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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 08:00
L’IRAN vient de fermer le Détroit d’Ormuz‏
Posted on 14 décembre 2011   
13 décembre 2011 | Auteur: Jo ^^
Selon « Zero Hedge », l’Iran vient de fermer le Détroit d’Hormuz.
Selon des rumeurs (information non confirmée par les medias mainstream) l’IRAN aurait fermé le Détroit d’Hormuz “provisoirement” pour faire des manoeuvres militaires …

Il y aurait déjà des répercusions sur le pétrole …  
Dans La Presse.ca on semble vouloir confirmer cette rumeur:
« …le cours du pétrole brut a grimpé de 2,37 $ US à 100,14 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York. Des analystes ont attribué ce rebond aux exercices militaires qui ont lieu en Iran, dans le détroit d’Hormuz, un important point de sortie pour les livraisons de pétrole du Moyen-Orient. »
 
http://stefouxxx.wordpress.com/2011/12/14/liran-vient-de-fermer-le-detroit-dhormuz%E2%80%8F
Merci à Kamal pour cette information
_
Depuis, j'ai appris cela :
TEHERAN - L'Iran a démenti mercredi toute intention de fermer le détroit d'Ormuz par où transite 40% du trafic pétrolier mondial, en réponse à une rumeur qui a fait flamber mardi les marchés pétroliers.
La République islamique a répété à de nombreuses reprises que la fermeture du détroit d'Ormuz n'est pas à son agenda car elle croit que la stabilité et le calme sont indispensables pour permettre aux pays de la région d'avancer sur la voie du développement, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence Isna.
M. Mehmanparast a fait cette mise au point après que des rumeurs sur un possible exercice militaire iranien de fermeture du détroit eurent fait flamber le pétrole sur le marché mondial, notamment à New York où le baril de light sweet crude a terminé au-delà de 100 dollars, gagnant plus de 2%.
L'essentiel de la production pétrolière de l'Arabie saoudite, des monarchies pétrolière du Golfe et de l'Iran transite par le détroit d'Ormuz, qui sépare le Golfe de l'Océan indien.
La rumeur est née de la déclaration d'un député iranien cité par une agence affirmant que les Gardiens de la révolution avaient prévu des manoeuvres sur le thème de la fermeture du détroit, sans autre précision.
Cette information, qu'aucun autre media ou responsable iranien n'a confirmée, a été retirée peu après.
Les Pasdaran, corps d'élite des forces armées iraniennes, sont responsables de la sécurité dans le Golfe. Ils ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de fermer le détroit en représailles si l'Iran était attaqué ou empêché d'exporter son pétrole par la voie maritime.
Israël et les Etats-Unis évoquent régulièrement la possibilité d'une attaque contre les sites du programme nucléaire iranien controversé.
M. Mehmanparast a accusé mercredi les deux ennemis déclarés de Téhéran de tenter de militariser le climat dans la région en proférant des menaces, au risque de provoquer des réactions individuelles en Iran de personnes n'ayant pas de responsabilités officielles et ne représentant pas le point de vue du gouvernement, comme des parlementaires.

Source:
http://www.romandie.com/news/n/_L_Iran_dement_toute_intention_de_fermer_le_detroit_d_Ormuz141220110912.asp
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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 03:08

mercredi 7 décembre 2011

L'AMÉRIQUE DANS LA MIRE DE LA CORÉE DU NORD?!
La Corée du Nord travaille sur de nouveaux missiles visant à atteindre l'Amerique!


La Corée du Nord fait progresser les efforts visant à construire un ICBM qui pourrait être capable de frapper les États-Unis, rapporte le Washington Times via l'administration Obama . L'arme est également capable d'être transportée sur les routes, ce qui la rendrait plus difficile à suivre avec des radars convetionnel.

Les hauts responsables d'Obama ont discuté de l'information avec les législateurs dans un brieffing a huis-clos dès le début du mois de novembre. L'intelligence a adressée dans une lettre dans laquelle cinq représentants du GOP a exhorté secrétaire à la Défense, Leon Panetta, de prioriser le développement national anti-missiles des capacités de défense antimissile au cours européennes, selon le journal.

Un document rédigé le 17 novembre par le commité d’étude des affaires diplomatiques fait état de la situation : "En tant que membres du Sous-comité des services armés sur les forces stratégiques ..., nous soulignons nos préoccupations au sujet de la nouvelle intelligence concernant les développements étrangers de missiles balistiques à longue portée, notamment des missiles balistiques capables d'attaquer les États-Unis," ...

"...Nous croyons que la menace de cette nouvelle intelligence réaffirme la nécessité pour l'administration de notre pays, de corriger ses priorités en matière de défense anti-missiles", prescrivent les législateurs républicains...

Puis le secrétaire à la Défense Robert Gates, a averti au début de 2011 que Pyongyang était dorénavant disposait de nouvelles-technologies avancées et était assez dégourdi pour manier un missile balistique à longue portée capables de frapper les États-Unis continentaux...

La lettre du républicain Panetta faitl référence aux déclarations de Bill Gates faites plus tôt cette année au sujet de la menace nord-coréenne d'ICBM.

Du reste nous détenons peu d’information sur le site d'essai de missiles à Dongchang-ri. Les « Road-missiles » sont mobiles et sont difficile, pour les radars, à surveiller, ce qui rend plus facile pour eux d'échapper à la détection.

Des sources bien informées ont indiqué que les nouveaux missiles mobiles de la Corée du Nord était prêt à l’utilisation et que la Corée s’était assurée de le faire savoir aux autres puissance de ce monde...

À vrai dire, la Corée ajoute sa menace aux innombrables autres menaces qui nous menacent...

Source : Global Security
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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 00:57

Alors qu’elle appliquait jusqu’à présent le scénario de l’intervention militaire humanitaire qui avait fait ses preuves en Yougoslavie et récemment en Libye, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord doit revoir sa copie en Syrie. Désormais il s’agira d’appliquer la même stratégie que pour l’Irak : mettre le pays en état de siège au mépris des populations pour l’affaiblir suffisamment avant le prochain assaut.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 9 décembre 2011
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La secrétaire d’Etat Hillary Clinton lors du Saban Forum, Washington, 3 décembre 2011.

L’OTAN est en train de revoir sa stratégie syrienne. Après huit mois de guerre de basse intensité et malgré l’infiltration de très nombreux combattants arabes et pachtounes, la société syrienne ne s’est toujours pas fracturée. Certes, quelques affrontements confessionnels ont eu lieu à Deraa, Banyas et Homs, mais ils ne se sont pas étendus et n’ont pas perduré. Pour l’Alliance, il est illusoire de croire pouvoir susciter rapidement une guerre civile qui puisse justifier une « opération humanitaire internationale ».

Ce constat intervient alors que la coalition militaire ad hoc est en crise. Lors de la guerre contre la Libye, l’initiative avait été assumée par la France et le Royaume-Uni. Cependant, les deux poids lourds européens en la matière s’étaient avérés incapables de mobiliser les moyens nécessaires. En réalité, les trois quart de l’effort de guerre avaient été fournis ou financés par le Pentagone. Surtout, le déploiement de dispositifs incomplets aurait pu tourner au désastre si la Libye avait décidé d’attaquer les bateaux et les hélicoptères de l’Alliance [1]. Le problème est beaucoup plus grave avec la Syrie, dont la population est quatre fois plus nombreuse que celle de la Libye, et dont l’armée est aguerrie par les précédents conflits régionaux.

Il avait donc été convenu de renforcer le tandem franco-britannique en lui adjoignant l’Allemagne. Un accord tripartite aurait dû être négocié le 2 décembre à l’occasion de l’anniversaire décalé du Traité de Lancaster House [2] qui fixa l’organisation des forces de projection jointes franco-britanniques et scella le sort de la Libye [3]. Or, ce sommet a été annulé. En pleine crise économique occidentale, Berlin n’entend pas engager des dépenses de guerre sans garanties de retour sur investissement.


La rationalité budgétaire allemande bouscule les rêves épiques du complexe militaro-industriel américano-israélien. Le départ de Robert Gates et l’ascension d’Hillary Clinton ont illustré le retour sur la scène mondiale du projet de « remodelage du Moyen-Orient élargi » et son extension à l’Afrique du Nord. Cette doctrine, dérivée de la pensée impériale de Leo Strauss, se présente comme une perpétuelle fuite en avant, la guerre n’ayant plus d’autres objectifs qu’elle même. Elle convient parfaitement à l’économie de guerre des États-Unis, mais pas du tout à l’économie industrielle pacifique allemande.

Le projet de guerre conventionnelle contre la Syrie pose de nombreuses questions économiques. Aucune nation européenne n’y trouvera d’intérêt à court ou moyen terme, mais beaucoup peuvent y perdre. Dans le cas libyen, des hommes d’affaire britanniques et français ont pu encaisser des dividendes immédiats en renégociant de manière avantageuse leurs concessions pétrolières, tandis que les Turcs et les Italiens ont été les dindons de la face, perdant presque tous leurs marchés dans leur ancienne colonie.


En attendant qu’une coalition militaire ad hoc soit formée, l’OTAN s’est provisoirement repliée sur la guerre économique. Elle entend assiéger la Syrie, lui couper toute possibilité commerciale aussi bien à l’import qu’à l’export, et saboter ses moyens de production. Sous le vocable bien-pensant de « sanctions », les États de l’Alliance et leurs vassaux de la Ligue arabe ont déjà institué un gel bancaire qui interdit le commerce de commodités. Ils se concentrent maintenant sur la fermeture des voies de communication, notamment les lignes aériennes, et le retrait des multinationales, principalement les compagnies pétrolières. Ainsi, après Shell et Total, Petro-Canada se retire, fermant derrière elle la centrale qui alimente en électricité la ville de Homs.


