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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 20:50

 

En 2008, Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'un livre blanc sur "La participation de la sécurité privée à la sécurité générale en Europe ", évoquait une : "coproduction" de sécurité. 2 ans plus tard, entre transferts de compétences et financement par le privé, on peut s'interroger sur l'avenir de la police républicaine

Pour des raisons budgétaires, la police nationale voit ses effectifs et moyens fondre au profit du privé.

C'est ce que constate le Journal La Croix : " Avec une croissance moyenne de 3 % par an, les entreprises du secteur (privé)– qui embauchent aujourd’hui 165 000 salariés – pourraient compter 200 000 agents dans les cinq ans à venir. De quoi, à terme, talonner les effectifs de la police et de la gendarmerie qui, réunis, se chiffrent à 248 000 ... / ... "

Ce qui fait dire à Jean-Jacques URVOAS Maître de conférences en droit public et secrétaire national du PS chargé de la sécurité: " Les engagements de campagne sont reniés et le locataire de l’Elysée n’a plus grand rapport avec le candidat qui proclamait à Perpignan, le 23 février 2007, vouloir « un Etat qui consacre plus de moyens à ses missions régaliennes qui ont été trop négligées ». En 2009, le démantèlement de la maison Police s’amplifie avec une nouvelle réduction de 2 383 ETPT (Equivalent temps plein travaillé), dont 1 432 pour les seuls gardiens de la paix. En 2010, il faudra encore sacrifier 1 329 ETPT, puis 712 en 2011... / ... " "Le baiser de Judas, ou comment Sarko a abîmé la police républicaine"

Exemple de transfert de compétence ?

" ... / ... Aujourd'hui, en plus de leur activité habituelle (patrouilles et enquêtes), les policiers et gendarmes doivent en effet assumer aussi des tâches relevant du domaine de la justice : sécurité des procès, déplacements des détenus ... / ... A partir de janvier 2011, d'après Le Figaro, ces tâches seraient assurées à la fois par des policiers et gendarmes réservistes (retraités)... et par des sociétés privées ... / ... " - Le Post

Mais le privé est déjà bien présent dans d'autres tâches et ... coûte moins cher !

" ... / ... Les pouvoirs publics ont intérêt à transférer un maximum de tâches vers le privé. Et ce, pour des raisons financières, estime Frédéric Ocqueteau, sociologue au CNRS et spécialiste des politiques de sécurité. Un salarié du privé coûte sensiblement moins cher qu’un fonctionnaire puisqu’il est payé à la prestation et sur une base horaire. » Un atout de taille à l’heure des restrictions budgétaires imposées par la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Et ne présente absolument pas les mêmes garanties en termes de formation !

Car même si dans le cadre de la loi Loppsi 2, le texte du gouvernement prévoit la création d’un Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps) qui aurait pour but de définir des agréments et un code de déontologie. Dans les faits, nous dit La Croix : " des milliers de salariés travailleraient sans carte. Plus grave, certains seraient des repris de justice. Pour échapper aux contrôles menés par les préfectures, il leur suffit d’opter pour le statut d’auto-entrepreneurs ... / ... "

Encore plus étonnant : Quand l'état fait appel à des financements privés pour la lutte contre le crime !

Peu de gens le savent, mais le 14 septembre dernier, on pouvait lire dans Le Figaro : " Les 1500 agents de la police technique et scientifique sont appelés mardi à leur première journée de grève depuis la création de cette branche, il y a 25 ans ... / ... "

La raison ?

" ... / .... Certains de nos services sont au bord de l'asphyxie. Malgré un doublement des effectifs en dix ans (nous sommes passés de 700 à 1500 environ), nous sommes totalement débordés. Il faudrait que nous soyons encore le double pour répondre aux demandes ... / ... au laboratoire de Lyon, il y a 20.000 prélèvements en attente d'être analysés par mois ... / ... " Ce à quoi il faut ajouter : " ... / ... si l'on veut des bottes coquées pour se rendre sur un incendie, il faut sortir notre portefeuille personnel. Autre exemple : dans certains services locaux de la police scientifique, les collègues doivent attendre qu'un véhicule de la brigade anticriminalité puisse les transporter sur les cambriolages. Il est même arrivé que certains d'entre eux se déplacent avec des personnes venues déposer plainte, en l'absence de véhicules attribués au service ! " - Le Figaro

Et que pensez-vous que Brice Hortefeux, grand défenseur de la sécurité des français leur a obtenu ?

" ... / ... Brice Hortefeux vient de confirmer que sa loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure ... / ... comprendra une disposition visant à impliquer les compagnies d'assurances dans le financement de la police technique et scientifique (PTS) ... / ... " Nous leur avons demandé une contribution volontaire pour la prise en charge des équipements de relevé et d'analyse d'empreintes à hauteur de 6 millions d'euros sur trois ans ... / ... "

Cette disposition inventée par le sénateur UMP Jean-Patrick Courtois, devait fonctionner de la façon suivante : " ... / ... le système imaginé prévoyait que le fonds soit alimenté par une taxe sur les polices d'assurance-habitation comportant une garantie contre le vol. Un impôt déguisé en somme, frappant les bons clients des assurances, sachant que les compagnies n'hésiteraient pas une seconde à répercuter le prix de la taxe sur les primes des assurés ... / ... Flairant la polémique, Bercy et Beauvau ont donc revu le dispositif ... / ... le fonds sera «alimenté par un versement déterminé par convention sur les biens restitués à l'assureur ayant indemnisé le vol desdits biens ... / ... Le sénateur Courtois renchérit : " Grâce au fonds, il y aura plus de recherches ADN, elles coûteront moins cher et seront plus rapides, car les laboratoires investiront dans du matériel plus performant" - Le Figaro

Le tout, bien entendu, à rapprocher de ce que Brice Hortefeux déclarait à Grenoble: " Il y a une réalité simple et claire dans ce pays: les voyous et les délinquants n'ont pas d'avenir car la puissance publique finit toujours par l'emporter " ...


Bibliographie
Sécurité privée "La participation de la sécurité privée à la sécurité générale en Europe"
 
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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 18:09

 antisémitisme critique no

NOAM CHOMSKY soutient la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard !

La pétition lancée le 6 août 2010 sur internet (HTTP://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/) à l’initiative de l’historien Paul-Éric Blanrue et réclamant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du révisionniste Vincent Reynouard, vient de recevoir début septembre un soutien de poids en la personne du linguiste et philosophe américain Noam Chomsky.


« J'apprends que Vincent Reynouard a été condamné et mis en prison au nom de la loi Gayssot et qu'une pétition circule pour protester contre ces mesures », écrit, dans une déclaration signée le 5 septembre 2010, l’infatigable défenseur de la liberté d’expression, venu en France au printemps dernier pour un colloque au Collège de France et diverses autres manifestations.


