Lors du 11 septembre 2001, on a tout de même assisté durant quelques heures à une coup d’état opéré par l’armée américaine. Les militaires sont allés chercher presque la totalité des membres du Congrès pour, officiellement, les protéger.
Deux jours après, le 13 septembre, les médias annoncent que le PATRIOT ACT a été déposé au Congrès pour être voté. Il ne s’agit pas de quelques feuillets mais d’un gros document contenant de très nombreux feuillets. Question : les juristes néo-conservateurs issus de l’Ecole de Chicago, pépinière d’endoctrinement au concept du Futur Reich US, ont-ils rédigé ce gros pavé en quatre jours et nuits ?
Non.
En fait, la préparation du document consistant en le PATRIOT ACT a demandé au moins DEUX ANNÉES de discussion et rédaction en « interne ». Par conséquent, ceux qui ont ordonné ce programme ‘juridique’ avaient quelque chose derrière la tête. Une fois, prêts, restait à trouver l’événement catalyseur…
Comment se fait-il que les rédacteurs du PATRIOT ACT aient pressenti la nécessité de rédiger un tel document dans un silence total puisque rien n’a fuité avant le jour J ?
Ensuite ? Le complexe militaro-industriel fait accepter au président de façade qu’est G.W. Bush le plan de grand remodelage du Moyen-Orient. Le général Clark, fossoyeur (sur ordre) de la Yougoslavie, débarque voir ses amis au Pentagone. Il attendra six longues années avant de se confesser publiquement.
Aujourd’hui ?
La loi du hasard frappe la SYRIE… Les deux prochains numéros de LIESI analyseront la manière dont les groupes oligarchiques mettent en scène la prochaine guerre mondiale.
Le 8 décembre 2012, le technocrate Mario Monti, l’homme des sociétés secrètes qui a ruiné des millions d’italiens pour satisfaire Marché S.A., a confirmé ce que nous disions dans l’un des précédents numéros de LIESI : à savoir sa démission. Les excuses rapportées par le technocrate officiant pour le cartel bancaire sont un prétexte.
« J’ai mûri la conviction qu’on ne pouvait pas continuer à aller ainsi de l’avant », a-t-il confié au directeur du plus grand quotidien italien, le Corriere della Sera. Le journal italien rapporte que le pauvre technocrate a été « particulièrement offensé par les déclarations du secrétaire général du PDL, Angelino Alfano, lorsque ce parti a décidé de ne pas voter le texte (budget) s’attaquant aux coûts de la politique en Italie.« Nous n’aimons pas le chemin qu’a pris notre économie », avait notamment déclaré M. Alfano. Pour M. Monti, même si ce parti s’est seulement abstenu, il s’agissait d’une véritable motion de défiance à son égard. « Je me suis senti profondément indigné de lire ces paroles », a-t-il dit ».
Ces jérémiades sont pour le petit écran et la presse propagandiste. La réalité, comme nous le rapportions il y a plusieurs semaines dans la lettre LIESI, est que Mario Monti entend dégager avant le paradigme qui sera introduit après mai-juin 2013 par les forces faisant le Marché.
Le vide politique ouvert en Italie a permis à Silvio Berlusconi de s’engager dans la course pour occuper la place. Le célèbre politicien qui rêve de revanche ferait mieux de réfléchir à deux fois au coup que lui préparent ceux qui l’ont évincé il y a quelques mois. Les propos rapportés par la presse européenne donnent le futur prétexte pour couler l’Italie… face à la TEMPÊTE.
« Le pire qui puisse arriver à l’Italie serait de retomber dans une crise politique qui briserait l’élan des réformes engagées par Mario Monti. Ce risque, la Botte le doit ironiquement à celui (Berlusconi) que les marchés financiers ont chassé du pouvoir en novembre 2011. » (Les Echos)
« Le nouveau coup du Caïman pourrait faire monter la température sur les taux italiens et pénaliser un pays qui avait su donner des gages sérieux pour écarter les dangers d’une dérive à la grecque », déplore Christophe Lucet dans Sud-Ouest.
« Avec Berlusconi, l’Italie reviendrait allonger la liste des grands sinistrés après la Grèce, l’Espagne et le Portugal », ajoute Ivan Drapeau dans La Charente libre.