Surtout, la première action de sabotage d’envergure a débuté contre le pipe-line approvisionnant cette même centrale électrique afin qu’il ne soit pas possible de la faire fonctionner en l’absence des ingénieurs canadiens. Cette action a été revendiquée par l’Armée syrienne libre, sans qu’il soit possible de savoir de qui elle est vraiment l’œuvre : de militaires félons, de mercenaires d’Al Qaida ou de commandos atlantiques.

On n’observe pour le moment aucune pénurie en Syrie, hormis en matière de mazout et d’électricité. Pour pallier au choc du siège, Damas met en place de nouveaux échanges avec Beijing. L’embargo bancaire impose qu’ils s’effectuent sous forme de troc, comme la Chine le fait déjà avec l’Iran. Ce système devrait permettre à la Syrie de sauver son économie, à l’exception du secteur touristique durablement sinistré.


Quoi qu’il en soit, le siège de la Syrie a déjà fait de nombreuses victimes économiques en Turquie. L’annulation du traité de libre-échange et l’instauration de droits de douane prohibitifs ont ruiné les régions frontalières. Et si les Syriens acceptent d’endurer des privations pour sauver leur patrie, les Turcs ne sont pas prêts à subir le même sort pour les ambitions de l’OTAN.

En outre, ce changement de stratégie place le Conseil national syrien en porte à faux. Les politiciens qui revendiquaient une forme d’action non-violente inspirée des révolutions oranges de Gene Sharp [4] sont contraints d’assumer des sabotages revendiqués par les combattants de l’Armée syrienne libre. Le conflit est d’autant plus vif que les uns et les autres sont basés à Istanbul et appelés à se côtoyer.

La suspension du plan d’intervention militaire internationale a été confirmée par le retour à Damas des ambassadeurs des États-Unis, de France et d’Allemagne. Elle implique une inflexion de la campagne médiatique. D’ores et déjà, les médias anglo-saxons ont abandonné les références aux accusations les plus outrancières et les moins crédibles lancées contre Bachar el-Assad, telle que celle de faire torturer des enfants. Le département d’État lui-même ne décrit plus le président syrien comme un monstre, mais comme un homme « déconnecté de la réalité » (sic) [5]. Son cas ne nécessite donc plus de traitement urgent. Au demeurant, la révélation par divers journalistes de la réalité syrienne, à mille lieues de l’image de propagande véhiculée depuis huit mois [6], rend un moment de silence indispensable.

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 22:18

 

Les grandes puissances veulent la guerre civile en Syrie mais ne parviennent pas à l’imposer

 

 

Voici le complot occidental en Syrie.

Malgré tous les efforts déployés , toutes les tentatives faites pour déclencher la guerre en Syrie  sont stériles et inefficaces malgré la puissance de l' Otan.


Les grandes puissances veulent la guerre civile en Syrie mais ne parviennent pas à l’imposer

 


 
Propos d’Amin Hoteit recueillis par la revue syrienne Thawra/alwehda, 5 décembre 2011


Le Docteur Amin Hoteit constate que la Syrie a réussi à déjouer le complot fomenté contre elle par des puissances étrangères ; complot dont les objectifs ont été clairement définis par le Président du « Conseil des clients d’Istanbul » [Monsieur Burhan Ghalioun] lorsqu’il a déclaré qu’il se préparait, une fois arrivé au pouvoir, à couper tout lien avec la résistance et à négocier la reconnaissance d’Israël en signant une capitulation du type « Camp David et Wadi Araba ». Pour déjouer ce complot, la Syrie a pu compter sur elle-même et sur un appui international et régional, notamment celui de la Russie, de la Chine, et de l’Iran.

Maintenant que la Syrie a réussi à isoler les insurgés dans une zone relativement étroite (le triangle Homs, Hama, Edleb) pour protéger la population de leur terrorisme et de leur barbarie, et alors que ses forces de sécurité continuent à opérer scrupuleusement selon une technique chirurgicale afin d’éviter un surplus de nuisance, l’Occident prétend craindre de voir la Syrie se diriger vers une « guerre civile » et se met à se lamenter sur le sort des agents terroristes à sa solde en les faisant passer pour des « civils pacifiques qu’il faudrait protéger ».

Une protection que l’Occident prétend assurer par l’intermédiaire d’une intervention militaire déguisée en « zone d’exclusion aérienne », ou « zone tampon », ou encore « couloirs humanitaires »… Autant de formulations qui impliquent l’usage d’une force militaire étrangère ayant pour but de paralyser l’armée syrienne et d’ouvrir la voie vers la prise du pouvoir par le « Conseil des clientélistes » ; mais étant donné qu’il est désormais certain que cette voie est actuellement verrouillée, il utilise tous les moyens possibles pour lancer ses mises en garde tout en faisant la promotion de ce qui inciterait à une « guerre civile en Syrie ». Est-il possible qu’une telle guerre ait lieu ?

Tenant compte des règles et des concepts admis en science militaire, le Docteur Hoteit rappelle qu’une guerre civile ne peut se déclencher que dans un environnement qui réunirait trois facteurs.

- Le premier concerne les pouvoirs officiels de la gouvernance et se traduit par un pouvoir faible et incohérent, une armée désolidarisée et divisée en groupuscules rejoignant à leur tour des forces populaires rivales, ou une armée totalement en décomposition permettant aux forces populaires et aux groupes armés de prendre le contrôle des casernes et de l’armement.

- Le deuxième est le facteur populaire qui se traduit par la division du peuple avec l’émergence de conflits et de peurs réciproques qui poussent chaque partie à prendre les armes pour chercher à contrôler une terre qu’elle interdit à l’autre, avant de la purifier par la déportation et les assassinats. Chacune de ces parties sent son existence menacée du fait de l’obstruction de l’horizon politique et de l’absence d’une force militaire officielle capable de la protéger, ce qui l’oblige à se défendre elle-même et par ses propres moyens.

- Le troisième est le facteur externe et se traduit par l’existence de puissances étrangères qui commencent par empêcher le dialogue et par conséquent l’accord entre les parties, puis leur fournissent armes, argent, et médiatisation ; et enfin, finissent par les conditionner psychologiquement pour qu’elles ressentent un danger imminent qui les incite à se battre.

Comme nous l’enseigne l’Histoire, ce sont là les trois facteurs environnementaux qui déclenchent une guerre civile. Un tel environnement existe-t-il ou serait-il susceptible d’exister en Syrie ?

D’emblée, nous voyons clairement que le troisième facteur existe, puisque nous sommes en présence de forces extérieures qui veulent la guerre civile, l’encouragent, empêchent le dialogue, et fournissent armes et argent à certaines organisations internes. Aussi, malgré les prises de position publiques des puissances étrangères mettant en garde contre une guerre civile, et leurs faux appels à la protection des civils, nous constatons que la Turquie ainsi que des pays arabes et occidentaux sont parties prenantes pour pousser à la guerre de toutes leurs forces disponibles et, par conséquent, si l’un ou l’autre de ces intervenants nie soutenir les terroristes ce n’est que pour éviter la défaite en cas d’échec.C’est pourquoi nous ne croyons pas le démenti des Français lorsqu’ils nient entrainer et armer les insurgés, comme nous ne prenons pas au sérieux les déclarations des Américains lorsqu’ils prétendent refuser de fournir des armes aux terroristes alors qu’ils sont les instigateurs acharnés de la guerre civile, et nous sommes confortés dans cette conviction par le comportement récent de Joe Biden en Turquie. Nous ne croyons pas non plus aux tentatives trompeuses des Arabes qui prétendent vouloir « arrêter le bain de sang et protéger les civils » pendant qu’ils fournissent aux insurgés armes et argent et mènent une guerre médiatique et psychologique contre la Syrie.

Pour toutes ces raisons, nous disons que l’un des trois facteurs prédisposant à une guerre civile est bien présent, et c’est le troisième. Il est externe et étranger à la Syrie. En revanche, comme nous le montre la réalité sur le terrain, les deux autres facteurs nécessaires sont actuellement absents.

En effet, le pouvoir et l’armée syriens continuent de s’acquitter de leurs responsabilités, puisque les trois forces [Armée, Sécurité, Forces de l’ordre] ont démontré leur capacité à préserver leur cohésion et leur unité, leur strict respect des décisions cohérentes du pouvoir politique, tout en faisant montre d’ingéniosité dans le traitement des opérations et des attaques terroristes, jusqu’à les confiner à une zone géographique limitée. De plus, le haut commandement dispose de forces d’intervention rapide de réserve capables de contrer toute opération qui viserait à provoquer l’étincelle susceptible d’ouvrir la voie vers la guerre civile. Quant aux allégations de ceux qui affirment que des dissidents ont formé une « Armée Libre », elles sont assurément fausses. Cette organisation armée, dirigée par un officier technicien à la retraite, ne comprend aucune unité militaire qui se serait désolidarisée de l’armée, mais rassemble des civils et des terroristes infiniment plus nombreux que les déserteurs de l’armée.

Cela signifie que le premier facteur est absent mais, qu’au contraire, les forces militaires sont bien présentes et travaillent à la sécurité des citoyens, leur épargnant la tentation de l’autodéfense armée pour sauver leur vie et protéger leurs droits.

Quant au facteur populaire, le troisième, ceux qui tirent prétexte de la défiance nouvellement apparue entre certaines communautés du peuple syrien du fait des exactions de terroristes et de takfiristes - qui prétendent tuer au nom de telle ou telle doctrine afin de, soi-disant, garantir leur droit à l’existence - devraient plutôt noter le haut degré de conscience du peuple syrien qui a su distinguer entre le terrorisme et la communauté à laquelle il appartient, et surtout qui a manifesté sa ferme condamnation de ces assassins qui n’ont «  ni foi ni loi ». Le grand Mufti de Syrie en a témoigné avec une émouvante sincérité au moment même de l’enterrement de son fis assassiné, tout comme l’ensemble des représentants de toutes les communautés religieuses qui se sont déclarées prêtes à « offrir des milliers de martyrs à leur patrie et ont affirmé qu’elles ne se laisseraient pas entraîner dans la guerre civile ».

