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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 06:25

 

Nouveau Gouvernement,

mais têtes pas si nouvelles que ça ! 

 

             Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six rentrent dans son gouvernement cette semaine.

 

Washington sur Seine ?
Ces ministres de François Hollande
qui ont été formés
par les Américains

 

La French American Fondation est connue pour sa formation, les "Young Leaders", réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six rentrent dans son gouvernement cette semaine. Le plus "atlantiste" n'est pas toujours celui qu'on croit...


Exit Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab... Place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle (plume du Président), etc.


« Enfin des têtes nouvelles ! » entend-t-on ici ou là. Nouvelles ? Tout est relatif, quand on sait décrypter la liste ci-dessus : en fait, tous ces « Young Leaders »  de l’UMP ont laissé la place à des « Young Leaders » du Parti socialiste. Car François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA).


Crée en 1981, ce programme Young Leaders permet de développer « des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays ». Pressentis par qui ? Par un très strict comité de sélection, composé majoritairement d’anciens Young Leaders, qui ne retient qu’une dizaine d’admis par an. Seuls 13 hommes ou femmes politiques ont été admis depuis 1995, soit moins d’un politique par an en moyenne. Ces heureux « élus » sont choisis comme d’habitude parmi l’élite française : seuls 4% des Young Leaders français ne sont pas diplômés de l’ENA ou pas titulaires d’au moins un diplôme Bac+5, les trois quarts sont des hommes, à 80 % Parisiens... Autant dire qu’on reste en famille avec ce gratin issu de nos grandes écoles. Une spécificité française, qui, comme le souligne un rapport de la FAF, assure « une fonction de "reproduction sociale" de la "classe dominante " […] dans un pays où la simple notion de leadership renvoie aux "diplômes" et non aux qualités intrinsèques de la personne comme c’est souvent le cas outre-Atlantique ». Bref, notre nouveau président et ses nouveaux ministres cités ici sont de purs produits de nos grandes écoles, « ces acteurs influents (qui) personnifient la "pensée dominante" depuis de nombreuses décennies » selon la FAF.


Dès que l’on parle de réseaux d’influence, certains de leurs membres crient aux « obsédés du complot » et s’empressent généralement de préciser que le rôle de telles organisations est marginal et informel. Pour ce qui est de l’efficacité des « Young Leaders », les chiffres parlent plus que tous les longs discours : sur les 8 socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, 6 rentrent dans son gouvernement cette semaine. (Ne restent sur la touche, pour le moment, que Bruno Le Roux, qualifié par beaucoup de « ministrable », et Olivier Ferrand, l’ambitieux président du think-tank Terra Nova ayant permis l’élection de François Hollande aux élections primaires ; deux candidats impatients de rejoindre leurs camarades Young Leaders au gouvernement). Beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain («The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996”), tandis que le site français n’en dit pas un mot. Il  est vrai que, depuis l’affaire DSK, chacun aura compris que les deux pays n’ont pas la même culture de la transparence… Benjamin Dormann http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html?page=0,0

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 00:38

 

tirage-au-sort-300x199Démocratie ? Vous avez dit démocratie ?

Pouvons-nous rester de marbre devant les  récentes élections françaises où les électeurs n’avaient plus le choix qu’entre deux candidats dont 75% des français ne voulaient pas ? Quid du jeu des chaises musicales entre Poutine et Medvedev ? Peut-on croire à la démocratie quand on sait les sommes colossales nécessaires aux campagnes électorales ? Que dire de Berlusconi, Milosevic, Blair, Sharon, Aznar, et tant d’autres, avec pour chef de file George W. Bush Junior qui, tel un saint, main sur la bible, affirme haut et fort, qu’il faut combattre l’axe du mal pour la démocratie !

 

Démocraties ? Pouvoir du peuple ? Démocratie avec un  gouvernement Bush « full pertrol » entretenant des liens étroit avec les plus dangereux dictateurs de la planète ? Démocratie avec un gouvernement Obama « full Wall Street » détruisant toute velléité nationale d’autonomie des peuples ? Démocratie avec des Chirac ou Sarkozy experts en détournement de fonds publics ? Démocratie avec des Blair ou Cameron brillants soldats de l’ultralibéralisme Thatchérien ? Démocratie avec un Berlusconi propriétaire de la quasi-totalité des médias de son pays ? Démocratie avec des Reynders ou Lagarde manipulant à merveille la langue de bois à l’image de Jacques Attali, expert ès économie de Mitterrand, qui ose déclarer en ricanant : « un économiste, c’est celui qui est toujours capable d’expliquer le lendemain pourquoi la veille il disait le contraire de ce qui s’est produit aujourd’hui » !

 

Égalité & Pouvoir

Le pouvoir est antinomique à l’égalité des peuples et donc à la démocratie. Cependant, il est indissociable de la nature humaine et de la possibilité d’organisation d’un grand groupe d’individus. Nous ne pouvons donc nous en passer ou faire comme s’il n’existait pas… Le pouvoir est source de jalousie, d’inégalités et de grincements de dents. Le pouvoir confère à celui qui le possède un ascendant sur les autres, frères ou sœurs, maris ou femmes, chômeurs ou travailleurs, croyants ou non. Celui qui le possède en perd son esprit critique, sa lucidité et est toujours tenté d’en user et d’en abuser. Le pouvoir possède une gigantesque capacité de corruption/perturbation du bon sens et de la clairvoyance commune. Il se faufile de manière perverse et insidieuse pour faire de nous des experts de la manipulation. Ceci vaut évidement pour toute forme de pouvoir, certaines, bien plus perverses que d’autres. Le pouvoir d’un gourou peu scrupuleux ou d’un évangéliste intégriste sera souvent bien plus préjudiciable à la société que celui donné par la possession d’une arme à feu.

 

Il existe des hommes politiques vertueux. Des hommes qui décident de faire de la politique par idéal et pour le peuple. Mais ces hommes sont rares. Jaurès ? De Gaule ? Lincoln ? Kennedy ? Sankara ? Lumuba ? Bolivar ? Des hommes de poigne et de caractère qui en général se font assassiner. Sinon, la plupart font bien plus de la politique par orgueil et ambition (grandes valeurs de notre société) que par altruisme et idéal. Et pour le peu qui débutent par idéal, leurs vertus cèdent rapidement la place au rutilant bal des vampires auquel s’adonnent tous leurs semblables. Les valeurs tombent, les vices grimpent. Rien de monstrueux, rien de bien méchant, c’est humain ! Le pouvoir nous monte à la tête, qu’on le veuille ou non. Attiré par la force, la richesse ou l’estime des autres, on pense être investi d’une cause qui nous dépasse. La foule y croit et nous acclame et c’est là que tout commence… Napoléon, Staline, Hitler, Pol Pot...

 

Alors… Les hommes se réunissent et essayent de comprendre. Tant de haine, de mort et de souffrance… Pourquoi ? Le fond de leurs âmes leur dictent tout bas que c’est mal et qu’ils feraient bien de ne plus recommencer. Alors, dans un élan de lucidité, ils s’asseyent et rédigent des textes et des lois pour que ça n’arrive plus. « Plus jamais ça » disent-ils. Ils créent donc une sorte de garde-fou contre la bêtise humaine. Seules les lois et les règles sont en mesure de contrer nos dérives sociales.

 

« Sans la protection du droit, la loi du plus fort, la "loi de la jungle", domine tous les peuples de la terre.  Partout où le droit recule, les plus faibles (qui sont aussi les plus nombreux) sont exposés aux brutalités des puissants. » [Etienne CHOUARD]

 

Ce fût donc les grands principes fondateurs du siècle des lumières avec la déclaration universelle des droits de l’homme ou les grandes proclamations post holocauste. Malheureusement, rien à faire, les dérives refont surface ! Pourquoi ? Pourquoi diable sommes-nous si incapables de cadrer notre côté sombre ? N’y aurait-il pas un truc tout bête qui nous échappe ?

 

Rousseau disait : « l’homme est bon par nature, c’est la société qui le corrompt ». Certains s’empressent alors de rétorquer : « Mais Monsieur Rousseau, ce sont les hommes qui composent la société ! » Soit ! Mais il existe néanmoins des règles bien établies qui régissent cette société. Ces règles, ce sont les lois et la constitution d’un pays. C’est ce qu’on appelle « l’État de Droit » ou « Le Contrat Social ». Donc, si l’homme dérape encore, c’est soit que le contrat social n’est pas respecté, soit qu’il est mal pensé. Il y a un peu de l’un et beaucoup de l’autre.

 

Le siècle des lumières résulte d’une révolution bourgeoise en réponse à l’absolutisme d’une société élitiste ayant pour fondement les liens du sang ou du mariage. Alimentée par une conception judéo-chrétienne cette injustice fût contrebalancée par le mérite, la sueur de nos fronts, ou plutôt, à la sueur du front des aristocrates, des riches. Souillée et trop longtemps dédaignée, l’aristocratie a alors érigé en valeur suprême les libertés individuelles. L’idée n’était pas mauvaise mais elle taillait une part trop belle à l’individu, ce qui forcément induit des inégalités. Inégalités exacerbées par le capitalisme qui trouve dans le libéralisme le parfait ferment à l’assouvissement du Moi sans les Autres ! Or, qu’on le veuille ou non, l’homme fait société. Voilà pourquoi le contrat social est mal pensé. Il est tellement mal pensé que nous devons constamment y remédier. Nous déployons des énergies colossales pour tenter de le cadrer au mieux. Un contrat social bancal dès le début car pensé par des aristocrates. Le libéralisme n’était pas libérateur pour le peuple mais pour l’aristocratie. C’est par elle et pour elle que le libéralisme a été pensé. Faire croire qu’ils instauraient un pouvoir « pour le peuple » en se réappropriant le terme démocratie est la plus belle supercherie de l’histoire.

 

La vérité c’est que pour faire société, il faut faire passer les libertés individuelles au second plan. Le premier, unique et indiscutable facteur est l’égalité ! Notre contrat social doit faire passer le principe d’égalité avant celui de liberté, car l’un implique l’autre, alors que l’inverse n’est pas vrai. Trois siècles d’inégalités, en prétextant que le système est le meilleur et qu’il n’y en a pas d’autre, c’est aussi fort que les guerres de religions ou la traite des esclaves.

 

La seule manière de corriger ces inhérentes dérives, c’est de changer les règles du jeu ! A l’aube de ce XXIème siècle plein d’espoir mais aussi plein de doutes et de craintes dont la principale étant les profondes dérives et le déficit démocratique de plus en plus criant, il est temps pour nous de relire l’histoire et la psychologie pour tenter mieux.

