Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 02:16

 

JPEG - 27.5 ko

 

Fukushima  : l’expert nucléaire du 1er ministre jette l’éponge


de : Pierro
mercredi 4 mai 2011 (10h56)

Effondré et en larmes, Toshiso Kosako, le conseiller du 1er ministre en affaires nucléaires a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse émouvante. Ses préconisations seraient ignorées et la santé de centaines d’écoliers sacrifiée par le relèvement des doses admissibles de radioactivité. Toshiso Kosako, qui enseigne à l’université de Tokyo, a annoncé sa démission le 1er mai 2011 du poste de conseiller chargé des questions nucléaires auprès du premier ministre japonais, Naoto Kan.

Kosako a expliqué qu’il ne pouvait cautionner les niveaux inappropriés d’exposition limite aux radiations que le gouvernement a fixé pour les écoles élèmentaires situées dans la région de la centrale de Fukushima. Ce niveau devrait passer à 20 millisiverts, un taux d’exposition que Kosako estime 20 fois trop élevé, en particulier pour des enfants, qui sont plus vulnérables que les adultes aux radiations.

Il a ajouté qu’il était également opposé à l’élévation des limites d’exposition des radiations reçues par les travailleurs de la centrale, que le gouvernement veut promulguer selon CBC.

Samedi la TECO (Tokyo Electric Power Co.) a révélé que deux travailleurs avaient reçu jusqu’à 250 millisieverts. Vendredi, l’ancien directeur de l’Institut Nucléaire Japonais, monsieur Michio Ishikawa, a declaré à la télévision que des barres de combustible usagé avaient fondu à Fukushima.

"C’est une guerre qui se joue en ce moment, une guerre contre les radiations. La réponse de TEPCO à la situation est horrible !"

Ce nouvel incident écorne encore davantage la crédibilité d’un gouvernement de plus en plus critiqué par les japonais pour sa communication lénifiante et son inertie dans la crise. Les photos réalisées par des drones sur le batiment 3 montrent que la partie supérieure de l’enceinte de confinement ainsi que la piscine contenant le combustible déchargé ont été volatilisés. La cuve du réacteur (en jaune) est maintenant nettement visible alors qu’elle devrait étre enfermée dans un confinement de béton.

Des débris hautement radioactifs ont été trouvés à proximité, indiquant qu’une phase de décontamination est indispensable, vraisemblablement similaire à celle qui a coûté la santé à des centaines de soldats à Tchernobyl.

Pour y parvenir, l’URSS avait, elle aussi, relevé de façon très théorique et opportuniste les doses admissibles.

 

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/fukushima-l-expert-nucleaire-du-93219


De : Pierro
mercredi 4 mai 2011

Partager cet article
Repost0
3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 04:21

http://www.crise-economique.net/wp-content/uploads/2011/03/liquidateurs_nucl%C3%A9aire_en_france_areva.jpg

 

http://www.crise-economique.net/wp-content/uploads/2011/03/liquidateurs_nucl%C3%A9aire_en_france_areva.jpg

 

Engagez-vous pour le nucléaire!

 

Le nucléaire - une énergie "propre" - est actuellement injustement critiqué par de soi-disant "écologistes"; il convient de la soutenir comme elle le mérite!

 

Pour cela, engagez-vous:

 

 

Un métier d'avenir:

 

Devenez liquidateur!

 

Vous avez juste à signer

 

le petit formulaire ci-dessous:

 

 

Liquidateur

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 23:47

crum well-pasLettre ouverte émanant de Jérémy Dotti, Simple citoyen, qui résume bien nos préoccupations concernant les gaz de schiste. Chacun d’entre nous devrait la copier et l’envoyer à son député s’il ne veut pas qu’un jour ses enfants l’accusent.

 

Mr le Député / Mme la Députée,

 

Connaissant votre attachement aux valeurs de l'écologie et vous sachant préoccupé par l'avenir que nous préparons à nos enfants, je me permets de vous faire part de mon désarroi de citoyen.


Cela fait maintenant trois mois que je milite sur mon temps libre, après le travail, les fins de semaine et à mes heures perdues, contre les projets d'exploration des gaz et pétroles de schiste, qui comme vous le savez, doivent faire l'objet d'une interdiction lors d'un vote à l'assemblée le 10 et 11 mai prochains. Même si c'est une bonne nouvelle, quelle furent ma surprise et ma peine à la publication du rapport d’étape du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD)intermédiaire remis aux ministres concernés la semaine dernière. Loin de faire l'objet de la rigueur scientifique dont il se réclame, ce dernier est un plaidoyer pro-exploitation, qui sert les intérêts des industriels de façon si évidente, qu'il est incroyable qu'il fasse l'objet d'une quelconque reconnaissance. Les auteurs de ce rapport ont décidé de ne se centrer que sur les critères économiques. En revanche, rien sur les impacts environnementaux, sanitaires et de sociaux.

Comment masquer les catastrophes et les procès qui ont lieu aux États-Unis ?

Comment passer sous silence les pollutions radioactives des eaux de Pennsylvanie ?

Comment oublier ces citoyens américains obligés de fuir leurs maisons, ou ces villes évacuées suite à des accidents sur des exploitations de gaz ou de pétrole de schiste ?

Comment omettre de parler des centaines de milliers de litres d'eau mélangés à des tonnes de produits cancérigènes, mutagènes, biocides ou toxiques alors qu'en ce mois début de printemps 2011 l'eau vient à manquer ?

Comment ne pas dire que l'exploitation de ces "huiles de roche mère" - c'est ainsi que le rapport rebaptise les gaz et pétroles de schiste - est terriblement émettrice de gaz à effet de serre (méthane), jusqu'à 20 fois plus qu'une exploitation de gaz conventionnel ?

Comment masquer les centaines de scandales qui existent derrière une méthode d'exploitation, la facturation hydraulique, qui vide nos réserves d'eau pour quelques gouttes de gaz et de pétrole?

 

Je dis comment ? Mais peut-être faudrait-il demander pourquoi et pour qui ?

Mr le Député , va-t-on laisser nos territoires, ceux qui font de la France un pays de terroirs, être saccagé par des entreprises qui n'ont comme seul but le profit financier et rester silencieux lorsque des fonctionnaires peu scrupuleux ou intéressés se font les porte-paroles des industriels, contre les milliers de citoyens qui, au travers de pétitions, de réunion publiques ou de mobilisations pacifiques, disent clairement "non" à ces exploitations ?

Si, face à ces demandes pacifiques  exprimés par des français préoccupés pour l'avenir de leur santé et de celle de leurs enfants, nos dirigeants, dont vous faites partie, Mr le Député, font silence, alors il s'agira d'un déni de démocratie.

Encore ...

Et encore une fois, la violence sera du côté de l’État. Et encore un peu le fossé entre les politiques et les simples citoyens - comme on aime bien nous désigner - se creusera un peu plus ... Encore.

Mr le Député, j'ai le vœu de vous voir porter au plus haut lieu mes préoccupations.

D'avance je vous suis grès pour le soutien que vous apporterez le 10 mai à cette cause en faisant la lumière sur tous les impacts prouvés par dix années d'exploitation aux États-Unis et que vous ne resterez pas silencieux lorsqu’on vous dira que rien n'est prouvé et qu'il faut laisser les professionnels faire leur travail avant de légiférer.

En dernier lieu, je souhaite porter à votre attention le fait que la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale examinera le projet de loi Jacob, le mercredi 4 mai prochain. Parmi quelques amendements proposés, les membres de la commission examineront celui porté par Yves Cochet et Patrick Braouezec, dont vous trouverez les détails en pièce jointe. Merci d'avance pour le soutien que vous lui apporterez. 

 

Veuillez agréer mes sincères et préoccupées salutations

 

Jérémy Dotti

Simple citoyen. 

 

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-lettre-ouverte-aux-deputes-72972643.html

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 03:50

Le bout de l’impasse

mai 1st, 2011

 

(La lettre du Lundi)



Dans le billet publié la semaine dernière (voir Les chênes qu’on abat), nous avons abordé la question de la gestion du temps en politique, plus particulièrement de l’absence quasi-totale de vision prospective qui caractérise aujourd’hui nos hommes et femmes politiques, en soulignant – en guise de conclusion – que cette « incapacité à anticiper » était source de conséquences dramatiques, notamment dans le domaine de l’énergie.
  
Au risque de rappeler quelques évidences, quelle est la situation dans ce secteur ?
  
