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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 02:10

Faut-il se vacciner contre la grippe saisonnière ?

Après le vaccin contre la grippe A/H1N1 pandémique, retour à la case départ


Nouvelle année, nouveau vaccin, même question : faut-il se vacciner ou se revacciner contre la grippe ? Cet article tente d’apporter des éléments de réponse factuels et objectifs sous une forme accessible au public.

L’hiver 2009/2010 a été agité par une grande question : fallait-il ou non se faire vacciner contre la grippe A/H1N1 pandémique ? J’avais rédigé en novembre 2009 un article sur ce sujet avec le concours de mes confrères généralistes. Ce document, objet d’une diffusion considérable (1.300.000 lectures), tentait d’apporter une information factuelle et objective sur un sujet très controversé. La suite des évènements n’a pas démenti les affirmations contenues dans cette synthèse qui avait aidé de nombreux français à faire leur choix.

 

Après la mini-épidémie 2009/2010, le soufflé est retombé. Mais le débat va reprendre dans quelques semaines avec la commercialisation des vaccins antigrippaux 2010/2011

Nous savons déjà que nous disposerons (en France) de deux types de vaccins :

 

Des vaccins identiques au vaccin saisonnier habituel, c’est à dire sans adjuvant et contenant les principales souches en circulation lors de l’hiver austral. Ce vaccin dit "trivalent" contient trois extraits de virus : la souche A/H3N2 (Hong Kong), une souche B (peu dangereuse) et bien sûr la souche A/H1N1 2010 pandémique, qui remplace l’ancienne souche A/H1N1 espagnole. Ces vaccins seront donc dans leur principe parfaitement superposables à ceux pratiqués tous les ans chez quelques millions de personnes âgées et de malades fragiles. La seule différence est le remplacement du A/H1N1 espagnol par le nouvel A/H1N1 [2]

 

Des vaccins monovalents, c’est à dire contre la seule grippe A/H1N1, avec ou sans adjuvant au squalène. Nous en saurons plus dans quelques semaines.

 

La commercialisation de ce deuxième type de vaccin monovalent (un seul type de virus) est surprenante : soit on veut se protéger contre la grippe en général, soit on ne le souhaite pas. Se vacciner contre un seul virus n’a pas grand sens, d’autant que la grippe A/H3N2 provoque plus de décès que la grippe A/H1N1. La question sera de savoir s’il l’on a ressorti du frigo les vaccins de l’hiver dernier...

 

Nous aurons sans doute comme tous les ans une campagne de promotion de la vaccination antigrippale. En revanche, la culture de la peur distillée l’hiver dernier sera sans doute plus discrète.

 

Pour ceux qui se sont fait vacciner en 2009/2010 dans les gymnases, la rentrée vaccinale sera l’occasion de découvrir que leur immunité était transitoire et qu’une revaccination régulière, sans doute annuelle et à vie, est nécessaire pour maintenir leur protection contre la grippe A/H1N1. Pour atténuer cette mauvaise nouvelle (presque personne ne le sait encore), on affirmera peut-être que la vaccination 2010 est suffisante pour deux ou trois ans. Cette affirmation serait pourtant en contradiction avec la position antérieure des experts qui affirmaient que le vaccin antigrippal devait être pratiqué tous les ans, du fait de l’instabilité des virus grippaux.

 

Pour les autres, la question se reposera de façon générale : faut-il se vacciner tous les ans contre la grippe ? Finalement, vaccination ou revaccination, la question est la même pour tous.

 

Faut-il se vacciner ou se revacciner tous les ans contre la grippe ?

Comme l’année dernière, c’est en effet la vraie question. La grippe A/H1N1 n’est pas fondamentalement différente de la grippe saisonnière. Elle était simplement nouvelle (pour les jeunes) l’année dernière et a donc touché beaucoup de monde. Nous ne savons pas, en septembre 2010, quel est le pourcentage de la population qui a rencontré ce virus et s’est donc immunisé contre lui [3]. La raison pour laquelle cette étude n’a pas été réalisée m’échappe. Cette information serait cruciale et nous avons des raisons de penser que cette proportion est très importante, du fait de nombreuses grippes n’ayant provoqué aucun symptôme, mais ayant immunisé les personnes contaminées.

 

Tentons donc de répondre à cette question, chose qui n’est pas simple. Ce n’est pas simple car les travaux scientifiques évaluant l’impact de la vaccination antigrippale sont peu nombreux et peu convaincants.

 

Il aurait été très facile d’apprécier cette efficacité lors de la mise en place de la vaccination gratuite pour les personnes âgées ou les patients en longue maladie : cette vaccination aurait été offerte à un échantillon de patients tirés au sort par l’assurance maladie, et la mortalité de ces patients aurait pu être comparée après plusieurs années à celle d’un autre échantillon comparable. C’est facile, les données sont déjà informatisées et la traçabilité des personnes ayant retiré leur vaccin gratuit est aisée. Cela n’a pas été fait. Comme trop souvent en France, on a lancé une politique de santé publique avant de l’évaluer, et il est désormais trop tard pour faire cette étude. [4]

Pour forger notre point de vue, nous disposons principalement de deux éléments objectifs : la mortalité de la grippe en France et la synthèse des travaux scientifiques ayant évalué l’efficacité de la vaccination.

 

Tout d’abord, une étude de la mortalité de la grippe en France

Elle est unique a ma connaissance et a porté il y quelques années sur les 22 départements français les plus peuplés :

 

La mortalité est une des données les moins mal connues car le décès est un élément qui est toujours déclaré, documenté, et qui peut faire l’objet d’enquêtes. Pour autant, aussi étonnant que cela puisse paraître, personne ne connaît le nombre exact de décès dus à la grippe en France. Un bilan sur la saison 2004-2005 [5] apporte néanmoins des données intéressantes : nous n’avons pas le chiffre absolu de décès, mais nous pouvons l’estimer, et connaître le rapport entre les décès et les cas de grippe calculés par un réseau de surveillance fiable. La mortalité a été relevée dans 22 départements répartis sur le territoire, représentant 37% de la population métropolitaine. Il suffit donc de tripler les chiffres pour avoir une estimation grossière de la mortalité totale.