« Je ne connais rien à propos de M. Reynouard, mais je considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en contradiction avec les principes d'une société libre, tels qu'ils ont été compris depuis les Lumières », ajoute-t-il.


Noam Chomsky précise que « cette loi a pour effet d'accorder à l'État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s'écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme. »


M. Chomsky termine sa déclaration en apportant son appui à l’initiative prise par l’historien français : « Par conséquent, je souhaite exprimer mon soutien à la pétition contre l'application de cette loi dans le cas de Monsieur Reynouard (ou dans tout autre cas) ».


Votée le 13 juillet 1990, la loi Gayssot interdit le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »


En 2007, le révisionniste Vincent Reynouard, père de huit enfants, a été condamné par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin) à un an de prison ferme pour une brochure de 16 pages intitulée « Holocauste? Ce que l'on vous cache... », peine confirmée l'année suivante par la cour d’appel de Colmar, qui lui a infligé également une amende et des dommages-intérêts pour un total de 60.000 euros. M. Reynouard est actuellement enfermé à la maison d’arrêt de Valenciennes (Nord).


Les premiers signataires de la pétition, qui – rappelons-le - ne soutiennent pas les idées de Vincent Reynouard mais défendent son droit à les exprimer, sont :
Paul-Éric Blanrue, historien (France/Italie) ; Jean Bricmont, Professeur de physique à l’université catholique de Bruxelles, essayiste (Bruxelles, Belgique) ; Dieudonné M’Bala M’Bala, humoriste (Paris) ; John Bastardi Daumont, avocat (Nice) ; Chris Laffaille, écrivain, journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint de Paris Match (Paris) ; Albert Salon, docteur d’État ès lettres, ancien Ambassadeur ; Tristan-Edern Vaquette, artiste (Paris) ; Jean-Guy Allard, journaliste, écrivain (La Havane, Cuba) ; Patrick Berger, agrégé de physique, université Paris-Est-Créteil, Président du Cercle Zététique (Paris) ; Marco Pietteur, éditeur (Belgique) ; Bruno Roy-Henry, historien, auteur de Napoléon : l’Enigme de l’Exhumé de Sainte-Hélène (Paris) ; Gérard Lecha, sociologue et écrivain, chroniqueur au journal Le Libertaire sous le sobriquet de « Père Chat » (Paris) ; Jean-Claude Manifacier, Professeur, université des Sciences de Montpellier (France) ; Alain Marliac, Directeur de recherches honoraire de l’IRD, Docteur en préhistoire ; Max Cabantous, maître de conférences honoraire à l’université de Montpellier III ; Michel Bizouard, professeur honoraire Université de Bourgogne (Jambles) ; Laurent James, écrivain (Marseille) ; Rashid Shahin, écrivain et journaliste (Bethlehem) ; Hiyam Haddad, University Lecturer (London) ; Géraldine Hilaire, comédienne (Chilly-Mazarin) ; Daniel McGowan, Professor Emeritus, Hobart and William Smith Colleges ; Syed A R Zaidi, retired professor of philosophy, University of Delhi (Delhi, India) ; Dr. Hamdy Abdo Elhinnawy, Economist (Egypte) ; George Salzman, Prof emeritus of (theoretical) physics, University of Massachusetts, Boston Campus (USA) ; Caroline Henaff, journaliste (Paris) ; Diana Johnstone, journaliste américaine (Paris) ; Johannès Robyn, président de l’Union des athées (Bruxelles, Belgique) ; Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien (Belgique) ; Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen, directeur de la Fondati on Polémia (Paris) ; Franck Abed, écrivain, essayiste (Val d’Oise) ; Patrice Authier, pianiste de jazz (Paris) ; Johan Livernette, journaliste, écrivain (Toulon) ; Koffi Cadjehoun, écrivain (Nancy), …
La liste complète des signataires, comprenant à ce jour plus de mille noms, sera mise en ligne intégralement d’ici la fin de l’année 2010 sur le site HTTP://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/.
Les signatures se poursuivent jusqu’à cette date.

Jean Bricmont et Paul-Éric Blanrue, le 8 septembre 2010.

 

HTTP://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:02
::  Amaury Watremez
06/10/10 :: 8:52
inv

Un jour au supermarché en 2047...

 

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inv

 

Depuis 2011, les caissières ont été supprimées à la sortie des supermarchés, désormais chaque client dispose d’une puce implantée dans son bras qui débite instantanément son compte quand il passe devant des bornes spéciales. Bien sûr, maintenant, tout le monde sait que 99.9% des gens sont tellement endettés que leurs enfants à venir possèdent déjà un compte bancaire, les parents ayant toute latitude pour emprunter à leur place. Il faut aller vite, ça ne doit pas traîner, on n’a plus le temps de se parler, de toutes façons, l’écouteur que chaque personne se fait greffer dés la puberté sur la tempe permet de bavarder avec ses contacts. Et puis un jour d’hiver 2047 (il n’y a plus que cette saison), un homme s’assoit sur une des chaises qui ne sont plus là que pour décorer, et par habitude, car personne ne les utilise jamais. Il sort un objet de sa poche, "ça a l’air organique se dit un robo-vigile, le supermarché n’en vend pas", mais il appelle quand même la cyber-police à tout hasard. L’homme s’installe confortablement, il croise les jambes et ouvre l’objet. Les ados qui passent sont persuadés que c’est la dernière console "Game-Station-Super-Kill" et qu’il va jouer à un des jeux en réseau où l’on peut massacrer des personnages monstrueux autant que l’on veut. Un personne âgée dit à une autre : "c’est du papier !" et elles continuent leur chemin sans demander leur reste, elles n’aiment pas que l’on se donne en spectacle.


L’homme qui lit, une activité qui a été presque interdite en 2014 lors des lois sur la "liberté culturelle", se met à sourire, puis à rire franchement. Des personnes se retournent, et un attroupement bientôt se forme autour de lui. Il ne rit plus, il redevient très attentif, et quelques minutes après ce sont des larmes qui coulent de ses yeux. Un enfant s’approche, il touche une des gouttes qui tombent des joues du lecteur et dit : "C’est salé ! Moi aussi je veux faire comme le monsieur !". Mais sa mère qui le tient par la main le houspille un peu et lui demande de se taire. Il y a une jeune fille aux cheveux roux, blonds et verts qui regarde par-dessus l’épaule du lecteur, elle se met à rire aussi. Surprise elle-même par le son de ses éclats soudains, elle met la main sur sa bouche et rougit. Bientôt, ils sont une dizaine à déchiffrer, certains péniblement, les mots des pages que tourne l’homme de la chaise. Il faut dire que depuis la vingt-septième réforme de l’apprentissage de la lecture, seule la connaissance de l’alphabet était exigée en cyber-terminale (l’enseignement se faisant par casque virtuel). C’est le silence ou presque dans le supermarché, personne n’entend plus la musique obligatoire qui sort des haut-parleurs.