  
La fin de l’énergie fossile…
  
Depuis environ deux siècles, nous avons entrepris d’exploiter et d’utiliser massivement les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz…) de la planète. Celles-ci sont – par essence pourrait-on dire – limitées, finies. Les experts se chamaillent afin de savoir de quel potentiel de ressources en pétrole, gaz ou charbon nous disposons encore compte tenu de notre consommation actuelle et prévisible : 20 ans, 40 ans, 60 ans… ? Quoi qu’il en soit, on peut, sans grand risque d’erreur, affirmer que :

ces énergies d’origine fossile vont être non seulement de plus en plus rares mais aussi de plus en plus coûteuses à extraire. Pour schématiser, nous sommes passés en un siècle de la nappe de pétrole accessible à 30 mètres sous terre dans les plaines du Texas à la nappe située à 800 mètres sous terre, au fond d’un océan de 3 000 mètres de profondeur, à plusieurs milliers de kilomètres d’un port ou d’une raffinerie.
Les progrès techniques permettent d’aller chercher cette énergie « toujours plus loin, toujours plus profond », mais à un coût toujours plus élevé. Le prix de l’énergie d’origine fossile va donc croître inexorablement.

cette augmentation du coût se combine avec une augmentation du risque environnemental. En extrayant « toujours plus loin, toujours plus profond » tout en voulant limiter au maximum les coûts d’extraction, on augmente le risque : l’accident survenu dans le golfe du Mexique en avril 2010 sur la plateforme Deepwater, avec ses 800 millions de litres de pétrole répandus en pleine mer, ses centaines de kilomètres de côtes souillées et ses milliards de dollars de dégâts, est là pour nous le rappeler…

terre_citron.jpgEn définitive, nous sommes en train de presser la Terre comme un citron, pour lui faire rendre tout son jus énergétique. L’exploitation du gaz de schiste s’inscrit tout à fait dans cette tendance.
Pour mémoire, le procédé consiste à générer des fractures dans la roche contenant le gaz afin de pouvoir récupérer ce dernier ; pour provoquer ces fractures, on injecte de l’eau (à laquelle on a ajouté des dissolvants et lubrifiants) à très haute pression dans la roche, d’où un gaspillage d’eau, un risque élevé de pollution des nappes phréatiques… (pour plus de détails, voir le film Gasland).
  
Avec ce procédé, le ratio avantages / inconvénients penche très nettement en faveur de la seconde option… mais le lobby pétrolier et gazier veille au grain…
  
On constate donc que le coût de l’énergie fossile est de plus en plus élevé, qu’il devient de plus en plus risqué sur le plan environnemental de poursuivre l’extraction selon un modèle « toujours plus loin, toujours plus profond, toujours plus risqué », alors que la demande globale d’énergie ne cesse de croître, décollage économique de la zone Asie-Pacifique oblige.
demande-mondiale-denergie-2.jpg
  
  
… nous envoie droit dans le mur
  
Il n’est donc pas besoin d’être un expert pour comprendre que, à ce rythme, nous allons droit dans le mur, c’est-à-dire :


vers une paupérisation générale de l’immense majorité des habitants de cette planète. Pour se développer, toute civilisation a besoin d’énergie, de préférence abondante, facilement accessible et bon marché. Faute de quoi elle met en place une culture de survie plus que de développement : les échanges se raréfient, le groupe social est avant tout préoccupé par sa subsistance, bref le monde se « ratatine » ;


vers une multiplication des conflits pour accaparer les ressources fossiles encore disponibles. Par conflits on entend bien entendu ceux de nature interétatique, ceux entre groupes de pression et lobbies, dans lesquels les armées privées joueront probablement un rôle déterminant (voir De Mégara à Wall Street), mais également les conflits internes aux États, entre individus ou groupes d’individus. Quand la taille du « gâteau énergétique » diminue et que le prix de chaque part du gâteau augmente sans cesse, la guerre et les tensions sont évidemment au rendez-vous.


vers une mort programmée de la démocratie. Paupérisation et contexte favorable aux conflits en tout genre sont un terreau idéal pour les régimes autoritaires et les dictatures. Nous allons entrer – ou plutôt nous sommes déjà entrés – dans un monde où, politiquement, le plus « payant » est de rendre « l’autre », qui que soit cet « autre », responsable de tous les maux et de tous les malheurs dont on est frappé.


On peut raisonnablement craindre que, dans 20 ou 30 ans, un système politique peu ou prou identique à celui qui existe aujourd’hui en Russie, mélange de « dictature soft » et de ploutocratie, ne soit devenu la norme dans la plupart des pays occidentaux.

 

Face à ce suicide énergétique, que nous proposent nos dirigeants et, plus globalement, le personnel politique ?
  
  
La solution « soft »
  
En premier lieu, une solution « soft » : les « énergies renouvelables », de type éolien, solaire « classique », biomasse ou énergie des marées ou de la houle.
  
eoliennes.jpgCes solutions sont intéressantes mais ce sont au mieux des compléments ou des palliatifs : d’une part leur rendement n’est pas extraordinaire (d’où un usage orienté avant tout vers un complément des besoins domestiques en énergie, sans ambition de pourvoir à la totalité des besoins en énergie d’une civilisation avancée), d’autre part et surtout ces énergies sont extrêmement aléatoires. Le vent ne souffle pas en permanence et l’ensoleillement est des plus variables (sans compter – c’est une évidence – qu’il est totalement absent au moins la moitié du temps…).
  
Ce sujet des énergies renouvelables peut être débattu ad nauseam et suscite parfois beaucoup de passions mais, compte tenu des limites liées à ce type d’énergie, on ne se trouve pas en présence d’un modèle pouvant se substituer à celui des énergies fossiles pour pourvoir aux besoins d’une civilisation « avancée ». Au mieux, on dispose ainsi d’une « roue de secours » pouvant éviter de se retrouver totalement démuni lorsque les énergies fossiles auront, sinon disparu, du moins se seront extrêmement raréfiées.
  
  
La solution « hard »
  

centrale-nucleaire.jpgLa seconde solution est beaucoup plus « hard » : c’est l’énergie nucléaire. Là, pas de problèmes de rendement ni de disponibilité : 24 heures sur 24 et 365 jours par an, le réacteur nucléaire va générer ses mégawatts d’électricité. Multiplions les centrales nucléaires et le problème de l’énergie sera résolu… c’est d’ailleurs ce que vient de nous dire Sarkozy en plaidant pour le nucléaire et en vantant la sûreté du « nucléaire français ».

  
Halte là, pas si simple ! En premier lieu, la matière première utilisée dans les centrales, l’uranium, est d’origine fossile. Comme le pétrole, sa quantité disponible est donc limitée.
  
Pas de problème, nous répond Areva. Avec les surgénérateurs qui produisent plus de matières fissiles qu’ils n’en consomment, le problème est résolu. Génial, non ?
  
Non, pas tant que ça, en tout cas le problème est loin d’être résolu. Parmi les déchets générés par l’industrie nucléaire figurent le plutonium 238 et le plutonium 239, certainement parmi les pires substances créées par l’homme sur cette planète. La demi-vie (c’est-à-dire le temps nécessaire pour perdre la moitié de ses propriétés radioactives) du plutonium 239 est de 24 000 ans ! Que fait-on de ce type de « déchets » ? On les enterre et on attend 240 siècles en espérant que tout se passera bien ?
  
tchernobyl.jpgC’est évidemment pure folie, un cadeau empoisonné laissé à nos descendants pour une quasi-éternité, comme à Tchernobyl où a été mise en place une zone d’exclusion de 30 kilomètres autour de la centrale pour les 24 000 prochaines années… Pire qu’une bombe à retardement (qui n’exploserait qu’une seule fois…), c’est la mort programmée que nous laissons en héritage à nos descendants.
  
On perçoit l’absurdité, l’inanité de cette situation lorsque la « solution » actuellement envisagée pour « re-sécuriser » Tchernobyl consiste, pour la modique somme de 1 milliard 540 millions d’euros, à construire un nouveau « sarcophage » censé assurer une protection durant un siècle. Et pour les 239 siècles restants ? 239 sarcophages empilés les uns au-dessus des autres ?
  
