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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:36

 

 

Le MES est un terrible piège ! Mais il n'est pas une fatalité ! (eva)

 

 

 

Visionnez ces deux vidéos et comprenez ce qui est en train de se mettre en place dans votre dos, avec les traités européens d'austérité et le MES (mécanisme européen de stabilité). C'est de votre avenir et de celui de toutes les générations futures dont-il s'agit.

 

 


 

 

Interview du député wallon Bernard Wesphael devant le Parlement wallon:

 

 

 

  Marie-Rose Cavalier à la 1ère assemblée de Charlyking Occupy Charleroi:  

 

 

Alors, ne vous laissez pas déposséder de vos droits élémentaires à la prospérité et au contrôle de votre propre nation. Informez-vous et agissez à votre échelle. Un vote papier ou électronique peuvent déjà faire la différence.

 

Une Assemblée constituante se tiendra le samedi 23 juin à Bruxelles.

 

Programme et inscription pour mieux comprendre les enjeux financiers: ICI

 

Possibilité de voter par procuration, par internet: ICI

 

Carte postale de VOTE à imprimer et à renvoyer par voie postale: ICI 

 

L'AUSTERITE N'EST PAS UNE FATALITE: REAGISSEZ ET VOUS Y ECHAPPEREZ!

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:25

 

 

La journée de solidarité

http://www.paperblog.fr/4560367/la-journee-de-solidarite/

 

Solidarité et justice (31/05/2012)


La « journée de la solidarité » (lundi de Pentecôte) pour le financement de la caisse nationale de solidarité  pour l'autonomie (Cnsa) est maintenant entrée dans les habitudes... Au point qu'une deuxième journée est envisagée par certains, pour le financement de la perte d'autonomie.


Le président de la République a beaucoup mis en avant la notion de « justice », dont il a dit, pendant la campagne électorale et après, qu'elle guiderait tous ses choix.


Je pose donc la question : le financement de la solidarité, tel qu'il est pratiqué en ce moment, est-il juste ? La « justice » voudrait que tout le monde contribue à cet effort national, or ce n'est pas le cas.  Seuls les salariés y participent : professions libérales, indépendants en sont exonérés. Bien pire, encore : les élus de la nation ! Députés et sénateurs ne sont pas touchés par ce « devoir de solidarité ». Cela a bien été mis en évidence par le député socialiste M. Dosière (lire ici)


Alors que l'Assemblée nationale est renouvelée, espérons qu'une fois élus les députés n'oublieront pas de mettre la main « à la poche » : d'être des citoyens « normaux ». Et par la même occasion qu'ils n'oublient pas de reprendre le dossier de la « dépendance », en jachère depuis trop longtemps....

 

http://www.tessolidaire.com/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1563/TPL_CODE/TPL_EDITO_FICHE/1530-handicap-solidarite-insertion-sociale.htm

 

 

Afficher la lettre d'information en cliquant ici (ou copier/coller le lien)

    

 http://www.tessolidaire.com/uploads/Newsletters/newsletter-

 

Retrouvez l'ensemble des newsletters thématiques de TESSolidaire (Travailler dans l'Economie Sociale et Solidaire), sur le site http://www.tessolidaire.com   . Ce site doit vous permettre de trouver l'information et les ressources qui vous sont nécessaires.

Vous pouvez vous abonner gratuitement à la news sur le site, ou le visiter  

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 05:51

 

Peut-on concilier construction européenne et respect de la souveraineté des nations ? La contre-preuve par l’échec du Plan Fouchet

Le Plan Fouchet fut présenté par le gouvernement français en 1961-1962. Ce fut une tentative de réponse aux pressions continuelles – politiques et médiatiques – subies par Charles de Gaulle pour accepter l’idée d’une Europe intégrée.


