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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 03:34

 

 


Un mot de l'auteur de ce blog en réponse à tous les articles qui annoncent des temps de grands troubles...

Vous savez, je suis très consciente que les courriels que je vous fait parvenir, les nouvelles que je publie jour après jour, peuvent soulever la peur et l'impuissance. Je sais que plusieurs personnes se sentent démunies face à tout cela, que cette "connaissance" qui est censée nous affranchir peut aussi devenir un sujet d'angoisse et un combat quotidien.

On a beau avoir la foi, avoir une forte résilience, on peut croire ou s'inventer toutes sortes de doctrines et de finalités cosmiques comme gages de notre espérance, mais il n'en reste pas moins que le vertige et la crainte qui nous transpercent sont l'expression d'un sentiment d'humilité face à quelque chose d'infiniment grand, qui dépasse l'entendement, que l'on arrive difficilement à expliquer, que l'on ne peut pas contrôler.

Est-ce que la crainte est un signe de faiblesse?

La crainte se manifeste, dans le contexte actuel, en réponse à une intuition mystérieuse, face à un scénario qui semble déjà écrit ou suite à un ensemble de faits et de circonstances qui convergent vers un résultat unique et incertain. Les prophéties ont traversé le temps et toutes les époques se les ont appropriées croyant en être "la cible".

La "fin du monde" ou la "fin des temps" n'est certainement pas une idée nouvelle, elle est une intrigue qui perdure depuis des siècles et combien d'encre elle a pu fait couler!  Plus près de nous, cette idée qu'il pourrait y avoir une fin est, d'emblée, inacceptable.

Est-ce que ce sera vraiment la fin?

Malgré nos différences de croyances, je crois que tout le monde ici va s'entendre sur le fait que ce sera la fin du monde tel que nous le connaissons actuellement. Nos repères qui garantissent notre sécurité, notre confort, notre quiétude, subiront de très grands changements.  Là où les opinions divergent, c'est comment nous allons faire face à toutes ces "mutations".

Certains se préparent au combat: armes, munitions, bunkers, cris de guerre; ils sont prêts à tuer pour leurs convictions et pour protéger leur famille.

D'autres, croient que la terre-mère, subissant une "cure de désintoxication", va opérer une guérison éthérique pour ainsi se débarrasser des cancers qui rongent notre monde. Les tenants de cette hypothèse croient que ce passage obligé va résulter en un monde de paix et d'amour parce que la force de la volonté et de la conscience créatrice va l'emporter sur les forces du mal. Ceux-là se donnent des valeurs et des conduites de respect et d'altruisme, ils méditent, ils s'efforcent de pratiquer le silence pour trouver cet état de béatitude qui nous relie au "Tout cosmique".

Il y a ceux qui croient que tout ce que nous vivons est une illusion, que nous avons été manipulés par notre mental, par un mensonge orchestré, et que nous avons le pouvoir de nous éveiller à notre nature divine, laquelle est capable de renverser toutes les limitations de l'esprit. Ceux-là tentent de justifier leur "divinité" au quotidien, ils croient que le bien et le mal sont des concepts d'une dualité créée par une conspiration religieuse et gouvernementale.

D'autres encore ont la certitude que notre univers est habité par d'autres civilisations, par des forces légendaires, qui doivent ressurgir bientôt sur la terre pour assister l'humanité vers l'émergence d'un "nouveau monde" et pour redonner aux hommes les connaissances sacrées qui permettent d'être en communion avec les dieux.

Bien sûr, il y a les gens qui ont la foi en un Dieu unique, qui croient que ce Dieu est le Créateur du ciel et de la terre, qu'il a prévu un début et une fin à l'humanité que nous connaissons puisqu'il a révélé ses plans, ses devis et ses instructions dans la prophétie. Les croyants croient que le mal est incarné sur la terre, qu'il se manifeste par des puissances maléfiques, lesquelles interfèrent depuis la nuit des temps dans la Création de Dieu pour amener les hommes dans la transgression et dans la perdition éternelle. Ceux qui ont la foi portent la conviction que Dieu est l'unique porte de secours pour l'âme et l'esprit et le seul accès à la justice et à la vie éternelle.

Qui a raison, qui a tort?

Une chose est certaine, quand tout va basculer, nous serons tous mesurés à notre foi, à nos croyances, et nos "beaux grands discours" seront éprouvés dans notre marche quotidienne.

À quoi bon de méditer, d'aller à l'église, de faire des réserves, de chanter des mantras ou des louanges si nous n'agissons pas avec charité et bonté?  À quoi sert de remplir nos tiroirs de munitions, de ne plus payer l'impôt, de dénoncer les injustices et impostures si nous ne vivons pas avec l'amour fraternel?

Nous pouvons passer de longues heures à nous préparer face à ce qui vient, ce qui n'est pas mal en soi, mais sommes-nous concrètement au service des autres, manifestons-nous l'amour par un engagement du coeur, lequel devrait être une oeuvre quotidienne?

"Aimer son prochain", "vivre dans un monde d'amour", peuvent être des concepts et des phrases qui se glissent bien dans nos conversations, mais savons-nous réellement ce que veut dire aimer son prochain?

Sommes-nous attentifs aux besoins et aux détresses des gens?  Sommes- nous prêts et disposés à ouvrir notre demeure pour accueillir un proche dans le besoin?  Sommes-nous indifférents aux malheurs des autres sous prétexte qu'ils ont "des leçons à comprendre", qu'ils "ont attiré leur propre malheur", "qu'ils obtiennent la réalité qu'ils ont créé"?

La charité est la plus puissante définition que l'on puisse donner à l'être humain et c'est par elle que nous reconnaitrons les vrais guerriers!

Sans elle, nous ne sommes rien...

La fin arrivera quand la charité ne sera plus dans le coeur des hommes.

"Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais."  1 Corinthiens 13

Isabelle

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=956548

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 16:53

Unite-et-paix-copie-3.jpg

 

 

Courriel reçu ce jour:

 

Chère Eva,

bonjour et un grand merci pour tout le travail accompli pour prévenir et réveiller les citoyens apathiques que nous sommes.

Je me demandais : si demain nous n'avons plus accès à internet et aux mails pour pouvoir communiquer, si demain même le téléphone ne fonctionne plus.... comment ferons-nous chacun dans notre coin ?

Ne faudrait-il pas (suggestion que je lance) collecter les adresses des gens qui souhaitent former un réseau - peut-être ça existe déjà - afin que, le moment venu, nous puissions nous rapprocher quand même. Quand je dis "nous rapprocher", cela veut dire bien sûr les gens proches de chez soi. Si nous avions la liste des gens intéressés, nous pourrions la garder précieusement, au cas où. Nous aurons tellement besoin de solidarité.

J'essaie de mettre mes proches (voisins, collègues...) au courant de ce qui se passe, de ce qui va arriver, mais ça ne fait pas l'unanimité. Le jour venu, il ne faudra pas compter sur ces gens pour échapper à la puce, par exemple.

Qu'en pensez-vous, Eva ?

 

bonne journée


 

Réponse d'eva :

 

Je peux collecter ces coordonnés, et les répartir le cas échéant. 

 

Avez-vous d'autres idées pour que ces coordonnés servent au lieu de desservir ?

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 10:31

LE CREUSET FRANCAIS

 

« Nous allons réévaluer les motifs pour donner lieu à la déchéance de la nationalité française. La nationalité française doit être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la gendarmerie, ou de toute personne dépositaire de l’autorité publique. La nationalité française se mérite, et il faut pouvoir se montrer digne. » Et il ajoute : « Quand on tire sur un agent des forces de l’ordre, on n’est plus digne d’être français. »

Ceci dit si le souhait présidentiel exprimé par l’avant dernière phrase était réalisé, un criminel français d’origine étrangère ne devra plus être traité comme les autres citoyens pour la simple raison qu’il soit d’origine étrangère ! Monsieur Sarkozy aurait-il fait cette déclaration si les émeutiers n’étaient pas des Arabo musulmans ? Déchoir ces jeunes de leur nationalité et les renvoyer dans les pays d’origine de leurs parents parce qu’ils sont délinquants ou parce qu’ils sont précisément Arabes ?

Que fera monsieur Sarkozy alors de ceux qui sont de « souche française » et commettront les mêmes actes que ceux qui sont d’origine étrangère ? Et puis, y a-t-il vraiment en France de citoyens « pure souche gauloise » qui n’ont pas des origines étrangères ? S’il en existe réellement, il ne doit pas y en avoir beaucoup, notamment si on tient compte des différentes régions annexées par la France il y a juste quelques siècles en arrière. Enfin, monsieur Sarkozy aurait-il oublié que lui-même est d’origine étrangère ?

Un autre petit rappel à ceux qui s’estime plu Français que les autres et à ceux qui ignorent l’histoire. 1) Ils sont des descendants des travailleurs immigrés qui ont développé l’économie française pendant plus d’un siècle d’endurance. 2) Leurs ascendants sont morts par centaines de milliers sur les champs de bataille pour la France. 3) Sans le sacrifice des ancêtres de ces jeunes Monsieur Sarkozy n’aurait jamais pu devenir président de la République française. Donc ces jeunes à qui on veut retirer la nationalité française ont mérité à plusieurs titres leur nationalité française Et puis, comment monsieur Sarkozy a-t-il oublié que le peuple français appartienne à toutes les races et cultures par son brassage kaléidoscopique séculaire ? Les Français de souche existent-ils réellement ? Devrions-nous rappeler par ailleurs que ces jeunes « délinquants » d’origine arabo musulmane, ont des racines profondes dans ce pays qui remontent au septième siècle de notre ère ?