Parier sur l’énergie nucléaire comme « énergie du futur » et envisager son extension, c’est jouer à la roulette russe avec sept balles dans le barillet. C’est non seulement la fin assurée de toute civilisation mais aussi, très cyniquement pourrait-on dire, la mise en place d’un moyen extrêmement efficace pour supprimer l’espèce humaine de la surface de la Terre. En comparaison, le « nouveau Moyen Âge » dont nous décrivons l’arrivée dans nos précédents billets apparaît comme un jardin d’Eden.
  
Énergies fossiles en voie de disparition, énergies renouvelables relativement inefficaces, énergie nucléaire létale… que peut-on faire lorsqu’on se trouve au bout de l’impasse ? C’est ce que nous aborderons dans un prochain billet.
  
  

 

Lundi
© La Lettre du Lundi 2011

 

Le bout de l’impasse

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 03:01
.
.
Un centre d'alerte tsunami va voir le jour en France

CATASTROPHE - Il couvrira une zone allant des Açores à la Sicile...

 

Le sénateur Roland Courteau (PS) a annoncé mercredi 27 avril la création prochaine d'un CENALT (centre national d'alerte tsunami). Il couvrira à partir de juillet 2012 une zone comprise entre les Açores et la Sicile. Son fonctionnement sera assuré par le CEA sur son site de Bruyères-Le Chatel dans l'Essonne.

Il réceptionnera les mesures venues de 75 stations sismologiques, et 75 marégraphes, placées tout au long de ces zones côtières... Un budget de 14 millions d'euros a été débloqué pour la mise en place et le fonctionnement du CENALT, par les ministères de l'Intérieur et l'Ecologie. Grace à ce nouvel instrument, l'alerte tsunami pourra être donnée en 15 minutes, et l'information sera immédiatement transmise aux préfectures concernées.

Auteur d'un rapport sur le risque de tsunami en France en 2007 pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, le sénateur Courteau déplorait a cette époque «l'impréparation manifeste» du pays face a ce risque qu'il juge réel. Particulièrement sur la zone Méditerranée-Atlantique. «Depuis le 18e siècle, on dénombre 22 tsunamis en Méditerranée, dont un en 1979 qui a fait 11 morts entre Nice et Antibes.» En 1908 un séisme de magnitude 7,5 avait provoqué une vague de huit mètres de haut qui avait frappé le détroit de Messine, faisant 35.000 morts. L'activité sismique en Méditerrannée peut s'avérer intense, particulièrement au niveau de l'Algérie, en raison des mouvements de la plaque Afrique/Europe. Ce sont ces mouvements qui génèrent les tsunamis. «Il ne faut pas confondre la vague d'une tempête, et celle d'un tsunami, dont l'origine est toujours géologique.» L'élu reconnaît toutefois que les séismes relevés en Méditerrannée n'ont jamais atteint l'ampleur de celui du Japon

Trois sites pilotes

Un peu moins de 10% des tsunamis observés depuis le début du 20ème l'ont été en Méditerrannée, et à peu près autant en Atlantique, contre 76% dans l'océan pacifique. «Mais pas un bassin sur la planète n'est à l'abri du risque. Regardez l'océan Indien, où l'on avait relevé seulement 4% de tsunamis jusqu'en 2004 et cette catastrophe qui a fait 250.000 morts.»

D'autres centres d'alerte, en Italie et en Turquie, pourraient aussi voir le jour, ce qui permettrait de mettre en place un véritable réseau d'alerte régional sur le pourtour de la Méditerrannée.

Parallèlement, trois sites pilotes vont voir le jour. Ils serviront à «établir les scénarios de hauteur des vagues en fonction du contexte géographique. Une côte en pente douce est par exemple particulièrement propice à la création de très haurtes vagues». Ces trois sites se situeront dans le Golfe du Lion, dans le Var, et dans les Alpes-Maritimes entre Juan-les-Pins et Villeneuve-Loubé. L'un de ces trois sites sera également désigné pour «faire de la sensibilisation auprès de la population». Le sénateur insiste effectivement sur l'apprentissage aux bons comportements en cas de catastrophe. «Au Japon, 120.000 personnes ont sauvé leur vie car elles savaient exactement ce qu'il fallait faire une fois l'alerte donnée.» L'élu affirme que la France n'a elle «aucune culture du risque» et demande également qu'une «sensibilisation à ces phénomènes soit faite dans les écoles».

Si Roland Courteau se réjouit de la création de ce centre d'alerte, il regrette en revanche que la situation n'avance pas aussi vite pour la zone Outre-Mer, «une zone à risques». «L'Outre-Mer pourrait bientôt être couverte par le centre d'alerte d'Hawaï, mais pour l'instant nous ne dénombrons que quelques instruments de mesure...»

Mickaël Bosredon
http://www.20minutes.fr/article/714141/planete-un-centre-alerte-tsunami-va-voir-jour-france
Mardi 12 avril 2011 2 12 /04 /Avr /2011 00:10
Depuis 1700, 34 tsunamis sur les côtes françaises

Mots clés : ,

 
Une carte de la Manche datant du XIXe siècle.
Une carte de la Manche datant du XIXe siècle.

INFOGRAPHIE - S'il n'y a pas eu de vagues meurtrières, la présence des centrales nucléaires sur le littoral pose question. 

 

Pas moins de 34 tsunamis se sont produits le long des côtes métropolitaines depuis le XVIIIe siècle dont 22 en Méditerranée, 4 en Atlantique et 8 en Manche. On en dénombre 28 en France d'outre-mer. C'est le recensement le plus complet à ce jour. Il a été réalisé par Jérôme Lambert et Monique Terrier, du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). «Le catalogue va continuer à s'étoffer au cours des prochaines années», assure Jérôme Lambert, géophysicien et historien pour la circonstance.


Le site où sont présentés les tsunamis est bien fait, accompagné des documents ayant permis de repérer les grosses vagues qui ont léché nos côtes. Il s'agit le plus souvent d'articles de journaux ou de témoignages qui régaleront les amoureux d'histoire locale. «C'est un outil pour attirer l'attention du public sur le risque de tsunamis qui peuvent toucher les côtes françaises. Sa constitution nous a permis de découvrir des tsunamis inconnus le long des côtes méditerranéennes entre Marseille et Perpignan», soulignent toutefois les deux chercheurs dans le dernier numéro de la revue Natural Hazards and Earth System Sciences où ils présentent leur «bébé».

 

Du raz-de-marée au tsunami

 

Les premières recherches n'ont commencé sur le territoire français qu'après le tsunami de Sumatra en décembre 2004. La grosse vague meurtrière du Japon, le 11 mars dernier, va les relancer encore. Un projet de recherche baptisé Maremoti est en cours concernant cette problématique. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, en effet, décidé de réévaluer les risques d'inondations auxquelles pourraient être soumises les cinq centrales EDF situées sur les côtes: Blayais (Gironde), Flamanville (Manche), Paluel et Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord).


Le terme «tsunami» n'a été adopté par les scientifiques européens qu'en 1960, après le séisme de magnitude 9,5 au Chili qui fit plus de 5000 victimes. «On ne parlait auparavant que de raz-de-marée», explique Jérôme Lambert, qui a eu beaucoup de peine à faire le tri dans les archives entre tsunamis et faux tsunamis (tempêtes, ouragans...). «La France métropolitaine n'a pas de volcan actif, ni de grandes failles sismiques. Nos rivages sont beaucoup plus exposés à des événements météorologiques extrêmes, souligne Jérôme Lambert. Les côtes bretonnes n'ont même pas été touchées par le tsunami provoqué par le séisme de Lisbonne en 1755. Pourtant, le sud de l'Angleterre et l'Écosse ont enregistré une montée du niveau de la mer.»

 

Tous les 5000 ans

 

suite ici :

 

http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/04/06/01008-20110406ARTFIG00691-depuis-1700-34-tsunamis-sur-les-cotes-francaises.php

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 05:15

http://www.astrosurf.com/luxorion/Sciences/edf-nucleaire-danger.jpg

http://www.astrosurf.com/luxorion/Sciences/edf-nucleaire-danger.jpg

 

 

 

 

Surréaliste et significatif


17 avril 2011 (Japon)

La  Commission de Sûreté Nucléaire du Japon ne parvient pas à envoyer des experts à Fukushima.


