Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 07:18

  

Vers la société du contrôle total
et de la surveillance permanente (1)


Mercredi 30 avril 2008

Le 11 septembre 2001 a marqué les esprits. A partir de cette date, le monde a changé. Pas seulement en raison de la guerre du Golfe qui en a découlé, mais aussi en raison des mesures contre le terrorisme qui ont suivi.


Il est vrai, certes, que certaines technologies et mesures existaient déjà SUR PAPIER avant 2001 (comme par exemple les cartes d'identité électroniques). Mais les « attentats » contre les deux tours en ont accéléré l'adoption.


A partir du 11/09/2001, le monde est entré dans une nouvelle phase sinistre de l'histoire : celle qui mène vers l'état-policier, le contrôle total des populations et la surveillance permanente des individus, bref vers une dictature mondialisée.


Cela vous semble un peu « gros » ou « parano » ? Faisons donc un petit résumé des lois et technologies liberticides qui ont progressé à partir de cette date.


Des lois qui tuent les libertés


Le 11 septembre a tout d'abord mis en place le fameux « Patriot Act » ou « loi patriote », un terme bien ironique pour une mesure « d'exception » qui permet au gouvernement, au nom du combat contre le « terrorisme », de passer au-dessus de la Constitution (qui, rappelons-le, est la base de la démocratie) et de passer outre les droits et libertés des citoyens. Ainsi, il est exact que depuis de l'adoption du Patriot Act, les USA ne sont plus vraiment une démocratie, ce qui constitue un sérieux danger et une dérive potentielle vers la dictature. En outre, depuis lors, la plupart des mesures du Patriot Act ont été prolongées de façon définitive. Cette dangereuse loi, qui était supposée être une loi « d'exception » (donc temporaire), est donc devenue une loi PERMANENTE.


Et dans nos pays ? Des lois semblables au Patriot Act ont rapidement fait leur apparition dans nos pays et ailleurs également, pour finalement se répandre tout autour du monde. Par exemple, la France a eu la loi Perben ; et la Belgique a eu la loi du 19 décembre 2003 (nouvel article 137 du code pénal inséré par la loi belge du 19 décembre 2003 et paru dans le Moniteur belge du 29 décembre 2003); dernièrement, après les attentats de Londres de juillet 2005, l'Europe a pris de nouvelles mesures « antiterroristes », dont notamment l'augmentation des caméras de surveillance et la rétention et la conservation des données téléphoniques et des e-mails. Ces mesures n'ont pas de limite dans le temps ; elles sont donc devenues, elles aussi, permanentes. Et nous ne vivons donc plus vraiment en démocratie  non plus !


En réalité, au nom de la sacro-sainte « lutte contre le terrorisme », on a fait entrer à peu près n'importe quelle mesure de CONTROLE, de SURVEILLANCE et de REPRESSION, et ce un peu partout sur le globe. On a tellement gonflé l'importance de ces mesures antiterroristes de soi-disant « sécurité » qu'on les a fait passer en réalité avant les libertés et les droits ! Bref, on a fait croire aux gens que la sécurité devait prévaloir sur les libertés et les droits de l'homme ! Nos politiciens ne sont sans doute pas prêts à l'admettre, mais c'est pourtant bien ce qui s'est passé. En bref, nous sommes à présent, à peu près partout dans le monde, sur la voie de la dictature...


Bien plus grave, la plupart des mesures et technologies qui avaient été AU DEPART prévues contre les terroristes ont tendance à être aujourd'hui appliquées à d'autres portions de la population : au début, ce fut pour les criminels dangereux et récidivistes, le grand banditisme ; ensuite, on a visé la petite criminalité et la délinquance ; à l'heure actuelle, on est en train de glisser vers tout contrevenant, manifestant, protestataire... bref, potentiellement, vers TOUT CITOYEN ! On est en train de dire aux gens l'ineptie suivante : « Pour votre sécurité et pour vous protéger des terroristes et des criminels, il va falloir installer toute une série de dispositifs intrusifs, et vous allez devoir abandonner une partie de votre vie privée et de vos libertés ». C'est un mensonge, une pente très dangereuse qui mène tout droit à un régime de surveillance totalitaire.


La dérive est donc très claire, et elle est bien là : nous glissons vers un monde totalitaire dans lequel les libertés, les droits, la vie privée et la dignité sont sacrifiés au nom du mythe et du leurre de la sécurité maximale !


Nous allons à présent passer en revue les différentes technologies liberticides (= tueuses de libertés) qui ont été introduites ou développées depuis le 11 septembre 2001, et vous allez voir que la situation est plus que préoccupante, voire même gravissime...(...) La suite : http://bbsky.over-blog.org/article-19169914.html

Vers la société du contrôle total et de la surveillance permanente (partie 2)

Vers la société du contrôle total et de la surveillance permanente (partie 3)

Vers la société du contrôle total et de la surveillance permanente (partie 4)

http://bridge.over-blog.org/article-33300916.html


liste complète

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:58
publié par liliM Avant-hier 18H12
Les nouveaux habits d'été (meurtrier ?)
du fichier SALVAChttp://www.guglielmi.fr/local/cache-vignettes/L200xH200/arton203-52f8c.jpg

dimanche 28 juin 2009, par Gilles J. Guglielmi

Le décret n° 2009-786 du 23 juin 2009 autorisant la mise en œuvre du fichier SALVAC « Système d'analyse des liens de la violence associée aux crimes »,

publié à la veille des vacances d'été, opère la régularisation d'un fichier bien plus étendu que le STIC et dont certains contenus (ethniques et associatifs) rappellent étrangement ceux de l'EDVIGE première version.


La loi du 12 décembre 2005 sur la récidive des infractions pénales avait régularisé le fonctionnement des fichiers SALVAC de la police et ANACRIM de la gendarmerie [
1], utilisés sans titre depuis des années, en leur donnant un fondement législatif.

Il s'agissait déjà d'un progrès car la CNIL avait longtemps demandé au Gouvernement à être saisie de la création de ces fichiers, qui paraissait relever de la simple application de la procédure d'avis sur les traitements de données ayant pour objet « la prévention, la recherche la constatation ou la poursuite des infractions pénales » (article 26 de la loi du 6 janvier 1978).

L'article 30 de la loi du 12 décembre 2005 a créé un régime dérogatoire à l'article 21 de la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure : un certain nombre de garanties applicables aux fichiers de police judiciaire ont été écartées par le législateur.

- il suffit de raisons sérieuses, laissées à l'appréciation des enquêteurs, de soupçonner qu'une personne a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit grave pour figurer dans SALVAC ou ANACRIM (et non pas seulement d'indices graves ou concordants) ;

- le traitement concerne non seulement les personnes mises en cause et les victimes, mais aussi les personnes à l'encontre desquelles il existe des raisons sérieuses de soupçonner qu'elles ont commis ou tenté de commettre une infraction (simples suspects) et les personnes susceptibles de fournir des renseignements sur les faits et dont l'identité est citée dans une procédure concernant une infraction.

- les informations enregistrées sont issues non seulement des procédures en cours, mais aussi des procédures anciennes, même éteintes par la prescription de l'action publique, et des procédures pour lesquelles l'auteur a fait l'objet d'une décision de classement sans suite, de non-lieu, de relaxe, ou d'acquittement exclusivement fondée sur l'existence d'un trouble mental.

- le ministère de l'intérieur considère que le droit d'information prévu au I de l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, modifiée par la loi du 6 août 2004, et le droit d'opposition prévu à l'article 38 de la même loi ne s'appliquent pas au traitement considéré, en vertu des dispositions du VI de l'article 32 précité.

- le procureur de la République peut prescrire le maintien d'informations relatives à une personne qui s'y serait opposée quand bien même l'auteur des faits aurait été condamné (ex. : la victime pourrait continuer à être identifiée dans ces deux fichiers malgré son opposition).

Dans sa délibération n° 2009-042 du 29 janvier 2009, la CNIL considère, "compte tenu du caractère exceptionnellement grave des infractions concernées, que la mise en œuvre du traitement SALVAC est légitime, dès lors qu'elle se limite à ce champ d'infractions restreint".

La grande question sont surtout celles du contenu du fichier et de sa durées de conservation.

La CNIL a constaté en effet que seront enregistrées dans le SALVAC des informations détaillées sur le signalement des victimes et des agresseurs ainsi que sur les caractéristiques de leur mode de vie, parmi lesquelles peuvent figurer des données sur les caractéristiques physiques des personnes et leurs types ethniques supposés, des données sur leurs pratiques sexuelles ou sur leur santé, ainsi que sur leurs éventuelles activités associatives, politiques ou religieuses. Elle a pourtant estimé "que la mention de la couleur de la peau de la victime ou de l'agresseur peut être admise compte tenu de la finalité de recherche criminelle du traitement, en tant qu'elle constitue un signe physique, objectif et permanent pouvant contribuer au signalement et à l'identification de l'agresseur". Elle a pris auparavant la précaution de faire remplacer par le ministère de l'Intérieur l'intitulé des champs de saisie « type ethnique » par l'intitulé « type physique apparent ». Cela change tout, en effet.

L'article 6 du projet de décret prévoit que les données collectées pourront être conservées dans l'application SALVAC pendant quarante ans, à compter de la date de leur enregistrement. Cette durée est identique quel que soit le titre auquel une personne a été inscrite dans le fichier car le ministère estime qu'une durée de conservation unique est justifiée par la finalité particulière du traitement. Sur ce point, la CNIL a appelé "de nouveau l'attention du ministère, compte tenu des difficultés qu'elle a constatées à plusieurs reprises s'agissant de la procédure de mise à jour et d'effacement des données du fichier STIC, sur la nécessité de mettre en place une procédure qui assure de façon effective et rapide la transmission de ces informations au gestionnaire du fichier SALVAC". Il apparaît en effet que les catégories de personnes susceptibles d'être inscrites dans le SALVAC sont plus étendues que celles du STIC.

Enfin, en bref, le niveau de sécurité et les personnels autorisés à consulter le fichier ne font l'objet d'aucun cadre juridique nouveau de nature à remédier aux dérives déjà constatées par ailleurs.

Nihil novi sub sole.

Notes

[1] Ces deux fichiers de police judiciaire permettent le recueil d'informations concernant tout crime ou délit grave portant atteinte aux personnes ou aux biens afin de faciliter l'identification et la poursuite des auteurs de tels crimes ou délits commis « en série ».

Source : publié sur guglielmi

Partager cet article
Repost0
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 05:40



LETTRE D’INFORMATIONS ECONOMIQUES STRATEGIQUES INTERNATIONALES Numéro 185 25 juin 2009 L’EUROPE N’EST QUE LE CLONE DE L’URSS

