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octobre 9th, 2011
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Avant de démarrer la lecture ce billet, rappelons brièvement son «
mode d’emploi
».
Il y a quelques jours, la «
droite populaire
» a publié ses « 12
propositions pour
2012
» qui devraient constituer les thèmes prioritaires du programme de Sarkozy lors de l’élection présidentielle.
Comme nous l’indiquions dans le précédent billet, ces «
12
propositions
» doivent être lues «
en creux
»
: tout ce que Sarkozy va promettre, c’est tout ce sur quoi il a échoué… ou tout ce qu’il est allé emprunter dans le programme du Front national pour essayer de ne pas être «
déshabillé à droite
». La semaine dernière, nous avons décortiqué les quatre premières de ces «
12
propositions
». Passons maintenant à la suite.
5 – Lutter contre la dette et les déficits publics
Lorsque Nicolas Sarkozy est devenu Président de la République, en avril
2007, la France cumulait (fin
2006) 1
152
milliards de dette publique. Cinq ans plus tard, fin
2011, cette dette sera de l’ordre de 1
750
milliards d’euros, soit 598
milliards d’euros de dette supplémentaire en cinq ans, durant la présidence Sarkozy.
Donnons quelques ordres de grandeur pour mieux apprécier l’exploit du Prince-Président
: chaque jour de sa présidence, Sarkozy a endetté la France de 327
millions d’euros
; chaque heure de sa présidence, il l’a endettée de près de 14
millions d’euros
; chaque seconde de sa présidence, il l’a endettée de près de 3
800
euros…
Au championnat de France de l’aggravation de la dette, Sarkozy emporte haut la main la médaille d’or
: chaque année de son mandat, la dette publique s’est aggravée de près de 120
milliards d’euros. À titre de comparaison, le chiffre était de 44
milliards par an lors des présidences Chirac (1995-2007), d’un peu moins de 40
milliards par an sous les présidences Mitterrand.
Beau résultat pour cet athlète qui déclarait en
2007
: «
La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier… mon projet concilie trois objectifs
: engager les réformes dont notre pays a besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit.
»
Ne manquait alors que raser gratis… Prétendre aujourd’hui lutter contre la dette avec un tel palmarès est totalement ridicule… d’autant que, là encore, Sarkozy a une guerre de retard. Comme nous l’avions exposé dès mai
2010 dans Fourches caudines ou tango argentin, notre dette n’est plus aujourd’hui remboursable en l’état
: c’est une solution «
à l’argentine
» qu’il faut avoir maintenant le courage d’oser mettre en œuvre, au lieu de se comporter comme un enfant qui promet à ses parents qu’il ne recommencera pas les bêtises accumulées depuis cinq ans.
6 – Renforcer la sécurité des Français et l’autorité de la justice nationale
Pour aller chasser sur les terres du Front national, le Prince-Président nous ressert la même antienne qu’il y a cinq ans, avec une différence de taille
: dans l’intervalle, la «
réforme de la justice
» version Dati-Sarkozy est passée par là, avec ses fermetures de tribunaux et une volonté systématique, délibérée, de mettre les magistrats plus bas que terre, de les soumettre totalement à l’exécutif et, en ce qui concerne notamment la justice pénale, d’en faire de simples supplétifs de la police.
Nous pourrions consacrer plusieurs billets à l’état de la justice en France. Deux chiffres résument la situation
:
• le nombre de juges pour 100
000
habitants
: il est inférieur à
12 en France, ce qui nous place juste derrière Chypre et la Moldavie, loin derrière l’Allemagne qui en compte plus de
24
;
• le budget alloué par habitant à l’ensemble des tribunaux, au ministère public et à l’aide judiciaire
: il est de moins de 58
euros par habitant en France, au lieu de 72 en Italie, 86 en Espagne… et 115 aux Pays-Bas.
Un point très significatif doit de plus être noté dans le programme de la «
droite populaire
»
: pas un mot sur la délinquance en col blanc ou la délinquance financière. La seule mention portant sur le contentieux civil concerne les divorces par consentement mutuel, les litiges concernant le surendettement et les crédits à la consommation que la «
droite populaire
» souhaite «
déjudiciariser
». En d’autres termes, laisser la loi du plus fort s’appliquer dès que le citoyen est fragilisé dans un des trois cas cités ci-dessus… tout cela sous prétexte d’«
efficacité
» de la justice.