Un grand vacarme survient alors, des lumières rouges et bleues, et jaunes, tourbillonnent, des cyber-flics surgissent de partout. Un homme qui lit tout seul perturbe l’harmonie de la communauté des consommateurs comme on leur a certifié, il doit être emmené avec tous ceux qu’il a contaminé pour être rééduqué. Il ne résiste pas, son livre tombe à terre, les robo-vigiles sont contraints de taper au hasard. Et bientôt, le flot des consommateurs reprend, sans heurt. Une jeune fille qui regardait l’écran géant au sol, vantant les mérites du nouveau jeu téléréel de la net-télévision, voit le livre, elle le ramasse et le met dans sa poche. Elle a eu envie de faire ça même si c’est interdit car elle s’appelle Alice comme le prénom imprimé sur la couverture et ainsi qu’elle le découvrira plus tard, elle vit dans une société de lapins blancs et ce n’est pas le "Pays des merveilles" mais plutôt le monstrueux royaume de la Reine de Coeur.


En 2047, il n’y a même pas besoin de brûler les livres comme dans ce vieux film qui passe parfois très tard le soir sur la chaîne des seniors, plus personne ou presque ne les lit, se dit le commandant des cyber-flics en ramenant les malades qu’il vient de prendre en flagrant délit de pathologie mentale au supermarché.

 

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article03/EklyFyAVFVNOnLndpz.shtml

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 08:15

 

Mardi 5 octobre 2010 2 05 /10 /2010 23:39

 

                                                 emeute_daumier-93b74.jpg

                                                                                  Emeute, Daumier

 

La France de Sarkozy

déclare la guerre à la France éternelle

Par eva R-sistons

 

 

Sarkozy n'aime pas la France. Elle le lui rend bien. Il n'est au pouvoir que par goût du pouvoir et pour servir une clique de parvenus, et aussi parce que ses maîtres du Nouvel Ordre Mondial, comme ceux du CRIF, le lui ont demandé. La France de toujours ne doit plus exister, la France de Voltaire comme de Hugo, la France de Jaurès comme de Gavroche, bariolée, frondeuse, libre, muse du monde.

 

Sarkozy est dangereux. Il n'aime ni la diversité, ni les classes populaires, et d'une façon générale, il déteste ceux qui n'ont pas réussi. Son modèle, c'est Tapie qui écrase, qui s'enrichit, qui fanfaronne. On a les modèles que l'on peut.

 

Sarkozy a donc déclaré la guerre à la France. Or, ce pays est un tout composite, multiple, riche de sa diversité, de ses histoires, de ses épopées, de ses assimilations successives. La France est un corps aux membres innombrables, véritable microcosme du monde. Elle a même digéré Sarkozy le Hongrois - provisoirement du moins. Car le réveil risque d'être douloureux.

 

Hélas pour Sarkozy, la France est composée de citoyens d'origines et de cultures diverses. Quand ces citoyens multiples parviennent à se faire une place au soleil, il n'y a pas de problèmes. Mais lorsqu'ils traînent les boulets de leur naissance, de leur quartier, de leur cité, de leur couleur, ou d'une religion discréditée et même piétinée comme le judaïsme le fut autrefois, eh bien cela ne va plus. Il faut se préparer à réussir, ou à disparaître.

 

Et justement, Sarkozy caresse le projet de nettoyer de la face de la France ses cités, comme il est en train de faire disparaître ses "verrues" tsiganes, nomades, coupables de vivre différemment. Son plan ne sera pas celui de l'intégration, de la lutte contre les discriminations, de l'emploi pour tous, des services publics, de la prévention des risques, mais celui de la trique. On est un shérif ou on ne l'est pas. La France a son Texan de service, son Bush. Merci du cadeau !

 

Et donc, la police de choc remplacera la police de quartier, de proximité, de prévention. Dans un premier temps. Car dans un second temps, c'est l'Armée qui devra faire le sale boulot.

 

Voyez comme tout se tient : Bientôt, il n'y aura plus de police, mais la vidéo-surveillance, pardon la "vidéo-protection". Les policiers et les gendarmes partis à la retraite ne seront pas remplacés. Et plus tard, les forces de l'Ordre composées de fils et de filles de France au service de la Nation seront remplacées par des milices privées, au service du plus offrant, sans foi ni loi et surtout capables de tirer sur les enfants de France dont elles ne se sentiront pas solidaires.

 

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L'Armée sera appelée à la rescousse contre l'ennemi intérieur. Oui, mais elle hésitera. Appelée à défendre la Nation, devra-t-elle désormais s'en prendre aux Français ? Y aura-t-il des Français de seconde zone ? Alerte, la République est en danger ! Et la France est républicaine. D'ailleurs, au final bientôt la question ne se posera même plus. Il n'y aura plus d'Armée, là aussi le grand nettoyage a commencé. Des mercenaires grassement payés et sans scrupules accompliront les sales besognes. France de la haine, en guerre contre elle-même, contre ses citoyens les plus pauvres.

 

Dans la France de Sarkozy, on ne pardonne pas l'échec. Marianne où es-tu ? La France va déclarer la guerre à une partie de ses citoyens, trop noirs, trop basanés, trop différents, trop musulmans, trop nomades, trop pauvres, trop remuants... Liste non exhaustive. La France dresse ses citoyens les uns contre les autres ! L'ennemi n'est plus à l'extérieur, mais à l'intérieur. Il faudra s'y faire, ou quitter la France. Ou s'attendre au pire. La France des parvenus, on l'aime ou on la quitte.

 

On croyait que Sarkozy allait seulement casser le collectif, les liens, les traditions, les valeurs, mais non, c'est encore pire: Il a déclaré la guerre à la France qui ne réussit pas. Les agriculteurs qui ont du mal à survivre, on va les éliminer, on gardera seulement les gros. Les chômeurs, on les acculera au suicide. Les nomades devront se sédentariser. Les jeunes des cités devront se ranger, ou ils seront éliminés. La loi du plus fort. La loi des nantis. France, qu'as-tu fait de ta République et de tes Droits de l'Homme ?

 

Un pays est un tout qui ne se divise pas. Sarkozy, lui, veut l'expurger de ses "indésirables". Grand nettoyage au karcher ! Dresser les citoyens les uns contre les autres, c'est diviser pour régner. C'est aussi un argument électoral, la reconquête de l'électorat le plus âgé qui avait pris ses distances avec le bling-bling. Instrumentalisation de la peur ! Enfin, c'est une manière de détourner l'attention des vrais problèmes, sociaux, en monopolisant les médias sur des sujets sécuritaires. 