L’homme du 18 juin avait compris tout à la fois :


- que la construction européenne était une entreprise de vassalisation américaine, ce qu’il dénonça dans sa conférence de presse du 15 mai 1962 ;

- mais qu’il n’avait pas les moyens politiques de faire sortir la France de ce piège car il ne disposait pas d’une majorité pour cela à l’Assemblée nationale (les ministres MRP du gouvernement avaient démissionné le soir même de ladite conférence).

(Nous renvoyons ici à notre dossier « De Gaulle était-il vraiment pour l’Europe ? » : http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/de-gaulle-et-l-europe/introduction-3.)

Pour prendre en compte cette situation, de Gaulle proposa donc à ses partenaires ce « Plan Fouchet », qui était en quelque sorte un projet « souverainiste » avant la lettre. Veillant à ménager la chèvre et le chou, ce plan de coopération conçu unilatéralement ne rompait pas officiellement avec la construction dite « européenne » mais il la limitait en fait à une simple concertation internationale entre États souverains : avec un Conseil des chefs d’État et de gouvernement qui devait statuer à l’unanimité, trois Comités des ministres (Affaires étrangères, Défense et Éducation nationale), une Assemblée parlementaire européenne purement consultative, et une « Commission politique » sans pouvoir et constituée de hauts fonctionnaires.

Ce qu’il faut surtout retenir du « Plan Fouchet », c’est que ces propositions furent brocardées dans la presse et rejetées par les cinq autres partenaires de la France, tous dans la main des Américains.

Washington, qui avait bien compris que le « Plan Fouchet » était une tentative d’enterrement de son projet machiavélique de domination géopolitique de l’ensemble du continent européen, l’empêcha ainsi de se concrétiser.

De Gaulle le constata avec amertume, en traitant les cinq autres États de « colonisés » : « La difficulté, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper des Américains » (4 janvier 1963, cité dans C’était de Gaulle, Alain Peyrefitte, tome 2, Partie III, Fayard, 1997, p. 15).


Conclusion


Tout ceci n’a pas seulement qu’un intérêt historique rétrospectif : le « Plan Fouchet » et son échec sont la preuve de l’impasse inéluctable de tout projet « souverainiste », c’est-à-dire fondé sur les ambiguïtés et la non prise en compte des stratégies des autres États.

Le « souverainisme » est voué à l’échec car il refuse de comprendre qui tire les ficelles de la prétendue « construction européenne » et il refuse d’admettre que l’écrasante majorité des autres États d’Europe sont vassalisés par les Américains. Le « souverainisme » est un rêve car il occulte la réalité du rapport de force, ce qui le condamne à l’impuissance.

Déjà impossible en 1961-1962 alors que la France était l’État le plus puissant et le plus influent de la petite « Europe des Six » dont ne faisait pas partie le Royaume-Uni, un Plan Fouchet serait a fortiori bien plus impossible encore avec une Europe à 27 où la France est marginalisée pendant que triomphe la stratégie américaine de vassalisation.

Comme on ne peut pas décider pour autrui, il reste à décider pour soi-même : la France n’a pas d’autre solution que de sortir de l’Union européenne.

 

http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/la_propagande_europeiste/peut-on-concilier-construction-europeenne-et-respect-de-la-souverainete-des-nations-la-contre-preuve-par-lechec-du-plan-fouchet

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 05:45

Victoire du NON : 54,67%

http://reseau.over-blog.com/

 

 

29 MAI 2005 : L’ANNIVERSAIRE OUBLIÉ

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).


Le 30 mai 2012.

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Le 29 mai 2005, 54,87% des Français rejetaient le « Traité établissant une Constitution pour l’Europe » lors d’un référendum. Le 29 mai 2012, personne ou presque ne commémore l’évènement.