1
LETTRE D’INFORMATIONS
ECONOMIQUES STRATEGIQUES
INTERNATIONALES
Numéro 185 25 juin 2009
L’EUROPE
N’EST QUE LE CLONE DE L’URSS
« Les mêmes forces qui ont construit ce monstre
bureaucratique qu’a été l’Union soviétique pendant
soixante-dix ans — depuis sa naissance dans les
affres de la Première Guerre mondiale, du coup d’Etat
bolchevique d’octobre 1917 et de la Guerre civile qui
s’en suivit, jusqu’à la dissolution de la prétendue
‘‘seconde superpuissance mondiale’’ à bout de souffle
et de ressources dans la farce du ‘‘putsch des
conservateurs d’août 1991 — sont toujours à l’oeuvre
en Europe. Et ils conduisent à sa renaissance sous
la forme de l’Union européenne.
Vladimir Boukovsky1
Depuis des lustres, les eurocrates ont expliqué à leurs
peuples que l’Union européenne était une construction
nécessaire pour contre-balancer le pouvoir étatsunien.
Dans ce numéro, LIESI va mettre les pendules à
l’heure et réduire en miettes le discours des ténors des
différents partis politiques « pro-européens », lesquels
véhiculent un mensonge devenu pestilentiel.
Finalement, les gens dangereux ne sont pas seulement
les faussaires de l’Histoire, mais aussi la masse de ces
incrédules qui refusent de voir la vérité, de s’instruire,
préférant la politique de l’autruche et laisser faire le
mal. « De là, l’abaissement des caractères, le triomphe
des méchants, le règne du mal auquel la faiblesse
lâche les rênes : faiblesse déplorable en tout temps,
mais surtout en ces jours mauvais où le génie du mal
fait une guerre si acharnée à tout ce qui est bien »2.
Cette faiblesse de nos contemporains à vivre dans un
monde virtuel totalement déchristianisé ne leur évitera
1 Voir la note 9.
2 Méditations du R.P. Hamon, TII, p. 206.
pas les jours sombres. L’on peut malheureusement
craindre que nombre d’entre eux préfèreront le suicide
quand la réalité qu’ils ont toujours niée, s’imposera à
eux, prochainement, avec violence.
Révélation du Daily Mail :
les nazis avaient planifié
l’actuelle Union européenne
Cela fait bien longtemps que les preuves du
financement du régime nazi par les familles de l’actuel
cartel bancaire ont été apportées par les historiens.
Partant de cette considération, les dernières révélations
du journal britannique Daily Mail deviennent
intéressantes. Non seulement elles établissent un fil
conducteur entre le projet de l’élite du Parti nazi et celui
des architectes de l’actuelle Union européenne, mais
encore, elles prouvent que l’idéologie qui sous-tend le
projet européen est une idéologie totalitaire. Ce point
est important dans la mesure où la crise générée en
1929-1932 – et qui a amené un pouvoir dictatorial en
Allemagne –, le fut par les mêmes puissances
oligarchiques qui, aujourd’hui, sont à l’oeuvre dans la
débâcle de 2007-2012.
Dans l’article publié par le journal britannique Daily
Mail3, Adam Lebor révèle comment il a découvert un
rapport des services de renseignement américains
(EW-Pa 128), connu sous le nom de Red House
Report, détaillant le contenu d’une réunion secrète de
l’establishment nazi, le 10 août 1944 à l’Hôtel Maison
Rouge, à Strasbourg. Sachant que la défaite de
l’Allemagne était assurée, l’establishment nazi s’est
entendu avec le cartel bancaire pour constituer un
Quatrième Reich sous la forme d’un empire
économique pan-européen, fondé sur un marché
commun européen !
Pour ce faire, l’establishment nazi, de concert avec le
Pouvoir occulte, a créé plusieurs sociétés écran à
l’étranger dans le but de pénétrer les économies
étrangères et de jeter les fondements d’une nouvelle
3
Source : http://www.dailymail.co.uk/news/article-1179902/Revealed-The-secretreport-
shows-Nazis-planned-Fourth-Reich--EU.html
2
émergence du Parti nazi. Immédiatement après la
défaite, et sans être inquiétés, banquiers, industriels et
hauts fonctionnaires du Parti nazi, sont devenus des
démocrates convaincus, une version identique à celle
des communistes comme V. Poutine et de nombreux
KGBistes après l’effondrement de l’URSS. A la fin de la
Seconde Guerre mondiale, la nouvelle cause de ces
gens-là, partagée avec les financiers du Parti nazi,
devenait « l’intégration politique et économique
européenne » ! De riches industriels tels qu’Alfried
Krupp (Krupp Industries) et Friedrich Flick, ainsi que
des sociétés comme BMW, Siemens et Volkswagen, se
sont mis à la tâche pour créer un nouvel empire
économique pan-européen. C’est ainsi que de grandes
figures de l’économie nazie sont devenues les
principaux bâtisseurs de l’Union européenne.
Hermann Abs, titan financier qui appartenait au conseil
d’administration de la Deutsche Bank lors de la montée
des nazis, et qui siégeait au conseil de surveillance
d’IG Farben, était membre de la Ligue européenne pour
la coopération économique. Il était entouré de tout le
gratin européen qui oeuvra en faveur d’un « marché
commun », précurseur de l’Union européenne.
Il n’est pas inutile de rappeler que, dès ses origines, le
Groupe Bilderberg voulait, comme par hasard, imposer
ce programme pour l’Europe4. Pour rappel, le Groupe
Bilderberg fut essentiellement créé par David
Rockefeller et le Prince Bernhard des Pays-Bas, en
1954. Ce dernier était l’actionnaire principal de la très
riche et très puissante Société Générale de Banque de
Belgique, et ex-SS nazi… Le Prince Bernhard des
Pays-Bas dut démissionner en 1976 à cause d’un
scandale mais sa fille, la Reine Beatrix, est présente
chaque année à la réunion du Groupe Bilderberg. Autre
membre influent du directoire du Groupe Bilderberg,
Etienne Davignon, un ami très proche du Prince
Bernhard des Pays-Bas et qui a été vice-président de la
Communauté européenne.
Ce serait cependant une erreur de fixer le plan de la
construction européenne à la fin du Troisième Reich.
En réalité, l’idée d’une Union européenne remonte à
1940. Dès cette année, « les économistes et les
universitaires nazis décrivent un plan pour une seule
communauté économique européenne »5.
4
Source : http://file.sunshinepress.org:54445/bilderberg-meetings-report-1955.pdf
5 Dans La Communauté européenne, livre qu’il écrivit en
1940, Walther Funk (ancien ministre de l’économie nazi et
criminel de guerre) déclare qu’il était nécessaire de créer une
« Union de l’Europe Centrale » ainsi qu’un « Espace
Economique Européen » afin d’assurer un taux de change
fixe. Walther Funk annonce que les accords entre Etats
européens régiront les forces économiques. « Il doit y avoir
une volonté de subordonner ses propres intérêts à celles de la
Communauté européenne ».
Le coauteur de Walther Funk, l’académicien nazi Heinrich
Hunke, était sur la même longueur d’onde : « Les économies
nationales traditionnelles sont mortes… le destin de ces
économies sera l’économie européenne ». Et que dire du nazi
Gustav Koenig qui déclarait : « Nous avons une réelle tâche :
l’émergence d’une communauté européenne… Je suis
convaincu que cet effort perdurera même après la fin de la
guerre » ?
Toujours en 1940, Joeseph Goebbels, ministre de la
propagande, avait ordonné la création d’une « grande
unification économique européenne », estimant que
« dans cinquante ans, les gens ne penseront plus en
terme de pays ou de nations ». Cinquante-trois ans
plus tard, l’Union européenne était faite. Cela dit, il
serait stupide de conclure que les européistes sont des
nazillons. Par contre, il est incontestable que les
leaders du mouvement européen, au-dessus de la
piétaille politicienne qui fait comme si elle ne
comprenait rien à ce plan, sont de mèche avec le cartel
bancaire et veulent recourir à l’idéologie totalitaire pour
imposer leur Nouvel Ordre Mondial.
Le projet de cette élite malfaisante est de faire
triompher des entités supranationales à partir d’une
crise sans précédent ET de restreindre le droit à la
liberté d’expression6. De ce point de vue,
l’orchestration de la « pandémie » actuelle pourrait
justifier bien des « mesures de crise ». Tout n’est-il pas
déjà prévu ?
Poursuite du plan
des financiers du Parti nazi
Aux Etats-Unis, le secret vient d’être levé sur un certain
nombre de documents propres aux menées de leurs
services de renseignement. Parmi eux, des documents
confirment ce que LIESI et d’autres ont toujours dit :
dans les années cinquante et soixante,
l’administration américaine a engagé une
campagne en vue de promouvoir une Union
européenne par le financement du mouvement
fédéraliste européen. Par exemple, un mémorandum
du 26 juillet 1950 signé du général William J.
Donovan, chef de l’OSS (Office of Strategic Services,
précurseur de la CIA) donne des instructions précises
pour la conduite d’une campagne en faveur d’un
véritable Parlement européen. Le principal outil de
Washington pour contrôler le calendrier européen était
l’American Committe for a United Europe (ACUE,
Comité européen pour une Europe unie), créé en 1948
et présidé par Donovan, officiellement avocat dans le
privé à l’époque. Son vice-président était Allen Dulles7,
directeur de la CIA dans les années 50. Parmi ses
membres, la direction comptait Walter Bedell Smith, le
premier directeur de la CIA, et toute une série d’anciens
personnages de l’OSS et d’officiels, liés à la CIA.
Les documents montrent que l’ACUE a financé le
Mouvement européen, la plus importante organisation
fédéraliste des années d’après-guerre. En 1958, par
exemple, il a assuré 53,5 % du financement du
mouvement. La campagne européenne de la jeunesse,
6 Ce que Vladimir Boukovsky explique comme suit : « Sous
l’action de ces forces, un Marché commun d’Etats libres et
souverains s’est peu à peu transformé en l’ébauche d’une
nouvelle URSS, différente de l’ancienne, plus soft et en
parfaite adéquation avec les idées dominantes de notre
époque qu’elle détourne pour construire un système au
final aussi pathogène et liberticide que son modèle ».
7 Un agent soviétique notoire, comme l’a été Kissinger.
3
une branche du Mouvement européen, était
entièrement financée et contrôlée par Washington. Son
directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements
mensuels sur un compte spécial. Les leaders du
Mouvement européen Retinger, le visionnaire
Robert Schuman et l’ancien Premier ministre belge
Paul-Henri Spaak étaient tous traités comme des
employés par leurs patrons américains. Le rôle des
Etats-Unis était tenu secret. Le financement de l’ACUE
provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que
de groupes d’affaires étroitement liés au gouvernement
américain. A la fin des années 50, le patron de la
fondation Ford, l’ancien officier de l’OSS Paul Hoffman,
a cumulé cette activité avec la direction de l’ACUE. Le
département d’Etat a également joué un rôle. Un mémo
de la division européenne en date du 11 juin 1965
recommande à Robert Marjolin, vice-président de la
Communauté économique européenne (CEE), de
poursuivre secrètement l’union monétaire. Il
recommande aussi d’empêcher tout débat sur la
question jusqu’au moment où « l’adoption de ces
propositions deviendrait pratiquement inévitable »8.
L’implication d’agents du groupe Rockefeller, qui
étaient aussi des agents soviétiques, n’est pas une
surprise après connaissance des informations publiées
dans la brochure Une main cachée tue pour le Nouvel
Ordre Mondial. En prenant la juste mesure de tout cela,
les avertissements formulés par le dissident soviétique
Vladimir Boukovsky9 deviennent très éclairants. Les
financiers de la Révolution bolchevique10, ces mêmes
banques de Wall Street et de la City que l’on retrouve
dans le financement du Parti nazi, sont encore à
l’oeuvre dans le financement de l’Union européenne.
Qui s’étonnera alors de l’évolution du projet relatif à la
création d’un grand marché transatlantique, dont le
programme sera source de chômage et de
catastrophes sociales pour l’Etat-nation ? Personne ne
sera surpris d’apprendre que la Commission
européenne a, en 1998, mis en avant ce programme :
8
Source : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Eurofederalists-
financed-by-US-spy-chiefs.html
9 Vladimir Boukovsky est l’auteur de L’Union européenne, une
nouvelle URSS ?, Ed. du Rocher, 2005.
10 Dans l’ouvrage historique très documenté qu’il publie en
2001 et qui s’intitule Deux siècles ensemble 1795-1995 – Juifs
et Russes [voir les BREVES DE LIESI juin,-juillet 2009],
Alexandre Soljenytsine met en évidence le rôle joué par les
financiers internationaux (les Warburg d'Hambourg, les
Jacob Schiff de New York, les Rothschild de Paris, les
Montefiore à Londres) qui soutiendront la révolution
marxiste. Alexandre Soljenytsine va même jusqu’à affirmer
que la révolution bolchevique n'est que l'aboutissement des
menées subversives et antinationales dirigées par
l'intelligentsia russo-juive. Cela pourrait peut-être expliquer
cette confidence d’Avraham Burg, l’ancien président de la
Knesset au quotidien israélien Haaretz, le 7 juin 2007, et
publié en français dans Le Courrier international du 8 août
2007 : « Pour moi, la construction de l’Union européenne,
c’est l’utopie biblique dans sa quintessence. Je ne sais
pas combien de temps cela tiendra, mais l’idée est
incroyablement juive ».
création d’une zone de libre-échange pour les
services ; élimination des barrières techniques et
réglementaires au commerce ; libéralisation des
marchés publics, de la propriété intellectuelle et des
investissements. Finalement, c’est l’absence
d’unanimité parmi les Etats membres qui empêcha la
réalisation de ce programme. Pour contrer le refus des
Etats-nations, l’establishment américain et ses pions
européens ont décidé d’impliquer davantage le
Parlement européen, lequel a, en 2001, 2002, 2004 et
2006, déposé plusieurs résolutions en faveur de ce
marché transatlantique dérégulé… pour 2010.
Finalement, le 26 mars 2009, au moment où l’UMP
lançait sa campagne sur « l’Europe qui protège » et où
le Parti socialiste réclamait une « Europe moins
sauvage », cette résolution fut acceptée sans publicité
tapageuse… par les représentants de l’UMP et du PS.
Union des partis politiques pour
édifier la Babel du Quatrième Reich
L’absence de débat à l’occasion des élections
européennes, version 2009, traduit la complicité des
leaders des partis politiques majeurs pour un
programme bien ficelé par l’establishment du
mondialisme apatride. En fait, l’enjeu des élections
européennes n’oppose pas tel parti à un autre, mais les
mondialistes aux nationalistes, ou « nonistes », de
droite et de gauche.
Voilà pourquoi, en France, les responsables des partis
UMP, PS, Modem et Verts prennent bien garde de ne
pas fragiliser leur objectif « commun » : valider les
traités pour obtenir une Union des Républiques
Socialistes Européennes (URSE) !
Pour preuve, chacun pourra vérifier que tous ces
prétendus partis qui seraient prétendument différents
les uns des autres, font preuve d’une union sacrée au
Parlement européen pour converger sur les mêmes
priorités. Telle est la conclusion d'une étude d'expert11
sur l'année 2008 : « le groupe du PPE-DE, qui
rassemble les partis de centre-droit en Europe (dont
l’UMP pour la France) et le groupe PSE (socialistes)
ont voté dans le même sens sur 97 % des textes
(vote final) examinés par le Parlement européen.
Depuis le début de la dernière mandature, neuf fois
sur dix, les groupes où siègent l'UMP, le PS et le
Modem votent de manière identique au Parlement
européen. Un score digne de la Douma de l'ex
Union soviétique ».
Dans la situation présente, chacun conseille aux autres
de lever les barrières et de ne pas entraver le libreéchange,
mais il ne se hâte pas de le faire lui-même,
car il comprend que le résultat peut s'avérer déplorable.
Citons un exemple : Bruxelles a persuadé les pays
d'Europe de l'Est de ne pas soutenir leurs paysans. A
présent, les agriculteurs de l'ex-camp socialiste
11 Etude réalisée par Jan A. Johansson, chercheur en
Sciences politiques Stockholm & Bruxelles.
4
affirment que si les pays d'Europe de l'Ouest
n'abandonnent pas les mesures protectionnistes, les
fermiers d'Europe de l'Est ne survivront pas à la crise
actuelle : des milliers d'exploitations seront ruinées, des
