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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 04:20
Supprimer le système d'exemptions vaccinales: le rêve américain de Paul Offit



Dimanche 7 Avril 2013
Supprimer le système d'exemptions vaccinales: le rêve américain de Paul Offit
Dans un excellent article intitulé  « Il est grand temps d’oser dire NON, NON et NON au lavage de  cerveau infligé aux consommateurs de vaccins», Sylvie Simon revient sur la volonté de l'influent Paul Offit de supprimer le système américain des exemptions à la vaccination.
 
Dans ce pays en effet, il faut savoir qu'il existe des possibilités d'exemptions religieuses et/ou philosophiques à la vaccination, ce qui en gros, correspond à la notion de "clause de conscience" que tout état dit "de droit" qui impose des vaccinations devrait mettre en place.
 
Une majorité des gens qui utilisent ces exemptions ne le font pas pour raisons religieuses ou philosophiques mais tout simplement parce qu'après s'être très soigneusement informés sur les vaccins, ils ont compris que les risques à court, moyen ou long terme, l'emportaient de loin sur d'hypothétiques bénéfices qu'ils ne vérifieront sans doute jamais.
 
Mais dans le contexte actuel de pressions sans précédent pour pousser les gens à se faire vacciner, tout est fait pour restreindre les libertés: rabotage des contre-indications à la vaccination, licenciement ou chantage en crèche, chantage scolaire, durcissement du système d'exemptions...
 
Il faut dire en effet que des tentatives ont déjà été faites pour supprimer le système des exemptions, au Vermont par exemple où le combat citoyen victorieux a réussi à les maintenir. Mais plus vicieux encore est la volonté de modifier sournoisement ce système d'exemptions, au prétexte que des médecins devraient pouvoir vérifier et valider la sincérité et la conviction personnelles des individus qui remplissent un formulaire d'exemption à la vaccination!
 
Voici un extrait de l'excellent article de Sylvie Simon susmentionné:
 
PAUL-OFFIT.jpg
Il y a quelques années, le Dr Paul Offit osait affirmer qu’un bébé pouvait supporter 10 000 vaccins en même temps ! Ainsi ce médecin, patron du service des maladies infectieuses à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, professeur de pédiatrie à la Penn's medical school, et sans doute le plus acharné et le plus plébiscité de tous les défenseurs des vaccins et de leur sécurité absolue, s’est permis d’affirmer n’importe quelle ineptie, sans susciter de remarques de la part de ses pairs. Il va de soi qu’il a des liens très étroits avec l’industrie des vaccins, il en fait même partie, car Merck lui a octroyé plus d’un million et demi de dollars comme budget de recherche à l’hôpital et il détient, en partenariat avec ce laboratoire, le brevet du Rotateq®, dont les actions se sont vendues 182 millions de dollars comptant, dont 29 millions pour lui-même. On estime que l’affaire lui a rapporté environ 46 millions sur les bénéfices des ventes du vaccin contre le rotavirus.
 
On comprend ainsi mieux pourquoi il a toujours refusé d’être interviewé sur ses gains. Comment lui ou ses partenaires pourraient-ils dénigrer des produits générateurs de telles sommes ? (cf. http://www.whale.to/vaccines/offit23.html )
 
Toutefois, se basant sur ce genre d’assertion, les CDC et les agences médicales des Etats-Unis s’entêtent à crier sur les toits que les douzaines de vaccins administrés tous à la fois sont dépourvus de toxicité.
 
Si cela était exact, les fabricants ne devraient avoir aucun problème pour se faire vacciner en public avec ces mélanges vaccinaux, ce qui n’a jamais été fait malgré de nombreuses demandes.
 
Alors que le Président Obama cherche à tout prix à réduire les dépenses de santé dans son pays, comme partout ailleurs du reste, il persiste, comme ses prédécesseurs, à faire semblant d’ignorer les énormes liens d’intérêt qui existent entre les « voyageurs de commerce des vaccins » et les laboratoires qui les fabriquent. Ce n’est guère de cette façon qu’on pourra réduire les dépenses de santé de son pays, ni de tout autre d’ailleurs.
 
Actuellement, il y a 17 états qui permettent aux parents d’échapper à la vaccination obligatoire pour des raisons philosophiques et 48 états pour des raisons religieuses.
(http://www.nvic.org/Vaccine-Laws/state-vaccine-requirements.aspx )
 
Or, Paul Offit estime que ces exemptions ne sont pas légales et fait tout ce qui est en son pouvoir pour les supprimer. Ainsi, au cours d’une conférence qu’il a donnée au Centre d’éducation sur les vaccins à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, il s’est efforcé de convaincre son audience, composée de médecins et praticiens de santé, que ces privilèges accordés pour des raisons autres que médicales n’avaient aucun sens car, à son avis, l’idéologie vaccinale n’est ni une philosophie ni une religion. « Philo veut dire amour et sophos signifie sagesse. Où est la sagesse lorsqu’on prétend qu’il est plus avisé de ne pas se faire vacciner ? Quant au terme de “croyance personnelle”, il est aussi incorrect  car les vaccins ne concernent pas un système de croyance. La Science et la médecine sont des systèmes basés sur l’évidence et non sur des croyances ».
 
« Avec  une arrogance qui lui est typique, Offit ricane à l’idée que les vaccins pourraient être autre chose qu’une science dure, insinuant que les parents qui avancent des objections religieuses ou philosophiques violent en quelque sorte le 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis. », lui ont répondu Dan Olmsted and Mark Blaxill dans Age of autism.  
 
À son tour, le Dr Suzanne Humphries a immédiatement dénoncé cette stupide assertion :
 
« Les arguments d’Offit, si on peut les appeler ainsi, peuvent difficilement être pris au sérieux : de toute manière, la véritable science n’a jamais été capable de prouver l’innocuité et l’efficacité des vaccins. À peu de choses près, toutes les études ont été fabriquées avec soin pour obtenir des résultats positifs. […] Toute l’industrie des vaccins avec son système dogmatique est entièrement corrompue et il est impossible de lui faire confiance. Pourtant, Offit semble croire que cette industrie est indéniablement au-dessus de tout soupçon et que tout contestataire est en contradiction avec la science
 
« Si la médecine sociale se permet de contrecarrer les objections religieuses ou philosophiques des parents, et sature le corps de nos enfants avec des douzaines d’antigènes vaccinaux, de produits chimiques, d’ADN d’animaux, de tissus fœtaux avortés, et de cellules cancéreuses, les sources de ces lois doivent être vérifiées avec plus de rigueur », écrit le Dr Humphries. Elle se référait à la demande du Dr Offit sur les clauses concernant l’égalité de la Protection (Equal Protection Clause) qui implique que l’état devrait avoir un contrôle absolu sur les décisions médicales qui doivent prévaloir sur celles des parents au sujet de leurs enfants.
 
Lire la suite de cet article: ICI
 
Il ne faut pas oublier qu’Offit (membre du Comité américain des vaccinations, l'ACIP) est considéré comme une référence par nos « grands experts » belges de diverses instances : CSS, ONE, Provac, Vax Info & Co … Ces gens approuvent et ont relayé les propos fallacieux qu’il avait prononcés sur les 10 000 vaccins faisables en même temps ! On voit là quel crédit accorder aux officiels qui estiment pouvoir et devoir décider à la place des citoyens mais sans jamais toutefois en assumer les conséquences juridiques et financières !!!!

http://www.initiativecitoyenne.be
http://www.alterinfo.net/Supprimer-le-systeme-d-exemptions-vaccinales-le-reve-americain-de-Paul-Offit_a88849.html
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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:36

Genève va faire tomber d’autres têtes françaises

Fraude fiscale

Après l'affaire Cahuzac, les politiciens français qui ont des comptes en Suisse savent que la lessiveuse est en marche.

Par Le Matin Dimanche. Mis à jour à 23h00 7 Commentaires

Le séisme déclenché par l’ex-ministre du Budget n’est pas prêt de s’arrêter.

Le séisme déclenché par l’ex-ministre du Budget n’est pas prêt de s’arrêter.
Image: Lionel Bonaventure/AFP

Avant d'aller voter souvenez-vous qu'ils nous ont dépossédés !

www.resistance2017.net

Le déclin de la France est-il inévitable? Retrouvez notre analyse

www.publications-agora.fr


Après avoir poussé, par son enquête sur un compte en Suisse, Jérôme Cahuzac à la démission, le juge Renaud van Ruymbeke compte bien ne pas s’arrêter là. La banque privée genevoise Reyl & Cie l’intéresse tout particulièrement: depuis sa création, en 1973, l’établissement financier a accueilli nombre de personnalités de l’establishment bancaire (hommes politiques, entrepreneurs, médecins, gros industriels, stars du show-business). Et précisément l’ex-ministre du Budget français.

Selon des experts fiscaux français, Mes Benjamin Lebreton et Patrick Michaud, «les résidents français ayant un compte non déclaré en Suisse ou ailleurs» n’ont plus aucune chance, à court terme, de passer entre les gouttes. Problème: ils ne savent plus comment se régulariser auprès du fisc, après que Jérôme Cahuzac a, encore ministre, lui-même fait passer une nouvelle loi fiscale, la plus dure de l’histoire de France… «Ils ont peur», a déclaré le premier au «Matin Dimanche».


Pour lire l'article complet, consultez la nouvelle application Le Matin Dimanche sur iPad ou notre E-Paper pour une lecture sur votre ordinateur personnel. (Le Matin)

 

http://www.lematin.ch/economie/Geneve-va-faire-tomber-d-autres-tetes-francaises/story/26284081

 


 


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 04:01

 

Jeudi 4 avril 2013

STIGMATISATION-fotolia

Nous avions déjà évoqué plusieurs fois la situation scandaleuse des enfants Guéret, d'Allevard-les-Bains, dont les parents Rémi et Stéphanie, sont ainsi obligés de leur faire la classe à la maison, parce qu'ils sont tout simplement privés d'école, bien que pourtant totalement en règle au regard de la loi.

 

En France, pays des "libertés" qui porte décidément bien mal son nom puisque les sanctions pour refus de vaccination ont été durcies et s'élèvent à 3750 euros d'amende et à 6 mois de prison avec sursis, il s'avère aussi que les autorités ne respectent même pas les conditions des obligations vaccinales qu'elles ont elles-mêmes imposées!!