 

 

Fig 1 Comparaison de la mortalité grippale et du nombre de cas de grippes lors de l’épidémie 2004-2005, permettant d’évaluer la mortalité globale à environ 1/10.000 pour les grippes déclarées (source). Attention, la mortalité pour la grippe en général est plus faible car de nombreux cas de grippe ne donnent que peu ou pas de symptômes.

 

En tout, 228 décès ont donc été recensés en 2004-2005. En extrapolant à la population totale, on obtient environ 700 décès. Ce chiffre est à comparer aux estimations officielles de 5000 à 7000 décès. Ces estimations reposent sur une lecture savante mais audacieuse des courbes de mortalité générales, et de l’attribution arbitraire à la grippe d’excès de décès survenus pendant la circulation du virus grippal. Cette dernière méthode pourrait être à l’épidémiologie ce que les prévisions de croissance du gourvernement sont à l’économie... Pour ma part, je préfère me fier au décompte des causes de décès, même si cette méthode risque elle-aussi de surestimer les décès dus à la grippe [6].

 

L’autre information importante est celle de l’âge auquel survient le décès par grippe.

 

 

Fig 2 : Age des patients décédés de la grippe lors de la surveillance de la grippe 2004-2005 sur 22 départements.

 

L’âge moyen des patients décédés de la grippe au cours de la saison 2004-2005 est de 86 ans (médiane : 87 ans). La classe d’âge des plus de 90 ans est la plus représentée avec 43 % des effectifs.

 

La grippe saisonnière est donc dans la majorité de cas la grippe "du dernier souffle" qui vient emporter une personne fragilisée par le grand âge. C’est bien sûr souvent un drame, mais cette information est importante pour qui veut apprécier l’intérêt de se vacciner contre la grippe saisonnière. Le décès des personnes jeunes grippées est donc un évènement très rare : 1/100.000 à 1/1000.000 de grippes. Ce décès est souvent associé à une maladie préexistante. Cela correspond aux constatations faites par les médecins généralistes : rares sont ceux qui ont été confrontés à un décès par grippe chez une personne jeune et en bonne santé pendant l’ensemble de leur carrière. Médicalement parlant, "jeune" signifie moins de 65 ans...

 

Ces chiffres concernent essentiellement la grippe A/H3N2 (Hong Kong).

 

La grippe H1N1 a épargné cet hiver les personnes âgées qui possédaient apparemment une immunité ancienne et protectrice contre ce nouveau virus, qui n’était donc finalement pas si nouveau.

 

Le nombre de décès de patients liés (sans certitude [7]) à la grippe A/H1N1 est de l’ordre de 300, dont une majorité de personnes fragilisées par des facteurs de risque préexistants. Certaines données récentes font douter d’un excès de gravité de cette nouvelle grippe A/H1N1 chez les jeunes, excès pourtant communément admis depuis quelques mois.

 

Cette grippe A/H1N1, nouvelle en 2009/2010 pour les personnes jeunes, a ainsi pu contaminer un grand nombre de sujets dans sa phase pandémique. En mode saisonnier, il est douteux qu’elle touche tous les ans plus de 10% de la population, ce qui donne environ 30 décès par an. Cette mortalité chez les jeunes est du même ordre de grandeur que celle de la grippe A saisonnière (H3N2 ou ancienne H1N1) chez les sujets de moins de 65 ans.

 

Ces 30 décès sont bien sûr regrettables, mais ils ne constituent pas un problème de santé publique.

 

En pratique, la probabilité de mourir de la grippe pour un enfant ou un adulte de moins de 65 ans est de l’ordre de 1 pour un million chaque année. Ce risque est équivalent à la probabilité de gagner le gros lot du Loto en jouant 20 euros.

 

Quelle est l’efficacité du vaccin antigrippal ?

Vous pourriez penser que le vaccin antigrippal protège à près de 100% contre la grippe, comme c’est le cas pour le vaccin antipolio ou antitétanique. Il n’en est rien. Le vaccin contre la grippe est peu efficace. Les interprétations des données scientifiques les plus optimistes évaluent cette efficacité à environ 50% (deux fois moins de grippe chez les sujets vaccinés).

 

Néanmoins, cette interprétation favorable est contestée. Un exemple parmi d’autres : des chercheurs américains ont étudié plus en détails les données scientifiques sur la vaccination des personnes âgées. Ils constatent que les vaccinés meurent moins pendant l’épidémie de grippe, mais meurent moins aussi avant et après ce qui n’a pas beaucoup de sens... Voila de quoi relativiser la valeur de ces statistiques qui sont censées fonder l’efficacité de la vaccination contre la grippe.

 

D’ailleurs, une des sources scientifiques internationales les plus fiables, la collaboration Cochrane, conclut que si la vaccination permet peut-être d’éviter une grippe sur deux, il n’existe aucune preuve que le vaccin soit efficace sur les complications de la grippe et notamment les décès. La commission d’enquête du Sénat a auditionné le Pr Jefferson de la collaboration Cochrane et vous pouvez lire en français le compte rendu de son audition qui résume bien la situation.

 

Un autre élément factuel non négligeable est la situation de la Pologne : ce pays n’a vacciné aucun de ses citoyens en 2009/2010 et la mortalité grippale par habitant y a été moins importante qu’en France.

 

En pratique, les accidents graves et décès liés à la grippe sont tellement rares qu’il est quasiment impossible de mettre en évidence l’efficacité du vaccin sur la mortalité, à supposer que cette efficacité existe.

 

Le vaccin permet de diminuer au mieux par deux la probabilité d’être alité et incapable de travailler plusieurs jours, tous les dix ou quinze ans. C’est en effet l’intervalle moyen qui sépare deux accès de grippe chez une personne donnée (certains n’en "font jamais", d’autres sont grippés plus souvent).

 

Quels sont les dangers du vaccin antigrippal

Nous n’avons aucun argument solide actuellement pour affirmer que le vaccin antigrippal saisonnier expose à des risques importants. L’absence d’adjuvant au squalène dans le vaccin saisonnier (sauf GripGuard®) évite les nombreuses réactions locales désagréables observées avec le vaccin pandémique et peut-être certaines réactions auto-immunes. Les accidents survenus ches les vaccinés ne sont pas (à ce jour) significativement plus fréquents que ceux attendus pour les mêmes effectifs dans une population non vaccinée.