Haruki Madarame le président de Commission de Sûreté Nucléaire du Japon qui compte au total 45 experts indépendants et professeurs d'universités, dont il est prévu qu’ils doivent être convoqués immédiatement in situ en cas d’accident nucléaire ou d’urgence pour réaliser des évaluations et enquêtes, s’indigne qu’il n'a pas encore réussi à envoyer les experts désignés par la préfecture de Fukushima à la centrale nucléaire. "Le plan national de catastrophe oblige que nous soyons présents", il a déclaré samedi.
La commission a envoyé des membres de son secrétariat à la préfecture depuis le début de la crise du complexe nucléaire, mais un fonctionnaire du gouvernement a dit ''Il semble qu’il y ait un problème puisque
aucun des experts désignés n’est allé à Fukushima. 

La question devrait être examinée dans le cadre d’une enquête suite à l'accident.'' 

Ndlr : Original en anglais pour le croire :
The commission has dispatched members of its secretariat to the prefecture since the crisis began the nuclear complex but a government official said, ''It seems a problem that none of the designated experts has gone to Fukushima. The matter should be examined in the course of post-accident fact-finding.''.


 

Énorme :Le réacteur à ciel ouvert de Fukushima


"Le nucléaire, c'est la désinformation obligatoire :comment voulez-vous rassurer les gens en leur affirmant que vous saurez vous occuper de choses pendant 24 000 ans* ? A moins d'être immortel, c'est bel et bien leurrer les personnes. A Fukushima, dès le début du problème, on en a eu une preuve éclatante qui ne fait que perdurer depuis. La firme Tepco, qui n'avait même pas reconduit l'assurance de sa centrale au motif que ça lui coûtait très cher, a menti sur toute la ligne et continue de mentir tous les jours sur ces installations foireuses. Car malgré ses efforts incommensurables pour minimiser la catastrophe en contrôlant les images qui y font référence, la firme privée japonaise n'a pas réussi à tout nous cacher. Certaines images reçues il y a quelques jours montrent des faits alarmants : l'enceinte dite de confinement du réacteur N°4 a quasiment disparu, et, chose étrange, les images rapportées par un petit drone démontrent que Tepco n'a pas construit ses réacteurs selon les plans remis à la communauté internationale lors de leur édification... construite au rabais, Fukushima présentait, avant même toute idée de tsunami, des risques évidents pour la sécurité.". La suite de cet intéressant article ici :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-fucker-saison-13-le-92843

*En fait, beaucoup plus... 

 

 

- Japon : Des voitures et du personnel contaminés


Des fonctionnaires des douanes de Nakhodka, ont détecté une contamination radioactive sur la surface de sept voitures et un manipulateur. L'excédent du rayonnement de fond de marchandises allant de 2 à 7 fois plus élevé que le fond naturel. 

 

 

- La biomasse exploitable pourrait fournir jusqu’à 90 % de la consommation énergétique mondiale 

 

http://www.bioenergie-promotion.fr/8137/etude-de-marche-sur-la-methanisation-et-la-valorisation-du-biogaz-en-france/ 

http://www.bioenergie-promotion.fr/tag/dechets-menagers/

http://www.apere.org/docnum/recherche/view_docnum.php?doc_filename=doc1163_Ren%202801-Focus_Chiffres_biomasse.pdf&num_doc=1163

 

 

- Centrale nucléaire du Blayais(Gironde), les pompes de secours sont-elles mises hors d'eau ? 

 

...La précision n'a pas tardé à arriver, émanant d'une employée d'EDF :
"Non, des travaux de mise hors d'eau du diesel alimentant les pompes de secours de la centrale du Blayais n'ont jamais été effectués. L'ensemble est toujours inondable. Mais c'est en projet... depuis la catastrophe, de 1999 et, au moment où j'écris ces lignes, tout est resté en l'état depuis 12 ans !!! Ces gens sont des incompétents, des irresponsables et des cons. Ils se foutent simplement de votre gueule. Ça ne date pas d'hier et ça continuera. C'est honteux, scandaleux. LE JEUNE DIRECTEUR DE LA CENTRALE, QUI N'A QUE LE MOT "SÛRETÉ" À LA BOUCHE, EST PARFAITEMENT AU COURANT. CES GENS SONT DES CONS.". 

On se demande si cette employée ne serait pas un peu désabusée... Attention au syndrome "France Télécom"... Encore que, travailler pour le nucléaire, c'est déjà une forme de suicide... 

 

 

 

- Fukushima : prévisions du nuage pour les jours à venir :


http://transport.nilu.no/browser/fpv_fuku?fpp=conccol_Xe-133_;region=NH

 

 

Artemisia

 

Plus d'infos sur : artemisia-college.org

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 05:06

http://nucleaire-nonmerci.net/images/centrales-nucleaires.jpg

Attention, un deuxième Fukushima n'est pas exclu

LEMONDE | 27.04.11 | 12h56

 
edition abonnés
 

 

Six semaines après le séisme et le tsunami qui ont causé un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima, le climat au Japon semble être à l'union nationale pour la reconstruction et la reprise du travail.

Les grands médias japonais ont pris l'initiative de cette mobilisation et dénoncent, dans le même temps, le gouvernement et Tepco, l'exploitant de la centrale. Mais que faisaient-ils jusqu'à la veille de l'accident ? La publicité est leur ressource financière principale et les entreprises d'électricité ainsi que les constructeurs des centrales sont une bonne clientèle. Par ailleurs, de grands quotidiens ont mis à la "une" la communication ministérielle qui expliquait la nécessité et la sûreté de l'énergie nucléaire. Au Japon, pour parler du nucléaire civil (à l'opposé du nucléaire militaire), on a inventé l'expression d'"utilisation du nucléaire pour la paix", que la presse n'a cessé de reprendre.

Mais le pays n'affronte pas le problème fondamental, qui est de savoir pourquoi les Japonais ont construit, depuis quarante-cinq ans, plus de 50 réacteurs nucléaires, sans prendre en compte les failles sismiques sous-marines de l'Archipel ?

Les Japonais ne peuvent pas s'excuser de n'avoir pas su. Le Japon n'est pas un régime soviétique, ni une dictature, mais un pays qui a des institutions démocratiques, des élections et une presse libres. Fukushima n'est pas le premier accident nucléaire. Des citoyens et des scientifiques ont tiré la sonnette d'alarme à maintes reprises, sans être écoutés. Dans ce pays où règnent l'ordre et le conformisme, les minorités ont du mal à se faire entendre. Les Japonais, dans leur majorité, ont cru volontiers les discours officiels sur la nécessité et l'avantage de l'énergie nucléaire parfaitement maîtrisée.

Alors que faire des centrales qui sont en activité dans le pays ? Le Japon est situé au carrefour de trois grandes plaques tectoniques et, étant donné le manque de compétences et de crédibilité des autorités nucléaires japonaises, la probabilité d'un deuxième et d'un troisième Fukushima n'est pas impensable. Et le problème n'est plus seulement japonais : notre planète vit avec des bombes à retardement.

Malgré les circonstances, la priorité du Japon est de rétablir son économie. Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, a évoqué, devant ses employés, la nécessité de "travailler aussi dur que possible pour reconstruire le pays et soutenir la croissance" (Le Monde du 8 avril). Si l'accord est unanime pour reprendre le travail, le débat sur la sortie du nucléaire n'est pas visible : c'est précisément d'électricité qu'on manque le plus pour redémarrer la production.

Suicide collectif

Depuis le séisme, en France, on applaudit souvent la "dignité" des Japonais, qui se remettent au travail sans pleurer ni se plaindre ; autrement dit, cette "dignité" est à la fois une résignation (puisque c'est une catastrophe naturelle inévitable) et un effort collectif pour rebondir.

 

Le système japonais qui cherche la croissance illimitée ne respecte pas les droits de la personne et il se moque éperdument de la planète. Le pouvoir est entre les mains de menteurs incompétents et irresponsables. C'est le résultat de soixante-cinq ans de démocratie japonaise.

 

Le Japon est incapable de se regarder objectivement et de changer de l'intérieur. En outre, depuis le début de l'accident, l'énorme écart entre les informations étrangères et les informations japonaises est plus que choquant.

 

Comme le Japon ne peut pas et ne veut pas changer de l'intérieur, il faudrait que s'exerce une pression de la communauté internationale pour que le Japon ne puisse entraîner toute l'humanité dans un suicide collectif. Certains de mes amis français me disent que les Japonais ne sont pas seuls en cause. C'est vrai, mais cela n'excuse pas les erreurs humaines impardonnables. Et comme le Japon n'est pas le seul pays nucléarisé, la question se pose pour bien d'autres Etats.