De telles propositions peuvent sembler ridicules, voire caricaturales. N’en croyez rien
: sous prétexte de faire appel au «
bon sens populaire
», elles servent à merveille l’intérêt des lobbies qui souhaitent remplacer la loi par le contrat, le jugement par la transaction, sous couvert du «
respect de la liberté individuelle
» ou de la «
liberté de choix
». De plus, elles visent à faire évoluer structurellement le rôle de l’État vers une fonction purement sécuritaire et de maintien de l’ordre social (voir notre billet «
Communication sécuritaire
» et évolution du rôle de l’État).
7 – Adapter et améliorer la qualité des services publics
Ne pouffez pas
! Le Président qui a tout fait pour «
flinguer
» l’Éducation nationale (voir À vendre
: Éducation nationale, mauvais état, mais fort potentiel), la justice, l’armée et la plupart des services publics demande maintenant un «
renforcement des effectifs et des moyens de police, de gendarmerie et de la justice
» ainsi que la «
présence d’au moins un relais des services publics par canton
».
Tout cela est totalement incohérent, contradictoire avec la promesse de lutte contre les déficits publics et, une fois de plus, diamétralement opposé à ce qu’a fait Sarkozy depuis cinq ans, en mettant en œuvre une politique systématique de privatisation et de «
largage
» des services publics.
CRS, juges ou titulaires des palmes académiques ne s’y sont d’ailleurs pas trompés
: nous vous proposons de relire le billet Du pain sur la planche paru en février
2011
; il montre comment tous ont compris que l’objectif de l’équipe en place était d’opérer le démantèlement de l’État-nation, tous – quelle que soit leur étiquette politique – s’opposent au «
bradage
» de ce qui, depuis plus de mille ans, a contribué à construire la France.
8 – Promouvoir une France indépendante dans une Europe forte
Venant de celui qui a initié le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, qui – à peine élu - est allé passer ses vacances aux États-Unis afin de prêter allégeance à son suzerain d’alors, George Bush, et qui s’est ensuite comporté comme un bon petit élève de l’atlantisme, la «
proposition
» est particulièrement croustillante.
Pour Sarkozy, il est aujourd’hui trop facile – et surtout trop caricatural – de jouer les patriotes en multipliant les mouvements de menton et les déclarations fracassantes. Dans le domaine de la défense, Sarkozy s’est aligné sans barguigner sur un axe américano-israélien. Dans le domaine économique, a-t-il mis en œuvre une quelconque esquisse de protectionnisme au niveau français
? A-t-il plaidé pour mettre en place un protectionnisme européen, afin d’éviter de voir nos emplois, industriels notamment, filer en Asie
? Rien de tout cela…
Comme les autres propositions, celle-ci sonne donc diablement creux. Pour être perçue comme crédible, il va falloir que la cellule communication de l’Élysée, relayée par des médias «
compréhensifs
», «
mette le paquet
» afin de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Nous analyserons dans un prochain billet les quatre dernières propositions sur lesquelles Sarkozy ne manquera pas de s’appuyer pour conserver son fauteuil élyséen. Mais, à ce stade de l’analyse, on comprend mieux que même des électeurs et sympathisants de l’UMP se demandent ce que cette présidence a apporté de positif à la France et aux Français, et si Sarkozy est vraiment le meilleur candidat de la droite pour
2012…
Lundi
© La Lettre du Lundi 2011
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Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), lance un nouveau livre et une campagne d’affichages, semblant se rapprocher d’une candidature à la présidentielle, dix ans après ses 5,3% de 2002.
Depuis vendredi dernier, des affiches « 2012. Sortir la France de l’impasse avec Jean-Pierre Chevènement » commencent à se voir dans Paris.
Pour l’instant, la campagne en cours, -15.000 affiches au total-, ne concerne que la capitale mais sera « sans doute bientôt élargie » aux grandes villes, explique à l’AFP Julien Landfried, porte-parole de M. Chevènement.
Tout est prêt : du site internet de campagne au logo « Chè 2012″, fait pour démontrer « le sérieux et la solidité d’un homme d’Etat » mais aussi « sa dimension rebelle », poursuit-il, se disant désormais « totalement dépendant » de la décision de l’ancien ministre.