 

Nous n’avons pas non plus d’argument solide pour affirmer qu’il n’existe aucun accident grave lié au vaccin. Des troubles sérieux sont survenus après la vaccination : maladies neurologiques graves, maladies immunitaires, et enfin des décès. Il n’est pas possible actuellement d’affirmer que le vaccin est responsable de ces accidents, mais il n’est pas non plus possible d’affirmer qu’il est innocent.

 

Il suffirait que la vaccination provoque deux décès par million de personnes jeunes vaccinées pour en annuler le bénéfice théorique.

 

Bénéfice théorique, car encore une fois, personne ne peut affirmer que le vaccin permet d’éviter des décès ou des accidents graves liés à la grippe.

 

La seule chose qui est sûre, c’est que l’on ne sait pas grand chose

Nous ne savons pas exactement combien la grippe provoque de décès, mais nous avons des raisons de penser que le taux est très faible, de l’ordre de 1 pour 1 000 000 chez les enfants et adultes de moins de 65 ans en bonne santé.

 

Nous ne savons pas combien la vaccination provoque d’accidents graves, mais nous savons que ces accidents, s’ils existent, sont suffisamment exceptionnels pour être difficiles à mettre en évidence.

 

Nous avons des raisons de penser que la vaccination contre la grippe divise environ par deux la probabilité d’être atteint par la grippe et donc d’être exposé à ses inconvénients (alitement, fatigue durable, forte toux, parfois pneumonie banale nécessitant des antibiotiques).

 

Dans ces conditions, le rapport bénéfice/risque de la vaccination antigrippale est difficile à apprécier. A chacun de faire son choix en fonction de ses peurs ou de son vécu personnel. Nous nous exposons quotidiennement à des risques largement aussi importants, comme faire une promenade en vélo ou un voyage en voiture.

 

Le "risque zéro" est un mythe, la vie est pleine de risques rares que nous ne pouvons éviter !

Se pose enfin le problème des cas particuliers : vieillards fragiles, grands malades, femmes enceintes, asthmatiques. Ils sont clairement exposé à un surcroît de risque variable en fonction de chaque situation. C’est après avoir pris conseil auprès de leur médecin traitant, en consultation et non au téléphone ou entre deux portes, qu’ils pourront décider en leur âme et conscience s’ils choisissent ou non la vaccination annuelle. La probabilité d’un accident étant très faible quel que soit leur choix (vaccination et ses risques, grippe et ses risques), rien ne justifie de s’inquiéter excessivement pour un risque finalement très modeste dans un sens ou dans l’autre.

 

Le rédacteur de cet article et les médecins co-signataires espèrent que ce texte aura pu faciliter votre choix ou éclairer la décision que vous prendrez avec votre médecin traitant.

 

Remerciements : Dr Jean-Claude Grange, Dr Olivier Rozand.

 

Conflits d’intérêt de l’auteur : voir ici.

 

Notes

 

[1] La définition exacte de la subjectivité est complexe et ses limites sont floues.

[2] Le virus H3N2 sera également très légèrement différent, du fait des modifications mineures que subissent régulièrement les virus grippaux.

[3] L’immunité conférée par la maladie est beaucoup plus importante et durable que celle induite par le vaccin qui simule une fausse infection localisée (au point d’injection).

[4] La vaccination étant désormais présumée efficace, il ne serait pas éthique de priver de vaccin un groupe de patients.

[5] Surveillance épidémiologique de la grippe en France 2004-2005, rapport de l’Institut National de Veille Sanitaire.

[6] Ont été comptabilisés comme dus à la grippe les décès pour lesquels le certificat contenait les mot "grippe" ou "grippal", sans qu’il soit nécessaire que la grippe soit présentée comme cause principal du décès. Cette étude a donc été conçue pour "ratisser large".

[7] Tous les décès dues à un pneumonie grave en 2009/2010 ont été attribués à la grippe A/H1N1 sans vérification virologique.

Creative Commons License

Il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Guillaume le Taciturne


Auteur : Dr Dominique Dupagne - Source : Atoute

 

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=15768

 

 

Commentaire paru :

 

 

(Faut-il se vacciner contre la grippe saisonnière ?)

 

Salut,

 

merci pour cet article qui m'a appris ce que je voulais savoir :

 

Dans le vaccin contre la grippe saisonnière, il n'y a pas d'adjuvants. (Sauf une marque, donc il faudra quand même que je fasse attention)

 

Par conséquent, je me ferai vacciner comme chaque année.

L'an dernier, j'avais fait le vaccin normal mais refusé le vaccin spécial A/H1N1.

« A chacun de faire son choix en fonction de ses peurs ou de son vécu personnel. » dit l'auteur.

 

Mon vécu, c'est que je suis très fragile et que j'attrappe tout ce qui passe. il y a 15 ou 20 ans, je ne me faisais jamais vacciner contre la grippe. Et j'étais obligé de prendre des antibiotique quatre fois par ans. Parce que j'avais systématiquement des surinfections. Une fois, j'ai cédé à la pression antimédic de divers amis et j'ai refusé de prendre des antibiotiques. Je suis resté malade (très malade !) pendant deux mois. Quand j'ai pris mes antibiotiques, j'ai guérri en trois jours !

Depuis 15 ou 20 ans, je me fais vacciner chaque année contre la grippe saisonnière. Et au début l'efficacité était très moyenne. Mais au bout de quelques années, c'est devenu d'une efficacité extrême (tu parles, avec un rappel par an, au bout d'un moment, ça fait pas semblant de fonctionner !) et je ne prends plus jamais d'antibiotiques pour cause de crève, parce que je n'ai plus jamais la crève. Tout juste un simple petit rhume de rien du tout !

 

Le vaccin contre la grippe saisonnière a changé ma vie.