Oui, ces jeunes que l’on menace de leur retirer la nationalité française sont les descendants des « Sarrasins », les Arabes qui ont gouverné le Sud de la France actuelle pendant plus de deux siècles et demi. Cette réalité historique n’est pas connue des Français, car on leur cache la vérité. Les gens étroit d’esprit ne retiennent de l’histoire que la « victoire de Charles Martel, ou encore la guerre d’Algérie qui a fait perdre le « paradis » aux colons dont les nostalgiques de « l’Algérie française » ont gardé le même mépris qu’ils avaient autrefois envers les « indigènes » de là-bas, vis-à-vis de leurs descendants vivant en France.

Ceux qui nous rappellent à toutes les circonstances la victoire de Charles Martel sur les Arabes dans la bataille de Poitiers en l’an 732, ne disent pas au peuple français que les Arabes sont restés 241 ans dans cette région du Sud de la France après leur défaite à Poitiers. Ce qui signifie que le sang arabe coule dans les veines de millions de français car les « Sarrasins », contrairement aux colons français, se marièrent avec les autochtones là où ils s’installèrent. Il n’y avait pas de ghettos à leur époque comme celui de Villeneuve de Grenoble dont les « délinquants » qui y habitent ont déclenché la colère de monsieur Sarkozy et lui donné le prétexte de relancer ce projet de loi cher au Front national. Ils n’avaient pas non plus le ghetto dans leurs têtes comme ceux que nous constatons aujourd’hui en France, qui se croient supérieurs aux autres et les méprisent parce qu’ils sont différents d’eux.

Les Français ont-ils approuvé le projet de leur président ?

Les « médias-mensonges » enfoncent déjà le clou et accusent soixante dix pour cent de Français d’être racistes (ceux qui ont été sondés et auraient approuvé la déchéance de la nationalité à cette catégorie de Français). Mais les Français ne sont pas dupes, ils savent que ce sont des sondages orientés qui servent une idéologie bien définie. Décidément, les enjeux politiques de l’immigration s’avèrent rentables non seulement sur le plan électoral, mais aussi à faire la promotion des médias qui honorent et propagent la xénophobie en chassant sur le terrain de l’extrême droite.

Que les politiques considèrent l’immigration et sa descendance comme faisant partie du tissu social de la société française; l’immigration est âgée de deux siècles dans ce pays, et elle a fait aussi l’histoire de la France. « On ne peut plus considérer l’immigration comme un problème extérieur, mais on doit la voir comme un problème interne à l’histoire de la société française contemporaine », écrit Gérard Noiriel dans son livre « Le creuset français ». Ce dernier rappelle que la France est le pays qui contient le plus fort taux d’étrangers au monde, et que le tiers de sa population a des origines étrangères.

Enfin, nous suggérons aux dirigeants de ce pays qui ont des responsabilités de mettre en pratique un projet salutaire en matière de logements sociaux et de lutte contre la discrimination pour remédier aux problèmes de la délinquance. Mais aussi en matière d’enseignement de l’histoire et de la promotion des cultures des différentes communautés qui composent la société française pour les valoriser et permettre aux jeunes qui en sont issus d’assumer à la fois leurs différences et leur citoyenneté française.

En ce qui concerne le logement social, nous leurs proposons de se pencher sérieusement sur le projet intitulé : « Propositions d’un nouveau type de logements HLM » que notre association (L’Immigration Repère et Citoyenneté –IRC ») leur avait adressé en 2005. L’idée consiste à obliger les promoteurs immobiliers de réserver aux HLM dix pour cent de logements dans toutes les nouvelles constructions qui seront effectuées dans chaque commune de France au lieur de construire des quartiers purement HLM et créer des ghettos sociaux qui sont de vrais laboratoires de la délinquance.

Chérif Boudelal

http://www.fischer02003.over-blog.com/article-le-creuset-francais-55743786.html

 

http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-le-creuset-francais-55772191.html

 

Lire aussi:

 

" LA CHASSE AUX CLANDESTINS " DE LA 3e REPUBLIQUE AGONISANTE

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 10:25

                                       

 

                                                         fete-des-voisins-j-copie-1.jpg

 

 

                                                            

" Immeubles en fête - la fête des voisins " est l'occasion de rencontrer ses voisins pour développer la convivialité afin de rompre l'anonymat et l'isolement qui règnent souvent dans nos villes.

Dans une société où se développe le repli sur soi et la peur de l'autre, nous voulons simplement affirmer que connaître ses voisins permet de mieux vivre ensemble.

Au-delà d'une soirée de fête dans l'année, nous souhaitons renforcer au quotidien les petits services entre voisins et pourquoi pas, une solidarité de proximité.

 

La 10ème édition de mai 2009, relayée en France par 670 mairies et bailleurs sociaux partenaires, a été un formidable succès. Plus de 6.5 millions de Français y ont participé.

Cet événement a largement dépassé nos frontières avec la " Journée Européenne des Voisins ".

A Bruxelles, Berlin, Genève, Dublin,  Rome, Luxembourg, Lisbonne, Nicosie, Vienne, Londres, Brême et dans 800 villes européennes, 8.5 millions de voisins ont montré qu'ils veulent construire une Europe plus humaine, plus conviviale et plus solidaire.

La fièvre a même gagné le Canada, la Turquie, l'Ukraine, le Japon et Taïwan…

Tous à vos agendas : prochaine édition Vendredi 28 mai 2010

http://www.immeublesenfete.com/index.php4?coe_i_id=39

 

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 04:12

Il se demande comment mettre en place une aide spécifique et solidaire pour les enfants de prisonniers. Imaginer des actions avec les Centres culturels français ? On parle de cela. On imagine. On va voir… Il dit qu’il faut trouver les moyens pour que les prisonniers qui sortent soient pris en charge psychologiquement. De même il pense que des prisonniers qui sont libérés et qui possèdent des diplômes devraient pouvoir être aidés pour poursuivre leurs études, peut être à l’étranger ? Il me parle d’une idée : pourquoi ne pas filmer un enfant de prisonnier durant plusieurs semaines pour montrer sa vie. Quand il va et sort de l’école, sans la présence de son père à la maison ni devant l’école. Comment il doit se lever très tôt pour aller tout seul lui rendre visite en prison au milieu des adultes. « Ce serait bien de montrer comment vivent les enfants de prisonniers

 


Ma rencontre avec Salah Hamouri

 

Jean-Claude Lefort

 

 

Gilboa, le 14 avril 2010 , « Un cimetière à numéros »…

Il fait beau ce mercredi matin 14 avril où je vais rencontrer, pour la troisième fois, Salah Hamouri dans sa prison de Gilboa. Le rendez-vous est fixé à 11 heures, grâce au Consul de France à Haïfa, Monsieur Jean-Christian Coppin. Nous partons ensemble en voiture depuis les hauteurs de Haïfa, une ville lumière que lèche une mer d’un bleu profond.

 

Le Consul a pris avec lui trois livres pour les donner à Salah ainsi que deux lettres. Nous roulons dans un environnement fait de champs qui semblent très fertiles et puis, toujours cette désagréable impression, la prison grise surgit d’un seul coup. Contrairement aux fois précédentes, il n’y a personne sur le parking : les familles de prisonniers ont en effet décidé de faire grève, avec les prisonniers eux-mêmes, pour protester contre le fait que les détenus issus de la bande de Gaza n’ont droit à aucune visite depuis très longtemps. La grève est suivie à 100%.

Avec le Consul nous allons vers une porte « réservée » mais blindée où l’on nous attend. Ouverture et fermeture des portes métalliques. Bruit sourd. On donne nos pièces d’identité et nos portables téléphoniques au surveillant. On passe sous un détecteur puis nous voilà dans une petite cour. Le Consul donne les trois livres et les lettres au gardien qui nous accompagne. Ils devront d’abord être lus avant d’être donnés, peut être, à Salah. Le Consul précise que ce ne sont pas des livres politiques. Le tout disparaît de notre vue et l’on nous dirige vers une pièce dans laquelle se trouvent des sièges en bois avec des rabats pour écrire. Salah apparaît sourire aux lèvres. Je l’embrasse fortement…

Il s’assied et pose un petit bloc de papier où toute une page est écrite. Il me dit d’emblée qu’il a préparé ce rendez-vous avec ses compagnons d’infortune. Il veut me dire des choses précises mais aussi me demander des informations.

Il veut soulever 6 points. Je l’écoute et je prends des notes. Son premier point, ce sont les conditions de détention dans la prison. Il repose la question des livres qu’on refuse absolument aux prisonniers depuis plusieurs mois. L’administration pénitentiaire a même trouvé une nouvelle « astuce » devant les protestations d’avoir droit à des livres et de lire. Elle a proposé aux prisonniers une liste de livres non-politiques parmi lesquels ils pourraient choisir. Un libraire israélien les fournirait leur a-t-on dit. Ils l’ont fait. Ils ont choisi.
Salah a choisi quant à lui un roman de Tahar Ben Jelloun. Il ne l’a toujours pas. Aucune explication. Aucun prisonnier n’a reçu le moindre livre commandé à partir d’une liste pourtant préparée par l’administration pénitentiaire. Salah revient avec insistance sur ce point. C’est un vrai lavage de cerveau, dit-il. « A notre souffrance générale ils ajoutent une souffrance collective particulière. Ils veulent nous couper du monde », assène-t-il. Et cela est vrai dans toutes les prisons. « Il faudrait faire campagne contre cela » dit-il.

