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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 12:29

http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/01/pieuvre.gif

http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/01/pieuvre.gif

 

 


Géopolitique : Tout s'enchaîne,

pour le plus grand profit du Nouvel Ordre Mondial.

Les mensonges des gouvernements et des médias.

Par eva R-sistons


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Théâtre d'ombres. Tout n'est que mensonges. Un court exemple : La Libye, dirigée par un personnage fantasque, mais ayant fait de son pays le plus prospère d'Afrique, avec des avantages incroyables :

 

http://pyepimanla-combat.blogspot.com/2011/06/pourquoi-le-peuple-libyen-soutient-tant.html

 

Premier mensonge : "Les Libyens sont malheureux". En fait, deux millions de Libyens (sur les cinq que compte le pays) ont défilé pour soutenir leur Guide, il y a un mois encore.

 

Cet Etat souverain a été attaqué par l'OTAN, sous la houlette des va-t-en guerre BHL et Nicolas Sarkozy (le Bush Français, ayant pour modèles les nouveaux riches américains et les néoconservateurs ultra-réactionnaires). Le Général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe ! Et les Français anesthésiés - pour combien de temps encore ? - ne réagissent pas.

 

Les insurgés, sauf exceptions, ne sont pas des Libyens; ils ont été "fabriqués" par la CIA : Inconditionnels du libéralisme anglo-saxon, membres d'Al Quaïda, mercenaires...

 

Deuxième mensonge : "L'OTAN intervient pour protéger les Libyens". Troisième mensonge : "Pas d'intervention au sol, pas de changement de régime". En fait, l'OTAN bombarde les sites stratégiques, les infrastructures, et presque tout finalement. Ensuite, elle arme les "insurgés" et elle les infiltre avec des unités spéciales; enfin, elle conditionne les esprits, et surtout l'opinion mondiale. 

 

Comme toujours, c'est la politique des petits pas. Et pour finir, l'apothéose : La prise de Tripoli, rue par rue, maison par maison : gare aux Libyens fidèles à Kadhafi ! Ils sont violentés, torturés, massacrés. Génocide discret mais bien réel. Vous avez dit "protection des Libyens" ?

 

Nouveau mensonge : La prise de Tripoli dès le premier jour : "Le président du CNT libyen reconnaît ouvertement avoir utilisé des images bidonnées de la « libération » de Tripoli pour les besoins de sa propagande. Moustapha Abdeljalil, l’allié de Sarkozy et de BHL, avoue sur une télévision arabe avoir menti avec la diffusion d’images de la fausse chute de Tripoli tournées au préalable au Qatar et retransmises à travers le monde" (http://www.instantcube.com/discernement/display.php)

 

 

 

 

 

Et que dire des scènes de liesse des Libyens ? Tournées dans les studios cinématographiques du Qatar ! Ainsi, tout n'est qu'imposture...

 

En réalité, la réorganisation du monde a commencé avec le réaménagement des pays du Moyen Orient (Irak, Afghanistan, Tunisie, Egypte, Syrie etc) et d'Afrique (Côte d'Ivoire pour commencer), faisant suite à l'odyssée yougoslave : Sous faux prétexte là encore, les massacres ethniques étaient une mise en scène; Ainsi, pour des raisons géopolitiques la YougoSLAVIE proche de la Russie a été dépecée, et la plus grande base militaire a été construite au Kosovo, afin ensuite d' attaquer... Russie et Chine !

 

Tous les Etats de la planète doivent être alignés sur les Anglo-Saxons, maîtres d'oeuvre, avec Israël, du Nouvel Ordre Mondial (Dictature du Cartel bancaire sur la planète, assorti de la mise en esclavage des populations et d'un génocide -  par exemple via Chemtrails, pandémies ou crises provoquées, vaccins et alimentation toxiques, etc - pour réduire le nombre d'habitants). Puis viendra le tour des Etats latino-américains rebelles... et ainsi de suite. Le Nouvel Ordre Mondial place ses tentacules criminelles partout...

 

Ainsi, tout est mensonges, manipulations, imposture. Et au final, les peuples sont sacrifiés aux intérêts fous d'une Oligarchie cupide, organisant dans l'ombre toute la vie humaine pour asseoir domination et profits.

 

Quand nous réveillerons-nous ?

 

Eva R-sistons

 

TAGS: Nouvel Ordre Mondial, Libye, Kadhafi, BHL, Sarkozy, Yougoslavie, Afrique, Russie, Chine, tripoli, CNT, Bush, de Gaulle..

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 23:25
L'histoire au programme, mais pour combien de temps encore ?

 

Nouveaux manuels scolaires présentés par Luc Chatel 

Parmi les nouveaux manuels scolaires destinés aux secondes, celui d'histoire - Crédit : MEIGNEUX/SIPA

SCOLARITÉ - Les enseignants préparent leur rentrée. Les élèves profitent des derniers jours de liberté. Dans ce contexte bien choisi, Le Figaro magazine a décidé de déterrer un vieux marronnier aux logiques bien huilées : celui d’un enseignement de l’Histoire de France en danger


Sélectionné et édité par Julie Rasplus

Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes

"Français, on n’apprend plus l’Histoire de France à vos enfants" : c’est dans un vibrant et solennel appel que l’historien médiatique Alain Decaux avait soulevé les foules en 1979 contre un projet de réforme de l’enseignement de l’histoire inspiré par Fernand Braudel. Il s’agissait alors de traduire dans l’enseignement les principales orientations scientifiques de l’école des Annales :

 

- l’étude de grandes thématiques, abordées dans la « longue durée » et un espace transfrontalier, plutôt que l’examen strictement chronologique des principaux évènements et acteurs de l’Histoire de France

 

- la dissolution de l’Histoire dans un ensemble disciplinaire plus vaste intitulé "sciences sociales", afin de présenter aux élèves les apports d’autres domaines du savoir essentiels à la connaissance historique.

 

Par cette intervention remarquée, la polémique était passée du champ des spécialistes à celui des citoyens et de leurs hommes politiques. La réforme ambitieuse avait dû être abandonnée.