 

Contrairement à ce que bon nombre d’ouvrages et livres d’histoire prétendent, la Grèce antique, il y a 2.500 ans, a connu une vraie démocratie et ce durant plus d’un siècle ! Ce n’est donc pas une utopie.

 

Donc pour faire simple et résumé voici les quelques ingrédients indispensables à l’avènement et la pérennité d’une démocratie digne de ce nom :

 

1. Principe d’égalité (Tocqueville)

Sélection des candidats du pouvoir par tirage au sort. Un citoyen en vaut un autre. Remplacement du simple fait de poser un bulletin dans une urne par la possibilité de faire directement partie du pouvoir. « Un citoyen égal un pouvoir » et plus « Un citoyen égal un vote » !

 

=> finie la course au pouvoir, à l’argent et à celui qui crie le plus fort

=> finies les candidatures tronquées d’une élite « intellectuelle » pistonnée

=> finis les arrivistes, prétentieux et ambitieux

=> finie la non implication des citoyens

=> finis le centralisme et l’irresponsabilité

=> finie la violence institutionnelle

=> finis la corruption et le règne de l’argent

=> finie la schizophrénie des citoyens (Besoin de l’État mais oppression de celui-ci. Membre de la masse mais aspirant à plus.)

 

Impliqué, le citoyen se sentira pleinement responsable de ses actes et choix pour la cité. C’est très certainement la clé de voûte d’une bonne démocratie : la nécessité de l’égalité impliquant la responsabilité individuelle et commune. Ceux qui n’auraient pas la fibre du bien commun mais la satisfaction immédiate de leurs désirs personnels y réfléchiront à deux fois en pensant: « Ce que j’impose aux autres aujourd’hui risque de me toucher demain ou les autres risquent de me l’imposer demain ».

 

Dinnombrables penseurs (Platon, Aristote, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Kant, Marx, Castoriadis, Rancière, etc.) démontrent et reconnaissent que lélection est fondamentalement aristocratique et que seul le tirage au sort est démocratique. Etienne CHOUARD.

 

2. Principe de séparation des pouvoirs (Rousseau)

Écriture et changement des règles du pouvoir par un groupe de personnes différent de celui qui exerce le pouvoir. Nous pensons que c’est déjà le cas aujourd’hui mais les interactions et délits d’initiés sont légions. Les garde-fous sont outrepassés pour la bonne et simple raison que c’est toujours le même gratin qui accède aux mêmes postes et de manière récurrente. C’est donc bien plus le principe « des portes tournantes » que celui de la séparation des pouvoirs qui prévaut actuellement. Par ailleurs, le parlement, censé représenter le peuple, voit ses pouvoirs constamment bafoués, piétinés ou portés aux calandes grecques. Idéalement, le parlement rédige les lois et le gouvernement vise à leur application sans en trahir l’esprit ! Or dans la plupart de nos « démocraties » actuelles, les gouvernements se permettent aussi bien d’écrire que de faire appliquer les lois. Ils sont à la fois juges et partie ! Pour terminer, séparation des pouvoir ne signifie en aucun cas autonomie des pouvoirs. Ils doivent se contrôler l’un l’autre sans arrêt à la manière du fonctionnement du corps humain par boucles successives et itératives de rétroactions positives et négatives. L’erreur est humaine. Elle fait même partie du processus vital. Ce qui est mortifère c’est la persévérance dans l’erreur.

 

Lire la suite ici (autres principes, critiques, comment procéder, 5 pages en format pdf)

Over-blog limite maintenant le nombre de caractères à 130.000.

 

Bibliographie, issue du formidable site d’Etienne CHOUARD

 

Philippe BRETON, « L'incompétence démocratique : La crise de la parole aux sources du malaise (dans la) politique »

 

Mogens Herman HANSEN, « La démocratie athénienne à l’époque de Démosthène »

 

Bernard MANIN,  « Principes du gouvernement représentatif »

  

Yves SINTOMER, « Le pouvoir au peuple »

 

http://gorgerouge.over-blog.com/article-egalite-avant-liberte-democratie-21-mai-2012-105553732.html

 


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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 14:22

 

Les dirigeants du G8 réunis à Camp David, le 19 mai 2012 © AFP Nicholas Kamm

 

 

Introduction à cette parution

par eva R-sistons


 

Pourquoi nous n'avons RIEN à attendre du nouveau gouvernement, pourquoi sa politique poursuivra celle, dévastatrice, entreprise par la marionnette Sarkozy.

 

Comment le CRIF, pour le compte d'Israël, place ses pions au coeur de la France pour l'aligner sur SES vues: militaires (OTAN, guerres impériales prédatrices criminelles, soutien indéfectible à l'état voyou Israël) et financières, sacrifiant les Français, leur souveraineté, leurs territoires, leur modèle social issu du CNR... Et notre pays se coule dans le moule européiste conçu par les Américains pour servir leurs intérêts (voir les remarquables vidéos-conférences de François Asselineau) à Bruxelles.

 

Au coeur de cette sinistre pieuvre d'essence anglo-saxonne et israélienne pour dominer, uniformiser et piller le monde, se trouvent aussi les Francs-Maçons, et tous ces gens impriment dans l'ombre la politique de ce qu'il reste des Etats, en manipulant les Elus carriéristes comme les électeurs (ces derniers via les Médias aux ordres de l'Oligarchie). Nous nous croyons libres, nous célébrons la victoire du nouveau Parti au pouvoir, en réalité tous mettent en oeuvre la même politique mondialiste ultra-libérale - et de destruction des pays souverains.

 

D'anciens dirigeants sont poursuivis - comme Bush ou Blair - pour leurs crimes contre l'humanité, d'autres vont bientôt l'être, mais en réalité, ce sont tous les Décideurs sans scrupules qui devraient se retrouver devant un Tribunal pour Haute Trahison de leurs Electeurs et pour la mise en place de politiques assassines des libertés, des Droits humains, des patrimoines de l'humanité, etc.

 

Maîtres de la France, et Maîtres du Monde. Et nous et nous et nous...

 

eva R-sistons 

 

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Le CRIF de Sarkozy s'en va, le CRIF de Hollande s'en vient...

Friday, May 18, 2012

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Le CRIF de Sarkozy s'en va, le CRIF de Hollande s'en vient. Israel par le truchement des synagogues de Shaytan (la3natu Allah 3aleyhi wa 3ala qawmihi), que sont les loges maconniques occidentales, du b'nai b'reth, au grand orient, a la GLNF, GLF etc... controle les ministeres des affaires etrangeres, de la defense, l'interieur, l'education, l'industrie. Le CRIF a declenché la guerre civile en France avec les operations sionistes de Toulouse, Montauban, l'Essone. Les Musulmans n'ont que partiellement riposté en dezinguant ouvertement le nain de jardin juifiste sarkozy, mais Hollande, le fils de pied noir ultra raciste, comme Jospin en 2001, doit gerer le prochain 11 septembre nucleaire en Europe pour le compte d'Israel !.


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Hollande, sa compagne et Manuel Valls à côté d'elle (car arriviste et opportuniste, l'Espagnol naturalisé français en 1982 se rapproche de Valérie... pour mieux s'approcher du coeur du Pouvoir. Et la compagne de Hollande tombe sans le savoir dans le piège tendu par l'ambitieux qui fera tout pour être Président du pays où il n'est pas né mais qu'il rêve de soumettre définitivement pour le compte des psychopathes du Club Bilderberg). Note d'eva


Les allégeances du nouveau gouvernement

La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir. Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.

 La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.

Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.

 Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…

Le ver est dans le fruit.
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  • Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.

  • Pierre Moscovici - Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme »

  • Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.

  • Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).

  • Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).

  • Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
  • Laurent Fabius - Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.  
  •  
  • Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.

  • Marisol Touraine - Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.

  • Aurélie Filippetti - Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).

  • Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste Cercle Léon Blum.

  • Jérôme Cahuzac - Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cet« objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.

  • Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet).

 

  • François Hollande - Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France, il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).
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(Note d'eva : Et le conseiller de Hollande est l'infâme Attali, valet de la dictature du Nouvel Ordre Mondial au service des Grandes banques et des Industriels de mort : Chimie, Agro-Alimentaire, pharmaceutique, nucléaire, pétrolier, militaire etc..)

Vincent Vauclin – la-dissidence.org
http://islamic-intelligence.blogspot.fr/2012/05/le-crif-de-sarkozy-sen-va-le-crif-de.html#more
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Paru sur mon blog R-sistons, ici :

L'actualité vue par Eva R-sistons

 

Liban :

 

Il est destabilisé par les agents du MOSSAD et de la CIA pour servir les intérêts de l'Occident comme maintenant la Libye, et bientôt la Syrie domptée, pillée et assujettie. A défaut de pouvoir mener partout des guerres coûteuses sur le plan financier et moral (aux yeux de l'opinion), les spécialistes de la déstabilisation des Etats, anglo-saxons et israéliens, sèment la division, créent partout le chaos, la stratégie du choc, organisent des conflits de basse intensité ou des attentats, tuent des dignitaires ou des civils, surtout symboliques (enfant, jolie militante etc), le tout complaisamment relayé par les Médias complices et attribué à Al Quaïda, Organisation mise en place par la CIA elle-même afin de terroriser l'Opinion et de pouvoir mettre en place les lois liberticides et justifier les guerres criminelles de pillage et de domination (comme en Irak). 

 

Profitant de la mortelle division entre Musulmans modérés (les plus nombreux) et Islamistes, entre Chiites et Sunnites, l'Occident déstabilise les Etats - les Islamistes sont formés et financés pour attaquer les Régimes trop perso et donc indociles et accaparateurs des richesses locales à leur profit (dictateurs comme le tunisien ou l'egyptien déchus), les Régimes "laïcs" comme le libyen, l'irakien, le syrien, ou multi-confessionnels comme le libanais. Bref, il s'agit d'engendrer un chaos qui profitera à ses intérêts via les Islamistes (reconnaissants et donc soumis à leurs bienfaiteurs) qui pourront mettre en place une tyrannie fanatique qui dressera contre eux les masses de l'Occident - et le prétexte sera tout trouvé pour provoquer les fameux chocs de civilisations. C'est machiavélique (Diviser pour régner, susciter fanatismes et chaos pour ensuite faire accepter les guerres de civilisation en réalité impériales et impérialistes).


 

Elections Serbie :

 

Le nationaliste l'a emporté. A suivre, donc... comme d'alleurs le Bahrein qui devrait être rattaché à l'Arabie saoudite (Le Bahrein a d'une part une population qui réclame des changements, d'autre base une base US sur son territoire; Et donc la démocratie n'y est pas prônée par les Occidentaux comme en Syrie !!! Au contraire, les aspirants locaux à la démocratie sont réprimés...)