 

Sarkozy a déclaré la guerre à la France. Incapable de s'aimer lui-même, incapable d'aimer le pays dont il a la charge et qu'il ne comprend pas, il distille la haine, il tyrannise la France, il la détruit. A-t-on vraiment mesuré ce qui se passe réellement ?

 

Aujourd'hui, la France se réveille. Pour se maintenir au pouvoir et faire ce qu'il a décrété, Sarkozy enfourche les thèmes sécuritaires. C'est un outrage aux valeurs républicaines, c'est une imposture, c'est une impasse.

 

On ne déclare pas impunément la guerre au pays dont on a la charge.

 

Eva R-sistons

 

Tags: Sécurité, banlieues, cités, Sarkozy, Crif, Bush, Texas, bling-bling, guerre, ennemi intérieur, République, Marianne, agriculteurs, chômeurs, karcher, armée, police, gendarmes, Tsiganes, nomades, Noirs, Juifs, diversité, Nouvel Ordre Mondial, services publics, Gavroche, Hugo, Voltaire, Jaurès, Tapie, intégration, police de proximité, de prévention, vidéo-surveillance, Nation, retraite, Musulmans, milices privées, mercenaires

 

N.B. J'ai entendu dire que c'était Israël qui entraînait la France, aujourd'hui, à lutter contre "l'ennemi intérieur".  Journalistes d'investigation, à vos recherches ! Eva

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-banlieues-la-france-en-guerre-contre-elle-meme-l-ennemi-interieur-58352413.html

 

UMPpolice-68.jpg

 

 

 

sur le blog d'eva R-sistons

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 06:03

qu’a-t-on fait de la démocratie ?

 

Posté par calebirri le 15 septembre 2010

En 2007, monsieur Sarkozy a été élu à la majorité, au deuxième tour d'une élection qu'on a appelé démocratique. En réalité, il n'a été élu que par 53% des votants, ce qui pose déjà la question de la représentativité, mais admettons ce calcul : cela ne fait guère qu'un vote sur deux, ce qui n'est pas non plus un plébiscite.

 

Il faut ajouter à cela que le chef de l'Etat a été élu selon un programme injuste et trompeur, usant dans celui-ci de toutes les subtilités offertes par le double langage et la double-pensée, et qu'il s'apprête malgré tout à réaliser : les riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.

 

Il serait sain de s'interroger sur la validité d'une telle élection qui, à en croire les faits qui ont suivi, est loin de satisfaire une population qui ne le soutient plus, pour autant qu'on puisse appeler le résultat d'un conditionnement outrancier un soutien. Et si on ajoute à cela les soupçons actuels quant au financement de la propagande (pardon, de la campagne), on serait en droit de réclamer quelques éclaircissements.

 

Car une fois au pouvoir, le président et son équipe se sont acharnés à retirer au peuple son pain, à la justice son indépendance, aux médias leurs libertés, aux étrangers leurs droits… en moins de trois ans, le gouvernement a réussi le formidable tour de force de saboter toutes les valeurs qui ont forgé la France, et ce en utilisant jusqu'à leurs noms! Malgré une côte de popularité qui devrait pousser le premier individu ainsi désavoué à la démission, le gouvernement persiste dans son entêtement, sans doute poussé par une vision à plus long terme de la politique qu'il mène.

 

En « renforçant les pouvoirs » d'un parlement déjà affaibli, il en a fait une chambre d'enregistrement de ses volontés, à tel point que chaque proposition de Loi est d'avance adoptée, et cela malgré les grèves, les manifestations, l'opposition syndicale et politique, associative, et bien d'autres preuves du mécontentement du peuple (suicides, désintérêt pour la politique…).

 

En « améliorant » la Constitution, il s'est ainsi protégé de toute attaque judiciaire, et de toute destitution éventuelle. D'ailleurs, il est difficile de ne pas voir dans l'application de cette modification la prescience de ses actions futures et des « affaires » qui l'entourent, à savoir l'affaire Bettencourt, Karachi, Clearstream et j'en passe…

 

En supprimant les juges d'instruction, il met la justice sous sa dépendance, et en votant le bouclier fiscal il favorise les riches. En sauvant les banques il endette l'Etat (et donc le peuple),  et en stigmatisant les étrangers il défie l'Histoire ; en jetant l'anathème sur certaines religions il méprise la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

 

Même à droite certains ne sont pas d'accord, et même à gauche on commence à trouver que cela fait beaucoup.

 

Mais que nous faut-il de plus ? Pourquoi personne ne demande-t-il, n'exige-t-il pas la démission de ce gouvernement?

 

Ne sommes-nous déjà plus en démocratie, puisque la parole du peuple ne vaut plus rien ? Le pouvoir ne l'écoute plus, et ne veut même plus l'entendre. Aujourd'hui, tous les pouvoirs (et contre-pouvoirs) tombent un à un dans la même escarcelle. Il faut bien se rendre compte que si demain le président voulait se faire voter les pleins pouvoirs, le parlement démocrate et représentant le peuple ne s'y opposerait pas, car les « règles démocratiques » seraient respectées, comme elles le sont pour le vote de l'assemblée sur les retraites : biaisées par le mode de scrutin d'un côté, et par le contrôle strict de la majorité sur ses membres de l'autre.

 

Mais est-il besoin d'aller jusque-là, quand on s'arrête un instant sur les pouvoirs dont dispose déjà ce gouvernement, qui agit en toute impunité ?

Quand on pense qu'il défie les règlements européens (qui ne sont pourtant pas les plus humanistes) au sujet des roms, qu'il bafoue les lois sur la protection des sources, qu'il entrave les enquêtes le mettant en cause, qu'il refuse les votes qui ne lui conviennent pas, qu'il musèle les détracteurs de son propre camp, qu'il fait fi des mouvements populaires, qu'il ment sur les chiffres du chômage, qu'il couvre les bavures et incite à la haine raciale ou qu'il fait licencier ses opposants, on ne peut qu'être révolté à l'idée qu'un tel gouvernement soit toujours en place.

 

il faut se réveiller maintenant, et regarder les choses objectivement. il faut passer au dessus des clivages gauche/droite, car les mécontents sont plus nombreux que les satisfaits. et la démocratie, c'est ça : lorsque le pouvoir va trop loin, le peuple possède le droit de le démettre. Et lorsque ce droit n'est pas respecté, il a le devoir de prendre les mesures qui s'imposent, c'est à dire de faire entendre sa voix, ainsi que d'exiger du pouvoir sa soumission à la volonté du peuple.

Exigeons donc, ou organisons  nous-mêmes un référendum sur la volonté qu'a le peuple français de voir rester ce gouvernement au pouvoir, et attendons le résultat, comme lors du référendum sur la privatisation de la Poste. Faisons vérifier les votes par des juristes ou huissiers, et attendons…

Nous saurons bien, alors, ce qu'on a fait de la démocratie.