BANCO POPULARE et les métaux précieux
En attendant BANCO POPULARE donne des signaux plutôt inquiétants… Et pourquoi pas de nouvelles dégradations pour l’ITALIE de la part des agences de notation travaillant pour MARCHE S.A ?
En attendant, il se passe quelque chose sur les métaux précieux… certaines mains sont contraintes de racheter des positions short. Ce qui s’est passé vendredi après-midi est intéressant.
A l’examen de certains graphiques des quatre plus grosses banques d’affaires américaines, quelques explications pourraient être trouvées. Surveillons et attendons…
Dans l’une de ses dernières chroniques, Jacques Attali écrit un certain nombre de choses. Il évoque la menace de nationalisation brandie par Arnaud Montebourg. Sa réponse ? « Avant de menacer de nationaliser des entreprises privées, les hommes politiques devraient commencer par nationaliser l’Etat; c’est-à-dire le mettre au service de la Nation et non de leurs ambitions politiciennes ou médiatiques. »
Le groupe UMP/PS n’a-t-il pas fait le choix de la mondialisation, des frontières ouvertes, des délocalisations ? N’ont-ils pas voté pour tous ces traités qui réclament plus d’Europe et moins de souveraineté nationale ? Quand on décide de détruire les vitres des fenêtres d’une maison, doit-on s’étonner du fait qu’un air glacial y circule en plein hiver ?
Le résultat aujourd’hui est que les gouvernements ne pèsent plus grand-chose face aux mastodontes du Marché. On veut plus d’Europe mais le Parlement européen n’est-il pas sous le contrôle de plusieurs lobbyistes ?
A quoi cela sert-il de dire à l’un des acteurs du Marché qu’il n’est pas le bienvenu en France alors que l’Etat est atrophié, sans colonne vertébrale, avec des dirigeants qui ont refusé sciemment tout projet intelligent pour freiner la mondialisation ? L’idéologie qui consiste pour ce pouvoir sans pouvoir à illusionner les travailleurs de France sur des espoirs sans consistance, peut-il s’avérer politiquement suicidaire ?
Curieuse fin d’année où le financier très médiatique Marc Fiorentino annonce des temps très difficiles pour l’économie française.
Dans l’un de ses éditoriaux, Marc Fiorentino dresse ce constat :
« Il règne une ambiance étrange. Tous les indicateurs de terrain, venant des chefs de petites entreprises entre autres, indiquent que l’économie française est dans une situation extrêmement inquiétante. Consommation en baisse et chômage en hausse. Mais il n’y a pas de sentiment d’urgence, on est une fois de plus dans le déni. Je pense qu’il est temps de lancer un cri d’alarme.
Hausse du chômage, prévision de récession : la situation de l’économie française m’inquiète.
Au-delà des chiffres officiels qui sont publiés, la réalité sur le terrain est assez effrayante. Le principal moteur de la croissance française, la consommation, est à l’arrêt. Le non alimentaire, et notamment l’habillement, le textile est en baisse de 15% à 30% et même les dépenses alimentaires sont en baisse de 5%. Et je suis frappé par l’absence totale de sentiment d’urgence. Le gouvernement, et même les médias, continuent à fonctionner comme si nous traversions juste une période difficile alors que nous sommes au bord du précipice.
Ce qui me faire dire cela c’est que notre commerce extérieur est en lambeaux avec un déficit record, la consommation est à l’arrêt et les investissements sont en chute libre. Les entreprises, et surtout les TPE, les PME et même les entreprises intermédiaires dont le marché est franco français sont dans la situation la plus difficile que j’ai pu observer en 30 ans de carrière. Plus de financement bancaire, plus d’investisseurs en capitaux ni en bourse compte tenu de la fiscalité, et des chiffres d’affaires en baisse. Le nombre des procédures de sauvegarde, redressements judiciaires et faillites explose.
Et j’ai le sentiment qu’on n’en parle pas assez. J’ai l’impression qu’on est une fois de plus dans le déni. On vient de passer un mois dans un psychodrame sur les 600 emplois de Florange, alors qu’on perd 60,000 emplois par mois. Je me demande quel niveau le chômage et la décroissance doivent atteindre pour qu’on réagisse. Il faut lancer un cri d’alarme : le secteur privé français est au bord du gouffre et nous n’avons plus les moyens de financer le secteur public ».