 

Une critique aussi ancienne que l'enseignement de l'histoire


Trente ans plus tard, Le Figaro Magazine tente de reproduire ce coup de maître médiatico-culturel par l’intermédiaire d’un article de Dimitri Casali qui s’inquiète de "ce que nos enfants n’apprennent plus au collège". L’auteur est un habitué de la fronde réactionnaire contre cette réforme : il est l’auteur d’un Altermanuel d'histoire de France et il intervient régulièrement sur les plateaux de télévision pour défendre sa position.

 

Dans un très long article, il revient sur les nouveaux programmes d’histoire au collège qui entrent progressivement en application depuis la rentrée 2009 (en cette rentrée 2011, ce sont donc les classes de quatrième qui voient leur programme changer).

 

 

On peut résumer sa position en quelques points :

 

1. On sacrifierait les grands hommes tels que Louis XIV et Napoléon 1er au profit de grandes thématiques comme "L’émergence d’un roi absolu" ou "La Révolution, l’empire et la guerre".

 

2. Trop de périodes considérées comme essentielles pour l’Histoire nationale disparaissent des programmes, ou deviennent optionnelles, au profit d’ouvertures culturelles et géographiques sur "la Chine des Hans à son apogée" ou "l'empire du Mali du XIIIe au XIVe siècles".  

 

Les nouveaux programmes déplacent le curseur


Il faut certes reconnaître que les critiques de Dimitri Casali ne sont pas toutes aussi caricaturales que certains veulent bien les présenter. Il est par exemple intéressant et nécessaire de s’interroger sur l’utilité de la chronologie dans l’enseignement de l’histoire auprès d’adolescents souvent dénués de repères.

 

Néanmoins, son argumentaire tombe trop souvent dans l’excès, voire le mépris envers les enseignants et leur hiérarchie présentés comme une "intelligentsia" de potentiels sacrificateurs de l’Histoire de France. Non, monsieur Casali, le "mammouth" n’a pas décidé de détruire la société par son histoire ! Au pire, il souhaite la moderniser.  

 

Pour comprendre la logique de ces nouveaux programmes, il faut rappeler quelques grands principes développés par l’historien Patrick Garcia, spécialiste de l’enseignement de l’histoire, lors d’une interview au journal Le Monde du 12 septembre 2010 (édition abonnés). L'apprentissage de cette discipline, depuis la fin du XIXe siècle, répond à une triple finalité : morale, intégratrice et civique. La finalité morale, c'est l'idée selon laquelle l'étude du passé doit apprendre l'absolu des valeurs et le sens du relatif conduisant à la tolérance. La finalité intégratrice signifie que l'histoire a une fonction identitaire : en somme, il s’agit de "fabriquer" des petits Français. Quant à la finalité civique, elle repose sur l'idée que l'histoire est censée aiguiser l'esprit critique et que, dès lors, elle est une excellente propédeutique à l'exercice de la citoyenneté.

 

Enfin, il convient d'ajouter que l’histoire enseignée est censée refléter les évolutions scientifiques de l’histoire universitaire.

 

Dès lors, doit-on considérer que ces nouveaux programmes constituent une révolution dans l’histoire de l’enseignement ? Encore une fois, la réponse est négative. Tout au plus, ils déplacent légèrement le curseur entre ces trois pôles précédemment évoqués.

 

Nécessaire d'offrir une ouverture culturelle aux enfants


Pendant longtemps, on a en effet considéré que le citoyen français devait connaître sur le bout des doigts sa géographie fluviale, la biographie des "grands hommes" et ses grands classiques de la littérature française. Or, depuis que La Princesse de Clèves est décriée en hauts lieux et qu’il est possible d’affirmer sans être inquiété que "l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire", ces repères n’ont plus guère de sens.

 

Nicolas Sarkozy lors du discours de Dakar, le 26 juillet 2007

Nicolas Sarkozy lors du discours de Dakar, le 26 juillet 2007 - Crédit : AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

 

En revanche, les nouveaux programmes insistent énormément sur l’introduction de questionnements, de réflexions et de logiques nécessaires à la construction intellectuelle de l’élève. En somme, les finalités morales, intellectuelles et civiques sont privilégiées au détriment d’une approche classique de la finalité intégratrice.

 

Il ne s’agit pas non plus d’évacuer complètement cet aspect, mais de l’adapter à notre société contemporaine : l’introduction de chapitres (modestes au regard du programme annuel) sur l’Inde classique, l’empire du Ghana et la Chine des Hans n’a pas pour ambition de nier l’identité française, mais de considérer qu’à une époque où la mondialisation n’est plus un fantasme, il est grand temps d’offrir à nos enfants une ouverture culturelle nécessaire à leur développement moral, intellectuel et civique.

 

Il n’est pas davantage question d’évacuer Louis XIV et Napoléon 1er des programmes. Cette remarque excessive vise seulement à sensibiliser un public de parents qui continuent à croire qu’"apprendre son histoire", c’est retenir une série de dates. Cette vision est pour le moins réductrice, voire contreproductive pour les historiens relégués ainsi au rôle de compilateur d’évènements et de lecteur d’un roman national prédéfini, mais certainement pas d'enseignant et de pédagogue. 

 

L'histoire au programme mais pour combien de temps encore ?

 

Il ne faut donc pas s’étonner, avec le développement de tels arguments, que l’enseignement de l’histoire soit régulièrement menacé dans un contexte de rigueur budgétaire effréné. Plutôt que de s’étriper autour de la disparition d’un nom dans l’intitulé d’un programme qui sera amendé dans moins de cinq ans, n’est-il pas plus urgent de se rassembler autour d’attaques réelles et plus inquiétantes pour l’Histoire de France ? Que deviendront nos vaines querelles quand l’enseignement de l’histoire sera relégué à l’état d’option facultative ou, tout au plus, de discipline exploratoire ?

 

La menace a longtemps suscité un sourire narquois dans la patrie de la Révolution où l’Histoire est considérée comme une "passion française". Et pourtant, son enseignement vient d’être supprimé dans les classes de Terminale scientifique, presque sans le moindre émoi, provoquant une profonde réécriture des programmes du lycée.

 

Résultat : un adolescent à la veille de sa majorité ne se verra plus enseigner l’Histoire de France de 1962 jusqu’à nos jours. Lorsqu’il aura à glisser son premier bulletin de vote dans l’urne, il n’aura ainsi plus entendu parler du fonctionnement de la République dans laquelle il vit, de mai 68, de l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, de l’abolition de la peine de mort, etc.