 

Bien à vous,
do
http://mai68.org

Voici pour quelles raisons , l'an dernier, j'ai pris le vaccin normal mais refusé le vaccin spécial grippe A/ H1N1 : Le vaccin normal contre la grippe normale vaccinait déjà contre le H1N1 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article350

Grippe A-H1N1 - Vaccinés comme en Afrique :

http://mai68.org/spip/spip.php?article394


Analyse succinte de la circulaire officielle de vaccination contre la grippe A/H1N1 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article439

Provoquer la peur de la grippe pour éviter la grève générale :

http://mai68.org/spip/spip.php?article401

 

 

Le vaccin normal contre la grippe normale vaccine aussi contre le H1N1
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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 18:43

 

 

Les Industries Pharmaceutiques ne veulent pas que vous sachiez la Vérité sur les maladies (sur le SIDA, sur le Cancer, sur le Diabète, sur les Maladies Cardiaques…) : Il y a une Vérité simple qui, si elle était largement connue, anéantirait complètement Big Pharma !
Quelle est cette Vérité ? : Toutes les maladies sont guérissables ! (Le SIDA est guérissable. Le cancer est guérissable. Le diabète peut être guéri…) En Vérité ils entretiennent les maladies en soignant les symptômes (par exemple pour le diabète : ils vont prescrire un traitement hypoglycémiant mais jamais ils ne vous diront la cause de la maladie !).
De nos jours, les médecins sont très peu formés à la nutrition, voire pas du tout. La médecine moderne a plutôt pour principe : « à chaque maladie son médicament ». Et l’Industrie Pharmaceutique souhaite conserver cette politique lucrative. L’industrie pharmaceutique s’attendait, vers la fin des années 1990, à une période de vaches maigres, liée d’une part à l’épuisement des grands brevets, d’autre part à son incapacité d’innover. Les spécialistes du médicament savaient qu’elle allait se rabattre sur les vaccins pour tenter de maintenir sa rentabilité… La vaccination est la poule aux œufs d’or des labos.
D'abord la généralisation de la pratique vaccinale assure des revenus réguliers à l'industrie, ensuite en créant des millions et millions de malades chroniques ils s’assurent une clientèle à vie... On peut se demander pourquoi, dans un pays comme la France où il y a une alimentation correcte et une eau potable, existe-t-il des vaccins obligatoires ? Réponse : l’industrie pharmaceutique est le premier sponsor des campagnes électorales ainsi les politiciens sont redevables quand ils sont élus. Sachez une chose : En Vérité l’argent n’est qu’illusion : la Véritable Richesse c’est la Vérité et le Savoir ! Je ne vous demande ni argent ni remerciement mais juste de transmettre la Vérité ;-) … Il faut transmettre le Savoir et la Vérité… … La Vérité finit toujours par se Savoir… Paix. DJAMELITO


Jeudi 9 Septembre 2010
http://www.alterinfo.net/La-Verite-sur-la-Sante_a49712.html
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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 02:47

 

«Un populaire anti-dépresseur peut sérieusement augmenter le risque de suicide et de mort violente chez les patients", selon une étude menée par des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital et Harvard Medical School, et publiée dans le Journal of American Medical Association.


La drogue, connue sous le nom anticonvulsivants, a été initialement conçue pour le traitement de l’épilepsie, mais est maintenant largement prescrite « off-label » pour des affections comme les troubles bipolaires, les migraines et les douleurs.

"Nous savons tous que l’éventail des utilisations de ces médicaments est très, très large",  dit la chercheur Elisabetta Patorno. Les chercheurs ont examiné la prescription et les dossiers médicaux de plus de 300.000 personnes de plus de 14 ans à qui on avait prescrit un anticonvulsivant pour la première fois entre Juillet 2001 et Décembre 2006. 


En savoir plus: ICI (anglais)

SOURCE

Encore une fois les effets secondaires des médicaments sont pires que la maladie elle-même… On sert littéralement de cobaye et de vache à lait pour ces industries pharmaceutiques. Amenez-en, des études comme celle-ci ! On en a besoin pour être conscients des dangers de faire confiance aveuglément aux médecins.

 

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=9788

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 02:02

 

«La TV devrait être interdite pour les tout-petits et sévèrement rationnée pour d’autres jeunes afin de protéger leur santé et leur vie familiale dit un psychologue de premier plan à un député. Dr Aric Sigman affirme que des millions d’enfants passent des heures affalés devant la télévision et les ordinateurs. C’est «le plus grand scandale de santé publique méconnu de notre temps». Il dit qu’il est lié à des maux allant de l’obésité aux maladies cardiaques, aux mauvais résultats scolaires et au manque d’empathie.


En savoir plus: ICI (anglais)


SOURCE

C’est évident que la télé n’est pas bonne pour les enfants ni pour personne d’ailleurs. Avec l’école c’est le meilleur outils d’asservissement et de contrôle de nos cerveaux. Elle a causé beaucoup de dommage à notre société dite « moderne ». Surtout qu’un enfant  c’est comme un éponge, il absorbe tout ce qu’on lui montre, et il ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Mais il est difficile d’interdire quelque chose que l’on regarde à tout les jours, il faudrait p-e montrer l’exemple. Le meilleur moyen c’est de ne pas en avoir. Il va surement l’écouter quand même ailleurs chez des amis, mais moins souvent, et il aura moins de chance d’en développer une dépendance. Sauf qu’aujourd’hui je pense que rendu à un certain âge ils sont surtout sur les ordinateurs et les jeux vidéos, ce qui n’est pas nécessairement mieux.
Jo ^^

 

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=9782

 

 

Sur ce blog,

 

 

 

 

Lire sur la TV de demain:

 

“Digivision”: la télévision du futur

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 21:33
 
Facteurs environnementaux impliqués dans la maladie d’Alzheimer. Le mercure dentaire, probable déterminant majeur

 

retraites-j.jpg

 

Véritable fléau sanitaire dans les pays développés, la maladie d’Alzheimer est en passe de devenir une pandémie mondiale. La flambée de cette épidémie ne peut s’expliquer uniquement par le vieillissement de la population et pourrait, dans les futures décennies, mettre en péril les systèmes de protection sociale. Si les causes de cette pathologie restent encore largement méconnues, des études épidémiologiques démontrent l’importance de facteurs environnementaux, dont les effets sont modulés par la présence de gènes de susceptibilité à la maladie. De nombreuses publications mettent notamment en évidence l’implication de facteurs toxiques de nature chimique ou physique : métaux (mercure, plomb, aluminium…), pesticides, ondes électromagnétiques… Parmi ces facteurs de risque, l’exposition au mercure élémentaire, dont les amalgames dentaires constituent la source majeure, est particulièrement suspectée. En effet, des expérimentations mettent en évidence que le mercure inorganique induit dans le cerveau des perturbations comparables à celles observées chez les malades d’Alzheimer. Plusieurs mécanismes expliquant ces perturbations sont désormais clairement identifiés : déstructuration du cytosquelette neuronal, induction d’une agression oxydante, inhibition de l’activité d’enzymes jouant un rôle vital dans le fonctionnement cérébral, action sur le métabolisme d’un neuromédiateur, le glutamate, etc. La recherche doit par conséquent s’orienter davantage vers l’étiologie de cette maladie et non seulement vers la mise au point de thérapies médicamenteuses ou vaccinales. Ce n’est qu’en appliquant rapidement le principe de précaution qu’on pourra réduire l’exposition de la population au mercure et aux autres substances neurotoxiques, et ainsi retarder le vieillissement cérébral.