Autrement dit, semer la discorde pour arriver à monter les communautés les unes contre les autres n’est pas chose facile en Syrie, d’autant plus que les réalités civile et démographique empêchent de dessiner des frontières entre les multiples communautés et, par conséquent, ne se prêtent pas à la création de champs ou camps de batailles civiles. D’où l’extrême difficulté d’une opération extérieure qui chercherait à isoler et à armer massivement des communautés divisées [si division il y a, ce qui est hautement improbable] malgré le contrôle efficace des forces de sécurité et des forces armées déployées sur les frontières.

En outre, il faut tenir compte du peuple syrien lui-même, parfaitement conscient des grosses ficelles du complot fomenté contre son pays et profondément heurté par les déclarations récentes d’une prétendue opposition décidée à établir un gouvernement à la solde des puissances occidentales. Dès lors, les Syriens se posent la question de savoir si cette opposition ira jusqu’à les pousser à la guerre, voire à les anéantir, s’ils ne reconnaissent pas Israël et ne renoncent pas à tous leurs droits. La réponse passera certainement par l’unité nationale et l’adhésion populaire aux réformes en cours et aux positions du gouvernement, qui refuse de céder face à une telle opposition.

Ainsi nous voyons que l’Occident œuvre pour la guerre civile en Syrie parce qu’il a échoué à toutes les étapes précédentes de sa conspiration.

En effet, après avoir utilisé la Ligue Arabe contre la Syrie, l’Occident se réfugie derrière les organisations internationales qui lui sont inféodées, comme le Conseil des droits de l’Homme, Amnesty International, ou autres… Ce qui ne lui servira à rien et ne pourra certainement pas le rendre maître des décisions du gouvernement pour arriver à coloniser la Syrie, raison essentielle qui le pousse à chercher la guerre civile comme dernier recours pour arriver à ses fins et se sortir de ses propres difficultés.Mais il se trouve obligé d’admettre que ses tentatives ont été vaines. Alors, il persiste à mener ses tentatives de perversion secrètement et déclare tout le contraire publiquement, encore une fois, pour ne pas avoir à supporter les conséquences de son échec.

Et le Docteur Hoteit de conclure : La Syrie est plus avisée et plus grande que l’Occident ne le croit, pour se laisser entraîner dans une guerre civile ou se livrer à un clientéliste à la solde d’un colonisateur.

 

 

 

 

Amin Hoteit - Propos recueillis par la revue syrienne Thawra/alwehda
5 décembre 2011

Traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal, le 7 décembre 2011

Version française sur le site de Silvia Cattori : http://www.silviacattori.net/article2489.html

 

[1]http://www.infosyrie.fr/decryptage/barbara-walters-dabc-news-parle-des-conditions-de-son-interview-avec-bachar/

[2]http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Alexandre-Adler/Videos/Fenetre-de-tir-pour-Bachar-al-Assad-853285/

[3]http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Syrie-interview-de-Bachar-al-Assad-a-ABC-il-dement-la-repression-361819/

[4] http://www.24heures.ch/actu/monde/onu-reunit-condamner-repression-syrie-2011-12-02

[5] http://www.silviacattori.net/article2475.html

[6]http://www.radioorient.com/Syrie-Amnesty-International-exhorte-l-ONU-a-reagir-contre-la-repression_a4924.html


Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.


 Articles de Amin Hoteit publiés par Mondialisation.ca

 

et ce texte est précédé de ces lignes :

 

En ce 7 décembre 2012, nous avons malheureusement dû constater, une fois de plus, le manque de déontologie, de responsabilité, et surtout de respect humain de la majorité de nos médias «  traditionnels ». silviacattori.net

Les journalistes se sont tous rués sur l’entretien du Président syrien Bachar al-Assad, réalisé par Barbara Walters d’ABC News, pour le démolir [1]. Il ne s’agissait pas ici d’une énième vidéo ou reportage possiblement truqué, mais du chef d’État d’un pays souverain qui, depuis des mois, est injustement jeté en pâture. La Syrie, un pays où 45 communautés, au minimum, cohabitent en paix depuis des siècles, occupe en effet une position géostratégique et politique qui en a fait une cible prioritaire des Occidentaux et de leurs alliés dans la région.

A peine le Président syrien s’était-il exprimé, que tous nos médias l’ont aussitôt condamné. Et lorsqu’ils ne l’ont pas ouvertement calomnié, ils l’ont tourné en ridicule. Ainsi Alexandre Adler, commentant cet entretien sur Europe 1, [2] l’a qualifié de « surréaliste », et a décrété : « Il raconte des absurdités, je n’ai pas tué, tiré… c’est une façon d’occuper le buzz… ! ». Le buzz justement, dont Adler se sert pour nous resservir sa « guerre des religions »... Sujet toujours éminemment commode pour égarer les auditeurs.

Alexandre Adler ne parle plus des chrétiens, c’est devenu trop délicat… En revanche, il parle de sunnites détestant les chiites et inversement… Ainsi la fête chiite de l’Achoura est « une fenêtre de tir » pour Assad... Voilà que l’Irak aussi se met à le soutenir… en plus de tous les autres… Bref, à en croire Adler « nous sommes passés d’une guerre civile syrienne, qui s’intensifie de jour en jour à une sorte de politique des blocs régionale… ». Comprenne qui pourra !

Passer en revue les déclarations des uns et des autres serait péniblement répétitif. Paris Match [3] résume assez bien la doxa en vogue : « … Bachar al-Assad a sans surprise démenti toute responsabilité dans les violences qui ont fait plus de 4000 morts, sans envisager un instant de quitter le pouvoir comme le lui demande la grande majorité de la communauté internationale ». Toujours ce chiffre, non vérifié, de 4000 morts qui a pris valeur de dogme parce que retenu par la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Navi Pillay  [4] dans un rapport pourtant vivement contesté pour sa partialité [5]. Sans oublier Amnesty International qui, par la voix de Michel Fournier [6], va jusqu’à accuser l’Armée syrienne de tuer des centaines de ses propres enfants, et voudrait que l’on s’attaque à la Syrie comme en Libye, et passe sous silence plus d’un millier de soldats massacrés par des takfiristes !

Quant à la légitimité de la demande de «  la grande majorité de la communauté internationale », c’est à un ami syrien et francophone d’Alep qu’il faudrait l’expliquer. Profondément meurtri par les allégations mensongères de nos médias, qu’il suit jour après jour, il m’a adressé ce message :
« Je passe sur le fait que vos journalistes ne savent plus reconnaître la « dignité » d’un homme, mais ce qui me sidère est qu’ils ne se posent jamais les bonnes questions. Les gouvernants occidentaux déclarent que notre président, pourtant élu par le peuple syrien, n’a plus de légitimité. Mais comment peuvent-ils justifier la légitimité qu’ils ont accordée au président du CNT [président des rebelles] Bourhan Ghalioun que personne ne connaissait en Syrie avant les événements en cours [il réside depuis des décennies en France et enseigne à la Sorbonne] ? Est-ce une nouvelle loi du droit international [qu’ils viennent d’inventer après celle du « droit d’ingérence »] que la légitimité d’un président provient de ses tuteurs étrangers et non du peuple de son propre pays ?! ».

En attendant, l’impatience des puissances occidentales à voir s’installer une « guerre civile » en Syrie se heurte aux réalités sur le terrain, comme nous l’expose l’analyste politique libanais, Amin Hoteit.

 

Mouna Alno-Nakhal- 7 décembre 2011

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28132

 

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 18:09

 

 

 

 

Commentaire de Lecteur,

Eddie, sur mon blog R-sistons :

 

 

La destruction de la Libye par l'Otan a comme conséquence tangible la préparation actuelle de la troisième guerre mondiale. Les russes et les chinois ont maintenant parfaitement compris qu'ils ont été roulés au sujet de l'intervention "humanitaire"en Libye, dont le but caché était la destruction du pays, l'assassinat des dirigeants, et l'appropriation des ressources pétrolières. Ne pas oublier l'élimination d'un pays hostile à Israël. Avec l'Irak, cela fait deux pays ennemis en moins. Les prochains pays ciblés seraient la Syrie, l'Iran, le Liban. Si l'Otan parvenait à ses fins, la Russie et la Chine seraient directement menacées, car entourées de pays vaincus et occupés par les armées de l'Otan. C'est la raison pour laquelle la Russie et la Chine entreraient en guerre contre l'Otan dès que celui-ci passerait à l'offensif contre la Syrie, l'Iran, ou le Liban. Le pays qui serait responsable de l'ouverture des hostilités devrait être Israël.

 

_______________________

 

 
Bataille à Washington pour freiner Obama et éviter la guerre

10 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises [*] depuis que Lyndon LaRouche a donné l’alerte fin octobre sur le risque d’escalade vers un conflit mondial déclenché par les britanniques depuis la Maison Blanche, les principaux chefs de l’armée américaine freinent des quatre fers pour empêcher Obama de précipiter les Etats-Unis dans une guerre en Iran. C’est ce que confirme le journaliste américain Richard Sale dans un article publié le 8 décembre sur le site d’information progressiste truthout.org. Extrait.