Les autorités politiques et industrielles internationales, la France en tête, qui sont impliquées dans le nucléaire, ont de bonnes raisons pour soutenir les centrales et admirer la "dignité" japonaise. Les citoyens du monde devraient, eux, tirer des leçons de cet accident honteux.


Miho Matsunuma, historienne de la France contemporaine, maître de conférences à l'université de Gunma, à Maebashi (Japon) Article paru dans l'édition du 28.04.11

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/27/attention-un-deuxieme-fukushima-n-est-pas-exclu_1513460_3232.html

Partager cet article
Repost0
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 04:57

http://www.enjeux.org/images/barroso_1238424547.jpg

http://www.enjeux.org/images/barroso_1238424547.jpg

 

Sur Artemisia :

 

Ces enfoirés qui nous gouvernent (suite et pas fin) 

 

 

- Ils manipulent les règles... 

Par un tour de passe-passe des plus dégueulasse, ces gens changent le règles en se gardant bien d'en débattre, ni même de nous le faire savoir. 

Mais là, c'est pire, ils veulent nous faire croire le contraire ! Barroso, vous êtes un beau salaud ! 

Comment l’Union Européenne a profité de l’accident nucléaire de Fukushima pour nous empoisonner... un peu plus : 

On a coutume de lire qu’à la suite du séisme cataclysmique qui le 11 mars dernier a frappé le Japon, le monde se trouve confronté au plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl. Plus d’un mois a passé, et les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ne sont toujours pas sous contrôle.

Le combustible est entré en fusion il y a déjà des semaines, et le personnel sur place lutte par tous les moyens pour le refroidir. Très vite, la contamination au Césium 134 d’aliments destinés à la consommation humaine a été constatée sur l’archipel.

Le césium a été véhiculé par les panaches de vapeur perpétuels qui s’élèvent des différents réacteurs et piscines de stockage du vieux combustible, refroidis à l’eau de mer depuis des semaines.

Ce sont d’ailleurs ces mêmes isotopes de Césium 134 qui ont été relevés, à doses infimes, dans l’atmosphère et les précipitations un peu partout sur le globe depuis. 

Le 25 mars 2011, moins d’une semaine après que la contamination alimentaire japonaise ait été révélée, l’Union Européenne, avec une réactivité appréciable, émettait la directive 297/2011 « imposant des conditions particulières à l'importation de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux originaires ou en provenance du Japon à la suite de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima ». 

C’est dans le titre. C’est franc, c’est direct : l’UE, pour une fois, en impose.

Il est hors de question de plaisanter avec Fukushima et la radioactivité. 

 

 

Que précisait donc cette directive 297/2011, signée par M. José Manuel Barroso lui-même ? 

Il suffit d’aller le lire sur place, à l’adresse suivante :  

http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?val=562492:cs&lang=fr&list=562492:cs,&pos=1&page=1&nbl=1&pgs=10&hwords=&checktexte=checkbox&visu=#texte 

(au format PDF, plus lisible : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:080:0005:0008:FR:PDF ) 

L’article 2 nous présente la situation de manière très précise : la contamination radioactive d’aliments destinés à la consommation humaine relevée au Japon constitue un cas d’urgence sanitaire qui exige le recours à des mesures d’exception, pour notre plus grande sécurité. On lit :  

« Article 2 : À la suite de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011, la Commission a été informée de ce que les taux de radionucléides décelés dans certains produits alimentaires originaires du Japon, tels que le lait et les épinards, dépassaient les seuils de contamination en vigueur au Japon pour les denrées alimentaires. Cette contamination pouvant présenter un risque pour la santé publique et animale dans l'Union, il y a lieu, à titre de mesure de précaution, de prendre de façon urgente, des mesures au niveau de l'Union de façon à garantir la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi que des poissons et des produits de la pêche originaires ou en provenance du Japon. Cet accident n'étant pas encore maîtrisé, il convient à ce stade que les contrôles obligatoires préalables à l'exportation s'appliquent aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux originaires des préfectures touchées et de la zone tampon, et que des tests aléatoires sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux originaires de l'ensemble du territoire japonais soient réalisés lors de l'importation. ». 

 

 

L’objectif, on le voit, consiste à garantir le niveau de sécurité alimentaire. Et la commission expliquer ensuite qu’elle n’est pas prise au dépourvu, puisque tout un bouclier de réglementations existait déjà depuis l’incident de Tchernobyl, comme l’indique la suite du texte.

« Des niveaux maximaux ont été fixés par le règlement (Euratom) n° 3954/87 du Conseil du 22 décembre 1987 fixant les niveaux maximaux admissibles de conta­mination radioactive pour les denrées alimentaires et les aliments pour bétail après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique (2), le règlement (Euratom) n°944/89 de la Commission du 12 avril 1989 fixant les niveaux maximaux admissibles de conta­mination radioactive pour les denrées alimentaires de moindre importance après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique (3) et le règlement (Euratom) n°770/90 de la Commission, du 29 mars 1990, fixant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les aliments pour bétail après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique (4). ». 

 

 

Retenez bien ces numéros de directives en gras, c’est précieux. 

L'article 4 nous explique qu’étant donné la situation d’urgence sanitaire constatée, et vérifiée, la commission a le pouvoir de rendre applicable les seuils maximaux prévus par ces règlements de 1987, 1989, et 1990.

Car rappelons-le, cette directive dit en préambule qu’il convient de garantir la sécurité alimentaire. 

« Ces niveaux maximaux peuvent être rendus applicables dès que la Commission a reçu des informations sur la survenue d'un accident nucléaire, lesquelles indiquent que les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux sont susceptibles d'être atteints ou ont été atteints, conformément à la décision 87/600/Euratom [etc.] ». 

Question de valeurs 

Quels sont-ils, ces niveaux maximaux rendus applicables, demandera-t-on, soulagés par tant de réactivité ? 

La directive 3954/87 du 22 décembre 1987, rédigée pour faire face à l’après Tchernobyl, par exemple, les définit pour l’alimentation humaine et pour celle du bétail.  

Tous ces seuils de radioactivité maximale sont consignés dans un tableau en annexe, à la page 6 (Il est consultable ici : 

http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?checktexts=checkbox&checktexte=checkbox&val=161635%3Acs&pos=1&page=1&lang=fr&pgs=10&nbl=1&list=161635%3Acs%2C&hwords=&action=GO&visu=%23texte ,

mais il est préférable de lire directement en PDF, puisque pour des raisons de mise en page, ledit tableau n’est parfaitement lisible que dans ce format de fichier :

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1987R3954:19890725:FR:PDF )

Ce tableau, intitulé : « NIVEAUX MAXIMAUX ADMISSIBLES POUR LES DENRÉES ALIMENTAIRES ET LES ALIMENTS POUR BÉTAIL » définit les valeurs maximales suivantes pour la contamination par Césium 134, en prévoyant quatre catégories :

- Aliments pour nourrissons : 400 becquerels par kg.

- Produits laitiers : 1000 becquerels par kg

- Autres denrées alimentaires (à l’exception de celles de moindre importance) : 1250 becquerels par kg

- Liquides destinés à la consommation : 1000 becquerels par kg

La valeur maximale autorisée pour les « Autres denrées alimentaires (à l’exception de celles de moindre importance) » est d’ailleurs utile pour la suite, puisqu’il est repris dans la directive 944/89 du 12 avril 1989 (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31989R0944:FR:HTML ; pas de PDF disponible en Français)

Cette dernière, justement nommée « Règlement (Euratom) n° 944/89 de la Commission du 12 avril 1989 fixant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires de moindre importance après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique », vient compléter celle de 1987 au moyen d’une cinquième catégorie de denrées alimentaires fourre-tout. Pour sa radioactivité maximale, elle précise à l’article 2 :

« Les niveaux maximaux admissibles applicables aux denrées alimentaires de moindre importance énumérées en annexe sont dix fois supérieurs à ceux fixés dans l'annexe du règlement (Euratom) no 3954/87 pour la rubrique « Autres denrées alimentaires à l'exception de celles de moindre importance » ou conformément à des règlements adoptés en application de l'article 3 dudit règlement. ».

Parmi les « denrées de moindre importance » énumérées en annexe, on découvre les câpres, les truffes, le poivre, le cacao dans ses diverses formes, les noix de muscade, etc.