 

Français, on apprend donc encore l’Histoire de France à vos enfants ! Mais pour combien de temps ? Voilà la question qui devrait mobiliser les historiens, les journalistes, les hommes politiques et l’ensemble des citoyens. Sans histoire, c’est une partie de notre identité que nous perdons.


 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/187354;l-histoire-au-programme-mais-pour-combien-de-temps-encore.html

 

Pour nous imposer ensuite, dans le cadre du Nouvel Ordre Mondial d'essence anglo-saxonne, une seule identité, planétaire ? Cela fait partie d'un plan global, et c'est très grave ! Eva R-sistons

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 17:35

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée le Vendredi 26 août 2011 à 20 h 22 min, et rangée dans Lobbies et sectes, Mondialisme / européisme. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez sauter à la fin, et laisser directement un commentaire. L’envoi de ping est n’est pas pour le moment autorisé.

 

http://www.contre-info.com/les-horreurs-des-rockefeller

http://www.contre-info.com/les-horreurs-des-rockefeller

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 17:00
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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 16:40

 

Nouvel Ordre Mondial : Projet Aurore Rouge
http://lilith168.kazeo.com/CONSPiRATiONS/Nouvel-Ordre-Mondial-Projet-Aurore-Rouge,a2210826.html

 

 

 Actualité 

Brève analyse d'eva R-sistons :

Le Nouvel Ordre Mondial s'étend...

 

Actualité terrible !

Mensonges perpétuellement déversés par les Médias 

pour nous conditionner contre les pays non-alignés

au Nouvel Ordre Mondial imposé aux peuples

contre leur gré et contre leurs intérêts.

 

La Syrie est déstabilisée par l'Occident anglo-saxon

(en sous-mains par Israël, vrai commanditaire de l'action)

car elle refuse le Désordre planétaire imposé

par l'Elite mondialiste,

et elle est l'un des plus fidèles soutiens aux résistants

libanais, palestiniens...

C'est aussi un allié de la Russie et de la Chine,

un bastion avancé de la résistance au Nouvel Ordre Mondial.

Sa mort politique est donc décidée !

Même scénario qu'en Libye : 

Création d'un Conseil National

artificiel, composé d'adversaires de Bachar El Assad

et financé par la CIA.

La France de Sarkozy vassale des Anglo-Saxons et des Israéliens

sera la première à reconnaître ce gouvernement fantoche.

Le chaos du pays est provoqué par l'Occident,

les snippers sont payés par lui.

Ensuite, les Médias aux ordres relaient

les fausses informations pour préparer l'Opinion internationale

au changement de régime.

L'Occident mène une guerre sournoise, par procuration.

Comme en Libye. Lorsqu'il aura gagné,

une marionnette sera installée,

les pays seront pillés par les multinationales étrangères

(comme du temps du Shah, en Iran),

et ils suivront les directives de l'Oligarchie mondialisée.

Ces pays, aux mains des valets du NOM,

en subiront TOUTES les conséquences..

même le poison vaporisé du Ciel (chemtrails)

pour réduire la population.

 

Prochaines cibles : Le Liban, l'Iran, etc.

L'étau va se resserrer autour de la Russie et de la Chine,

privés de leurs avant-postes.

Ensuite viendra le tour des états latino-américains

au service de leur population plutôt que de

la mafia du Nouvel Ordre Mondial.

 

Si l'OTAN l'emporte en Libye,

les Libyens verront la différence

sous la férule des prédateurs anglo-saxons:

Finies les subventions des produits de première nécessité,

finies la médecine et l'éducation gratuites !

Fini le travail pour tous,

et l'emploi d'un million 500.000 Africains

(ils retourneront à leur pauvreté,

ou bien les "libérateurs" libyens les assassinent !).

Finie aussi les projets, sous la férule de Kadhafi,

d'une Afrique indépendante

sur les plans monétaire, politique, environnemental,

transports etc - et qui dit transports,

dit profits pour les Bolloré amis de Sarkozy

(qui ont en charge une bonne part

du secteur en Afrique !)

 

La dictature planétaire des Anglo-Saxons

et de leurs alliés israéliens ou français,

est en marche. Inexorablement.

Pour faire de chacune de nos vies un enfer....

 

Citoyens ! Notre droit le plus absolu

et notre devoir sont de refuser

l'horreur en marche...

 

Eva R-sistons

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS :

Nouvel ordre Mondial, chemtrails, Libye, Syrie,

Iran, Liban, Palestiniens, Israël, Amérique Latine,

Chine, Russie, Anglo-Saxons, France, Sarkozy,

Médias, Shah d'Iran, CIA..

 

http://www.spirit-of-rock.com/les%20goupes/I/Ile%20de%20France/Non%20a%20la%20Dictature%20Planetaire/Non%20a%20la%20Dictature%20Planetaire.jpg

http://www.spirit-of-rock.com/les%20goupes/I/Ile%20de%20France/Non%20a%20la%20Dictature%20Planetaire/Non%20a%20la%20Dictature%20Planetaire.jpg

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La logique interne de la politique de la Liberté

Introduction aux textes de l'automne 2011

 http://www.dieguez-philosophe.com

 

 

http://2.bp.blogspot.com/-w6Zmmp4_uIg/TEBQsIFiqmI/AAAAAAAADaE/frC6fDHZQWk/s1600/resistorder.png

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 16:23

http://portrait.sebrieu.com/public/Dessin%20du%20jour/dessin%20du%20jour%202008/janvier/23-01-2008_attali.jpg

Demain, qui gouvernera le monde ?...

"Le mot hypernomade désigne avant tout les créateurs: designers, musiciens, publicitaires, auteurs de matrices reproductibles (oeuvres d'art ou logiciels) mais aussi cadres dirigeants de très haut niveau. Ils doivent lutter en permanence contre les pirates pressés de détourner leurs oeuvres, et défendre la propriété de leurs idées et de leurs créations, c'est-à-dire leurs brevets, leurs logiciels.
Ils forment une hyperclasse regroupant plusieurs dizaines de millions d'individus, femmes autant qu'hommes, pour beaucoup employés d'eux-mêmes, free-lance, occupant parfois plusieurs emplois à la fois. Maîtres de la mondialisation, ils pensent américain et vivent n'importe où dans le monde en rêvant d'Amérique. 