La résistance américaine contre une frappe israélienne [sur l’Iran - ndlr] s’est récemment renforcée lorsque deux haut gradés de l’armée se sont opposés au projet. Il y a quelques jours, le commandant du Comité des chefs d’Etats-majors interarmées (JCS), le général Martin Dempsey, et le commandant du CENTCOM, le général James Mattis (qui dirigea la bataille de Fallujah en 2004) ont signifié au président Obama son manque apparent de fermeté à signifier à Netanyahou l’état des choses, c’est-à-dire à quel point les militaires américains sont opposés à une frappe de Tel Aviv. La réponse du président ne fut pas celle attendue par les généraux. Deux officiers présents lors de la conversation ont dit qu’Obama avait répondu « ne pas avoir à se prononcer sur Israël », étant donné qu’ « il s’agit d’un pays souverain ».

Si cette opposition des militaires a jusqu’ici permis de freiner l’escalade vers la guerre, elle n’en annihile pas le risque ; et ce nouveau rapport montre bien la source du problème : l’homme lige des Britanniques à la Maison blanche. Comme l’a déclaré le constitutionnaliste Francis Boyle, qui avait notamment participé (aux cotés du député démocrate Henry Gonzales et de l’ancien ministre de la Justice de Johnson, Ramsey Clark) à la tentative de destitution de George Bush père lors de la première guerre d’Irak : « si Obama n’est pas stoppé à temps ça pourrait très vite dégénérer en Guerre mondiale ». Lyndon LaRouche et nos camarades du LPAC mènent la mobilisation outre-Atlantique pour l’éviction immédiate du président par les moyens constitutionnels existants. Tant pis pour ceux qui planent au sujet d’Obama, il s’agit d’éviter une guerre dans laquelle la France de Sarkozy, comme les Etats-Unis d’Obama, joue un rôle de caniche-kamikaze pour le compte de l’Empire britannique.

http://www.solidariteetprogres.org/Bataille-a-Washington-pour-freiner-Obama-et-eviter-la-guerre_08379

Notes:

[*] voir Le général Hoar met en garde contre le risque de guerre ; les USA seront jugés responsables (8 novembre), Iran : Obama s’oppose à ses généraux et fait risquer la guerre (18 novembre) et Les chefs d’Etat-major des forces américaines se mobilisent pour éviter la guerre (30 novembre).

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 15:30
Nos navires de guerre en Méditerranée,pour prévenir une guerre contre la Syrie

 

Nos navires de guerre en Méditerranée,pour prévenir une guerre contre la Syrie

Le général russe à la retraite,  Leonid Ivashov a déclaré dans une interview avec la chaîne Russia Today , que  l'Occident n’ a pas le droit d'intervenir encore une fois dans les affaires internes d’un État souverain notamment la Syrie, soulignant qu'il soutient personnellement la position russe envers la Syrie, à savoir le refus de toute intervention militaire étrangère dans ce pays voire, le refus de la logique de l’ultimatum imposée par l’Occident à Damas !
Pour ce qui est de la présence des navires de guerre russes en Méditerranée, sachant que cette flotte se dirige vers le port syrien de Tartous, l'expert militaire  russe a déclaré que «cette présence est avant tout politique et aussi pacifique, car il n’est pas question de participer à la guerre, au contraire sa mission est d'éviter une guerre régionale, qui risque d’être déclencher par une agression contre la Syrie, puis contre l’Iran»!
Il a expliqué que « cette flotte militaire russe porte un message à Israël, à la communauté internationale, et surtout à la Turquie, qui a décidé de participer à une éventuelle aventure militaire».
 
A ce titre, l’expert militaire russe a critiqué  le gouvernement de M. Erdogan qui « est désormais dominé par les ploutocrates du monde et  les politiciens américains, regrettant pour la Turquie, son rôle d'outil pour déclencher une guerre régionale ».
L'expert a rappelé qu’"Israël, qui possède des armes nucléaires, s'oppose à la possession par d’autres pays de ce type d'armes, comparant cette situation au nazisme et au fascisme"..
Et de conclure sur une note assez pessimiste : « les risques et les menaces qui nous attendent en cas où la situation continue ainsi, ne se limiteront pas au Moyen-Orient, ils pourront déclencher une  guerre mondiale aux conséquences catastrophiques, allant jusqu’à  menacer l'humanité. Et, toute opération militaire dans cette région priverait l'économie chinoise de pétrole, ainsi que l'Europe, voire la guerre pourrait arriver aux portes de la Russie ».
Le général a estimé qu’un tel projet de guerre, est en réalité  un projet pour sauver le dollar, et donc il s’agit d’un crime contre l'humanité.

Al Manar

 

http://www.alterinfo.net/Nos-navires-de-guerre-en-Mediterraneepour-prevenir-une-guerre-contre-la-Syrie_a67735.html

 

 

Lire aussi :

 

la Russie menace si la Géorgie se rallie à l’Otan
http://en.ria.ru/world/20111208/169485481.html

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 19:35

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2011/06/joplin-1024x876.jpg

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2011/06/joplin-1024x876.jpg

 

 

Dans les coulisses

des Coups d'Etat pour la "démocratie"

Par eva R-sistons

 

 

Après la Libye, après la Syrie, la Russie est sur la sellette - et à la marge, la Chine, en permanence d'ailleurs. Les Médias s'en donnent à coeur-joie: Tout est bon pour dresser l'opinion "internationale" (notamment à travers des supports comme France24) contre les pays ciblés pour leur non-alignement ou (et) convoités pour leurs ressources.  On va même jusqu'à nous apitoyer sur le sort d'enfants torturés et tués, soi-disant, par les Syriens fidèles à leur dirigeant. Un peu gros, quand même ! Les montages habiles ne nous feront pas oublier toutes les jeunes victimes des guerres néo-coloniales de l'OTAN...

 

Petit Libyen tué lors de l'invasion du pays par l'OTAN

http://www.lepetitmondecozillon.fr/2011/11/page/30/


 

La Syrie est dans le collimateur. Et son protecteur russe, aussi, à la faveur des dernières élections. Toutes les occasions sont saisies pour discréditer un pays refusant les diktats de l'Occident; La Russie, avec son véto à l'ONU, avec ses navires de guerre postés près de la Syrie, avec ses Poutine rebelles au grand désordre établi - la Russie, donc, gêne. Elle est désormais ciblée par ceux, à Washington, à Londres, à Tel-Aviv - ou à Paris, maintenant - qui ne veulent surtout pas d'un monde multipolaire, non-aligné. Comment venir à bout d'une puissance récalcitrante comme la Russie, de surcroît dirigée par un homme à poigne, sinon en la minant de l'intérieur ? Et là, la stratégie qui a enfanté les révolutions de couleurs ou "de velours",  entre en jeu. Encore et toujours; La Libye vient d'en faire les frais, le Vénézuela a failli en faire les frais, la Biélorussie aussi, et la Syrie est ciblée; Avec les conséquences que l'on connaît, pouvant déboucher sur une guerre civile meurtrière dument préparée par les apprentis sorciers "usraéliens", comme disent les blogueurs engagés. Car si l'on ne parle jamais d'Israël, il faut savoir que cet Etat, en toute discrétion, mène le bal, en coulisses, un peu partout, pour défendre le modèle qui lui est cher : Militaro-financier. Et la France de Sarkozy (acoquinée avec le pseudo philosophe BHL) a emboîté le pas... et même pris la tête de ces croisades "humanitaires" ou pour la "démocratie" - car il faut bien parer de toutes les vertus les ingérences néo-coloniales meurtrières et prédatrices.

 

Alors, comment prépare-t-on l'éclatement d'un pays, sa dislocation, comment concocte-t-on les grands changements géo-politiques, comment élabore-t-on ces "révolutions" pour "la démocratie" qui ne profitent, en définitive, qu'au Cartel bancaire et aux Multinationales de mort (Armement, Chimie, Nucléaire, pétrole, reconstruction etc) ainsi qu'à leurs exécutants ? Il faut distinguer deux périodes : Celle des Révolutions oranges, roses, jaunes, de velours... hier, et celle des guerres "humanitaires", aujourd'hui, chères aux Kouchner et aux néo-conservateurs de tous poils.

 

 

Filip Blazek revient sur les affiches la “Révolution de velours” en Tchécoslovaquie, avec de nombreux documents et une synthèse bien amenée.

Filip Blažek — Photo Tipocracia

http://www.typographe.com/article/1083/retour-sur-latypi-mexico-2009

 

 

Les révolutions de couleurs

 

Georgie, Ukraine, petite Serbie, Kirghistan... souvenez-vous ! Le scénario  est identique. Je rappelle au passage ce que j'ai constaté de mes yeux à la télévision - retour en arrière :  En Ukraine, les manifestants, gelés, guettent le moment de donner l'estocade au Régime pro-Russe. Au Journal de Fr2 de 13 h, on annonce que les opposants au régime ont froid, et que des Organisations "juives" charitables se chargent de leur permettre de tenir en leur offrant des soupes bien chaudes. On n'a pas l'habitude de voir ce type d'associations se pencher sur le sort des "goys" (Non-Juifs). Je me suis demandé pourquoi les citoyens Juifs étaient pris d'une soudaine fringale de solidarité... Plus tard, j'ai compris qu'un pipe-line était en projet dans la région, entre autres. En cherchant bien, on s'aperçoit toujours que le pétrole n'est pas loin... mais pas seulement. Or donc, au Journal de 20 h de l'inénarrable Pujadas, la même information est passée, avec un mot en moins : "Juives". Des Associations charitables (désintéressées, bien sûr !) pourvoyaient au nécessaire des manifestants opposés au régime soutenu par la Russie.  Depuis, les Juifs, ou les Médias, se sont faits plus discrets. On ne fait pas une boulette deux fois. Mais moi, ce jour-là, j'ai commencé à m'interroger sur le rôle des Juifs en Ukraine, et dans les autres révolutions... En fait, pour tout dire, si on ne parle jamais d'Israël, ou évidemment du Mossad, il n'en sont pas moins très présents, et actifs. Passons...