 

G8, OTAN... :

 

Quant aux réunions informelles des grands, sans cravates s'il vous plaît - comme tous ces gens sont proches de nous, n'est-ce pas ? -, elles réunissent ceux qui se sont octroyés tous les pouvoirs sur l'humanité afin de les offrir à leurs amis dans la Grande Industrie ou dans la Haute Finance. Et le bon peuple une fois de plus couillonné, applaudira ces réunions sympathiques destinées à préparer les heureux lendemains pour lui (comme les Médias le prétendent...) qu'on attend sans cesse, et qui créent toujours plus de souffrances et de mécontentements. Mais qui attribuera ces infâmes politiques à leus vrais auteurs ? On préfèrera faire la chasse ici aux anarchistes rouges comme en Italie, là aux barbus d'Al Quaïda, et ainsi l'attention sera une fois de plus détournée des VRAIS auteurs des malheurs de l'humanité, sans scravates mais surtout sans scrupules.

 

Détail croustillant, quand même : Ces réunions tragi-comiques ont été boycottées par Poutine. Les "grands" en sont pour leurs frais... Il est vrai que Vladimir Poutine sait fort bien qu'on élabore aussi, dans ces lieux, la sauce dans laquelle son pays, non-aligné, sera mangé..

 

Ainsi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes - puisque les Médias nous le disent !

 

eva R-sistons aux manipulations, aux faux attentats, aux sondages bidons, aux infos de de pacotille ou de désinformation, aux rencontres d'opérettes qui préparent les tragédies de demain...

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 04:06

hollande,parti socialiste

Gouvernement : Sarko est parti, mais sa pensée reste 

 

Je ne peux pas être déçu de ce gouvernement car je n’en attendais rien. Le vote Hollande, c’était pour flytoxer Sarko. Le problème est que Sarko est parti, mais que ses idées sont restées. Un constat qui change tout et définit la place qui nous revient.

 

La parité ? Mort de rire

Comme ils  n’ont rien à dire ils se gargarisent de « la République ». Alors le thème ce serait une parité historique dans la République. Hum, Hum...

Regardons les postes qui comptent : tous pour des mecs. Président de la République, secrétaire général de la présidence, premier ministre, ministre de la défense, ministre des affaires étrangères, ministre de l’intérieur, ministre de l’économie, ministre du budget, ministre des affaires sociales, ministre de l’éducation, ministre des relations avec le parlement.

J’ajoute Aubry, l’une des rares femmes qui incarne la capacité à exercer le pouvoir, éliminée… alors que Madame Ex (Chabichou vaincra) aura son bouquet de roses (défraichies). J'ajoute la très compétente Marisol Touraine qui se fait amputer la moitié de son ministère pour trouver un lot de consolation à Sapin, éjecté de l'Economie à cause d'un caprice de Mosco.

Le plus pitoyable a été la série des appels téléphoniques des dernières minutes – pour arriver à l’égalité arithmétique – avec ces pauvres chéries tombées du paquetage qui nous disent qu’elles ne s’attendaient à rien. Nous non plus, qu’elles se rassurent. Ce sont les supplétives de la République, avec autant de honte pour ceux qui les nomment et celles qui acceptent.

Couleur lyonnaise, une pensée émue pour Bambi qui aussitôt nommée Sinistre des droits de femmes (merci de ne pas rire) s'est retirée des législatives à Lyon où elle est était battue d’avance pour n’avoir jamais su conduire un seul dossier, municipal ou administratif, et où elle devait soutenir un candidat dissident, sur ordre du franc-mac Collomb (Son petit père Noel). Qu’elle garde bien son sourire Colgate, c’est son principal atout.

Nous avons donc le gouvernement le plus macho de ces vingt dernières années (Je tiens les listes à jour pour qui veut).

 

Hollande se couche devant Mosco

L’absence d’autorité – congénitale – de Hollande est patente.

Aubry – la seconde aux primaires et la plus titrée – se casse, n'ayant aucune rôle dans l'équipe, alors que l’archi-puant Mosco dégage le très compétent Sapin de l’Economie.

François, une question : en quoi Mosco a-t-il un milligramme à voir avec la Gauche ?

Mosco est un arriviste de chez arriviste. Il symbolise la Gauche faux-derche. Euro RSCG l’avait décrété directeur de campagne de DSK, avec pour mission de ratiboiser Hollande. Il a largué DSK en une minute après la plainte de cette grande Dame qu’est Naffisatou Diallo (Reconnaissance éternelle de la République) et il se retrouve le gros fortiche du gouvernement Hollande ! Comment prendre ces nazes au sérieux.

Mosco ferait un très bon ministre de Copé. Il est sur la même ligne économique que Lagarde, mais Lagarde méritait le respect car elle n’avait pas passé sa vie dans les couloirs de l’UMP en écrivant des bouquins tous plus nuls les uns que les autres. Elle avait travaillé. Elle s’était imposée comme boss d’un des plus importants cabinets d’avocats aux US.

Hollande a lâché devant Mosco, qui est une ruine politique. Je ne doute pas qu'il sera plus gaillard quand il affrontera les puissances de l'argent... ses ennemies adorées.

Même cirque pour Peillon. Ministre car il menaçait de présenter sa motion genre « gauche toute » au prochain congrès. Hollande, qui l'appelle la vipère, a aussitôt lâché. Le plus gros fainéant du PS, parachuté congénital, fait le beau. Il a même changé ses lunettes pour mieux faire prof.

 

Les affaires étrangères deviennent étranges

Les deux ministres des affaires étrangères – les étranges Fabius et Cazeneuve – avaient fait campagne pour le « non », mais sans tracas, ils appliqueront la politique du « oui ». Des enfoirés, et les Allemands se bidonnent.

Mais Fabius doit répondre à deux questions :

 -          Après le merdier afghan, envisage-t-il pour faire plaisir à Obama, Valls et BHL d’envoyer les soldats en Syrie, pour une aussi glorieuse aventure  ?

 -          Sarko avait, rompant avec les politiques gaulliennes et mitterrandiennes, intégré le gouvernement militaire de l’OTAN.  Le PS s’y était opposé avec une motion de censure soutenue par Hollande. Donc, quand la France annoncera-t-elle son retrait du commandement militaire de l’OTAN ? Allô ?

 

La Justice devient une blague

Taubira est la dame qui avait planté Jospin en 2002. 2% pour faire la maline en racontant des conneries sur l’esclavagisme, et ça avait suffit – au nom des « Radicaux de Gauche »  – à amener Le Pen au deuxième tour. Hollande décide de lui rendre hommage, en virant Delanoë. Il faudra qu'il nous explique... 

Pour le reste, Taubira est une fusée de réflexion sur les questions de justice. Cela fait des années qu’elle travaille ce sujet, comme le prouve son omniprésence dans les congrès et la qualité de ses écrits. Une telle compétence,... nous n’osions pas l’espérer.

Le statut du parquet, les nouveaux équilibres entre l’accusation et la défense, les articulations entre les juridictions nationales et européennes, la fonction de la police judiciaire alors que les avocats commencent la défense dès la garde-à-vue, le rôle de la sanction pénale, les règles d’exécution de la peine, la possibilité pour les avocats d’être dépendant de grands groupes pour mieux les défendre, la prise en compte par le droit interne des normes du doit international humanitaire… De tout cela, Taubira est gourmande, et elle l’est tellement qu’on lui a collé la sous-ministre Machine à l’écharpe bleue.

En réalité, ces deux gourdes ne verront passer aucun dossier. Les carrières des magistrats seront entre les mains du conseiller spécial de l’Elysée (pas encore connu à ce jour) et les enquêtes seront gérées en amont par le Sinistre de l’Intérieur. C’était la règle ces dernières années.

 

Valls ? La pensée Sarko triomphe

Valls est un choix grave de la part de Hollande et Ayrault, et çà ne peut pas passer car la nomination de Valls c’est la poursuite de pensée Sarko. Impossible. Ce minus est devenu un virus.

Aux primaires, il a fait à peine 6%.  En tout et pour tout 149 103 voix, et ce mec se retrouve un an plus tard Sinistre de l’Intérieur : cherchez l’erreur. Chères amies et chers amis, prenez votre carte et présentez vous aux primaires. Ca peut rapporter gros.

Lors du congrès de Reims, ce p’tit nerveux (alors pro-Ségo fervent) était tout fâché et, contestant les résultats du vote, il avait annoncé saisir la justice, avant que Ségo lui colle le croupion dans une bassine d’eau froide pour le calmer. Son action en justice revenait à donner le fichier du PS à la justice… Et aujourd'hui Hollande lui donne la place Beauvau…

Valls est le porte-parole de la traitrise sociale-démocrate. Car Valls reprend à toutes les idées de Sarko : il dénigre les 35 heures et la  retraite à 60 ans, il soutient les propositions de Guéant et Estrosi sur la délinquance, il dénonce les juges laxistes... En France, la Droite hors FN est républicaine, alors bon vent. Si tu es de Droite, va brouter à Droite. A tel point que Martine Aubry avait fini par écrire à cet excité congénital le 13 juillet 2009 : « Si les propos que tu exprimes, reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti Socialiste. Je ne peux, en tant que première secrétaire, accepter qu'il soit porté atteinte au travail que nous avons le devoir de réaliser. La discipline n'est pas la police des idées, mais la condition de la cohésion et de la réussite d'une équipe. C'est un moment de vérité. Je te demande de me faire part de ton choix dans les jours qui viennent, et d'en assumer toutes les conséquences pour l'avenir. »

Bien sûr, Valls n’a rien dit et s’est planqué.

Quelques jours plus tôt, en juin 2009, se promenant sur le marché de se bonne ville d’Evry et alors qu’il était filmé, il tance un de ses collaborateurs parce qu’il y avait trop de bronzés sur le marché : « Belle image de la ville d’Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelques Blancos ! ».

Pas assez de blancs. Abruti…

Mais ça ne suffit pas. Comme la Gauche ne savait pas différencier « justice » et « sécurité », et qu’à l’époque Sarko était haut dans les sondages, Valls, cornaqué par l’ineffable Bauer (criminologue à tarif élevé, conseiller d’Hortefeux et de Guéant) a décidé récupérer le marché sécuritaire en adoptant la pensée Sarko. En 2011, il publie un livre enfantin « Sécurité, la gauche peut tout changer », et la Gauche en cause, qui n’a jamais élaborée la moindre pensée sur la justice, passant son temps à frétiller par des messes folles d’adoration du fatiguant-fatigué Badinter, lâche tout.