 

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 03:10
Vendredi 1 octobre 2010 5 01 /10 /2010 18:29
Thermometer with Fahrenheit units on the outer scale and Celsius units on the inner scale - Wikipedia

Farenheit 2010 ou les censeurs à l’oeuvre sur ebay


[Emmanuel Ratier - Faits et Documents n° 302 - 29/09/2010]

(…) Certains de nos lecteurs, s’ils disposent d’internet, ont du remarquer, par exemple sur ebay, que nombre d’ouvrages (et d’autres objets comme des photos ou des cartes postales) historiques sont retirés de la vente ou disparaissent sans explication, alors même que ces ouvrages ne font l’objet d’aucune interdiction et qu’ils sont disponibles a fortiori dans les plus grandes librairies françaises ou chez les libraires d’occasion.

Il en est ainsi des livres de Léon Daudet, de Louis-Ferdinand Céline, d’Henry Coston, de Léon de Poncins, d’Alphonse Toussenel, etc. Mais aussi d’auteurs, sans doute plus sulfureux, mais dont la lecture de leurs ouvrages est indispensable pour comprendre l’histoire et les replacer dans le contexte de leur époque. (…)  Mais, alors même que les lois françaises sont parmi les plus répressives au monde en matière de racisme, de xénophobie, d’antisémitisme ou de révisionnisme, et que des appels à la vigilance sont régulièrement lancés par les ministres français de la Justice et de l’Intérieur, certains trouvent que la répression n’est pas encore assez sévère.


Il s’est donc créé un groupe étonnant sur le réseau social Facebook, intitulé Contre la vente d’articles appelant à la haine raciale sur ebay.


Ce groupe, qui regroupe environ 1850 membres, a pour administrateurs deux personnes qui n’autorisent même pas l’accès à leur profil (Corine et Yael), et un certain Denis, qui se révèle être Denis Kassel, un ingénieur en informatique qui se présente comme un « professionnel indépendant de l’internet », domicilié, non en France, mais en Israël. Passé par l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI), il est notamment détenteur du domaine francophones.org.il qui entend regrouper les « internautes francophones d’Israël ».

[...] lire la suite ICI

 

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-farenheit-2010-ou-les-censeurs-a-l-oeuvre-sur-ebay-58083407.htm

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 02:39
Samedi 2 octobre 2010 6 02 /10 /2010 08:20

Docteur Alex et Mister Türk

par Jean Marc Manach le 30/09/2010

Président de la CNIL, Alex Türk avait critiqué l’Hadopi. Sénateur (non inscrit, mais ex-RPR) du Nord, Alex Türk avait ensuite voté pour l’Hadopi. Puis vint la LOPPSI. Que croyez-vous qu’il fit ? Non… Si ! Mieux : il a aussi défendu la façon, très novlangue orwellienne, qu’a le gouvernement de vouloir remplacer “dans tous les textes législatifs et réglementaires, le mot : « vidéosurveillance » par le mot : « vidéoprotection »“, et voté contre trois amendements de l’opposition visant à sa suppression.

D’après le PS, la LOPPSI serait le 17e projet de loi sécuritaire depuis 2002. Le PC, lui, en a dénombré 23, et le Centre 30. Loi “fourre-tout” visant à améliorer la “performance” en matière de sécurité, la LOPPSI ne prévoit aucune embauche de gendarmes ni policiers. Elle investit par contre énormément dans les nouvelles technologies, considérées comme “l’une des principales priorités” de la LOPPSI (voir La LOPPSI kiffe grave les nouvelles technologies).

Or, et comme le soulignait très justement le Groupement des industries de l’interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques (Gixel) dans un Livre bleu :

La sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles, il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles.

Le Gixel invitait ainsi pouvoirs publics et industriels à accompagner les mesures développées “pour faire accepter” la biométrie par “un effort de convivialité (…) et par l’apport de fonctionnalités attrayantes” :

. Éducation dès l’école maternelle, les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l’école, en sortir, déjeuner à la cantine, et les parents ou leurs représentants s’identifieront pour aller chercher les enfants.
. Introduction dans des biens de consommation, de confort ou des jeux : téléphone portable, ordinateur, voiture, domotique, jeux vidéo
. Développer les services « cardless » à la banque, au supermarché, dans les transports, pour l’accès Internet, …”

Constatant que la même approche ne pouvait pas vraiment être utilisée “pour faire accepter les technologies de surveillance et de contrôle“, le Gixel proposait enfin de “recourir à la persuasion et à la réglementation en démontrant l’apport de ces technologies à la sérénité des populations et en minimisant la gène occasionnée“.

Et c’est exactement ce pour quoi le gouvernement a introduit, par voie d’amendement (il ne figurait pas dans le projet de loi, on se demande bien pourquoi), l’article 17a de la LOPPSI qui vise à remplacer, “dans tous les textes législatifs et réglementaires, le mot : « vidéosurveillance » par le mot : « vidéoprotection »“, au motif que :

Le mot de « vidéosurveillance » est inapproprié car le terme de « surveillance » peut laisser penser à nos concitoyens, à tort, que ces systèmes pourraient porter atteinte à certains aspects de la vie privée.

Une caméra, ça n’a aucune sensibilité!”

Au Sénat, l’opposition avait déposé pas moins de trois amendements visant à la suppression de cet article, qualifié de “visée mystificatrice” dans la mesure où “le fait de filmer une infraction, n’empêchant pas le délinquant de la commettre, ne protège en rien la victime“.

Rappelant que 75% du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) était alloué au développement de la vidéosurveillance, alors même que son efficacité n’était que de l’ordre de 1%, Eliane Assassi, sénatrice communiste de Seine Saint Denis, souligna que “le marché de la vidéosurveillance a explosé, passant de 473 millions d’euros en 2000 à 750 millions en 2006“, soit +60%, et que ce “marché juteux” reste souvent dans “une grande opacité“, faute d’information sur le coût, l’efficacité et le fonctionnement de ses dispositifs :

Il me semble que l’on assiste à une privatisation rampante du domaine public.

Pour Alima Boumediene-Thiery, sénatrice socialiste de Paris, “il ne s’agit pas d’une « bagarre sémantique ». Les mots ont un sens, et il faut avoir le courage de ses idées !” :

Pourquoi mentir aux citoyens ? Il s’agit non pas de protéger, mais de surveiller ! Appelons un chat un chat !

Entre autres arguments, les représentants de la majorité, et du gouvernement, avancèrent de leur côté que le terme de « vidéoprotection » correspondait mieux à l’évolution des mentalités, qu’elle permettait également d’innocenter les éventuels suspects “qui n’ont rien à se reprocher“, de rassurer les bijoutiers et même, comme l’a rapporté Louis Nègre, sénateur UMP des Alpes Maritimes, de retrouver les malades d’Alzheimer perdus dans la ville “dans les cinq minutes“.