 

Jusqu'à la fin des années 70, c'était la CIA qui orchestrait les changements stratégiques, comme au Chili d'Allende. On se souvient du sinistre Plan Condor, entre autres. Puis la tâche fut confiée à des Organisations ou à des Fondations américaines attachées à la promotion de l'Economie de Marché, comme le National Democratic Institute for International Affairs ou l'Open Society Institute également connu sous le nom de Fonds Soros, travaillant en collaboration avec les Mouvements locaux d'Opposition.  Un objectif essentiel : Accroître l'influence américaine en Eurasie au détriment de celle de la Russie, comme en Georgie, qui d'ailleurs reçoit une aide militaire de Washington... et de Tel-Aviv.

 

Les ONG ont vite pris le relais, dument mandatées par les bailleurs de fonds internationaux pour promouvoir l'économie de marché... et la "démocratie". Avec le soutien des Ambassades (on comprend mieux la colère des Iraniens, connaissant le rôle plus qu'ambigu de ces Officines anglo-saxonnes ou israéliennes, surtout attachées à déstabiliser les pays rebelles à leur dictature impériale).

 

Le prétexte est toujours le même : Des élections "truquées". On mobilise les masses, les opposants, on les structure, on les fédère, et les Médias prennent le relais comme instruments de propagande. Les représentants des fondations américaines ou des ONG se chargent d'exporter la "démocratie", d'apporter, clés en mains, soutien et dirigeants formés outre-Atlantique - élaborant, en liaison avec les Agents de Renseignement et avec les Diplomates sur place, les stratégies "gagnantes", celles qui permettront de mettre en place les marionnettes dociles comme en Georgie. 

 

A chaque fois, les leaders sont des étudiants éblouis par les mirages de l'Occident (les jeunes sont d'ailleurs plus malléables), leur Mouvement a un logo, une couleur, des tee-shirts, des moyens de communication - il y a tout un "marketing", toute une panoplie. La Révolution, le coup d'Etat se fait "en douceur", en appliquant les consignes de Gene Sharp, théoricien de la Révolution non violente. Dans ses écrits, il explique comment neutraliser l'Armée fidèle au Régime en place, comment fraterniser avec la Police, comment retourner les fonctionnaires locaux.  Les leaders étudiants sont envoyés en stage aux Etats-Unis, on leur explique comment prendre le pouvoir. Au besoin, d'ailleurs, les responsables de Mouvements de jeunes sont achetés. L'Oncle Sam ne lésine jamais sur les moyens... Complot de l'Occident, ou pas ? A chacun de décider...

 

http://librairiegeneralefrancaise.com/media/livres/couvertures/miniatures/9670/236x0_9782895960386.jpg

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Les interventions "humanitaires", le droit d'ingérence

 

Avec des hommes comme Kouchner, avec les néo-conservateurs, la stratégie évolue, particulièrement lorsqu'il s'agit de régimes "coriaces", bien implantés, populaires auprès de leur population - en Libye, par exemple. Le droit d'ingérence, de faire la guerre pour la paix ou pour des raisons humanitaires, ce droit-là se substitue désormais aux plans de Révolutions "douces",  de couleurs. Si la stratégie diffère, les buts sont les mêmes (géopolitiques, de contrôle et de prédation), et les méthodes aussi, finalement, mais plus musclées. Voici donc venu le temps des interventions, déstabilisations en tous genres, chaos, guerres civiles, et même guerres. A l'occasion des dernières élections, la Russie est désormais ciblée, de l'intérieur, en attendant mieux (ou pire). Les projecteurs des Médias aux ordres sont braqués sur Poutine. Il faut dire que l'homme est retors, il ne se laisse pas manipuler et il est attaché à son pays. Tout est fait dans le but de le déconsidérer pour mieux l'abattre, ensuite. Vous avez dit ingérence ?

 

Le même scénario est appliqué à tous les pays non-alignés ou représentant un défi stratégique pour l'Occident : Les opposants et les étudiants sont ciblés, puis formés voire achetés; Les Mouvements de dissidents sont encouragés; Les réseaux sociaux sont amplement utilisés pour répandre la "bonne parole" civilisatrice. La pseudo démocratie (à base d'alternance de partis quasiment identiques) est imposée - bien peu démocratiquement. Gorbatchev, l'homme de l'Occident plutôt que celui de la Russie, prêche aujourd'hui contre les "élections truquées", et plaide pour leur annulation. Sa voix ne porte pas en Russie, car elle est largement déconsidérée. Mais le bonhomme intervient : Tout est diligemment répercuté par les Médias collabos. En sous-mains, les Fondations US et les ONG financent la dissidence. Il s'agit d'exporter le modèle occidental, même s'il n'est pas compatible avec les valeurs du pays (comme dans les pays arabes ou en Russie - ce pays, par exemple, lui préfère "l'homme fort").

 

Quel processus de "démocratisation" ? La colère des opposants, quels qu'ils soient, est instrumentalisée et relayée par les Médias; les manifestations sont pilotées depuis Washington, Londres, Tel-Aviv et le Paris de Sarkozy; les Ambassades sont détournées de leur fonction originelle pour susciter les coups d'Etat - comme en Syrie ou en Iran - et renverser les régimes indépendants ou hostiles;  la jeunesse est conditionnée ou corrompue par les Agents étrangers; Internet est abondamment utilisé pour servir les changements souhaités; des volontaires sont envoyés - libyens du CNL pour la Syrie, par exemple, ou turcs; les pressions se multiplient, bien ciblées; les débats sont encouragés;  les ONG sont largement utilisées...

 

Et quand cela ne suffit pas, dans un deuxième temps, et c'est ce qui caractérise cette nouvelle période, des combattants ou pire encore des mercenaires sont infiltrés, de pseudos attentats sont provoqués (par exemple contre les Chrétiens d'Orient, afin de les dresser contre leurs amis arabes ou musulmans désignés comme responsables), l'ingérence devient armée, comme à la frontière de la Syrie, ou au sein même du pays... 

 

Colin-Powell lui-même n'hésitait pas à parler, à propos des ONG,  d' "équipes de combat" (On comprend mieux pourquoi Poutine les a chassées, événement que les Médias ont présenté comme une atteinte insupportable à la démocratie). Les Révolutions sont de moins en moins douces, et de plus en plus "musclées", armées. A partir de la chute du Mur de Berlin (remplacé par celui de l'Argent), le droit d'ingérence "humanitaire", ou pour la paix, est invoqué afin de justifier les interventions militaires occidentales. Une fois le Cheval de Troie en place, la déstabilisation se mue en guerre civile puis en guerre - comme en Libye, comme en Syrie, bientôt. Tout est bon pour imposer la démocratie, même les bombardements - et la ruine d'un pays très prospère comme la Libye de Kadhafi. Les Industriels de la reconstruction se frottent les mains, et le Pentagone aussi. Place aux prédateurs ! La Syrie est appelée à connaître le même sort, après la Libye et avant l'Iran - en attendant les gros morceaux russes et chinois.

 

L'ingérence humanitaire ou pour la paix et la démocratie, cache des motifs peu avouables, bassement matériels et très géo-politiques. Et les monarchies pétrolières jouent un rôle non négligeable dans ces Révolutions censées apporter le bonheur, en réalité soumettant les peuples rétifs, comme en Libye, à l'idéologie sauvage du marché, à la Loi du plus fort, à la Pensée unique de l'Occident, militaro-financière. Tout cela au nom de la pseudo supériorité d'un modèle qui chaque jour un peu plus, montre ses brutales limites.

 

Derrière ces Coups d'Etat déguisées en oeuvres humanitaires ou pour la démocratie, se cachent les sempiternelles guerres de conquêtes, de contrôle des esprits et des ressources, pour tout dire : impériales, impérialistes, néo-coloniales. Et si on appelait enfin les choses par leur nom ?

 

Au final, la jeunesse des pays convoités, sous influence, est abusée, la lutte contre le terrorisme ou pour la démocratie se mue en combat pour le changement de régime rebelle aux diktats de l'Occident, avec à la clef, comme en Libye, le cortège habituel de malheurs exportés par les Anglo-Saxons et les Israéliens : Paupérisation, chômage, endettement, pillage des ressources, lois liberticides, etc.

 

L'oeuvre "civilisatrice" de l'Occident est en réalité synonyme d'oppression pour les peuples soumis aux changements imposés... voilà la vérité qu'on ne lira jamais dans les Médias aux ordres de l'Oligarchie financière.

 

eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com

 

TAGS: Impérialisme, colonialisme, ONG, révolutions de couleurs, fondations américaines, Georgie, Ukraine, Libye, Kadhafi, Russie, Poutine, Syrie, France, GB, Sarkozy, occident, civilisation, dette, guerres, médias, droit d'ingérence, Kouchner, néo-conservateurs, Gene Sharp, Colin Powell, Mur de Berlin, Chine, Iran, Chrétiens d'orient, guerre contre le terrorisme, Economie de Marché, National Democratic Institute for International Affairs, Open Society Institute,  Fonds Soros, BHL, Vénézuela, ONU, Israêl, Tel-Aviv, Londres, Washington, Paris, Plan Condor, Eurasie, Chili, Allende...

 

 

La Libye remodelée par l'OTAN en mission pour aider le pays 

http://allainjules.files.wordpress.com/2011/10/syrte5.jpg

 

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ALGERIA ISP 07/12/2011 à 10:47

http://mai68.org/spip/spip.php?article3523

Selon Akhbar Elmokawama Libya, l’armée syrienne est en alerte maximum sur la frontière Turco-syrienne. Hier soir, il y a eu un mouvement inhabituel de combattants (rebelles Libyens) du côté de la frontière Turque. L’armée Syrienne a pu tuer un de ces rebelles libyens qui a essayé d’infiltrer le territoire Syrien dans le village Aïn Beid.