centaines de milliers de personnes perdront leur
emploi. Mais les autorités ne peuvent rien y faire : les
prix d'achat des produits agricoles ont été concertés
lors des négociations sur l'adhésion des Etats esteuropéens
à l'UE et ils ne pourront être revus qu'en
2013 au plus tôt.
EADS : un exemple parlant
D’une manière générale, les gens pensent que cette
société est européenne et qu’elle constitue un fleuron
de la technologie européenne contre le monde
étasunien. Quelle est la vérité ? Le 3 décembre 2008,
EADS a signé un contrat de 208 millions d'euros avec
l'armée américaine. EADS est le principal soutien de la
Fondation franco-américaine. Depuis trente ans, cette
fondation a pour fonction de recruter des « Young
Leaders » (Jeunes Leaders)12 appelés à occuper des
postes de dirigeants, pour les former au soutien de la
politique atlantiste et mondialiste dans le cadre du
rapprochement transatlantique entre l'Union
européenne et la future Union Nord Américaine.
Les eurocrates veulent détruire
les Etats nations
LIESI a déjà eu l’occasion de le dire et de le
démontrer : le cartel bancaire et ses employés, dont les
eurocrates, veulent en finir avec les Etats-nations13
12 Parmi les « Young Leaders français » de la fondation, on
trouve Alain Juppé (1981), Valérie Pécresse (2002), François
Hollande (1996), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici
(1996), Christine Ockrent (1983). Le co-président d’EADS,
Thomas Enders, est le président de groupe de réflexion
Atlantic-Brücke qui a pour objectif de resserrer les liens
transatlantiques. D’autres informations sont publiées dans les
BREVES DE LIESI de juin-juillet 2009.
13 Il y a trente-neuf ans, sous le règne du Président G.
Pompidou, Edmond de Rothschild disait à un journaliste de la
revue Entreprise [ancêtre de la revue L’Expansion] : « Le
verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » La
famille Rothschild, liée au président Sarkozy, a des vues
conjointes. Les Rothschild disent qu’ils ne sont pas influents
dans la marche des affaires du monde et que l’on exagère à
les voir derrière tous les coups tordus, mais on relèvera quand
même que ce sont des visionnaires remarquables !
Edmond de Rothschild, aujourd’hui décédé, s’exprimait le 18
juillet 1970, quatre ans avant qu’il ne fonde la section
européenne de la Commission Trilatérale, créée aux Etats-
Unis par son ami David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski, le
marionnettiste officiel de Barack Obama… président des
Etats-Unis, une nation proche d’un effondrement abyssal qui
passerait par l’effondrement de la faille de San-Andreas. C’est
pour réaliser le Nouvel Ordre Mondial. Pour cela, ils
organisent volontairement une catastrophe
sociale14, ce qui les contraint, dans le même temps,
à préparer une véritable dictature au sein de l’Union
européenne.
Au cours des prochains mois, le chômage va
littéralement EXPLOSER au sein de l’Union
européenne. Selon le rapport présenté par Juan
Somavia, le directeur-général de l’Organisation
internationale du Travail (OIT), « la crise de l’emploi et
les problèmes sociaux provoqués par la crise
économique mondiale actuelle pourraient durer six à
huit ans »15. Avec quelque 45 millions de personnes qui
entrent chaque année sur le marché du travail, le
monde aura besoin de créer 300 millions de nouveaux
emplois d’ici 2015, rien que pour assurer une stabilité
des taux de chômage, a-t-il prévenu. Inutile de
commenter ce que de tels propos laissent augurer…
Préparer la débâcle sociale
au sein de l’Union européenne par l’introduction
d’une armée de surveillants
Actuellement, l’Union européenne intensifie ses efforts
pour construire un système de sécurité et de
surveillance pan-européen, décrit comme
« dangereusement autoritaire » par les associations
libertaires. Celles-ci révèlent les propositions retenues
par les eurocrates pour améliorer la « sécurité
européenne » : une Carte d’identité Européenne, un
Registre Européen des Cartes d’identité, un système
de surveillance Internet, la surveillance par satellite,
l’automatisation des entrées et sorties du territoire par
le biais de lecteurs biométriques.
Dans une telle perspective, les ministres de la justice
des pays membres de l’UE organiseront un colloque
du moins la conviction de Jacques Attali [voir les BREVES de
LIESI de juin/juillet 2009].
14 LIESI a déjà eu l’occasion de citer certaines extases de
Marie-Julie Jahenny, probablement la plus grande mystique
du XXe siècle. Lorsque Notre Seigneur détaillait les signes
précurseurs de la prochaine révolution, suivie de l’attaque
d’une coalition de forces russo-musulmanes, il dit le 9 mai
1882 : « Tous les ouvriers, dont l’emploi fournissait chaque
jour une occupation qui les empêchait de se livrer au mal. Les
desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu
d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi ». Comment
ne pas lire que ces avertissements du Roi des rois
s’appliquent à l’équipe dirigeante actuelle ? En effet, celle-ci
cherche à imposer, contre la volonté populaire et contre les
affirmations du prix Nobel d’économie Maurice Allais, les
étapes du plan synarchique de la Babel européenne, dont on
sait pertinemment qu’ils produiront désolation et ruine du pays.
Ces gens-là feraient bien de lire l’interrogatoire de Rakovski ;
ils apprendraient que malgré leur docilité envers le Pouvoir
occulte, ce dernier ne leur laissera aucune porte de sortie
dans un proche avenir [Cf. Le Complot Mondial : mythe ou
réalité ? – 20 €].
15 Voir la partie ECONOMIE des Brèves de LIESI de juin/juillet
2009.
5
sur la « politique de sécurité interne à l’UE » et
proposeront la mise en place d’un réseau de
surveillance, connu dans les couloirs de Bruxelles, sous
le nom de « Programme de Stockholm »16. Le colloque
se tiendra le 15 juillet 2009, pour achever les travaux
sur la politique de sécurité interne à l’Union
européenne. Les tireurs de ficelles qui planifient le
scénario du développement de l’explosion du chômage
en Europe exigent que les travaux soient
impérativement achevés avant la fin 2009. LIESI
rappelle que l’une de ses sources, qui fraie avec les
très gros poissons, avait annoncé qu’« ils » voulaient 1
million de chômeurs supplémentaires en France d’ici fin
2010. Depuis notre publication, la moitié de ce
« quota » est déjà atteint ! Vous verrez la fin d’année.
Les eurocrates, employés du cartel bancaire, sont donc
chargés de mettre rapidement en place une nouvelle
architecture d’information à l’échelle européenne17.
Après cela, les bases de données liées à la sécurité
permettront de créer un véritable Etat policier, digne
d’un Quatrième Reich et d’une URSS stalinienne.
Nous allons assister à une standardisation des
techniques de surveillance de la police à l’échelle
européenne. Le partage d’informations pourrait mener
les services de sécurité nationaux à stocker dans une
base de données commune, les empreintes digitales et
les empreintes ADN, partie intégrante de la nouvelle
génération de cartes d’identité. Ces dernières
contiendront des informations personnelles recueillies
sur Internet et des séquences vidéos par le biais de la
vidéo surveillance.
Pourquoi M. Sarkozy et ses amis, visiblement haineux
envers la Nation France, sont-ils si pressés d’imposer
le Traité de Lisbonne contre la volonté populaire ?
Parce que le Traité de Lisbonne, une fois adopté,
permettra l’émergence d’un comité pour la sécurité
interne, connu sous le nom de COSI, lequel régira et
coordonnera les forces de police nationales, ainsi que
d’autres organisations européennes, tels qu’Europol,
l’agence européenne aux frontières extérieures
(FRONTEX), la Force de Gendarmerie Européenne, et
le SITCEN, qui assure des missions de renseignement
pour le compte de Bruxelles. Un officiel bruxellois a
d’ailleurs indiqué au journal Daily Telegraph : « La
plupart des projets que nous voulons réaliser ne
pourront prendre effet que par l’adoption du Traité de
Lisbonne. Nous avons donc besoin que ce Traité soit
ratifié ».
16 Jacques Barrot, qui est commissaire à la justice et à la
sécurité européenne, a publiquement déclaré que l’objectif est
de « développer une stratégie commune pour la sécurité
intérieure de l’Union européenne », un sujet longtemps
considéré comme un thème à traiter au niveau national. « Les
frontières nationales ne devraient plus restreindre nos
activités », a-t-il déclaré. Au moins, c’est clair !
17 Tony Bunyan, membre du Réseau Européen pour les
Libertés Civiles, a clairement averti que les responsables de la
sécurité européenne cherchent à exploiter le « tsunami
numérique » des nouvelles technologies de l’information,
bafouant toute question d’ordre moral.
Pour LIESI, les prédictions assez surprenantes du
voyant polonais concernant l’avenir de l’Union
européenne, traduites dans les Brèves de LIESI de
mai/juin 2009, se réaliseront… fort heureusement.
La nomenklatura marxiste des eurocrates
dilapide l’argent des contribuables
Le salaire annuel d’un Commissaire de Bruxelles de
base est de 238 919 €. Le caniche de Washington, à
savoir le Président de la Commission M. Barroso, a un
salaire de 293 073 € ; M. Barroso conseille aux
Européens de se serrer la ceinture, sauf la sienne. S'y
ajoutent une indemnité de résidence (43 960 €) et une
indemnité de représentation (17 017 €), soit 60 977 €.
Ce n’est pas tout : lorsque ces pions de l’oligarchie
apatride nous font l’honneur de quitter leur poste, ils
sont grassement rémunérés. Prenons l'exemple du
Président Barroso. Si l'actuelle majorité au Parlement
européen ne le soutenait pour un nouveau mandat, M.
Barroso aurait droit à une indemnité de réimplantation
de 24 422 € en une fois, une indemnité de transition de
36 634 € par an pendant trois ans, et après 55 ans, une
pension de retraite : 62.644 € par an ! Si 20 des 27
Commissaires actuels quittent Bruxelles, cela coûtera
la bagatelle de 25 millions d'euros aux contribuables
européens.
Alors que la crise frappe de plein fouet les économies
européennes, que les finances publiques des Etats
membres sont dans le rouge et que le train de vie des
ménages doit être réduit, le bureau du Parlement
européen réuni le 18 février dernier a reporté après les
élections européennes sa décision sur le coûteux projet
de rénovation et d'extension de son centre sportif, avec
construction d'une piscine. Cette salle de sport située
en sous-sol du bâtiment du Parlement à Bruxelles, voit
son accès réservé, moyennant cotisation, aux
eurodéputés, à leurs assistants et aux fonctionnaires.
La décision du Bureau autorise le financement par la
Commission européenne et le Parlement, autrement
dit les contribuables, de ces travaux pour un
montant global dépassant les 9,3 millions d'euros.
Rappelons que 7 % des recettes fiscales françaises
sont réservés au budget européen, soit plus de 19
milliards d'euros.
Dans le même temps, l’on apprend que le déficit
budgétaire de la France a explosé à 71,9 milliards
d’euros fin avril contre 45 milliards d’euros à la
même date de 2008 ! Nos « chefs » nous mènent avec
frivolité tout droit à la banqueroute d’Etat. Petite
information en passant : alors que les médias aux
ordres illusionnent les « imbéciles utiles » sur une
prétendue reprise à venir : la dette de la BNP dépasse
le PIB de la France 18 !… Fuyez cette banque en
18 Lire la partie ECONOMIE des Brèves de LIESI de juin/juillet
2009. En découvrant avec stupeur la situation financière de la
BNP, il est raisonnable de s’interroger : la Société générale
existera-t-elle encore sous sa forme actuelle l’année
prochaine ?
6
courant… comme la Société générale et le Crédit
Agricole.
Espoir des nations
Tant de haine contre l’Etat-nation ! Ces esprits cupides,
grossiers, plein de suffisance, malthusiens, prêts à tous
les crimes pour un semblant de puissance, de paraître,
semblent aujourd’hui triompher. N’oublions cependant
jamais qu’ils n’usent de leur pouvoir que dans les
limites permises par la Providence qui, seule, reste
maître du cours de l’Histoire. L’Histoire nous apprend
qu’il est des princes qui règnent par la grâce et
d’autres par permission divine ; tel est le cas du
prince qui n’a aucun souci du bien commun, qui
oeuvre à la perte de la nation. A lui s’applique ce
mot célèbre : « C’est Dieu qui fait régner l’hypocrite
à cause des péchés du peuple ».
Le 21 avril 1903, Léon XIII clamait devant six cents
Français : « La France reviendra aux traditions de saint
Louis ou elle périra dans la honte ». Malheureusement,
la France a renié son Créateur, elle l’a même exclue de
sa Constitution. Aujourd’hui, le tandem France/
Allemagne cherche à créer un monstre européen en
vue de broyer les peuples. Berlin a hébergé le trône de
Satan, comme LIESI l’a expliqué dans un précédent
numéro. Le rôle majeur de l’Allemagne dans le projet
européen n’est que la continuité d’un plan dévoilé, par
exemple, par M. Gaudin de Vilaine au Sénat, le 6 avril
1911 : « Mettez tous vos soins à entretenir cet échange
de services mutuels entre les Républicains et la
Prusse ! C’est la France qui en paiera les frais ! » Cela
ne s’est-il pas réalisé à la lettre, et ce depuis le milieu
du XIXème siècle ? Par son infidélité au Pacte de
Reims, à la Noël 496, la France ne cesse d’osciller
entre l’anarchie et le césarisme, ces deux formes
honteuses des décadences païennes. Quelle en sera
l’issue ? L’anarchie et la guerre civile, expressions du
châtiment divin, puis la restauration promise avec la
terrible défaite des maçons du Nouvel Ordre Babélien.
Le ciel devient « menaçant »
pour l’Angleterre
Depuis quelques
temps des nuages
monstrueux terrifient
un pan de la
population britannique.
Météorologues et
scientifiques ne
comprennent pas la
formation de ces
nuages appelés
« asperatus » (brutal
en latin), au-dessus de
l’Angleterre, ainsi que,
récemment, en
Nouvelle-Zélande et dans d’autres parties du monde.
Futura Science les dépeints comme « particulièrement
tourmentés et opaques, ils ressemblent à une mer
agitée vue par-dessous et assombrissent
considérablement le paysage, donnant l’impression
d’annoncer une violente tempête ». Le côté monstrueux
de ces nuages augurent-ils d’un « message » ? En tout
cas, même s’ils sont probablement naturels, certains
d’entre eux, à cause de leurs couleurs, pourraient être
contaminés par des polluants chimiques. Le fait que
ces nuages où des monstres dessinés visiblement,
voire des têtes de dragons, déchirent l’horizon, laissent
présager de sombres événements pour l’Angleterre,
lesquels seront en corrélation avec la géopolitique
iranienne. Sur ce point, LIESI n’a pas changé de
pronostic.
Relevons encore cette ancienne prophétie de l’Abbé
Souffrand, extraite de la brochure Le Saint Pape et le
Grand Monarque d’après les Prophéties, et qui date de
1821 : « Murée dans son égoïsme, elle [l’Angleterre]
connaîtra une révolution des plus sanglantes ; la reine,
celle qui aura couché dans le lit de Marie-Antoinette,
aura le même sort que cette Reine. […] L'Angleterre
aura tout perdu ou presque tout... Ces choses
arriveront quand on se parlera et qu'on ira d'un bout à
l'autre de la terre... »… Ce qui est aujourd’hui possible
avec le téléphone et les avions de ligne ! En outre, la
revue L'Illustration, de juillet 1938, n°4978 bis, indique
que, « lors de leur visite à Paris, les Souverains
britanniques George VI et la Reine Elisabeth
occuperont des appartements au Ministère des Affaires
étrangères, à Paris. En haut, la chambre de S. M. la
Reine Elisabeth avec les meubles de style Louis XVI et
le lit de Marie-Antoinette ».
D’aucuns diront que tout cela n’est qu’un hasard
supplémentaire. C’est leur droit, mais LIESI pense que
l’Angleterre est dans une situation bien plus grave
qu’on ne le dit et que la seconde vague de crise
préparée par l’establishment provoquera un
effondrement vertigineux de l’Occident, des
conséquences sociales dramatiques et peut-être la
mise à mort de la puissance américaine par la faille de
San Andreas… [Suite au prochain numéro.]
Lettre d’Informations Economiques Stratégiques
Internationales.

