre 2010
http://www.alterinfo.net/Hezbollah-Le-crime-contre-l-eglise-de-Bagdad-porte-la-marque-des-sionistes_a51343.html
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 23:01

El Baradeï: les services secrets US n'ont pas le moindre document établissant une quelconque dérive du programme nucléaire iranien

Lundi 1 Novembre 2010
El Baradeï: les services secrets US n'ont pas le moindre document établissant une quelconque dérive du programme nucléaire iranien
L'ex-directeur de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) vient d'accorder une interview au quotidien autrichien "Die Presse", interview dont nous avons tiré un extrait.
 

Q – Est-il facile pour vous, en tant que lauréat du prix Nobel de la paix, de vous opposer au système prévalant, à l’heure actuelle, en Egypte?
R- Oui. Le prix Nobel de la paix m’a renforcé dans mes convictions et ma détermination à faire tout mon possible, en tant qu'ancien directeur général de l'Agence viennoise, pour œuvrer au désarmement nucléaire du monde et à la démocratisation de l'Egypte.
Q- Pour l'instant, la loi martiale règne en Egypte et l'opposition n’a pas accès aux médias. Durant ces 30 dernières années, de nombreuses irrégularités ont été constatées, dans ce pays. Que pensez-vous de cette situation ?
R- Dans un tel contexte, si je prenais part aux élections, c’est comme si je reconnaissais leur légitimité, alors qu’il faut faire preuve d’intransigeance, dans cette affaire.
Q – Et votre décision ne décevra pas ceux qui déploient tous leurs efforts pour que vous obteniez la victoire aux prochaines élections?
R – Non. Je ne participerai pas à la prochaine présidentielle pour les raisons que je viens d’évoquer. Il est clair que le futur gouvernement sera, également, issu du Parti du gouvernement actuel. Par ailleurs, participer aux élections ne fait pas partie de mes priorités. En effet, je cherche à rétablir une démocratie réelle, en Egypte.
Q - Si vous ne participez pas à la présidentielle, les partis opposants, parmi tant d'autres, les Frères musulmans, vous remplaceront-ils ou non?
R – Les politiciens opposants qui tiennent à participer aux élections ne pourront pas être suivis par l'opinion publique. Par ailleurs, il est évident que le Parti au pouvoir décrochera les deux tiers du parlement et qu’aucun parti opposant ne pourra le mettre véritablement en danger.
Q – D'après vous, l'opposition, dont les Frères musulmans, pourrait-elle mettre en danger l'Egypte et la région?
R- La fraction des «Frères musulmans» bénéficie d’une certaine popularité, au sein de la société égyptienne, d'autant plus qu'elle s’occupe des pauvres en mettant à leur disposition des denrées alimentaires et des médicaments. Ils ont, également, trouvé leur place parmi ceux qui n'ont, pourtant, pas les mêmes croyances qu’eux.
Q- L'administration Bush avait demandé aux pays arabes d'étendre la démocratie, dans le monde arabe, tandis que Barack Obama préfère ne pas s'immiscer dans cette affaire. Quelle approche préférez-vous?
R - Si l'on décide de provoquer de grandes évolutions, il est inutile d'importer la démocratie de l'extérieur. Je fais confiance au peuple et non au gouvernement. Les gouvernements sont souvent cruels. Il est de leur devoir, pourtant, de passer à l'action contre la violation des droits de l'Homme et cela ne concerne pas, exclusivement, les Etats-Unis, mais aussi, les chancelleries européennes, qui doivent, de leur côté, s'évertuer à faire face à la violation des droits de l'Homme. Ce ne sont, donc, pas uniquement, les pays arabes qui doivent agir contre ce fléau néfaste.
Q – Les Etats-Unis et l'Europe se sont maintenant concentrés sur l'Iran, d'autant plus qu'il pèse de tout son poids au Liban et en Irak. Qu'en pensez-vous?
R- L'Iran compte parmi les Etats les plus influents du Moyen-Orient et a sa propre idéologie, à l'égard de l'Occident. Il existe certaines ambiguïtés autour du dossier nucléaire iranien, ce dont doit répondre l'Iran. Malgré tout, personne, même les services du Renseignement américains, ne disposent du moindre document contre l'Iran.
Au terme de son interview, l'ex-directeur de l'AIEA a formulé le voeu qu’en 2011, le terrain soit rendu propice à la reprise d'un dialogue global avec la RII, car selon lui, seul, l’Iran, peut garantir la stabilité de la région.

Lundi 1 Novembre 2010

http://french.irib.ir http://french.irib.ir


http://www.alterinfo.net/El-Baradei-les-services-secrets-US-n-ont-pas-le-moindre-document-etablissant-une-quelconque-derive-du-programme_a51306.html
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:32
Israël déclaré "menace majeure" par la Turquie

Publié le 1er-11-2010


Le Conseil National de Sécurité turc vient de déclarer Israël comme étant une menace majeure pour la sécurité de la Turquie, et sa politique et ses actions comme incitant à une course aux armements au Moyen Orient. Ci-dessous l’article publié à ce sujet par Mireille Delamarre sur le site www.planetenonviolence.org

On savait les relations entre les deux pays très tendues mais cette fois la Turquie fait un pas de géant en avant dans sa démarche l’éloignant de l’entité sioniste.