Les journaux n’en ont rien dit, ni sur leur Une, ni dans les pages intérieures. Silence, il n’y a plus rien à voir ! Le Figaro, Le Monde, Les Échos, L’Humanité sont muets. Ils le seront également le lendemain. Cependant, l’Union européenne et les turpitudes de sa monnaie unique sont en bonne place dans ces journaux. Le marsien qui débarquerait sur la Terre aurait une étrange impression du continent appelé « Europe ». Dans Le Monde, on apprend que douze Parlements nationaux, dont le Sénat français, ont adressé un « carton jaune » à la Commission européenne pour exprimer leur rejet de dispositions prises sur le droit de grève. La Commission européenne, en effet, ne veut pas reconnaître le droit de grève des travailleurs détachés d’un pays à l’autre. Nous apprenons également que les déclarations de Christine Lagarde, directrice générale du FMI, dénonçant les Grecs de ne pas payer leurs impôts, ont provoqué un « tollé » dans ce pays. Les Échos, à leur Une, affirment : « Brutale aggravation des finances de l’État espagnol ». À l’intérieur : « Les caisses de l’État grec se vident ». Dans L’Humanité, deux petits articles : « La sortie de route de Lagarde » et « Banques : la panique revient ».

Ce marsien se demanderait, en toute logique, pourquoi rester dans un système aussi médiocre. D’autant qu’une seconde information, qui pour l’instant n’a pas eu le temps d’être largement diffusée, montre que les Européens rejettent désormais l’euro de façon de plus en plus forte (étude menée par Pew Research Center, basé aux États-Unis).

L’euro minoritaire dans plusieurs pays

À la question « L’euro est-il une bonne ou une mauvaise chose », la réponse « une mauvaise chose » est majoritaire dans 3 des pays étudiés : Italie 44% (30% une « bonne chose ») ; France 40% (31% une « bonne chose ») ; Espagne 41% (37% une « bonne chose »). L’Allemagne et la Grèce, étrangement, se retrouvent avec des résultats très proches : 26% seulement des Grecs considèrent que l’euro est une « mauvaise chose » (46% pensent le contraire), et 31% des Allemands pensent que l’euro est une
«
mauvaise chose » (44% pensent le contraire).

La demande de retour à la monnaie nationale reste minoritaire, mais la proportion des citoyens qui le souhaitent s’accroît : 40% en Italie, 36% en Espagne, 32% en Allemagne, 31% en France, 23% en Grèce.

Demain, s’il y avait un référendum sur la sortie de l’euro, si on se fie aux résultats de cette étude, il serait gagné en Italie, en France et en Espagne. Les peuples pourraient alors coopérer en toute liberté, en dehors de la camisole de force libérale qui les étreint depuis plus de dix ans.

Depuis le 29 mai 2005, de l’eau a passé sous les ponts

Les « nonistes » du Parti socialiste (Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Henri Emmanuelli et ses amis) ont rejoint le gouvernement Hollande-Ayrault et n’invoquent plus les raisons du combat de 2005.

Les « nonistes » du reste de la gauche se sont divisés entre ceux qui soutiennent désormais la monnaie unique et ceux qui, fidèles au combat de 2005, la rejettent. Car le « non » au « Traité établissant une Constitution pour l’Europe » - il ne faut pas l’oublier – était aussi un « non » à la monnaie unique. Car ce traité a gravé dans le marbre les politiques néolibérales, dont les politiques monétaires néolibérales.

http://reseau.over-blog.com/

 

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 05:36

 

 

Un homme dénonce les abus devant une agence bancaire  30/05/2012

Un homme dénonce les abus devant une agence bancaire


IRIB-La Société Générale a été déboutée mercredi de sa demande d'expulsion d'un homme installé depuis neuf jours devant une de ses agences à Lons-le-Saunier (Jura) pour dénoncer les abus bancaires, a-t-on appris auprès du greffe du tribunal de la ville.

Depuis neuf jours, de 7H45 à 18H15, Bruno Boulefkhad fait le siège de l'agence de la Société générale située place de la Liberté à Lons-le-Saunier, avec une pancarte Stop aux abus bancaires, cette banque a coulé mon entreprise en pratiquant le crédit ruineux.

La banque a assigné en référé ce père de famille de 48 ans, pour mettre un terme à ce trouble manifestement illicite qui nuit à son image.

http://french.irib.ir/info/international/item/191712-un-homme-d%C3%A9nonce-les-abus-devant-une-agence-bancaire http://french.irib.ir/info/international/item/191712-un-homme-d%C3%A9nonce-les-abus-devant-une-agence-bancaire

 

.http://www.alterinfo.net/notes/Un-homme-denonce-les-abus-devant-une-agence-bancaire_b4318136.html

 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 16:25

 

jeudi 24 mai 2012

Boycott de produits israéliens: amende confirmées pour des militantes

AFP le 24-05-2012 à 17h20

La justice française a rendu deux décisions défavorables à des militants propalestiniens, impliqués dans des appels au boycott des produits israéliens dans des supermarchés en région parisienne et près de Bordeaux (sud-ouest), a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.
Dans la première affaire, la cour d'appel de Paris a infirmé jeudi la relaxe d'une militante propalestinienne et l'a condamnée à 1.000 euros d'amende avec sursis pour avoir mis en ligne en juillet 2009 une vidéo tournée dans un supermarché d'Evry (sud de Paris) appelant au boycott des produits israéliens.
La présidente de l'association CAPJPO-EuroPalestine, Olivia Zemor, a été reconnue "coupable d'avoir provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes, les producteurs israéliens, à raison de leur appartenance à une nation déterminée, l'Etat d'Israël".


Merci de lire ici la suite de la dépêche 





A moins d'encourir à nouveau les foudres de la justice française, les seuls moyens désormais pour dénoncer cette pratique pourraient se borner, là où c'est mal indiqué, à apposer de petites pancartes "Made in Palestine occupée", laissant au chaland le choix de ses denrées. Il faut dire que, parfois, la provenance des produits est étiquetée de façon fort peu voyante. C'est une pratique à la limite de la légalité, mais effectivement à la limite seulement. Il arrive aussi que les cartons annonçant les prix ne donnent pas la vraie provenance (pas forcément concernant ce pays-là d'ailleurs), l'arrivage ayant changé entretemps.
Dans ce monde brutal, c'est à chaque citoyen de l'être à chaque heure de la journée, et pas seulement tous les deux ou trois ans en moyenne, à l'occasion d'un bulletin de vote.
Rappel du code barre du pays concerné :

 

7 2 9

 

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Le boycott d'Israël est une arme indigne

LE MONDE | 02.11.2010 à 12h31 • Mis à jour le 02.11.2010 à 12h31

Par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy...

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Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.

L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.

La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.

D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.

La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.

Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.


Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi, comédien ;
Georges Bensoussan, historien ;
Michel Boujenah, comédien ;
Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal Bruckner, essayiste ;
David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges Kiejman, avocat ;
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix, écrivain ;
Bernard Murat, directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
Serge Moati, journaliste ;
Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls, député-maire d'Evry ;
Michel Zaoui, avocat.
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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 16:20

 

Mercredi 23 mai 2012
Au Québec, le printemps érable tourne à l'orage.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6IHElEp9sWU >

4193125007La contestation étudiante ne faiblit pas au Québec, bien au contraire. Alors que plus de trois cents personnes ont été arrêtées dans la nuit de dimanche à lundi à Montréal (Canada), le mouvement prend une tournure plus violente et plus politique depuis le vote, vendredi, d'une "loi spéciale". Le gouvernement tente d'étouffer le mouvement, qui célèbre ses 100 jours avec une énième manifestation mardi 22 mai. FTVi revient sur le conflit étudiant le plus long de l'histoire du pays.

 

• 2011, la sève monte


En mars 2011, le Premier ministre libéral du Québec, Jean Charest, prévoit d'augmenter de 75% les droits de scolarité 

Le Québec a beau bénéficier des frais de scolarité les moins élevés au niveau national, les étudiants s'opposent à cette hausse et veulent "prendre exemple sur les pays scandinaves, sur la France et l'Allemagne, qui ont des frais de scolarité très bas", rapporte Rue89. Des pétitions et des manifestations fleurissent à la rentrée, mais le mouvement naît vraiment l'année suivante.


 • 2012, le printemps érable prend racine


A partir de la mi-février, le Québec vit au rythme des plus grosses manifs étudiantes de son histoire. Le 22 mars, ils sont près de 250 000 à marcher dans les rues de Montréal. Un petit carré de feutrine rouge épinglé sur la veste, les étudiants marchent contre l'endettement qui les guette, et contre le modèle américain.

Le 27 avril, Jean Charest propose une bonification des bourses étudiantes et un étalement de la hausse des frais de scolarité sur sept ans (contre cinq initialement), comme le rapporte le quotidien québécois Le Devoir. Une offre jugée "insultante" et rejetée à l'unanimité par la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (Classe), la plus importante organisation étudiante, et la plus radicale.

La ministre québécoise de l'Education, Line Beauchamp, démissionne le 14 mai dans l'espoir de provoquer un "électrochoc". Elle affirme avoir perdu confiance dans la volonté des dirigeants étudiants de trouver une solution. "Ce n'est pas en changeant de ministre qu'on va régler la crise actuelle", rétorque Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la Classe.

 

• Une "loi-matraque" pour mettre fin au mouvement


Pour juguler le conflit, le Parlement adopte le 18 mai une "loi spéciale" présentée par le gouvernement de Jean Charest. En plus de suspendre les cours jusqu'à la mi-août dans les universités et collèges universitaires en grève, le texte restreint le droit de manifester et impose de lourdes amendes pour les contrevenants. La chef de l'opposition, Pauline Marois, qui dirige le Parti québécois, parle "d'un des jours les plus sombres pour la démocratie québécoise" et dénonce une "loi-matraque pour faire taire les Québécois".

Plusieurs milliers de personnes manifestent dans la foulée à Montréal contre la nouvelle loi. Une marche émaillée de quelques incidents, avec des cocktails Molotov lancés dans le centre-ville.

 

• Les arrestations se multiplient


Plus de trois cents personnes ont été interpellées lors d'une manifestation dimanche 20 mai au soir. Les violences ont fait dix blessés, dont un grave, selon les autorités. La manifestation a été déclarée "illégale" par les forces de l'ordre dix minutes après le départ. Le mouvement prend ainsi une tournure plus violente et plus politique, la Classe annonçant son refus de se soumettre à la loi spéciale.

Plus tôt dans la journée, la branche québécoise du collectif de pirates informatiques Anonymous avait revendiqué le blocage de plusieurs sites gouvernementaux, dans le cadre d'une opération destinée à soutenir le mouvement étudiant. Le groupe de pirates a annoncé cette action, baptisée "Opération Québec", via un message vidéo mettant en scène un homme masqué avec une voix numérique qui met en garde le gouvernement québécois.

 

< http://www.youtube.com/watch?v=eDvLITpLGbM&feature=related >

 


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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 07:20

 

Libye : naissance d’un mouvement pour la restauration de la Libye (MPNL).

Publié le22 mai 2012

 

TRIPOLI – Un mouvement de résistance mais pacifique est né. Il s’agit du Mouvement populaire national libyen ( en arabe :  الحركة الوطنية الشعبية الليبية et en abrégé MPNL). C’est un  mouvement politique  créé par d’anciens  patriotes de la Grande Jamahiriya arabe libyenne et socialiste. Son secrétaire général  est  le major-général  Al-Hamidi Khuwaildi , un ancien membre de la  Conseil de commandement révolutionnaire libyen . 

Dès l’annonce de la création du mouvement, le CNT s’est insurgé. Mais, les responsables du mouvement ont annoncé  qu’ils ne procéderont pas par la lutte armée mais en usant exclusivement de manière pacifiques pour atteindre leurs objectifs. Ils ont condamné la répression qui continue, les meurtres, la torture et des déplacements forcés des populations, qui, pour eux, conduira à plus de violence et de haine. Mais, ils ont averti: si le CNT nous cherche, nous n’hésiteront pas  à engager le djihad et la lutte armée pour la défense de la Libye et de ses citoyens. 

Le MPNL dont le logo a une colombe, a déclaré dans son programme ceci:

  • Maintenir l’ intégrité territoriale  de la Libye, rétablir la sécurité de ses frontières et celle de ses habitants.
  • Travailler sur la libération de tous les prisonniers sans exception, y compris  Saif al-Islam Kadhafi  
  • Le traitement et l’indemnisation de toutes les victimes de la guerre, sans exception.
  • Créer les conditions nécessaires pour le retour des personnes déplacées de force, des villes et des villages.
  • Construire  un vrai pouvoir législatif ,  exécutif  et  judiciaire pour  des institutions forte de l’Etat libyen, sur une base pacifique,  démocratique,  fondée sur  la citoyenneté , sans discrimination ethnique  ni  sectarisme  ni régionale.
  • Restauration de la souveraineté libyenne, en mettant fin à l’ingérence étrangère et établir un mécanisme d’indépendance  de la politique étrangère .
  • Rejetant les politiques d’exclusion et de marginalisation, qui différencient entre les composantes du peuple libyen.
  • Dissolution des milices armées, d’aider les anciens membres de retourner à leurs emplois précédents.
  • Lancement d’un processus de reconstruction de biens publics et privés détruits pendant la guerre, sans discrimination.
  • Enquêter sur  les crimes de guerre  et  crimes contre l’humanité commis pendant la guerre, en formant des tribunaux dont les normes seront internationales
  • Assurer la pleine participation des citoyens libyens, dans l’exercice de leur droit et la prise de décision politique, de choix de ses dirigeants, dans un système politique démocratique, en vertu d’une Constitution approuvée par le peuple libyen, sans aucune tutelle.
  • Le  Saint Coran  et la  Sunna  seront les références de la législation mais, en refusant l’extrémisme et le fanatisme.
  • Exhortez les organisations internationales et régionales,  dont l’OTAN  et les pays membres qui l’ont soutenu dans l’agression contre la Libye, de prendre la pleine responsabilité dans la situation qui y prévaut maintenant. Il y a eu violation dans la décision du  Conseil de sécurité.

Nous leur souhaitons bonne chance !

 

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http://allainjules.com/2012/05/22/libye-naissance-dun-mouvement-pour-la-restauration-de-la-libye-mpnl/

 


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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 02:30

 

Lundi 21 mai 2012

Zbigniew WiktorUne fois n’est pas coutume, l’équipe rédactionnelle de Résistance se propose de relayer une pétition. En effet, nous assistons aujourd’hui avec inquiétude à la montée d’un anticommunisme européen qui prend de plus en plus une forme répressive. La finalité de cet anticommunisme est toujours la même : forclore la Révolution, diaboliser les luttes de classes et les grèves, faire croire qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme… et le cas échéant justifier la répression contre tous ceux qui contestent l’Europe de Maastricht, construite par le grand capital sur les ruines du socialisme. Nous ne pouvons que nous élever contre cet état de fait.

 

L’équipe rédactionnelle de Résistance. 


 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 12:35

Arrêtés, battus et menacés de viol : le témoignage de la militante israélienne Leehee Rothschild


20.5.2012

Les protestataires israéliens arrêtés le 3 mai suite à une manifestation en solidarité avec les grévistes de la faim palestiniens de la prison de Ramlé ont rapporté l’extrême violence et les abus de pouvoir qu’ils ont subis de la part de la police durant leur détention. Leurs plaintes ont été enregistrées par Adalah auprès du département du ministère de la Justice chargé d’enquêter sur la police. Voici le témoignage personnel de notre amie Leehee Rothschild, l’une des protestataires.

 "C’est jeudi, et nous sommes venus pour protester devant le service hospitalier de la prison israélienne de Ramlé, où sont retenus les prisonniers palestiniens en grève de la faim dans un état de santé critique. Ils y sont maintenus en dépit du fait que l’hôpital de la prison ne peut leur procurer les services médicaux nécessaires dont ils avaient besoin. Ils y sont confinés dans leurs lits, sous haute garde, comme si quelqu’un qui a été en grève de la faim depuis plus de 60 jours pouvait tenter de s’échapper. Nous venons pour les soutenir, eux et les autres qui jeûnent contre un emprisonnement injuste dans des conditions atroces.

Nous sommes 300. Il y a des prises de parole de la part de membres de leurs familles, il y a des chants et des slogans, et des drapeaux palestiniens flottant en l’air. Pourtant, à un moment, les flics ont commencé à nous repousser. Nous reculons, mais ils continuent à nous pousser. Je trébuche et je tombe sur le sol. Ils continuent à pousser et d’autres gens tombent, et les flics me piétinent. Je hurle, encore et encore, mais ils continuent à pousser. A un moment, l’un d’eux attrape ma main et commence à me tirer de dessous la pile de gens tombés. La plus grande partie de mon corps reste coincée dans l’entremêlement des corps, et mes jambes sont pliées selon des angles très peu naturels.

Cela fait très mal, et je hurle. Un autre agent saisit mon autre main. Ensemble, ils parviennent à m’extirper de là. Ils me font mettre debout, bien que mes jambes soient inertes, et ils me traînent vers le fourgon de police. On nous conduit au commissariat, trois d’entre nous assis à l’arrière, quatre types coincés dans un siège prévu pour trois, tandis qu’un flic debout s’appuie sur eux, les comprimant encore davantage.

Nous sommes assis au poste de police( 17 personnes dont 2 internationaux, 5 Israéliens et 10 Palestiniens ont été arrêtés) , attachés les uns aux autres, attendant d’être interrogés,pour certains menottés, et d’autres les yeux bandés, quoique nous n’ayons à aucun moment été informés que nous étions arrêtés ou mis en détention. Nous ne sommes que deux filles. Les hommes sont dans l’autre pièce. Nous continuons à caresser l’espoir d’un élargissement rapide, quand nous commençons à entendre des gens qui hurlent et crient à l’extérieur, et bientôt ils commencent à les faire entrer. Plusieurs flics traînent chacun d’entre eux et ils sont jetés sur le sol, frappés à coups de pied et battus. Nous clamons : « Qu’est-ce que vous faites ? » et « Arrêtez de les battre ! », en essayant d’atteindre nos amis sous les bottes des policiers. Mais cela ne nous vaut que notre part de coups de poing et coups de pied, et nous sommes repoussées sur nos sièges.

L’une des jeunes filles est assise sur le banc à côté de moi ; un agent pose son poing sur sa tête et lui dit ; « si tu oses dire un seul mot, tu seras punie ». Nous crions et nous nous débattons tandis qu’ils l’emmènent, mais ils nous repoussent sur nos sièges en hurlant : « Assis, espèces d’Arabes puants », et « Ne bouge pas, sale chienne ». Nous pouvons entendre les tasers en action dans la pièce voisine, et il n’y a rien que nous puissions faire. Quand elle est ramenée dans la pièce, elle ne peut s’arrêter de trembler.

A partir de ce moment, le risque des tasers est omniprésent, bourdonnant dans le bureau voisin ou bien exhibé de temps en temps comme une menace. Quand ils me font sortir pour m‘interroger, ils les activent de nouveau. J’essaie de m’échapper pour rejoindre mes amis, mais le policier me saisit en disant que je vais l’accompagner maintenant, soit de bon gré soit menottée, et qu’une manière ou l’autre lui est égale.

Pires que la violence physique sont les humiliations et le harcèlement sexuel. Ils se moquent de moi parce que je suis myope. Ils disent que je ne peux rien voir, que je suis aveugle. Ils en font une excuse pour me pousser et me bousculer à chaque fois qu’ils m’emmènent quelque part. Je n’ai rien éprouvé de pareil depuis l’école primaire et ils savent parfaitement ce qu’ils me font ressentir. Ils nous traitent de putes et de chiennes et menacent de nous baiser. Au moment où je suis laissée seule avec une autre fille, un flic vient me dire que, puisque je suis juive et qu’elle est arabe, elle « va t’estourbir un jour ou l’autre ». Après quoi il ferme la porte en disant ; « Je devrais vous laisser seules toutes les deux, fais-lui la peau ». Quand vient son tour d’être interrogée, ils la saisissent en disant « Amenez cette pute puante ». Je demande à parler avec le chef du commissariat pour me plaindre des harcèlements. Je n’obtiendrai pas de lui parler, mais je suis menottée trois heures durant.

Au bout du compte, nous quittons le poste.(Une dizaine de Palestiniens et 5 Israéliens ont été arrêtés). Quand ils nous mènent au fourgon, ils nous sortent un par un du commissariat. A l’extérieur, au moins une demi-douzaine de flics attendent assis, infligeant à chacun d’entre nous une ultime tournée d’humiliations avant que nous nous en allions. Lorsque nous attendons à l’intérieur du fourgon, ils cognent sur le véhicule, lançant des pierres et des insultes en guise d’adieux.

Au moment où nous arrivons à Neve Tirtza (prison pour femmes), on nous conduit à l’infirmerie. Nous ne sommes pas examinées, seulement interrogées. L’aide-soignante me demande : « Est-ce que vous vous sentez bien ? ». Au regard déconcerté que je lui lance, elle ajoute « Vu les circonstances, bien sûr ». Je lui réponds donc « Non, je ne me sens pas bien. J’ai été battue et harcelée sexuellement tout au long de la nuit », et la policière qui se trouvait avec nous dans la pièce déclare : « Eh bien, c’est à quoi sert la police ».

Au tribunal, il est demandé que notre détention soit prolongée de quatre jours, prétendument pour poursuivre notre interrogatoire. Au lieu de quoi, le juge prend la décision d’une liberté surveillée, en nous interdisant pendant deux semaines de communiquer entre nous ou avec quiconque qui avait été présent dans la manifestation. Nous sommes relâchés, mais si nombreux sont ceux qui sont maintenus derrière les barreaux, sans espoir de justice ! Nous sommes relâchés, et bien que nous nous puissions y prendre part pour un moment, la lucha continua, la lutte continue.

Nous étions environ 300 manifestants, dont 17 ont été arrêtés, 2 de différents pays, 5 Israéliens et 10 Palestiniens. Certains d’entre eux ont été maintenus menottés au poste de police, et quelques-uns avaient en outre les yeux bandés tandis que nous étions là. Les policiers nous ont battus, donné des coups de pied, bousculés, certains d’entre nous subissant des décharges au taser, tandis que nous étions menottés. "

*Leehee Rothschild participe activement depuis plus d’une décennie à la lutte des Palestiniens. Elle travaille maintenant avec l’association Anarchistes contre le Mur et Boycott de l’Intérieur. Elle s’exprime sur le militantisme et la lutte politique dans son blog Radically Blonde et à travers d’autres publications.

 

http://972mag.com/arrested-beaten-a...

(Traduit de l’anglais par Anne-Marie PERRIN pour CAPJPO-EuroPalestine)

http://www.europalestine.com/spip.php?article7252

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