PDF
http://dl.free.fr/lb1WJiKyi/Lettre185PDF.pdf

http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-33249219.html
Partager cet article
Repost0
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 03:26
Algériens torturés au Midi


Des récits qui jettent l’effroi et l’opprobre sur une partie de la police

BRUXELLES

Un racket était organisé à la gare du Midi par des policiers fédéraux. Ce racket, qui s’est accompagné de violences graves, visait spécifiquement des Algériens en séjour illégal. La pratique consistait à laisser les pickpockets algériens commettre un maximum de vols à la tire et, pour les policiers ripoux, à récupérer en soirée ce qui avait été volé en journée aux usagers, dans la gare et aux abords immédiats de celle-ci.

 


Votre quotidien La Dernière Heure-Les Sports a pu se procurer le récit d’une ratonnade d’un Algérien que des policiers fédéraux avaient réussi à isoler en pleine nuit dans leur garage de la rue Couverte, 1, sous les voies de la gare du Midi. Ce qui est décrit porte un nom : ce sont des tortures. Selon ce récit, il est invraisemblable que l’officier de garde n’ait pas entendu les cris. Cet officier, lui, n’a pas été inquiété.


De nouvelles révélations (les premières dans La DH/Les Sports du 5 juin) sur ce dossier à l’instruction chez la juge, Mme Geneviève Tassin. Selon le 1er substitut Colpin, du parquet de Bruxelles, l’affaire implique 9 policiers fédéraux dont deux femmes, mais pas de gradés.

“Ils avaient attendu que notre chef, la commissaire S., soit rentrée chez elle. Cette fois-là, il était minuit et demi. C’était encore un Algérien sans papiers qu’ils avaient ramassé dans la gare. Environ 30 ans, bien connu pour vol à la tire.

 


“Après lui avoir tout confisqué et s’être partagé entre eux ce qu’il avait volé dans la journée, GSM, portefeuilles, etc, ils l’ont emmené dans le garage. Il fait sombre et sale. L’endroit est complètement isolé. Le gars savait qu’il ne pouvait compter sur personne. Il était menotté dans le dos et les policiers étaient à 4 dont Frédéric D. et Philippe M. qui avait été infirmier avant d’entrer à la police. Ils ont fait courir l’Algérien dans le garage, lui disant d’aller plus vite et l’insultant. “T’es qu’une merde. T’es même pas un chien.”

 


“L’Algérien recevait des coups. C’étaient des coups qui font mal. Des coups de bottines, de combat shoes, qui visaient la colonne vertébrale, au milieu, plus haut que les poignets menottés.

“L’Algérien hurlait. Pas des cris : des hurlements. C’était terrible. L’officier de garde, le commissaire K., se trouvait au Rapid 100 (dispatching de garde situé juste au bout du couloir venant du garage). Il ne pouvait pas ne pas entendre. Je suis formel. Il n’est pas intervenu. L’Algérien avait le visage en sang. Du sang coulait du nez et de l’arcade sourcilière.”

“C’étaient des coups à casser la colonne, à briser des vertèbres. Et c’était chacun à tour de rôle. Ils l’ont plaqué au mur et frappé dans le ventre à coups de poing. C’était un jeu pour eux. [...] L’Algérien était toujours menotté.

 


“Ils l’ont fait tomber à terre. Et ça a continué. Ils le traitaient d’”animal”, de “fils de p.”, rien de raciste par contre. L’Algérien était sur le ventre. Il y en a un qui a sauté à pieds joints sur la colonne. L’Algérien a perdu connaissance. Alors ils l’ont démenotté.

“Pour le ranimer, ils l’ont pris par les pieds et l’ont suspendu tête en bas. Ils rigolaient. En fait depuis le début ils rigolaient et se moquaient. L’Algérien a rouvert les yeux. Ils lui ont dit de déguerpir. Ils l’ont sorti par l’entrée des véhicules. Je sais qu’on lui avait aussi cassé les dents. Il n’y a aucune trace (dans les P.-V.).


On se sentait mal dans la peau de travailler avec des collègues comme ça. On a voulu dénoncer. Ceux qui l’ont fait à l’Inspection générale ont pris des risques. Ils ont été menacés en interne : il ne fallait pas que ça sorte. Deux véhicules (de policiers dénonciateurs) ont été cassés. On n’a rien jamais pu prouver.”

L’instruction du parquet porte aussi sur 8 autres faits.

Gilbert Dupont

juin,18,09

(18/06/2009)

lire aussi : Deux véritables furies

L’IG a essayé de filmer les scènes



Les deux brèves données en lien évoque l'étrange cadeau d'anniversaire fait à une fliquette bruxelloise : un algérien  à torturer à volonté. Un cauchemar.. Le pire est que personne ne bouge plus, il y a trente ans des dizaines de milliers de personnes seraient descendues dans la rue pour exiger l'exclusion des policiers en question, et des enquêtes pour dénoncer de tels faits...


Nous nous habituons à la violence...elle est banalisée, normalisée par sa mise en scéne quotidienne sur nos écrans de télévision qui mélangent violence réelle et violence fictive des films et séries.
Juste une anectode qui concerne les images d'horreur et de torture. Je vivais en Espagne, dans la montagne et ne disposait d'aucun média. Il y avait dans le village un bar épicerie où j'allais parfois me réapprovisionner. J'y suis allée deux fois, à plus ou moins deux mois d'intervalle. La télé marchait en permanence. Le hasard a voulu que les deux fois j'arrive au moment où était montrées des images de torture des prisonniers irakiens. Mes voisins buvaient tranquillement leur cervecita en regardant du coin de l'oeil, pas du tout interpellés. Moi il m'a fallu chaque fois plusieurs jours pour me remettre.


Je pense qu'il y a une banalisation de l'horreur par l'image; qu'il y a des images qu'il ne faut regarder qu'en pleine conscience et avec recueillement.
J'ai  été voir quelques images sur différents sites de ces pauvres petites choses, les bébés uranium appauvri. Une fois, c'est suffisant pour que ces images me hantent et nourissent ma volonté de combattre ceux qui sont capables de provoquer cela.
Yo. Et c'est pour cela que sur mon blog je mets des belles choses du monde et de temps en temps une photo qui interpelle.
Depuis quelques jours, je me demande d'ailleurs si ce n'est pas en partie d'être confrontés à tant de vision d'horreur au quotidien qui créée ce refus chez beaucoup de gens de prendre conscience de ce qu'ils savent en fait : les bourreaux sont parmi nouss.