Note de do : Pour bien comprendre, lire :


La guerre de l’ombre en Syrie :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3521

Extrait : « La Libye, devenue américaine depuis l’assassinat de Kadhafi, a déjà envoyé via la Turquie 600 soldats très motivés pour combattre aux côtés de l’Armée Syrienne soit-disant "Libre" contre le régime de Bachar el-Assad. »

 


 

 

Le dossier complet ici:

 

Révolutions de couleurs, droit d'ingérence, guerres "humanitaires". Dossier

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Lire aussi le post que je reçois à l'instant :

http://www.rmc.fr/images/article/2011-12-04T210913Z_1_APAE7B31MRE00_RTROPTP_3_OFRTP-RUSSIE-ELECTIONS-20111204.JPG

Changement de régime en Russie ? Qui joue avec le feu ?

 

8 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Depuis l’assassinat extra-judiciaire de Mouammar Kadhafi fin octobre, Lyndon LaRouche a mis en garde contre une escalade vers un conflit mondial opposant l’axe transatlantique aux puissances du monde Asie-Pacifique. Les provocations militaires et diplomatiques de l’administration Obama contre la Russie et la Chine le démontrent.

 

C’est dans ce contexte de guerre qu’a été déclenchée la campagne de déstabilisation de la Russie que nous voyons partout sur nos écrans suite aux élections législatives du 4 décembre. Cette propagande vise à rallier les opinions américaines et européennes à une politique de confrontation violente avec la Russie, pour précipiter les nations dans la guerre au moment où se désintègre l’empire financier de la City et Wall Street.


Depuis l’annonce des résultats électoraux dimanche soir, les réseaux du Project Democracy des agents britanniques Georges Soros et Mikhail Gorbatchev, s’activent en Russie. Cette opération vise à empêcher le retour de Vladimir Poutine à la présidence en mars 2012, puisque le président sortant Dimitri Medvedev a annoncé en septembre qu’il ne se représenterait pas.

 

Car aux yeux de l’oligarchie financière britannique, Poutine représente une politique de souveraineté et d’indépendance de la Russie face à la « gouvernance mondiale » ; aujourd’hui, cette Russie forme avec la Chine une puissance incontrôlable que l’oligarchie veut détruire à tout prix.

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Le 29 novembre, Dimitri Medvedev se rendait à Kaliningrad pour lancer la 1ère phase de la riposte militaire russe annoncée une semaine plus tôt en réponse au projet de Bouclier antimissile US en Europe de l’Est.
Crédit : stratfor.com

Russie Unie, le parti de Medvedev et Poutine, est arrivé en tête des élections législatives de dimanche avec 49,3% des voix, obtenant 238 sièges sur les 450 que compte la Douma, soit un recul de 77 sièges. Deuxième, le Parti communiste obtient 19,2% des suffrages et 92 sièges, soit 35 de plus qu’en 2007. Puis Russie Juste et le Parti libéral-démocrate, avec respectivement 13,25% et 11,68%, soit 64 et 56 sièges, au lieu de 38 et 40. Trois autres partis n’ont pas obtenus suffisamment de voix pour siéger : il s’agit de Yabloko, Patriotes de Russie et Juste Cause.

Les protestations ont commencé lundi lorsque le mouvement libéral Solidarnost a réuni 3000 personnes dans le centre-ville de Moscou, pour une manifestation autorisée de 500 personnes. Le blogueur Alexei Navalny, un militant anti-corruption célèbre dans la capitale russe et dans les médias occidentaux, a galvanisé la foule contre l’actuel premier ministre en exigeant une « Russie sans Poutine ». Ilya Yashin, jeune responsable de Solidarnost a ensuite enjoint les manifestants à quitter le lieu du rassemblement autorisé pour marcher sur le siège de la Commission électorale. C’est là que 300 manifestants ainsi que Yashin et Navalny ont été arrêtés par la police (des images qui rappellent un peu les récentes évacuations d’indignés à Wall Street, la Bastille ou la Défense).


Coqueluche des médias internationaux et véritable pourfendeur de la corruption endémique qui règne en Russie, Navalny est aussi un activiste de la mouvance nationaliste russe avec laquelle il milite contre l’immigration. Parallèlement, il a été formé aux Etats-Unis par le World Fellows Program de l’Université de Yale, un projet créé par le président de l’université Richard Levin en coopération avec l’ancien président mexicain Zedillo (un agent rémunéré de George Soros) afin de « créer un réseau global de leaders émergents ». Ses participants ont l’honneur d’être formés par des agents britanniques notoires comme Lord Malloch Brown (ancien du Foreign Office associé à George Soros, avec qui il créa de toutes pièces le gouvernement Saakashvili en Géorgie), Aryeh Neier, présidente de l’Open Society Institute de Soros, ou encore Tom Scholar, l’ancien chef de cabinet de Gordon Brown.


Les médias libéraux (c’est-à-dire ceux qui sont associés aux puissances financières anglo-américaines qui ont pillé la Russie dans les années 1990) ont immédiatement fait monter la sauce autour des arrestations de Yashin et Navalny, comme le directeur de la radio Ekho Moskvy, qui a déclaré que cela s’avérerait être l’erreur fatale de Poutine. Dans le Moscow Times, il était écrit que cette élection était la dernière pour Poutine. Amnesty international a déclaré les deux hommes « prisonniers de conscience ».

 

Mikhail Gorbatchev, agent russe du libéralisme impérial financier britannique, a fait monter la tension d’un cran en demandant l’annulation des élections, après que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, actuellement à l’œuvre avec la France pour faire la Guerre en Syrie, eut apporté son soutien au rapport de l’OSCE sur les fraudes électorales, n’hésitant pas à s’immiscer dans les affaires internes du pays, à l’image de l’administration Obama qui a demandé par la voix d’Hillary Clinton « une enquête exhaustive ».


Si la France n’a pas encore donné trop de voix dans cette propagande (elle n’est pas en reste sur la Syrie et l’Iran...), nous devons absolument nous opposer à cette campagne internationale poussant le monde à la guerre.

 

La question n’est pas le régime d’un Poutine ou d’un Assad, mais celle de la survie des peuples et des nations, du principe de souveraineté et d’indépendance qui est inscrit dans notre Constitution et qui est aujourd’hui bafoué au nom du renflouement de l’euro et de ses banques-casino.

 

Il faut dénoncer et attaquer directement l’ennemi – l’oligarchie financière de la City et de Wall Street, et ses complices d’Europe continentale – en évinçant son principal agent dans cette marche vers la guerre – un Barack Obama mis sur pied par George Soros – et en déclarant la mise en faillite du système financier transatlantique. Nous serons avalés par cette crise, si nous ne recourons pas aux mesures d’urgence que nous défendons ici.


http://www.solidariteetprogres.org/Changement-de-regime-en-Russie-Qui-joue-avec-le-feu_08373

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 17:22

 

La Chine rejoint la Russie :
la solution finale se rapproche-t-elle ?

Un sinistre bulletin du Ministère de la Défense publié par le Premier ministre Poutine déclare aujourd'hui que le Président Medvedev ainsi que le président Hu ont "validé un accord de principe" sur le fait que la seule façon d'arrêter l'agression de l'Occident dirigée par les États-Unis se fera par «action militaire directe et immédiate» et que le dirigeant chinois a ordonné à ses forces navales de se "préparer à la guerre."

L'appel à la guerre de Hu est rejoint par le contre-amiral et éminent commentateur militaire Zhang Zhaozhong qui, de même, a averti la semaine dernière que "la Chine n'hésitera pas à protéger l'Iran, même avec une troisième guerre mondiale". Le général russe Nikolaï Makarov a sinistrement déclaré la semaine dernière, "Je n'exclus pas des conflits armés locaux et régionaux en développement vers une guerre à grande échelle, y compris en utilisant des armes nucléaires."

Les tensions mondiales entre l'Orient et l'Occident ont explosé ces quinze derniers jours quand l'ambassadeur de Russie, Vladimir Titorenko et 2 de ses adjoints en provenance de Syrie, ont été brutalement agressé par les forces de sécurité du Qatar soutenu par la CIA et des agents du MI6 britannique. Ces derniers ont tenté d'accéder à une valise diplomatique contenant des informations des services de renseignement syriens à propos de l'invasion de la Syrie et l'Iran par les États-Unis.

Une autre preuve dans cette valise diplomatique, d'après ce bulletin, révèle que les Etats-Unis se préparent à la «solution finale» de la "Middle East Crisis" par l'éclatement d'une guerre nucléaire par l'attaque de la Syrie et l'Iran avec des agents biologiques mortels dans le seul but de tuer des dizaines de millions d'innocents civils.

La découverte d'un agent biologique destiné à être utilisé par l'Occident a été révélé il y a 15 jours par le néerlandais virologue, Ron Fouchier du Centre médical Erasmus des Pays-Bas. Son équipe de scientifiques ont découvert que seulement 5 mutations du virus de grippe aviaire serait suffisant pour devenir le tueur le plus meurtrier de l'humanité jamais inventé par l'homme.

Si les États-Unis initient une attaque en utilisant ce virus mortel, ce bulletin démontrer que la méthode la plus probable de "livraison" serait effectué par un drone de type "RQ-170 Sentinel Drone" qui est exploité par la CIA .

Ces informations effrayantes d'actions américaines à venir contre ses ennemis ont été révélé dans le présent bulletin basé sur par des analystes menées sur le RQ-170 Sentinel Drone abattu au-dessus du territoire iranien.