Jacques Attali, L'homme nomade (Fayard, 2003)

 

Représentant-type des élites mondialisées, agent d'influence parisien de l'hyperclasse transnationale, Jacques Attali décline livre après livre la même propagande. Dans Demain qui gouvernera le monde ?, son dernier ouvrage, qui paraît cette semaine chez Fayard, notre polygraphe sort l'artillerie lourde pour diffuser dans le public l'idée d'un gouvernement mondial... Nous allons bientôt entendre sa voie doucereuse et contempler son air chafouin dans tous les médias. Mais, n'en doutez pas un instant, cet homme veut notre bien...

 

Attali.jpg

"Un jour, bien avant que ce siècle ne s'achève, le monde aura un gouvernement pour traiter des sujets qui concernent l'humanité tout entière.

Il ne s'agira pas de mettre en uvre de nouveaux traités ou d'imposer des règles, ni même de confier cette mission à des institutions internationales, mais d'un vrai gouvernement. Avec ses impôts, son administration, son armée, ses tribunaux.

L'idée en est ancienne. Au moins aussi ancienne que la prise de conscience de l'unité de l'espèce humaine. Elle n'est ni utopique ni absurde. Elle s'impose, comme s'imposa l'idée de l'Etat, regroupement des provinces, et celui des grandes fédérations continentales.

Pour éviter que le chaos s'installe, que les forces centrifuges à l' oeuvre ne l'emportent, pour résoudre la crise financière, pour maîtriser la crise écologique et les menaces épidémiologiques, pour réduire les injustices planétaires, pour rendre possible une croissance planétaire durable.

Le moment est venu d'y réfléchir, de s'y préparer, de penser l'architecture de ce gouvernement du monde. Et même, pour le construire, le moment est venu d'organiser des états généraux planétaires."

 

http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/04/01/demain-qui-gouvernera-le-monde.html

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 13:27

Jouer avec le feu

août 20th, 2011

http://turquieeuropeenne.eu/IMG/jpg/Federalisme_UE.jpg

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« Rassurer les marchés » : à longueur de journée, hommes politiques et « experts », relayés par des médias fort peu critiques, nous présentent cet objectif comme LA priorité du moment. « Si nous ne rassurons pas les marchés, le monde va s’écrouler » : tel est le message que l’on veut nous imprimer dans la tête. Le bon citoyen doit se préoccuper avant tout de la santé des marchés.
  
Nous ne reviendrons pas ici sur les critiques, arguments et propositions que nous avons développés dans les deux précédents billets consacrés à ce thème, Les marches d’Odessa et De l’utilité de la Bourse (nous vous proposons cependant de les relire avant de poursuivre la lecture de ce billet, afin de mettre en perspective les développements ci-dessous). Nous allons nous concentrer sur la dernière trouvaille du monde politique pour rassurer les susdits marchés.
  
  
Une mise sous tutelle programmée…
  
De Delors à Sarkozy en passant par Cohn-Bendit ou Trichet, la proposition tourne autour d’un même axe : il faut une plus forte intégration économique européenne, une « coopération économique renforcée » (Delors), un « véritable gouvernement de la zone euro » (Sarkozy), des euro-obligations (Cohn-Bendit), un ministre des finances européen (Trichet)… bref, même si cela n’est pas exprimé ainsi, une mise sous tutelle des politiques économiques nationales par une autorité européenne.
  
Bien sûr, les propositions varient selon les clivages politiques mais, de facto et en termes peu diplomatiques, leur proposition est la suivante : comme nous l’avons fait pour la monnaie, donnons les « clés du camion » aux Allemands qui, compte tenu de leur tempérament de fourmis besogneuses, sont les mieux placés pour conduire, avec toute la rigueur nécessaire, une politique économique européenne qui « rassurera les marchés ».
  
On parlait autrefois du « parapluie nucléaire américain » en matière de défense, on peut aujourd’hui parler d’un « parapluie économico-financier allemand » sous lequel il faudrait aller se réfugier pour « rassurer les marchés ».
  
Nous n’aborderons pas ici la question – cependant cruciale mais traitée dans de précédents billets – de la soumission de cette (future) autorité au lobby bancaire et financier pour nous concentrer sur un autre aspect : la légitimité démocratique de ce qui se prépare.
  
  
… à l’insu des citoyens…
  
La dernière fois que les Français ont été appelés à se prononcer sur un sujet de nature européenne, c’était en 2005, à l’occasion de la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe. Tous les « grands » partis politiques, UMP et PS en tête, appelaient à voter « oui »… et le « non » l’emporta avec près de 55 % des voix.
  
Faisant fi du désaveu populaire, le Prince a cependant engagé la France dans le traité de Lisbonne du 13 décembre 2007, version édulcorée du traité rejeté en 2005.
  
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français sont très réservés à l’égard de l’intégration européenne. Quelle que soit l’opinion de chacun sur le sujet, le refus populaire du « plus d’Europe » est un fait, et la règle démocratique, c’est de respecter le choix de la majorité.
  
Profiter de la « panique » actuelle pour nous embarquer dans l’aventure d’une intégration économique européenne nous semble, dans ce contexte, non seulement anti-démocratique mais fort dangereux.
  
  
… c’est jouer avec le feu
  
Anti-démocratique, évidemment. Soit on transfère de facto des pouvoirs sans donner une consistance juridique « forte » à ce transfert, soit les pouvoirs transférés constituent un abandon manifeste de souveraineté, et il faudra alors modifier la Constitution. Dans ce cas, ne rêvons pas d’un référendum sur le sujet. Il y a fort à parier que, si cette modification est juridiquement nécessaire, elle s’effectuera par le biais d’une réunion du Congrès à Versailles, les citoyens étant exclus du processus.
  
Dangereux car, révision constitutionnelle ou non, cette évolution en catimini vers le fédéralisme, effectuée à l’insu des citoyens sous prétexte de « rassurer les marchés », ne fera qu’attiser leur ressentiment vis-à-vis d’un personnel politique déjà largement déconsidéré :  non seulement il a été incapable (à droite comme à gauche) de « bien gérer » le pays depuis 30 ans mais, cerise sur le gâteau, il abandonne maintenant à l’Allemagne le soin de diriger la politique économique et monétaire de la France, comme un incapable que l’on place sous curatelle.
  