Partager cet article
Repost0
27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 12:04
Jeudi 25 juin 2009



La Belgique rode sa loi antiterroriste

Je râle, ferme en plus. Je vous avais préparé un petit topo pour vous faire l'historique de cette histoire, presque 4 heures de recherches pour trouver les articles les plus pertinents, les liens les plus intéressants, avec des résumés de chaque article, puis tout c'est mis à déconner avec l'ordi, avec over-blog. J'ai donc enregistré mon article en brouillon pour ne pas perdre tout ce travail. Et voilà que l'administration d'over-blog me dit que je ne suis pas connectée que mes données sont incorrectes, surprenant puisque je travaille depuis ce matin sans problèmes. Et quand je réouvre mon administration et mon brouillon, il ne reste que l'article ci-dessous. Tout le reste a disparu. Je vais donc aller prendre l'air et je reviendrai quand je serai moins énervée vous refaire cet historique à partir de ma bibliothèque.
Déjà que je râlais car je n'arrivais pas à retrouver les vidéo et articles les plus intéressants vu et lu à l'époque du premier procès, que le monopole de l'info semble être accordé à un groupe dirigé par de notoires sataliniens (et peut-être bien pire), que les récits et analyses les plus intéressants doivent se retrouver sans doute au bas de la 32ème page de recherche google.
Pour la première fois que je fais une recherche vraiment approfondie sur un thème !!!
Cela m'apprendra, la prochaine fois je ne travaillerai plus directement sur over-blog. Pour info : le soir qui publie cet article ne peut pas vraiment étre qualifié de progressiste et d'autres journeaux belges bien-pensants ont clamé leur indignation vis-à-vis des méthodes la justice belge, de certain(e)s de nos ministres et des traitements ignominieux infligés aux prisonniers par les forces de l'ordre. (quel ordre, je vous le demande ?)

Et comme je suis tétue et obstinnée, je ferai cette fois un travail beaucoup plus fouillé pour mettre en évidence les origines europénnes et étasuniennes de cette répression qui s'abat sur des militants qui n'ont commis aucun actes de violence ni en Belgique ni en Turquie et le laxisme dont fait preuve cette même justice belge vis-à-vis de militants fascistes assassins et maffieux appartenant au parti des loups gris turcs
.



Michel Collon - L'info décodée
Paye, Bricmont, Dermagne...   

 

Ce 29 mai 2009, s’est terminé à Bruxelles le troisième procès en appel intenté à des personnes liées au DHKPC, une organisation politique d’opposition radicale au gouvernement turc. Le prononcé est prévu pour le 14 juillet. Il s’agit de la dernière phase d’un procès à rebondissements : trois jugements et deux arrêts de cassation avaient déjà ponctué cette affaire. Les différents rebondissements de ce procès montrent que les législations antiterroristes laissent une marge d’interprétation très importante au juge. Il s’agit d’un droit subjectif, à travers lequel les mêmes faits conduisent à des décisions opposées.


Ce nouveau procès en appel est dû au fait que, le 24 juin 2008, la Cour de cassation a cassé l’arrêt prononcé le 7 février 2008 par la cour d’appel d’Anvers.

Contrairement aux prononcés précédents, de première instance et d’appel en 2006, cette cour avait acquitté les inculpés de toute appartenance à une organisation terroriste ou criminelle. Elle avait considéré que l’action des inculpés, pour l’essentiel, n’avait pas outrepassé le droit de réunion, d’opinion et de manifestation.

Saisie par le Parquet, la Cour de cassation a considéré que la cour d’appel d’Anvers avait failli dans sa lecture de la loi. En pointant le caractère légal des activités incriminées, elle avait exonéré les prévenus de la prévention d’appartenance à une organisation terroriste ou criminelle. La Cour de cassation a considéré que la loi ne requiert aucunement que des prévenus soient impliqués personnellement dans la commission de délits pour être sanctionné pénalement.

Ici, nous sommes au cœur des législations antiterroristes. Le seul fait d’appartenir à une organisation nommée comme terroriste, doit suffire pour être condamné. De plus, la notion d’appartenance est particulièrement indéfinie et extensible : des rapports informels et occasionnels suffisent à établir la prévention.

Ainsi, l’arrêt de la Cour de cassation nous rappelle que la loi antiterroriste ne porte pas sur les faits, qu’elle n’a pas été créée pour s’attaquer à des délits matériels. Cette loi n’a pas d’autre contenu, d’autre spécificité que la possibilité offerte d’élaborer des infractions virtuelles, des images destinées à créer l’effroi, celles de l’individu et de l’organisation terroristes. Ces constructions mentales sont des signes englobants, qui nient toute possibilité d’opposition et supposent une adhésion automatique au schéma présenté. Elles ont pour objet, non pas de supprimer les faits, mais de prévaloir sur ceux-ci, afin d’imposer une relecture conforme à l’image de la lutte antiterroriste.

Le déroulement des deux premiers procès, qui ont condamné les prévenus pour appartenance à une organisation terroriste, nous montre concrètement comment se construisent ces images. La majeure partie des débats s’est centrée sur la question de savoir si la Turquie est un régime démocratique, contre lequel une résistance violente peut se justifier. En refusant de se déterminer exclusivement sur des faits ayant eu lieu en Belgique, le tribunal se donne une compétence universelle afin de déterminer, dans un pays étranger, ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est démocratique et ce qui ne l’est pas.

Il s’agit là d’un double renversement du droit pénal qui donne une dimension extraterritoriale à un droit à vocation nationale et qui permet de porter un jugement, non à partir d’enquêtes, mais sur base de simples allégations produites par un pouvoir liberticide.

Non seulement ces tribunaux n’ont pas développé de recherches en Turquie, mais ont explicitement refusé de le faire. Ils ont accepté que des actions commises en Turquie, avec lesquelles la plupart des prévenus n’ont aucun lien matériel, servent à déterminer si l’organisation incriminée et les individus poursuivis sont terroristes tout en refusant de se donner les moyens d’enquêter sur ces faits.

Ainsi, le droit pénal belge devient déterritorialisé et perd sa base objective. Le caractère démocratique de l’État turc est présupposé et cette reconnaissance automatique remplace toute recherche portant sur les crimes du régime vis-à-vis de ses populations, ainsi que sur les actions « terroristes » attribuées aux opposants. Cette procédure nie toute légitimité aux actions de résistance.

Le dernier arrêt cassé, celui de la cour d’appel de Gand, innocentant les prévenus du délit d’appartenance à une organisation terroriste, a été construit de manière inverse. Il n’a pas porté sur le contexte politique ou international de cette affaire, mais sur les seuls faits reprochés aux inculpés. Le tribunal a stipulé que les actes qualifiés de terroristes relevaient bien de l’exercice des droits fondamentaux, des libertés de réunion et d’expression. Dans ce dernier arrêt, les faits ont une existence propre, distincte de la problématique antiterroriste dans laquelle on veut les enfermer.

Au contraire, dans les deux premiers procès condamnant les inculpés pour terrorisme, la construction mentale dans laquelle s’insèrent les actes incriminés, prime sur les faits. Leur perception en est transformée. Ainsi, distribuer un tract, traduire un communiqué deviennent des actions particulièrement inquiétantes. Cette procédure psychotique de création d’une nouvelle réalité, destinée à se substituer à la matérialité des actes poursuivis, est le point ultime d’un processus de subjectivation du droit pénal. Les lois antiterroristes en sont une pièce maîtresse.

À travers ce dernier procès, la jurisprudence va jouer un rôle primordial. Il s’agit de faire inscrire, dans l’ordre juridique de notre pays, que le caractère légal des actes incriminés ne doit pas les empêcher d’être punis. Dans le cadre d’une poursuite en matière « terroriste », la manière dont les choses sont nommées doit primer sur leur réalité matérielle. Autrement dit, il s’agit d’imposer que toute personne inculpée dans le cadre d’une telle affaire soit condamnée, quels que soient ses actes ou ses intentions. Ainsi, l’enjeu de ce procès est de déterminer si notre pays demeurera un État de droit.


Source : Le Soir



http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-33090074.html



liste complète

Partager cet article
Repost0
27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 11:06

police-laplote-copie-1.jpghttp://laplote.over-blog.fr


fichiers de police

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 16 juin 2009.

PROPOSITION DE LOI

relative aux fichiers de police.

(Première lecture)

TEXTE DE LA COMMISSION
DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE

ANNEXE AU RAPPORT

Voir les numéros :

Assemblée nationale : 1659.

TITRE IER

MODIFICATIONS DE LA LOI N° 78-17 DU 6 JANVIER 1978 RELATIVE À L’INFORMATIQUE, AUX FICHIERS
ET AUX LIBERTÉS

Article 1er

Au IV de l’article 8 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, la référence : « II » est remplacée par les références : « I ou au III ».

Article 2

Le dernier alinéa de l’article 11 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Préalablement à la présentation de son rapport public annuel, la commission fait connaître aux ministres concernés et aux organismes qui mettent en œuvre des traitements de données à caractère personnel pour le compte de l’État les observations provisoires sur lesquelles elle estime nécessaire de susciter leurs remarques. »

Article 3

Le 1° du I de l’article 13 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est complété par les mots : « de manière à assurer une représentation pluraliste ».

Article 3 bis (nouveau)

Le I de l’article 13 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La commission élit en son sein trois de ses membres, dont deux parmi les membres mentionnés au 3°, au 4° ou au 5°. Ils composent une formation spécialisée de la commission chargée d’instruire les demandes d’avis formulées conformément aux I, III et IV de l’article 26. Cette formation est également chargée du suivi de la mise en œuvre expérimentale de traitements de données prévue au V de l’article 26. Elle organise, en accord avec les responsables de traitements, les modalités d’exercice du droit d’accès indirect, défini aux articles 41et 42. »

Article 4

Après le troisième alinéa de l’article 16 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – au V de l’article 26 ; ».

Article 5

I. – L’article 26 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est ainsi rédigé :

« Art. 26. – I. – Sont autorisées par la loi les catégories de traitements de données à caractère personnel mis en œuvre pour le compte de l’État et :

« 1° Qui intéressent la sécurité publique ;

« 2° Ou qui ont pour objet la prévention, la recherche, la constatation ou la poursuite des infractions pénales ou l’exécution des condamnations pénales ou des mesures de sûreté.

« Les catégories de traitements de données à caractère personnel sont constituées par les traitements qui répondent aux mêmes finalités, peuvent comporter tout ou partie d’un ensemble commun de données, concernent les mêmes catégories de personnes et obéissent aux mêmes règles générales de fonctionnement.

« L’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés mentionné au a du 4° de l’article 11 sur tout projet de loi autorisant la création d’une telle catégorie de traitements de données est transmis au Parlement simultanément au dépôt du projet de loi.

« II. – La loi autorisant une catégorie de traitements de données mentionnés au I prévoit :

« – leurs finalités ;

« – les services responsables ;

« – la nature des données à caractère personnel prévues au I de l’article 8 dont la collecte, la conservation et le traitement sont autorisés, dès lors que la finalité du traitement l’exige ;

« – l’origine de ces données et les catégories de personnes concernées ;

« – la durée de conservation des informations traitées ;

« – les destinataires ou catégories de destinataires des informations enregistrées ;

« – la nature du droit d’accès des personnes figurant dans les traitements de données aux informations qui les concernent ;

« – les interconnexions autorisées avec d’autres traitements de données.

« III. – Sont autorisés par décret en Conseil d’État, après avis motivé et publié de la commission, les traitements de données à caractère personnel mis en œuvre pour le compte de l’État et qui intéressent la sûreté de l’État ou la défense.

« Ces traitements peuvent être dispensés, par décret en Conseil d’État, de la publication de l’acte réglementaire qui les autorise. Pour ces traitements :

« – est publié en même temps que le décret autorisant la dispense de la publication de l’acte, le sens de l’avis émis par la commission ;

« – l’acte réglementaire est transmis à la délégation parlementaire au renseignement et à la commission.

« IV. – Les modalités d’application du I sont fixées par arrêté. Si les traitements portent sur des données mentionnées au I de l’article 8, ces modalités sont fixées par décret en Conseil d’État.

« La commission publie un avis motivé sur tout projet d’acte réglementaire pris en application d’une loi autorisant une catégorie de traitements de données conformément au I du présent article.

« IV bis (nouveau). – Pour l’application du présent article, les traitements qui répondent à une même finalité, portent sur des catégories de données identiques et ont les mêmes destinataires ou catégories de destinataires peuvent être autorisés par un acte réglementaire unique. Dans ce cas, le responsable de chaque traitement adresse à la commission un engagement de conformité de celui-ci à la description figurant dans l’autorisation.

« V. – Par dérogation aux III et IV, lorsque sa mise au point technique nécessite une exploitation en situation réelle de fonctionnement, un traitement peut être mis en œuvre à titre expérimental pour une durée de dix-huit mois, après déclaration auprès de la commission.

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la commission, détermine les modalités selon lesquelles la commission est informée de l’évolution technique d’un tel projet de traitement et fait part de ses recommandations au seul responsable de ce projet. »

II. – (Supprimé)

Article 6

Au III de l’article 27 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, la référence : « IV » est remplacée par la référence : « IV bis ».