Il parait important de noter que les puissances occidentales ont mené une première utilisation d'un virus mortel de la grippe pour détruire leurs ennemis et renverser l'ordre mondial un siècle auparavant, en 1918. Lorsque la variante de la grippe espagnole a été déclenchée à la fin de la Première Guerre Mondiale et tué quelque 500 millions de personnes. ce qui représente 3% la population mondiale.

D'après des archives du KGB, la pandémie de grippe espagnole aurait été un virus mortel de la "bio-ingénierie" de l'armée américaine.

Afin de bien comprendre les raisons sous-jacentes qui poussent les États-Unis et ses alliés occidentaux à mener une guerre totale ont récemment été détaillé par un célèbre journaliste d'investigation américain, Greg Hunter. Un rapport choquant présente pourquoi "Le monde est-il devenu hors de contrôle ?". Il révèle que la totalité de l'édifice des systèmes économiques occidentaux s'effrite sous le poids de plus de $ 100 mille milliards de dollars de dette et qu'ils ne sont pas en mesure de les rembourser : "Jamais dans l'histoire le monde n'a été aussi proche d'un chaos financier total et la guerre nucléaire dans le même temps. "

Il convient de mentionner les paroles du "père fondateur américain", Thomas Jefferson, qui a averti ses concitoyens il y a 200 ans des événements actuels en disant:

"Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées permanentes. Si le peuple américain permett aux banques privées de contrôler l'émission de leur monnaie, d'abord par l'inflation, puis par la déflation, les banques et les sociétés priveront le peuple de toute propriété jusqu'à ce que leurs enfants se réveilnet sans-abri sur le continent que leurs pères avaient conquis." 
  
  
http://gold-up.blogspot.com/2011/12/la-chine-rejoint-la-russie-la-solution.html

 

 

 

La démocratie américaine :

 

Si tu ne penses pas comme moi,

si tu n'acceptes pas mes diktats,

je t'élimine !

Pour préserver la paix, la démocratie,

le Bien, les populations, etc...

On connaît la chanson, maintenant !!!!

eva R-sistons

 

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Du Proche-Orient à la Chine,
c’est le branle-bas de combat

8 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – L’enchaînement vers un nouveau conflit mondial est-il déjà inéluctable ? D’une guerre larvée qui dure depuis quelques années entre un Occident au bord de l’implosion financière et les nouveaux centres de pouvoir et de croissance en Eurasie et en Asie-Pacifique – la Russie, la Chine, l’Inde – , on est passé en l’espace de quelques semaines à une véritable offensive militaire menée par Obama — comme Truman jadis pour le compte de l’Empire britannique —, offensive qui provoque la riposte des pays visés.

Dans un commentaire hier à ses collaborateurs, Lyndon Larouche a estimé que si cette tentative de l’oligarchie Britannique de provoquer une nouvelle guerre mondiale, a été quelque peu grippée jusque là par une forte opposition au sein des forces armées et des services de sécurité américains, les Britanniques n’ont pas dit leur dernier mot.


Pour l’heure, la volonté guerrière affichée par les Etats-Unis provoque déjà une réaction forte chez les victimes potentielles de cette guerre. Face à la volonté affichée par Obama d’occuper une place militaire centrale en Asie Pacifique, la Chine prend des mesures ; face aux menaces de frappes aériennes contre les installations nucléaires, l’Iran décrète la mobilisation générale ; face aux menaces d’invasion, la Syrie, soutenue de main ferme par la Russie, mobilise aussi ses capacités militaires.


* En Chine, réagissant à l’intrusion d’Obama dans la région Asie-Pacifique, le président Hu Jintao, accompagné du vice-président Xi Jinping, s’est adressé solennellement à la puissante Commission militaire centrale, qu’ils dirigent tous deux, dans des termes on ne peut plus clairs. Lors de cette intervention, Hu Jintao a appelé la marine chinoise à « accélérer résolument sa modernisation » et à « mener des préparatifs intensifs pour le combat militaire », afin de « sauvegarder la sécurité nationale et la paix mondiale ».

Pour tous les observateurs avertis, pas de doute : ce sont les Etats-Unis qui sont visés. Au cours d’une tournée en novembre, Barack Obama avait considérablement renforcé le déploiement militaire américain au nord de l’Australie, créant une base permettant de cibler directement la mer de Chine méridionale tout en restant hors de portée des missiles chinois. Idem aux Philippines, où le traité militaire existant avec les Etats Unis a été complètement réorienté : on est passé d’un simple accord de lutte contre le terrorisme à un véritable déploiement naval renforcé pour faire face à la Chine. La Chine dispose de l’armée la plus importante au monde, mais depuis une période récente elle développe aussi une capacité navale, suivie à la loupe par Washington. L’unique porte-avion chinois a ainsi effectué sa deuxième sortie fin novembre.


* En Iran, c’est le Guide suprême de la Révolution, Ali Khamenei, qui a sonné le tocsin dimanche dernier, donnant l’ordre de mobilisation générale à tous les chefs d’état-major et aux différents services de sécurité et de renseignements, les responsables iraniens étant persuadés de l’imminence d’une guerre. Mohammad Ali Jaafari, commandant des Gardiens de la Révolution a procédé à la mobilisation des forces. Selon certaines sources il aurait ordonné la dispersion des missiles Shahab de longue portée, des explosifs sophistiqués, de l’artillerie et des unités des Gardiens, vers des lieux secrets, protégeant ainsi tout son dispositif de riposte.

Après avoir abattu un drone de renseignement américain, dimanche dernier à la frontière avec l’Afghanistan et le Pakistan, l’Iran a également annoncé son intention de faire profiter ses amis du Hezbollah libanais de tous les renseignements qui ont pu être tirés de cet engin sophistiqué — probablement un RQ 170 Sentinel, utilisé lors des missions de reconnaissance « sensibles ». Enfin, les actes de sabotage contre l’Iran ayant été menés depuis l’étranger, l’état-major des forces armées iraniennes a menacé le 5 décembre de mener désormais des opérations « contre tout appareil agresseur » au-delà même de l’espace aérien iranien.


* Branle-bas de combat aussi dans une Syrie requinquée par le soutien de la Russie mais où, comme l’a montré le récent déploiement du Vice-président américain Joseph Biden en Turquie et en Irak, les Etats-Unis ne lâchent pas prise et sont à la manœuvre pour créer une zone d’exclusion aérienne en Syrie, comme ils l’ont fait en Libye, et une zone tampon entre la Turquie et la Syrie. Selon le quotidien syrien Al Thawra, La Syrie a organisé le 5 décembre des exercices militaires à armes réelles destinés à tester la force de frappe de ses missiles à longue portée, de ses véhicules blindés et de ses divisions d’hélicoptères, en cas d‘agression militaire étrangère.


Stoppons cet engrenage infernal, passons le système financier mondial au kärcher du Glass-Steagall de Roosevelt et rétablissons une économie productive à l’échelle internationale grâce à une coopération économique renforcée entre les nations d’Eurasie et le reste du monde.

 

http://www.solidariteetprogres.org/Du-Proche-Orient-a-la-Chine-c-est-le-branle-bas-de-combat_08372

 

 

 

 

Le troisième millénaire :
guerres, diktat de la finance et grogne populaire
Les États-Unis : le chien de garde du monde

 

par Claude Jacqueline Herdhuin
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VIDEO

La Chine est prête à se dresser
contre l'Amérique belliqueuse
envers le Pakistan et l'Iran

Devinez qui finance la banque de Chine à 30% ?

"La politique est une guerre sans effusion de sang. La guerre est une politique avec effusion de sang." Mao Zedong

http://infoguerilla.fr/

Documentaire : conflit sino-américain.

Un document intéressant qui donne quelques informations. (environ 50mn)

 

 

Oui, notamment sur le laser qui aveugle les satellites

sans les détruire et sur l'arme à impulsion électromagnétique

que seuls Les EU et la France possédaient.

Maintenant il faut compter avec la Chine

qui a compris depuis belle lurette (Guerre du Golfe N° 1)

que les communications sont le tendon d'Achille des EU.

voir à la 33ème minute de vidéo.


On finit, après la cyber guerre et la guerre économique sur:

Den Ziao Ping " Il ne peut y avoir 2 tigres sur la même colline...."

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 14:07
http://lh3.ggpht.com/_onVdt24pCwM/S1ubiS5mBTI/AAAAAAAAigs/_9Z93mKD3cA/liban.jpghttp://lh3.ggpht.com/_onVdt24pCwM/S1ubiS5mBTI/AAAAAAAAigs/_9Z93mKD3cA/liban.jpg
Iran : les militaires US craignent qu’Israël emploie l’arme nucléaire en seconde frappe
 

7 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Un ancien amiral de l’US Navy ayant longtemps servi au sein des instances de sécurité nationale des Etats-Unis, a confirmé au magazine EIR que lui et de nombreux collègues craignent plus que tout de voir Israël lancer non seulement une attaque préventive sur l’Iran, mais qu’en cas de représailles iraniennes, l’Etat hébreux répondrait par l’arme nucléaire.

« Si les israéliens attaquent, ce sera extrêmement contre-productif, a expliqué l’Amiral. Je me fais beaucoup de souci à ce sujet. » Il a également ajouté qu’il considère l’ensemble de la région du golfe persique et de l’est méditerranéen comme un unique champ de bataille servant de déclencheur pour une guerre générale. Il a notamment cité la présence en Syrie de membres des Gardiens de la révolution iranienne et la perspective d’une guerre civile entre Sunnites et Chiites en Irak, dans le contexte du retrait des troupes américaines. « Mais étant donné la folie israélienne, je vois l’Iran comme le problème le plus effrayant. »


Face à l’escalade des menaces internationales contre l’Iran, l’Ayatollah Khamenei vient d’ordonner aux chefs des forces de sécurité de se mettre en état d’alerte. Selon le Daily Telegraph, le commandant des Gardiens de la révolution, le général Jaafari a fait redéployer les missiles longue portée Shahab sur des sites secrets le long des frontières afin de les préserver de toute neutralisation ennemi et de pouvoir déclencher immédiatement des représailles en cas d’attaque.