Voilà, à peu de choses près, le type d’argument que ne manquera pas d’employer Marine Le Pen, touchant ainsi des franges de l’électorat a priori peu réceptives aux thèses du Front national.
  
En dehors des urnes, le résultat sera tout aussi désastreux : poussée du sentiment anti-allemand (qui sera alors démagogiquement utilisé par ceux qui préconisent les solutions décrites plus haut), révoltes et jacqueries en tous genres (voir Révolution ou jacqueries ?) qui ne manqueront pas d’éclater quand les plans de rigueur conçus outre-Rhin seront mis en œuvre. On voudrait augmenter les tensions entre les nations et les peuples européens que l’on ne s’y prendrait pas mieux…
  
Les dirigeants politiques de tous bords qui envisagent, dans la « panique » ambiante, un renforcement des pouvoirs communautaires sans soutien populaire sont donc en train de jouer avec le feu. On peut vouloir aller vers le fédéralisme ou le gouvernement économique européen, mais pas à l’insu des citoyens. Le silence absolu des politiques et des médias sur cette « non-participation du peuple » à une évolution aussi importante est d’ailleurs particulièrement révélateur.
  
C’est, s’il en était encore besoin, une preuve supplémentaire de l’attitude de l’aristocratie qui nous gouverne à l’égard des citoyens, considérés comme une masse plébéienne par cette même aristocratie : il ne s’agit pas de demander aux citoyens de choisir (ce devrait pourtant être le cas dans une démocratie…) mais de contrôler les réactions de la plèbe à l’aide d’une « communication adaptée », voire de lâcher quelques miettes et quelques concessions quand « ça braille trop ». Une démocratie à la Poutine, en somme…
  
  
Lundi
© La Lettre du Lundi 2011

 

http://lalettredulundi.fr/2011/08/20/jouer-avec-le-feu/

 

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Voir aussi, Chevènement :

 

Une Europe de plus en plus "germano-centrée"

Entretien de Jean-Pierre Chevènement dans l'hebdomadaire Marianne, 20 août 2011.
Des mesures décevantes, sans traduction immédiate, voilà le résultat de ce sommet. Quant à la "règle d'or" pronée par Sarkozy, c'est un dispositif récessionniste couplé à une manoeuvre électorale.

 

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 13:19

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/41572_50002610630_8501_n.jpg

 

Contrat d'esclavage signé implicitement chaque matin en nous soumettant à ce qui ne le mérite pas...
  1. J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.
  2. J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.
  3. J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.
  4. J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients.
  5. J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.
  6. J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en ingérant ou en inhalant des substances toxiques autorisées par les états.
  7. J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.
  8. J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.
  9. J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.
  10. J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.
  11. J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.
  12. J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, à l'amour, au sexe, et la liberté d'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.
  13. J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive.
  14. J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures.
  15. J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes âgées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet.
  16. J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.
  17. J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.
  18. J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.
  19. J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
  20. J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.
  21. J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.
  22. J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.
  23. J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'ils ne viennent pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.
  24. J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.
  25. J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.
  26. J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.
  27. J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.
  28. J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger.
  29. J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.
  30. J'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.
  31. J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.
  32. J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.
J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.


Si tu es d'accord avec ce contrat, pas besoin de le signer... continues simplement à suivre le troupeau... Mais saches que tu as le choix, tu peux changer les choses en commençant par te changer toi-même. Oui, bien sur, il faudra te séparer de quelques mauvaises habitudes à ton plus grand bénéfice d'ailleurs, alors déchaine toi sans plus attendre!

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 15:31

Les Etats-Unis d’Europe: Un projet de « gouvernement économique » intégrerait l’Europe à un degré jamais vu depuis l’Empire romain


Les Etats-Unis d’Europe: Un projet de « gouvernement économique » intégrerait l’Europe à un degré jamais vu depuis l’Empire romain
Extrait de « The Planned Deception » par Constance Cumbey, page 88 :
Cet article a été écrit plusieurs années avant la Seconde Guerre mondiale. Il subsiste peu de doute dans mon esprit que le théosophe moyen a été horrifié par le carnage allemand dans cette expérience utopique qui a mal tournée.
Mais à en juger par certains écrits du Nouvel-Âge, il y avait ceux qui savaient. En 1972, Foster Bailey, le mari avocat d’Alice Bailey a écrit:
« Un autre projet hiérarchique approuvé est l’union des nations d’Europe dans une paisible communauté de coopération. Le plan n’est pas celui d’un nouveau gouvernement pour toute l’Europe, ni celui d’une langue commune,… Il y a eu une tentative de commencer par unir les peuples vivant dans la vallée du Rhin. Cette tentative fut faite par un disciple mais n’aboutit pas. Actuellement, une autre tentative est en cours, à savoir le marché commun européen à six nations. »
Ainsi qu’un monsieur de Philadelphie me l’a confié: « On n’a pas besoin d’une centaine singes pour deviner qui était ce disciple, ni ce que ce mouvement du Nouvel-Âge signifie! ».
Voir également: Les Nazis avaient planifié un 4ème Reich: l’Union européenne
Les Etats-Unis d’Europe: Un projet de « gouvernement économique » intégrerait l’Europe à un degré jamais vu depuis l’Empire romain
 