 

http://www.em-consulte.com/article/225539

 


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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 11:08


 

 

25 août 2010

 

* À partir de l'automne, le vaccin H1N1 sera intégré avec le vaccin contre la grippe saisonnière: une pierre deux coups et deux fois plus d'effets secondaires!   

 

En Finlande, l'Institut national de la santé et du bien-être a suspendu l'utilisation du vaccin H1N1 puisque ce dernier est lié à une augmentation de 300% de cas de "narcolepsie", trouble neurologique chez les enfants et les jeunes, et ce,  à l'intérieur des 6 derniers mois.

 

La "narcolepsie" est un trouble neurologique grave qui peut être déclenché par un virus.  La personne qui en est atteinte peut s'endormir soudainement, sans avertissement, pendant qu'elle mange, pendant qu'elle parle, pendant qu'elle s'amuse dans la piscine...  Leurs muscles peuvent également s'affaiblir soudainement, provoquant un effondrement soudain. 

 

Il n'existe aucun remède connu pour cette maladie.

 

L'Institut national de la santé et du bien-être a décidé, mardi, de suspendre la vaccination avec le vaccin Pandemix et ce, jusqu'à ce que l'enquête soit complétée.

 

La narcolepsie est une affection très rare, mais 15 nouveaux cas de cette maladie sont apparus chez les jeunes et les enfants depuis décembre dernier.  Il existe une corrélation claire entre le temps de l'administration du vaccin et l'apparition de la maladie.  Un nombre inhabituellement élevé de cas de narcolepsie ont également vus le jour en Suède à la suite du programme de vaccination H1N1.

 

Selon Kari Lankinen, médecin en chef de l'Agence finlandaise de médicaments, les médecins ont été complices à cacher le lien entre le vaccin contre la H1N1 et la narcolepsie pour faire avancer leur carrière. 

 

Au total, environ 750 Finlandais ont connu des effets secondaires néfastes suite au vaccin contre la grippe porcine, selon le "Hlsinki Times".

 

Avec toutes les preuves qui sont aujourd'hui révélées concernant les effets secondaires des vaccins devraient envoyer un signal d'alarme aux parents à travers le monde.

 

D'ailleurs, le président sortant du Conseil d'Europe sur la santé, Wolfgang Wodarg, a déclaré que l'enquête de son groupe d'experts sur l'éclosion de 2009 de grippe porcine a indiqué que la pandémie était un canular (complot) fabriqué par des sociétés pharmaceutiques, en complicité avec l'OMS, pour faire des profits et mettre en danger la santé publique...

 

Wodarg a ajouté que les gouvernements ont été "menacé" par des groupes d'intérêt au sein de l'industrie pharmaceutique ainsi que de l'OMS pour acheter des vaccins et injecter leurs populations sans aucune raison scientifique raisonnable.  L'Allemagne et la France ont eu un taux de résistance très important, seulement 6% de la population aurait été vaccinée...  Au Québec, c'est la majorité des gens qui ont fait la file pour recevoir ce "vaccin de la peur"!

 

Texte rédigé à partir de l'article-source:

http://www.infowars.com/finland-suspends-swine-flu-shots-after-vaccine-linked-with-neurological-disorder/

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=954695

 

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 09:26
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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 04:36
85% des nouveaux remèdes seraient de la camelote à risque
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Natural News, S.L. Baker, 18 août 2010


      Depuis des années, les défenseurs de la santé naturelle tirent la sonnette d'alarme sur les dangers des nouveaux remèdes préconisés aux patients. Mais, est-ce un avis partial inexact ? Pas du tout. En fait, une nouvelle étude démontre à présent que les problèmes présentés par les spécialités de Big Pharma qui font l’objet d’un énorme battage publicitaire sont même bien pires que ce que pourraient cauchemarder la plupart des gens. Des chercheurs indépendants ont constaté qu'environ 85 pour cent des nouvelles spécialités offrent peu si ce n’est aucun nouvel avantage, mais elles renferment le risque de provoquer de graves dommages chez l’utilisateur.


      Selon le Dr Donald Light, le professeur de santé comparée à l'université de médecine et de dentisterie du New Jersey qui a rédigé l'étude, l'industrie pharmaceutique est un marché « pour pacotilles » et Big Pharma dépense une fortune pour vendre cette saloperie au public.


      Le Dr Light, qui a présenté ses conclusions à Atlanta le 17 août, à la 105e réunion annuelle de l’American Sociological Association, a déclaré dans un communiqué de presse, « Parfois, des compagnies pharmaceutiques cachent ou minorent les données sur les graves effets secondaires des nouveaux médicaments et exagèrent leurs avantages. Ensuite, elles passent deux à trois fois plus de temps en marketing qu’en recherche pour convaincre les médecins de prescrire ces nouvelles spécialités. Les médecins peuvent avoir des informations trompeuses et désinformer les patients sur les risques du nouveau médicament. C'est vraiment un marché à deux vitesses pour de la camelote. »


      Le document du Dr Light, Pharmaceuticals: A Two-Tier Market for Producing 'Lemons' and Serious Harm (Pharmaceutique : Un marché à deux vitesses produisant de la camelote et de graves torts), est une analyse institutionnelle sur l'industrie pharmaceutique et son fonctionnement. Il a construit ses conclusions sur un large éventail de données provenant de sources et d’études indépendantes, incluant le Canadian Patented Medicine Prices Review Board, la Food and Drug Administration, et Prescrire International (un journal de langue française qui publie des recherches approfondies sur la pharmacologie, la toxicologie et la pharmacie). Une grande partie des recherches de cette étude ont été faites pour un livre à paraître du Dr Light, The Risk of Prescription Drugs (Risque de l’ordonnance médicale), dont la sortie est prévue cet automne chez Columbia University Press.