 

En effet, la législation prévoit normalement la possibilité de dérogation médicale en cas de contre-indication, ce qui était pourtant le cas d'un des deux enfants. L'autre enfant a été considéré comme à jour de ses vaccinations obligatoires par les services de la PMI locale. (PMI= services de protection maternelle & infantile= équivalent français de l'ONE)

 

Mais surtout, il faut savoir qu'en France, il n'existe plus aucun vaccin trivalent sans aluminium et/ou ayant une autorisation de mise sur le marché pour les enfants en bas-âge (le vaccin DTP Revaxis n'ayant ainsi pas d'AMM pour les enfants de moins de 6 ans). Ce faisant, les autorités rendent volontairement inapplicables les obligations vaccinales imposées aux enfants, tout en espérant qu'une majorité de parents accepteront ainsi de bon coeur qu'on leur force de facto la main avec des valences non obligatoires et dont les effets secondaires ne seront ainsi nullement assumés.

 

On en est en réalité arrivé à un degré de pression tel que les enfants qui n'auraient reçu "que" le minimum légal, pourtant déjà très élevé, sont l'objet d'une véritable stigmatisation qui sert surtout à dissuader le moindre effet "tache d'huile" vis-à-vis d'autres parents qui seraient éventuellement tentés de suivre ce "dangereux" chemin de la réflexion personnelle.

 

Ceci est donc le tableau général. Mais revenons-en à présent au cas concret de la famille Guéret, qui a choisi, à fort juste titre, de dénoncer le non respect des autorités locales vis-à-vis de leur devoir d'instruction publique. Cette famille courageuse et admirable a réalisé un site internet qui relève bien sûr de la plus élémentaire liberté d'expression et qui expose au grand jour le cas ubuesque de leurs enfants, injustement privés d'école depuis maintenant plus de 577 jours soit 17 mois! Il s'agit donc d'une (rare) famille qui choisit de ne pas courber l'échine face à des autorités non complexées de bafouer jusqu'à leurs propres règles.

 

Le maire de leur commune leur a répondu que c'était la directrice d'Académie qui refuse de scolariser leurs enfants alors que cette dernière renvoie la balle au maire! Cette famille ne comprend pas, alors que toutes les justifications d'usage ont été apportées, pourquoi, leurs enfants ne pourraient pas réintégrer l'école locale où ils avaient tous leurs amis. Pourquoi ces enfants pourraient-ils aussi être légalement admis ailleurs, dans la commune voisine de Saint Maximin et pas à Allevard, comme le maire espèrerait ainsi "se débarasser" du problème Guéret sans avoir jamais voulu le résoudre?

 

Mais alors, que faire pour "se débarrasser" du problème Guéret??

 

Diaboliser les parents et tenter ainsi de justifier qu'on ne réponde plus à pareils parents "indignes"... le subterfuge est vraiment pitoyable, mais c'est pourtant ce qui est clairement appliqué, comme en témoigne le contenu d'un PV d'une réunion extraordinaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail  (CHSCT) de l'Académie de Grenoble daté du 19 novembre 2012.

 

Ce PV, qui était vraisemblablement disponible depuis le 28 janvier dernier sur le site de l'Académie de Grenoble et que nous avions pu consulter sur leur site il y a encore quelques jours, est à présent indisponible au lien suivant. Comme "par hasard", ce document est devenu indisponible très peu de jours après que l'UNACS (Union Nationale des Associations Citoyennes de Santé) ait révélé l'existence de ce document. Les autres PV restent par ailleurs disponibles sur ce site, rendant carrément improbables des problèmes techniques aussi "sélectifs". L'UNACS ayant eu la bonne idée de sauvegarder un document aussi précieux, il nous est donc possible de vous en faire part également, après l'avoir nous aussi sauvegardé, pour plus de sécurité.

 

Dans ce PV, on peut lire qu'on parle de "la famille X", il s'agit en réalité sans l'ombre d'un doute de la famille Guéret, au vu des éléments contextuels énumérés.

 

On peut se rendre compte à la lecture de ce texte qu'on accuse ainsi les parents de harcèlement (alors qu'il s'agit en réalité de l'inverse), d'intimidation, d'injures et d'agression vis à vis du corps enseignant de l'école maternelle d'Allevard:

 

"Le CHS-CT constate que tous les personnels sont en danger de manière récurrente, aussi bien psychologiquement que physiquement, aussi bien sur leur lieu de travail dans leur vie professionnelle que sur la commune dans leur vie privée et familiale, du fait des agissements problématiques d'une famille: agressions, injures, intimidations diverses, menaces... Par ailleurs, le CHS-CT propose que le médecin de prévention prenne contact sans délai avec les enseignantes de l'école."

 

Ce texte est contradictoire et pue littéralement le coup monté: alors qu'il parle dès les premières lignes d'"agissements agressifs d'une famille par l'intermédiaire d'un blog.", il en arrive comme par enchantement à conclure en fin de texte à "un danger récurrent, y compris physique" pour tous les personnels de l'école, que ce soit sur leur lieu de travail ou dans la ville, dans le cadre de leur vie privée. On croit vraiment rêver.

 

Tout dans ce document démontre que le cas de ces parents gêne et que ces gens-là cherchent l'ultime solution pour se débarasser du problème, même via des actions en justice abusives, des signalements à la protection de l'enfance, des auditions auprès du juge des enfants etc.

 

Tout est-il bon à faire pour ne plus voir ces parents à l'école? Il semble bien que oui. Le fait que le Recteur ne puisse pas porter plainte semble les gêner car il faut "avoir un intérêt à agir" pour agir en justice et visiblement, le cas de ces prétendues victimes ne semble pas si criant que cela, au point qu'il faut vraiment réfléchir, se casser la tête pour trouver des motifs d'action en justice!

 

Mme Rosset (à qui nous avions envoyé un courrier recommandé le 30 août 2012) qui dit dans ce PV être suivie par un psychiatre depuis juin 2012 "pour pouvoir continuer à exercer son métier dans ce contexte d'agression" considère alors peut-être aussi que notre démarche était "une agression" elle aussi? Mme Rosset précise également au sujet de la famille Guéret que "leurs agissements ne peuvent être juridiquement considérés comme relevant de "harcèlement" car il n'existe aucun lien hiérarchique entre les parents et les enseignants, et que seule une décision de justice pourrait interdire à la famille de poursuivre ses actions négatives." Mme Rosset déclare aussi un peu plus loin dans le texte "Notre dernier recours, c'est vous, les membres du CHSCT". Comment cela est-il possible si les preuves des agressions alléguées sont si criantes? Pourquoi les enseignants n'ont-ils pas alors d'emblée déposé une plainte à la police?

 

Certains interlocuteurs dans cette sordide réunion évoquent l'urgence d'éviter "un drame", lequel? Si ce n'est celui des enfants déjà privés d'école depuis plus de 570 jours?

 

Il conviendrait même selon eux de prévenir la presse. On parle aussi de la nécessité d'une protection de l'école voisine de Saint Maximin où ces gens rêveraient pourtant d'expédier les enfants Guéret.

 

Un certain Monsieur Bouteille précise que "dans les 6 mois à venir, les procédures de plainte en cours devraient aboutir." Si la justice est réellement indépendante, comment peuvent-ils déjà savoir que ces plaintes aboutiront??!

 

Nous apprenons ce jour un Xième rebondissement dans l'affaire de harcèlement administratif dont sont victimes ces parents Guéret et leurs enfants. En gros, c'est la fameuse suite des actions judiciaires abusives qui étaient évoquées dans ce PV de réunion de l'Académie de Grenoble...

 

Hier, Stéphanie Guéret, la maman des enfants, était convoquée à la gendarmerie pour manquement à l'obligation scolaire suite au signalement de la Directrice d'Académie et au conseil général de l'Isère, un comble quand on sait que ce sont précisément les instances publiques qui sont défaillantes par rapport à leur devoir d'instruction publique et le fait que ces parents assument courageusement l'instruction scolaire de leurs enfants à domicile depuis tout ce temps. Le motif même de cette plainte est donc la preuve irréfutable que ces parents ne sont pas victimes de ce dont on les accuse (prétendues agressions Pffff!!).

 

L'autre motif de convocation de la maman à la gendarmerie était une plainte en diffamation déposée contre la famille Guéret en janvier dernier. La raison de cette prétendue "diffamation" est la mention sur le site des parents que Mme Rosset, la directrice de l'école maternelle des enfants, est l'épouse d'un adjoint au maire d'Allevard (ce maire qui a fait de belles promesses électoralistes mais sans jamais les respecter dans le cas concret des Guéret, comme l'immense majorité des politiciens!)

 

Cette situation nous fait immanquablement penser à des procédés similaires de stratégies d'évitement et d'intimidation par rapport à "des gens debout" dans le contexte de harcèlement vaccinal sans précédent que nous connaissons. Nous allons donc donner quelques exemples qui permettront aux lecteurs de mieux comprendre les similitudes entre ces genres de dossiers et voir que les méthodes sont souvent les mêmes.

 

- En 2012, les parents de la petite Stacy, décédée une semaine seulement après ses trois premiers vaccins réalisés dans un bureau ONE (équivalent belge de la PMI) sont reçus, non sans difficulté par la direction médicale de l'ONE qui n'avait en réalité nullement envie de les recevoir, d'autant que les parents étaient accompagniés d'une journaliste de l'Agence Belga!

 

Les parents sont finalement reçus, en compagnie de la journaliste. Etaient également présent selon ce que les parents nous ont confié, une personne du groupe "Anonymous", qui tenait également à assister à l'entretien, cette personne ayant préféré garder son masque et son anonymat. Le 17 octobre 2012, la télé RTBF diffuse une émission sur la vaccination, assez partiale. Alors qu'on s'attendait évidemment dans le cadre de cette émission à entendre les réponses de la direction médicale de l'ONE sur le fond du débat concernant la sécurité des vaccins, on n'a simplement entendu une pitoyable "victimite" de la part de l'Administrateur général de l'ONE qui prétendait que le personnel de l'ONE aurait reçu des menaces de la part du groupe Anonymous et qu'il aurait peur d'aller travailler. Et bien sûr, sans l'ombre d'une vérification ou la démonstration d'un début de preuves de telles allégations faciles et invérifiables, le journaliste a intégré ces pleurnicheries dans son émission sans demander son reste à l'ONE. L'ONE en a aussi profité pour se plaindre de la vidéo de Me Vanlangendonck qui rappelait les risques pénaux encourus par les médecins ONE qui n'informent pas les parents des risques des vaccins qu'ils injectent aveuglément. Le tour était joué, l'ONE avait donc évité les questions embarrassantes sur le fait qu'il exige tout sans rien assumer en contre partie des risques qu'impliquent ces obligations!