Pour elles, la contamination maximale admissible est donc dix fois supérieure à celle admise pour les autres denrées : 1250 fois 10, on voyage donc à des valeurs de 12500 becquerels* par kg.

Penchons-nous enfin sur la troisième directive normative invoquée par celle du 25 mars 2011.

Il s’agit de la 770/90 du 29 mars 1990 (consultable ici : http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?checktexts=checkbox&checktexte=checkbox&val=161635%3Acs&pos=1&page=1&lang=fr&pgs=10&nbl=1&list=161635%3Acs%2C&hwords=&action=GO&visu=%23texte )

Elle concerne l’élevage, et indique les valeurs de radioactivité maximale admises dans un tableau en annexe, à la fin du document. On lit, en becquerels par kg :

« Niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive (césium 134 et césium 137) d'aliments pour bétail : Porcs : 1 250 ; Volaille, agneaux, veaux : 2 500 ; autres : 5 000 ».

 

 

Fort bien. Mais il est où, le problème ?

Le problème, mesdames messieurs, chers consommateurs et électeurs, il apparaît quand on regarde les niveaux de contamination radioactive maximale admis AVANT la directive du 25 mars 2011.

Ces niveaux, ils étaient définis dans la directive 2008/733 du 15 juillet 2008.

En substance, cette directive indiquait que puisque la radioactivité de Tchernobyl avait baissé, on pouvait revenir à des valeurs de limite moins hautes (http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?val=475567:cs&lang=fr&list=479275:cs,475567:cs,&pos=2&page=1&nbl=2&pgs=10&hwords=&checktexte=checkbox&visu=#texte ;

et en pdf : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2008:201:0001:0007:FR:PDF )

Elle stipule, par exemple, à l'article 2 :

« 2.  La radioactivité maximale cumulée de césium 134 et 137 ne doit pas dépasser :

a) 370 becquerels par kilogramme pour le lait et les produits laitiers énumérés à l’annexe II et pour les denrées alimentaires qui sont destinées à l’alimentation particulière des nourrissons pendant les quatre à six premiers mois de leur vie et qui répondent à elles seules aux besoins nutritionnels de cette catégorie de personnes, qui sont conditionnées au détail en emballages clairement identifiés et étiquetés en tant que «préparations pour nourrissons»;

b) 600 becquerels par kilogramme pour tous les autres produits concernés. ».


Sapristi, ces valeurs sont largement inférieures à celles remises en vigueur par la directive du 25 mars 2011 ?!

Faisons le calcul :

Les produits laitiers, dont le seuil de radioactivité maximale était à 370 becquerels* (directive 2008), passent à 1000 (directive 1987),soit un facteur x 2,7 pour ces produits aussi sensibles !**

Pour les produits pour nourrissons, de la valeur de 370 becquerels* par kg (directive 2008), la commission repasse à 400 (directive 1987)

Pour les « denrées de moindre importance », dont la radioactivité était plafonnée depuis 2008 à 600 becquerels*/kg, la nouvelle valeur maximale devient 1250 (directive 1987) x 10 (bonus "moindre importance" institué par la directive 1989) = 12500 becquerels*.

Un facteur x 20 et plus, donc.

Et bien sûr, la directive 297/2011 d’empoisonner les animaux à coups de 1250 becquerels par kg (porc), 2500 (agneaux, veaux, volaille), 5000 becquerels (autres : donc bœuf, bétail adulte, de grosse taille, poissons etc.), rendus encore plus dangereux par la bio-accumulation inhérente aux rythmes du gavage industriel.

 

Voilà comment Bruxelles gère une urgence nucléaire : en autorisant la vente de produits plus contaminés que d’ordinaire.


Voilà ce que la Commission Européenne entend par GARANTIR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE.

Dans un document dégoulinant de bonnes intentions mais qui prend bien soin de rester VIDE DE CHIFFRES, la Commission raconte qu’elle va adopter des MESURES D'URGENCE en raison de l'inquiétude nucléaire, et de l’autre, jouant sur les multiples renvois entre plusieurs règlements, sur les annexes et les notes de bas de page, en profite pour augmenter les limites de radiations autorisées dans les aliments.

Pour ne pas faire de peine aux producteurs asiatiques (le Japon a des voisins exportateurs très susceptibles), et aux importateurs bien de chez nous, elle les autorise à nous empoisonner plus vite. Des denrées qui, le 24 mars étaient de dangereuse pour la santé, placées hors la loi, séquestrées et détruites, et qui auraient coûté très cher à leurs importateurs, sont depuis le 25 considérées comme saines grâce à Monsieur José Manuel Barroso et ses complices.


On voit quelles sont les priorités de l’Union Européenne. Félicitations.

PS : Tous les liens fournis redirigent vers le site officiel EUR-Lex de la commission européenne, qui permet la libre consultation de l’intégralité du droit européen. Chacun peut aller chercher les directives en question et vérifier par lui-même, avec le moteur de recherche :

http://eur-lex.europa.eu/RECH_naturel.do?ihmlang=fr

 

http://www.lepost.fr/article/2011/04/10/2461619_comment-l-union-europeenne-a-profite-de-l-accident-nucleaire-de-fukushima-pour-nous-empoisonner-un-peu-plus.html

 

 

*Extrait de « e-Floraison n°9 » :

 

 

Unités de mesure de la radioactivité et de ses conséquences biologiques (ce qu'on ne vous dit pas) :

Il y a beaucoup (trop) d'unités de mesure concernant la radioactivité, c’est voulu, pour nous embrouiller :

Celles qui mesurent la quantité, sans tenir compte ni de la "qualité", ni des effets :

- Le curie (Ci) = 1 curie correspond à l'activité de 1 gramme de radium, soit 37 milliards de Bq.

- Le becquerel (Bq) = nombre de désintégrations en une seconde.

Celles qui tiennent compte de la notion de dose absorbée :

- Le rad (rad) = 0,01 gray.

- Le gray (Gy) = 1 gray correspond à 1 joule/kg et à 100 rad.

Celles qui tiennent compte d'équivalent de dose (effets biologiques) :

- Le rem (rem) = 0,01 joule/kg.

- Le sievert (Sv) = 100 rem (attention le sievert mesure aussi d'autres grandeurs, ce qui ajoute encore à la confusion).

 

C'est ainsi que lorsque l'on vous parle en rad, on vous trompe d'une certaine façon en oubliant de préciser que pour une même dose absorbée de 30 rad, par exemple, les effets biologiques correspondront à 0,3 Sv si l'irradiation est faite par un rayonnement gamma, et à 3 Sv si c'est par un rayonnement alpha, soit 10 fois plus.

Et, si l'on vous parle en becquerels, c’est encore plus trompeur, car si pour 1000 Bq venant du carbone 14 cela correspondra à 0,0002 mSv*, pour de l'uranium 238 cela correspondra à 0,5 mSv*, soit 2500 fois plus, et cela correspondra à 120 mSv* si les 1000 Bq proviennent du plutonium 239 (le plutonium n'est jamais naturel).

600.000 fois plus de dégâts biologiques à quantité d'irradiation égale, si la source est du plutonium 239 au lieu du carbone 14 !


Cela relativise la valeur et l'intérêt d'une information officielle donnée en Bq (sur la contamination du lait, par exemple, et encore, lorsqu'elle est donnée...) !

*Pour une inhalation rapide, et pour un adulte..., car la dose est encore 2 à 5 fois supérieure pour un enfant de 3 mois !

 

**NB : 1000 Bq pour les produits laitiers est un objectif que l’AIEA voulait atteindre depuis longtemps : C’EST FAIT !

Et c’est démentiel, d’autant que cela dépend de la nature des contaminants, et alors que l’on sait que 20 Bq seraient le maximum pour limiter les atteintes cardiaques chez les enfants (10 Bq étant le « mieux ») !!!

Désormais, la pollution massive par les radionucléides, facteurs de cancers, leucémies et malformations, est officiellement NORMALE !

Travaux de Yuri et Galina Bandazhevsky (Yuri a été condamné à 8 ans de prison le 18/06/01 pour ses travaux qui vont à l’encontre du développement du nucléaire dans le monde, et placé en liberté surveillée le 5/08/05).