Les journalistes de StreetPress, qui ont testé l’efficacité de la vidéosurveillance à Levallois-Perret, apprécieront : les policiers du PC de vidéosurveillance de Levallois-Perret, où ils étaient en reportage, ont mis 13 minutes à repérer deux autres journalistes, “aisément identifiables par les poms-poms jaunes de cheerleader qu’ils agitent”, placés sur une avenue fréquentée de Levallois…

Autre argument, avancé par Louis Nègre, l’impartialité : contrairement aux policiers, les caméras n’ont pas d’états d’âmes, et ne risquent ni de péter les plombs, permettant ainsi d’éviter toute bavure…:

Certes, d’aucuns réclament des effectifs de police supplémentaires; tout le monde veut voir du “bleu” sur le terrain, et on comprend bien pourquoi. Mais, dans le même temps, lorsqu’une caméra, qui est parfaitement impartiale – une caméra, ça n’a aucune sensibilité !- filme en continu, les braves gens le savent et sont contents.

Ne dites plus fouille corporelle, mais… “guili-guili”

Winston Smith, le héros de 1984, le roman de George Orwell, était chargé par son employeur, le Ministère de la Vérité, de revoir et corriger les archives afin que le passé corresponde à la version officielle du Parti…

Au contraire de Winston Smith, qui essayait de dénoncer Big Brother en écrivant son journal dans un coin de son appartement qui échappait au regard omniprésent du “télécran”, et donc de la Police de la Pensée, Alex Türk, lui, a décidé de la justifier, et il remporte haut la main la palme de la novlangue.

Invité à expliquer ce pour quoi il allait voter contre les amendements, et donc pour le remplacement du terme vidéosurveillance par celui de « vidéoprotection », Alex Türk s’est justifié en avançant que cela rendrait plus facile l’installation de systèmes de vidéosurveillance par les maires… “de gauche” :

J’aborderai l’aspect purement sémantique du débat en vous faisant part d’un constat. Dans le département du Nord, beaucoup plus de communes de gauche que de communes de droite recourent à des systèmes vidéo. Et les maires de gauche que je rencontre – j’en rencontre autant que de maires de droite – reconnaissent que le terme « vidéoprotection » passe mieux auprès de leurs administrés.

J’en conviens, il s’agit avant tout de communication politique. Mais si cette expression permet d’aider les maires qui ont fait le choix, comme c’est leur droit, de recourir à un tel système, je ne vois pas pourquoi on les empêcherait de l’utiliser.

Par conséquent, la querelle sémantique ne me paraît pas avoir beaucoup de sens. Même si certains pensent que la notion de « vidéosurveillance » correspond mieux à la réalité, le terme de « vidéoprotection » s’imposera par la force des choses, puisque les maires y trouveront un avantage.

Comme le note le Canard Enchaîné, qui relève cette incongruité dans son édition de ce mercredi 29 septembre 2010, “si ce n’est que ça, il n’y a qu’à baptiser le Flash-Ball “bubble-gum”, la matraque “bâton de zan”, la fouille corporelle “guili-guili” et offrir à Türk un nez rouge pour amuser les enfants…”.

Le lendemain de sa défense et illustration de la “vidéoprotection“, Alex Türk votait pour la LOPPSI, celle-là même qu’il avait pourtant critiquée dans un avis de la CNIL, signé de son président, Alex Türk.

Certes, le texte adopté au Sénat diffère de celui sur lequel Alex Türk avait été amené à se prononcer. Mais il n’a aucunement fait mention des aspects litigieux sur lesquels la CNIL s’était déclarée “extrêmement réservée” et qui restent gravés dans le projet de loi : absence de traçabilité des mouchards informatiques, extension des fichiers d’analyse sérielle, recours accru aux fichiers policiers à l’occasion des enquêtes administratives…

On ne saurait clôre cet article sans mentionner Jean-Paul Amoudry, sénateur centriste de Haute-Savoie, et commissaire de la CNIL qui, lui, n’est nullement intervenu dans le débat, se contentant de voter oui à la LOPPSI.

Capture d’écran extraite d’un entretien accordé par Alex Türk à Télérama

Photo cc FlickR Tammy Green.

 

Source OWNI

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 18:21

La « fabrique à bons Français » : Besson ressuscite l’Armée de Vichy

On va encore nous dire qu’il ne faut pas procéder à des comparaisons exagérées, que ça n’a rien à voir… La Sarkozie, pourtant, évoque de plus en plus, comme le disait l’ancien combattant René Heitz, les prémices du régime qu’il est parti « combattre le 6 janvier 1944. » Lorsque nous avons entendu la dernière déclaration d’Eric Besson, nous avons cherché une référence. Et nous l’avons trouvée.

« L’Armée de Vichy, nommée également l’Armée d’armistice, est l’armée qui se trouve placée sous l’autorité du gouvernement de Vichy après l’armistice du 22 juin 1940 consécutif à la défaite de la France face à l’Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale », résume Wikipedia« Privés de moyens militaires, les dirigeants de l’Armée prétendent se livrer à une reconquête morale de la France qui passe par « l’éducation de quelques bons Français » : lettre de l’amiral Esteva à Darland, 23 juin 1940, citée dans Robert Paxton, L’Armée de Vichy.

« Mon ministère doit être une fabrique à bons Français » : Eric Besson, 28 septembre 2010, dans une interview vidéo pour Le Parisien.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 15:11

 

 

“Un manuel de savoir-vivre de la contre-insurrection” Le Guide culturel des Forces spéciales US

 

Gilberto López y Rivas جيلبيرتو لوبيز إي ريفاس
Gilberto López y Rivas جيلبيرتو لوبيز إي ريفاس

Grâce à excellent article de l’anthropologue David Price: “Anthropologies: the Army take on culture” (AnthroNow 3/8/10, pp. 57-63), il a été possible de lire un document récemment publié par l’armée US, Special forces advisor guide (Guide du conseiller des forces spéciales) qui reflète, d’un côté, les objectifs de domination mondiale interventionniste de ce pays opérant dans la guerre sale - version Obama - déjà dans 75 pays et, d’un autre côté, le renouvellement de l’influence de concepts et connaissances anthropologiques - préalablement adaptés et purgés pour les mentalités militaires - comme un instrument de plus au service du complexe militaire impérialiste. À juste titre, Price considère le Guide, sarcastiquement et paraphrasant Emily Post, comme “un manuel de savoir-vivre de la contre-insurrection” qui, oh surprise, “avertit le personnel militaire que le monde entier n’est pas comme les USA”.