 

- En 2012 toujours, l'Administrateur général de l'ONE prétend dans la presse, pour faire bonne figure, qu'il y a des possibilités de dérogations médicales et que celles-ci, lorsqu'établies par les médecins traitants, sont généralement respectées par les conseillers pédiatres de l'Office, qui pratiquent en réalité une médecine à distance illégale selon les textes de loi en vigueur. Benoît Parmentier, intervient dans la presse pour tenter d' "éteindre l'incendie" suite à une nouvelle exclusion d'un enfant d'une crèche en dépit d'un certificat médical de contre-indication en bonne et due forme et parfaitement justifié compte tenu que l'enfant avait très mal réagi aux précédentes doses et avait dû être admis aux urgences! Les propos de Mr Parmentier n'étant pas conformes à la réalité des faits qu'il nous a été donné de constater, via les parents mais aussi via des médecins, et compte tenu aussi des autres graves mensonges de l'Office qui avait affirmé dans la presse et sur son site que "pour la quasi totalité du monde médical à l'échelle de la planète, il n'existe pas de complication grave des vaccins" ou encore que "jamais les vaccins ne provoquent les complications des maladies contre lesquelles ils protègent", nous décidons d'écrire en avril une lettre à tous les médias pour y demander la fin des mensonges de l'ONE ainsi que la fin de la complaisance médiatique dont bénéficie l'Office à cet égard. Très peu de temps après, nous y apprenions d'une source bien informée du milieu, que l'ONE aurait convié la presse lors d'une réunion en juin et y aurait répandu le bruit que nous étions une mouvance sectaire qu'il ne fallait pas relayer.

 

- La même année, toujours en 2012, la direction juridique de l'ONE a introduit une plainte en diffamation auprès du bâtonnier de Bruxelles contre notre avocat, Me Philippe Vanlangendonck, qui est aussi l'avocat de plusieurs parents ayant eu leur enfant injustement exclu des crèches ONE. L'ONE se basait pour cette plainte sur une vidéo de Me Valengendonck sur youtube qui leur avait été transmise par le CIAOSN (équivalent belge de la Miviludes, l'organe qui voit des sectes partout). Dans cette vidéo, Me Vanlangendonck rappelait le caractère franchement expérimental des vaccins et le danger associé notamment à la présence de métaux lourds. Il y expliquait qu'il était aussi absurde de nier systématiquement tous les décès et les accidents vaccinaux que de nier le lien de cause à effet entre la proximité géographique des pharmas et la sinistre activité dans les camps de la mort lors de la Seconde Guerre Mondiale. L'ONE a tenté cette action pour essayer de dégommer un avocat gênant. Cette plainte n'a jamais abouti et fut classée sans suite.

 

- En janvier dernier, nous avions publié un communiqué de presse sur les conflits d'intérêts non révélés de la Ministre de la santé communautaire Fadila Laanan dont deux soeurs travaillent chez GSK. Une situation qui nous paraissaît (mais pas qu'à nous, à la revue satyrique Ubupan également) mériter un communiqué dès lors que les experts sanitaires sont, eux, à présent tenus de déclarer publiquement les liens entre les membres de leurs familles et les firmes pharmaceutiques! A un peu plus d'un an des régionales, nous avons reçu une lettre de mise en demeure intimidatrice de Me Uyttendaele, avocat proche du parti socialiste et époux de la Ministre fédérale de la Santé, Laurette Onkelinx, du même parti, nous menaçant de poursuites civiles et pénales, au motif que nous salirions l'image de la Communauté Française et que cela relèverait de la diffamation! Notre avocat lui a envoyé une réponse urgente par fax dès le lendemain afin de lui demander s'il agissait au nom de la Ministre, de ses soeurs ou de la Communauté Française.... il n'a jamais reçu la moindre réponse.

 

- Cette situation d'intimidation ou de chasse aux sorcières est vraiment récurrente dans le domaine des vaccins, quelqu'un comme le Dr Andrew Wakefield en a aussi fait les frais. Ses travaux dérangeants aux résultats inacceptables pour l'industrie du vaccin (et pour les autorités qui ont aveuglément recommandé leurs vaccins hasardeux) sont à la base de l'acharnement sans précédent dont il a été l'objet: traité de fraudeur, radié de l'Ordre des Médecins et même interdiction de vente de son livre "L'impitoyable mépris; Autisme & vaccins, la vérité derrière la tragédie" dans son pays d'origine, le Royaume-Uni! Il fallait éviter qu'un nombre croissant de parents n'arrêtent de faire vacciner leur enfant avec le ROR, comme c'était le cas et donc, forcément diaboliser le Dr Wakefield et faire voler en éclats sa crédibilité. C'est ainsi que des accusations totalement injustes et farfelues ont été faites à son encontre, le tout sur un terrain de conflits d'intérêts frappants, là encore:

 

- un journal pour lequel travaillait le journaliste dénigrant (le Sunday Times) détenu par le magnat Ruppert Murdoch

- le fils de Ruppert Murdoch engagé chez GSK par l'ex propriétaire du Lancet (un certain Davis)

- Le juge Crispin Davis, le frère de celui qui travaille chez GSK, qui coupe l'aide juridique aux familles qui avaient déposé plainte pour les dégâts du ROR et dont Wakefield réalisait les travaux d'expertise dans le cadre du procès.

 

Etiqueter les gens de "fraudeur", de "secte" ou de "parents agresseurs" est tout ce qu'il reste à ce système aux abois qui recourt en fait toujours aux mêmes méthodes pour tenter de se débarrasser de ceux qu'il considère comme des obstacles, comme des gêneurs.

 

Soyons conscients de ces méthodes et soutenons tous ceux qui en font injustement les frais. Il y va de l'intérêt de nos démocraties mais aussi bien sûr de notre santé et de celle de nos enfants.

 

Ecouter aussi l'interview de Stéphanie Guéret sur Radio Grésivaudan (le 16 mars 2013)

 

http://www.initiativecitoyenne.be/article-vaccins-les-parents-qui-derangent-sont-diabolises-116689950.html

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 04:34
Une construction à caractère fasciste …

Où trouve-t-on une telle réglementation: tous les employés du MES [Mécanisme européen de stabilité, ndt.] bénéficient de l’immunité juridique, personne ne peut déposer plainte contre le MES ou ses employés. Mais par contre le MES peut déposer plainte contre tout un chacun et possède des droits incroyables: il peut exiger de la part de tous les Etats signataires et en tout temps autant d’argent qu’il lui plaît. Et tout ceci sans devoir donner de raisons. Les membres doivent obtempérer dans les sept jours sans opposition possible. Si un Etat ne peut satisfaire ces exigences (la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Slovénie, Chypre) ce sont les autres Etats membres qui doivent reprendre automatiquement le montant de la dette qu’ils doivent eux aussi payer dans les sept jours. Il est prévu que les populations des Etats membres soient tenues de se plier à cette exigence avec leurs biens propres pour supporter les dettes de leur Etat. Le MES représente la prise de pouvoir de la haute finance internationale avec l’accord de nos représentants politiques.
Selon les informations existantes jusqu’à présent, le projet d’accord sur le MES a été rédigé par le bureau d’avocats américain Fresh­fields Bruckhaus Deringer. Cet accord de type anglo-américain est à mille lieues de toute culture juridique européenne. Il a été rédigé en anglais, puis traduit en allemand. Les règles d’immunité de l’accord sur le MES furent, par commodité, recopiées des statuts de la BRI (Banque des règlements internationaux, Bâle, Rothschild), respectivement des statuts de l’US-ESF (Exchange Stabilization Fund). Le ministère allemand des Finances à lui seul occupe 1900 employés et aurait sans autre pu rédiger l’accord sur le MES selon le droit germano-romain au sein de son institution. Mais que fit Schäuble? Il remit le soin de rédiger cet accord à un bureau d’avocats américain qui est en relation directe avec les grands créanciers européens et Goldman Sachs.
La chancelière Merkel, elle aussi, s’efforce de remettre la souveraineté budgétaire de la République fédérale allemande à l’administration fiscale du Mécanisme européen de stabilité. Tous les Etats qui se lancent sur cette voie acceptent la fin de l’Etat de droit libre et démocratique en renonçant à leur souveraineté budgétaire. Madame Merkel viole par là clairement son serment professionnel. La fameuse «union budgétaire» sent la dictature. Alors même que «tout pouvoir d’Etat émane du peuple» (art. 20 de la Loi fondamentale), les citoyens n’ont, là aussi, rien à dire quant il s’agit d’endosser les dettes d’Etats étrangers corrompus. Lors de telles décisions, on a de plus en plus l’impression que Madame Merkel est sous la contrainte de l’industrie de la finance.


C’est l’ancien porte-parole de la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter (ÖVP), Harald Waiglein, qui représente l’Autriche dans le MES. Il fut autrefois journaliste à la télévision autrichienne ORF et à la «Wiener Zeitung». Il n’est pas un spécialiste, fut après son adhésion au parti bourgeois ÖVP en dernier chef de la section III «Politique économique et marchés financiers» au ministère des Finances à Vienne. Sur les plans européen et international, il possède uniquement quelque expérience en tant que porte-parole et journaliste. En tant que membre du directoire du MES, Harald Waiglein jouit de l’immunité, ne paie pas d’impôt sur le revenu et dispose avec ses collègues d’une fortune de 700 milliards d’euros pour commencer.
Lors de l’effondrement de l’euro qui se profile, l’Allemagne devra payer jusqu’à 771 milliards d’euros, selon les calculs de l’institut Ifo. Face à un budget d’Etat de 306 milliards, cela «fait froid dans le dos». S’il faut encore ajouter les plans de sauvetage pour l’Espagne et l’Italie, la somme totale à payer pour l’Allemagne atteindra 2,8 billions d’euros. Il est indéniable que l’Allemagne s’effondrerait sous la charge d’un tel poids. C’est dans ce contexte que les journaux «Bild» et «Süddeutsche Zeitung» ont publié un appel de l’ancien Premier ministre anglais, Tony Blair, intimant l’ordre à l’Allemagne de sauver l’euro. Les Etats-Unis aussi attendent le sauvetage de l’euro par l’Allemagne, même si cela menace l’existence du pays. C’est ce qu’a déclaré le ministre américain des Finances Geithner, lors d’un court séjour chez le ministre des Finances Schäuble à son domicile de vacances sur l’île de Sylt. Il fit aussi comprendre que les Etats-Unis ne toléreraient pas une sortie de l’Allemagne de l’euro. Car le retour au Deutsche Mark signifierait la renaissance d’une monnaie qui serait rapide de nouveau la plus forte monnaie du monde – ce qui n’est certainement pas le vœu des Alliés et de l’industrie financière. La disparition du Deutsche Mark fut une des raisons fondamentales de l’introduction de l’euro.