Valls est l’un des rares à avoir, contre son camp, voté l’état d’urgence en 2005, et la loi burqa de 2010, qui amènera tôt ou tard la condamnation de la France pour violation de la liberté  des femmes. C’est un hystérique de la laïcité blanche. Et quand Sarko et Guéant, en perdition dans les sondages, censurent illégalement les orateurs du congrès de l’UOIF, il est le seul à Gauche à ouvrir son bec,.. pour soutenir Sarko.

Vous trouverez-ci-dessous le lien avec une vidéo où il s’affirme lié de manière éternelle à l’Etat d’Israël. Le voici donc ministre de l'Intérieur et de l'Extérieur.

Il est bien sûr signataire de l’appel idiot contestant le mouvement BDS, issu de la plus grande coordination jamais connue de la société civile palestinienne, alors que les procès engagé par MAM contre les militants sont tous gagnés (Mulhouse, Paris, Bobigny). Je dois préciser qu’il a signé ce texte avec d’autres grands allumés de la répression palestinienne : Bertrand Delanoë, Alain Finkielkraut, Georges Kiejman, Anne Hidalgo, Bernard-Henri Lévy, Mohamed Sifaoui, et un  certain François Hollande, alors député PS de la Corrèze. Un club qui ne peut se résoudre à voir le monde tel qu’il est.

 

Un reniement

Enfin, un point de grande importance, car c'est un reniement pur et simple de ce gouvernement de 24 heures.

Après les délires de « l’identité nationale », Sarko avait rapatrié les questions de l’immigration auprès du ministère de l’Intérieur. Le Parti socialiste avait hurlé, avec toutes les associations qui défendent les droits des étrangers, car l’immigration dépend des affaires étrangères, des affaires sociales ou de l’économie. Hier, cette compétence a été maintenue.

Hollande et Ayrault ont hier salué le grand héritage de la pensée Sarko. Avec leur air de cousins de la campagne, ils vont bien au-delà :

- Hollande signe la pensée Sarko : on se fiche de la justice, seule compte le sentiment de sécurité.

- Taubira, nommée sur le quota « radicaux-black-femme », est purement décorative, reine du discours creux.

- Valls, Monsieur 6%, Monsieur menacé d’expulsion par Aubry, devient l’un des plus puissants ministres de ce gouvernement.

Ne vous laissez-pas endormir par une belle promesse, une belle image ou un propos creux. Ceux qui nomment Valls à l’Intérieur font une politique qui n'a rien de sympathique. Ils sont intoxiqués de la pensée sarkozyste et l'entretiennent.

Non, mais franchement, il a marqué les esprits tant que çà ?

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

 

http://www.alterinfo.net/Gouvernement-Sarko-est-parti-mais-sa-pensee-reste_a76459.html

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 02:36

http://allainjules.com/2012/05/19/italie-une-bombe-a-explose-devant-un-lycee-a-brindisi-un-vrai-carnage-video/

 

Une bombe "artisanale" a explosé à Brindisi en Italie le matin du samedi 19 mai 2012 devant une école.


La question est la suivante : comme il est difficile de faire accepter l'austérité aux Italiens, l'État de ce pays serait-il en train d'utiliser à nouveau les techniques du terrorisme manipulé par l'État afin de stopper les révoltes, suivant le bon vieux principe :


RIEN DE TEL QUE LE SON DU CANON POUR COUVIR LE CHUCHOTEMENT DES MUTINS !


Il semble bien que le pouvoir en Italie ait effectivement décidé d'un retour aux "années de plomb" afin d'imposer une dictature seule capable de faire accepter une terrible austérité.


Les Brigades Rouges étaient manipulées par les Services Secrets italiens. Vidéo-preuve LCP de 54 minutes :


http://mai68.org/spip/spip.php?article983

La manipulation du terrorisme expliquée par Jean Yanne (vidéo) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article577

L'avocate de Merah a des preuves que Mohamed a été volontairement exécuté (vidéo 1'21) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4016


Notez le point commun entre l'attentat de Brindisi et celui de Toulouse :

Dans les deux cas, l'on s'est attaqué à des enfants !

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip


Terrorisme d'État sous faux drapeau, esquisse d'une bibliographie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1053

(Pour étudier la manipulation du terrorisme par l'État)

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 00:56

Les petits mots de N. Sarkozy sur ses adversaires

Au fur et à mesure que nous approchions de l’heure de vérité, le candidat Sarkozy était d’une humeur massacrante, impitoyable avec ses adversaires. Pourtant, il avait financièrement pris tous ses dispositions en cas de défaite puisque ses biens étaient à l’abri, hors de France.

Que disait-il donc en privé ? Le livre d’Arnaud Leparmentier et de Stéphane Grand, journaliste à Europe 1, en donnent quelques exemples dans leur livre “Nicolas Sarkozy, les coulisses d’une défaite” (Ed L’Aarchipel).


Marine Le Pen ? “ Elle est poisseuse, c’est son père sans l’intelligence. “Sur Dominique Strauss-Kahn et l’affaire du Carlton, il se lâche : “Imaginez, ils partouzent tous ensemble, il y a des flics, des hôtels, la fédération PS du coin. Oui, on peut le dire, c’est la fédé partouze.” A propos d’Angela Merkel : “Quand elle se fait une tartine de fromage, elle rajoute du beurre. Et en plus, je peux vous dire qu’elle a une bonne descente !” Vendredi 20 avril, à deux jours du premier tour, il se moque encore de “cette pomme d’Hollande qui lit ses discours, avachi à la tribune… J’ai connu Ségolène Royal, elle était folle, mais franchement c’était autre chose!”


Depuis les résultats des présidentielles, on s’aperçoit, au fil des conversations, que les gens n’ont pas voté pour F. Hollande mais contre N. Sarkozy qu’ils ne pouvaient plus voir.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 13:57

 

 

 

Mélenchon à Hénin-Beaumont :

 

Le bon choix !

 

 

Jean-Luc Mélenchon a décidé de se déclarer candidat à Hénin-Beaumont, circonscription où Marine Le Pen veut tenter de se faire élire députée. C’est un excellent choix, pour que l’ex « candidat commun » à la présidentielle continue à porter les couleurs du Front de Gauche à un niveau national.


On peut déjà se féliciter que Jean-Luc Mélenchon ait choisi de ne pas se faire « parachuter » dans une circonscription plus facilement gagnable sur la droite. Les critiques n’auraient pas manquées de pleuvoir sur celui qui aurait fait tout cela pour un siège de député. Tel ne sera pas le cas.


Pour Jean-Luc Mélenchon, les jeux sont très loin d’être fait à Hénin-Beaumont. Il suffit de rappeler quelques résultats électoraux récents :
Au 1er tour de la présidentielle, Marine Le Pen arrivait en tête avec 35.48% des suffrages, devant François Hollande ( 26.82 %) Nicolas Sarkozy ( 15.76 %) ; Jean-Luc Mélenchon n’y arrivait qu’à la 4ème place ( 11.98 % ).
Aux élections législatives de 2007, le PS arrivait en tête du 1er tour avec 28.24%, devant Marine Le Pen 24.47 %. Au 2d tour de 2007, le député PS a été élu avec 58.34 % des voix, devant Marine Le Pen a 41.65 %.
Le duel annoncé avant l’arrivée de Jean-Luc Mélenchon était un duel PS / FN, entre un député prenant la suite d'un sortant confortablement élu aux dernières élections et un FN fortement implanté et en pleine progression.
Jean-Luc Mélenchon arrive donc en terrain loin d’être conquis. Nul ne pourra lui reprocher d’avoir choisi la facilité.


Le Front de Gauche souhaitait pour Jean-Luc Mélenchon une circonscription qui illustre trois aspects essentiels du Front de Gauche :

* Une terre ouvrière et industriel victime de la désindustrialisation,
* Une circonscription où le PS apparait à bout de souffle,
* Un lieu emblématique du combat contre le FN.


Force est de constater que l'ancien bassin minier, où le PS est aux prises à de multiples affaires et terre de prédilection de Marine Le Pen répond parfaitement à ces trois criètes.


Jean-Luc Mélenchon a ainsi choisi d’illustrer personnellement le combat pour empêcher le Front National d’entrée à l’Assemblée Nationale en tentant de faire trébucher sa médiatique présidente.
Deux forces politiques majeures, le Front de Gauche et le Front National, se revendiquent d’une rupture avec le « système ». Et les deux accusent le rival d’être le « chien de garde du système ». Au lendemain du 1er tour, Marine Le Pen a ainsi repeint l’appel du Front de Gauche à battre Nicolas Sarkozy en ralliement à François Hollande, préfigurant une chasse au marocain ministériel. Il n’en est rien, « on laisse » avait dit Jean-Luc Mélenchon, parlant du programme présidentiel de François Hollande « à prendre ou à laisser » ; et je doute fort qu’il y’ait des ministres issus du Front de Gauche dans le gouvernement Hollande qui sera annoncé ce mercredi.


Mais en venant combattre directement Marine Le Pen sur une circonscription où il a fort peu de chance de gagner un siège molletonnée au Palais Bourbon sur le candidat sortant socialiste , avec pour principal objectif de faire trébucher la tentative de conquête de Marine Le Pen ; Jean-Luc Mélenchon et derrière lui le Front de Gauche viennent de prouver qu’ils privilégient le combat des idées, la lutte contre le Front National à la lutte des places.


Par ailleurs, on peut imaginer que les médias avaient prévus de suivre à la loupe la campagne de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. En venant également à Hénin-Beaumont Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche réalisent un beau coup médiatique. Nul doute que les médias auront à cœur de mettre en scène le combat « Front contre Front » privant ainsi Marine Le Pen d’une belle occasion d’occuper seule la scène médiatique.


A ce titre, il serait catastrophique que le candidat PS se retire au profit de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci ne le demande d'ailleurs pas et le PS ne semble pas le souhaiter. Comment Jean-Luc Mélenchon pourrait incarner l'esprit de résistance du Front de Gauche à l'assemblée nationale si c'était le PS qui lui avait ouvert les portes du Palais Bourbon en ne présentant pas de candidats ?


Le choix n'est pas cependant exempt de critique. La première est que Jean-Luc Mélenchon court un véritable risque de défaite, tout autant face à Marine Le Pen que face au candidat du PS. Une défaite pourrait écorner son image. Néanmoins, elle l'écornera sans doute moins qu'une "victoire sans gloire" dans une circonscription acquise.


 

François ASSELINEAU

 

Président fondateur de l'UPR, le Parti censuré par le Système financier, européiste, atlantiste..