« Vu comment la primaire se passe avec des candidats principaux assez discrets sur la crise de l’euro qui est notre gros sujet, la suite des opérations c’est d’aller vers une candidature », dit-il, relevant au passage que le groupe de travail MRC-PS, décidé en avril, ne s’est toujours pas réuni.
A 72 ans, M. Chevènement qui avait apporté son soutien à Ségolène Royal en 2007 sur la base d’un accord politique et se montre aujourd’hui plutôt en phase avec Arnaud Montebourg, continue à dire qu’il se prononcera « avant la fin de l’automne ». Jugée peu crédible par beaucoup d’observateurs, sa candidature n’est jusqu’ici testée par aucun institut de sondages.
Pourtant, pour « faire bouger les lignes », il avait déjà sorti en juin une brochure « Pourquoi je serai candidat ». Mercredi, il publie « Sortir la France de l’impasse » (Ed. Fayard), livre-programme conclu par : « Y a-t-il d’autres moyens, les institutions de la Ve République étant ce qu’elles sont, que de se porter candidat ? »
Voyant la construction européenne « comme un déni de démocratie », l’ancien ministre se concentre sur « la crise de l’euro, celle de l’Europe supranationale », qui doit être l’occasion de revoir « l’architecture de la maison européenne ».
Critiquant la « timidité » de Martine Aubry et François Hollande sur le sujet, le sénateur de Belfort propose notamment un « plan A » pour « redéfinir les missions et le rôle de la Banque centrale européenne » et un « plan B » visant « à organiser la mutation de l’euro de monnaie unique en monnaie commune ».
Dans la partie du livre « Remettre debout le peuple français », l’ex-ministre de l’Intérieur développe une rude critique du multiculturalisme. « Même paré des meilleures intentions, (il) retarde, voire empêche l’intégration, favorise le racisme qu’il prétend combattre, et ne peut que déboucher sur la fragmentation sociale et, à terme, sur des affrontements dits +ethniques+ », écrit-il.
Pour M. Chevènement, « le seul remède aux replis communautaristes » est « le métissage » qui « ne fait pas seulement partie intégrante de l’histoire de notre pays, il est également son avenir ». Et c’est à travers l’école sur laquelle il veut mettre l’accent, que l’intégration peut se faire, plaide-t-il.
Après avoir dénoncé le « sans-papiérisme » de la gauche, il dit également avoir « changé d’avis » sur le droit de vote aux élections locales des étrangers, inclus dans le programme PS, qui « ouvrirait la voie (…) à des votes ethniques » qui « renforceraient les communautarismes ».
Globalement, juge-t-il, les socialistes « se sont laissés engluer », sur la sécurité, l’école ou l’immigration, « dans un discours victimaire qui, tenable dans l’opposition, handicape inévitablement l’action gouvernementale ».
Source : « gaullisme.fr »
http://eldiablo.over-blog.org/article-election-presidentielle-2012-jean-pierre-chevenement-candidat-86165058.html
http://media.rtl.fr/online/image/2011/0915/7718527081_les-six-candidats-socialistes-au-debut-du-premier-debat-des-primaires-le-15-septembre-2011-sur-france-2.jpg
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Un PS qui n'a plus de socialiste que le nom...
Six candidats pour un seul fauteuil... Qui va incarner le changement en France ? Au fait, vous avez dit changement ? Avec une Europe toujours aussi étrangère aux préoccupations et aux besoins des citoyens, avec un ultra-libéralisme accommodé à la sauce sociale-démocrate, avec une politique étrangère furieusement impérialiste, coloniale, et une même allégeance aux Lobbies et à l'Empire... Rien de nouveau sous le soleil de la pseudo démocratie qui prône l'alternance et fait tout pour l'éviter, et qui s'emploie à neutraliser toutes les libertés prises face à la Pensée Unique mondialisée... au service des vampires du Nouvel Ordre Mondial.