Cliquer pour ouvrir le  document

 
A l’égal de ses collègues universitaires usaméricains qui, à l’initiative de Montgomery McFate, ont dénoncé l’implication d’anthropologues comme accessoires utiles, ou mercenaires intellectuels, dans toutes les unités de combat des guerres d’occupation néocoloniales en Irak et en Afghanistan, Price signale que la principale intention du Guide...est d’instruire les militaires pour mieux interagir avec les autres cultures comme conseillers, occupants ou visiteurs. Le document est élaboré, aussi, pour éviter le choc culturel aux fragiles “bérets verts”, qui paradoxalement ont pour devise “De oppreso liber” (“Pour libérer les opprimés”) et qui ont été dénoncés depuis plus d’un demi-siècle pour pratiquer et enseigner les techniques de torture, d’assassinats sélectifs de prisonniers et combattants, contribuer aux massacres d’indigènes, entraîner des groupes paramilitaires, etc., dans les pays appelés par euphémisme “pays hôtes”, entendez par là des régimes répressifs auxquels ces singuliers “conseillers” prêtent leurs services.
 
Price précise que le Guide... se base sur l’ancien, critiqué et dépassé courant anthropologique dénommé “culture et personnalité”, qui a eu beaucoup d’influence dans les années de la Seconde Guerre Mondiale et l’après-guerre, quand des anthropologues comme Ruth Benedict et Margaret Mead s’impliquèrent dans des études de caractère national pour contribuer aux efforts de guerre de leur pays, réduisant la complexité des nations à des traits simplifiés et pseudo-psychologiques, qui ignoraient les variantes significatives entre individus et sociétés. Le Guide... se fonde aussi sur le modèle d’orientation de valeurs créé par l’anthropologue Florence Kluckhohn et le psychologue Fred Strodtbeck dans les années 1950 et fondé sur des représentations rabougries de stéréotypes culturels régionaux, à partir d’un supposé noyau basique de valeurs. Ainsi, la réalité ethnique, linguistique et culturelle du monde, complexe et hétérogène, se réduit dans ce document à sept régions culturelles: “Amérique du Nord et Europe (incluant l’Australie et la Nouvelle Zélande), Asie du Sud-Ouest et Nord de l’Afrique, Amérique centrale et du Sud (incluant le Mexique), Afrique sub-saharienne, rives du Pacifique (à l’exclusion des Amériques), Russie et républiques indépendantes, et Océanie (îles du Pacifique)”.
 
L’hypothèse de Price est que les militaires adoptent des modèles culturels inadéquats et critiqués par la recherche universitaire étant donné que ceux-ci font un écho confortable à leurs propres visions du monde. “Depuis la Seconde Guerre Mondiale - affirme Price - nous observons que les militaires ignorent la recherche universitaire indépendante en faveur de perspectives racialement essentialistes ad hoc, comme le modèle d’orientation de valeurs de Kluckhohn (...). Les militaires reconnaissent leurs limites dans la compréhension anthropologique de la culture, mais leurs propres réticences, incluant leur prédilection à appuyer des missions néocoloniales, rendent difficile leur aptitude à incorporer des analyses anthropologiques rigoureuses”.


Une anthropologue "embarquée" au travail sur le "terrain" dans une clinique établie par l'armée US dans la Vallée de Shabak en Afghanistan. Photo Tomas Munita pour The New York Times
De toute façon, cela ne changerait rien que les militaires adoptent les cadres conceptuels anthropologiques les plus circonspects, au lieu du réductionnisme psychologique et de la pléthore de stéréotypes ethnocentriques qu’on retrouve tout au long du Guide, puisque les visées des USA et de leurs forces armées comme puissance hégémonique parmi les pays impérialistes seraient exactement les mêmes : protéger leurs intérêts géostratégiques et ceux de leurs compagnies transnationales par le moyen de l’intervention militaire, policière et de services secrets permanente dans toutes les régions du monde; appuyer des dictateurs ou assimilés, former des collaborateurs putschistes dans leurs écoles de contre-insurrection, continuer à spécialiser les armées nationales comme forces d’occupation à leur service et dans le contrôle des insurrections et dissidences de tout type; torturer, faire disparaître, séquestrer, exécuter, infiltrer, coopter dans des opérations transculturelles de terrorisme à l’échelle mondiale dirigées par les rambos des forces spéciales qui bredouillent des formules de politesse en espagnol ou en arabe, pendant que l’ espéranto de leurs carcans mutile les corps et que leurs armes de destruction universelle anéantissent des peuples entiers.

Le message essentiel et cru du Guide ne requiert pas d’interprétations anthropologiques: “Les conseillers (des forces spéciales) doivent avoir à l’esprit que leur principal objectif est de suivre la politique des USA (...) les plus grandes responsabilités incluent la zone de défense, la contre-insurrection, la fourniture et l’emploi de l’appui aux USA (...) Maintenir la relation avec la police et avec les agences de renseignements responsables de la contre-subversion (...). Assister à l'établissement d’un programme adéquat de sécurité pour la sauvegarde contre la subversion, l’espionnage et le sabotage”.
 
Bien sûr, le Mexique correspond à la “zone de responsabilité” partagée entre le 7ème et le 20ème groupe des forces spéciales en service actif (SFG), prêts pour libérer les Mexicains opprimés.

Merci à Gilberto López y Rivas جيلبيرتو لوبيز إي ريفاس
Source: http://www.jornada.unam.mx/2010/09/17/index.php?section=politica&article=023a1pol
Date de parution de l'article original: 17/09/2010
URL de cet article: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=1515
http://www.alterinfo.net/Un-manuel-de-savoir-vivre-de-la-contre-insurrection-Le-Guide-culturel-des-Forces-speciales-US_a50258.html


Mardi 28 Septembre 2010
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 12:11

Résistance au Nouvel Ordre Mondial: c’est officiel, les Etats-Unis sont un état policier

Quantcast

Nous avons retraduit ici un nouvel article du professeur Paul Craig Roberts, qui nous parait toujours emblématique dans la mesure ou il est un conservateur, qui a supporté en son temps une des administrations américaines les plus conservatrices et libérales, celle de Ronald Reagan dans les années 1980. Administration pour laquelle il était assistant secrétaire du trésor (secrétaire d’Etat aux finances chez nous si nous voulons une équivalence..). Il sait donc de quoi il parle, il a été partie prenante de l’action capitaliste et hégémonique il y a 25 ans, a la même époque ou sévissait Thatcher en Europe…


Le professeur Roberts est certainement un des rares politiciens et intellectuels conservateurs yankee qui a conservé une intégrité et se bat pour que la vérité soit dire au peuple américain et que cesse la tyrannie du globalisme fasciste de l’empire devenu fou. Il est la preuve que a résistance au nouvel ordre mondial ne connait ni frontieres, ni carcan politique. La couleur politique aujourd’hui importe peu. On est pour ou contre le fascisme globaliste qu’on veut nous imposer de force.