 

http://www.u-p-r.fr/

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 13:25

 

De Gilad Atzmon :

La Parabole d’Esther. Anatomie du Peuple Élu

« Un livre fascinant et provocant sur l’identité juive dans le monde contemporain (...) qui devrait être lu par le plus grand nombre, juifs et non juifs. » John MEARSHEIMER, professeur de Sciences politiques à l’Université de Chicago, coauteur du best-seller : Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine.

(JPG)

« L’identité juive est associée à certaines des questions les plus complexes et conflictuelles de notre époque. Ce livre a pour propos d’ouvrir au débat un grand nombre de ces problématiques ; il étudie la politique identitaire et l’idéologie juives contemporaines en partant à la fois de la culture populaire et de textes théoriques. Dès lors qu’Israël se définit ouvertement comme ‘l’État juif’, nous devons nous poser la question de savoir ce que signifient au juste les notions de judaïsme, de judéité, de culture et d’idéologie juives.


Gilad ATZMON analyse ici le discours politico-culturel juif laïc tant sioniste qu’antisioniste. Il étudie notamment la posture politique juive en matière d’Histoire et de temps, le rôle joué par l’Holocauste, les idéologies juives anti-goyim, les groupes de pression et les réseaux d’influence pro-israéliens. La situation mondiale actuelle montre l’urgence d’un changement dans nos attitudes vis-à-vis de la politique, de la politique identitaire et de l’Histoire. »

Qu’est-ce que l’identité juive, et quels en sont les fondements ? À travers cette question, dérangeante, ATZMON nous entraîne dans une réflexion sur les concepts légitimes de judaïsme et de judéité, mais également sur les déviances qui leur sont aujourd’hui associées.

Dans la lignée des études menées par Shlomo SAND et les nouveaux historiens, cet ouvrage apporte une analyse critique et rigoureuse de la radicalisation de l’identité juive, amorcée au début du XIXe siècle et ayant pour seul fondement l’idéologie anti-goyim.

Ce livre n’est pas une simple critique acérée du sionisme de plus : l’auteur y dénonce le discours martelé par les politiques israéliennes face à l’Histoire et à ses « vérités », ainsi que l’utilisation du drame de l’Holocauste, relayé par des groupes de pression et un lobbying puissants, dans un but unique : légitimer l’existence d’un État et son héritage tribal.

Ayant grandi en Israël dans un milieu ultra-sioniste, Gilad ATZMON dénonce aujourd’hui la négation, par la société dont il est issu, de l’existence de ce pays où il est né : la Palestine.

« Intelligent et profond, ce livre incite autant à la réflexion que le suggère son titre. C’est un travail important, qui présente des conclusions au sujet des juifs, de la judéité et du judaïsme que d’aucuns trouveront choquantes, mais qui n’en sont pas moins essentielles pour qui veut réellement comprendre la politique identitaire juive et le rôle que les juifs jouent sur la scène mondiale. » Karl SABBAGH, journaliste et écrivain.

« ATZMON a le courage (...) qui fait si cruellement défaut aux intellectuels occidentaux. » James PETRAS, professeur émérite de Sociologie à l’Université de Binghamton (New York).

« La plongée qu’effectue Gilad ATZMON dans les profondeurs de l’organisme créé par le mouvement sioniste est explosive ; elle déchire le voile de civilisation qui dissimule le véritable Israël... » William A. COOK, dans Counterpunch.


* Gilad ATZMON est un saxophoniste de jazz et un compositeur apprécié dans le monde entier. Il fait partie du groupe The Blockheads et dirige The Orient House Ensemble. Musicien internationalement renommé, ses deux romans (A Guide to the Perplexed et My One and Only Love), ainsi que ses nombreux essais politiques et culturels publiés dans plusieurs langues, ont établi sa réputation d’écrivain. Né en Israël en 1963, il vit à Londres.

Son blog (en anglais) : http://www.gilad.co.uk

Titre : La Parabole d’Esther. Anatomie du Peuple Élu. Sous-titre : Réflexions sur la politique identitaire juive Auteur : Gilad ATZMON Préface de JEAN BRICMONT Traduit de l’anglais par Marcel CHARBONNIER N° ISBN : 978-2-917112-19-9 Prix : 19 euros

Aux Editions Demi-Lune


Aussi explosif que
Comment le peuple juif fut inventé, Aussi dérangeant que
L’Industrie de l’Holocauste, Aussi important que
Le Lobby pro-israélien...

Lisez ce livre, et dé-sionisez-vous !

Commandez-le dès à présent en exclusivité, il vous sera envoyé à partir du 22 février.

Février 2012 - Editions Demi-Lune

 

jeudi 23 février 2012 - 09h:07

 

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11836


 

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Réponse de Gilad Atzmon à Dominique Vidal (2/2)
Dominique Vidal et la censure par l’insulte
Dans cette seconde partie (*) de ma réponse à M. Dominique Vidal (**), je veux revenir sur certaines des phrases de mon livre, La Parabole d’Esther, qu’il a citées, et qui semblent l’avoir tellement bouleversé.
17 mai 2012

Je souhaite souligner qu’à l’instar de l’ouvrage dans son ensemble, aucun des passages sélectionnés par M .Vidal ne contient de propos racistes. Aucune de ces citations ne parle des juifs en tant que « race », en tant que peuple ou en tant qu’ethnie. Ce qui m’intéresse, ce que je critique, c’est une idéologie et la politique identitaire sur laquelle celle-ci se fonde. Toutefois, la sélection opérée par M. Vidal démontre l’orientation profondément suprématiste et judéo-centrée de l’ancien rédacteur adjoint du Monde diplomatique.

Voici mes réponses en détail :


- « Si « l’argumentaire colonial » a été populaire durant un certain temps, c’est non seulement parce qu’il exonérait les juifs (en tant que peuple) des crimes perpétrés par Israël, mais aussi parce qu’il comportait une promesse : tôt ou tard, l’“État colon israélien” grandirait, sortirait de son cauchemar colonial, et la paix pourrait éventuellement l’emporter » (La Parabole d’Esther, page 28) ;
À vrai dire, j’apprécierais beaucoup que M. Vidal avance ne serait-ce qu’un seul argument à l’encontre de ce plaidoyer pour que la paix s’installe dans la région…

- « Dès lors qu’Israël se définit comme l’“État juif”, nous sommes parfaitement en droit de nous interroger sur la signification réelle des notions de judaïsme, judéité, culture et idéologie juives. » (La Parabole d’Esther, page 29) ;
Je me demande si M. Vidal pense réellement que ces questions peuvent être éludées, alors qu’elles sont à la base même de toute future négociation de paix. Le caractère juif d’Israël ne devrait-il donc faire l’objet d’aucune recherche ou réflexion intellectuelle ?

- « J’ai franchi certaines lignes jaunes en toute conscience. J’examine philosophiquement les aspects tribaux inhérents au discours juif séculier tant sioniste qu’antisioniste » (La Parabole d’Esther, page 29) ;
Je me demande également si M. Vidal s’oppose à l’examen philosophique en général et par principe, ou si un tel refus concerne uniquement le tribalisme laïc juif, qu’il estime devoir être au-delà de tout questionnement.

- « Le nationalisme juif est un état d’esprit, et une mentalité n’a pas de frontières clairement tracées. En fait, personne ne sait où, exactement, finit la judéité et où commence le sionisme, et vice-versa » (page 30) ;
Si M. Vidal connaît la réponse, s’il sait « où finit la judéité et où commence le sionisme », pourrait-il avoir l’amabilité de nous en informer ?

- « Manifestement, nous n’avons pas affaire seulement à Israël et aux Israéliens. En réalité, nous sommes en conflit avec une philosophie pragmatique extrêmement déterminée qui génère et promeut des conflits internationaux d’une ampleur gigantesque » (page 30) ;
Alors que je tente de calmer la crise d’hystérie de M. Vidal, l’AIPAC – le lobby pro-israélien le plus influent aux États-Unis – mobilise en coulisse et fait pression pour une guerre totale contre l’Iran.

- « Il s’agit en réalité d’une guerre contre une mentalité regrettable qui a pris l’Occident en otage et l’a, tout au moins momentanément, détourné de ses inclinations humanistes et de ses aspirations athéniennes » (page 31) ;
De fait, le temps est venu pour l’Occident de regarder son héritage en termes d’universalisme, de pluralisme et de tolérance. M. Vidal semble opposé à ces valeurs, et je me demande bien pourquoi. Est-il un Occidental, ou pas ?

- « Je compris qu’Israël et le sionisme n’étaient que des sous-parties constituantes d’un problème beaucoup plus vaste, le problème juif » (page 51) ;
Il est temps d’admettre qu’Israël et la diaspora juive ne sont pas des entités séparées. Et il est plus que temps d’examiner les relations entre ces deux entités.

- « Le sionisme n’est pas un mouvement colonialiste ayant des intérêts en Palestine, contrairement à ce que suggèrent certains spécialistes. Le sionisme, en réalité, est un mouvement mondial alimenté par une solidarité tribale sans équivalent entre membres de notre troisième catégorie de juifs » [1] (page 56) ;
M. Vidal serait bien inspiré de procéder à une petite introspection, et de se demander ce qui le pousse à s’opposer ainsi à mon livre. Est-il réellement d’abord et avant tout un humaniste et un universaliste, ou bien appartient-il à la « 3e catégorie » dont je parle, c’est-à-dire est-il quelqu’un qui s’intéresse en premier lieu aux juifs et à leurs intérêts ?

- « Tout au long des siècles, certains banquiers juifs ont acquis la réputation d’être des partisans et des financeurs de guerres, et même d’une révolution communiste » (page 66) ;
M. Vidal devrait commencer à accepter que certains faits, dans l’Histoire juive, sont dérangeants. Avoir un passé peut en fait être un sérieux handicap ; néanmoins, Vidal pourrait remarquer que cette citation fait référence à certains juifs et non « aux juifs ».

- « L’Holocauste a été une “victoire sioniste”, exactement de la même manière que tout viol est interprété par les idéologues féministes séparatistes comme une vérification de la validité de leurs théories » (page 85) ;
Comme toutes les autres, cette citation doit être lue dans son contexte. L’holocauste a confirmé le syndrome de stress pré-traumatique, il « prouve » que les juifs ne peuvent être en sécurité parmi les goyim. De la même manière, d’un point de vue séparatiste féministe, chaque cas de viol « prouve » l’idée stupide selon laquelle « tout homme est un violeur en puissance ».

- « En raison de la nature raciste, expansionniste et judéo-centrique de l’État juif, le juif de la Diaspora se trouve intrinsèquement associé à une idéologie intégriste et ethnocentrique, ainsi qu’à une interminable liste de crimes contre l’Humanité. » (page 92) ;
C’est là un fait, et les récents événements survenus à Toulouse le confirment. Inutile de dire que je suis opposé à tout acte contre des civils innocents.