Angela Merkel a reçu aux Etats-Unis la médaille de la liberté, du fait qu’elle a appliqué sans broncher les objectifs d’après-guerre des Etats-Unis pour l’Allemagne, soit les 5D décidés pour l’Allemagne en 1945 lors de la Conférence de Potsdam: démilitarisation, dénazification, décentralisation, démocratisation et démontage. Pour mieux pouvoir appliquer tout cela, l’Allemagne n’a toujours pas de traité de paix et doit se contenter d’un traité d’armistice et de la clause d’«Etat ennemi» de l’ONU. Ainsi la Bundeswehr est soumise à l’OTAN et l’Allemagne reste occupée par 68 000 soldats américains et 30 000 soldats britanniques. L’Allemagne paie les frais d’occupation et offre constamment de nouvelles infrastructures aux occupants, soit des immeubles, des hôpitaux, des aéroports et des terrains d’exercices. Les troupes d’occupation et leurs services secrets peuvent agir en toute impunité dans le pays, n’étant pas soumis à la loi allemande, leurs casernes et leurs établissements jouissent de l’exterritorialité. Ainsi on construit à Landstuhl un nouvel hôpital américain pour 900 millions d’euros, l’Allemagne en supportant 600 millions.     •

Source: Inter-Info d’octobre 2012

(Traduction Horizons et débats)

 

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3695

 

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Goldman Sachs finalise sa prise de contrôle économique sur l’Europe

A la surprise générale, le chancelier de l’Échiquier britannique, Georges Osborne, a annoncé lundi 26 novembre la nomination de Mark Carney, 47 ans, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, au poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le nouveau patron de la Bank of England (BoE) doit succéder à l’actuel gouverneur Mervyn King en juin 2013.

 

Mark Carney a fait des études à Harvard et Oxford, puis travaille treize ans pour la compagnie Goldman Sachs International à Londres. Il s’impliquera notamment dans l’économie post-apartheid de l’Afrique du Sud ainsi que dans les opérations de Goldman Sachs liées à la crise financière russe de 1998 , en conseillant la Russie de parier contre la capacité du pays à rembourser sa dette.

La nomination de Carney survient à peine six mois après sa participation à la conférence du Groupe Bilderberg de 2012 à Chantilly, en Virginie, une réunion annuelle de plus d’une centaine de personnes les plus puissantes de la planète, qui usent régulièrement de leur position afin d’imposer certains choix … ou  nominer certains hommes.

La présence de Carney à la réunion du Bilderberg de cette année lui a sans aucun doute permis de gagner les faveurs des membres du groupe pour le poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre, tout comme pour d’autres sommités, comme Herman Van Rompuy, qui a été choisi comme président de l’Union européenne, quelques jours après avoir assisté à un dîner avec le Groupe Bilderberg.


L’ascension de Mark Carney à la tête de la Banque d’Angleterre représente également la dernière pièce du puzzle pour le contrôle de Goldman Sachs sur pratiquement toutes les grandes économies à travers le continent européen.

L’an dernier, c’est l’ancien commissaire européen Mario Monti qui avait été choisi pour

remplacer Silvio Berlusconi, le premier ministre italien. Monti était connu pour être un conseiller international de Goldman Sachs, président européen de la Commission Trilatérale et également un membre éminent du Groupe Bilderberg.

« Il s’agit des mêmes criminels qui nous ont mené vers cette catastrophe financière. C’est comme demander à des pyromanes d’éteindre le feu », a commenté Alessandro Sallusti, rédacteur d’Il Giornale.

De même, lorsque le Premier ministre grec George Papandreou a osé suggérer la possibilité pour le peuple grec de s’exprimer lors d’un référendum, il fût remplacé quelques jours après par Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE. Il a notamment été gouverneur de la Banque de Grèce qu’il occupera jusqu’à ce qu’il prépare son pays au passage à l’euro en 2001. C’est sous son mandat qu’a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, au moyen d’instruments financiers proposés par la banque d’affaires Goldman Sachs, qui a conduit à la crise de la dette publique. Aujourd’hui, c’est lui-même qui est à la tête du gouvernement grec pour mettre en place une politique d’austérité supposée résoudre cette crise.

Papademos et Monti ont été nommés en tant que dirigeants non élus pour la raison précise qu’ils « ne sont pas directement responsables aux yeux du public », souligne le Time Magazine, illustrant une fois de plus le caractère autoritaire et antidémocratique de l’Union Européenne dans son ensemble.


Peu de temps après, Mario Draghi – ancien vice-président de Goldman Sachs International – a été nommé en tant que président de la Banque Centrale Européenne.

Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales.


Source : Le Monde / Infowars / Le Journal du Siècle

 

http://lejournaldusiecle.com/2012/11/27/goldman-sachs-finalise-sa-prise-de-controle-economique-sur-leurope/

 

 

 

Une décision grave au Parlement européen
Patrick Le Hyaric

Mardi 12 mars, le Parlement européen a adopté sans débat et en catimini deux rapports qui font entrer les pouvoirs de la Troïka dans le droit européen.

Les missions de le Troïka sont ces délégations d’experts de la Commission, du FMI et de la Banque Centrale Européenne qui s’assurent que les États en difficultés appliquent les politiques qui leurs sont demandées en échange d’une aide.

Sans revenir sur les conditions même de cette aide qui consiste le plus souvent à des prêts avec des taux d’intérêts plus élevés que ceux auxquels les États créditeurs empruntent – entraînant donc une plus value au passage –, il est important de revenir sur les buts et les conséquences de ces missions.

Elles s’inscrivent dans une politique de mise en place graduelle d’une supervision étroite des budgets des États européens. Le semestre européen qui ouvrait la possibilité de donner des recommandations et des orientations de politique économique avant l’adoption de budgets en fut la première étape. Elle fut suivie par le Six-Pack qui créé un cadre de supervisions et de sanctions. Le TSCG est venu renforcer l’édifice en imposant aux États l’inscription d’une règle d’or dans leur cadre budgétaire limitant tout déficit structurel à 0,5%.

Passons sur la définition du » déficit structurel » qui n’est toujours pas arrêtée bien qu’inscrit dans un Traité et désormais dans la Constitution de plusieurs États-membres. Le 2-Pack vient quant à lui clore cette construction avec deux textes législatifs :

- un premier règlement permettant à la Commission de surveiller tout au long de l’année les budgets des États : le « Règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro », le rapport Ferreira.

- un second règlement permettant à la Commission de superviser les budgets et de donner des orientations qui devront être suivies par les Parlements nationaux : le « Règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro », le rapport Gauzès.

Pour résumer : le TSCG demande aux États membres de la zone Euro de s’astreindre eux-mêmes à l’autodiscipline, ces deux règlements permettent de s’assurer au niveau européen que c’est bien le cas.

Bien que complémentaires du nouveau Traité sur l’austérité, ces deux textes, ont été adoptés à une large majorité grâce au soutien des verts et des socialistes. Ces deux groupes mettront en avant que le Parlement a obtenu les principes d’un contrôle plus démocratique sur les missions de la Troïka, que les investissements dits productifs pourront ne pas être comptabilisés comme de la dette, ou enfin qu’ils ont obtenu de la Commission une réflexion sur la faisabilité d’une mutualisation plus ou moins partielle de la dette des pays de la zone Euro.

Mais en accordant leur soutient, ces groupes pourtant proches de nos combats, ont surtout donné une large majorité à ces deux textes adoptés à 528 et 526 voix sur les 751 députés que compte le Parlement européen. De fait le Parlement valide à une écrasante majorité les logiques de confiscation des souverainetés populaires qui sous- tendent ces textes.

Demander un contrôle démocratique plus grand des missions de la Troïka reste une validation du principe même de ces missions qui mettent sous tutelle les politiques économiques des États. Exiger que la Commission procède à une réflexion à contrecœur sur la mise en place des Eurobonds d’ici mars 2014, c’est préparer les prochaines élections européennes avec une annonce pour la mutualisation de la dette, pour s’assoir dessus une fois les élections passées.

En favorisant ces tactiques politiciennes les groupes qui ont soutenu ce rapport jouent un jeu dangereux semblable à celui qui se dessine sur le budget européen : jouer la confrontation pour ensuite laisser faire.

Ces textes ne peuvent être améliorés, ou adoucis tout simplement, car ils cherchent fondamentalement à tuer la dépense publique en l’enfermant dans des normes budgétaires strictes dont seule la Commission aurait les clefs.

Pour cette raison je me suis opposé depuis le début à ces textes et je regrette que les autres groupes politiques n’aient pas su en faire de même pour bloquer ces logiques irrespectueuses des souverainetés des peuples européens.

Source : http://patricklehyaric.net/2013/03/13/une-decision-grave-au-parlement-europeen/

URL de cet article 19745
http://www.legrandsoir.info/une-decision-grave-au-parlement-europeen.html
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Le fonctionnement de notre démocratie!

by Lecitoyenengage

Il est quand même utile parfois que l'on prenne le temps de regarder qui nous gouvernent et comment ils travaillent pour décider des lois qui vont régenter nos vies. Je vous suggère donc de regarder la vidéo ci-après où l'on voit comment l'assemblée du peuple traite les demandes d'informations et les questions d'un élu qui [...]

Lire la suite

 

 

 

 

La crise en Europe


Piotr Iskenderov
Vendredi 29 Mars 2013

La crise en Europe

Le rapport récemment diffusé par les économistes américains et européens de haut niveau réunis au sein du National Bureau of Economic Research au Massashutes porte pour la première fois une condamnation sans appel à la monnaie européenne unique.