Puis il enchaîne sur les « droits de visite ». Il dit qu’il est contraire à la 4ème Convention de Genève de transférer des populations. Je l’arrête, étonné, pour lui demander d’où il tient ses sources concernant les Conventions de Genève. « Nous avons cela dans la bibliothèque », me répond-il. Et il insiste sur les prisonniers issus de Gaza. « Il y a environ 8.000 prisonniers palestiniens aujourd’hui, dont 1.000 de Gaza. Ils ne peuvent recevoir aucune visite. On nous dit que c’est à cause de la capture de Gilad Shalit, détenu dans un lieu inconnu. Mais c’est faux car cela était vrai avant qu’il soit capturé. Ils n’avaient pas droit aux visites bien avant. Alors ? Pour les prisonniers de Cisjordanie, poursuit-il, ils n’ont droit de voir qu’une personne. Pas deux. Si bien que des enfants en bas âge sont obligés de venir seuls pour voir leur père ou leur mère. Parmi les prisonniers il y a aussi ceux de Jérusalem. Ils sont 300. Et il y a aussi 200 « arabes israéliens ».

C’est contre cette situation qu’ils sont en grève et les familles solidairement. Et ils entendent continuer, sous d’autres formes encore, malgré toutes les menaces qui pèsent sur eux. Une grève de la faim est envisagée.

Il parle des « malades et des enfants emprisonnés ». Il y a environ 300 à 350 enfants emprisonnés. Ils sont traités comme des adultes. Rien de particulier pour eux dans ce « monde » spécial. Ils sont perdus. Ils ne comprennent rien. L’un d’entre eux vient d’être libéré. « Il avait 12 ans et il était en prison depuis l’âge de 9 ans. Comment est-ce possible ? » Il demande : « Est-ce qu’au moins l’UNICEF est informée de cette situation et fait quelque chose ? » Je ne sais que répondre…

Il enchaîne sur les malades. « Tous les soirs, raconte-t-il, un docteur passe dans les cellules pour demander aux prisonniers si tout va bien. Quelque soit le mal ou le symptôme dont vous vous plaignez, on vous donne de l’aspirine. C’est tout. Toujours de l’aspirine. C’est ainsi que 18 prisonniers ont le cancer et n’ont pas été soignés autrement qu’avec de l’aspirine. On refuse de les libérer même dans ce cas alors qu’ils sont en fin de vie. On les estime trop dangereux car ils n’ont plus rien à perdre… Dans ma cellule il y a un aveugle. Il a 25 ans. Il est traité comme les autres. » Ils demandent que des médecins palestiniens puissent venir les consulter. Seuls les dentistes sont des Palestiniens.

Il m’interroge alors sur la campagne contre le mur et sur Bil’in. Je lui raconte ce qui se fait.

Il me demande pourquoi la résistance n’est pas généralisée. Il est très clair : « Devant la situation actuelle et l’échec des négociations politiques nous n’avons pas d’autre choix que celui de la résistance. Il faut élargir le mouvement et lutter avec l’aide de tous ceux qui dans le monde se mobilisent pour la Palestine. Les Etats étrangers doivent faire cesser cette occupation qui se moque des lois internationales. Celles-ci doit être appliquées, à commencer par la résolution 194 avec le droit sacré au retour des réfugiés. Aujourd’hui le peuple palestinien est confronté à un gouvernement d’extrême droite des plus racistes qui utilise tous les moyens pour détruire l’objectif d’un Etat palestinien. On le voit avec ce mur d’apartheid qui est un mur politique visant à tracer unilatéralement les frontières afin d’effacer l’idée d’un véritable Etat palestinien. Ils veulent renforcer leur slogan historique : « La Palestine est une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». La colonisation continue. Surtout à Jérusalem. Ils veulent vider notre capitale pour que Jérusalem devienne effectivement la capitale de l’Etat sioniste. Ce qui se passe à Jérusalem est un nettoyage ethnique. Et le gouvernement israélien vient de prendre la décision d’expulser les Palestiniens qui ne sont pas enregistrés par l’administration israélienne. Cela vise les habitants de Gaza mais aussi de Cisjordanie ainsi que les internationaux qui se mobilisent à nos côtés. Ils se livrent à un véritable génocide politique. » Je ne pourrai pas lui dire, et pour cause, que l’ONU vient de condamner cet ordre militaire israélien numéro 1650. Verbalement…

Salah a un discours charpenté. Il est moins « tendu » que les fois précédentes où je l’ai rencontré. Il fait des analyses politiques. Presque sereinement. En tout cas froidement.

Il parle maintenant du rapport Goldstone qui reste sans suite réelle et du siège de Gaza qui est illégal et dur. Encore une preuve pour lui de la différence de traitement dont bénéficie la politique israélienne qui n’encoure jamais d’actes fermes de la communauté internationale à son endroit pour que le droit international soit respecté.

Il reparle alors de la solidarité qui se manifeste vers lui et les prisonniers. Il me dit que sans cette solidarité « Notre sort et notre existence seraient inconnus. Les prisons israéliennes nous les appelons « des cimetières à numéros ». Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que cette solidarité nous apporte et je n’aurai jamais des mots assez forts pour vous le dire. Grâce à vous ils sont obligés de parler de nous. On parle de nous. C’est considérable ! »

Il en vient à son cas personnel. Nous parlons déjà depuis plus d’une heure et demie… Il me dit « officiellement » qu’il se refuse, dans le cas d’une procédure de remise de peine, à présenter des « excuses. Ni directes ni indirectes ». Il parle d’excuses « indirectes » car l’idée avait existé que son avocat en présente à sa place en quelque sorte. Il refuse cela. « Ce n’est pas à moi de présenter des excuses mais aux autres, en face. Moi je n’ai rien à regretter. Je suis fier de mon peuple et de sa résistance contre l’occupation. » Je lui demande de préciser ce qu’il entend par « Je viendrai en France » afin de lever toute interprétation. Il me redit qu’une fois libéré il compte bien venir en France, en effet, mais pas pour y vivre durablement. » Aucune autre interprétation n’est possible sur ce point. Et il me dit en me regardant droit dans les yeux : « Je ne comprends pas pourquoi Nicolas Sarkozy ne fait rien pour moi qui suis pourtant aussi Français ». Je souris. Jaune…

Puis il reparle des autres mais plus de lui. Il a réfléchi, avec ses camarades, à des idées pour aider les prisonniers.

 

Il se demande comment mettre en place une aide spécifique et solidaire pour les enfants de prisonniers. Imaginer des actions avec les Centres culturels français ? On parle de cela. On imagine. On va voir… Il dit qu’il faut trouver les moyens pour que les prisonniers qui sortent soient pris en charge psychologiquement. De même il pense que des prisonniers qui sont libérés et qui possèdent des diplômes devraient pouvoir être aidés pour poursuivre leurs études, peut être à l’étranger ? Il me parle d’une idée : pourquoi ne pas filmer un enfant de prisonnier durant plusieurs semaines pour montrer sa vie. Quand il va et sort de l’école, sans la présence de son père à la maison ni devant l’école. Comment il doit se lever très tôt pour aller tout seul lui rendre visite en prison au milieu des adultes. « Ce serait bien de montrer comment vivent les enfants de prisonniers. » On parle de tout cela, dans les détails.

 

Deux heures se sont déjà écoulées depuis le début de notre entretien. Il va falloir que nous nous quittions. On se lève. Je l’embrasse encore très fort. On se salue par signes de la main tandis qu’il avance vers une porte derrière laquelle il rejoindra sa geôle. Il me lance une dernière phrase : « Il faut dire à ma mère que les visites reprendront le 2 mai ! ». Le message sera transmis le soir même mais finalement ce sera le 9 mai. La lourde porte se ferme derrière lui. Nous sortons de la prison. Le soleil est toujours là pour nous. Mais toujours pas pour lui…

Le 28 avril 2010

Source: UJFP

 

 

http://michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2733:ma-rencontre-avec-salah-hamouri&catid=6:articles&Itemid=11


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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 11:54

Internet censor resize


Et aujourd’hui nous apprenons qu’une loi,proposée par un Rockefeller(toujours dans les mauvais coups),veut donner le pouvoir à Obama de couper le net,tout simplement :


(..) voir article précédent


« Le langage a changé, mais il ne contient pas de réelles limites supplémentaires », a déclaré l’EFF interrogée par CNET News. « La désignation de ce qu’est un système ou un réseau d’infrastructure critique n’est pas claire. Il n’y a aucune disposition pour toute procédure d’examen administratif. C’est là où les problèmes semblent commencer », a ajouté l’organisation.

Dans ce contexte, la proposition Rockefeller-Snowe sera-t-elle adoptée ? “
http://www.neteco.com/296420-obama-controle-internet-urgence-nationale-senat.html


Je ne sais pas ce qu’il vous faut pour que vous compreniez la tournure des évènements,c’est tout un arsenal législatif créant une structure fasciste qui existe dorénavant,tout les niveaux sont touchés,de l’interdiction de faire pousser certaines plantes,à la possiblité de couper inernet,en passant par la possibilité d’instaurer la loi martial ,d’ouvrir des camps,de vacciner de force,tout cela existe,ce n’est pas des mensonges,et si toutes ces lois ont été ou vont être votées C’EST QU’ELLES VONT ÊTRE APPLIQUÉES.