Article 7

Au I de l’article 28 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, les références : « articles 26 ou » sont remplacées par les références : « III ou IV de l’article 26 ou de l’article ».

Article 8

L’article 29 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Les actes autorisant la création d’un traitement en application de l’article 25, du III de l’article 26 et de l’article 27 précisent : » ;

1° bis (nouveau) Au 2°, la référence : « au chapitre VII » est remplacée par la référence : « à la section 2 du chapitre V » ;

2° Il est ajouté un II ainsi rédigé :

« II. – Les actes réglementaires pris en application d’une loi autorisant une catégorie de traitements de données conformément au I de l’article 26 précisent :

« 1° La dénomination du traitement ;

« 2° Le service auprès duquel s’exerce le droit d’accès défini à la section 2 du chapitre V ;

« 3° Les catégories de données à caractère personnel enregistrées ;

« 4° Le cas échéant, les dérogations à l’obligation d’information prévues au V de l’article 32. »

Article 9

Au premier alinéa du I de l’article 31 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, après les mots : « mentionnés au », sont insérés les mots : « deuxième alinéa du ».

Article 10

Aux 1°, 2° et 3° du II de l’article 45 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, la référence : « II » est remplacée par la référence : « III ».

Article 11

Au premier alinéa de l’article 49 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, la référence : « II » est remplacée par la référence : « III ».

Article 12

Au huitième alinéa de l’article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, la référence : « II » est remplacée par la référence : « III ».

Article 13

Le deuxième alinéa du III de l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Sont transmis à la délégation les actes réglementaires autorisant des traitements de données à caractère personnel pris en application du premier alinéa du III de l’article 26 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, et dispensés de la publication conformément au deuxième alinéa du même III. »

TITRE II

CONTRÔLE DES FICHIERS D’ANTÉCÉDENTS JUDICIAIRES

Article 14

I. – Les traitements automatisés d’informations nominatives mentionnés au I de l’article 21 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure sont placés sous le contrôle d’un procureur général, sans préjudice du III du même article ou des missions de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

II. – Les personnes mentionnées au II de l’article 21 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 précitée peuvent saisir ce magistrat lorsque les données qui les concernent présentent un risque d’inexactitude et sont susceptibles de leur faire subir un préjudice immédiat et sérieux.

Le magistrat ordonne sans délai au responsable du traitement de procéder aux rectifications nécessaires en cas de requalification judiciaire. En cas de décision de non-lieu ou de classement sans suite, il peut ordonner l’effacement des données personnelles.

Article 15

I. – Le III de l’article 21 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 précitée est ainsi modifié :

1° Après la deuxième phrase, il est inséré une phrase ainsi rédigée :

« Le procureur de la République se prononce sur les suites qu’il convient de donner aux demandes d’effacement ou de rectification dans un délai d’un mois. » ;

1° bis (nouveau) Après la troisième phrase, il est inséré une phrase ainsi rédigée :

« Lorsque le procureur de la République prescrit le maintien des données personnelles d’une personne ayant bénéficié d’une décision d’acquittement ou de relaxe devenue définitive, il en avise la personne concernée. » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « , lorsqu’elles sont motivées par une insuffisance de charges, » sont supprimés ;

3° Il est ajouté une phrase ainsi rédigée :

« Les décisions d’effacement ou de rectification des informations nominatives prises par le procureur de la République sont transmises aux responsables de tous les traitements automatisés pour lesquels ces décisions ont des conséquences sur la durée de conservation des données personnelles. »

II. – La seconde phrase du V du même article 21 est remplacée par une phrase et deux alinéas ainsi rédigés :

« Il précise notamment la liste des contraventions mentionnées au I, la durée de conservation des informations enregistrées, les modalités d’habilitation des personnes mentionnées au IV ainsi que les conditions dans lesquelles :

« – les personnes mentionnées au premier alinéa du II peuvent exercer leur droit d’accès de manière indirecte, conformément aux dispositions de l’article 41 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;

« – les personnes mentionnées au deuxième alinéa du II du présent article peuvent exercer leur droit d’accès directement auprès du responsable du traitement, conformément aux dispositions de l’article 39 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, sous réserve de ne pas figurer également dans ledit traitement au titre du premier alinéa du II. »

Article 15 bis (nouveau)

L’article 17-1 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Toute consultation d’un traitement automatisé de données personnelles mentionné à l’article 21 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 précitée réalisée au titre des trois premiers alinéas du présent article donne lieu à une demande d’actualisation des données adressée par le responsable du traitement au procureur de la République, en vue de l’exercice par ce dernier des pouvoirs de contrôle qui lui sont confiés par le III du même article 21. »

Article 16

L’article 397-5 du code de procédure pénale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Si le procureur de la République envisage de faire mention d’éléments concernant le prévenu et figurant dans un traitement automatisé d’informations nominatives prévu par l’article 21 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, ces informations doivent figurer dans le dossier mentionné à l’article 393 du présent code. »

TITRE III

FICHIERS D’INFORMATION GÉNÉRALE
ET D’ENQUÊTES ADMINISTRATIVES

Article 17

I. – Les services de la direction centrale de la sécurité publique de la police nationale en charge de la mission d’information générale du Gouvernement, ainsi que les services de la préfecture de police de Paris en charge de la même mission, sont autorisés à mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel concernant les personnes physiques, groupes, organisations et personnes morales qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, peuvent porter atteinte à la sécurité des personnes ou des biens, par le recours ou le soutien actif apporté à la violence, ainsi que les personnes entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec ceux-ci.

II. – Par dérogation à l’article 8 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, sont autorisés, pour les seules finalités mentionnées au I du présent article, la collecte, la conservation et le traitement par les services mentionnés au même I des données susceptibles de faire apparaître :

– les signes physiques particuliers et objectifs comme éléments de signalement ;

– les activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales.

III. – Conformément à l’article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, et dans la stricte mesure où elles sont nécessaires à la poursuite des finalités mentionnées au I du présent article, peuvent être enregistrées dans les traitements mentionnés au même I les catégories de données à caractère personnel suivantes :

– motif de l’enregistrement des données ;

– informations ayant trait à l’état civil et à la profession ;

– adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ;

– photographies ;

– titres d’identité ;

– immatriculation des véhicules ;

– déplacements ;

– informations patrimoniales ;

– antécédents judiciaires.

IV. – Les fonctionnaires des services mentionnés au I dûment habilités et dans la limite du besoin d’en connaître sont autorisés à accéder aux données mentionnées aux II et III. La communication de ces données aux services de la police et de la gendarmerie est subordonnée à une demande écrite qui précise l’identité du consultant, l’objet et les motifs de la consultation. Cette demande ne peut être agréée que par le sous-directeur de l’information générale ou par le responsable du service départemental d’information générale.

V. – Conformément à l’article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, les données mentionnées aux II et III sont conservées pendant une durée qui n’excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées.

VI. – Les traitements de données à caractère personnel mentionnés au I peuvent concerner des mineurs de plus de treize ans qui, en raison de leur activité individuelle ou collective, peuvent porter atteinte à la sécurité des personnes ou des biens, par le recours ou le soutien actif apporté à la violence. Les données mentionnées aux II et III concernant ces mineurs ne peuvent être conservées plus de trois ans après l’intervention du dernier évènement ayant justifié leur enregistrement.

VII. – Les traitements mentionnés au I sont placés sous le contrôle d’un magistrat du parquet désigné à cet effet par le ministre de la justice. Ce magistrat est chargé de vérifier le respect des règles de conservation des données mentionnées au VI.

Si, malgré l’absence d’un nouvel évènement au terme du délai de trois ans mentionné au VI, le service responsable d’un traitement mentionné au I souhaite y maintenir les informations concernant une personne mentionnée au VI, il présente au magistrat l’ensemble des éléments justifiant cette demande. Le magistrat peut autoriser ce maintien pour une durée d’un an. Un nouvel examen de la situation de la personne concernée intervient à l’issue de ce délai. La prolongation de la durée de conservation des données ne peut être ordonnée plus de deux fois.

Ce magistrat peut ordonner toutes mesures nécessaires à l’exercice de son contrôle, telles que saisies ou copies d’informations, ainsi que l’effacement d’enregistrements illicites.

Les pouvoirs qui lui sont confiés s’exercent sans préjudice du contrôle effectué par la Commission nationale de l’informatique et des libertés en application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée.

VIII. – Les traitements mentionnés au I ne font l’objet d’aucune interconnexion avec d’autres traitements ou fichiers.

IX. – Le droit d’accès des personnes mentionnées au I à ces traitements s’exerce de manière indirecte, conformément aux dispositions de l’article 41 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée.

X. – Les dispositions du présent article sont applicables pendant trois années à compter de la promulgation de la présente loi. Le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’application du présent article trois mois avant l’expiration de ce délai.

Article 18

I. – Les services de la police et de la gendarmerie nationales chargés des enquêtes administratives mentionnées à l’article 17-1 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité sont autorisés à mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel concernant les personnes de plus de seize ans faisant l’objet de telles enquêtes.

II. – Par dérogation à l’article 8 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, sont autorisés, pour la seule finalité mentionnée au I du présent article, la collecte, la conservation et le traitement par les services précités des données concernant les activités en relation avec des associations ou groupements de fait mentionnés à l’article 1er de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées.

III. – Conformément à l’article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, et dans la stricte mesure où elles sont nécessaires à la poursuite de la finalité mentionnée au I du présent article, peuvent en outre être enregistrées les catégories de données à caractère personnel suivantes :

– motif de l’enregistrement des données ;

– informations ayant trait à l’état civil et à la profession ;

– adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ;

– photographies ;

– titres d’identité ;

– déplacements ;

– informations patrimoniales ;

– antécédents judiciaires.

IV. – Les données mentionnées aux II et III ne peuvent être collectées, conservées et traitées que dans la stricte mesure où elles sont nécessaires pour déterminer si le comportement des intéressés n’est pas incompatible avec l’exercice des fonctions ou des missions envisagées compte tenu de leur nature.

Seules les données concernant les personnes ayant fait l’objet d’une décision administrative défavorable peuvent être conservées, pour une durée de cinq ans à compter de leur enregistrement.

V. – Dans la limite du besoin d’en connaître, sont autorisés à accéder aux données mentionnées aux II et III les personnels spécialement habilités et individuellement désignés de la police et de la gendarmerie nationales.

VI. – Les traitements prévus au I ne font l’objet d’aucune interconnexion avec d’autres traitements ou fichiers.

VII. – Le droit d’accès des personnes mentionnées au I à ces traitements s’exerce de manière indirecte, conformément aux dispositions de l’article 41 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée.

VIII. – Les dispositions du présent article sont applicables pendant trois années à compter de la promulgation de la présente loi. Le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’application du présent article trois mois avant l’expiration de ce délai.

TITRE IV

FICHIERS DE RAPPROCHEMENTS
EN MATIÈRE DÉLICTUELLE

Article 19 A (nouveau)

Après le 4° du II de l’article 21-1 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, il est inséré un 4° bis ainsi rédigé :

« 4° bis Dont l’identité est citée dans un procès-verbal concernant une infraction mentionnée au premier alinéa du I ; ».

Article 19

I. – Après l’article 21-1 de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 précitée, il est inséré un article 21-2 ainsi rédigé :

« Art. 21-2. – I. – Les services et les unités de la police et de la gendarmerie nationales chargés d’une mission de police judiciaire sont autorisés à mettre en œuvre des traitements automatisés de données à caractère personnel collectées au cours des enquêtes préliminaires ou de flagrance ou des investigations exécutées sur commission rogatoire afin de faciliter la constatation des délits présentant un caractère sériel, d’en rassembler les preuves et d’en identifier les auteurs, grâce à l’établissement de liens entre les individus, les événements ou les infractions pouvant mettre en évidence ce caractère sériel :

« – par le rapprochement des indices recueillis et des constatations réalisées sur les lieux des infractions ;

« – à partir des informations transmises entre officiers de police judiciaire s’avisant réciproquement dans les meilleurs délais de tout fait paraissant constituer un crime ou délit d’un caractère particulier en raison de son objet, des circonstances de sa commission ou de son auteur présumé, dès lors qu’il est susceptible d’être mis en rapprochement avec des faits de même nature qui auraient déjà été constatés ou qui pourraient être imputés aux personnes mises en cause dans des affaires similaires.

« Ces traitements peuvent concerner tout délit portant atteinte aux personnes puni de plus d’un an d’emprisonnement ou portant atteinte aux biens et puni de plus de deux ans d’emprisonnement.