- « En juxtaposant des stéréotypes juifs (ceux que les juifs semblent abhorrer par opposition à ceux que les propagandistes ethniques juifs s’efforcent de promouvoir), on pourrait sans doute mettre en lumière, de manière cruciale, certaines problématiques relatives à l’identité juive » (page 95) ;
Je me demande bien ce qui dérange Vidal dans un tel exercice ? Aura-t-il le courage de partager avec nous les stéréotypes juifs qu’il aime, et ceux qu’il abhorre ?

- « Les antisionistes d’origine juive (cette catégorie peut englober des gens haineux d’eux-mêmes et fiers de l’être, comme moi) sont là pour donner une image de pluralisme idéologique et de souci de l’éthique. » (page 118) ;
Vidal apporte de lui-même la preuve que la citation ci-dessus décrit la réalité. Apparemment, Vidal semble préoccupé par le fait qu’un pluralisme tel que celui-là pourrait ouvrir la porte à une critique réelle susceptible de l’englober, lui, personnellement.

- « Le socialisme juif, comme le socialisme, est une idéologie sans équivalent, ésotérique, avant tout préoccupée des intérêts juifs et de la judéité » (page 124) ;
En effet, je fais la distinction entre le socialisme juif et les socialistes qui se trouvent être juifs de par leur naissance. Ceux-ci constituent une catégorie de gens innocents, alors que les premiers sont mus par le tribalisme, le judéo-centrisme et le racisme. C’est, en fait, une forme édulcorée du national-socialisme, qui était, comme son nom l’indique, à la fois nationaliste et socialiste !

- « Le socialisme et le militantisme progressiste juifs s’intègrent parfaitement dans le projet sioniste. En tant que parties constitutives du projet sioniste, ils ont pour rôle de rassembler les âmes perdues parmi les juifs humanistes et de les ramener à la maison pour Hanouka » (page 125) ;
Manifestement, avec moi, ça ne marche pas.

- « Le débat entre les sionistes et les soi-disant “juifs antisionistes” n’a strictement aucun impact sur Israël ni sur la lutte contre la politique israélienne. Il a pour seule fin de maintenir le débat “au sein de la famille”, tout en semant davantage de confusion chez les Goyim. Cela permet aux militants juifs ethniques prétendument “progressistes” d’affirmer que “tous les juifs ne sont pas sionistes”. Cet argument de peu de poids a pourtant réussi à faire voler en éclats toute critique du lobbying juif ethnocentrique qui a pu être exprimée au cours des quatre décennies passées. » (page 157) ;
C’est vraiment triste, mais c’est vrai : le sionisme n’a pas grand-chose à voir avec la politique israélienne. Comme je l’affirme dans mon livre, le sionisme est un discours intrinsèque de la diaspora juive.

- « Quand il s’agit de “passer à l’action” contre les soi-disant “ennemis du peuple juifs”, les sionistes et les “juifs antisionistes” se comportent comme un seul homme, comme un seul peuple, pour la bonne raison qu’ils sont effectivement un seul et même peuple » (page 157) ;
C’est là une description fidèle de l’action menée par Vidal. Cet homme s’oppose lui-même à mon livre à l’instar d’un sioniste patenté.

- « Le légendaire Matzpen progressiste et les néoconservateurs réactionnaires ont recours au même concept abstrait, non sans prétendre à l’universalité, pour justifier rationnellement le droit juif à l’autodétermination et à la destruction de tout pouvoir régional édifié par les Arabes et l’islam » (page 166) ;
Il est bien triste de constater que tant le Matzpen que les Néocons prêchent la même idéologie de l’interventionnisme moral, les uns et les autres sachant mieux que quiconque ce qui est bon pour des Arabes. Toutefois, cela n’a rien d’une simple coïncidence.

- « Très souvent nous entendons dire à propos de juifs de gauche que leur affinité pour les problèmes humanitaires résulte de leur “héritage humaniste juif”. Plus d’une fois, j’ai moi-même expliqué que c’est là un mensonge absolu. Il n’existe pas d’héritage juif de cette nature. Déterminés qu’ils sont par des préceptes tribaux, tant le judaïsme que l’“idéologie juive” sont exempts de toute éthique universelle » (page 172) ;
Je suggère à Vidal la lecture de Yishayahou Leibovitch. Aussi embarrassant que cela paraisse, le judaïsme n’est pas fondé sur une éthique universelle. Pour autant que je sache, il n’existe aucun texte qui prêcherait une morale juive séculière et universelle. Quand des juifs progressistes s’expriment au nom de valeurs juives universelles, ils mentent, tout simplement. Soit ils ignorent leur héritage culturel, soit ils embobinent consciencieusement le bon peuple.

- « Le vol interminable de la Palestine au nom du peuple juif fait partie d’un continuum spirituel, idéologique culturel et pratique entre la Bible, l’idéologie sioniste et l’État d’Israël sans oublier ses zélotes d’outremer. Israël et le sionisme (…) ont institué le pillage promis par le Dieu hébreu dans les écritures saintes judaïques » (page 182) ;
Je m’interroge : le soi-disant « anti »sioniste Vidal remet-il en question l’affinité entre le projet sioniste d’émigration des juifs en Palestine et le récit du retour biblique en Palestine tel qu’il est évoqué par le Deutéronome ?

- « On dirait que l’armée israélienne, en rayant de la carte le nord de la bande de Gaza, en janvier 2009, mettait en application le verset du Deutéronome 20:16 ; de fait, elle n’a “laissé la vie à rien de ce qui respire”. » (page 184) ;
Comment le soi-disant « anti »sioniste Vidal explique-t-il l’assassinat de près de 1 500 civils palestiniens durant l’opération Plomb durci ? Ne s’agissait-il pas là d’un crime perpétré dans l’esprit du Deutéronome ?

- « Le vol et la haine imprègnent l’idéologie politique [2] juive contemporaine, que celle-ci soit de gauche ou de droite » (page 185) ;
Eh oui, c’est bien triste. Je suis d’accord avec Vidal, et pourtant, je ne comprends pas pour quelle raison il s’acharne à réduire au silence le seul livre qui expose cette complexité inhérente au noyau de l’idéologie et de la culture juive contemporaine.

- « Alors que le contexte biblique judaïque est plein de références à des faits violents habituellement commis au nom de Dieu, dans le contexte national et politique juif contemporain les juifs tuent et volent en leur propre nom, au nom de l’autodétermination, de la “politique de la classe laborieuse”, de la “souffrance juive” et de leurs aspirations nationales » (page 185) ;
Je partage l’avis de Vidal ; c’est effectivement préoccupant. C’est bien pourquoi j’ai écrit un livre à ce sujet (l’expression “politique de la classe laborieuse” fait référence au Bund, mouvement socialiste juif, qui est discuté dans mon livre).

- « Si Shlomo Sand est dans le vrai (…), si les juifs ne sont pas une race et s’ils n’ont rien voir avec le sémitisme, alors l’“antisémitisme” est formellement un mot vide de sens. Autrement dit, la critique du nationalisme, du lobbying et du pouvoir juifs ne peut être considérée comme autre chose qu’une critique légitime d’une idéologie, d’une politique et d’une praxis. » (page 212) ;
Nous y voilà ! Si Sand est dans le vrai, alors Vidal nous fait perdre notre temps ; il a tort, et voilà tout. Inutile de préciser que je pense que Sand a raison sur ce point.

- « Il m’a fallu des années pour comprendre que l’Holocauste, cette croyance centrale de la foi juive contemporaine, n’était pas un récit historique, dès lors que les narrations historiques n’ont que faire de la protection de la loi et des politiciens. » (page 215) ;
Vidal est-il en mesure de citer un quelconque autre récit ayant besoin d’être protégé par la loi ? J’entrevois tout au plus quelques textes religieux et politiques. L’Histoire et la vérité n’ont pas besoin de la protection des lois.

- « La religion de l’Holocauste est de toute évidence judéo-centrique jusqu’à la moelle. Elle définit la raison d’être juive. Pour les juifs sionistes, elle signifie un épuisement total de la Diaspora et elle fait du Goy un assassin irrationnel en puissance. Cette nouvelle religion juive prêche la revanche. Il pourrait s’agir de la religion la plus sinistre de tous les temps car, au nom de la souffrance juive, elle délivre des permis de tuer, d’écraser, de nucléariser, d’annihiler, de piller, d’épurer ethniquement. Elle a fait de la vengeance une valeur acceptée en Occident. » (page 216) ;
La notion de religion de l’Holocauste a été créée par le regretté philosophe israélien Yeshayahou Leibowitz. Elle a ensuite été reprise par le Professeur Adi Ophir, qui a écrit Les Dix Commandements de la religion de l’Holocauste. Inutile de préciser que si l’Holocauste est effectivement une religion, alors je préfère rester athée.

- « La religion de l’Holocauste est le stade final, conclusif, de la dialectique juive (…) Au lieu d’avoir besoin d’un Dieu abstrait pour désigner les juifs en tant que peuple élu, dans la religion de l’Holocauste, les juifs se passent de ce divin intermédiaire et ils s ‘élisent eux-mêmes. » (page 217) ;
Manifestement, Vidal s’est élu lui-même pour nous dire ce qui est casher et ce qui ne l’est pas. Mais pour remporter ce débat, Vidal devra développer une argumentation, ce qu’il n’a pas encore fait jusqu’ici.

- « Ceux qui tentent de réviser l’Histoire de l’Holocauste sont victimes de mauvais traitements des grands prêtres de cette religion (…) Nous ne sommes pas autorisés à y toucher, pas plus qu’il ne nous est permis de l’examiner. » (page 220) ;
Certes. La question à poser à Vidal est celle de savoir s’il pense que l’Histoire doive être mise sous scellés ?

- « La religion de l’Holocauste était déjà bien établie très longtemps avant la Solution finale (1942), bien avant la Nuit de Cristal (1938), les Lois de Nuremberg (1936) et même avant la naissance d’Hitler (1889). La religion de l’Holocauste est sans doute aussi ancienne que les juifs le sont eux-mêmes. » (page 221) ;
C’est réellement un fait. La peur juive des persécutions et de la destruction est aussi ancienne que les juifs eux-mêmes. Vidal ne peut pas y faire grand-chose, si ce n’est se libérer lui-même et libérer les juifs de troisième catégorie qui lui sont contemporains en reconnaissant que l’Holocauste appartient au passé et que son destin personnel pourrait lui aussi être entre ses mains.