Tentative par les puissances occidentales de répéter le scénario libyen avec la Syrie
Tandis que l’Occident cherche à imposer sa manière de définir la démonocratie en Syrie, la Russie vient de répondre en la personne du responsable de sa diplomatie : Sergueï Lavrov. Au cours d’une table ronde La Russie et le monde en évolution il a précisé aux diplomaties occidentales qu’elles ne devaient pas rêver à une répétition du scénario libyen :
« Nous n’admettrons pas que l’expérience libyenne soit reproduite en Syrie ». « Malheureusement, nos partenaires occidentaux se sont écartés des ententes de Genève et prônent le départ (du président syrien) Bachar el-Assad ». « Nous ne menons aucune négociation concernant le sort d’Assad. Toutes les tentatives de présenter la situation autrement sont assez malpropres, et cela même pour les diplomaties des pays connus par leurs aspirations à défigurer les faits en leur faveur ».
Difficile d’être plus clair pour le ministre russe des Affaires étrangères à l’égard des puissances occidentales, dont le jeu malfaisant devra nécessairement être payé un jour, car les nations n’ont pas d’éternité.
Les cinq années de présidence Sarkozy ont suscité tant de dégoût et de rancœur que beaucoup ont espéré dans l’arrivée de la gauche caviar. Le bilan des quelques mois de présidence de F. Hollande, celui que Jacques Attali compare à Louis XVI, est une catastrophe. La France continue de s’enfoncer et les autres pays ne font pas vraiment mieux. Les Etats-Unis par exemple, confirment l’issue du débat électoral de la dernière présidentielle : il n’y a pas eu de débats de fond et par conséquent aucune amélioration n’est à attendre. Les politiciens sont soucieux de préserver la vitrine, de faire les courbettes aux banquiers qui font LE MARCHE, mais il n’y aura aucune politique ambitieuse, rien ! Hollande demande du temps, Obama… idem.
Angela Merkel, elle, est confrontée à de prochaines élections en automne 2013. Que revendique t-elle ? De l’austérité. Le moyen de relancer l’économie ? Garder l’euro et poursuivre l’austérité. Avec son ministre des Finances, ils ont un même refrain : l’examen des budgets nationaux et la mise en place de structures supranationales capables de brider les directions fiscales des Etats.
Pendant ce temps, le chômage explose, surtout chez les jeunes. Pauvre jeunesse sacrifiée par le principe de la financiarisation à tout va de l’économie. Au-delà de l’économie, ce qui se prépare au Moyen-Orient est terrifiant. Nous y consacrerons un nouveau numéro de LIESI car il y a une logique de blocs et l’intelligence qui se joue des acteurs dominants est bien celle qui terrifiait ce visionnaire du devenir de l’Ouest qu’était Alexandre Soljenitsyne.
Le système politique classique glisse vers le déni de réalité : l’UMP implose et le PS est secoué de scandales où l’on voit que ceux qui critiquent le ‘bizness’, ces prétendus moralisateurs haineux d’autrui, qui se prétendent porteurs d’une certaine morale, n’ont aucune leçon à donner aux autres car l’examen de conscience sur leurs actions privées devrait les rendre plus que confus. On apprend ainsi que des socialistes ont pu avoir des comptes en Suisse. Et si c’était l’arbre qui cache la forêt ? Au delà des scandales il y a les haines dissimulées.
Les haines recuites ne sont pas une exclusivité de l’UMP
« Cela fait six mois que je bosse sur ce dossier. En trois jours, Ayrault a tout salopé. » Comme tout un chacun, Montebourg a appris, en regardant le Premier ministre à la télévision, le contenu de l’accord signé le 30 novembre entre le gouvernement et ArcelorMittal. Furieux et vexé de ne même pas avoir été cité par Ayrault, à l’inverse de Moscovici, le ministre du Redressement productif a laissé ses collaborateurs en plan et s’est réfugié dans ses appartements.