Êtes-vous prêt pour « Les Etats-Unis d’Europe »? L’intégration de l’Europe est sur le point de passer à un autre niveau. Avec l’aggravation de la crise européenne de la dette, il y a des appels dans toute l’UE pour l’intégration économique complète en Europe. Mercredi, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont adressé une lettre au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, qui déclarait qu’ils veulent la formation d’un nouveau « gouvernement économique » pour l’Europe. Selon la lettre, Sarkozy et Merkel veulent que les dirigeants des pays de la zone euro « élisent » un président pour le nouveau « gouvernement économique« . L’idée serait que le président organiserait deux fois par an des sommets pour répondre aux problèmes de la dette auxquels l’Europe est confrontée à l’heure actuelle. Mais de nombreux critiques pro-européens hurlent déjà que Sarkozy et Merkel ne sont pas allés assez loin. Un tas « d’experts » en Europe proclament que sans une pleine intégration économique et la création d’ »eurobonds » (euro-obligations), l’Europe est condamnée. Jennifer McKeown, économiste de Capital Economics, présente les choses de cette façon quand on lui demande ce qui arriverait si les euro-obligations ne sont pas créées assez rapidement: « Le résultat probable est que la zone euro cessera d’exister« .
C’est souvent la manière par laquelle d’énormes changements se produisent dans notre monde d’aujourd’hui. Un problème de taille est d’abord créé, il y a ensuite une réaction négative, puis une solution nous est présentée. En ce moment en Europe, le problème c’est la crise de la dette souveraine. On nous dit que la seule façon pour que la zone euro puisse survivre c’est que tous les pays conviennent d’une intégration économique plus approfondie.
Dans un article pour Seeking Alpha, Cliff Wachtel a expliqué les choix auxquels les peuples de l’Europe sont confrontés de la manière suivante….
- L’existence continue de la ZE dans sa forme actuelle, en échange d’une souveraineté considérablement limitée. En particulier, avec une autonomie financière limitée, avec une sorte d’approbation du budget centralisée, et ou un droit de veto sur les dépenses au dessus des états individuels.
- Une souveraineté entière et continue en échange d’une ZE dissoute ou radicalement modifiée, probablement réduite aux Etats membres ayant des besoins similaires et gestion budgétaire fiable.
 
Quel choix, pas vrai?
Alors que certains applaudissent la possibilité d’une intégration accrue dans la zone euro, d’autres mettent en garde contre les conséquences potentielles.
Par exemple, un article du Daily Mail intitulé « émergence du quatrième Reich, comment l’Allemagne est en train d’utiliser la crise financière pour conquérir l’Europe  » (NDLT: l’expression « Quatrième Reich » a également été employée par l’universitaire Pierre Béhar après la réunification allemande ) contenait l’appréciation suivante de ce qu’une plus grande intégration économique pour l’Europe signifierait….
Cela entraînerait une perte de souveraineté jamais vue dans ces pays depuis l’époque où nombre d’entre eux étaient sous la botte du Troisième Reich il y a 70 ans.
N’ayez aucun doute sur ce que signifie l’union fiscale: il s’agit d’une politique économique unique, d’un système de taxation unique, d’un système de sécurité sociale unique, d’une dette unique, d’une économie unique, d’un unique ministre des Finances. Et tout ce qui précède serait allemand.
Nigel Farage a également été profondément critique sur la nouvelle proposition de Sarkozy et Merkel….
Peu à peu, les membres de l’eurozone perdent leur souveraineté au moment où le super-Etat européen est créé. Rien dans ces propositions ne calmera les marchés. Je suis également prêt à parier que l’élite politique européenne ne demandera pas la permission aux peuples par le biais d’un référendum pour accomplir cela.
Mais Sarkozy et Merkel semblent peu soucieux de la critique. En fait, ils ont annoncé leur intention d’avoir un taux d’imposition des entreprises commun en 2013 et de coordonner les travaux sur leurs budgets nationaux.
Donc, si le leadership des gouvernements allemand et français veulent tous deux une intégration économique pour l’Europe, quelqu’un d’autre dans la zone euro sera t-il assez fort pour y résister?
Probablement pas.
Le président de la Commission José Manuel Barroso qualifie déjà les propositions avancées par Sarkozy et Merkel « d’importante contribution politique par les dirigeants des deux plus grandes économies de la zone euro à ce débat et travail en cours. »
Des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Italie et l’Espagne sont déjà financièrement profondément dépendants de l’Allemagne. Soit ils devront quitter la zone euro (ce qui serait un désastre financier pour eux) ou ils devront aller de pair avec ce que l’Allemagne et la France veulent.
Mais l’intégration économique en Europe ne sera certainement pas facile. Il y a encore beaucoup de résistance dans l’UE à l’idée « d’Etats-Unis d’Europe ». Beaucoup dans les pays nordiques sont très opposés à l’intégration économique plus poussée avec les nations financièrement irresponsables de l’Europe méridionale.
Craig Alexander, économiste en chef à la Banque Toronto Dominion, a récemment fait la déclaration suivante au sujet des problèmes d’essayer de mieux intégrer l’Europe.
« Le problème est que le système politique en Europe ne peut composer avec le saut à partir du système actuel vers une union fiscale en une seule fois. »
Aussi, il sera certainement très intéressant de voir ce qui se passe. Il y a encore une chance très réelle que l’UE puisse se briser et que l’euro implose. Absolument rien n’est gravé dans la pierre actuellement.
Mais les dirigeants de l’UE vont faire ce qu’ils peuvent pour la maintenir. Ils croient vraiment qu’une Europe pleinement unie sous la bannière de l’UE est ce qu’il y a de meilleur pour le continent.
En fin de compte, cependant, le véritable objectif est d’unir le monde entier. Les gouvernements régionaux comme l’Union européenne sont considérés comme une étape intermédiaire vers un véritable gouvernement mondial. Comme je l’ai écrit à ce sujet précédemment, les mondialistes espèrent avoir un jour une économie véritablement mondiale qui utilise une nouvelle monnaie mondiale.
Dans un récent article d’opinion, l’ancien gros bonnet de l’UE, Javier Solana, a fait la déclaration suivante….
Une gouvernance mondiale vraiment efficace est l’horizon stratégique que l’humanité doit poursuivre aujourd’hui de toute son énergie.
Cela semble difficile à atteindre, et ce le sera. Mais cela n’a rien à voir avec du pessimisme. Le défi de gérer les risques mondiaux n’est rien moins que le défi de la prévention de la « fin de l’histoire » – non comme l’apothéose de la victoire mondiale placide de la démocratie libérale, mais comme le pire échec collectif que nous puissions imaginer.
Les gens comme M. Solana croient vraiment que si nous pouvons finalement unir le monde entier cela va amener une nouvelle ère de paix et de prospérité.
Beaucoup d’entre eux croient que s’ils peuvent arriver à ce que le monde soit divisé en 10 ou 12 « unions régionales » en premier, ils finiront par être en mesure d’obtenir que toutes ces unions régionales forment un super-état mondial géant.
Les mondialistes tels que M. Solana sont convaincus qu’ils font cela pour le bien de l’humanité. Ils croient vraiment que la guerre et la pauvreté peuvent être éliminées si nous nous retrouvons tous sous un super gouvernement.
Mais comme nous l’avons vu dans le passé, plus les gouvernements deviennent importants, pire tend à devenir la tyrannie. Mettre en place un « gouvernement mondial » peut sembler une bonne idée à certaines personnes, mais la vérité est que ce serait ouvrir la voie à la plus grande oppression que nous ayons jamais vu.
Ceux qui aiment la liberté doivent être opposés à 100% aux « Etats-Unis d’Europe », et ils devraient certainement être opposés à 100% à un « gouvernement mondial ».
Source: endoftheamericandream

http://infoguerilla.fr
http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-d-Europe-Un-projet-de-gouvernement-economique-integrerait-l-Europe-a-un-degre-jamais-vu-depuis-l-Empire_a62593.html

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 14:31

LA FIN DU PACTE SOCIAL OCCIDENTAL – MAI 68 – AOÛT 2011

LA GRANDE ÉPOQUE DE L’AMÉRIQUE

En 1968, ils étaient des centaines de milliers à lancer des pavés dans presque toutes les cités d’Europe. En ces temps passés le monde était divisé en deux grands blocs opposés. D’un côté, le camp impérialiste occidental sous la houlette de la super puissance américaine triomphante ; de l’autre, le camp social-impérialiste sous la gouverne de l’Union Soviétique post Khrouchtchévienne (1).

Quelques années auparavant John F. Kennedy, le chef de file des faucons du Pentagone, avait parrainé l’invasion ratée de la Baie des Cochons (Cuba), puis imposé le blocus de l’île où se cachaient quelques ogives nucléaires russes ; puis il avait ordonner l’invasion du Viet Nam et le massacre de son peuple héroïque. Pour faire bonne mesure, ajoutons quelques coups d’États fomentés par la CIA en Amérique Latine alors sous domination exclusive des États-Unis, ainsi qu’en Afrique, continent fortement contesté entre les puissances impérialistes anciennes (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Belgique et Portugal) et les sociaux impérialistes soviétiques alors en expansion.

Si l’on exclut Cuba, l’Amérique Latine n’était pas à proprement parler l’objet d’un repartage des zones d’influences et d’exploitation entre ces deux blocs. Les Kennedy – Johnson – et consorts s’étant assuré de ne pas laisser les soviétiques mettre le pied plus loin que Cuba dans cette chasse gardée hémisphérique. En 1973, le général Pinochet sera d’ailleurs chargé de le rappeler aux soviétiques par le fer, le feu et le sang du peuple chilien.

Par ailleurs, l’affrontement entre ces deux blocs entraînait un repartage dynamique des sphères d’influence, des marchés et de zones de spoliation des ressources naturelles en Afrique, au Moyen-Orient et dans une partie de l’Asie. Quelques puissances impérialistes européennes (France, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Israël) servaient de supplétifs aux américains chaque fois que la Maison Blanche ne pouvait s’occuper elle-même d’un problème régional. Les « libérations » nationales de l’Iran, de l’Inde, du Pakistan, de l’Indonésie, de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient témoignent de ce redéploiement du colonialisme classique en un néo-colonialisme plus approprié aux rapports des forces en présence.

En 1968, le dollar US était en ascension vertigineuse et remplaçait l’or peu à peu comme devise du commerce international et comme valeur refuge. Les banques et les trusts financiers américains prenaient le contrôle des bourses internationales. L’industrie américaine et ses filiales allemandes et japonaises dominaient le monde hors de la zone soviétique.

Pendant ce temps le social-impérialisme soviétique grappillait de ci de là quelques zones d’influence en Afrique et en Asie pendant que ses satellites Est européens offraient leurs maigres marchés, leurs ressources naturelles faméliques et leurs ateliers industriels polluants à l’expansion soviétique déjà en difficulté.

L’AFFRONTEMENT

C’est dans ce contexte expansionniste et de confrontation inter-blocs que la petite-bourgeoise et la gente étudiante ouest-européenne s’avancèrent pour réclamer un meilleur partage des richesses spoliées dans les pays du tiers-monde et rapatriées en métropole. Le mouvement de Mai 68, comme il est convenu d’appeler cette série de soulèvements des jeunes travailleurs et des étudiants, frappa plusieurs pays d’Europe occidentale pour culminer en France en mai 1968. Soulèvements de jeunes travailleurs et d’étudiants car à cette époque d’expansion impérialiste triomphante les jeunes travaillaient ou encore étudiaient. Le chômage endémique, le désespoir urbain, la misère des banlieues, la paupérisation des masses laborieuses n’étaient pas encore généralisée en Occident.

Le soulèvement des jeunes, que la « gauche » officielle, européenne et française, ne soutient qu’a la toute fin pour mieux le dévoyer et l’étouffer, visait la répartition de la richesse, c’est-à-dire le repartage social de l’usufruit de l’exploitation des néo-colonies d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. C’est la raison pour laquelle ces soulèvements ne frappèrent sérieusement que les pays riches d’Europe occidentale.

Après des mois d’échauffourées larvées, en tournante dans les différentes capitales d’Europe, le mouvement souleva Paris. La grande bourgeoisie capitaliste choisit alors de tout miser sur la bataille de France et d’y casser définitivement le mouvement. Justement, le Président français Charles de Gaulle était une pointure politique à la hauteur de cette mission réactionnaire.

Effectivement, le mouvement des casseurs revendicateurs fut brisé en France où, après sa fuite à la base militaire de Baden-Baden (Allemagne), de Gaulle revint appuyé les accords de Grenelle qui assurèrent le rehaussement du SMIC et un enrichissement relatif de l’aristocratie ouvrière française. La bureaucratie syndicale, la gauche caviar et le grand capital venaient de signer une trêve sociale – de non révolution – qui devait durer quelques dizaines d’années.

Aussitôt, les autres capitales de l’Ouest emboîtèrent le pas et accordèrent des conditions similaires à leurs étudiants, à leurs aristocraties ouvrières et à leurs bobos nationaux. Les États-Unis refusèrent ce pacte et la bataille se poursuivit là-bas jusqu’à aujourd’hui.

Les accords de Grenelle marquèrent la fin du mouvement des étudiants récalcitrants de Mai-68. La grande bourgeoisie d’affaire occidentale venait d’acheter la paix sociale sur le dos des peuples néo-coloniaux qu’il fallait maintenant assujettir encore plus fermement. L’ère des agressions régionales contre les pays du tiers-monde pour les mettre au pas allait s’intensifier.

ÉTÉ 2011 – RIEN NE VA PLUS

Après une succession interrompue de crash économique, financier, monétaire, boursier, en 2008 la plus importante de toutes les crises ébranla les fondements de la mainmise américaine sur l’économie mondiale. La crise se préparait depuis longtemps pourtant. La balance commerciale et la balance des paiements américains donnaient des présages annonciateurs de la débâcle à venir.

Déjà en 2001, la puissance américaine battait de l’aile. Frappé de toute part par un nouveau joueur très puissant, les USA ne parvenaient plus à maintenir leur hégémonie sur l’empire récalcitrant. Même son hégémonie militaire, pourtant très chèrement acquise (50 % des dépenses militaires parasitaires mondiales), était battu en brèche par les peuples du tiers mondes insoumis.

Ce n’est pas l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center à New-York qui marque le tournant historique de cette époque. Pas du tout, c’est là une vision étriquée, unilatérale et subjective originant du cœur de la bête. C’est la résistance héroïque du peuple irakien à l’agression impérialiste américaine qui constitue l’événement historique charnière. Après la victoire du Viet Nam contre les sbires de l’Oncle Sam, victoire que l’on avait cru atypique – un accident de l’histoire – « Une fois n’est pas coutume » – voilà qu’un petit peuple de 31 millions d’habitants, presque sans armes (kalachnikovs et explosifs), tenait tête et mettait en échec la plus formidable armée de tous les temps. Par la suite, ce fut la résistance libanaise aux hordes sionistes (2006), la résistance afghane (2010), la résistance Nord pakistanaise, somalienne et libyenne (2011)…Qui a peur du gros méchant loup américain ? Terminé l’époque « glorieuse » ou les puissances impérialistes occidentales se partageaient sans vergogne les dépouilles du continent noir, du Moyen-Orient pétrolier, de l’Asie et de l’Amérique Latine tout en refilant quelques miettes à leur petite bourgeoisie reconnaissante.

Ces guerres en série plombèrent lourdement le budget américain. Ces défaites militaires couplées aux crises économiques répétitives (financières, boursières et monétaires), alliée à la désindustrialisation occidentale, associée à la tertiarisation parasitaire de l’économie capitaliste et à la concurrence féroce d’une nouvelle superpuissance industrielle – la Chine impérialiste – ont entraîné l’économie impérialiste occidentale au fond de l’abîme – le déclin de l’empire américain avait sonné.

Voilà le contexte planétaire qui marque l’époque contemporaine. Les capitalistes monopolistes occidentaux ont donc répudié l’accord de Grenelle et son pacte social ainsi que la trêve signée en 1968. Ils n’ont plus d’argent à offrir pour acheter la paix sociale. Tout juste leur reste-t-il quelques deniers pour payer les forces répressives – polices, services secrets, réservistes et armées – afin d’imposer un nouveau pacte social à la strate des bobos (petite bourgeoisie), aux jeunes désoeuvrés et aux étudiants qui étudient pour devenir chômeurs ainsi qu’au peuple travailleur tout entier.

Ce nouveau pacte social est très simple à comprendre, de moins en moins de services sociaux et d’aide aux déshérités et aux retraités, de plus en plus de réduction drastique du coût de reproduction de la force de travail de façon à tenter de reconquérir le terrain perdu face à l’impérialisme montant de l’Alliance de Shanghai dirigée par la Chine. Délocalisation industrielle vers les pays à faible salaire et à plus value abondante et résistance à la baisse tendancielle des taux de profits. Chômage, guerre de rapine, spoliation, exploitation et paupérisation des masses travailleuses voilà le nouveau programme que tous les Obama, Cameron, Sarkozy et Harper de ce monde proposent à leur population. Pour y parvenir ils comptent sur l’engagement militant et résolu de la petite bourgeoisie paupérisé, accrochée à l’illusion qu’elle peut sauver ce système moribond si elle fait accepter tous ces sacrifices aux pauvres d’Occident et par ceux des pays néo-coloniaux.

Mais voilà, les jeunes des révoltes anarchiques et spontanés de l’été 2011 n’ont rien à voir avec les étudiants universitaires de Mai-68. Ils ne se battent pas pour obtenir leur part de la plus value spoliée dans les pays du tiers-monde ou dans les usines capitalistes. Ceux-là se battent et résistent simplement pour survivre ; pour trouver à manger, s’habiller, se loger ; pour crier leur frustration devant le chômage endémique ; pour brûler les HLM miséreux et insalubres où ils sont parqués. Ils se battent pour dérober quelques colifichets inaccessibles qu’on leur a tant vanté ; pour éventrer les magasins de produits de luxes destinés aux bobos et à l’aristocratie ouvrière qui de toute manière est de moins en moins en affaire pour se les procurés. Les « bobos » pleurent la destruction de ces biens mais de toute façon ces marchandises leurs sont livrés à crédit en attendant que l’économie s’effondre et qu’on leur reprenne maison et cotillon en même temps que le peu qu’on leur avait laissé contempler.

Les capitalistes occidentaux n’ont que peine, sueur, sang et pauvreté à offrir à leurs laquais petit-bourgeois, bureaucratie syndicale, gauche caviar et bobos de toute engeance pour les services de trahison rendue afin de préserver ce système moribond.

Tous ces gens n’ont aucune influence sur les jeunes en révolte qui pourtant auraient bien besoin d’un leader, d’une orientation politique dans leur activité subversive et de résistance contre l’appareil répressif de l’État (..)

 

suite ici :

 

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5248

 

 

 


(1) Le camp socialiste était disparu entre 1953, année de la mort de Staline et 1956, année du rapport « secret » de Khrouchtchev au XXe congrès du PCUS

 

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