« On ne peut être neutre dans un train en marche » disait fort justement le regretté historien Howard Zinn. La lutte contre le fascisme du nouvel ordre mondial est l’affaire de tous les citoyens du monde, et ensemble, debout, nous enverrons cette abhération de l’Histoire dans ses oubliettes bien ordonnées.


No pasaran !

Pour que vivent les peuples émancipés et libres !

– Résistance 71 –


C’est officiel: les Etats-Unis sont un état policier

par Paul Craig Roberts

le 25 Septembre 2010

Url de l’article original en anglais:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=21179


Le Dr. Roberts a été appointé assistant secrétaire au trésor par le président Ronald Reagan. Il a servi comme congressional staff du parlement et du sénat US. Il fut assistant éditeur et chroniqueur pour le Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et pour des journaux et magazines  en France et en Italie. Il fut un chercheur de l’institut Hoover a l’université de Stanford pendant 24 ans et occupa la chaire d’économie politique William E. Simon au centre des affaires stratégiques internationales a l’université de Georgetown. Il collabora aux curriculum des universités de Virginie Tech, Tulane, du Nouveau-Mexique et de l’université George Mason. Membre du College Merton de l’université d’Oxford de 1963 a 1965, il présenta en 1969 une conférence spéciale au corps des enseignants de faculté et des éleves d’Oxford. Récipients de la médaille d’argent du trésor 1982, et chavalier de la légion d’honneur en 1987.

Le 24 Septembre, Jason Ditz reporta sur AntiWar.com que « le FBI a confirmé ce matin qu’il a commencé un certain nombre de raids contre les maisons privées d’activistes anti-guerre dans les états de l’Illinois, Michigan et Caroline du Nord, déclarant qu’ils sont a la recherche de preuves en rapport avec des activités liées au support du terrorisme. »


Maintenant, nous savons ce que voulait dire la secrétaire générale du département de la securité intérieure (Homeland Security Department) Janet Napolitano quand elle déclara le 10 Septembre: « L’ancienne vision est que nous combattons le terrorisme a l’étranger et que nous n’avons pas a le combattre ici. Ceci n’est que la vieille vision du probleme; la nouvelle vision est de contrer l’extrémisme violent ici chez nous. »

« Extrêmisme violent » est un de ces termes non définis employés par les états policiers qui lui donneront le sens qu’ils désirent. Dans la fouille des maisons de ces citoyens américains de conscience, cela veut dire des activistes anti-guerre, dont les activités sont mises au même rang que le « support matériel au terrorisme », de la même façon dont les conservateurs assimilaient les manifestants anti-guerre de la guerre du Vietnam au fait de donner un support matériel au communisme.


L’activiste anti-guerre Mick Kelly, dont la maison fut fouillée, voit les raids du FBI comme un harcèlement pour intimider ceux qui organisent les protestations contre la guerre. Je me demande si Kelly n’est pas en train de sous-estimer la menace représentée. Les mots choisis par le FBI indiquent clairement que la police fédérale et les juges qui ont signés les mandats de perquisition ne voient pas les protestants contre la guerre comme des citoyens américains exerçant leurs droits constitutionnels, mais comme des éléments anti-patriotiques qui offrent un support matériel au terrorisme.


« Support matériel » est un autre de ces termes non définis utilisés par les états policiers. Dans ce contexte, cela signifie que les citoyens américains qui ne croient pas dans les mensonges de leur gouvernement et au contraire protestent contre ses politiques, supportent en fait les ennemis declarés du gouvernement et de ce fait, n’exercent pas leurs droits civils mais commettent un acte de trahison.


Comme cette fouille initiale du FBI est un mouvement d’accoutumance du public a l’idée que les vrais terroristes sont leers concitoyens ici aux Etats-Unis, Kelly s’en tirera cette fois-ci. Mais la prochaine fois, le FBI trouvera sans doute des e-mails dans son ordinateur émanants d’un « groupe terroriste » inventé par la CIA qui le discréditera. Sous les pratiques mises en place par les régimes Bush et Obama, approuvées par des juges fédéraux corrompus, des dissidents qui ont été compromis par des groupes terroristes inventés peuvent être declarés « ennemis combattants », arrêtés et envoyés en Egypte, Pologne ou dans d’autres états marionettes corrompus inféodés aux Etats-Unis, le Canada peut-être, pour y être torturés autant qu’il le faudra pour obtenir une confession que les militants anti-guerre et, en fait, tous les critiques du gouvernement US, sont employés par Ossama Bin Laden.


Pratiquement tous les républicains et les conservateurs et aussi de fait une majorité de citoyens américains y adhereront, seulement pour découvrir bien plus tard qu’il est subversif de se plaindre, que leur securité sociale a été coupée car elle allait contre les intérêts de la guerre contre l’Iran ou quelqu’autre entité démonisée; ou qu’ils ne pourront pas avoir leur opération sous couvert du medicare parce que les guerres en Asie central et en Amérique du Sud ont pompé l’argent nécessaire.


Les Américains sont les personnes les plus crédules qui aient jamais existées. Ils ont la fâcheuse tendance a supporter le gouvernement au lieu de supporter la constitution et presque tous les républicains et conservateurs considerent les libertés civiles comme un ustensile qui encourage les criminels et les terroristes.

Les médias états-uniens, hautement concentrés en violation du principe américain d’une presse et médias diversifiés et indépendants, vont prêter leur concours a une chasse aux sorcieres qui va verrouiller toute protestation et pensée indépendante dans le pays pour les prochaines années. Comme le nazi Joseph Goebbels l’avait dit: « il suffit de penser aux médias comme un grand clavier sur lequel le gouvernement peut jouer. » Un état policier américain était inévitable une fois que les citoyens américains eurent laisser leur gouvernement s’échapper de sa responsabilité dans l’apres 11 septembre 2001. Les Américains sont trop crédules, trop inéduqués et trop perméables a la propagande pour demeurer un peuple libre. Un autre leader nazi avait dit: « Le peuple peut toujours être amené a consentir aux désirs de ses leaders. Dites leur qu’ils sont attaqués, dénoncez les pacifistes pour manque de patriotisme et pour exposer le pays a plus de danger. »


C’est exactement ce que les régimes Bush et Obama ont fait. L’Amérique, comme celle que les gens de ma génération ont connu, n’existe plus.

 

 

http://nom666.over-blog.com/article-c-est-officiel-les-etats-unis-sont-un-etat-policier-57792019.html

 

http://resistance71.wordpress.com/2010/09/26/resistance-au-nouvel-ordre-mondial-cest-officiel-les-etats-unis-sont-un-etat-policier/

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