- « La morale de cette histoire [celle d’Esther] est très claire : si les juifs veulent survivre, ils ont intérêt à infiltrer les arcanes du pouvoir. À la lumière du Livre d’Esther, de Mardochée et de Pourim, l’AIPAC et la notion de “pouvoir juif” semblent l’incarnation d’une idéologie profondément biblique et culturelle. » (page 226) ;
Vidal a raison. J’ai oublié de faire référence au lobby pro-israélien français, ainsi qu’au rôle direct que Bernard-Henri Lévy a joué dans de récentes guerres interventionnistes.

- « L’authenticité historique du Livre d’Esther est très largement remise en cause par la plupart des biblistes contemporains (…) Autrement dit, toute considération morale mise de côté, la tentative de génocide décrite est fictive. » (page 226) ;
Vidal veut-il que nous traitions la Bible comme un document historique ? Son ignorance est-elle donc sans limites ?

- « Le Livre d’Esther esquisse une identité exilique. Il provoque le stress existentiel et constitue un prélude à la religion de l’Holocauste. » (page 227) ;
En effet, et ce fait pourrait expliquer à lui seul la collaboration extensive entre les sionistes et les nazis tout au long de la seconde guerre mondiale. Vidal pourrait consacrer un peu de temps à étudier les documents rassemblés par Lenni Brenner, un archiviste juif enthousiaste, ainsi qu’un anti-sioniste : 51 Documents : Zionist Collaboration With the Nazis (http://www.amazon.com/51-Documents-Zionist-Collaboration-Nazis/dp/1569802351 ?).

- « Tant dans Exode que dans le Livre d’Esther, l’auteur du texte réussit à prédire le genre d’accusations qui allaient être jetées contre les juifs pour les siècles à venir, telle que la recherche du pouvoir, le tribalisme et la tricherie. De manière choquante, le texte d’Exode fait penser à une prophétie de l’Holocauste nazi (…) Pourtant, aussi bien dans Exode que dans le Livre d’Esther, au final, ce sont les juifs qui tuent. » (page 227-228) ;
Dans une certaine mesure, cela va même plus loin : tant l’Exode que le Livre d’Esther prophétisent les accusations portées par Vidal contre Atzmon. S’agit-il d’une simple coïncidence ? Je ne le pense pas. La réaction de Vidal à mon intervention est aussi ancienne que la tribu.

- « Il m’a fallu des années pour comprendre que mon arrière grand-mère n’avait pas été transformée en “savonnette” ou en “abat-jour” contrairement à ce qu’on m’enseignait en Israël. Ella a sans doute péri d’épuisement ou du typhus, ou peut-être a-t-elle été victime d’un mitraillage collectif (au cours de ce qu’on appelle la Shoah par balles). C’était assurément triste et tragique, mais cela n’est pas très différent du sort qu’ont connu des millions d’Ukrainiens qui ont eu à apprendre le sens réel du mot communisme. Le sort de mon arrière grand-mère n’a pas été très différent de celui de centaines de milliers de civils allemands tués dans un bombardement aveugle cyniquement orchestré, pour l’unique raison qu’ils étaient allemands. » (page 248) ;
Je me demande ce qui dérange Vidal dans l’affirmation ci-dessus. Pense-t-il réellement que la mort de mon arrière grand-mère juive est plus importante que celle de n’importe quelle autre arrière grand-mère ? Pense-t-il vraiment, à l’instar du rabbin Ovadia Youssef, qu’une vie juive a plus de valeur que toute vie non juive ?

- « Soixante-six ans après la libération du camp d’Auschwitz, nous devrions pouvoir poser la question du “pourquoi”. Pourquoi les juifs étaient-ils haïs ? [3] Pourquoi les peuples européens se sont-ils levés pour faire la guerre à leurs voisins ? Pourquoi les juifs sont-ils haïs au Moyen-Orient, où ils avaient sûrement une chance d’ouvrir une nouvelle page de leur histoire ? S’ils avaient envisagé de le faire, comme le clamaient les pionniers du sionisme, pourquoi ont-ils échoué ? Pourquoi l’Amérique a-t-elle durci ses lois d’immigration au plus fort du danger pour les juifs européens ? Nous devons aussi nous demander à quoi servent, au juste, les lois sanctionnant le négationnisme de l’Holocauste ? [4] Qu’entend cacher la religion de l’Holocauste ? Tant que nous ne nous poserons pas de questions, nous serons assujettis aux sionistes et à leurs complots. Nous continuerons à tuer au nom de la souffrance juive. » (page 249) ;
Le temps n’est-il pas venu, pour Vidal, d’essayer de nous apporter quelques réponses ? Pourquoi les juifs ont-ils été ainsi haïs ? Pourquoi la plupart des Allemands sont-ils d’accord avec ce qu’a écrit M. Gunther Grass ? [5]Pourquoi mon livre a-t-il reçu le soutien des humanistes et des intellectuels les plus importants, à l’intérieur de notre discours ? Et pourquoi, lui, Dominique Vidal, ne voit-il pas pourquoi ces gens, soutiennent ma croisade pour la vérité ?

- Et les dernières lignes de l’épilogue du « livre » sont les suivantes : « Je ne saurais laisser passer l’opportunité qui m’est ici offerte de remercier du fond du cœur ma demi-douzaine de détracteurs juifs marxistes qui m’ont harcelé, moi et ma carrière musicale, nuit et jour, des années durant, et sans lesquels je n’aurais jamais pris toute la mesure de la profondeur de la férocité tribale. Ce sont ces activistes juifs soi-disant “antisionistes” qui m’ont appris infiniment plus de choses que n’importe quel sioniste enragé au sujet de la véritable signification pratique – ô combien dévastatrice – de la politique identitaire juive. » (page 268).

Je suis heureux d’ajouter M. Vidal à la liste croissante de mes détracteurs ; sa réaction à mon livre, tout comme son attitude nous offre un aperçu du caractère morbide du sionisme.
Du fond du cœur, merci M. Vidal.

Gilad Atzmon

La_Parabole_d_Esther_2a.jpg (*) Gilad Atzmon, La Parabole d’Esther : Anatomie du Peuple Élu
Collection Résistances, Editions Demi Lune
Traduction française de l’ouvrage de Gilad Atzmon The Wondering Who ? disponible dans la boutique en ligne du Réseau Voltaire.
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URL de cet article :
http://www.silviacattori.net/article3231.html

(*) Première partie de la réponse de Gilad Atzmon, voir :
http://www.silviacattori.net/article3075.html

(**) Texte de Dominique Vidal, voir :
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/30516

 


[1] Le passage mis en évidence en caractères gras a été laissé de côté par M. Vidal ; nous l’avons rajouté, car il est essentiel. Ce faisant, M. Vidal se livre très précisément à ce que M. Bricmont expliquait : un détournement de sens. Ces différentes omissions (3 au total, voir plus bas) sont-elles simplement le signe que M. Vidal n’a pas voulu comprendre ce qu’exprimait l’auteur, ou bien une volonté délibérée de tromper ses propres lecteurs afin de mieux pouvoir accuser M. Atzmon d’être « antisémite » ?

[2] Là encore, M. Vidal occulte le mot qui donne toute sa signification à la phrase, (le mot « politique ») ; plus haut dans sa « critique », il écorche le sous-titre de l’ouvrage de la même façon, oubliant de nouveau de mentionner un mot essentiel à son sens, et en lui substituant un autre. Il écrit ainsi : « Sous-titré Anatomie du peuple élu, réflexion sur la politique juive contemporaine, ce ‘‘livre’’… », alors que le vrai sous-titre est : Anatomie du Peuple Élu. Réflexions sur la politique identitaire juive. Pourtant, on peut penser que M. Vidal sait lire.

[3] Ici, M. Vidal oublie une note de l’auteur qui est pourtant signifiante ; la voici :
« Loin de moi l’idée de laisser entendre qu’ils méritaient la haine qu’on leur portait à l’époque ; il n’est pas question de blâmer les victimes. Par ailleurs, les juifs ne sont pas les seules victimes de ce conflit. »

[4] Pour finir, et parce que M. Vidal termine son propre texte de manière ignominieuse par une allusion au principal organe de propagande nazie, nous indiquons ici deux notes de l’auteur qui indiquent clairement – si besoin était – que M. Atzmon n’est pas un négationniste, comme voudrait le faire accroire ses adversaires, mais qu’il s’élève simplement contre les lois mémorielles, au nom de la liberté d’expression :
« Il ne s’agit pas ici de mettre en doute la criminalité des politiques nazies, mais simplement de souligner la nécessité de dépouiller l’Holocauste de sa primauté judéo-centrée. Au lieu de continuer à servir d’argument politique et de paravent (voire de prétexte) pour justifier les invasions et les guerres, la Shoah doit devenir une leçon historique portant un message humaniste et universel. » (Note de l’auteur : page 248)
Et : « En raison de leur endoctrinement (dans la religion de l’Holocauste), les jeunes générations de juifs ont développé une forme unique de mentalité de victime collective, indépendamment de leur histoire familiale réelle. En Israël par exemple, il y a un large débat sur les symptômes de la 3e et 4e génération des fils et des filles de l’Holocauste. En fait, la façon dont l’Holocauste est enseignée, ajoutée à l’endoctrinement religieux, fait que beaucoup de jeunes Israéliens sont traumatisés par un événement qui peut n’avoir aucun lien direct avec l’histoire personnelle spécifique de leurs ancêtres… » (Note de l’auteur : pages 262-3)

[5] Voir : http://www.voltairenet.org/Ce-qui-doit-etre-dit

 

http://www.silviacattori.net/article3231.html

 

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Sur ce site,

 

Un entretien avec Gilad Atzmon
Les nouveaux inquisiteurs et leurs campagnes calomnieuses
arton3060-90x79.jpg5 avril 2012 | À la suite de la parution de l’édition française du livre ‘The Wandering Who ?’, nous avons demandé à son auteur, le célèbre jazzman Gilad Atzmon, de répondre aux accusations portées à son encontre par ceux qui tentent en permanence de l’empêcher de s’exprimer et de diffuser ses idées.

 

 

 

 

18th mai, 2012

logo2.pngVoici ce qu’on peut lire sur le site Internet de la Ligue de Défense Juive :

Israël a besoin de vous! Tsahal est fait pour vous!


Nous sommes à la veille d’un conflit généralisé où Israël sera en première ligne ,


Israël doit être fort,
Israël à besoin de vous !
Que tout les jeunes de 17 à 25 ans qui seraient intéressés par un programme d’encadrement pour servir dans Tsahal contacte la Ligue de Défense Juive sur Facebook: LDJ Paris

AM ISRAEL HAI!