      À la fois dans son document et dans son livre, le Dr Light met l'accent sur ce qu'il qualifie de « syndrome du risque de prolifération. » Il se réfère à la façon dont Big Pharma a maximisé énormément le nombre de gens exposés à de nouveaux médicaments dotés d’une faible efficacité et de plus grands risques d'effets indésirables et d’effets secondaires souvent graves. Les géants pharmaceutiques ont réussi cette prouesse en n’associant pas à chaque nouvelle mise sur le marché un lancement contrôlé et limité, qui permettrait de recueillir des indications positives et négatives sur les effets du remède. Au lieu de cela, pour lancer ses remèdes Big Pharma compte énormément sur le battage publicitaire reposant sur des essais cliniques conçus en premier lieu pour minimiser les signes de préjudices, et qui sont publiés dans la littérature médicale dans le but unique de souligner les avantages des médicaments.


      Le Dr Light a révélé que les compagnies pharmaceutiques dépensent des millions dans d’énormes campagnes de promotion de leur nouvelle panacée médicale, et en recrutement d’éminents médecins qui utiliseront ce médicament pour des affections autres que celles pour lesquelles il est homologué. En favorisant ces usages hors indication ou non homologués, Big Pharma va essayer d’obtenir encore plus de ventes et les médecins deviennent par négligence ce que le Dr Light appelle des « agents doubles, » qui travaillent à pousser les ventes de la nouvelle drogue alors qu'ils sont censés être des gardiens du bien-être de leurs patients.


      Et qu’arrive-t-il quand le patient se plaint que le médicament le rend malade et/ou produit des effets secondaires ? Les études montrent qu’habituellement leur médecin méprise juste ces plaintes ou n’en tient pas compte, a déclaré le Dr Light.


      Selon la nouvelle étude, les grands laboratoires pharmaceutiques réussissent dans la vente de médicaments de « pacotille » grâce à trois raisons principales : Big Pharma est chargé des essais de ses propres remèdes ; les laboratoires pharmaceutiques ont investi des millions dans l’édification de « pare-feu » de protection juridique pour cacher les informations concernant les dangers ou l'inefficacité d'un médicament ; et le seuil d'efficacité des remèdes est suffisamment bas pour qu’il soit facile d’obtenir l’homologation d’un nouvelle spécialité.


      Le Dr Light a souligné que malgré les nombreuses exigences des essais d'efficacité et d'innocuité de chaque nouveau médicament, les compagnies pharmaceutiques utilisent la stratégie de la « submersion de l’autorité de contrôle » sous une foule d'essais cliniques incomplets, partiaux, et de qualité inférieure. Par exemple, dans une étude sur 111 demandes d’homologations définitives, 42% ne comportaient pas assez d'essais randomisés, 40% comportaient des essais de dosage défectueux, 39% ne comportaient aucune preuve d'efficacité clinique, et 49% soulevaient des inquiétudes sur de graves effets secondaires.


      « Il en résulte que les médicaments sont homologués sans que personne ne soit capable de connaître leur degré réel d’efficacité ni le nombre de dommages provoqués, » dit-il. « Les compagnies contrôlent l’élaboration des connaissances scientifiques et ensuite les conclusions qui iront à la FDA ou seront publiés. »


      Comme Mike Adams l’a récemment rapporté dans Natural News, les statines sont un excellent exemple de remède préconisé sur le marché par Big Pharma comme sûr et efficace, tout en dissimulant le fait qu’elles font souvent plus de tort que de bien aux gens. Dans le cas des statines, elles provoquent toutes sortes de dommages, du foie à l’insuffisance rénale aiguë, et de la faiblesse musculaire extrême à la cataracte.


Pour plus d'informations :
www.asanet.org/meetings/2010Home.cfm
www.naturalnews.com/Big_Pharma.html



Original : www.naturalnews.com/029506_Big_Pharma_lemons.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

 

http://www.alterinfo.net/85-des-nouveaux-remedes-seraient-de-la-camelote-a-risque_a49141.html


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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 03:06

 Original (New York Times): Cloned Livestock Gain a Foothold in Europe

05.08.2010 James Kanter via Courrier International

 


Dans plusieurs pays, dont la Suisse et le Royaume-Uni, des produits issus de la progéniture de bétail cloné se retrouvent dans les rayons des supermarchés, à l'insu du consommateur. Cet article du New York Times a déclenché une enquête de l'agence britannique de sécurité alimentaire.

 


 

En Europe, nombreux sont ceux qui frémissent à l'idée même de cloner des animaux. Et pourtant en Suisse, au Royaume-Uni et peut-être dans d'autres pays, une poignée d'éleveurs ont  importé des Etats-Unis de la semence et des embryons provenant d'animaux clonés ou de leur progéniture, afin d'obtenir des bêtes plus grasses et plus productives. Et bien qu'aucun distributeur ne l'admette publiquement, il est fort probable que de la viande ou des produits laitiers issus de ce genre d'élevage soient déjà en vente dans les rayons des supermarchés.


Il ne s'agit sans aucun doute que de petites quantités et leur vente semble légale, mais cette évolution mérite d'être soulignée dans une région du monde opposée depuis longtemps aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et où bon nombre de personnes considèrent le clonage animal comme potentiellement dangereux et cruel, voire immoral.


En Europe, les responsables politiques affirment que toute entreprise désireuse de commercialiser de la viande ou des produits laitiers issus d'animaux clonés doit se mettre en conformité avec la réglementation européenne sur les nouveaux aliments, censée couvrir les innovations du secteur agroalimentaire. Jusqu'à présent, aucune démarche de la sorte n'a été entreprise. La viande et les produits laitiers issus de descendants d'animaux clonés ne font actuellement l'objet d'aucun contrôle ou autorisation préalables.


L'Office fédéral suisse de la santé publique (OFSP) a annoncé dans un recoin de son site Internet que des "produits laitiers et de la viande issus de tels animaux [avaient] probablement été utilisés par l'industrie agroalimentaire avant d'être vendus en Suisse". "D'autres pays européens sont dans la même situation", pouvait-on également lire sur le site.


"Nous ne devons pas nous transformer en une forteresse hostile aux animaux clonés et à leur progéniture", déclare Arnaud Petit, directeur de l'unité produits et marchés de l'instance Copa-Cogeca, première association européenne d'agriculteurs et de coopératives. "Aujourd'hui, nous devons produire davantage avec moins de ressources et un impact moindre sur l'environnement. Le clonage pourrait être une solution d'avenir."