 

Le secrétaire américain à la Défense a prévenu qu’une attaque israélienne mènerait à une « escalade » pouvant « aspirer le Moyen-Orient dans un conflit que nous regretterions ».

http://www.solidariteetprogres.org/Iran-les-militaires-US-craignent-qu-Israel-emploie-l-arme-nucleaire-en_08370

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 17:56

mardi 6 décembre 2011

* Aurons-nous le temps de "fêter" Noël?

Le président chinois, Hu Jintao, a appelé la marine à être prête au combat et à poursuivre sa modernisation afin de sauvegarder la sécurité nationale, a rapporté l'agence d'information Chine nouvelle, mardi 6 décembre . Il lui a ainsi demandé "d'accélérer sa modernisation" et de "mener des préparatifs intensifs pour le combat militaire" afin de "sauvegarder la sécurité nationale et la paix mondiale", alors que les ambitions maritimes de la Chine provoquent l'inquiétude de ses voisins et des Etats-Unis.
Hu Jintao s'exprimait à Pékin devant des responsables de la puissante commission militaire centrale, dont il est le chef, et en présence de son très probable successeur à la tête du pays, le vice-président Xi Jinping, numéro deux de la commission. Selon un communiqué publié sur le site du gouvernement, la rencontre portait sur l'armement de l'Armée populaire de libération (APL) et les derniers développements concernant la marine. "Notre travail doit se concentrer sur le thème de la défense nationale et du renforcement des capacités militaires", a expliqué le chef de l'Etat.
PRÉSENCE MILITAIRE DES ÉTATS-UNIS
L'armée chinoise avait annoncé qu'elle devait mener fin novembre des manœuvres navales dans "l'ouest de l'océan Pacifique", dans un contexte de tensions accrues sur des territoires disputés avec ses voisins. Cet "entraînement de routine (...) ne vise aucun pays particulier" et la liberté de naviguer de la Chine "ne doit pas être entravée", avait-elle assuré.
Cette annonce est intervenue juste après un voyage en Asie-Pacifique du président américain Barack Obama, au cours duquel il a annoncé que les Etats-Unis allaient renforcer leur présence militaire en Australie. Dans un discours prononcé le 16 novembre à Canberra, Barack Obama avait insisté sur le fait que les Etats-Unis étaient dans la région "pour [y] rester".
"La Chine a le droit de développer ses capacités militaires et de se préparer, tout comme nous le faisons", a réagi mardi George Little, l'un des porte-parole du Pentagone, tout en rappelant les fréquents appels de Washington à ce que Pékin se montre "transparent" en matière militaire. La question de la transparence entre les deux principales puissances du Pacifique "fait partie de la relation que nous essayons de bâtir avec l'armée chinoise", selon M. Little.
UNE MARINE DE PLUS EN PLUS PUISSANTE
L'APL, plus grande armée du monde, reste essentiellement une armée de terre, mais la marine joue un rôle accru alors que la Chine apparaît de plus en plus soucieuse de défendre ses ambitions maritimes. Le Pentagone avait émis une mise en garde plus tôt cette année contre les importants budgets alloués par la Chine à sa marine, notamment en armement sophistiqué. Fin novembre, le premier porte-avions chinois, qui incarne les ambitions navales de Pékin, a effectué sa deuxième sortie.
Le sujet des ambitions de Pékin dans les régions maritimes à l'ouest du Pacifique s'est aussi invité au sommet annuel de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) ainsi qu'au sommet de l'Asie orientale le mois dernier à Bali (Indonésie).
En effet, le Vietnam, les Philippines et Taïwan se heurtent à la Chine pour revendiquer la souveraineté sur le petit archipel des Spratleys, des îles de la mer de Chine méridionale riche en hydrocarbures, que Pékin considère siennes. Pékin et Hanoi se disputent aussi les Paracels. Ces différends territoriaux provoquent des pics de tension chroniques entre la Chine et ses voisins – Philippines ou Vietnam ces derniers mois, Japon à la fin 2010.
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Et sur le Liesi - via Le Monde :

L’inquiétante expansion de la marine chinoise

Le Japon a exprimé, le 2 août, ses inquiétudes concernant l’expansion maritime de la Chine vers le Pacifique et “l’opacité” de son budget militaire. Dans son rapport annuel sur la défense (Defense of Japan 2011), le ministère de la défense japonais prévoit que la Chine, “compte tenu de la récente modernisation de ses forces aériennes et navales”, va étendre ses activités en mer de Chine méridionale, en mer de Chine orientale et dans l’océan Pacifique.

Or Pékin a confirmé mercredi 27 juillet qu’elle remettait en état un porte-avions de conception soviétique acheté à l’Ukraine, le Varyag, et, selon des sources proches du pouvoir, qu’elle aurait parallèlement entrepris la construction de deux autres porte-avions, de conception chinoise. Ce sont des moyens idéaux pour projeter des forces sur des théâtres d’opération lointains. Ces développements récents ne font que confirmer l’expansion continue de la marine de guerre chinoise. […]

Avec la montée en puissance de la Chine dans le monde, la marine évolue maintenant vers une nouvelle stratégie d’”opérations dans les mers lointaines” avec des responsabilités qui s’étendent au-delà de la “seconde chaîne d’îles”, partant du Nord du Japon jusqu’au Nord des îles Mariannes et Guam où se trouve importante base navale américaine. […] En 2010, la marine comptait 225 000 hommes, au moins 58 sous-marins, dont six nucléaires, plus de 50 frégates et au moins 27 destroyers. Elle est devant le Japon, la première flotte d’Asie, si l’on exclut la marine américaine. Et en tonnage, elle est la troisième du monde. Les Etats-Unis, qui sont un acteur militaire clef du Pacifique, s’en inquiètent. Le “déclin” américain est toutefois relatif. Si l’on considère le tonnage cumulé, la marine américaine a un avantage de 2,63 contre 1 vis-à-vis des flottes russe et chinoise combinées… Et qualitativement, elle est très supérieure.

Néanmoins, la Chine fait peur parce qu’elle a d’importants différends territoriaux maritimes avec ses voisins. Et aussi parce qu’elle est devenue le deuxième importateur mondial de pétrole, ce qui ne fait qu’accentuer les revendications territoriales chinoises. Le grave incident naval entre la Chine et le Japon autour des îles disputées de Diaoyu (en chinois) ou Senkaku (en japonais) en mer de Chine orientale en septembre 2010 a conduit à de vives tensions entre Pékin et Tokyo. Au sud, en mer de Chine méridionale, d’autres différends empoisonnent les relations entre Pékin et ses voisins. Outre les Paracels, l’archipel des Spratly (Nansha en chinois), constitué d’îlots et de récifs, est revendiqué par six pays. Pékin a commencé à y débarquer des troupes à partir de 1988, ce qui a donné lieu à des affrontements meurtriers entre les marines chinoise et vietnamienne.

Comme dans les Senkaku, la présence d’hydrocarbures off-shore complique la donne. Ces dernières années, les incidents – collisions entre bateaux ou accusations d’incursion dans les eaux territoriales – n’ont pas été très graves, mais ils ont provoqué à chaque fois de vives réactions diplomatiques.

Elle conduit aussi les voisins à moderniser leur appareil militaire. Après l’incident des Senkaku, le Japon a été conforté dans l’idée de restructurer ses forces : l’accent est porté sur la protection des îles lointaines du sud du Japon et la sécurité des routes maritimes. Le nombre de sous-marins va passer de 16 à 22. Mais d’autres pays asiatiques accroissent aussi leur flotte de sous-marins, et étoffent leur flotte de guerre, au point que certains parlent de course aux armements. […]

Aussi, un réseau de nations, avec pour pivot les Etats-Unis, émerge dans la région qui essaie de contrebalancer la puissance chinoise ascendante, en accroissant leur coopération militaire. Des navires de guerre américains ont ainsi fait récemment escale au Vietnam. Cependant, Washington manifeste une certaine prudence et soutient aussi la volonté des pays de la région de régler les disputes dans un cadre multilatéral. La Chine et l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean) ont adopté jeudi 21 juillet une “feuille de route” modeste, première approche vers un règlement collectif des nombreuses controverses.

Reste que, selon l’expert naval Philippe Langloit, la marine chinoise pourrait connaître un développement encore plus massif et plus rapide en raison de la part modeste consacrée à la défense par rapport au PIB. Il estime aussi que “Les marines sont toujours d’un point de vue historique, les instruments de l’expansion coloniale.” La marine chinoise va maintenant de plus en plus loin de ses bases. Pour assurer la sécurité de ses voies de communication, venant du golfe Persique, Pékin construit “un collier de perles” de bases permanentes le long des côtes de l’Océan Indien. Et elle intervient au lointain pour participer à la lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Récemment, elle a même déployé un navire en Méditerranée, une première, pour évacuer des ressortissants dans la crise libyenne. La question reste donc de savoir ce que la Chine fera de sa puissance navale. (Source: Le Monde)

 

 

 

Note d'eva R-sistons:

 

Il est normal que la Chine se prépare au conflit voulu, à terme, par l'Occident préoccupé d'aligner tous les pays sur lui, de les soumettre, de piller leurs ressources. Elle n'a jamais attaqué personne, elle cherche seulement à se défendre - légitimement !

 

 

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