Le lendemain matin, il se pointe à l’Elysée, l’air tragique : « J’ai été désavoué, donc je démissionne. »
En fait, selon Libé (3/12), qui a confessé Monteboug, celui-ci a mis son portefeuille dans la balance : « J’ai dit au président de la République que si rien n’était fait avant ce soir pour réparer les dégâts sur cette question de nationalisation, je ne resterais pas au gouvernement…«
Finalement, comme on sait, il restera. En sortant du bureau présidentiel, le ministre du Redressement productif s’arrête dans le bureau d’Aquilino Morelle, conseiller politique de l’Elysée. En présence d’Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l’Elysée, il téléphone à Ayrault. Les deux hommes s’invectivent. Il y a longtemps que ces deux là se détestent, depuis 2007 au moins, et cette affaire de Florange agit comme un révélateur.
Source : http://resistanceinventerre.wordpress.com/2012/12/06/a-quoi-sert-montebourg/
Ces événements sont-ils le fruit du pur hasard ? On peut raisonnablement en douter car si l’on prend de la hauteur, il y a dans ce déroulement une logique froide, machiavélique, et chacun sait où ce courant de l’histoire nous mène.
Par Menthalo -
Pour ceux que l’histoire n’a pas passionné lorsqu’ils étaient jeunes, sans doute parce qu’ils avaient des professeurs ternes et sans imagination, il faut sans doute rappeler ce qu’est un « Village Potemkine« . Catherine II, tsarine de toutes les russies était réputée pour son appétit pour les hommes. Après le Prince Orlov, son favori fut Gregori Potemkine, un officier de la garde à cheval, qui avait participé au coup d’état qui avait détrôné Pierre III pour mettre son épouse sur le trône. Potemkine va vite accéder à de hautes responsabilités, devenir Président du Conseil militaire et l’homme le plus puissant de Russie. Nous sommes au siècle des Lumières. Catherine II veut mieux connaitre le pays sur lequel elle règne et demande à Potemkine d’organiser un voyage pour le lui faire découvrir. Il va mettre en scène pour la tsarine un pays imaginaire. Une partie de ce voyage va se dérouler sur l’un des plus longs fleuves d’Europe, le Dniepr. Potemkine a rassemblé une flottille pour que le voyage soit le plus agréable possible, avec la cour, des musiciens et des comédiens pour que la « Croisière s’amuse ». Sur les rives du fleuve, il a créé de faux villages, aux couleurs riantes, pour que la tsarine ait une image positive des régions qu’elle traverse, aussi pauvres soient elles en réalité.
Rien n’a changé dans les mœurs politique au cours des siècles, sauf que ceux qu’on cherche à tromper peuvent être tour à tour les dirigeants, les industriels ou les masses.
L’un de mes lecteurs s’élevait contre mes propos précédents, quant à l’utilité de manipuler la bourse à la hausse pour créer un climat d’euphorie. A juste titre, les masses laborieuses ne suivent pas la bourse et la hausse d’icelle ne va pas amener Pierrot ou Mohamed à se payer un gueuleton avec Mireille ou Yasmina. Cette manipulation des indices vise les entrepreneurs. Une bourse qui monte, c’est la perspective de marchés positifs, de commandes qui vont se multiplier (publiques et privées). L’entrepreneur va donc investir pour essayer d’être plus performant et compétitif dans les domaines pointus, qui seront porteurs demain. A l’inverse, une bourse en berne, l’amènera à repousser à plus tard les investissements, la formation, etc. Si l’entrepreneur est euphorique, Pierrot et Mohamed vont avoir du boulot, Mireille et Yasmina iront peut être suivre une formation et au final, ils ne serreront pas trop les cordons de la bourse familiale, donnant ainsi vie au commerce en jouant leur rôle de consommateurs du bout de la chaine. Comme quoi, le chef d’orchestre Greenspan fait bien danser les poulbots au bal popu. CQFD.