Le Conseil National de Sécurité turc a rectifié un amendement à un document clé définissant la politique d’Ankara qui porte le sobriquet de « constitution secrète ». Cette rectification définit l’entité sioniste comme étant une « menace majeure pour la Turquie »


« L’instabilité de cette région provient des actions d’Israël et de sa politique, qui pourraient conduire à une course aux armements au Moyen Orient ».


Ce document définit pour les 5 années à venir la politique intérieure et étrangère de la Turquie. Cet amendement définit Israël comme « une menace majeure pour la Turquie ».

Les médias turcs ont qualifié cet amendement « d’historique » car c’est la première fois depuis 1949 qu’Israël est défini comme une menace pour la Turquie. Ils font également état du fait que - fait nouveau également - ni l’Iran, ni la Syrie, ni la Grèce ni la Russie ne devraient être mentionnés. Le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a établit un programme pour la politique étrangère de son pays visant à concrétiser rapidement le rapprochement avec ses états voisins.

Ce durcissement de la position turque à l’encontre du régime sioniste est pour partie du à l’attaque barbare en Mai dernier d’un commando de l’unité d’élite de la marine israélienne, Shayetet 13 (S-13) contre le Marvi Marmara de la Freedom Flotilla et l’assassinat de sang froid de 9 turcs. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Récemment le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, n’a pas hésité à féliciter publiquement les militaires israéliens impliques dans ces massacres pour leur « retenue ».

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a de nouveau réitéré sa demande d’excuses d’Israël pour ces attaques sanglantes, disant que :

« Israël doit s’excuser auprès de la Turquie et verser des compensations pour le terrorisme d’état en Méditerranée… S’il ne le fait pas alors il sera condamné à être isolé au Moyen Orient »

Erdogan a également critiqué les US pour avoir continuer à soutenir Israël après l’attaque.

« 9 martyrs turcs sur le bateau ont reçu chacun 21 balles tirées dans leurs corps par les soldats israéliens. Nous avons fourni des rapports post mortem et même des photos aux US et à l’UE. Mais Washington n’est pas prêt à condamner le terrorisme d’état d’Israël contre la Turquie ce qui veut dire que les US soutiennent un terroriste international qui tue nos citoyens dans les eaux internationales. »

Conséquence de ces relations extrêmement tendues entre Ankara et Tel Aviv, la Turquie sollicitée par les US via l’OTAN - dont elle est l’un des piliers depuis des décennies en Europe du Sud - pour l’installation de système de missiles anti missiles US sur son territoire afin de soit disant défendre l’Europe renâcle pour le moment à accepter sachant que ce système vise l’Iran mais aussi la Russie deux pays avec lesquels elle est entrain de développer ses relations politiques économiques et énergétiques comptant bien devenir le nœud central d’un réseau de distribution vers l’Europe de gaz et de pétrole de ces deux grandes puissances énergétiques.

La Turquie a posé plusieurs conditions à l’installation de ce système sur son territoire alors que les Américains aimeraient finaliser cet accord pour le prochain sommet de l’OTAN du 19 Novembre. La première c’est que le système ne soit pas officiellement désigné comme visant les menaces de l’Iran (ou de la Syrie ou de la Russie) mais contre des menaces générales contre la Turquie et l’Europe. Deuxième condition que la Turquie ait un accès direct à toute information collectée par ce système. La troisième condition c’est une complète participation turque à toute et toutes décisions conséquences de ces informations glanées par le système ce qui lui permettrait d’œuvrer contre toute attaque US/OTAN contre l’Iran. Enfin la dernière condition c’est que les informations collectées ne soient pas divulguées auprès de non membres de l’OTAN en l’occurrence Israël.

Les Américains pressés semblent avoir accepté la première condition ainsi que celle relative à Israël arguant que de toute façon Israël a son propre système - installé avec l’aide des US dont plusieurs dizaines de soldats sont présents en permanence pour le faire fonctionner - de détection de missiles iraniens. Pour l’heure les autres conditions n’ont pas été approuvées mais semblent décisives si la Turquie veut conserver sa souveraineté.

L’amendement à la « constitution secrète » pourrait bien être une décision politique turque visant à retarder toute implantation de ce genre de système sur le territoire turc.

D’autres part, les échanges de renseignements entre les services secrets turcs et israéliens du Mossad ont également été suspendus ainsi que les opérations conjointes


Le régime sioniste encourage et soutient les groupes indépendantistes kurdes en Turquie. Un attentat suicide a eu lieu ce dimanche à Istanbul faisant au moins 32 blessés .


Après la rectification de l’amendement turc à la « constitution secrète » faisant d’Israël une « menace majeure pour la Turquie » et la fin prochaine d’un cessez le feu décrété unilatéralement par les indépendantistes kurdes, la Turquie va-t-elle être de nouveau confrontée à une vague d’attentats suicide commis par des extrémistes manipulés en coulisse par le régime terroriste sioniste ?

Auquel cas sa décision de qualifier l’entité sioniste de « menace majeure pour la Turquie » est on ne peut plus justifiée. "


Dimanche 31 Octobre 2010

Mireille Delamarre

Source : http://www.planetenonviolence.org/Pour-La-Premiere-Fois-Depuis-1949-La-Turquie-Considere-Israel-Comme-Une-Menace-Majeure_a2306.html ?preaction=nl&id=2053747&idnl=77366&

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