Les auteurs du document et notamment les Américains Jesus Fernandez-Villaverde, Tano Santos et le Britannique Luis Garicano prouvent d’une manière convaincante que c’est précisément l’introduction de l’euro qui a mis à mal le développement durable des économes européennes qu’on appelle aujourd’hui « à problèmes ». Le sujet est repris par notre observateur Piotr Iskenderov.

Selon les estimations des économistes, le fait d’adhérer à la zone euro a provoqué un flux prodigieux de crédits en direction de la périphérie européenne. La dette extérieure nette des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande a augmenté en dix ans de 100% par rapport à leur PIB. Cependant, tout convaincant qu’il est, le rapport n’a pas d’effet rétroactif. En effet, on peut légitimement douter que l’Union Européenne ait pu renoncer en 1999 à l’introduction de la monnaie unique à la plus grande échelle possible. Comme l’a rappelé à La Voix de la Russie Nadejda Arbatova, expert du Centre de sécurité internationale de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, - on ne devrait pas oublier le prix politique de la question qui est derrière les estimations économiques:

« Nous devons penser aux conséquences politiques parce qu’il s’agit non seulement de la survie de la zone euro mais de l’avenir de toute l’Union Européenne. La désintégration de la zone euro portera inconstablement un coup dur à l’intégration européenne et ses nombreux détracteurs crieront à l’effondrement de l’UE dans son ensemble ».
L’adhésion à la zone euro était une véritable aubaine pour les pays de la périphérie européenne. C’était une nouvelle monnaie super-stable commune aux Grecs et aux Allemands, le boom de crédits et une prospérité assurée. Mais ces pays étaient condamnés parce que mal préparés à la prospérité en question. L’euro a rendu inutile le douloureux processus des réformes dont la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande avaient plus besoin que de cette richesse inespérée. La chaîne d'affaires Bloomberg a fait savoir entre-temps que la Slovénie pourrait deveni un nouveau demandeur de crédits dans le cadre du programme de stabilisation lancé par l’UE et le FMI

http://french.ruvr.ru

.http://www.alterinfo.net/La-crise-en-Europe_a88464.html

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 02:59

 

KOH-LANTA. Gérald Babin : La mort du jeune antillais et la déferlante raciste

Publié le 23 mars 2013

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Gérald Babin

Gérald Babin

 

Gérald Babin habitait Villejuif dans le Val-de-Marne. Antillais, né en Martinique, le jeune homme pratiquait une activité sportive régulière, de façon intensive selon les témoins. Avec un corps de bodybuilder, nul ne pouvait imaginer une seconde que son coeur était fragile. Une fois que son identité et ses origines ont été connues, une déferlante raciste s’est emparée des réseaux sociaux.

 

suite ici :

 

http://allainjules.com/2013/03/23/koh-lanta-gerald-babin-la-mort-du-jeune-antillais-et-la-deferlante-raciste/

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KOH-LANTA : comment TF1 et les autres médias ont géré cette situation troublante
Modifié le 24-03-2013 à 15h01

 

Par 
Sociologue des médias

LE PLUS. La saison 2013 de Koh-Lanta est définitivement arrêtée suite à la mort d'un candidat au Cambodge. Les questions ont été nombreuses face au décès de ce jeune homme de 25 ans, lors de la première journée du tournage. Décryptage de ces réactions avec Nathalie Nadaud, sociologue des médias qui a consacré son doctorat à l’étude de la télé-réalité.

 

Denis Brogniart dans Koh Lanta le 30 novembre 2011 (MYTF1)

 Denis Brogniart dans Koh-Lanta le 30 novembre 2011 (MYTF1)

 

Le 22 mars 2013, dans l’après-midi, un communiqué d’Adventure line productions et de TF1 annonçait le décès d’un candidat durant le tournage de la saison 2013 de "Koh-Lanta".

 

C’est une première dans l’histoire de la téléréalité en France. C’est bien évidemment tragique : la mort d’un jeune homme de 25 ans ne peut être qu’une tragédie. Mais c’est aussi troublant.

 

En effet, Gérald Babin est décédé d’une crise cardiaque lors du premier jour et au cours du premier jeu. Il est donc difficile d’incriminer les conditions extrêmes dans lesquelles les participants doivent vivre pendant quarante jours. La situation crée un trouble au sens de John Dewey dans "Logique" : la théorie de l’enquête, à savoir une pénurie de catégories de pensée pour appréhender un événement. Lorsque l’on manque d’éléments pour interpréter une situation, on enquête, et ce, dans plusieurs directions.

 

1. La piste purement informative

 

Le communiqué officiel tombé aux alentours de 17h, et les informations arrivent au fil de l’eau, et des articles de presse sur le web ou des réseaux sociaux :

 

- Tout d’abord, on apprend le décès via le compte twitter de TF1

 

 

- Puis la réaction de TF1 : l’arrêt du tournage et l’annulation de la saison 2013, le respect de la douleur de la famille et la compassion envers cette dernière, leur prise en charge immédiate par un psychologue dépêché par la chaîne, l’appel téléphonique de Nonce Paolini à la famille à qui il rendra visite pour exprimer ses condoléances et sa volonté d’accompagner au mieux les proches du candidat dans leur deuil.

 

- Puis les conditions du décès de Gérald Babin : après le premier jeu, il s’est plaint de crampes au bras, le médecin urgentiste du camp a été appelé, après lui avoir prodigué les premiers soins, il a décidé de l’évacuer, au cours du trajet vers l’hôpital, le jeune homme a été victime d’une série d’arrêts cardiaques qui s’est soldée par son décès en milieu hospitalier.

 

2. La résurgence du soupçon originel

 

Très vite, ces informations ne suffisent plus. On rappelle d’autres décès survenus à l’étranger sur le même format. Lors du tournage de la version bulgare 2009, Noncho Vodenicharov, âgé de 53 ans, était décédé d'une crise cardiaque aux Philippines. La même année, la version pakistanaise connaissait à son tour un drame : Saad Khan, âgé de 32 ans, se noyait en Thaïlande.

 

C’est l’occasion de s’inquiéter de la dangerosité potentielle du programme. On cherche à savoir si des précautions suffisantes sont prises pour préserver la santé des candidats. Pour cela, on mobilise notamment le témoignage d’anciens participants.

 

À cet égard, l’émission de Jean-Marc Morandini "Vous êtes en direct" est rassurante. Elle donne la parole à Moundir qui a participé à la troisième saison. Il explique que les 50 derniers postulants au casting susceptibles de prendre part à l’émission sont soumis à des examens médicaux sérieux.

 

La candidate de la saison 6, Catherine, raconte ce qui se passe avant le début du tournage. Dans l’avion, ils sont bien nourris en prévision des privations alimentaires qu’ils vont subir. À leur arrivée, on leur laisse le temps de récupérer du voyage. Puis, ils sont à nouveau examinés par un médecin qui vérifie leur aptitude physique à commencer "Koh-Lanta" .

 

Et enfin Wafa, ayant participé à la dixième saison, affirme que même si les stigmates physiques des conditions extrêmes de l’émission inquiètent parfois les candidats quant à leur santé, jamais ils n’avaient envisagé que le pire puisse arriver.

 

De même sur RTL, un ancien candidat explique que les conditions de vie sont très difficiles, bien pires qu’à l’armée. Mais, il garantit l’importance et l’efficacité de la surveillance médicale sur le camp.

 

Toutefois, alors que certains se rassurent grâce aux examens médicaux effectués auprès des candidats potentiels et du suivi des participants au cours de l’émission, d’autres déplorent que les tests d’effort ne soient effectués qu’à partir de 40 ans, les plus jeunes n’étant soumis qu’à un électrocardiogramme.

 

D’autres, comme Me Jérémie Assous, dénoncent les conditions de travail des candidats de "Koh-Lanta" : aucun temps de repos n’est prévu, les participants travaillent sept jours sur sept et plus que les 8 à 10h quotidiennes autorisées par la loi, etc.

 

D’autres encore élargissent la problématique à d’autres émissions de téléréalité, que ce soit en France ou à l’étranger. Ainsi, on rappelle que le cas de Gérald Babin porte à trois le nombre de décès des candidats de téléréalité, François-Xavier (FX) de "Secret Story" et Jean-Pierre de "Trompe-moi si tu peux" s’étant suicidés.

 

Puis, on se tourne vers l’étranger et l’on recense en tout 12 cas de décès (suicides pour la plupart) de candidats de téléréalité dans le monde.

 

3. Évaluations et pronostics

 

Il existe une autre façon d’appréhender la situation : s’intéresser au comportement de TF1.

 

Pour certains, il s’agira d’évaluer la gestion de crise mise en place par la chaîne. On insiste alors sur la stratégie qui consiste à jouer la compassion envers la famille, remettant à plus tard tout ce qui n’entre pas dans l’accompagnement de la douleur des proches. À cela, on associe la transparence sur les actions de la chaîne : arrêt du tournage, etc.

 

D’autres se demandent si TF1 pourra diffuser "Koh-Lanta" lors de prochaines saisons. Alors que divers sites organisent des sondages auprès des internautes, d’autres relayent différents points de vue.

 

Pour certains, TF1 devra faire une croix sur cette émission. Si elle ne le faisait pas, elle risquerait soit de donner l’image d’une chaîne prête à tout pour faire de l’audience ; soit de sembler aller à l’encontre de la compassion et du respect de la douleur de la famille dont elle a fait état jusqu’à présent.

 

L’émission serait, donc, pour certains, à jamais endeuillée et l’image du programme irrémédiablement entachée. Pour d’autres, tout sera affaire de communication et de gestion de marque : il faudrait faire toute la lumière sur cette affaire.

 

Très peu se sont enquis d’éventuelles suites judiciaires. Mais certains l’ont tout de même fait. C’est ainsi que l’on apprend qu’"une source judiciaire à Paris a indiqué à l’AFP que, le décès ne présentant ‘’aucun caractère suspect’’, le parquet de Paris n’avait pas été saisi de l’affaire".

 

Ces doutes et ces rappels sous forme de mise en garde n’ont rien d’étonnant, tout comme les interrogations sur la possibilité de programmer d’autres saisons après ce drame. Elles sont la cristallisation de ce que représente la téléréalité pour certains : un danger qui doit cesser.

 

En effet, ce genre télévisuel est arrivé en France avec le soupçon du pire dans son sillage. Nombreux sont ceux à avoir, plus ou moins, intériorisé la controverse autour de "Loft Story".

 

Les inquiétudes, les soupçons et les dénonciations constituant une sorte d’héritage de la polémique originelle en 2001, qu’elles ressurgissent à l’occasion d’un événement dramatique et difficilement explicable est compréhensible.

 

En effet, elles sont les seuls éléments qui permettraient de rendre prévisible et explicable l’imprévisible et l’inexplicable. Il est très difficile d’admettre que l’on puisse mourir subitement à 25 ans, alors qu’on a la vie devant soi.

 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/805002-koh-lanta-comment-tf1-et-les-autres-medias-ont-gere-cette-situation-troublante.html

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 16:25

samedi 23 mars 2013

Grâce aux "like", Facebook en connaît beaucoup sur vous
Pour ceux qui n'ont pas peur d'aller sur Facebook :)


Big Brother : l'ampleur insoupçonnée de ce que Facebook sait de vous uniquement grâce à vos "likes"
Une étude de chercheurs de l’université de Cambridge montre toutes les informations personnelles que l’on peut deviner sur quelqu’un rien qu’en étudiant les pages qu’il "like" sur le réseau social.
Vos clics Facebook en disent plus long que vous ne l’imaginez… C’est en tout cas ce que montre une étude publiée par des chercheurs de l’Université de Cambridge qui s’intéressent aux liens entre les fameux "J’aime" ou "Like" de Facebook et l’identité  - choix politiques, identité sexuelle etc – des utilisateurs du célèbre réseau social.

Les universitaires montrent ainsi dans l’étude "Private traits and attributes are predictable from digital records of human behaviour" ("Les attributs et caractéristiques privés sont prévisibles grâce aux relevés digitaux du comportement humain") qu’"aimer" les pages "Milkshakes", "Natation" ou encore "Droits de l’homme" est loin d’être aussi anodin qu’il n’y paraît et en révèle beaucoup sur un individu.
Les chercheurs Michal Kosinski et David Stillwell ont ainsi réussi à trouver avec plus de 90% de réussite le sexe et l’origine des 58 466 Américains sondées en fonction de leurs clics sur Facebook. Pour arriver à de tels résultats, un algorithme a été mis au point par les deux universitaires. L’objectif étant de déterminer l’âge, le sexe, les croyances, l’orientation sexuelle, l’intelligence mais aussi la consommation éventuelle de drogue des utilisateurs du site créé par Mark Zuckerberg. Et autant dire que l’algorithme a plutôt bien fonctionné…
Michal Kosinski et David Stillwell ont en effet réussi à déterminer en se basant uniquement sur les pages "likées" par les personnes inscrites sur le célèbre réseau social l’orientation sexuelle dans 88% des cas pour les hommes et dans 75% des cas pour la gent féminine, mais aussi dans 67% des cas si les sondés étaient en couple ou pas, ou encore s’ils fumaient, buvaient ou consommaient d’autres drogues avec respectivement 73%, 70% et 65% de réussite.
Si certaines pages peuvent révéler sans trop de soucis des informations sur un utilisateur de Facebook – une personne en faveur du mariage pour tous aura en effet plus de chances d’être homosexuelle – d’autres au contraire montrent beaucoup moins de logique. Qui aurait en effet pu penser comme le montrent les deux universitaires à l’origine de l’étude que "liker" les pages "curly fries", ces frites arrondies si délicieuses, et la comédie musicale Wicked caractériserait les homosexuels intelligents et au contraire que "liker" la page Facebook Sephora et celle "être dans le pâté après s’être réveiller d’une sieste" classerait quelqu’un parmi les hétérosexuels moins intelligents.
Si cette étude a de quoi amuser dans un premier temps, elle pose en fait des questions assez inquiétantes sur le profilage des utilisateurs de Facebook. Le réseau social a déjà souvent été épinglé pour la façon dont il gérait les données personnelles, mais personne ne s’est jamais vraiment préoccupé de ce que ces, a priori inoffensifs, « likes » pouvaient signifier. Mais voilà que l’étude de Michal Kosinski et David Stillwell soulève la question, mais l’étend également au reste d’Internet.

Et Michal Kosinski d’assurer que "ces résultats, même s’ils sont basés sur les ‘likes’ de Facebook, s’appliquent en fait à beaucoup d’autres comportements online. Des prédictions similaires pourraient être faites avec d’autres données digitales […] prédisant statistiquement des informations sensibles que la plupart des gens ne souhaitent pas voir sortir au grand jour". Le chercheur ajoute qu’"étant donné la diversité des traces digitales laissées par les internautes, il devient de plus en plus difficile pour un individu de les contrôler". Si les informations données par les traces informatiques ne manqueront pas de servir à l’industrie marketing pour viser les internautes avec des publicités ciblées, le chercheur ajoute qu’ "on peut aussi imaginer des situations dans lesquelles les mêmes données et cette technologie […] deviennent une menace à la liberté et même à la vie".
Entre de mauvaises mains, ces informations pourraient en effet avoir de graves répercussions : des banques pourraient pas exemple refuser d’accorder un prêt à une personne dont l’algorithme indique qu’elle se drogue… Pour faire prendre conscience les internautes du danger, les chercheurs ont mis à disposition sur un site Internet afin que chacun puisse découvrir ce que les pages qu’il a "liké" sur le réseau social révèlent de sa personne.
SOURCE
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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 03:02
Même fermé, votre téléphone portable peut être écouté...

jeudi 28 février 2013, par Visiteur (Date de rédaction antérieure : 28 février 2013).

http://blogs.rue89.com/philippe-mad…

Philippe Madelin
Journaliste

Publié le 06/12/2008 à 15h44


Seul moyen pour que votre téléphone ne puisse pas servir de micro d’ambiance à la police : enlever la batterie. Et encore…

 

 


Les Ecoutes, c’est encore pire que ce que je croyais. La technique permet désormais tout. Et le reste. On m’interroge souvent, on me pose ce genre de question : « J’entends des cliquetis dans mon téléphone, je crois être écouté. Qu’en penses-tu ? »

Eh bien, je n’en pense rien. Parce que je peux vous l’affirmer : nul ne peut détecter quand il est écouté ou non. Un de mes amis spécialisés dans ce genre de pratique m’a expliqué en long et en large que comme l’interception porte sur les ondes radio électriques, totalement immatérielles, il n’existe aucun moyen technique connu pour détecter les écoutes. Judiciaires, administratives ou sauvages, même topo.

Quand les liaisons téléphoniques transitaient par des fils de cuivre, quand les enregistrements étaient effectués sur des magnétophones -j’en ai vu beaucoup en parcourant des locaux de police pour une raison ou une autre-, il était possible de détecter les détériorations de signal provoquées par les branchements. Aujourd’hui, avec le numérique, c’est fini.


Des millions de micros sauvages


Téléphone ouvert ou fermé, les experts peuvent accrocher votre ligne sans le moindre problème.

Donc, où que vous soyez, du moment que vous portez sur vous un téléphone cellulaire, on peut récupérer non seulement les communications transmises, mais encore tout ce qui se passe autour de vous. Le téléphone devient en quelque sorte un micro d’ambiance.

Même avec un téléphone fermé ? Même avec un téléphone fermé, précise mon interlocuteur. Mieux, l’agent chargé de l’écoute peut ouvrir à distance votre téléphone à votre insu. Vous croyez que votre portable est fermé alors qu’il est ouvert.

On entend tout ce que vous dites, tout ce qu’on vous dit, on perçoit -et donc on enregistre- toutes les conversations autour de vous. L’écoute fonctionne comme une téléconférence, c’est-à-dire qu’un troisième partenaire silencieux, dormant, vient s’insérer dans votre dialogue.

A Paris seront bientôt installées des milliers de caméras dans la rue, comme à Londres. Mais déjà des millions de microphones sauvages sont en opération : vos téléphones portables.

Si vous voulez éviter l’écoute sauvage, précise mon interlocuteur, il faut retirer la batterie de l’appareil. Et même dans ces conditions il y a probablement un moyen de vous suivre à la trace !

En vérité, le seul moyen d’échapper aux écoutes, ou au moins de les retarder, c’est le cryptage. Une technique horriblement coûteuse, donc hors de portée de l’utilisateur moyen. J’ai bien écrit « retarder », car à ce jour aucun cryptage ne résiste bien longtemps aux efforts pour le casser.

Des logiciels spéciaux permettent également de corriger le son, d’effacer les parasites, d’amplifier des voix trop faibles.

Il y a mieux encore : votre téléphone peut être utilisé comme « radio balise », grâce à l’appoint du système GPS, il permet de suivre tous vos déplacements, de vous localiser au mètre près.

D’assez nombreuses sociétés de transport -taxis et camions- utilisent d’ailleurs cette faculté pour suivre en direct le déplacement des véhicules. Des contrats spéciaux dits de « tracking volontaire » sont conclus dans ce sens avec les sociétés spécialisées dans les écoutes. Elles fournissent toute la gamme de prestations, y compris les services de traduction instantané. Dans toutes les langues possibles.

Elle est loin l’époque où le grand système des écoutes était installé dans les sous-sol de la caserne de La Tour Maubourg, sur le boulevard éponyme, à Paris. Dans ce temps-là, des dizaines de postes de travail étaient alignés, des officiers de Police judiciaire devaient prendre en note tous les propos recueillis dans les écouteurs.

Ce temps préhistorique -quelques années seulement- est révolu. Maintenant, tout le process technique est accompli à distance. A Paris, on peut écouter en temps réel tout ce qui est dit en Martinique.

A Langley, le siège de la CIA, on peut pirater tous les secrets d’Etat qui transitent par le téléphone. C’est pourquoi, d’ailleurs, à peine élu, Barack Obama s’est vu confisquer son Blackberry ; dont il était un utilisateur quasiment maniaque. Sécurité nationale oblige. Mon Omniprésident, qui est un « adicté » du portable, pourrait en prendre de la graine.


Une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité


En principe, ces écoutes légales sont sévèrement encadrées et contrôlées par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

Les enquêtes de PJ, soit les demandes émises par les magistrats instructeurs, 20000 par an, doivent transiter par une super plateforme dépendant du ministère de la Justice, capable de traiter voix, images, mails et SMS à un rythme industriel.