« II. – Par dérogation à l’article 8 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, sont autorisés, pour les seules fins mentionnées au I du présent article, la collecte, la conservation et le traitement par les services précités des données susceptibles de faire apparaître les signes physiques particuliers et objectifs comme éléments de signalement.

« III. – Ces traitements peuvent contenir des données :

« 1° Sur les personnes de plus de treize ans à l’encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants qu’elles aient pu participer, comme auteurs ou complices, à la commission d’une infraction mentionnée au I. L’enregistrement des données concernant ces personnes peut intervenir, le cas échéant, après leur condamnation ;

« 2° Sur les personnes victimes d’une infraction mentionnée au I, sans limitation d’âge.

« IV. – La durée de conservation des données décomptée à partir de la date de leur enregistrement dans ces traitements est au maximum de trois ans.

« V. – Les personnes mentionnées au 2° du III peuvent demander l’effacement des données les concernant enregistrées dans le traitement dès lors que l’auteur des faits a été définitivement condamné.

« VI. – Le III de l’article 21 est applicable à ces traitements.

« VII. – Sont destinataires des données à caractère personnel mentionnées au présent article :

« – les personnels spécialement habilités et individuellement désignés de la police et de la gendarmerie nationales ;

« – les magistrats du parquet et les magistrats instructeurs, pour les recherches relatives aux informations dont ils sont saisis.

« L’habilitation précise la nature des données auxquelles elle autorise l’accès.

« VIII. – Les traitements prévus au I ne font l’objet d’aucune interconnexion avec d’autres traitements ou fichiers.

« IX. – En application de l’article 26 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée, un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, fixe les modalités d’application du présent article.

« Il précise les conditions dans lesquelles :

« – les personnes mentionnées au 1° du III du présent article peuvent exercer leur droit d’accès de manière indirecte, conformément aux dispositions de l’article 41 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée ;

« – les personnes mentionnées au 2° du III du présent article peuvent exercer leur droit d’accès directement auprès du responsable du traitement, conformément aux dispositions de l’article 39 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée. »

II (nouveau). – Le I est applicable pendant trois années à compter de la promulgation de la présente loi. Le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’application du présent article trois mois avant l’expiration de ce délai.

TITRE V

FICHIER NATIONAL AUTOMATISÉ
DES EMPREINTES GÉNÉTIQUES

Article 20

Au troisième alinéa de l’article 706-54 du code de procédure pénale, les mots : « un crime ou un délit » sont remplacés par les mots : « l’une des infractions mentionnées à l’article 706-55 ».

Partager cet article
Repost0
26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 19:34
horizons-et-debats.ch
lls fourbissent leurs armes contre le peuple
par Volker Bräutigam*

Après Michael Sommer, Président de la DGB [Deutscher Gewerkschaftsbund, fédération de tous les syndicats allemands], Gesine Schwan (SPD), candidate défaite à la Présidence fédérale allemande avait à son tour mis en garde contre des troubles sociaux qui pourraient éclater en Allemagne suite à la crise économique: «Je n’exclue pas que la colère des gens monte en puissance dans deux ou trois mois. […] Si aucune lueur d’espoir n’apparaît alors, l’ambiance peut devenir explosive.»1 Cette déclaration provoqua la colère de vastes cercles. Même son camarade de parti Walter Steinmeier prit ses distances avec les propos de Schwan et déclara qu’il ne fallait pas «tenter le diable».2 Il est évident que le gouvernement fédéral dans son intégralité ne tient pas du tout à voir s’instaurer un débat sur la fracture sociale et les possibilités de résistance à celle-ci, qui risquerait d’échapper à son contrôle.

On aide les banques et c’est le contribuable qui paie

Beaucoup croient encore vraiment que ce ne sera pas si grave, et que, même dans ce cas, les autres en pâtiront plus qu’eux-mêmes. Beaucoup ferment les yeux sur le drame qui se prépare. La politique gouvernementale, qui soutient le système économique néolibéral, désastreux et inhumain, au prix d’un endettement public astronomique, est révoltante, mais la révolte tarde à se manifester. Les médias à la botte de l’Etat et des grandes entreprises ont décrit les premières manifestations, y compris celle du 16 mai 2009 organisée par le DGB («Lutter de manière durable contre la crise. Nous voulons un pacte social européen! Les responsables doivent payer!»), comme minables et dépourvues d’ampleur, afin de les neutraliser au maximum.
Mais est-il vraiment exclu que sous peu «l’on assiste à des violences généralisées»3 face à la montée galopante du chômage, de la pauvreté et de la misère?
En tout cas, le gouvernement allemand se prépare, et d’autres avec lui, à voir éclater des troubles sociaux. En prévision de situations d’urgence, il renforce dans la plus grande discrétion l’appareil répressif de l’Etat et recherche des moyens de débusquer ses adversaires influents. La police fédérale et les commandos spécialisés des Länder (régions) s’entraînent déjà, avec des collègues d’Etats alliés pour maîtriser des «situations d’urgence policière».4
Dans mon Land de Schleswig-Holstein, mais aussi d’autres Länder, les bureaux de protection civile en sont déjà à fabriquer et stocker des cartes de ravitaillement. En cas d’inflation galopante la production et la vente de produits de base devraient être strictement encadrées et soumises à un rationnement. On ne pourrait plus acheter de produits alimentaires qu’en toute petite quantité et «en échange de tickets», comme autrefois pendant la guerre et l’après-guerre. Les instances locales sont chargées de prévoir des mesures en vue d’une rupture de l’approvisionnement en eau et en électricité.

Vous serez surveillés jusque dans votre lit

Parallèlement le gouvernement met en place une surveillance policière intensive; la «défense contre le terrorisme» reste un prétexte très convaincant. Le Secrétaire d’Etat à l’Intérieur, August Hanning, (d’après la taz, «… l’homme fort qui se cache derrière Schäuble») a annoncé qu’il ne devrait plus y avoir de lieux non surveillés, même pour protéger la vie privée: «Certes nous pensons que c’est plutôt dans les pièces à vivre qu’on parle de projets criminels. Mais si quelque chose nous indique qu’un couple se retire dans sa chambre à coucher parce qu’il s’y sent plus en sécurité, alors nous pouvons le surveiller là aussi.»5
Oui, ils le peuvent. Les micro-ondes permettent de traverser les murs sans problèmes et de scanner ou mettre sur écoute les intérieurs et ceux qui s’y trouvent. Des capteurs émettent des radiations micro-ondes, à ondes millimétriques et fréquences térahertziennes, qui, réfléchies par les objets ciblés, peuvent être mesurées et exploitées par les services secrets.6 En outre on met au point des dispositifs d’écoute qui balayent tous les réseaux de communication afin de capter et de débusquer les membres de groupes en comparant les langages. Les USA mettront en service un dispositif de ce type – le Socio-Cultural Content in Language (SCIL) dès l’été 2009.7 Les Allemands fabriquent un appareil à micro-ondes de la taille d’une valise qui permet de mettre hors service tous les équipements électroniques d’une maison, en particulier les appareils de télécommunications, depuis le mobile jusqu’à l’ordinateur en passant par la radio et la télé.8

Des armes «non létales» qui en ont tué plus d’un

En outre les services publics de recherche et l’industrie de l’armement travaillent sur des armes dites «non létales», adaptées à la répression de soulèvements «sans effusion de sang». On n’a aucune confirmation officielle, mais un nombre croissant d’indices laisse supposer que certaines unités de police disposent déjà de ce type d’armes (Non Lethal Weapons). La police fédérale et les commandos d’intervention spéciale à Berlin ainsi qu’en Saxe et Rhénanie-Nord-Westphalie testeraient depuis six mois des armes électromagnétiques scalaires:9 des armes émettant des radiations micro-ondes pouvant occasionner des lésions importantes. La Grande-Bretagne et la Suisse s’en sont déjà procuré. Les fabricants et distributeurs sont Rheinmetall DE-TEE (Düsseldorf) et Diehl BGT Defence (Nuremberg). Ces firmes, ainsi que Heckler & Koch, HDW, EADS, Krauss-Maffei et d’autres fabricants d’armes contribuent à hisser notre pays au rang méprisable de troisième marchand d’armes au monde.
L’une des nouvelles armes «non létales» utilise le courant électrique de faible ampérage mais à haut voltage (50 000 volts): il s’agit du Taser. Un pistolet qui envoie une aiguille suspendue à un fil très fin. Ce dernier transmet à la cible des décharges électriques provoquant de graves crampes musculaires. Non létales? L’organisation amnesty international fait état de nombreux décès au Canada et aux USA, où le Taser est déjà employé au quotidien par la police.10 Jusqu’ici aucun Etat n’a fait d’enquêtes approfondies sur les séquelles physiques et psychiques entraînées à long terme par le Taser. Mais que serait l’Allemagne, si elle n’essayait pas de perfectionner aussi cette arme? Diehl met au point, avec 180 000 euros de subvention étatique, des Taser où le courant est conduit par un mince jet liquide.11

En Irak, les troupes US testent les armes allemandes

Pour inventer et fabriquer de nouvelles armes, l’Allemagne n’a pas besoin de copier les USA, bien au contraire: ce sont les USA qui ont importé de nouvelles armes mises au point en Allemagne et en ont testé quelques-unes en Irak, par exemple le canon à micro-ondes12 de la firme Diehl BGT Defence – une des nouveautés desquelles l’armée et la police allemande sont déjà équipées ou pourraient l’être incessamment.13
L’ Active Denial System (ADS)13 utilise, tout comme les scanners d’écoute et de surveillance, dont nous avons déjà parlé, la technique des micro-ondes. Un faisceau d’ondes électromagnétiques est censé ne pénétrer que les 4 premiers dixièmes de millimètre de peau. Le faisceau émis par le «canon», et qui ressemble à une coupelle reste compact sur plusieurs centaines de mètres et peut échauffer douloureusement la peau des victimes, voire la brûler en cas extrême. Selon des sources Internet, les prototypes de l’ADS ont permis aux troupes américaines de rôtir des Irakiens comme sur un grill.
L’Advanced Tactical Laser (ADL)13 est téléguidé par ordinateur à partir d’un avion. L’impact du faisceau lumineux compact a, paraît-il, à peine la taille d’un dessous de verre et provoque en une fraction de seconde des brûlures de haut degré. Le Pulsed Energy Projectile (PEP) est une arme du même type. Des décharges d’infrarouges au laser de quelques millisecondes chacune créent une impulsion mécanique qui sublime instantanément la surface de la victime (ses vêtements ou sa peau). Une onde de choc due à la vapeur et à l’énergie résiduelle projette la victime au sol. La portée du PEP pourrait atteindre deux kilomètres. Ses effets sont comparables à ceux des armes cinétiques: surdité, cécité, etc.
Le canon à bruit13 a déjà été commandé par le Pentagone. Celui-ci, le Long Range Acoustic Device (LRAD) envoie des signaux acoustiques d’une fréquence de 2100 à 3100 hertz avec une puissance maximale de 150 décibels. Le bruit suraigu du LRAD provoque des douleurs épouvantables chez l’homme et les animaux présents à proximité. A partir d’un haut-parleur plat, il peut être dirigé en entonnoir vers des cibles étendues, par exemple des rassemblements humains. Cette arme prétendument non létale peut elle aussi provoquer de graves lésions (destruction de l’oreille interne et du sens de l’équilibre). Elle est régulièrement employée en Irak par les troupes usaméricaines.14
Toutes les armes dont il a été question continuent à être perfectionnées – afin aussi d’abaisser le seuil de tolérance dans le public. En mai dernier on a discuté de l’état actuel des choses au «Symposium européen sur les armes non létales» qui s’est tenu à Ettlingen, dans le Bade-Wurtemberg. L’hôte de la manifestation était le Fraunhofer-Institut für Chemische Technologie (ICT), une institution publique. Il collabore avec la «Section technique de défense pour les techniques de protection et spéciales» (WTD 52) de la Bundeswehr [armée fédérale allemande]. Ce service considère la recherche et l’expérimentation de «moyens d’action non létaux» [NLW, nicht letale Wirkmittel] comme sa principale compétence.15
Le symposium a réuni des experts de la lutte contre-insurrectionnelle venus de toute l’Union européenne: secrétaires d’Etat, militaires, policiers, scientifiques et représentants de l’industrie d’armement. Question débattue à la conférence: la police a-t-elle le droit de faire usage d’armes non létales contre des marches de protestation ou des manifestations – Crowd and Riot Control, CRC – ou l’armée pour des opérations militaires à l’étranger? On devait discuter aussi de leur emploi pour protéger des cargos contre des pirates et des «terroristes». Il faut bien être de son temps.
Criminalisation des citoyens –
la fin de l’Etat de droit!
La réunion a aussi permis de remettre sur le tapis l’éventualité d’une intervention de l’armée à l’intérieur. Ulrich Kirsch, Président du Bundeswehrverband [Ligue de la Bundeswehr] a déjà fait connaître sa position: dans certaines circonstances, l’intervention de l’armée à l’intérieur de l’Allemagne n’est pas une simple éventualité, elle est indispensable. Il existerait des scénarios auxquels seuls les moyens militaires seraient adaptés.16 La Bundesakademie für Sicherheitspolitik [BAKS, Académie fédérale de politique sécuritaire], en rajoute: la séparation entre police et services secrets ne serait plus défendable, un Conseil national de Sécurité sur le modèle de ce qui existe aux USA [et désormais en France, ndt.] devrait désormais coordonner la police, les services secrets et les milices de défense territoriale [Heimatschutz] de la Bundeswehr.17 Un discours que les ministres Jung et Schäuble tiennent depuis longtemps.
Et la Ministre de la Recherche, Annette Schavan, pense aussi en termes de guerre civile. Elle a convenu en mars avec la ministre US de la Sécurité du territoire, Janet Napolitano, d’«une collaboration scientifique et technologique».18 Il paraît que les méthodes de «recherche de menaces contre la sécurité civile», la «protection d’infrastructures névralgiques et des ressources-clés» ainsi que «la réaction aux crises, le management des conséquences et la limitation des dégâts en cas d’évènements lourds de conséquences» présentent un intérêt scientifique. Des accords du même type ont été conclus avec la France et Israël.     •
(Traduit par Michèle Mialane et révisé par Fausto Giudice,
www.tlaxcala.es)