Internet censor resize



LE MOMENT EST TRÈS GRAVE,IL FAUT QUE CEUX QUI ONT SAISI LA RÉALITÉ SE RENCONTRENT EN VRAI.
IL FAUT S’ÉCHANGER NOS ADRESSES,SE RENCONTRER ASSEZ RAPIDEMENT,SI INTERNET EST COUPÉ,CE SERA FOUTU
.



Il faut créer les réseaux de résistances maintenant,se donner des points de rendez vous pour le moment d’après le Grand Krach,il faut s’organiser par ville ou département,et ensuite tenter de faire des liens entres les différents groupes.
Achetons des CIBI,et donnons nous une fréquence à l’avance,si internet est coupé,comment allons nous faire,peut être que les téléphones fixes sont plus durs à couper que les mobiles,mais je n’en suis pas sûre.


Le moment est très grave,ce n’est pas du sensationnalisme,sans internet nous serons à la rue et toutes ces années de travail et de contact seront anéantis en un quart de seconde.


Il faut s’organiser par zone géographique,le plus local possible,et cela pour éviter un mouvement trop centralisé et donc facilement manipulable,identifiable et espionnable.


Écoutez,je ne sais pas comment vous le dire,ça sent ultra mauvais,des choses atroces vont se passer,IL FAUT SE PROTÉGER,VOUS COMPRENEZ,REGARDEZ L’HISTOIRE,C’EST DÉJA ARRIVÉ.


Alors si vous pensez avoir compris les périls à venir,mettez au point une méthode de replis et de lutte dès maintenant,parlez en aux personnes qui ont compris aussi et créez des groupes autonomes.


Soyons intelligents,ne nous laissons pas berner ,ni diviser, ni manipuler
.
Pensez local,faites confiance à peu de gens,mais regroupez vous quand même, parceque seuls et sans internet nous ne servirons à rien.


Pour ceux qui sont vers montpellier,contactez moi.


http://fonzibrain.wordpress.com/2009/09/02/une-proposition-de-loi-du-senat-americain-the-rockefeller-snowe-cybersecurity-bill-visant-a-donner-a-la-maison-blanche-le-pouvoir-de-bloquer-lacces-internet/#comment-164



Eva: J'habite la frontière espagnole.

Je propose aux personnes de la zone de Perpignan de se rencontrer

evaresis@yahoo.fr

Mais je me prépare à changer de pays. Pour l'instant, c'est la frontière espagnole !



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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 07:10

null « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.



Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

(Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme)

 

Le rendez-vous organisé à Montpellier par Brahim Abbou et les comités locaux Désirs d'avenir a lieu le samedi 19 septembre.


Pour préparer notre Fête de la Fraternité, nous vous proposons de partager sur le site Désirs d'Avenir toutes vos connaissances et vos découvertes concernant ce beau thème de la fraternité, auquel nous avons consacré le 30 avril une université participative
, « La Fraternité en débats », autour de Régis Debray (les vidéos de toutes les interventions sont consultables en ligne).


Des pensées,

des livres,

des poèmes,

des chansons d'hier et d'aujourd'hui,

des films,

des dessins...

toutes les sources sont les bienvenues pour éclairer celle des « trois marches du perron suprême » (Victor Hugo) à laquelle nous avons choisi de redonner sa pleine portée humaine et politique.


Tous les styles, tous les tons, tous les registres peuvent donc être évoqués : à vous de choisir ce qui vous inspire, ce qui vous a marqués, ce que vous aimez, ce que vous avez envie de faire connaître à d'autres.


Pour lancer cette collecte tous azimuts et en comptant sur vous pour l'enrichir de vos « pépites », voici une première brassée, que vous trouverez sur le site Désirs d'avenir :

- quelques pensées magnifiques ;

- le poème d'Aragon « L'Affiche rouge » ;

- « La chanson parfaite (Liberté, Égalité, Fraternité) » d'Alain Souchon ;

- André Malraux et la fraternité pendant la guerre d'Espagne ;

- des analyses de livres : La Fraternité, un espoir en clair-obscur, de Catherine Chalier et Le moment Fraternité, de Régis Debray.


Il vous suffit maintenant de vous connecter sur le Forum «
 La Fête de la Fraternité » sur le site Désirs d'avenir et de poster votre contribution.


C'est à vous !


Bien amicalement,

Ségolène Royal

Jean-Pierre Mignard

Brahim Abbou

 

Quelques pensées magnifiques

L'Affiche Rouge de Louis Aragon

La Chanson parfaite (Liberté, Égalité, Fraternité) d'Alain Souchon

André Malraux et la fraternité

Analyse du livre « La Fraternité, un espoir en clair-obscur » de Catherine Chalier

Analyse du livre « Le moment Fraternité » de Régis Debray

 

http://sego-dom.over-blog.com/article-34992906.html

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 02:22



(..) " Merci Eva, c'est toi qui m'as ouvert la porte, et je pleure en l'écrivant " (..)



Mes amis,

Tout commence par quelques commentaires sur mon blog sos-crise - qui m'ont fait remarquer Anne, l'apprécier, l'encourager à écrire, à prendre conscience de sa  valeur, de sa culture, de son intelligence... et j'ai publié certains de ses commentaires comme celui que je joins plus bas.

Cette simple petite chose a aidé Anne à reprendre confiance en elle, à avoir envie d'écrire, en sentant combien elle était appréciée.

Et à sortir du tunnel...

Vous voyez, à travers un blog il peut se passer tant de choses !

Il suffit parfois d'un simple mot... Par exemple, alors que pendant des années j'ai accueilli chez moi des personnes en difficulté, sortants de prison, prostituées, Compagnons d'Emmaüs, jeunes en rupture, semi-clochards, personnes désespérées, drogués.. il a suffi un jour d'un simple mot pour changer la vie d'un jeune.

 

Il venait de sortir de la drogue et il essayait de ne pas y retourner. Au bout de quelques jours chez moi, il m'a demandé : "Dis, est-ce que je peux faire la cuisine ? J'adore ça !" J'ai répondu : "Mais naturellement, avec plaisir !" A l'époque, je venais d'avoir mon 3e enfant, un garçon après un autre fils et une fille. Eh bien, il a cuisiné pour toute la famille (c'était en Alsace), et j'ai trouvé cela si bon, que je lui ai dit : "C'est gastronomique ! Tu sais, tu devrais être cuisinier. Tu serais un FORMIDABLE cuisinier !". C'est tout.

Deux ans plus tard, j'ai reçu un appel : "Merci, tu m'as sauvé la vie ! J'ai trouvé un but à mon existence, un sens ! Je suis devenu cuisinier, et j'adore ça, je n'ai plus envie de me droguer !"





Il suffit parfois d'un simple mot, d'un simple regard, d'une simple main tendue, d'un simple sourire (lorsque je servais la soupe aux clochards, vous n'imaginez pas comme ça avait du prix pour eux !), d'un simple encouragement (oh combien important !), pour redonner vie, courage, goût de vivre !


Vous avez vu le film la Strada ? L'admirable Giulia Masina, meurtrie je crois après un viol, reprenait vie simplement à travers le sourire d'un passant....


Petite Anne chérie, nous t'apprécions, nous t'encourageons.

Je vous invite tous à découvrir son blog, et à déguster ce qu'elle écrit.


C'est beau comme un sourire qui vient du coeur !

Eva

Le peuple des humains,
http://sos-crise.over-blog.com/categorie-10917806.html

Richesses humaines
http://sos-crise.over-blog.com/article-31396805.html

Devenons plus "riches" (croissance qualitative)....
http://sos-crise.over-blog.com/article-31396782.html





Sur ce blog http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-32521248.html, je lis aujourd'hui ceci : 


" Vous qui passez par ici, et vous êtes nombreux, et vous repassez, si ce blog vous apporte quelque chose, s’il vous plait,
laissez-moi des commentaires !!!.  (..) "




Je réponds, commentaire ici :


http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-32521248-6.html#anchorComment:

" Textes intelligents, belles images. Que demander de plus ? Je t'embrasse eva "


Voici la réponse d'Anne :

" Que je retrouve l'humour, que j'aille au-delà de 4 ans de destruction qui m'ont laissée sur le carreau. Et tu as été la première a renverser cela en publiant mon premier commentaire, tout est parti de cela."
Merci Eva, c'est toi qui m'as ouvert la porte, et je pleure en l'écrivant.
Anne



 
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Un commentaire d'Anne, publié ensuite sur sos-crise

Communisme de la rareté

Economie des marchéS
La croissance qualitative
Simplicité volontaire


Anne WOLFF




Et oui ! Encore un long commentaire! Et il reste cependant bien plus à dire.

La notion de développement durable est utilisée par le N.O.M. pour faire accepter des politiques d’austérité au nom du bien-être écologique de la planète, et préparer l’instauration d’une sorte de communisme de la rareté qui n’a rien en commun avec celui de l’eschatologie marxiste d’une société d’abondance.

Mais la notion de décroissance ne me convient pas non plus, ce qui ne veut pas dire que je n’apporte pas mon soutien à ceux qui font la promotion de cette notion, pour ce que je sais d’eux, nous marchons dans la même direction. Je trouve simplement qu’ils ne vont pas assez loin dans leur remise en question du système, et reproduisent encore cette idée que l’austérité s’impose. A cela j’oppose la notion d’une joyeuse frugalité fondée sur la notion de la croissance qualitative. La croissance qualitative comporte une dimension « spirituelle » et une dimension matérielle.

La dimension spirituelle fait appel à ces ressources inépuisables et infiniment renouvelables que sont les qualités humaines de tendresse, de compassion, d’humour, de créativité, etc...La liste est longue, je vous laisse la compléter. Elles contribuent à créer un tissu de convivialité, là où le tissu social est usé jusqu’à la trame.

Matériellement c’est du passage à une production de qualité dont il est question. Par exemple : Au lieu de pratiquer une agriculture extensive usant de méthodes qui épuisent les sols et les empoisonnent avec en fin de compte une faible productivité, il est possible de pratiquer une agriculture intensive, attentive à enrichir la niche écologique sur laquelle elle se pratique, avec un taux de productivité d’autant plus élevé que la nourriture qui est produite de cette manière à une valeur nutritive élevée, ce qui n’est pas le cas de la mal-bouffe industrielle dont on connait les effets pathogènes et le peu de valeur nutritive..
Et cela va en s’aggravant. Et ne me dites pas que ce serait un retour en arrière et que personne n’a envie de sacrifier sa vie en revenant à des méthodes de cultures primitives. J’ai rencontré de jeunes agriculteurs bio qui travaillent dur comme le faisaient les paysans traditionnels et qui se voient obligés de demander un RMI complémentaire pour joindre les deux bouts, pourtant ils s’accrochent car ils aiment ce genre de vie et surtout ils croient à la valeur de ce qu’ils produisent.

Remplacer l’économie de marché par une économie des marchés, favorisant les marchés locaux, cela ne serait finalement qu’appliquer les principes de la micro-économie officielle qui implique une multitude de petites entreprises (atomisation), indispensable pour que le principe de la main invisible -qui n’est qu’une manifestation de la loi des grands nombres- puisse fonctionner. Pas de main invisible avec une dictature monopolistique à la Monsanto. Ceci est une des contradictions internes de l’application des soi-disant « lois naturelles de l’économie » que nous imposent les Profiteurs, c’est loin d’être la seule.

La croissance qualitative, c’est aussi encourager l’artisanat de qualité. La création d’œuvres à longue durée de vie.

Produire mieux pour produire moins et produire avec bonheur, car un bon artisan prend plaisir à œuvrer. Pour les notions travail, œuvre et action, je me réfère à Hannah Arendt et son ouvrage éclairant : « Condition de l’Homme Moderne ». Le travail produit ce qui s’engloutit dans les cycles de la consommation, l’œuvre produit les objets de la durée et l’action c’est le politique soit la manière dont les humains s’organisent entre eux. Les humains sont polyvalents et chacun peut participer de ces trois dimensions.

Cette notion de croissance qualitative est corrélative de celle de simplicité volontaire. Je propose l’instauration d’une Charte Internationale du Droit à la Simplicité Volontaire ». Pour ceux qui veulent en savoir plus je les renvoie à mon blog. : Pour une "Charte internationale du Droit à la Simplicité Volontaire" - Le blog de Anne Wolff.

Anne

http://sos-crise.over-blog.com/article-31264992.html

 

 



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Deux  textes parmi d'autres,
du blog d'Anne à déguster

Entre cauchemars et rêves fous...




Me voici installée dans une espèce de salle d’attente, ne sachant trop quelle direction prendront mes pas quand je me mettrai en route. J’ai souvent du repartir de rien dans cette vie, n’ayant rien de plus que ce que contenait un increvable petit sac à dos que j’ai traîné pendant 25 ans. Ce n’est pas la première fois donc que je me retrouverai sans domicile fixe, mais la saveur du nomadisme a perdu de son onctuosité dans la mutation du monde, univers de plus en plus carcéral.

 

Ma vie nomade était une conséquence de choix de liberté que j’avais fait délibérément et je l’assumais puisque cela me permettait de vivre une vie fertile, intéressante, enrichissante avec des expériences variées mais qui contribuaient toutes à une création relevant d’une conception du monde consistante et cohérente.

Là, il faut que je vous l’avoue, ce que deviens le monde me fait peur et je dois parfois mettre un sacré paquet d’énergie pour ne pas céder à l’angoisse face à tant de cynisme, de malveillance, de mépris pour la vie, la beauté du monde, une surdité si profonde aux cris des âmes en souffrance par ceux qui les causent.

Je ne suis pas historienne, mais bon je sais que certains hommes se transforment facilement en bourreaux pour autant qu’ils reçoivent des ordres qui dégagent leur responsabilité, pour d’autres, il leur suffit d’être persuadé d’agir en toute garantie d’impunité pour que se révèlent sadisme et brutalité. 

N’oublions pas non plus cette vieille habitude des peuples les plus pacifistes de ne voir venir les guerres et les oppressions que quand elles sont déjà bien installées. Ce n’est pas facile pour des personnes à l’esprit simple et droit d’anticiper les stratégies d’êtres pervers et malins afin de pouvoir en contrer les effets. C’est même un sacré travail que d’essayer de se mettre à la place de tels êtres pour comprendre, ce qu’ils ont dans la tête et comment et où ils veulent en venir.

 

Photo : yurtao

Il est clair Clair qu’on préfèrerait passer son temps à rigoler entre amis pendant et après de bonnes journées actives et dynamiques : construction d’un peu de beauté. Moi, je préfèrerais en tout cas. Si je croyais qu’il existait encore un petit coin vraiment tranquille où se réfugier à l’abri du Nouvel Ordre mondial et de ces agissements, je crois que je m’y précipiterais sans remord. Depuis le temps que j’essaye d’attirer l’attention autour de moi sur les dangers d’une crise en préparation, ne convainquant personne. Juste le plaisir de tomber de temps à autre sur un(e) convaincu(e), de se rassurer mutuellement, si on délire, ben on est au moins deux et d’échanger et confronter nos informations, nos visions respectives.

Ainsi petit à petit nous avançons vers des certitudes. Tel fait semble se confirmer, tel autre ressemble à une subtile intoxication. La raison est un bon instrument, à condition de ne pas confondre rationalité et rationalisme, la raison peut venir au secours du cœur quand nos émotions sont trop fortes. C’est ce qui m’arrive-là ; à la fois dans ma vie privée et dans ma confrontation avec le devenir dictature esclavagiste de nos pays berceaux de la démocratie moderne. Un sentiment d’incrédulité persistante et la petite voix de la raison qui me dit que ben non Anne, cela tient la route, ils sont vraiment occupés  à délirer solide « là-haut » .

Mais là, j’ai envie de rêver un peu. C’est une pratique qui c’est quelquefois avéré bien fructueuse, me reformuler ce que serait mon meilleur rêve possible en telles circonstances de l’état du monde. Si je pouvais choisir comme cela, hop, ce qui me plairait vraiment, et baguette magique…réalisé, je me ferais un petit programme en deux temps. Le premier se serait de pouvoir passer un moment dans un endroit tranquille où n’accèdent que des gens bienveillants. Continuer de me réparer, pouvoir approfondir quelques sujets pour en tirer des synthèses et avoir juste ce qu’il faut de travail pour assurer une subsistance frugale. Et bien sûr cet endroit est en pleine nature et il y a un accès possible à internet.

 

Cela paraît tellement simple. Pendant cette période, affinité et complémentarité, se mettrait en route les préparatifs  d’un projet d’habitat groupé. Avec qui, où et sur quelle base le réaliser. Comme c’est un beau rêve, non seulement nous aurions entre nous un bon degré de compossibilité, nous trouverions le terrain parfait pour pouvoir cultiver intimité et collectivité et un bonne conjonction de production directe (semi-autarcie) et de moyens de générer les finances nécessaires à la bonne marche des choses.

 

Dans mon rêve, il y plus de détails, ce n’est pas vraiment un souhait né d’hier, il se nourrit d’expérience et d’imagination. Et de combats et de lutte pour pouvoir en réaliser des parties au cours de mon existence.

Et plein de temps pour écrire, la tête libre, avec une bonne bibliothèque de référence à portée de main. Et bien sûr au-delà du jardin des bois et des lieux riches en plantes médicinales et comestibles, est-il besoin de le préciser.

 

contruire un tel projet  devient une question de plus en plus délicate, mes chers voisins, j’ai passé pas mal d’années de ma vie dans votre pays, mais ainsi évolue la situation que vraiment tant qu’à faire, une petite analyse des pays et lieux permettant à de tels projets d’avoir un peu de stabilité sans se trouver dans des mauvais remake de ce grand film sensationnel « Descente à Tarnac » ou autres harcèlements récurrents. Là on m’a parlé de gens qui chassé de forêts allemandes ce sont réfugiés au fond de forêts polonaises à peine accessibles. La question mérite réflexion, non.


Où peut-on vivre tranquillement aujourd’hui sans risquer de tomber sous les coups de la police d’une dictature ? Parce que de moins en moins,  il sera nécessaire de mal agir pour tomber sous le coup de la loi. C’est déjà là. Cueillir des champignons dans les bois et cultiver ses laiteus, cela aussi sont des droits menacés. Vous voyez, il ne faudra plus grand chose pour passer dans l'illégalité, donner une tisane de thym et miel à votre gamin grippé deviendra un geste illégal.

 

Je vois bien les choquantes restrictions à la liberté d’expression qui ne cessent de se multiplier en France. Et la terrible pauvreté du débat officiel. Forcément dans le cadre restrictif de l’économiquement correct, il n’y a pas grand chose d’intéressant à raconter, ni qui puisse être porteur d’un projet de Renaissance, car nous devons aller vers une nouvelle Renaissance, accouchement de l’humanité. Alertez les Sages Femmes, ont va avoir grandement besoin de leurs lumières, de leurs connaissances et de leur savoir-faire en matière d’accouchement. La maïeutique nouvelle est annoncée.

Cela n’atténue en rien la gravité des dommages causés aux petits êtres affectés par la soupe mutagène qui en fait des monstres, ni à leurs parents, imaginez la douleur…c’est insoutenable, non. Ce qui aurait du être magique et magnifique, l’immense bonheur de mettre au monde un enfant devient synonyme d’horreur absolue. C’est cela aussi la mutation du monde vue par le Nouvel Ordre Esclavagiste et Destructeur.

Et oui, j’oscille entre rêve et cauchemar selon l’angle de vue que j’ai sur ce monde. Cci dit, si je trouvais quelque chose d’utile à faire dans certaines régions d’Amérique Latine et qui me permettrait d’y vivre, je crois que je partirais sans états d’âme , ni regrets.  La vieille Europe ramollie bât lamentablement des ailes, depuis trop longtemps domestiquées elle ne vole ni plus haut ni plus loin que ne le ferait une grosse poule da basse-cour  incapable de s’envoler quand bien même elle aurait le  Renard à ses trousses.

 

En Amérique latine, ils luttent pour en poser les bases de cette nouvelle civilisation. Toute ma solidarité pour les peuples  natifs américains en lutte pour notre liberté.

 

Anne


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Plurivocité.




 

C’est pénible à devoir reconnaître, car cela décrit l’état lamentable de la démocra(ss)ie, mais je pense qu’il va falloir avoir de plus en plus de courage pour simplement « oser dire ». Voyez, déjà un site qui annonce sa fermeture en septembre quand, dénoncer les dangers des vaccins deviendra tout simplement illégal. Regarder ce qui est arrivé, il n’y a pas si longtemps à Lumumba qui a libéré la parole du Congo de l’hypocrisie colonialiste,…nous entrons dans une de ses période sombre de l’histoire où dire la vérité peut devenir un risque majeur.

 


 Bon revenons à nos vaccins, puisque d’ici peut il sera interdit d’en parler. Si elle est rétroactive leur loi, cela va mal pour nous les amis qui partagent ma méfiance et le disent bien fort. Quoi nous allons devoir nettoyer nos site de tout propos malencontreusement outrageant pour les vertus bien connues de Big Pharma. Nous allons devoir apprendre à cultiver la métaphore allusive, seulement compréhensible pour ceux qui savent. Bon, j’allais vous la jouer à la Monte Christo à se préparer à s’évader ou à la Mandela à écrire des poèmes à multiples sens dont les plus intéressant seront ceux qu’un esprit réducteur ne peut appréhender ?. Jusque-là, cela reste de l’humour, mais quand même…


Et si la Belgique ne rend pas la vaccination obligatoire allons nous voir affluer des hordes de français fuyant en famille les seringues fatales et ceux qui vous les enfoncent de force sous la peau ? Allez-vous demander l’asile politique au Vénézuela, en Bolivie, à Cuba ? Qu’allez-vous faire vous offrir la caravane, le mobile home et vogue la galère. Vous rendez-vous bien compte que refusant le vaccin vous allez vous retrouver dans l’illégalité ? Etes-vous prêts à affronter les conséquences qui en découlent ? Et comment allons-nous protéger les enfants, empêcher qu’un ne les enlèvent à leurs parents les plus socialement fragiles pour les placer dans des institutions dont on connait la sinistre barbarie la plupart du temps.

 


Etes-vous prêt à vous rebeller où allez-vous vous soumettre tendre le bras et celui de vos enfants pour recevoir cette injection douteuse au nom de la paix des ménages et de la tranquillité publique ? Allez-vous vous rebeller, avec toutes les conséquences douloureuses qui peuvent en découler, telles que se retrouver à des mille de chez soi avec famille et bagages n’est vraiment pas le pire sort qui puisse s’imaginer en de telles circonstances. Une persistante rumeur de brutalité policière nous dit que si elle n’est pas généralisée, c’est récurrent, il y a des gens qui se font tabasser par les flics et parfois sans raisons. Vous vous situez où dans tout cela. Je vous disais qu’il faudrait choisir son camp, mais je ne pensais pas que cela viendrait si vite ni de cette manière brutale. C'est le moment, c'est l'instant.

 


La question se pose cette fois très clairement : « Etes-vous prêts à entrer dans l’illégalité en septembre ? » D’où découle une autre question, je ne suis pas très optimiste, j’ai vu trop de soumission, d’inertie et d’aveuglement autour de moi pour croire à un sursaut même sous la pression d’évènements aussi dramatiques qui nous annoncent un avenir pourri de chez pourri : le totalitarisme, Messieurs, dames, rien de moins, avec des lois martiales et des lois d’exceptions qui vous privent de toutes vos pauvres prérogatives de personnes humaines ayant droit au respect et à la dignité. Déjà que l’application de la fameuse Charte des Droits de l’Homme ce fut pire que le fiasco, une suite de pieux souhaits faute de politiques cohérentes pour en mettre en œuvre le projet et ce droit apparu sui generis : le droit d’ingérence humanitaire qui signifie dans une de ses plus belles applications : pétrole contre nourriture, Yo, je ne vois plus trop bien ce que cela a à voir avec l’idée de départ, mais soit, je dois avoir mauvais esprit, chercher la petite bête dans ce magma de bonnes intentions assénées à certains peuples jusqu’à ce que mort s’en suive. 500 000 enfants morts de faim ! Ingérence humanitaire. Il est solide le bâillon qui nous est vissé par l’habitude que nous prenons de l’horreur au quotidien. Pour ceux qui en ont, je n’ai qu’un conseil à vous donner : balancez vos télévisions et informez-vous vraiment, il n’y a que vous pour pouvoir vous faire une idée par vous-même et décidez de ce que vous allez-faire.



Choisissez un problème qui vous interpelle, que vous connaissez un peu, voyez comme chacun en parle, quels points de vue sont proches des vôtres, en quoi telle personne diverge soudain sur un point important qui vous fait prendre les infos qu’elle donne avec des pincettes. Cela s’apprend, décoder l’information. C’est pourquoi pour ceux qui se demandent à qui se fier, je vous conseille de suivre un sujet que vous connaissez, vous verrez très vite qui est sérieux et cohérent et qui raconte n’importe quoi, avec toutes les variantes et nuances bien sûr.

 


Toutes ces belles paroles dont on nous a gavés pendant toutes ces années, celles que clamaient les médias, celle que relayaient de charitables associations, souvent des enfers pavés de bonnes intentions. Et tout ce qui est d’initiatives découragé. Vous avez vu ce que c’est, l’école. De mon temps déjà cela ne volait pas très haut pour ce qui est de la pédagogie générale, ni de la qualité de l’information fournie dans l’optique de former des citoyens responsables. J’ai arrêté dès que j’ai pu, dès l’âge de treize ans j’ai commencé à y aller de moins en moins souvent pour arrêter à quinze ans, ciao les mecs, c’est pas très intéressant votre truc. Si c’est pour apprendre des tonnes de conneries qu’il nous faudra désapprendre après, autant arrêter tout de suite.


Voilà, plus tard j’ai fait ce qu’on appelle ici un jury central, c’est comme le bac, et je l’ai fait en section de mathématiques, car cela ne prêtait à ce niveau-là pas à polémiques, j’avais 19 ans alors et je me rendais compte de l’importance de la connaissance, de la formation intellectuelle, de la culture. Cela m’énerve parfois les gens qui sont là à jouer les raisons sont trop verts parce qu’en fait, ils aimeraient bien, mais ils n’osent pas. Puis il y a ceux qui ont développé une culture hors normes et qui souvent ne se rendent pas compte de ce qu’ils ont la de précieux et d’original positif.

 


Il n’y avait pas que des bêtises dans les idées qui ont fleuri dans les années 60, il y avait même beaucoup de bonnes idées qui avec un peu de bonne volonté et de recherche de cohérence aurait pu déboucher directement sur la construction d’un monde plus équitable, moins stressé et ce de façon durable, il y avait les énergies, l’intelligence et la bonne volonté. Qu’est-ce qui c’est passé, comme la politique adoptée n’était pas celle décidée par les suppôts du système, la censure a été progressivement introduite dans les écoles. C’est par là que la liberté d’expression à commencé à se casser la gueule, et elle a plongé au fond du gouffre quand on a cessé d’apprendre aux enfants à exprimer clairement leurs idées.


Et bien sûr seuls les enfants vivant dans un entourage épanouissant peuvent développer leurs potentiels. Et là aussi, des restrictions se sont petit à petit installées, de restrictions en restrictions,… avec un contrôle grandissant de psychologues qui s’autorisent des incursions dans la vie privée des familles ou des collectivités qui élèvent les enfants. Et insidieusement nous sommes entrés dans une politique du soupçon généralisé où chacun est présumé fraudeur, tricheur, mauvais parent, resquilleur, malhonnête et se livrant aux moins à de petites déviances aux lois. Un peu comme notre candidat terroriste, celui qui innocent c’est fait enlever tout à l’heure, ben ici aussi l’étau se resserre. Et ne l’oublions pas tout cela ce passe avec la complicité de nos gouvernements, avec celle du gouvernement de l’Union Européenne (qui gouverne l’Union en réalité, il y en aurait des choses à dire là-dessus après une enquête approfondie

 


Je vous parle là, non de fantasmes, mais de choses qui se passent, là, maintenant sur cette planète que nous aimerions habiter en bons voisins. Mais vous ne croyez pas que seuls des êtres d’une immense intelligence, d’une immense générosité et d’une culture humaine sont capables de surmonter la haine que d’autres auront pour l’occident qui leur a fait la guerre, les a exploités, les a torturés, affamés, Et bien pire. Et tout cela dans le but illégitime de nous emparer des richesses de leur pays afin d’assurer à quelques individus des trains de consommation complètement en démesure avec les besoins d’un humain. Je dois déplorer : notre attitude, après la colonisation un consentement tacite, implicite à la perpétuation d’une souffrance qui nous avait pour un temps assuré un confort que beaucoup d’entre nous perdent, et que bien d’autres risquent de perdre en septembre s’ils se voient obliger de faire acte de désobéissance civile…

 


Là aussi j’insiste parce que pour beaucoup d’entre nous, qui avons vécu jusque-là dans une totale légalité, c’est un seuil à franchir, quelques choses qu’il est bon de discuter collectivement comme cela se fait sur internet, afin de comprendre qu’il existe un courant de résistance et qu’il va falloir trouver des moyens de peser sur la balance comme courant de pensée et vision du monde au sens large : compossibilité.



Comment comptez-vous résister si vous vous retrouvez face à des « forces de l’ordre » agressives qui tentent de s’emparer de vous ou de vos enfants ? Vous imagine-vous dans quel délire nous risquons de nous retrouver s’il y a en septembre non seulement une vaccination obligatoire, mais en plus l’interdiction de la critiquer. Et ne comptez pas sur les médiats officiels pour vous tenir informés de ce qui se passe, Et si épidémie, il y a je vous laisse imaginer le cirque, Combien ils prévoient de personnes touchées, vous imaginez le grand bordel, avec des gens barricadés sur leur terrain, dans leur maison ,les provisions raflées dans les magasins vides car chacun aura fait des réserves…vous savez bien comment cela va les mouvements de masse de panique...


 

 

 


Contiuez à dire ce que nous pensons va donc devenir de plus en plus difficile et risque fort de s'apparenter à une action courageuse. Je n'ai pas vocation de matyre et me passerait bien de telle perpective, mais rêver n'empêche pas le réalisme. La censure de la libre parole, de l'expression sincère de ses opinions, accompagne la  mise en place de la dictature.

 



Je ne me tairai pas

Anne


 

 



Surtout, Anne, ne te tais pas !

On a besoin de toi, de ton écriture,

de ta sagesse, de ta beauté,

de ta grande âme....

Tu es une lumière pour nous !


Eva




                http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-31273162.html


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Bien dit, Anne ! L'écho, les résonances, c'est indispensable pour mesurer l'intensité de ce que l'on cherche à transmettre !
Pour moi, pas de doutes : ton blog est un rendez-vous que j'affectionne ! J'essaie de laisser un petit mot le plus souvent possible...
Continue,tout m'intéresse !
Commentaire n° 1 posté par sixtine hier à 21h50

Et j'apprécie, si tous étaient comme toi; je nagerais dans le bonheur.
Réponse de Anne Wolff aujourd'hui à 00h19

http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-32521248.htmlhttp://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-32521248-6.html#anchorComment






Son blog est tendre, doux, fraternel, humain, chatoyant, toute la beauté du monde s'y trouve.... dégustez-le vite !

Dis, le monde est beau, n'est-ce pas ?

Mais oui, petite princesse Anne ...

Eva



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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:52

Martin Hirsch veut favoriser
le retour à l’emploi

jeudi 7 mai 2009 par Nadia Agsous


C’est officiel ! Le Revenu Minimum d’Insertion qui a eu 20 ans le 1er décembre 2008, ne fera plus partie de notre société de chômage accru.

Car dans le cadre du Grenelle de l’Insertion, le gouvernement a décidé son remplacement par le Revenu de Solidarité Active (RSA) en juin 2009. Pourquoi ? Car selon ses fossoyeurs, il ne correspond plus aux « réalités socio-économiques des années 2000 » et renforce « l’assistanat ». Afin de comprendre ce que fut ce minima social, retour sur un dispositif qui fut le compagnon d’un grand nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté.

Un revenu minimum au nom de la cohésion sociale…

Le RMI est l’une des réformes majeures des années Mitterrand (1988). Ce dispositif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion garantit à toute personne âgée de 25 ans et résidant en France, le droit à un revenu décent pour vivre par le biais d’une allocation monétaire différentielle, d’une part. Et d’autre part, le droit à l’insertion, volet du dispositif qui devait être « le moteur de la sortie vers l’emploi ». Ainsi, cette aide proposée lorsque tous les autres droits sont épuisés se décline sous la forme d’un contrat entre la collectivité et la personne bénéficiaire laquelle s’engage à signer un contrat d’insertion dans les trois mois qui suivent le versement de la prestation monétaire. Par ailleurs, cette prestation permet l’accès systématique à des droits connexes : ouverture Maladie Universelle, Aide au logement, chèques culture, Carte solidarité transport payée à 100 %...

Le RMI « a sauvé plus de 2 millions de personnes »

Pour Michel Rocard, ancien Premier ministre de François Mitterrand (1988/1991) et principal instigateur de ce minima social, le RMI qui « fut la réforme la plus visible, la plus sympathique, la seule unanime et la plus utile pour sauver la vie à des gens », est « victime de l’échec de l’économie globale » car il était « calibré pour fonctionner en période de croissance ». « En 1988 - poursuit-t-il pour mettre en lumière sur le contexte de l’époque, il y avait - un consensus sur le fait que le système s’est cassé, que nous sommes en chômage massif permanent pour 10 % de notre population, que rien ne permet d’espérer une baisse rapide de ce chômage, et qu’il fait apparaître une population de gens démunis ». Et pour souligner la spécificité de la période, il déclare que « le fait intellectuel majeur, c’est que la droite n’ose plus tenir son discours sur la responsabilité des chômeurs, qui n’ont pas su profiter des occasions offertes par le marché, et que la seule chose qu’on peut faire c’est un peu de formation professionnelle … ».

Le RMI a « favorisé l’assistanat »…

« Il est totalement dépassé, déclare de son côté Martin Hirsch, le réformateur des minima sociaux qui travaille activement à la mise en place du Revenu de Solidarité Active. De son point de vue, le RMI « enferme les personnes dans des situations d’exclusion du monde du travail - et- les maintient dans la pauvreté ».

Pour Claude Evin, ancien ministre chargé de la Santé, de la Solidarité et de la Protection sociale, « le système que nous avons mis sur les rails en 1988 marque aujourd’hui des limites. Le RMI avait été conçu comme une prestation subsidiaire et exceptionnelle pour quelques dizaines de milliers de familles, particulièrement éloignées du marché du travail ». Mais c’est surtout le volet « Insertion » qui, dès le début, a posé problème car « la portée - de ce droit- demeurait largement indéterminée. Certains y voyaient un droit subjectif de l’individu, avec pour contrepartie une obligation pour la collectivité de mettre à disposition des moyens. D’autres y voyaient le nœud nécessaire au niveau duquel allaient se tendre, dans le cadre d’un contrat d’insertion, les droits et les devoirs des individus. D’autres, enfin, le concevaient comme la garantie pour les bénéficiaires du RMI d’être accompagnés en prenant en compte l’ensemble de leurs problèmes… ».

« Le RMI m’a permis de manger à ma faim »…

Depuis 20 ans, le RMI a pourtant permis une protection sociale pour les plus démunis. Et beaucoup de bénéficiaires expriment leur reconnaissance à l’égard de ce minima social. Ainsi, pour Cyrille, « le RMI est à mon sens utile. C’est un ultra minimum pour manger à sa faim quand on a plus rien ». Agnès qui a bénéficié de cette prestation monétaire pendant une année a saisi l’opportunité du volet « Insertion » pour une reconversion professionnelle. « Après avoir démissionné de mon emploi de secrétaire pour harcèlement moral, raconte-t-elle, j’ai élaboré un projet d’insertion professionnelle avec la conseillère en Insertion et l’ANPE. C’est grâce à ce dispositif que j’ai pu réussir le concours de la fonction publique ».

« Une humiliation poisseuse qui pourrait avoir le nom de servitude volontaire ».

Pour certain( e)s, le RMI est pourtant synonyme d’avilissement et d’asservissement. C’est un stigmate. C’est le déclassement social. Dans son blog, Alain Laurent-Faucon Andréol présente une image des plus négatives de ce minima social. « Le RMI - écrit-il - c’est marche ou crève, la soumission, l’humiliation, la perte de toute dignité…. Sans parler des pressions morales et des menaces à peine voilées. Si tu ne fais pas ça ou ça, « c’est la sortie du dispositif ». On te fait sentir que tu es dépendant… ». « Attendre, subir, se taire. Voilà les trois maux du Rmiste ».

« La vie au RMI – raconte Lionel qui bénéficie de ce minima social depuis plus de cinq ans- est très précaire. On a le sentiment qu’on est des bons à rien, que nous vivons au ban de la société. Nous sommes des marginaux, des gens d’en bas, des personnages de la cour des Miracles… ». « On nous parque. On nous catalogue. On nous met dans des cases. Il ne nous manque plus que des numéros. Et on finit par toucher le fond… », avoue timidement Sélim.

« Ils vivent aux crochet de la collectivité… ».

La philosophie de pensée qui sous tend le RMI découle du « solidarisme », doctrine sociale fondée par Léon Bourgeois au début du XXe siècle qui met l’accent sur « le lien fraternel qui oblige tous les êtres humains les uns envers les autres ». Ainsi « interdépendants et solidaires, les hommes ont le devoir d’assister « leurs semblables qui sont dans l’infortune ». Chantal et Jacqueline ne l’entendent pas de cette oreille puisqu’elles s’opposent à l’effort collectif de solidarité. « Ce sont nos impôts qui financent le RMI », vocifère Chantal, une jeune femme célibataire qui gagne jusqu’à 1700 € le mois dans une boîte de téléphonie mobile. Et à Jacqueline, intérimaire d’affirmer « Moi, je travaille très dur. Je fais l’effort de me lever le matin très tôt. Je travaille comme une folle. De boulot en boulot. De boîte d’intérim en boîte d’intérim. Ce n’est pas juste que l’argent de mes impôts serve à financer ceux qui passent leur journée à ne rien faire, poursuit-elle le visage rouge de colère.

Et entre les arguments des uns et des autres, à Serge Paugam, sociologue et spécialiste des problématiques des inégalités et des ruptures sociales de préciser « il faut peut-être dire qu’il y a des choses qui ont bien fonctionné pendant toute cette période et peut-être aussi qu’on pourrait s’en inspirer davantage pour mieux réussir ces dispositifs d’insertion ».

Alors, République de « la main tendue » ou du « poing fermé » ?

Pour en savoir plus

http://vosdroits.service-public.fr




http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4055



Super commentaire que je mets ici :

Je ne comprends pas que le chômage soit perçu de cette façon. Le chômage est un énorme gâchis, c'est un vice ou un échec du libéralisme économique. Dans une société bien organisée au niveau économique, il ne devrait pas exister. Si tout le monde travaillait, on produirait suffisamment de richesses pour tous et même, je suppose, en travaillant moins longtemps. Le chômage est une sorte de dérégulation. C'est aussi un moyen pour les financiers employeurs de faire baisser les salaires et obtenir une docilité accrue de leurs salariés.
Par ailleurs, le droit au travail est marqué dans les déclarations des droits de l'Homme françaises et universelle intégrées dans notre constitution.
Une petite remarque en passant : La Charte européenne ne reconnaît que "le droit de travailler" ! Par conséquent, dans notre pays, le chômage est inconstitutionnel et tout chômeur devrait avoir un droit de recours
puisque son droit au travail n'est pas respecté.
Le gouvernement a le toupet de parler "d'assistanat", alors que c'est sa responsabilité de donner du travail à tous les citoyens. Et, comme toujours, la Droite et les médias véhiculent l'idée que chaque chômeur est un coupable potentiel. Coupable de quoi ? de ne pas avoir trouvé de travail ? d'avoir été licencié, souvent pour permettre l'augmentation des dividendes des actionnaires ou à la suite de délocalisation ? Chaque personne privée de travail est une victime, victime d'un système basé sur l'exploitation de la majorité pour le profit d'une minuscule minorité.
C'est bien la preuve que le libéralisme économique est un mauvais système par nature. Il ne peut, à la rigueur, être valable qu'avec une forte régulation imposée par le pouvoir politique, si celui-ci applique cette maxime : l'économie doit être au service du bonheur des peuples.
Commentaire n° 1 posté par danièle+Dugelay hier à 02h37
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 06:03


L'humoriste de la chaîne NBC, Jay Leno, a animé à Detroit, la capitale de l'industrie automobile ravagée par le chômage, un show intitulé Comedy Stimulus Plan entièrement gratuit pour les sans-emploi.


L'humoriste de la chaîne NBC, Jay Leno, a animé à Detroit, la capitale de l'industrie automobile ravagée par le chômage, un show intitulé Comedy Stimulus Plan entièrement gratuit pour les sans-emploi.
Crédits photo : SIPA

Golden boys au chômage
ou simples citoyens,
les New-Yorkais multiplient
les actes de solidarité
envers les chômeurs.


Arlene Bannister n'aurait jamais imaginé qu'elle ferait un jour du volontariat. Ex-cadre à Wall Street, elle avait une passion dans la vie. «Je travaillais de 7 heures du matin à minuit et je pensais essentiellement à ma carrière», raconte la jeune femme aujourd'hui au chômage, en sirotant un café dans un bistrot de Manhattan. Désormais, entre ses recherches d'emploi, elle passe deux jours par semaine à donner des conseils à des lycéens en difficulté. «N'allez pas croire que je veuille changer de vocation : la finance, c'est vraiment mon truc, s'empresse-t-elle d'expliquer, mais si j'ai commencé le bénévolat par ennui, j'ai découvert depuis que c'était très fun d'aider les autres.» L'ex-financière promet de continuer ses bonnes œuvres lorsqu'elle aura retrouvé du travail…

Ex-financiers ou pas, désœuvrés ou non, des hordes de New-Yorkais ont pris d'assaut les organisations caritatives ces dernières semaines. Le mois de février a enregistré à lui seul une hausse du bénévolat de 30 % - par rapport à l'année d'avant - d'après le site Internet www.volunteernyc.org. À tel point qu'un directeur d'association, qui a préféré garder l'anonymat, a récemment demandé au New York Times de dire aux volontaires «d'arrêter d'appeler». Stacy Landau, responsable du bénévolat à la mission Bowery, l'une des plus anciennes de New York, n'est pas mécontente de cet engouement. «Les gens font preuve d'une magnifique humilité ; quels que soient leurs diplômes, ils sont prêts à passer la serpillière, vider les poubelles… Je n'ai jamais vu ça, on est presque complets jusqu'au mois d'août !»

Dîner «récession»

Au fur et à mesure que New York s'enfonce dans la récession - malgré quelques récents signes d'embellie -, les bons samaritains se font plus actifs. Jeffrey Ruthalter, boucher sur un marché de Downtown, qui a perdu son frère dans l'une des deux tours du World Trade Center le 11 septembre 2001, vient d'offrir un dîner «récession» à 230 chômeurs du quartier dans deux restaurants voisins. «J'ai eu l'idée lorsqu'une cliente a éclaté en sanglots après que sa carte de crédit ait été refusée pour seulement 7 dollars», raconte-t-il. Il a suffi d'aller voir les commerçants voisins et les restaurateurs du quartier pour que chacun fasse un petit geste. «Comme on est tous dans le même bateau, tout le monde a participé de bon cœur. On a même reçu des donations», lance le boucher dans sa boutique qui fait aussi office de galerie pour les artistes du quartier.

Carlos Vasquez, lui, nettoie et repasse gratuitement costumes et chemises de quiconque est au chômage, dans sa minuscule échoppe de l'Upper East Side, le quartier huppé de Manhattan. Avec 193 000 chômeurs de plus depuis un an à New York, son épouse craignait le pire, mais, malgré la soudaine publicité, pas plus d'une vingtaine de sans-emploi sont venus tester sa générosité en une semaine. Comme le boucher, Carlos ne demande aucun papier. Il marche à l'intuition. «Je crois que je me suis fait avoir une fois ou deux, mais je préfère ça plutôt que d'humilier les gens en leur demandant des preuves qu'ils sont bien au chômage», confie-t-il. Comme c'est en donnant que l'on reçoit, des centaines de dollars lui sont parvenus de donateurs de tous les coins d'Amérique et Carlos ne voit aucune raison d'arrêter.

Les commerçants new-yorkais ont évidemment compris que la solidarité pouvait être un formidable atout marketing. Les dîners «récession free» à 10 ou 15 dollars sont très tendance à Brooklyn et Manhattan. Même les victimes officielles de Madoff ont droit à leurs offres spéciales dans les restaurants et les boutiques. Récemment une trattoria italienne leur proposait un dîner gratuit, espérant ainsi attirer une clientèle qui se fait plus rare.

Des portables pour les plus démunis

La vague de solidarité prend de l'ampleur à l'échelle nationale. Une société de télécommunications de Caroline du Nord offre aux plus démunis des portables avec 68 minutes de conversation mensuelle gratuite via un fonds fédéral.

De son côté, l'humoriste politique populaire de la chaîne NBC, Jay Leno, veut lancer une nouvelle vogue dans les grandes villes américaines. Tout récemment, il était à Detroit, la capitale de l'industrie automobile ravagée par le chômage, pour un show intitulé «Comedy Stimulus Plan» entièrement gratuit pour les sans-emploi. Il a de quoi faire. Le chômage vient de battre son record national d'il y a vingt-cinq ans avec 13,2 millions de sans-emploi

http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/13/01003-20090413ARTFIG00268-dans-la-crise-les-new-yorkais-se-serrent-les-coudes-.php

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