Hollande, le chéri des Sondeurs et des Médias modelés par le CRIF, après DSK et avant Valls (adulé par les Bilderberg, quel atout pour le MEDEF !), est imposé à notre subconscient, car il doit gagner, il va gagner ! Naturellement, puisqu'on nous le dit. Tant pis pour Martine Aubry la catholique sociale (et fossoyeuse de Ségolène au PS, au risque d'une grossière manipulations des chiffres), et tant mieux pour Sarkozy, qui serait alors confronté à un adversaire faible, malléable, émotif, inconsistant, sans personnalité, et si joliment social démocrate, qu'il en est terne. Droite pour Droite, autant préférer l'original à la copie, n'est-ce pas ?
Exit le Radical et son fédéralisme cher aux tenants du Nouvel Ordre Mondial, restent trois candidats. Valls, plus énergique que son compère Hollande, mais tellement peu socialiste et même social qu'on se demande ce qu'il fait au PS, sinon pour infléchir sa politique dans le sens du renforcement de l'austérité, des sacrifices populaires, et de la vassalisation à l'Empire. Il a de l'avenir, le petit ! Puisque le Nouvel Ordre Mondial le veut... pour la continuation de sa prospérité.
Ségolène Royal, encore elle ! Toujours aussi déterminée, aussi déconcertante, aussi accrochée aux convictions de la France profonde attachée au modèle social et à l'autorité. A la lisière du PS, de ses scléroses, de ses rivalités et de ses déchirements étouffés avant chaque élection - et c'est à son honneur. Drapée dans son incorruptibilité, comme Arnaud Montebourg, le pourfendeur de la corruption, justement !
Oui, mais Arnaud Montebourg, lui, a diagnostiqué le Mal. Et il veut le combattre à la source. Courageusement, avec détermination, et en prônant sa différence. Un "socialiste" qui, enfin, ose proclamer que les licenciements boursiers doivent être proscrits ! Et qu'il faut démondialiser. Oui, la sacro-sainte mondialisation enfin écornée ! Y aurait-il donc autre chose que la Pensée Unique ultra-libérale ?
Arnaud Montebourg a osé s'en prendre à la citadelle de l'Argent ! Rien que pour cela, nous lui écrivons notre reconnaissance. Et nous l'encourageons à persévérer... et à terrasser ses adversaires d'un parti qui n'a plus de socialiste que le nom.
Mais les Médias, les Sondeurs et le PS lui-même, le laisseront-ils prendre son envol pour notre plus grande espérance ? Pas sûr !
Notre soutien doit d'autant moins lui manquer...
eva R-sistons
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Je vous invite à découvrir ma dernière vidéo,
posée à l'instant même,
Un génocide, ou des génocides ? :
http://www.dailymotion.com/video/xlk4sq_r-sistons-video-5-un-genocid...
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http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/photos/2224.jpg
Dimanche, aura lieu sur tout le territoire français, le premier tour des primaires socialistes. D’une certaine manière, ce scrutin est aussi important que le premier tour des présidentielles, puisqu’il s’agit de faire un choix parmi les candidats potentiels à la présidence de la République.
Depuis quelques semaines, je suis donc avec attention les propositions des leaders PS, qu’ils s’appellent François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls ou encore Jean-Michel Baylet. Il faut dire que chacun des prétendants propose un projet cohérent et intéressant, même si les programmes respectifs de Monsieur Hollande ou de Madame Aubry n’affichent pas la clarté que l’on pouvait espérer. Au final, ma préférence va nettement à Arnaud Montebourg chez qui le citoyen peut découvrir facilement une réelle volonté de changement pour installer une vraie démocratie, celle de la solidarité, de la justice, du partage, et de l’innovation.
1./ La société vue par Arnaud Montebourg : Incontestablement, le « vivre ensemble » est le point marquant de son projet. Entre autres mesures, il propose une refonte des rythmes et des cursus scolaires, le blocage des loyers (aujourd’hui trop élevés), la révision du système des allocations familiales, la réforme des services hospitaliers publics.
2./ L’économie française vue par Arnaud Montebourg : le candidat propose le développement des coopératives, une très bonne idée pour la création d’emplois et le soutien des entreprises existantes ; de même, la mise sous tutelle des banques est un point important du projet Montebourg du fait que cette mesure protège le consommateur contre tous les abus d’un système bancaire devenu aléatoire et dangereux. Par ailleurs, la bourse est mieux contrôlée, ce qui évite les lourdes dérives dont nous connaissons aussi les conséquences.
3./ La réforme des institutions selon Arnaud Montebourg : le candidat est très clair dans son programme qui élabore la création de la VIème République ; la mise en place d’une assemblée constituante ouvre les portes sur une nouvelle démocratie, avec la suppression de la personnalisation du pouvoir en France.
4./ la démondialisation vue par Arnaud Montebourg : Inévitablement, la Nation doit se faire une vraie raison ; le protectionnisme déjà réalisé avec succès sur la plupart des pays de la planète sera basé sur des critères écologistes, humanistes et particulièrement économiques.
Voici donc en quelques lignes, le programme Montebourg. Audacieux, ce projet encore imparfait certes, demeure toutefois le plus convaincant et le plus utile pour le Pays.
La France a besoin d’Arnaud Montebourg. Il est le SEUL CANDIDAT aujourd’hui, dans tout l’échiquier politique, à présenter des réformes censées et efficaces afin que la France retrouve enfin ses vraies valeurs démocratiques et républicaines.
Dimanche prochain 9 octobre, voter Montebourg, c’est faire un bon choix pour la Nation.
C’est ma profonde conviction, et j’espère que de nombreux citoyens français seront à ce rendez-vous avec l’Avenir.
Pierre-Alain Reynaud
Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com
cafe.republicain@gmail.com
http://www.alterinfo.net/Primaires-socialistes-pourquoi-faut-il-voter-Montebourg_a64590.html
Interview de Roland Dumas et Jacques Vergès - Propos recueillis par Gilles Munier (Octobre 2011)
Il y a quelque chose de pourri au royaume de France ! On attendait les révélations de Saif al-islam sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye… À la place, on a eu droit, sur le même sujet, à la relance de l’affaire Bettencourt, le scandale politico-fiscal de la principale actionnaire de la société L’Oréal, puis à un déluge de révélations sur la remise de valises de billets en provenance de présidents africains, par l’entremise de l’avocat de la Françafrique Robert Bourgi (l’un des dénonciateurs, qui reconnaît avoir porté des valises) à des hommes politiques français, toutes tendances confondues. Dans cette atmosphère de fin de règne, on lira avec délectation le pamphlet de Jacques Vergès et Roland Dumas qui connaissent bien les dessous crapuleux du renversement du colonel Kadhafi. Un pamphlet à lire d’une traite*.
Afrique Asie : « Sarkozy sous BHL », le pamphlet que vous venez de publier, est une volée de bois vert contre le pouvoir de l’argent en politique. Pouvoir et argent ont toujours cohabité, sauf peut-être dans certains pays socialistes. Qu’apporte de nouveau la présidence Sarkozy dans ce domaine ?
Roland Dumas : Le pouvoir de l’argent a toujours existé. Au travers des siècles. Dans tous les régimes. Il est triste de voir une grande démocratie ou « prétendue telle » comme la République française, être en proie à un phénomène aujourd’hui décuplé.
Les révélations qui sortent chaque jour sont édifiantes à ce sujet mais la « France Afrique » n’est pas simplement un problème d’argent et de valises de billets. C’est aussi une méthode qui nous ramène des siècles en arrière et qui repose sur des actions militaires, en bref, sur le colonialisme : « Un régime vous déplaît, on le change, on en installe un autre ». Peut-on dire que c’est là le progrès ?
Jacques Vergès : Ce que la présidence Sarkozy apporte de nouveau dans les relations entre pouvoir et argent est l’hypertrophie du rôle de l’argent sale et de la corruption qui s’ensuit, faisant de la République française une République bananière. Ses relations avec les pays africains et arabes ne se font plus à travers des diplomates mais à travers des affairistes douteux.
BHL, la « mouche du coche »
Afrique Asie : Vous vous en prenez à « Lévy d’Arabie »… BHL. Est-ce la première fois, sous la République, qu’un intellectuel détient publiquement un tel pouvoir? Peut-on comparer son influence à celle de Jacques Attali sur François Mitterrand ou de Marie-France Garaud sur Georges Pompidou puis Jacques Chirac ?
Jacques Vergès : On ne peut comparer les rôles discrets de M. Attali auprès du président Mitterrand ou de Madame Garaud auprès de Georges Pompidou avec le rôle de M. Lévy auprès de Sarkozy qui est un rôle de décideur. Le président Sarkozy entérine les conciliabules de M. Lévy avec des émissaires libyens dans les hôtels parisiens.
Roland Dumas : C’est sans doute la première fois qu’un intellectuel aussi médiocre que M. Bernard-Henry Lévy joue un rôle aussi important dans la République. On ne peut le comparer ni à Jacques Attali qui était une institution dans la République ou à Marie-France Garaud qui disposait d’une relation personnelle avec Georges Pompidou. La situation insolite de M. BHL ne relève ni d’un cas ni d’un autre. Il n’est rien dans la République. Il s’impose. Il virevolte. Il joue les « mouches du coche ».
Afrique Asie : En Libye, le CNT occupe Tripoli. Qu’en est-il de la plainte que vous comptiez déposer accusant Nicolas Sarkozy de crime de guerre ?
Jacques Vergès : Cette plainte attend que M. Sarkozy ne soit plus à même d’empêcher cette plainte de suivre son cours.
Afrique Asie : Après la Libye, Sarkozy menace la Syrie et l’Iran. Où s’arrêtera-t-il ?
Jacques Vergès : M. Sarkozy est irresponsable, il est capable désormais de toutes les folies à moins que le peuple français ne lui passe une camisole de force auparavant.
Roland Dumas : C’est cela qui nous inquiète. Les menaces contre la Syrie sont précises. Elles sont sérieuses. Les menaces contre l’Iran existent. On a l’impression que tout est fait pour embraser le Proche-Orient. A quoi cela correspond-il ? On peut se le demander. Je ne peux séparer la situation actuelle de ce qui se passe à l’ONU au sujet des Palestiniens.
L’humanité se déshonore en laissant tomber le peuple palestinien qui est raisonnable, paisible et ne demande pour lui que ce que les israéliens ont obtenu pour eux-mêmes.
Retour du colonialisme
Afrique Asie : Après le renversement de Saddam Hussein, de Laurent Gbagbo et du colonel Kadhafi, ne sommes-nous pas en définitive en train d’assister à un retour accéléré du colonialisme ?
Roland Dumas : Tout à fait. Nous assistons à un retour, non seulement accéléré mais amplifié, démultiplié du colonialisme avec des moyens énormes. Saura-t-on un jour le coût des campagnes de l’Afghanistan et de la Libye ? Le peuple français a le droit de savoir. Au moment où tout le monde s’agite autour de la crise, n’est-il pas raisonnable de poser la question du coût de guerres inutiles et monstrueuses ?
Jacques Vergès : C’est évident que la politique de M. Sarkozy marque un retour du colonialisme à un moment où la France et l’Occident en général n’en ont plus les moyens. Il peut renverser les gouvernements mais ne peut assurer l’ordre ensuite.
Afrique Asie : Pensez-vous que l’Algérie soit sur la liste des « pays à casser » ?
Roland Dumas : Pourquoi pas. Le contentieux entre la France et l’Algérie est durable. Quand vous imaginez que les Français n’ont pas encore souscrit à la proposition de négociations avec l’Algérie sur un contrat d’amitié, parce que trop de blessures sont encore saignantes… Tout est à craindre pour l’Algérie, mais ce sera pour M. Sarkozy un autre « morceau »…
* Lire « Bonnes feuilles » dans Afrique Asie d’octobre 2011
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/accueil/actualite/article/sarkozy-sous-bhl-interview-de-jacques-verges-et-roland-dumas
« Sarkozy sous BHL », par Roland Dumas et Jacques Vergès (Ed. Pierre-Guillaume de Roux) – 126 p. – 13,90 euros
http://www.france-irak-actualite.com/
http://www.alterinfo.net/Sarkozy-sous-BHL--une-grenade-degoupillee-dans-la-cour-de-l-Elysee_a64643.html
Autres articles :
http://s.tf1.fr/mmdia/i/53/2/les-candidats-a-la-primaire-ps-en-haut-martine-aubry-jean-michel-10495532ukbgu_1713.jpg?v=1
L'avis qui suit n'engage que son auteur.
Et l'auteur est ici : http://prcf-38.over-blog.net/
Aussi, pour les injures ou les félicitations,
je vous prie de vous adresser à l'intéressé.
"Maastricht 1992 / TCE 2005/ Lisbonne 2008/ Règle d'Or 2013 :
pour la vraie gauche, c'est toujours NON !"
Soit parce qu’on considère que les militants sont de sombres imbéciles, des sous-citoyens parce qu’ils consacrent leur temps, leurs loisirs à se battre pour leurs idées, coller des affiches, distribuer des tracts, animer des discussions, s’informer et se former plus que les citoyens non militants.
On voit bien que les « Primaires » sont une insulte aux militants. On dépossède ceux-ci du choix de leur candidat alors qu’ils ont eux une légitimité par l’investissement de travail et d’intelligence consacré à leur parti.
Des Etats-Unis, le pays où à peine un électeur sur deux participe aux élections. Un pays où sans des milliards de dollars il est impossible de se faire entendre. Un pays où règne une oligarchie capitaliste sans partage, un pays où les travailleurs n’ont pas d’organisation politique autonome. C’est cela la « démocratie » qu’ils veulent pour la France ?
A l’incapacité pour le PS de trouver sans déchirements, magouilles et tricheries un candidat pour les présidentielles. On externalise le problème pour le faire trancher par n’importe qui et éviter les déchirements coutumier de ce parti d’arrivistes et de carriéristes. Et il faudrait cautionner une telle dégénérescence du PS en participant à sa mascarade ?
Ou comme en 2007 en créant des adhérents bidon à 20 Euros ? Cette fois-ci, c’est pire, il suffit d’un Euro !… Quel respect pour les militants et pour les citoyens ! Et en quoi cette fausse votation crédite-t-elle un candidat ? Celui-ci est légitimé par son projet, son programme et le vote aux vraies élections de tous les citoyens !
En Italie il y a eu des « Primaires » en 2005. Une primaire de confirmation puisque la gauche avait tellement dégénérée que son candidat fut Romano Prodi l’ancien président de la Commission européenne ! Résultat ? Le retour du sinistre clown fascisant Berlusconi.
Et ne parlons pas des manipulations des sondages, des médias qui sont, faut-il le rappeler, la propriété du grand capital. Signe de dégénérescence, remplacement des partis qui devraient contribuer à la vie démocratique par des écuries présidentielles, concours de Miss remplaçant le débat d’idées, nivellement par le bas du débat politique et démocratique, c’est ça les primaires !
Alors pour que les médias bourgeois ne s’engouffrent dans cette opération de communication aussi éloignée de la confrontation d’idées (ils ont tous les mêmes sur les grands sujets !) qu’Orion l’est de la Terre, les travailleurs et le peuple français doivent se désintéresser de ce qui n’est qu’une tromperie de plus et révèle un profond mépris pour le peuple.
Eux (UMPS et médias) qui hurlent au populisme ne devraient-ils pas se regarder dans un miroir ?
Antoine Manessis 29 SEPT 2011
http://rupturetranquille.over-blog.com/article-du-bon-usage-des-primaires-socialistes-85863387.html
Du bon usage des primaires socialistes
L'article d'eva R-sistons :
Primaires PS: Non au conditionnement ! - Démondialisation - NOM en tract
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http://s.tf1.fr/mmdia/i/53/2/les-candidats-a-la-primaire-ps-en-haut-martine-aubry-jean-michel-10495532ukbgu_1713.jpg?v=1
Elections du PS :
Non au conditionnement,
par eva R-sistons
Six candidats pour un poste !
Six candidats, vraiment ? Eh bien, non. UN seul, déterminé par le Pouvoir en place, lui-même choisi par une puissance occupante de la France. Car c'est le CRIF, au nom d'Israël, qui dirige la France aujourd'hui, avec le MEDEF (détricotage de tout le social, guerres etc), et avec les Anglo-Saxons.
Citoyens, militants socialistes, ne vous laissez pas abuser ! Les faux sondages (voir en particulier ici : Ségolène Royal s'emporte à nouveau, avec raison, contre les sondages ! ) ne doivent pas faire illusion. Les Instituts de Sondage sont aux mains du Pouvoir, et ils sont là afin de vous dire comment voter : Pour Sarkozy, pour DSK, maintenant pour Hollande, demain pour Valls, et cela non seulement contre vos intérêts, mais aussi contre votre volonté : Car vous voulez le changement, vous voulez une politique de Gauche, et ce qu'on vous propose est une authentique politique de Droite, clone de l'autre, ultra-libérale, maquillée en politique de Gauche ! Or, au fond vous le savez bien, il n'y a pas moins socialiste que DSK, Hollande ou Valls.
En réalité, si on vous martèle que vous les préférez, c'est parce que le CRIF (qui à travers son poulain Sarkozy occupe la France, les principaux centres de pouvoir et les médias) les a, lui, choisis pour vous, vous privant de votre liberté et au final, de la démocratie. DSK, Hollande, demain Valls (mais on vous y prépare, écoutez par ex Jocelyne la Chroniqueuse politique de France24 vous dire : Vall est raisonnable, lui, Montebourg est déraisonnable) sont les créatures du CRIF, ils sont là pour perpétuer une politique anti-sociale, contraire à vos intérêts, en un mot: Ultra-libérale. Et atlantiste, et néo-sioniste ! Et européiste, avec tout ce que cela implique de tyrannie, de privation de souveraineté, et d'austérité pour les peuples.
Non seulement le Parti Socialiste n'a plus rien de socialiste, ce qui est déjà un scandale en soi (car il trahit ses origines, ses idéaux, sa raison d'être), mais il est désormais infiltré par les créatures du CRIF, il est au service d'un Clan et de ses politiques - celles-là même qui font le malheur des Israéliens eux-mêmes, car militaro-financières, sacrifiant les intérêts des citoyens à ceux de la Haute Finance et des Industriels de mort.
François Hollande et Manuel Valls sont les chou-chou des médias, des sondeurs, et doivent devenir les vôtres, car ils sont les hommes du CRIF. Pas Martine Aubry, catholique sociale, ou Ségolène Royal, cultivant une certaine indépendance. Quant à Arnaud Montebourg, si vous êtes de vrais sympathisants socialistes, reconnaissez, s'il vous plaît, qu'il est le seul à incarner un certain changement, une amorce de la nécessaire démondialisation. De surcroît, il est sympathique, énergique, dynamique, et il a à son crédit d'avoir toujours pourfendu la corruption. Comme Ségolène, d'ailleurs, qui aurait dû être la patronne du PS si de sombres manigances ne l'avaient empêché, frauduleusement, d'accéder à ce poste.
Alors, de grâce, votez pour Ségolène Royal ou surtout pour Arnaud Montebourg, ne vous laissez pas abuser par les faux sondages et par la propagande des Médias menteurs, ne vous laissez plus conditionner en faveur d'un candidat pâlot (François Hollande), inconsistant, émotif, mou, qui ne fera pas le poids face à une Droite aujourd'hui particulièrement musclée, et qui est un simple relais, encore et toujours, du CRIF ne défendant pas les intérêts de notre pays. Retrouvez votre bon sens, votre liberté, ouvrez les yeux sur la réalité, refusez le conditionnement qui vous tient captif !
Quand retrouverons-nous la maîtrise de notre destin, et, dès maintenant, la possibilité de choisir réellement ? Déjà en nous libérant des candidats abusivement présentés comme devant être les meilleurs.
Ils sont les meilleurs, comme Valls, pour le groupe Bilderberg (eh oui, il y a été), pour les ennemis des peuples, et pour le CRIF, qui roule pour un Etat étranger (en l'occurrence Israël). Ainsi, l'imposture est multiple ! La voir en face est déjà retrouver une parcelle de liberté..
Et alors, on s'apercevra que selon ses penchants, seuls deux candidats méritent réellement un bulletin de vote : Celle qui est incorruptible et qui a fait ses preuves dans sa Région, et qui n'est pas la femme d'un Clan (Ségolène Royal), et surtout celui qui veut commencer à soustraire la France à l'impasse tragique de la mondialisation, Arnaud Montebourg. Il est temps de voir enfin en face la réalité, le conditionnement d'une part, et d'autre part le risque pour la France d'une candidature comme celle de François Hollande, simple joviale marionnette d'un Système financier qui n'a que trop nui aux peuples.
Citoyens, ne votez pas pour Hollande ! Vous le regretterez amèrement, comme pour Sarkozy !
Tout, plutôt que lui et Valls ! Ou alors, n'allez pas voter ! Pour refuser la mascarade d'une élection truquée, celle de 2012 qui verra s'affronter deux versions d'une même politique, finalement...
Eva R-sistons
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