1    Schwan, Gesine, interview au Münchner Merkur, du 23/4/09, www.merkur-online.de/nachrichten/politik/bayern-einfach-wunderbares-land-222258.html.
2    voir NN. Internet-Portal
www.rp-online.de/public/article/politik/deutschland/700442/Schwan-sorgt-fuer-allgemeine-Empoerung.html
3    Schramm, Georg, chansonnier, ZDF, «Neues aus der Anstalt», Mainz, 24/3/09. www.anstalt.zdf.de/ZDFde/inhalt/31/0,1872,4291327_idDispatch:8476934,00.html
4    Remarque: L’intervention policière à la frontière franco-allemande à l’occasion de la réunion des membres de l’OTAN à Baden-Baden et Strasbourg les 3 et 4 avril derniers n’était déjà plus un exercice mais un «cas grave». Elle s’est déroulée exactement selon le «scénario» déjà prévu depuis longtemps en Allemagne en cas des problèmes strictement intérieurs. Marker, Hans J., «Almanach der Vorschriften für länderübergreifende Einsätze in polizeilichen Grosslagen». Syndicat de la police (éditeur). Wölfer, Haan. Cf.
www.buchhandel.de/detailansicht.aspx?isbn=978-3-9806061-1-
5    Hanning, A., Interview accordée à Chr. Rath,
tageszeitung (taz), Berlin, 14/3/09.
www.taz.de/1/politik/schwerpunkt-ueberwachung/artikel/1/intime-geraeusche-werden-geloescht/
6    voir aussi www.scinexx.de/dossier-detail-393-7.html
7    voir aussi www.linguistlist.org/issues/18/18-3875.html
8    voir www.iddd.de/umtsno/total.htm,
cf.
http://ichblicksgrad.net/   
9    voir aussi
www.allmystery.de/themen/gg9697
10    Spiegel Online du16/12/08: «Le Taser a fait des centaines de morts», Hambourg, , cf. www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,596670,00.html  
11    cf.
www.diehl.de/index.php?id=91&tx_cltechnicalstuff_pi1%5BshowUid%5D%5BshowUID%5D=13&tx_cltechnicalstuff_pi1%5BshowUid%5D%5BbackPID%5D=43&cHash=8413ae8d8c
12    cf.
www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,462187,00.htm
13    Indications fournies par: Altman J. Millimetre Waves, Lasers, Acoustics for Non-Lethal Weapons? Physics Analyses and Inferences. Hg. Deutsche Stiftung Friedensforschung (DSF), Osnabrück, 2008. [Édité par la Fondation allemande de recherches sur la paix] cf.
www.steinbergrecherche.com/08waffen.htm. Autres sources: www.german-foreign-policy.com/; www.globalresearch.ca/index.php?context=otherLang&langId=6; www.informationclearinghouse.info
14    Rötzer, Florian, «Sound-Laser», 22/9/05. cf. www.heise.de/tp/r4/artikel/20/20992/1.html
15    German-Foreign-Policy, Répression graduée des soulèvements, présenté par l’auteur, cf. www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/57490 
16    Kirsch, Ulrich, interview accordée à la Märkische Oderzeitung du 18/1/09
17    Site du BAK: Contribution au débat sur le Conseil national de sécurité.
www.baks.bundeswehr.de/portal/a/baks/kcxm/04_Sj9SPykssy0xPLMnMz0vM0Y_QjzKL9403MnN3BcmB2KZuQCZcMCglVd_XIz83Vd9bP0C_IDei3NFRUREA76LNLw!!/delta/base64xml/L3dJdyEvd0ZNQUFzQUMvNElVRS82X01fMUFDQQ!!  Cf. aussi Adam, Rudolf, exposé sur: les Services secrets en démocratie: indispensables à la sécurité ou corps étrangers vivant du complot? www.baks.bundeswehr.de/fileserving/PortalFiles/02DB040000000001/W26V3JWF615INFODE/060215_Geheimdienste+in+der+Demokratie.pdf?yw_repository=youatweb .
18    Auteur inconnu: Se défendre du terrorisme: L’Allemagne et les USA main dans la main pour la sécurité. Handelsblatt, Berlin, 16/3/09.
www.handelsblatt.com/politik/deutschland/deutschland-und-usa-forschen-gemeinsam-fuer-sicherheit;2204035 

* Volker Bräutigam est un publiciste allemand né à Gera le 21 juin 1941.
D’abord rédacteur dans un quotidien, puis au journal télévisé de l’ARD [deuxième chaîne allemande] à Hambourg, il s’est ensuite installé à Taïwan. Nombreuses publications sur des sujets touchant à la société, aux médias et à l’environnement ainsi qu’à des questions de politique internationale.
En 2002, Bräutigam est rentré en Allemagne. Il écrit encore occasionnellement pour la revue Ossietsky, pour l’hebdomadaire communiste Unsere Zeit [Notre Temps] ainsi que pour d’autres journaux et revues.

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1642

http://bridge.over-blog.org/article-33113734.html

Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 21:49


publié par
liliM Hier 10H32

http://www.integralpersonality.com/IPBlog/Images/Baillon.pngMardi 16 juin 2009

Loi de programmation militaire : Comment faire taire les militants

La ministre de l'Intérieur, sur suggestion de l'Élysée et de quelques parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d'octobre 2008. Il s'agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s'il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure. Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d'un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause« les intérêts de l'État ». Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu'il s'agisse d'usines manipulant des substances dangereuses ou d'aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d'aggraver les peines encourues par les faucheurs d'OGM, car il permettrait de poursuivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France.

Dans l'exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe : « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de l'Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l'Environnement, des Transports, de l'Énergie et de l'Industrie sont codifiées. »

Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l'environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes. De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d'une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d'autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d'instruction. S'ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés : ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements « déviants ».

II deviendrait donc plus difficile d'exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l'automne par une circulaire ou un décret - ce n'est pas encore décidé - qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l'État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes. Depuis plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement une restriction de la contestation « administrative » pour abus de pouvoir et non-respect des règles d'enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature.

Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l'écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l'instant, il est encore, au moins, possible de l'écrire sans encourir le risque d'être poursuivi... pour outrage au gouvernement.

Claude-Marie Vadrot

http://www.politis.fr/article7307.html
http://www.legrandsoir.info/Loi-de-programmation-militaire-Comment-faire-taire-les.html

Trouvé dans Le Panier

Par Ferlinpimpim

Source : publié sur changement climatique

Image ajoutée par liliM

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4527

Partager cet article
Repost0
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 05:36

publié par
roland (Dazibaouebmaster) Avant-hier 18H23


Drapeau de l'ONUCommuniqué de la LDH et de la FCPE

La FCPE et la Ligue des droits de l'Homme se réjouissent des nombreuses réserves exprimées par le Comité des droits de l'enfant de l'ONU à propos du fichier « base élèves ». Le comité, dans son avis prononcé le 11 juin, s'est notamment dit préoccupé par « l'insuffisance de dispositions légales propres à prévenir son interconnexion avec les bases de données d'autres administrations ».

Le comité de l'ONU présente deux exigences : que les parents aient un droit de rectification et d'effacement du fichier et que les accès à celui-ci soient véritablement sécurisés. Ce sont précisément les demandes portées depuis des mois par les parents d'élèves et les défenseurs des droits de l'Homme.

C'était le sens du courrier adressé au ministre de l'Education nationale le 23 mars dernier et signé par plusieurs associations et syndicats d'enseignants (dont la FCPE et la LDH), courrier auquel les services du ministère ont répondu de manière très insatisfaisante et sans aucun engagement.

La FCPE et la LDH se sont toutes deux inquiétées lors de leurs derniers congrès des orientations gouvernementales à l'égard de la jeunesse (stigmatisation, fichage, diminution de moyens pour l'Education nationale…).

Elles demandent instamment au gouvernement d'entendre les exigences formulées par le Comité des droits de l'enfant de l'ONU et de prendre des mesures en conséquence. Au moment où l'on s'apprête à fêter le 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, la surdité du gouvernement à ce sujet serait un très mauvais signe.

Paris, le 22 juin 2009

 


Source: LDH

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4494

Partager cet article
Repost0
20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 05:22


Grandes Oreilles : 
pas mal pour des Français, et sans contrôle!

publié par
babelouest (crisonnier) Hier 14H00
Base de Domme, Sarlat (Dordogne)

C'est l'un des plus grands centres d'écoute du monde. Dans cette base secrète protégée par des miradors, des chiens policiers et des barbelés électrifiés, treize immenses antennes paraboliques espionnent, jour et nuit, toutes les communications internationales qui transitent par les satellites visés.

Où est cette base, dont " le Nouvel Observateur " publie ici la photo ? Aux Etats-Unis ? En Russie ? Non, dans le Périgord, sur le plateau de Domme, à côté de l'aéroport de Sarlat. Le lieu est officiellement (et pudiquement) appelé " centre radioélectrique ". Là, le service français d'espionnage, la DGSE, surveille quotidiennement des centaines de milliers - des millions ? - de discussions téléphoniques, d'e-mails, de fichiers ou de fax. C'est le site principal des " grandes oreilles " de la République.

Ce n'est pas le seul. A l'instar des Etats-Unis et des pays anglo-saxons liés à eux, la France a, ces dix dernières années, mis en place un réseau mondial d'interception. " Le Nouvel Observateur " peut confirmer l'existence - et publier les photos - de trois autres bases d'écoutes " satellitaires " de la DGSE. L'une - dont le nom de code est " Frégate " - est cachée dans la forêt guyanaise, au coeur du centre saptial de Kourou. L'autre, terminée en 1998, est accrochée au flanc du cratère Dziani Dzaha, sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien. Toutes les deux sont gérées en commun avec le BND (Bundesnachichtendienst), le service secret allemand. Le troisième centre est dans la banlieue ouest de Paris, sur le plateau d'Orgeval, aux Alluets-le-Roi. Au total, une trentaine d'antennes " couvrent " la quasi-totalité du globe, à l'exception du Nord sibérien et d'une partie du Pacifique.

Il y aura bientôt d'autres stations. Elargir son réseau d'écoute " satellitaire " est " une priorité " de la DGSE, comme l'écrit le rapporteur du budget 2001 de la défense, Jean-Michel Boucheron. A cette fin, le service secret français dispose chaque année de moyens financiers accrus. Une nouvelle station est en construction sur le plateau d'Albion, là où étaient stockés les missiles nucléaires avant le démantèlement des silos ; une cinquième est en projet sur la base aéronavale de Tontouta, en Nouvelle-Calédonie.

Bien entendu, cet ensemble est - et restera - beaucoup moins puissant et performant que son modèle anglo-saxon dont il est souvent question depuis quelques mois et que l'on appelle communément " Echelon".

 

Voir la suite ici :

http:// reseau.echelon.free.fr/reseau.echelon/domme.htm

 

(1) Lire au sujet d'Echelon : " Surveillance électronique planétaire ", par Duncan Campbell, Editions Allia.

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=4437

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche