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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 16:31

EDF a gagné sa bataille sur le prix de vente de l'électricité nucléaire. A 42 euros le MW/h, ce tarif risque de faire exploser la facture d'électricité des Français, et de pénaliser la libéralisation du marché. Explications.

La centrale nucléaire de Saint-Laurent.
Regis Duvignau / Reuters

C'est une nouvelle victoire pour Henri Proglio, le patron d'EDF. Dans le cadre de la loi Nome, qui fixe l'obligation pour EDF de vendre jusqu'à un quart de sa production nucléaire à ses concurrents, l'ancien monopole public pourra revendre son électricité 42 euros le mégawatheure, a déclaré ce mardi Eric Besson, le ministre de l'Industrie et de l'Energie. Soit exactement le montant que réclamait l'électricien. Pour mettre en application cette nouvelle loi de régulation du marché de l'énergie, il restait en effet au gouvernement à fixer le prix de vente de cette électricité nucléaire, connue sous le nom d'Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique). Un prix qui risque de faire exploser la facture d'électricité des consommateurs, et de pénaliser la libéralisation du marché français. Explications.

 


Pourquoi EDF l'a emporté ?


Ce prix, particulièrement attendu, faisait l'objet depuis plusieurs mois d'une bataille acharnée entre EDF et ses principaux concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc). Le patron d'EDF, Henri Proglio, se battait en effet pour obtenir 42 euros/MWh, seuil au-dessous duquel il estimait que son entreprise se serait fait "piller". Son grand concurrent GDF Suez lui en réclamait 35 euros/MWh, considérant qu'au dessus de ce prix, la concurrence ne pourrait pas être compétitive. C'est finalement EDF qui a emporté la bataille, au terme d'un arbitrage rendu par le président de la République lui-même. Le gouvernement a tout juste ménagé une période de transition de 6 mois pendant laquelle le prix de l'Arenh sera de 40 euros/MWh. A partir du 1er janvier ce prix sera de 42 euros. Un montant bien plus élevé que ce que recommandait le rapport Champsaur, qui avait préconisé qu'en moyenne le prix "s'établisse à 39 euros le mégawatheure ".

La catastrophe de Fukushima a-t-elle joué un rôle dans la détermination de ce prix ? C'est en tous cas ce qu'a laissé entendre Eric Besson. "Il s'agit de sécuriser l'approvisionnement des Français, de conforter EDF qui est une entreprise majeure pour notre électricité et de tenir compte pour l'avenir, par précaution, des travaux qu'EDF pourrait être amené à engager après la catastrophe de Fukushima et l'audit de nos centrales nucléaires", a déclaré ce mardi le ministre de l'Industrie, selon qui "la seule boussole » du gouvernement a été l'intérêt général. EDF a beau ne pas avoir été favorisé, selon Eric Besson, en Bourse la tendance ne s'est pas faite attendre. A 9h20, l'action EDF s'inscrivait en hausse de 4,30%, à 27,78 euros. Dans le même temps, le petit concurrent de l'électricien français, Poweo, voyait son titre chuter de 7,83%.

 

 

Quelles conséquences pour la libéralisation du marché de l'énergie?


Si l'on s'en tient à la réaction des investisseurs, cette nouvelle est une catastrophe pour les fournisseurs alternatifs d'énergie, qui misaient énormément sur la loi Nome pour devenir un jour rentables. Le modèle économique de ces derniers est assez simple: revendre l'électricité moins chère qu'EDF en faisant des économies sur les structures de coûts et de distributions. Le problème c'est que depuis leur création, les fournisseurs alternatifs d'énergie peinent à atteindre leurs objectifs. En 2010 par exemple Poweo, qui a creusé ses pertes, a vendu son électricité à un prix moyen de 49 euros le MW/h pour un prix d'achat de ... 49 euros. Soit sans aucune marge. Avec les nouveaux tarifs de la loi Nome, les choses ne devraient pas s'arranger. En effet, tant que les tarifs réglementés (tarifs bleus pour les particuliers ou jaunes et verts pour les entreprises) resteront plus faibles que les prix de l'Arenh, les fournisseurs alternatifs n'auront aucune chance de gagner de l'argent. Au mieux, ils en perdront un peu moins. "Finalement la vraie problématique n'est pas sur le prix de l'Arenh - qui à 42 euros le mgw ne semble pas excessif comparé aux investissements et dépenses de maintenance, d'exploitation et de démantèlement des centrales d'EDF- mais sur les tarifs régulés qui aujourd'hui sont trop faibles pour instaurer une libre concurrence", explique Julien Quistrebert, analyste du secteur chez KBL Richelieu. La seule chance pour que Poweo et Direct Energie survivent serait donc que le gouvernement décide d'augmenter véritablement les tarifs. Un geste politiquement dangereux à la veille d'élections présidentielles...

 

 

Les prix de l'électricité vont-ils augmenter ?


C'est ce que craignent les associations de consommateurs, au premier rang desquelles l'UFC-que-choisir, qui a dénoncé ce mardi une décision "qui va mécaniquement faire flamber les tarifs de l'électricité". Or malgré le démenti formel d'Eric Besson, cette augmentation mécanique aura bien lieu. Toute la question étant de savoir quand. En effet, la loi Nome prévoit qu'à partir de 2016, le prix réel de production d'EDF - d'environ 34 euros le mgw- soit remplacé par le prix de l'Arenh dans le calcul de la facture finale du consommateur. Aujourd'hui, cette formule de calcul est encore vouée à évoluer. Mais il y a tout juste un an un document de travail de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) estimait qu'avec un prix de revente du nucléaire à 42 euros le MW/h, la facture d'électricité des Français augmenterait de 25 à 30% d'ici à 2015. Reste donc à savoir si le gouvernement aura le courage, en pleine crise du pouvoir d'achat, de remonter les prix de l'électricité jusqu'en 2012 - jusqu'ici une seule hausse de 1,7% est prévue en juillet prochain. Ou s'il le fera progressivement, une fois passées les élections.

Quoi qu'il arrive, le prix de l'Arenh ne sera pas la seule cause de la hausse de la facture des Français. La CSPE notamment qui permet de financer le développement des énergies vertes, est aussi amenée à augmenter. Tout comme le prix de l'acheminement de l'électricité, qui risque d'être revu à la hausse dans le cas d'un développement des éoliennes en mer.

 

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/edf-la-victoire-qui-va-faire-flamber-les-tarifs_253047.html

 

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 00:18

 

Tap Water
© redOrbit

 

 

En 1998, une équipe d'épidémiologistes de Bordeaux travaille sur la maladie d'Alzheimer. Elle fait une découverte importante :

"Une forte teneur en aluminium dans l'eau du robinet pourrait être un facteur de risque d'Alzheimer"

Le Pr Jean-François Dartigues, service de neurologie du pôle neurosciences cliniques du CHU de Bordeaux remet un rapport à l'IMSRN...

Je vous laisse découvrir c'est effarant...

 

 

 

 

 

 

ILS EFFACENT VOTRE MEMOIRE ! eau +chemtrails + vaccin h1n1 + revisionnisme scolaire etc

 

 

 

Voir la vidéo :

http://fr.sott.net/articles/show/3907-Comment-l-eau-de-notre-robinet-est-contaminee

 


Commentaire: Tout aussi dangereux, la contamination au fluor de l'eau du robinet.

 

 

 


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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 03:00
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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 16:09

 

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_facture-EDF.jpg

 

Contrat abusif chez Darty

http://www.bakchich.info/IMG/jpg_facture-EDF.jpg

 



> Attention, si vous achetez de l’électroménager chez Darty (je ne sais pas ce qu’il en est pour le reste des produits), soyez très attentif sur ce que vous signez. > Voici la pratique dénoncée : Une fois la facture établie, le vendeur demande si vous voulez que les tarifs de l’électricité soient bloqués pendant deux ans. Alléchant quand on entend très régulièrement que les tarifs vont augmenter sensiblement ! Un mois après, vous recevez un courrier d’EDF, votre fournisseur d’électricité, vous avertissant que l’abonnement va prendre fin. EDF vous confirmera que vous avez mis fin à votre abonnement lors d’un achat d’électroménager un mois auparavant chez Darty. La feuille signée donnait pouvoir à Darty pour un changement de fournisseur en contre partie d’un blocage des tarifs pendant 2 ans. Darty vous confirmera donc que vous avez signé pour passer à GDF (GDF-Suez). Conclusion : ne signez rien en dehors, si vous le souhaitez, de l’extension de garantie ! Attention ! le feuillet présenté à la signature n’est pas très identifiable ! Il ressemble aux autres feuillets et porte la mention du fournisseur ou de son opération (en l’occurrence dans ce cas « Dolce Vita ») : la première page se présente comme une photocopie du formulaire signé et une annexe comporte, sur plusieurs pages, un tableau et toutes les conditions générales avec, à la fin, un formulaire de renonciation ainsi qu’une autorisation de prélèvement. Si vous vous apercevez que vous avez signé ce papier, il est possible de remplir le formulaire de renonciation. Attention au délai à respecter (Loi Scrivener). Les tarifs régulés d’EDF sont les plus bas du marché (hors promotions des fournisseurs privés pour attirer les clients qui déchantent très vite) ! Ce qui s’est produit avec GDF, peut se produire pour n’importe quel autre fournisseur privé car ils ne parviennent pas à être compétitifs sur la durée. Entre le 1er juillet 2007 et le 30 juin 2010, 5 % seulement des ménages ont quitté EDF pour les opérateurs concurrents. Face à cet "échec", les technocrates européens, relayés par le gouvernement français, veulent imposer à EDF de céder aux autres fournisseurs une partie de sa production nucléaire. Celle-ci est pourtant le résultat de ses investissements payés par ses clients sans aucune intervention de l’Etat actionnaire unique jusqu’à l’ouverture du marché de l'électricité. Cela signifie qu’ils demandent à EDF d’augmenter ses propres coûts de production en diminuant la part du nucléaire dans l’électricité fournie et ainsi de contribuer à la hausse des tarifs pour atténuer les méfaits de l’ouverture du marché et faire croire à la concurrence. Pour en juger, voici quelques sites : à diffuser largement…

 

> > Le site de 60 millions de consommateurs : http://www.60millions-mag.com/libres_echanges/forums/forums/gaz_et_electricite/demarchage_abusif_darty_gdf_dolce_vita
> > Et ici le site de Darty qui propose de changer de fournisseur :
http://www.darty.com/webapp/wcs/stores/servlet/DartyHpgContentDisplay?storeId=10001&contentId=28311

>

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 19:33
La carte bancaire coûte cher et rapporte un max à votre banque
focus

L'UFC-Que Choisir a mené l'enquête. Constat implacable: les banques facturent aux 88% de Français qui détiennent une carte bancaire tout un tas de frais, pas toujours justifiés.


50 réactions

 

Par MARIE PIQUEMAL


Flickr/Brett L.

Flickr/Brett L.

 

 

Les banques s'en mettent plein les poches. Jusque là, rien de nouveau. UFC-Que Choisir dénonce régulièrement l'inflation excessive des tarifs bancaires. Mais pour la première fois, l'association s'est penchée de plus près sur les cartes bancaires, deux fois plus utilisées aujourd'hui que le bon vieux chèque. Quelque 58 millions de cartes sont en circulation, 88% des Français en possèdent une, 25% en ont deux. Pour les banques, c'est tout bénef: elles facturent aux heureux titulaires une myriade de frais, plus ou moins obscurs. Le pompon revient aux frais de traitements des incidents bancaires sur lesquels les banques se font plus de 80% de marge brute, selon UFC- Que Choisir. Voici ce qui ressort de l'étude en quatre points.

--> Lire l'étude dans son intégralité en pdf, ici

1) Des frais bancaires exponentiels et exorbitants

Un chiffre d'abord: le montant moyen des frais bancaires s'élève à 157 euros, dont un tiers est lié à l'utilisation de la carte bancaire. Il faut dire qu'à la différence du chèque, gratuit, la carte coûte cher. Autour de 36 euros par an en moyenne pour une carte Visa ou MasterCard classique, 120 euros pour les hauts de gamme. Au total, la cotisation annuelle rapporte 2,8 milliards d'euros par an aux banques!

(Etude UFC Que Choisir)

S'ajoutent tous les autres coûts variables: la plupart du temps, quand vous faites un retrait dans une banque qui n'est pas la vôtre, on vous prélève en moyenne un euro. Il y a ensuite les frais liés aux découverts et autres incidents de paiement. Selon l'UFC-Que Choisir, «les 23% de clients qui ont des découverts non autorisés paient chaque année à leurs banques 2,7 milliards de frais d'incidents dus à la carte bancaire.»

«Or, ces montants sont sans rapport avec le coût réel des incidents pour les banques, dénonce l'association. Le traitement de ces incidents ne coûterait que 459 millions d’euros aux banques, soit 83% de marge réalisée par les banques sur ces frais payés par les clients en difficulté!»

Car à côté des agios (intérêts sur découvert), les banques prélèvent des frais de traitement pour toute opération particulière — ils apparaissent notamment dans votre relevé sous la mention «commission d'intervention». En la matière, les banques ne lésinent pas, comme le relève Maxime Chipoy, l'un des auteurs de l'étude: «A chaque fois qu'il y a un découvert non autorisé -même de deux euros- votre banque vous prélève 8,50 euros en moyenne.» Surtout, il n'existe aucun dispositif légal pour limiter les prélèvements de frais. Autrement dit, à chaque retrait non autorisé, hop, 8,50 euros en moins. C'est l'une des grandes différences avec le chèque, où les frais prélevés, bien qu'élevés, sont forfaitisés (30 ou 50 euros en moyenne selon le montant).

Sur ce point, les cartes à débit différé limitent un peu les dégâts: vous ne payez qu'une seule fois. «C'est tout de même paradoxal quand on sait que les cartes à débit différé sont les plus difficiles à manier et sont souvent choisies par les détenteurs des cartes hauts de gamme, donc les clients les plus aisés», déplore l'UFC.

2) Le devoir d'alerte et de conseil des banquiers

C'est peut-être le plus énervant. Payer des agios et des frais d'incident de paiement parce qu'on a oublié de faire un virement sur le compte joint alors qu'on a de l'argent sur d'autres comptes. Pourquoi donc le banquier n'appelle-t-il pas pour alerter ?

«Leur première mission est de surveiller les comptes de ces clients et de réagir dès que le client passe la ligne rouge», rappelle l'UFC-Que Choisir. Et de dénoncer: «Aujourd'hui, les banques s'autorisent en moyenne à percevoir 44 commissions pour incidents de paiements, soit 376 euros prélevés, avant d'alerter leur client.» Maxime Chipoy a posé la question aux conseillers rencontrés lors de l'étude: «Beaucoup déplorent cette situation. Aujourd'hui, un conseiller se retrouve à gérer un portefeuille de 700 clients en moyenne. Et à côté de ça, il doit vendre tout un tas de produits commerciaux avec des objectifs mensuels. Ils ont une telle pression commerciale qu'ils n'ont pas le temps de faire ce travail de suivi.»

De toute façon, leur marge d'action est assez réduite, le traitement des incidents bancaires est en grande partie automatisé. Votre conseiller n'apprend donc qu'a posteriori (le lendemain) le défaut de paiement. Il lui est techniquement possible de faire sauter les frais, mais on connaît la chanson: ceux qui ont les comptes les plus remplis ont des moyens de pression. Pour les plus fragiles, pas de cadeau.

3) Les incidents de paiements, une spécificité française

Oui, au delà des banques qui n'alertent pas en temps et en heure les clients en difficulté, l'UFC épingle le système de paiement français dans son ensemble, unique en son genre. Quand vous utilisez votre carte, la banque ne vérifie si vous avez l'argent que de manière très aléatoire (une fois sur sept). Vous pouvez donc être à découvert, voir votre carte refusée une première fois et la réutiliser dans l'heure sans difficulté. Ailleurs en Europe, le contrôle est systématique, de sorte que les incidents de paiement liés à la carte bancaire n'existent pas.

4) Des cartes, trop chères et peu adaptées aux besoins

Les banques proposent trop souvent des cartes surdimensionnées par rapport aux besoins réels des consommateurs. En moyenne, relève l'UFC, vous n'utilisez que 16% des capacités proposées par votre carte. Un exemple: on ne trouve pratiquement plus de carte bleue simple (utilisable uniquement en France), alors qu'elle suffirait à beaucoup de consommateurs qui ne vont jamais à l'étranger. La carte internationale (Visa ou MasterCard), plus chère, est devenue la norme, celle que l'on vous propose au guichet quand vous refusez la gamme au dessus (Gold ou Premier).

(Etude UFC Que Choisir)

Autre cas, qui fait bondir l'UFC-Que Choisir: la carte à autorisation systématique (Electron, Maestro) reste trop peu utilisée alors qu'en n'autorisant pas de découvert, elle permet de protéger les plus fragiles des agios et frais d'incidents exorbitants.

L'explication est simplissime: plus la carte est haut de gamme, plus elle rapporte de l'argent à la banque. Une Gold rapporte chaque année trois fois plus qu'une visa classique (99 euros contre 37 euros). Les cartes prestige (Infinite, Platinum) sont encore plus juteuses avec leurs 143 euros de plus par an.

(Etude UFC Que Choisir)

Crédit photo: Flickr/Brett.L

 

http://www.liberation.fr/vous/01012339361-la-carte-bancaire-coute-cher-et-rapporte-un-max-a-votre-banque

 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 18:14
Quand les grandes surfaces déguisent la flambée des prix en promotions...

France Info - 11:24

Depuis un peu plus d’un mois, les prix alimentaires ont augmenté de façon sensible dans les grandes surfaces, révèle le magazine 60 millions de consommateurs dans une enquête à paraître demain. Il s’agirait des premiers signes d’une flambée des prix générale. Mais pour éviter les chutes de ventes, les distributeurs tentent de masquer les augmentations... avec des promotions.

http://www.aboneobio.com/blog/images/AVRIL%202009/.SIGE_DESSIN_apx_470__w_ouestfrance__m.jpg

http://www.aboneobio.com

Vous êtes une chaîne de super ou d’hypermarchés et vous voulez augmenter vos prix ? Faites donc une campagne de promotions. Le magazine 60 millions de consommateurs attire l’attention des acheteurs dans une enquête à paraître demain, sur les ficelles de la grande distribution pour faire valser ses étiquettes, sans effaroucher ses clients.

L’enquête révèle que depuis la mi-avril, les hausses de prix sont déjà supérieures à 3% en moyenne. Les produits touchés sont essentiellement la farine, le café, les jus de fruits, les produits laitiers, les poissons surgelés ou en conserve. Et les limiers de 60 millions de consommateurs ont même repéré des hausses de 20% sur des lardons fumés, dans certains magasins.
Pour le magazine, ces augmentations ne marquent le début d’un mouvement de “flambée générale” des prix.

Promotions-diversions et inflation masquée

Déjà confrontées à l’érosion de leur clientèle, les enseignes ont décidé, semble-t-il, d’avancer masquées. Tels des stratèges sur le champ de bataille, elles font diversion. Et c’est le consommateur qui, jouant ici le rôle de l’ennemi du général Supermarché, en fait les frais.

La botte secrète la plus classique est la campagne de promotions. A tel point que ces promotions en deviennent des indicateurs pour mesurer les hausses qui vont suivre. La promotion est en effet une “vieille ficelle” pour casser le repère prix chez le consommateur”. Et afficher quinze jours après “un nouveau prix de référence revu à la hausse”, explique 60 millions de consommateurs.
Et le nombre de promotions est particulièrement élevé en ce moment. La société Promo Flash en a recensé 16 au niveau national, avec toujours plus de produits concernés.

Une année de hausses de prix

Seconde méthode utilisée par les Sun Tzu de la grande distribution : l’inflation masquée. Il suffit de modifier le poids d’un produit, ou d’appauvrir sa recette et de conserver le même prix au paquet : Surveillez de près les prix au litre et au kilo, car ils peuvent s’envoler sans que le prix unitaire bouge”, prévient le magazine.

Les industriels ont tiré les leçons des augmentations brutales de 2008, qui s’étaient traduites par des chutes de ventes. “Leur méthode relève de la préparation psychologique : ils ont annoncé les augmentations bien avant qu’elles ne se produisent pour émousser l’attention le moment venu”, décrypte Marie-Jeanne Husset, la directrice de la rédaction de 60 millions. Et elle se dit persuadée que ces hausses masquées vont se poursuivre tout au long de l’année.

 

 

Grégoire Lecalot, avec agences
http://www.france-info.com/economie-entreprises-secteurs-2011-05-25-quand-les-grandes-surfaces-deguisent-la-flambee-des-prix-en-538814-22-23.html
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 00:08

4942245748_90cfb299b6.jpgUne étude accablante réalisée par des scientifiques allemands a montré que les ampoules basse consommation d’énergie contiennent des cancérogènes dangereux qui pourraient provoquer le cancer et devraient « être tenues le plus loin possible de tout environnement humain ». Mais les Américain vont se voir forcés de remplacer leurs ampoules traditionnelles…

« Des scientifiques allemands ont signalé que plusieurs produits chimiques cancérigènes, de même que des toxines étaient largués quand ces ampoules fluorescentes étaient allumées. Les produits incriminés seraient le phénol, le « naphtalène » et le « styrène » reports the London Telegraph

L’étude, dirigée par Peter Braun au Laboratoire de Berlin Alab ont amené les scientifiques impliqués dans l’étude à avertir le public que ces ampoules devraient être utilisées avec modération et dans des endroits bien ventilés et « surtout pas à proximité de la tête »  étant donné le danger de smog électrique que génèrent des ampoules et qui ont un impact sur la santé humaine.

La législation américaine s’est alignée sur la législation européenne où les ampoules incandescentes ont commencé à être bannies dès 2009. L’Union Européenne projette également de bannir les ampoules halogènes, forçant ainsi les gens à utiliser des ampoules compactes fluorescentes, ou CFLs, qui donnent une pauvre qualité de lumière avec un scintillement qui pourrait provoquer vertiges, étourdissements et maladies chez de nombreuses personnes. http://www.prisonplanet.com/compact-fluorescent-bulbs-are-making-people-sick.html.

ron-paul.jpgRon Paul fait partie de ceux qui mènent une action auprès du Congrès Américain en vue de faire abroger les textes qui supprimeraient l’invention de Thomas Edison…

[…] Contraindre les Américains à acheter des ampoules CFL qui sont dangereuses pour la santé et l’environnement est tout à fait inconstitutionnel… !

Les inquiétudes que suscitent la nouvelle étude allemande s’ajoutent à celles d’une recherche distincte dirigée par Abraham Haim, professeur de biologie à l’Université de Haifa en Israël .Ce professeur a découvert que la lumière émise par les CFLs augmentait les risques pour les femmes de faire un cancer su sein en perturbant la production de l’hormone mélatonine. http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/8288982/Energy-saving-light-bulbs-could-trigger-breast-cancer.html

Les CFLs peuvent aussi être plus dangereuses pour l’environnement du fait qu’elles sont remplies de mercure toxique susceptible de contaminer l’environnement quand elles sont envoyées en décharge.

A l’approche de 2012 les Américains ont commencé à stocker des ampoules traditionnelles…

Paul Joseph Watson

 

(Extrait) http://www.infowars.com/study-reveals-eco-bulbs-cause-cancer/

 

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-ampoule-eco-une-etude-en-montre-les-risques-73344972.html

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 00:55
Le gouvernement coupe une partie des vivres à l’Institut National de la Consommation !
Jean-François Chalot

jeudi 28 avril 2011, par Comité Valmy

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Un 27 avril noir pour les consommateurs !

La lettre hebdomadaire : Confo Info cesse de paraître....

L’aventure avait commencé avec 1544 éditions sur papier de « Consommateurs Actualité » puis d’ « INC Hebdo » avant le passage à l’électronique et les 61 numéros de cette édition....

Voici une fin programmée et voulue par ce gouvernement.

Il a réussi en réduisant d’une manière drastique les crédits à l’INC à faire disparaître une publication intéressante et fort utile.

Les associations de consommateurs disposaient là d’une source de documents sérieux, fiables pour leur intervention et les journaliste y puisaient des informations nombreuses et variées.

L’Institut National de la Consommation a pris cette décision douloureuse après avoir constaté qu’il n’était pas possible de poursuivre,sans moyens,son projet éditorial

L’INC est un service public et comme tous les services publics il subit de plein fouet les conséquences de la politique ultra libérale de ce gouvernement.

L’Institut national de la consommation (INC) est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1967, et placé sous la tutelle du ministre chargé de la consommation.

Il constitue un centre de ressources et d’expertise, au service des consommateurs et des associations qui les représentent et les défendent.

.Il édite- pour combien de temps encore ?- la revue 60 millions de consommateurs.

Ce « Conso info » gênait le pouvoir en place en communiquant un certains nombre d’éléments sur la hausse des prix de denrées de base et des sources d’énergie.

Rien n’était masqué...Il suffisait qu’il produise des chiffres pour « importuner » ceux qui nous dirigent si mal !

Voici un extrait du dernier éditorial d’Eric Briat, directeur de l’INC , ce texte montre à la fois la perte subie et à la fois la volonté des équipes en place de poursuivre leur action

« Après avoir sollicité l’avis des associations de consommateurs au cours de la réunion de la commission du cahier des charges de l’INC du 10 février 2011, nous avons pris la décision de préserver ce qui leur paraissait essentiel, à savoir la production hebdomadaire des fiches pratiques et des études juridiques et économiques. Tout comme les bases documentaires de l’INC, ces documents continueront d’être accessibles sur le portail Conso.net, et leur parution vous sera régulièrement signalée par la lettre gratuite d’information de ce site.

En revanche, nous ne sommes plus en mesure d’assurer la rédaction des articles hebdomadaires sur l’actualité de la consommation. Je voudrais aujourd’hui rendre hommage aux journalistes qui les ont produits pendant toutes ces années, ainsi qu’aux experts de l’INC, juristes et économistes qui ont contribué à la qualité de l’information délivrée à nos abonnés »

Il est nécessaire et indispensable que les associations de consommateurs et les associations familiales se mobilisent pour que le gouvernement revienne sur sa décision de réduction des crédits à l’INC.


Jean-François Chalot

Jeudi 28 avril 2011

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1422

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 05:07
, Le lundi 11 avril 2011, à 10h 31

 

 

Maladresse, orthographe, mauvais goût… une série d'erreurs courantes agacent particulièrement les recruteurs. Nos conseils pour éviter que votre CV ne finisse pas à la poubelle.

Un recruteur passe en moyenne moins d'1 minute par CV. Autant dire qu'il doit être parfait au premier coup d'œil. Pour franchir le cap du premier tri, voici les 6 bévues à éviter.


1. Le CV autobiographique. Pas question d'étaler toutes vos expériences sur trois pages, le risque est de perdre le recruteur. "Un bon CV tient sur une page", rappelle Lyndi Van der Hout, psychologue du travail et consultant au sein du cabinet CMA Management. Eliminez toutes les expériences de moins d'un an, et les stages après 5 ans de carrière."Il faut vendre vos 10 dernières années, préconise l'experte. Détaillez le poste occupé, l'entreprise dans laquelle vous avez travaillé (secteur, nombre de salariés), les compétences mises en œuvre et les missions accomplies". Pour vous démarquer, enrichissez la rubrique "loisirs" (animation d'un blog, d'une association, etc.).


2. Les fautes d'orthographe. Une simple faute de frappe, et votre CV a 12% de risques d'être recâlé, selon une récente étude du site Careerbuilder.fr. "RE-LI-SEZ-vous", martèle Lyndi Van der Hout. Et soumettez votre CV au regard impitoyable de vos proches, qui ne manqueront pas de détecter les erreurs ou les incohérences éventuelles.


3. L'état civil loufoque. Pour vous présenter, précisez votre nom et votre prénom (un seul suffit), votre âge et non votre date de naissance afin de faciliter la lecture. Inutile de préciser les informations qui peuvent vous desservir, par exemple, si vous êtes divorcé ou votre nationalité. Gare aux mails complètement folkloriques,

type louloute34@gmail.com, à réserver à vos amis. Si besoin, créez-vous une boîte de réception, avec votre nom et votre prénom, dédiée à votre recherche d'emploi.


4. La présentation fouillis. Oubliez la couleur et autres fioritures. Pour 31% des recruteurs, un CV trop difficile à lire est… Lire la suite sur Capital.fr

 


Retrouvez le meilleur de Yahoo! Finance sur Suivez Yahoo! Finance sur Facebook Facebook et Suivez Yahoo! Finance sur Facebook Twitter !

Plus d'articles sur Capital.fr :

 

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/CV-6-bourdes-ne-pardonnent-yahoofinancefr-3721388776.html?x=0


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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 06:09

http://www.bsavenir.fr/homepages/15/d310812895/sitebsavenir/wp-content/uploads/2011/03/mars-nouveau-compteur-edf.jpg

www.bsavenir.fr

 

 

EDF : c'est voté !

 

 

Et voila, dernier acte, le tour de passe-passe est joué gagnant dans une indifférence quasiment générale.

 

Les français vont pouvoir payer plus cher leur électricité pour alimenter encore un peu plus les actionnaires !

 

 

PS : ATTENTION vis à vis des fameux nouveaux compteurs, maintenant c'est individuellement qu'il faudra résister pour ne rien signer !!!

 

 

C'est voté ! Voici    

 

les Nouveaux Compteurs EDF

 

 

DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET MAIS UNE VÉRITABLE LOI SCÉLÉRATE AVEC


APPLICATION AU 1ER JANVIER 2011.


 

QUAND NOS FACTURES ET CELLES DE NOS AMIS AUGMENTERONT ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L'ON NE SAVAIT PAS.

 

 

A DIFFUSER LARGEMENT

 

APRÈS FRANCE TÉLÉCOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC... EDF

 

Pour les fameux Compteurs qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix très, très fort (vers les 300 € ) , et qui, de surcroit, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer.

 

On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux compteurs, et de les changer : par contre comme nous n’avons rien demandé, nous n’avons aucune obligation de signer quelque document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces compteurs….


 

Attention aux Signatures : aucune, même pour la Réception de Travaux etc
 

 

LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE ! À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ.

 

Ne laissons pas faire !

 

C'est la Loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement.

 

Le principe en est simple : constatant que la Concurrence ne fonctionne pas

 

- plus de 96 % des Français restent fidèles à l’Opérateur Historique (EDF)

 

- le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

 

 La Loi étant passée dans une relative indifférence, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.

 

 

Un véritable hold-up !


 

Les fournisseurs d’électricité vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.

 

C’est une première que d’obliger une entreprise, dans le monde de la "concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité. Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message !

 

Une fois livré à la concurrence et surtout au " privé " ce sera trop

 

Le prix de l'électricité sera fixé par des groupes privés qui en fait seront des filiales d'un seul et unique groupe ! Vous n'y croyez pas ?

 

Alors remettez vous dans le contexte de nos chères autoroutes françaises que nous,nos parents et grands parents avons payé avec nos impôts et qui ont été vendues et bradées à de grands groupes privés …..

 

Cela profite à qui ? Et le prix à payer pour y circuler ? N'est-ce pas scandaleux ?

 

Mais c'est trop tard, car ce réseau routier n'appartient plus en totalité à l'Etat ! Et pour le reste ce sera pareil !

 

Aujourd'hui le service public coûte cher, mais ce n'est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des groupes privés !

 

Si vous pouvez faire circuler sans modération autour de vous ce message, alors n'hésitez pas !!

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