En juillet, le Parlement européen a voté pour l'interdiction de la vente de viande et de produits laitiers issus d'animaux clonés ou de leur descendance. Toutefois, après les épuisantes batailles autour des OGM, les Etats européens ne tiennent pas à provoquer une nouvelle guerre commerciale avec des géants de l'agriculture comme l'Argentine, le Brésil ou les Etats-Unis. Ils négocieront avec les eurodéputés à partir de septembre afin de s'entendre sur un texte.


Au cours des trois dernières années, des éleveurs britanniques ont obtenu au moins trois animaux à partir d'embryons importés. La nouvelle a toutefois provoqué une vague de protestation dans les médias nationaux, les opposants au clonage s'inquiétant de voir apparaître des produits alimentaires vendus en supermarchés sans contrôle sanitaire suffisant.


Un producteur britannique a déclaré utiliser quotidiennement le lait d'une vache née d'un animal cloné. Il a également indiqué avoir vendu des embryons de cette vache à des éleveurs canadiens. L'homme a toutefois préféré garder l'anonymat, expliquant que le clonage était tellement impopulaire au Royaume-Uni que les consommateurs n'achèteraient plus son lait s'ils en connaissaient l'origine.


Il espère ne pas être contraint de se débarrasser d'une bête aussi précieuse. Ses activités ne semblent pourtant pas conformes à la position du ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales britannique. D'après les récentes déclarations d'une porte-parole, le ministère n'avait connaissance d'aucun cas de viande ou de produits laitiers issus de la progéniture d'animaux clonés qui seraient entrés dans la chaîne alimentaire au Royaume-Uni.


En Suisse, réputée pour ses fromages et son chocolat, le gouvernement a reconnu que "plusieurs centaines" de têtes de bétail étaient des descendants de clones de deuxième ou troisième génération. Il a toutefois souligné qu'il s'agissait là d'un "très faible" pourcentage par rapport au 1,5 million de têtes de bétail du pays.


Julio César Díez, le vétérinaire qui a participé à la naissance de Got, le premier taureau de combat cloné en Espagne, s'attend à ce que les animaux clonés et leurs descendants soient de plus en plus utilisés par les éleveurs européens dans les années à venir, en raison de la demande croissante de viande de bonne qualité à des prix abordables. "Quand on est capable de sélectionner des animaux qui produisent autant de viande supplémentaire par kilo de grains et de fourrage, le recours au clonage devient inévitable", explique-t-il.

 

La France autorise en catimini la culture de deux variétés de maïs OGM (2aout 2010)

L'UE impose la pomme de terre GM + Les OGM en France : chronologie

   Dossier OGM/The GMO Files

Le Luxembourg interdit la pomme de terre OGM « Amflora » ! (16 juin 2010)

Riz OGM : Bayer recule au Brésil

Neutralisation de tournesols OGM par les Faucheurs Volontaires

 Fauchage de tournesols mutés ou OGM cachés en Indre et Loire ce Samedi 24 Juillet 2010

 Communiqué du Collectif des Faucheurs Volontaires - neutralisation de 2 essais de maïs de Syngenta en Catalogne 

Dossier communiqué par: http://www.OGMdangers.org

Pétition: http://www.OGM-jedisnon.org

 

Traduction: http://www.courrierinternational.com

 

http://www.internationalnews.fr/article--le-lait-de-vache-clonee-debarque-en-europe-55708818.html

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 23:00


 

 

Un toxicomane se confie et lève le voile sur les pratiques professionnelles douteuses et compromettantes de son médecin-généraliste, lesquelles semblent propres à un nombre grandissant de médecins qui traitent le « désespoir du monde » ...

 

D'entrée de jeu, le but de cet article n'est pas de condamner les médecins ou le corps médical, mais de porter un regard vif et lucide sur la réalité qui se tient derrière les portes des généralistes. Une réalité alarmante et des comportements professionnels inquiétants...

 

Il n'est pas non plus question de porter un jugement sur les personnes qui suivent un traitement médical, qui consomment des « psychotropes », puisque la douleur émotionnelle et la maladie mentale sont des affectations extrêmement souffrantes, pouvant rendre le quotidien invivable et insoutenable.

 

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que d'obtenir une prescription d'antidépresseurs (« Paxil, « Effexor »), d'antipsychotiques (« Seroquel », « Risperdal »), de benzodiazépines (« Rivotril », « Xanax »), d'opiacés (« Dilaudid », « Hydromorphone »), d'amphétamines (« Ritalin »), est aussi facile que d'obtenir un sirop contre la toux!

 

Entendons-nous sur la définition du mot "psychotrope", dont font partie la majorité des médicaments ci-haut énumérés, question de bien comprendre l'action de ce type de médicament et pour prendre conscience de l'ampleur des changements exercés sur le fonctionnement autonome du corps:

 

« Un psychotrope est une substance qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité[1]. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychotrope)

 

Cette définition montre la portée des modifications exercées sur le système nerveux et la chimie du cerveau. Les psychotropes entraînent des états de conscience modifiés. Ce champ d'action qui influence la conscience même de l'individu rétablit-il vraiment l'équilibre naturel du fonctionnement autonome, ou crée-il une dépendance physiologique et psychique?

 

Est-ce que ce type de traitement peut réellement guérir le mal de vivre?

 

La plupart des généralistes prescrivent des médicaments psychotropes à toute personne qui se plaint d'un ou de plusieurs de ces maux: fatigue chronique, insomnie, anxiété, angoisse, humeur dépressive, cauchemars incessants, difficulté à rester concentré, impulsivité, nervosité, etc. Quelques questions d'usage, posées en rafale en moins de 2 minutes dans le bureau du généraliste, suffisent, la plupart du temps, pour faire tomber un diagnostic qui nécessite un traitement de psychotropes.

 

Ces personnes qui souffraient d'insomnie ou d'humeur dépressive, à cause d'une épreuve émotionnelle intense telle une « peine d'amour » ou un décès, et qui ont accepté un traitement d'antidépresseurs, ont-elles réussi à se sevrer complètement de la substance et ont-elles retrouvé un état naturel de sommeil et une joie de vivre?

 

Vos témoignages recueillis pour cet article pourront en faire la démonstration...

 

De très nombreuses personnes autour de moi, très nombreuses, doivent renouveler leur prescription parce que non seulement elles souffrent encore du trouble pour lequel elles ont consulté, mais elles ont en plus développé une dépendance et des troubles liés à la médication; perte du sommeil, perte de la libido, idées suicidaires, anxiété généralisée, perte de l'appétit, tics nerveux, gain de poids important, perte de poids, cauchemars, obsession comportementale, etc.

 

Bien sûr, dans le jargon médical, on appelle ça des "effets secondaires" et on vous dira que ce sont des réactions généralement mineures et peu fréquentes qui surviennent en réponse à la médication. Pourtant, une large majorité de gens qui ont une prescription d'antidépresseurs ont eu un gain de poids, entre 10 et 60 livres!!!

 

La question que l'on doit se poser: est-ce que les psychotropes sont utilisés de façon temporaire pour permettre à la personne de retrouver un état d'équilibre et de bien-être, ou bien, sont-ils utilisés comme un substitut de la capacité humaine à trouver elle-même la résilience, la force et le courage de faire face aux épreuves normales de la vie?

 

Est-ce que ces « drogues pharmaceutiques » n'altèrent pas les fonctions neurologiques/chimiques du cerveau au point d'en "détruire" les fonctions normales et ce, de façon irréversible? Dans l'affirmative, cela voudrait dire que le traitement médical devra être permanent...

 

Est-ce que les psychotropes rendent les gens accrocs (dépendants) et sont-ils devenus des drogues légales dispensées par l'État?

 

Voici le témoignage d'un toxicomane qui a fait de son médecin généraliste un « pusher de l'État »!

 

J'ai commencé à prendre de la drogue à l'âge de 15 ans. Ma consommation s'est opérée comme plusieurs autres jeunes, soit par des joints de fin de soirée, par des lignes de cocaïne qui donnent une extension aux fêtes nocturnes, et finalement, par des « speed » (amphétamines) qui procurent un sentiment de toute-puissance et d'hyperconscience... Ce que je recherchais au début de ma consommation de drogues, c'est un état de bien-être et de paix d'esprit, lesquels je n'arrivais pas à trouver dans le quotidien monotone de ma vie!

 

N'ayant plus la volonté et l'intérêt de faire comme tous les autres esclaves de ce monde débile, n'ayant plus l'espoir d'un monde meilleur, j'ai choisis délibérément de passer ma vie gelé!!! Toutefois, ce choix impliquait de trouver pas mal d'argent pour assurer ma consommation, une tâche que je n'avais pas envie du tout de faire.

 

Un animateur radio, psychiatre connu et controversé au Québec, m'a présenté une opportunité extraordinaire lors d'une de ses émissions: simuler que j'étais un insomniaque, dépressif et anxieux pour obtenir ainsi quelques puissantes prescriptions!

 

Voici les drogues que j'ai consommées grâce à mon ami le « pusher de l'État »! Auparavant, je dois spécifier que je n'ai aucun diagnostic psychiatrique, aucune maladie mentale, sauf peut-être celle d'être un manipulateur et un désillusionné du système social...

 

Voici les psychotropes que j'ai eu abondamment en ma possession et ceux que j'ai encore en abondance!

 

« Seroquel » (antipsychotique): Dormir profondément pendant des jours et des jours... J'ai actuellement une prescription de 1200mg. par jour: c'est une dose complètement illégale, voire même criminelle, considérant le fait que je ne suis pas psychotique...

 

« Rivotril » (benzodiazépine): Une drogue pharmaceutique qui m'enlève toutes sensations désagréables et qui me plonge dans un état de léthargie et d'euphorie. La drogue de rêve! J'ai actuellement une prescription de 16mg. par jour. Je rappelle ici que je n'ai toujours pas de diagnostic.

 

« Hydromorphone » (opiacé): Prescrite pour mes douleurs à l'épaule, je l'utilise plutôt pour faire la joie des « junkies » (ceux qui s'injectent la drogue), lesquels voient en « l'hydromorphone » l'équivalent de l'héroïne. J'ai une prescription de 24mg. par jour, soit $1.00 le mg. sur le marché noir!

 

« Dilaudid » (opiacé): Prescrit pour calmer mes douleurs à l'épaule, ce médicament est encore une bonne source de revenus sur le marché noir! J'ai une prescription de 8 mg. par jour, soit $1.00 le mg.

 

« Effexor » (antidépresseur): J'ai cessé de prendre cet antidépresseur, prescription obligée à cause des autres médicaments, parce que je n'avais plus de libido et parce que j'ai remarqué une absence émotionnelle inquiétante: je ne ressentais plus la tristesse et je n'avais plus cette empathie qui me caractérise tant. Il y a des limites à ne plus être moi-même!

 

« Ritalin » (amphétamines): Quand j'ai appris que le Ritalin est la drogue des « danseurs techno » (rave), je me suis dit que je pourrais me payer du bon temps! J'ai alors consulté mon généraliste pour lui exposer mon « trouble d'attention », une autre mise en scène bien sûr, et j'ai ramassé une généreuse prescription qui aurait pu alimenter 3 écoles primaires!!!

 

Comme je viens d'en faire la démonstration exhaustive, mon médecin généraliste est devenu mon « dealer » de drogues et je peux donc m'approvisionner au-delà de mes besoins, rendant ainsi la médication comme « ma drogue légale »!

 

D'un point de vue lucide, je considère que ce genre de pratique médicale, celle de prescrire des médicaments à outrance, est un acte criminel. À mon point de vue, le généraliste ne devrait pas prescrire des médicaments psychiatriques puisque ce n'est pas son champ d'expertise: la preuve étant qu'une psychiatre en chef, dans un hôpital, a été outrée par la quantité de psychotropes que mon généraliste m'avait prescrit.

 

Il faut être un toxicomane ou vivre dans l'ombre de notre « bon système » pour voir combien les pharmaceutiques se remplissent les poches sur le dos de la misère du monde. Le corps médical et l'État sont des pourvoyeurs de drogues, rendues légales par l'invention de la psychiatrie, elle-même une pseudo-science, et c'est en rendant le peuple dépendant et drogué qu'ils peuvent continuer à briser le quotidien et la vie de millions de personnes.

 

« Master of puppets »

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=951999

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