 

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Plein de documents vidéos etc, notamment sur l'AIPAC,le lobby pro-israélien aux Etats-Unis

 

 

...
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CE QU'EST VRAIMENT LE SIONISME...

 

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:55
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Explosons ce mythe des grecs ineptes et paresseux [traduction]

Posted: 19 May 2012 01:25 AM PDT

Buste d'Hadès. Marbre, copie romaine d'un original grec du Ve siècle av. J.-C. ; le manteau en marbre noir est une addition moderne. (source Wikipédia)
Voici le premier mythe : Cette crise vient de Grèce. Ce n'est pas le cas. Elle n'est que l'inévitable retombée de la crise mondiale qui a débuté en 2008. Y a-t-il des caractéristiques de l'économie grecque qui l'a rendu particulièrement vulnérable? Oui - il y a une corruption rampante, une mauvaise gestion, des problèmes systémiques, un marché noir. Tout cela a été explorée ad nauseam. Il y a d'autres facteurs, aussi, rarement mentionnés. La crise est survenue à un moment particulièrement mauvais pour la Grèce - quatre ans après que cette petite économie soit surchargée pour mettre en place les Jeux Olympiques géant et prouver au monde qu'elle avait «réussi». Lorsque la crise est arrivée, le pays ne disposait pas des mécanismes monétaires et budgétaires pour y faire face, en raison de son appartenance à la monnaie unique. Dans le même style : :
  1. Lettre de l’union des photo-journalistes grecs [traduction]L'Union des photo-journalistes de Grèce accuse la nouvelle attaque barbare et non provoquée de la MAT (1) contre les collègues qui ont couvert la manifestation d'hier et d'aujourd'hui à la...
  2. Quand des députés grecs envoient de l’argent à l’étrangerBakoyannis a déclaré qu'elle a été interrogée par le vice-président du Parlement, Vangelis Argyris, au sujet d'un paiement effectué à une banque de Londres en Mars de l'année dernière, et...
  3. La liste des 4151 mauvais payeurs grecsLa liste des 4151 comprend ... 4151 noms. L'autorité en charge de la protection des données personnelles a donné son feu vert pour la diffusion des noms, prénoms et montants...

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Angela Merkel propose un référendum : le coup de fil de trop ?

Posted: 18 May 2012 12:16 PM PDT

Aujourd'hui, Angela Merkel a appelé le président grec Papoulias. Une déclaration du bureau du président affirme qu'après avoir parlé avec M. Papoulias par téléphone, le Premier ministre a communiqué avec les dirigeants des partis pour les informer sur la conversation avec la chancelière allemande Angela Merkel. Elle a également transmis au Président de la République ses pensées au sujet de la tenue d'un référendum parallèle aux élections sur la question de savoir si les citoyens grecs souhaitent rester dans la zone euro. Il est évident néanmoins que la question dépasse la portée du gouvernement. Depuis, un démenti du gouvernement allemand a été prononcé concernant cette proposition de référendum. Et un démenti au démenti a été prononcé par la maison présidentielle grecque. Dans le même style : :
  1. Référendum en Islande : seconde torgnole à la finance mondiale [Le Yeti / Rue89]Et paf, seconde torgnole ! Près de 60% de « non » sans condition ! Après une première claque retentissante en mars 2010, nos volcaniques amis islandais ont réitéré par...
  2. Mémorandum, Mordorandum : allocation chômage, prise d’otage et … scandale européen ?Deuxième effet Mémorandum : après la baisse de 22% des salaires, activée aujourd'hui, le 12 mars prochain, 290 000 personnes sans emploi -et ayant cotisé- vont voir leur allocation baisser...
  3. Pourquoi l’Europe a besoin de la Grèce [The Guardian - traduction]Les négociations en cours ont peu de chances d'aboutir à la formation d'un gouvernement, surtout si c'est pour continuer à appliquer le plan de sauvetage. Il va sûrement y avoir..

Grèce : la bêtise effarante du Monde

Posted: 18 May 2012 08:33 AM PDT


C’est dans un éditorial stupéfiant de bêtise que Le Monde a essayé une nouvelle fois de faire peur au sujet de la probable sortie de la Grèce de la monnaie unique. Comment ce journal, qui se dit de référence, peut se laisser aller à une telle démagogie ?
Une mauvaise foi extraordinaire
Le dernier paragraphe affirme « Pour les Grecs, ce (la sortie de l’euro) serait une tragédie pire encore que celle qu’ils vivent. Ils n’ont guère à attendre du retour à la drachme, qui, même dévaluée de 50%, n’améliorerait pas leurs comptes extérieurs pour une raison simple : la Grèce n’a rien à exporter. Le niveau de vie ne tomberait pas de 10 à 20% comme aujourd’hui, mais de 50%. Le pays a besoin d’investissements pas d’une dévaluation compétitive ».
Le Monde aurait voulu illustrer mon papier de mardi sur la gauche sectaire qu’il n’aurait pas fait autrement. Voici un journal supposé sérieux qui commet un éditorial digne d’un gamin euro béat qui ne connaîtrait rien à l’économie. Le quotidien vespéral affirme donc qu’une dévaluation de 50% de la drachme provoquerait une baisse du pouvoir d’achat de 50%, ce qui serait le cas si la Grèce importait 100% de son PIB. Mais, selon l’OCDE, les importations pèsent 20% du PIB.
Bien sûr, le pouvoir d’achat baisserait de 50% sur les importations, mais rapporté à la structure économique du pays, cela représente une perte de 10% du pouvoir d’achat. En outre, si la Grèce importe deux fois plus qu’elle n’exporte, cela indique tout de même que le pays a des choses à exporter justement (10% de son PIB), dont les ventes s’envoleraient en cas de dévaluation de la drachme. Idem pour le tourisme (16% du PIB), qui profiterait très largement d’une sortie de l’euro.
Une mauvaise analyse du problème
 
Il y a un point où Le Monde a raison, c’est que la Grèce a besoin d’investissements. Or, dans un euro trop cher avec la liberté de circulation des capitaux, le pays ne peut pas investir, puisque les capitaux fuient le pays, en anticipation de sa future sortie de la monnaie unique. Et justement, comme en Argentine, la sortie de l’euro est le seul moyen de relancer les investissements puisque cela rendrait de nouveau l’économie grecque compétitive et intéressante pour les entreprises.
En effet, avec une monnaie moins chère, il y aurait beaucoup plus d’intérêt à produire en Grèce et le pays attirerait plus de touristes, qui dépenseraient plus, ce qui susciterait justement des investissements dans les capacités productives et d’accueil touristique du pays. Mais Le Monde caricature outrageusement les conséquences d’une dévaluation alors que justement, une étude de Jonathan Tepper démontre au contraire tous les bienfaits de la dévaluation dans un tel cas.
Il est intéressant de noter que toutes les expériences passées de dévaluation sont ignorées, puisqu’elles démontrent le contraire. L’impasse intellectuelle des partisans de la monnaie unique est bien illustrée par l’émission de mardi de Ce soir ou jamais, où intervenait Jacques Sapir dont la cohérence contrastait avec les incertitudes de Daniel Cohen et Christian Saint Etienne, alors que Jean Quatremer ne voulait pas donner au peuple le droit de s’exprimer sur les plans d’austérité.
Il est absolument insensé que Le Monde s’exprime de manière aussi caricaturale sur le sujet. Cela démontre sans doute que face à l’impasse dans laquelle se trouve le système qu’il défend, il refuse de débattre et s’enferme dans une défense religieuse qui n’a plus rien à voir avec la raison.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 04:09

Lire aussi :

Les facteurs géopolitiques de la guerre impérialiste contre la Syrie
Première partie : La défaite d’Israël à la deuxième Guerre du Liban (2006)

 http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30846 

 

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SYRIE : LE PATRIARCHE DE L’ÉGLISE GRECQUE

CATHOLIQUE MELKITE TÉMOIGNE


« Il y a volonté

Internationale de nuire

À la Syrie »


« Il n’y a plus de Révolution, il n’y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître ». Ces paroles ne sont pas celles du président syrien Bachar el-Assad, ni celles d’un de ses ministres, ou celles d’un membre d’un quelconque gouvernement arabe soutien du régime, mais celles du patriarche de l’Église grecque-catholique melkite, dont la résidence est à Damas.

13 mai 2012

http://www.silviacattori.net/IMG/jpg/Gregorios_III_texte.jpgLe prélat n’a pas fait usage de termes vagues pour décrire l’actuel état de crise dans lequel se trouve plongé la Syrie : « des éléments étrangers sont entrés dans le pays et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs étant donné la dangerosité de la situation », a expliqué le patriarche qui n’a pas caché une certaine insatisfaction vis-à-vis de la situation jugée trop souple du Vatican à son égard. Grégoire III s’en est pris ensuite à la presse européenne avec laquelle il a eu affaire lors de récentes visites sur le Vieux Continent pour raconter ce qui était justement en train de se passer en Syrie. « Je n’excuse pas le régime comme j’ai pu l’entendre en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi », a avancé le prélat qui n’ pas hésité à parler d’une vraie « dictature de la presse au service des États-Unis ». Le patriarche a même raconté une anecdote arrivée au neveu d’un évêque travaillant à Dubaï (Émirats arabes unis), qui, alors qu’il se rendait un jour à son travail, a entendu derrière lui un homme annoncer au téléphone qu’il se trouvait à Homs, pendant que les troupes gouvernementales faisaient l’assaut de la ville, en tuant femmes et enfants.

« On a parlé de complot, mais c’est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie », a encore affirmé Grégoire III tout en se demandant comment certains États pouvaient changer en peu de mois « le régime qui a tant fait pour sa population », alors que ces mêmes États ne réussissent pas à mettre fin au conflit israélo-palestinien. « Aucune sanction n’a été approuvée contre les colonies israéliennes, a-t-il ajouté, alors qu’elles sont illégales. Tout le monde en est persuadé mais personne ne fait rien ».

Enfin, répondant à une question des journalistes relative aux actions de l’armée syrienne vis-à-vis de la population, le patriarche n’a pas hésité à affirmer que l’intervention des forces armées a été « tardive et trop légère » pour espérer mettre fin aux violences des bandes rebelles.

Un témoignage important sur la situation réelle de la Syrie qui tranche singulièrement avec ce qu’on peut trouver dans les principaux media, lesquels ne se préoccupent décidément pas d’informations claires et objectives.

Capitaine Martin
resistance-politique.fr, 9 mai 2012.


Source :
http://www.resistance-politique.fr/article-gregorios-iii-une-dictature-de-la-presse-sur-la-crise-syrienne-104895386.html

 

http://www.silviacattori.net/article3213.html

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