Les sociétés prestataires ne peuvent travailler que sur réquisition judiciaire en bonne et due forme. Coût : moins de 8 € par connexion, un coût divisé par 5 en deux ou trois ans. Un service spécial du ministère de l’Intérieur est chargé de contrôler la légalité des écoutes.

Pour les écoutes dites « administratives », c’est-à-dire pratiquées hors poursuites judiciaires, par exemple pour surveiller des « terroristes » potentiels, l’autorisation doit être délivrée de façon formelle par le cabinet du Premier ministre. On en compte 6000 par an.

Mais la technique va plus vite que la loi. Aujourd’hui, n’importe quel bon bidouilleur informatique peut intercepter votre téléphone. Et entrer sans la moindre difficulté dans la mémoire et dans l’intelligence de votre ordinateur.

Pour les policiers traditionnels, les vieux, cette pratique des écoutes généralisées présente un défaut majeur. L’un d’eux -non, je ne citerai pas ma source- me confie :

« Avec cette pratique des écoutes, les jeunes policiers perdent l’habitude d’enquêter, ils ne se fient plus qu’à la technique, on ne va plus sur le terrain. »

Alors, les écoutes tueraient-elles Sherlock Holmes ? J’avais déjà repéré que les James Bond modernes de la CIA, de la DGSE ou du Mossad répugnaient à aller au contact pour recueillir du renseignement. Apparemment le mal s’étend à la police judiciaire.

Le téléphone portable, outil idéal de Big Brother :

http://mai68.org/spip/spip.php?article417

(Article du Canard enchaîné sur le même sujet)

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 01:57

Article 2007,  mais à connaître (eva)

Haute trahison

Mardi 9 Octobre 2007

par Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de Droit constitutionnel (Economica, 2007).


Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu’il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu’en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.

Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l’Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l’on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.

Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d’une part le traité sur l’Union européenne (traité UE) et d’autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s’intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l’Union ». La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n’est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l’article 6 du texte de la façon suivante : « L’Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » … Un traité affirme donc qu’une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu’il modifie ! On n’a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l’invasion de notre pays par le « maldroit ». Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d’écarter l’application d’actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur. Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d’autres mais pas à eux, quelle humiliation !

Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu’il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements. C’est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l’on s’apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieu et place du traité complet initial.

Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l’intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu’il contenait au motif que celles-ci « n’auraient pas fait l’objet de contestations » ? Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l’unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d’autres encore s’offusquaient des principes et symboles fédéraux. On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l’Etat-providence et le « non » de droite la perte de l’Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu’il aurait rejetées et d’autres qu’il aurait approuvées. La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. Lorsque l’on sait que la Constitution californienne prévoit qu’une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu’être bouleversé par le coup d’Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l’objet d’une approbation implicite des Français, encore faut-il qu’il s’en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.

Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’homme.

Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat et garantir l’indépendance nationale. Le terme qui vient à l’esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat ». Cela manque singulièrement d’allure et de force mais l’on s’en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d’un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.

Sans insurrection ni destitution, nous n’aurons alors plus qu’à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.
http://www.marianne.net/Haute-trahison_a78911.html
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L'article d'un Chevènementiste :

Le divorce entre la gauche et le peuple est désespérant 

 

Les dix premiers mois au pouvoir du nouveau président de la République se soldent par une insatisfaction croissante de l’électorat de gauche qui a assuré la victoire de François Hollande. Deux Français sur trois sont mécontents et ont l’impression que le changement n’est pas au rendez-vous. Voir La popularité de Hollande chute encore (Le Monde, 17 mars 2013).

 

Récemment, les élections législatives en Italie ont confirmé le sentiment populaire de rejet des élites politiques qui continuent à ne rien vouloir changer comme si la crise n’avait pas été causée par la dérive du système financier avec la complicité des pouvoirs politiques au niveau européen. Comment est-ce possible ? C’est le moment de faire appel à la pensée de Gramsci, cet italien qui mettait l’indignation et la force de la raison pour changer le monde.

 

Voir Gramsci serait bien utile aujourd'hui à la gauche en Italie et en France - 2 mars 2013.

(…) Sa réflexion foisonnante aborde divers sujets : la religion, le fascisme, le mouvement ouvrier, la paysannerie, la philosophie, la linguistique, la littérature, la politique, l'idéologie, le droit. Il développe le concept d'hégémonie culturelle pour expliquer la domination de la bourgeoisie et celui de praxis en tant que moyen de lutte des masses.

 

Un jeune politologue (35 ans), Gaël Brustier - que j’ai bien connu au sein du Mouvement Républicain et Citoyen, entre 2004 et 2006, quand le MRC était présidé par Georges Sarre - s’appuie sur la pensée de Gramsci dans son livre récent La guerre culturelle aura bien lieu L’occidentalisme ou l’idéologie de la crise. Editions Mille et une nuits, série Essais, février 2013. Page de couverture.

 

La crise est omniprésente. Pourtant, ses conséquences idéologiques sont largement ignorées. Depuis près de quarante ans, toutes sortes de mouvements idéologiques et politiques ont vu le jour, ayant en commun de penser, dans des dimensions variables, que l'Occident vit un "déclin" et qu'il est menacé dans son existence même. Une idéologie - l'occidentalisme - s'est ainsi peu à peu imposée comme l'idéologie de la crise.
De la crise de la social-démocratie à l'émergence du néo-conservatisme, de la flambée des nouvelles droites populistes à l'apparition de l'hédonisme sécuritaire, de l'évolution des mouvements gays ou féministes au détournement de la laïcité, cette idéologie est devenue culturellement hégémonique sans que l'on s'en rende compte. Parsemée de contradictions, se nourrissant des paniques morales des populations de l'Occident face à l'immigration et voyant dans l'islam un danger imminent pour le mode de vie des pays d'Europe notamment, l'idéologie de la crise ne cesse de déterminer, nos débats de société et escamote les problèmes politiques économiques.
Dans cet univers du doute et de la peur, les gauches sont menacées de disparition. Elles assistent, impuissantes, au développement du spontanéisme droitier... Leur vieux fonds idéologique n'a plus guère de prise, elles sont au pied du mur, elles doivent se réinventer, en appliquant la leçon de Gramsci, car la guerre culturelle aura bien lieu.

 

De ce livre, Jean-Louis André - qui a été conseiller municipal de Chalon-sur-Saône de 2008 jusqu’à sa démission en 2011 - en a fait un résumé, que l’on trouve ici Lire à CHALON - La guerre culturelle aura bien lieu (27 février 2013).

Autres articles, concernant ce livre :

La gauche et la guerre des idées (Marianne, Aude Lancelin, 16 mars 2013)

La lutte des classes version XXIe siècle sera-t-elle une guerre culturelle ? (Regards-citoyens, 3 mars 2013)

La droite identitaire à la barre (Le Monde, Gaël Brustier, 21 novembre 2012)

 

Autres livres de Gaël Brustier :

Paniques morales face aux populations issues de l'immigration islamique, crise de l'État-nation dans l'intégration européenne ou hantise du déclassement de la civilisation européenne semblent nourrir constamment l'émergence de mouvements contestataires à l'intérieur d'une droite en recomposition permanente. C'est tout un pan des sensibilités politiques qui s'est laissé déporter par cette puissante dynamique.

Combinant conservatisme et esprit contestataire, monopolisant la définition du débat politique, la droite a gagné le combat pour l'hégémonie culturelle dans les sociétés occidentales, poussant aussi bien les droites conservatrices que les droites extrêmes à opérer de nombreuses mutations.

Les auteurs exposent avec une grande concision les spécificités de la droitisation actuelle, qu'ils observent non seulement aux États-Unis, avec les Tea Parties, mais aussi en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Belgique et aux Pays-Bas, en Suisse, en Suède... dans un véritable tour d'Europe, avant d'étudier le cas particulier de la France.

 

Le livre plonge dans l'histoire des néo-conservateurs américains, ces démocrates ralliés à Reagan à la fin des années 1970 : ce sont eux, avec les théoriciens du thatchérisme, qui, sur la base d'un anticommunisme et d'un anti-gauchisme farouches, ont pensé et réussi à propager leur conception droitière dans les années 80 et 90... jusqu'à la flambée qui a atteint l'Europe continentale dans les années 2000. 

Pourquoi les hommes politiques ne comprennent-ils plus la société française ? Depuis trente ans, les changements profonds que la France a connus ont conduit à une rupture entre les élites et le peuple... Une gauche enfermée dans les centres-villes a perdu le contact avec son électorat traditionnel populaire. Elle ne sait plus où il se trouve. Pour redonner du sens à une politique au service des couches populaires, les auteurs de Recherche le peuple désespérément ont analysé la géographie sociale de la France d'aujourd'hui. Des centres de nos villes aux zones rurales en passant par les banlieues ou les quartiers pavillonnaires, les auteurs entraînent le lecteur à la redécouverte d'une France qui réserve bien des surprises. Conçu comme un manuel de survie pour une gauche en péril ou pour les républicains soucieux de voir leur pays renouer avec son histoire, cet essai est un outil indispensable et original pour tous ceux qui croient encore que le peuple est au coeur de toute démocratie.

 

Les socialistes, les altermondialistes et les autres (Gaël Brustier, Edition Bruno Leprince, 2008. Commentaires de Samir Amin, Le Monde Diplomatique, décembre 2008)

 

Ce livre, qui analyse les raisons de l’abandon d’un projet socialiste en France, met d’emblée en cause l’adoption d’une « idéologie européaniste ». Conçue pour rendre le socialisme illégitime, voire illégal, cette idéologie de substitution annihile tout espoir social. De surcroît, plus l’Europe sera capitaliste, moins son capitalisme sera européen. L’atlantisme, indissociable de l’européanisme, ruine toute perspective internationaliste des travailleurs et des peuples. La refondation socialiste en France passe donc par la déconstruction de l’Europe. Il n’y a plus en France de parti des ouvriers et des employés (60 % de la nation) depuis que le Parti socialiste (PS) a choisi de ne s’adresser qu’aux classes moyennes. En contrepoint des thèses d’Antonio Negri, l’auteur invite les contre-pouvoirs à envisager l’exercice du pouvoir. Il propose une géopolitique alternative à l’euro-atlantisme fondée sur le rapprochement entre Paris, Berlin et Moscou, renforcée par des alliances avec les peuples d’Amérique latine. Peut-être pourrait-il prolonger l’axe de libération de la tutelle de Washington jusqu’à Pékin, et celle des alliances anti-impérialistes en direction des pays d’Asie et d’Afrique.


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 03:36
Jour de deuil pour les démocraties Européennes : Feu vert au two packs
WikiStrike

dimanche 10 mars 2013, par Comité Valmy


Jeudi 7 mars 2013
Ce soir est un jour de deuil pour tous les démocrates ou ceux qui croient encore à la démocratie .


Il vient de se passer quelque chose de très important qui n’est rien d’autre que l’enterrement dans la plus stricte intimité de nos principes démocratiques , ce qui a fait notre force , notre richesse , notre puissance ..

Ce soir , l’Union Européenne a donné son feu vert au two Packs !!


Qu’est-ce qui se cache derrière ce jargon technique, cet anglicisme auxquels personne ne comprend rien.


Le two packs : Un paquet législatif qui renforce les pouvoirs de la Commission Européenne en matière de contrôle sur les budgets nationaux .


En Français , çà veut dire quoi ? Ca veut simplement dire que les lois votées au Parlement sont susceptibles d’être retoquées par l’Union Européenne , si elles ne lui plaisent pas . Ou même , que si ces lois sont contraires à ce que pense l’Union Européenne , on peut imposer le contraire en termes budgétaires . L’article précise : Cette décision prise à l’unanimité , n’est guère surprenante après l’accord politique trouvé fin Février entre le Parlement Européen et la présidence Irlandaise de l’UE .

Cet accord m’a tellement fait sursauter , car il s’agit d’une transgression totale des traités votés et en particulier celui de Lisbonne et son article 123 qu’il m’a conduit à écrire un article intitulé :
Six milliards c’est facile Monsieur Cahuzac, Petits arrangements entre amis ..

La décision à l’unanimité des Ministres des Finances prise aujourd’hui, décision qui avalise l’invraisemblable abus de pouvoir et transgression commise par Mario Draghi, Président de la BCE dans le cadre de l’accord Irlandais , vient de signer le deuil de tous nos principes démocratiques ..

La différence entre un régime totalitaire et une démocratie vient d’une notion essentielle : la séparation des pouvoirs : législatif (le vote des lois) , l’exécutif (leur mise en application) , le judiciaire (l’indépendance de la justice) .

C’est cette séparation et elle seule qui permet de combattre la corruption , en particulier politique , qui permet de faire que des lois votées soient votées dans le sens de l’intérêt général et non pas d’intérêts privés ou catégoriels .. et qui permet de faire que l’exécutif se trouve obligé d’appliquer des lois qui ont été votées indépendamment de lui ..

A partir du moment ou ces pouvoirs se trouvent concentrés dans une même main , il devient très facile à l’exécutif d’infléchir sur les votes parlementaires .. ou de refuser de les appliquer (ce qui s’est passé dans le cas de l’accord entre la BCE et l’IRLANDE .. ). Et si la justice n’est plus indépendante , tout est permis aux détenteurs de ces pouvoirs , puisqu’il n’y a plus aucun contre pouvoir !!!

En signant cet accord avec l’Irlande , Mario Draghi a simplement refusé d’appliquer un article du Traité de Lisbonne , l’article 123 , qui lui interdisait à la BCE de prêter directement aux Etats .

Il a démontré que la BCE , Institution Européenne était au dessus des lois votées , qu’il n’en avait cure et ne se sentait en aucun cas obligé de les appliquer . Il a démontré que les petits arrangements entre amis s’étaient substitués aux votes démocratiques, puisque cette solution pourrait très bien être applicable à l’Espagne ou à la France , mais que curieusement , il ne veut pas la leur voir appliquer .. A l’inverse même , la Commission Européenne vient de réclamer encore plus d’austérité pour le peuple Espagnol .

Ce prêt fait à l’Etat Irlandais a non seulement allégé la dette de l’Etat, mais a également allégé son déficit budgétaire , sans aucune austérité supplémentaire pour la population Irlandaise , puisque le prêt consenti illégalement par la BCE est bien inférieur aux conditions du sacro saint marché .

D’ailleurs les Irlandais ont bien compris et ils viennent de redemander un petit rabiot :
Les Irlandais , rois de la roulette Irlandaise ..

Par contre , je ne sais pas quelle dent Monsieur Draghi et l’Union Européenne ont contre les Espagnols ,mais là , point de gentillesse, point de traitement de faveur .. il faut au contraire les tondre encore plus pour qu’ils deviennent enfin dociles !!! ...

"Bruxelles demande à l’Espagne d’augmenter les impôts et de retarder l’âge de la retraite" ..

On peut se demander au titre de quelle logique et de quelle cohérence , Bruxelles ne demande rien aux Irlandais qui, il faut le rappeler, ont le plus bas taux d’imposition sur les sociétés en Europe , mais leur consent un prêt interdit par les statuts des traités, et réclame aux Espagnols beaucoup moins gâtés que les Irlandais en termes de fiscalité , une austérité supplémentaire ..

J’ai une vague idée de la réponse : L’Espagne pourrait avoir des richesses cachées que l’Irlande ne possède pas , et qu’il serait utile de voir privatisées avant qu’elles ne soient découvertes . Il faut donc les écraser totalement pour les rendre dociles et résignés . Mais sans même préjuger du pourquoi , on peut juste s’arrêter au comment ...

Quelle est cette Europe qu’on veut nous imposer, dans laquelle les élus n’ont plus aucune utilité ? qui fait tout à la tête du client , grâce à des petits arrangements entre amis , totalement exclus de tout débat public ..

Là par contre j’ai une réponse et elle n’est pas aimable : si les petits arrangements entre amis , la tête du client se substituent aux lois votées démocratiquement , cela s’appelle une Dictature, ou plus exactement une république bananière .

La justice s’est d’ailleurs inscrite aux abonnés absents comme le montre désormais tous les jours l’absence totale de poursuites et d’enquêtes , sans parler de condamnations, sanctions ou réparations des préjudices , du fait des différents scandales financiers qui émaillent notre quotidien .

Du blanchiement d’argent de HSBC, en passant par la fraude du Libor , qui aura couté à Dexia la bagatelle de 600 millions d’euros , le sauvetage de Dexia ayant été mis à la charge du contribuable français, il semblerait que la justice soit un concept qui appartienne définitivement au passé dès qu’on touche à l’un des amis des petits arrangements , les financiers ..

Jaimie Dimon , PDG de JP Morgan a même réussi à avouer publiquement la semaine dernière que l’intégralité des profits bancaires étaient issus de l’absence de réaction des politiques et avaient juste été pris sur le dos des contribuables .

Pire , on arrive même à les conserver comme conseils , alors qu’ils sont eux mêmes poursuivis par d’autres justices comme la justice américaine, au coeur même de nos institutions , comme juges et parties .. (Agence France Trésor) .
Le two packs est également ce qui permettra de faire passer la nouvelle Directive Européenne sur les Retraites, sans que quiconque ne puisse s’y opposer , ni au Sénat , ni à l’Assemblée :
Retraites on nous dit rien , on nous cache tout

La future Directive en question n’a comme objectif que d’étendre le terrain de jeu des financiers en leur laissant l’intégralité des régimes de retraites par capitalisation à disposition

Et l’année prochaine , Jamie Dimon, PDG de JP MORGAN, pourra avouer que l’absence de réaction des poitiques européens aura permis aux banques de faire leurs profits grâce aux retraités Européens .

Alors oui , aujourd’hui est un jour de deuil , le coup d’état a eu lieu .. Nos démocraties viennent de se faire enterrer dans le plus grand silence par nos propres Ministres .

Nous pouvons désormais faire de grosses économies sur les députés et le Sénat devenus totalement inutiles .. Les décisions seront prises et mises à exécution sans eux ..

Mais moi , j’ai juste le droit de pleurer .. de ce deuil insensé dont personne n’a encore pris vraiment conscience .

P.S. : Le cas Irlandais montre que le rapport de forces peut marcher . Le gouvernement Irlandais , loin d’être intimidé par un Mario Draghi et encore moins par les diktats de l’Union Européenne, a au contraire réussi ce que personne n’aurait supposé possible : lui faire transgresser les traités Européens .. Comme le disait JLM lors de la campagne présidentielle française, la France a un poids suffisant pour infléchir la politique de l’UE . Les Irlandais viennent de lui donner raison , mais il y a peu de chances que ce soit le "capitaine de pédalo " qui ait la force de caractère nécessaire pour faire ce que viennent de faire les Irlandais .

Ce soir , beaucoup de gens pleurent également une disparition : celle d’Hugo Chavez . Je pense que Chavez laissera plus de traces dans l’histoire que les technocrates Européens qui viennent d’assassiner nos démocraties .

Mise à jour du 7 Mars .
Un décryptage du two packs paru dans la Tribune le 20 Février dernier nous donne un bien curieux élément de compréhension : "Les recommandations de la Commission européenne ne seront pas contraignantes, mais les gouvernements qui n’en tiendront pas compte s’exposeront à des sanctions de Bruxelles.

Si la compréhension des textes Européens est à ce niveau , on comprend que cet assassinat démocratique ait lieu aussi facilement .

Caro pour WikiStrike


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-005047…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t216-Six-Milliards-Monsieur-Cahuzac-c-est-faci…
http://www.wikistrike.com/article-six-milliards-monsieur-cahuzac-c-est-faci…
http://blogs.mediapart.fr/blog/jerlau/050313/les-irlandais-roi-de-la-roulet…
http://www.marianne.net/L-aveu-d-un-Bankster_a226950.html
http://www.melvineenaction.com/Europe/bruxelles-demande-a-l-espagne-d-augme…
http://fipcarolinep.xooit.fr/t7-RETRAITES-on-nous-dit-rien-on-nous-cache-to…
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130220trib00…

Mise en ligne CV : 8 mars 2011

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3280

 

..

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 06:17

 

19 mai 2012

Les 10 stratégies de manipulation des masses

http://globalpresse.wordpress.com/2012/05/19/5963/

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Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

 

1/ La stratégie de la distraction Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »

 

Noam CHOMSKY

A propos des « dix stratégies de manipulation de masses » attribué à Noam Chomsky (legrandsoir.info)

 

http://globalpresse.wordpress.com/2012/05/19/5963/

 

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