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/banda.html

http://soutienliquidateursetvictimestchernobyl.over-blog.org/article-yuri-67163539.html

http://www.rebelle.net/agir/yuri.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bandazhevsky

 

Rappel  de ce que nous disons depuis 35 ans :

"Notion de dose d'irradiation artificielle (directe ou par contamination) "admissible" (pour un être humain) : C'est simple, la dose d'irradiation artificielle admissible, venant en plus de l'irradiation cosmique et tellurique naturelle, c'est zéro. Toute augmentation contribue à accroître le nombre de cancers, de leucémie et de malformations génétiques. Seulement, à ce niveau (zéro), pas de développement du nucléaire possible. Déterminer cette dose supplémentaire "admissible", consiste donc à évaluer le niveau d'augmentation du nombre de cancers, de leucémies et de malformations génétiques, "admissible" dans une population exposée, et pour ses descendants, entraînant selon les termes officiels, "une charge acceptable"...!!

Or c'est pour ce genre de délicatesses officielles que pour nous, le nucléaire est précisément inacceptable.".

 

Quand comprendrez-vous que ces gens ne cherchent pas à protéger notre vie, et qu'au vu de leurs pratiques, on peut même se demander s'ils ne cherchent pas à nous rendre malades, voire plus (mais la question ne se pose plus pour nous...) ? Autour de Tchernobyl, l'espérance de vie passe de 75 à 55 ans...

 

Artemisia

 

Vous voulez vous inscrire sur cette lettre d'infos + les "e-Floraison" (20 €/an) : floraison2@orange.fr

Partager cet article
Repost0
28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 16:06
 
   

http://www.librairie-environnement.com/images/energie-abondante-sans-pollution-fusion-nucleaire-laser.jpg

http://www.librairie-environnement.com/images/energie-abondante-sans-pollution-fusion-nucleaire-laser.jpg

 

 

 

 

28 avril 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le physicien français Jean Robieux, membre correspondant de l’Académie des Sciences, saisit l’occasion des événements de Fukushima afin de souligner l’impératif pour l’humanité de passer à des formes d’énergie plus denses, appliquant de nouveaux principes physiques fondamentaux. Jean Robieux est le père de la fusion nucléaire par laser, projet qu’il proposa à la présidence en 1962 et qui obtint le soutien du général de Gaulle. Nous publions ici l’extrait d’un billet publié sur le blog des Editions Louis de Broglie :


« (…) Les centrales nucléaires actuelles utilisent la fission nucléaire qui est facile à déclencher et à mettre en œuvre, utilisant des noyaux lourds, comme par exemple celui de l’uranium. Lorsqu’ils se rompent, ces noyaux peuvent générer des éléments radioactifs dangereux et déclencher une réaction en chaîne. Avec les centrales électriques, on est parvenu à maitriser ce phénomène explosif pour produire l’énergie électrique. Si les systèmes qui permettent d’obtenir une production d’énergie stable sont détériorés par un tremblement de terre ou une inondation, alors ces centrales ne peuvent pas assurer une totale sécurité et deviennent dangereux.(...)

« L’alternative d’une production d’énergie utilisant la fusion nucléaire par laser ne présente pas les inconvénients des centrales à fission. Elle utilise la fusion des noyaux des atomes légers comme l’hydrogène et son isotope, l’hydrogène lourd, qui se trouve en quantité suffisante dans l’eau des rivières et des océans. Pour l’obtenir, il faut porter la matière à des densités et températures très élevées pendant une brève durée. Le principe même de ces centrales permet d’affirmer que des destructions provoquées par des catastrophes naturelles, comme au Japon actuellement, n’entraîneraient aucun danger d’explosion d’éléments nucléaires dangereux. Cette méthode apporterait une solution d’énergie plus sûre pour tous.(...)

« Ceci pose à la France et à nos responsables politiques un problème grave et immédiat. Depuis 1992, le président français a décidé de consacrer la totalité de l’effort français sur la fusion par laser à l’amélioration de la force de frappe dont nous disposons. Depuis, la position de la France dans le domaine de production d’énergie a changé. En 1990, nous étions en tête dans le monde. Des congrès internationaux ont montré que ce n’est plus le cas maintenant alors que c’est nous qui avions ouvert la voie.


« Aujourd’hui, il est certain que la réalisation de centrales électriques fiables utilisant la fusion par laser sera possible dès 2060 si des moyens suffisants sont attribués à cet effort. Elles produiront une énergie électrique abondante sans pollution.


« Que doit faire la France aujourd’hui dans ce domaine afin d’apporter une solution d’énergie sans risque pour nos futures générations ? C’est maintenant qu’il faut prendre des décisions afin d’être prêt à relayer les centrales à fission en temps voulu.

« (…) Il apparaît donc très souhaitable que les recherches en vue de réaliser des centrales électriques pour des utilisations civiles soient placées en priorité. »

Passer à ce mode supérieur de production d’énergie créera un monde totalement différent, mais ce basculement ne se fera jamais si l’on ne rétablit pas le droit dans le système bancaire avec un Glass-Steagall.

 

http://www.solidariteetprogres.org/article7687.html

.
Vidéo :

Dossier :

 

 

________________________________________________________________________________

 

 

 

26 avril 2011
petit manuel antinucléaire
Le mensonge nucléaire
par Activista

Le nucléaire serait une énergie au coût de production raisonnable et
rentable, une garantie d'indépendance, propre, sûre, recyclable, pacifique,
écologique et démocratique, bref incontournable.

Il n'y a rien de plus faux, démonstration par les faits.

Il ne s'agira pas ici de nier les avancées objectives obtenues grâce à la
recherche nucléaire médicale, physique ou fondamentale mais de dénoncer la
prolifération "civile" et militaire dont la recherche n'a par ailleurs nul
besoin.

Avant (...)

-> http://www.legrandsoir.info/Le-mensonge-nucleaire,13502.html

 

 

Partager cet article
Repost0
26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 01:39

http://www.enjeux.org/images/censure.jpg

http://www.enjeux.org/images/censure.jpg

 

 

Fukushima censure de l'information


http://www.cartoradiations.fr/

conférence de presse des médias et journalistes indépendants

"Le gouvernement juge que les accusations des dommages causés par les tremblements de terre et par l'accident nucléaire sont amplifiées par des rumeurs irresponsables, le gouvernement doit prendre des mesures contre la critique pour le bien du public. En conséquence, le Ministère de l'Intérieur et de la Communication, l'Agence de la Police Nationale, et le METI vont mettre en œuvre des mesures pour lutter contre les "rumeurs" jugées nuisibles à la sécurité du Japon à la suite de la catastrophe de Fukushima. 

Il a été envoyé des "lettres de demande" à des organisations comme les opérateurs de téléphonie fixe et mobile,
les fournisseurs d'accès à Internet,  les chaînes de télévision par câble et satellite, etc … exigeant d'eux qu'ils,
sic :
"prennent des mesures adéquates basées sur les directives en réponse aux informations illégales." Les mesures incluent l'effacement de toute information de sites Internet que les autorités considèrent nuisible pour l'ordre public et la moralité




http://shingetsublog.jugem.jp/?eid=75#comments


Japanese Government Targets “Harmful Rumors”

2011.04.13 Wednesday | category

By Makiko Segawa

 

SNA (Tokyo) -- The Japanese government has now entered into the business of deciding what citizens may or may not talk about in public.

 

A new project team has been created by the Ministry of Internal Affairs and Communication, the National Police Agency, and METI to combat “rumors” deemed harmful to Japanese security in the wake of the March 11 disaster.

 

Specifically, these government organizations asserted in a press release that the damage caused by earthquakes and by the nuclear accident are being magnified by irresponsible rumors, and that the government must take steps against this trend for the sake of the public good.

 

Specifically, the project team is sending “letters of request” to such organizations as telephone companies, internet providers, cable television stations, and others, demanding that they “take adequate measures based on the guidelines in response to illegal information.”

 

The measures envisioned seem to relate primarily to erasing any information from internet sites written by members of the general public that the authorities deem to be harmful to public order and morality. People may also receive warnings.

 

When the SNA asked the Ministry of Internal Affairs and Communication to provide concrete examples of how the government tracked down “immoral” information on the internet, the official in charge of the telecommunications bureau said, “We have not carried out any enforcement actions yet. I cannot explain in detail how we are operating since the roles are partly divided according to the ministries involved.”

 

“What we, the Ministry of Internal Affairs and Communication, are doing,” the official added, “is to urge net providers such as NTT and KDDI to follow our guidelines.”