Euro-Dollar
Sans aucune imagination, les robots-traders continuent le mouvement attendu avec une parfaite symétrie. Draghi est intervenu pile-poil au bon moment pour amener le mouvement de baisse que l’on pouvait anticiper. Admirez la similitude ente la bougie Verte de l’autre côté de l’ETEi et la bougie rouge d’hier. Draghi est donc un acteur économique, au sens comédien du terme. Il joue un rôle sur la scène. Souvenez-vous de ce que disait Jim Grant sur Bloomberg sur le rôle des gouverneurs de Banque Centrale aujourd’hui, qui doivent d’abord être « manipulateurs de marché », « experts en propagande » et « tuteurs de la gent financière » et que c’est pour cela, qu’il fallait être sorti de Goldman Sachs pour remplir au mieux ce rôle.
Goldman Sachs doit avoir une filiale secrète à Broadway ou Hollywood, du genre »cours Laurent », permettant de former des artistes au rôle d’amuseur de la galerie financière.
Lorsque l’Euro sera revenu à 1,28 plusieurs scénarios s’ouvriront. Le plus probable, c’est que les cours essaieront de revenir vers 1,32 pour parfaire la symétrie. A 1,32 soit les cours partiront vers les plus hauts, soit ils iront d’abord vers les 1,22 /1,21 pour parfaire une figure en Epaule-Tête-Epaule inversée mieux visible sur un graphique hebdomadaire. Ces mouvements de l’Euro décideront alors des autres marchés. Sur le fond, la Chine détrône systématiquement le rôle international du Dollar, qui devrait perdre de sa valeur relative. Dernièrement, la Chine a créé une bourse internationale du pétrole en RMB, supprimant le quasi monopole du Dollar sur l’une des valeurs phares de l’économie. Ce que nous attendions depuis plus de 18 mois pour le mythique marché de l’or et de l’argent, le fameux PAGE, acronyme de Pan Asian Gold Exchange, a finalement été lancé sur le pétrole. De la même façon la Chine a lancé un concurrent du Baltic Dry Index, pour donner le cours du fret international.
Toute cette gigantesque comédie n’est pas une saynète en un acte, prévue pour se jouer en dix minutes, en une semaine ou 18 mois. Cela se rapproche plus de la « Longue Marche » de Mao Tse Tung et des plans quinquennaux. C’est pourquoi, il faut vous armer de patience. La transition entre le système purement fiduciaire actuel et le système suivant va impliquer que les Banques Centrales du Monde rechargent leurs entrepôts en Métaux Précieux, si on va comme je le crois vers ce « Bancor » réclamé par la Chine, cf la partie prospective de « Histoire de l’Argent »
Quant à la Bourse, qui monte vers les sommets, réjouissons nous pour Pierrot et Mohamed, Mireille et Yasmina, en se souvenant que « la Roche Tarpéienne est proche du Capitole ».
Ne jouez pas à ce casino.
Orange Pressée
Vous vous souvenez que la direction de France Telecom avait mis en place le plan NeXt, pour essayer de dégouter 22.000 fonctionnaires et les pousser à démissionner. Quelques suicides plus tard, on peut se demander si ces Messieurs de la Finance n’ont pas mis en place un Plan B. France Telecom tient encore près de 40% du marché. En provoquant sa chute en bourse, la société aurait de plus en plus de mal à se financer, d’autant plus que l’UE interdit désormais à l’Etat de s’immiscer dans les affaires privées. Sa capitalisation boursière ayant fondu, France Telecom va être sorti du CAC et de ce fait, pour tous les fonds d’investissements internationaux, elle va perdre de la visibilité et sa liquidité actuelle. Il est donc urgent pour eux de vendre cette ligne d’action. France Telecom va perdre sa capacité d’investissement et sera poussée dans les cordes jusqu’à la faillite.
Une telle société a t’elle droit à faire faillite ? Je ne le sais pas, mais nous sommes dans un nouveau paradigme, même si la branche socialiste de l’UMPS est aux manettes. (Une autre comédie toute de faux-semblant, comme le divorce Fillon-Copé.) Au final, les sociétés privées vont récupérer les structures de FT (centres répartiteurs, etc.), laissant les fonctionnaires s’accrocher à une coquille vide.
Attendez quelques mois et vous verrez que cette analyse est peut être visionnaire.
Il va y avoir de la friture sur la ligne, les papy syndicalistes vont faire de la résistance.
Publié le 25 novembre 2012
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