 

The Telecom Services Association reveals that the following requests have thus far come from the government:

 

March 17: Erase descriptions of the earthquake as a man-made event

March 24: Erase descriptions about the manufacturers of the troubled nuclear reactors

March 28: Erase claim that the earthquake was caused by foreign terrorism

April 1: Eliminate the pictures of dead bodies posted on blogs

 

The Telecom Services Association complied with some of the government requests.

 

Eri Watanabe, a member of FoE Japan, an international NGO dealing with environmental issues, fears that the government's strategy is a first step to “justify censorship.”

 

“If the government had conveyed the correct information from the beginning,” she asserts, “then they would have headed off the spread of rumors. The media and the government have not been properly explaining the meaning of radiation level numbers.”

 

Kazumi Asano, a Tokyo-based blogger, exclaimed, “They are just afraid of people exposing their close connection with TEPCO!”

 

Ms. Asano claims that she knew in advance that the severity of the nuclear accident would be raised to a 7 because she heard it from friends who work as TEPCO engineers.

 

“It is the blogs that are revealing the facts to the public,” she contends.

 

“The government cannot track down all of us and eliminate the people’s freedom of expression!”

 

 

Makiko Segawa is a staff writer at the Shingetsu News Agency.

 

Issue 16 No 2, April 18, 2011.



...................................................................................................................................................

http://japanfocus.org/-Makiko-Segawa/3516



Study Session with Hatoyama Yukio and Freelance Journalists: Questioning the Media, the Government and TEPCO

In Tokyo, on April 6, a group of freelance journalists centered on Uesugi Takashi, 43, held a media session with dozens of DPJ lawmakers, including former Prime Minister Hatoyama Yukio, to question the performance of the media in the wake of the Fukushima disaster.

Hatoyama Yukio (right) Uesugi Takashi (left) at media conference

Kawauchi Hiroshi, a DPJ member of the House of Representative, stated that “Information about radiation diffusion should be correctly revealed to the nation. However, so far only once was this done."He explained the frustration of local officials. "The information from TEPCO (Tokyo Electronic Power Company) should be precisely conveyed. I talked to the mayor of Iidate village (in the 30km zone), whotold me, 'There is no information and I do not know what to do.'"

The Media Corruption that Protects TEPCO

Uesugi Takashi explained the core of the problem behind misinformation and rumors.

"Freelance journalists and foreign media are pursuing the facts, even going into the radiation exclusion zone. However, surprisingly, the Japan government continues to prevent freelance journalists and overseas media from gaining access to official press conferences at the prime minister's house and government."

Uesugi stated that since March 11th, the government has excluded all internet media and all foreign media from official press conferences on the "Emergency Situation". While foreign media have scrambled to gather informationabout the Fukushima Reactor, they have been denied access to the direct information provided by the government and one consequence of this is that "rumor-rife news has been broadcast overseas."

In fact, access has been limited in two ways. First, while Chief Cabinet Secretary Edano Yukio holds twice daily press conferences for representatives of the big Japanese media, registered representatives of freelance and internet media are limited to a single press conference per week. Second, in contrast to Japanese media who are briefed regularly by Edano and periodically by Prime Miniser Kan, foreign media are briefed exclusively by administrative staff.

Uesugi also notes that at TEPCO press conferences, which are now being held at company headquarters, foreign correspondents and Japanese freelancers regularly ask probing questions while mainstream journalists simply record and report company statements reiterating that the situation is basically under control and there is nothing to worry about. One reason for this, Uesugi suggests, is that TEPCO, a giant media sponsor, has an annual 20 billion yen advertising budget. "The media keeps defending the information from TEPCO!” “The Japanese media today is no different from the wartime propaganda media that kept repeating to the very end that ‘Japan is winning the war against America,’” Uesugi exclaimed.

There is one particularly telling example of the media shielding TEPCO by suppressing information. This concerns “plutonium”. According to Uesugi, after the reactor blew up on March 14, there was concern about the leakage of plutonium. However, astonishingly, until two weeks later when Uesugi asked, not a single media representative had raised the question of plutonium at TEPCO's press conferences.

On March 26, in response to Uesugi’s query, TEPCO stated, “We do not measure the level of plutonium and do not even have a detector to scale it.” Ironically, the next day, Chief Cabinet Secretary Edano announced that “plutonium was detected”.

When TEPCO finally released data on radioactive plutonium on March 28, it stated that plutonium -238, -239, and -240 were found in the ground, but insisted that it posed no human risk. Since TEPCO provided no clarification of the meaning of the plutonium radiation findings, the mainstream press merely reported the presence of the radiation without assessment (link). Nippon Television on March 29 headlined its interview with Tokyo University Prof. Nakagawa Keiichi, a radiation specialist, “Plutonium from the power plant—No effect on neighbors.”

On March 15, Uesugi criticized TEPCO for its closed attitude toward information on a TBS radio program. For this, he was immediately dismissed from his regular program. The scandal involving TEPCO’s silencing of the media took an interesting turn two weeks later. At the time of the disaster on March 11, TEPCO Chairman Katsumata Tsunehisa was hosting dozens of mainstream media executives on a “study session” in China.When asked about this fact by freelance journalist Tanaka Ryusaku at a TEPCO press conference on March 30, Katsumata defended the practice.

“It is a fact that we traveled together to China,” he said, “[TEPCO] did not pay all the expenses of the trip, but we paid more than they did. Certainly they are executives of the mass media, but they are all members of the study session.”

When Tanaka requested the names of the media executives hosted by TEPCO in China, Katsumata retorted, “I cannot reveal their names since this is private information.” But it is precisely such collusive relations between mainstream media, the government and TEPCO, that results in the censorship of information concerning nuclear problems.

Now the Japanese government has moved to crack down on independent reportage and criticism of the government’s policies in the wake of the disaster by deciding what citizens may or may not talk about in public. A new project team has been created by the Ministry of Internal Affairs and Communication, the National Police Agency, and METI to combat “rumors” deemed harmful to Japanese security in the wake of the Fukushima disaster.

The government charges that the damage caused by earthquakes and by the nuclear accident are being magnified by irresponsible rumors, and the government must take action for the sake of the public good. The project team has begun to send “letters of request” to such organizations as telephone companies, internet providers, cable television stations, and others, demanding that they “take adequate measures based on the guidelines in response to illegal information. ”The measures include erasing any information from internet sites that the authorities deem harmful to public order and morality.

 

Makiko Segawa is a staff writer at the Shingetsu News Agency. She prepared this report from Fukushima and Tokyo. She can be reached at shingetsunewsagency@gmail.com

Recommended citation: Makiko Segawa, Fukushima Residents Seek Answers Amid Mixed Signals From Media, TEPCO and Government. Report from the Radiation Exclusion Zone, The Asia-Pacific Journal Vol 9, Issue 16 No 2, April 18, 2011.

 

 

 

_______________________________________________________________________________________

 

 

 

 

Administration des douanes de l'Est Extrême
douane Vladivostok


http://translate.google.fr/


http://dvtu.customs.ru/ru/reviews/index.php?id695=37238   


Le Bureau de presse DVTU
19.04.2011
Dans le cadre de la surveillance des rayonnements des produits contaminés identifiés

 Le 11 Mars, après les événements tragiques qui ont eu lieu au Japon, route Nakhodka, comme dans toutes les autorités douanières de la Fédération de Russie, de renforcer le contrôle sur l'organisation et la conduite de contrôle de rayonnement des marchandises, des véhicules, courrier international, personnels et bagages à l'arrivée sur le territoire Fédération de Russie, y compris le départ ou d'arrivée en provenance du Japon.

 Nakhodka fonctionnaires des douanes dans le domaine de la poste de douane port de Nakhodka dans la conduite de la surveillance des rayonnements des produits japonais sont arrivés à bord de «Teddy Bear», a détecté la contamination radioactive sur la surface de sept voitures et un manipulateur.  L'excédent du rayonnement de fond de marchandises allant de 2 à 7 fois plus élevé que le fond naturel.

Pour éviter une éventuelle exposition à la douane de rayonnement des fonctionnaires, du personnel du port et le grand public, ainsi que la contamination radioactive de l'environnement à prendre toutes les mesures nécessaires en matière de radioprotection.

 Les fonctionnaires de la direction du contrôle douanier des matières fissiles et radioactives des douanes matériaux Nakhodka effectué les mesures nécessaires et aviser le Rospotrebnadzor autorités et de la défense civile et les urgences. dédouanement des marchandises avec bruit de fond élevé suspendues en attendant une décision de Rospotrebnadzor

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche