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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 02:45

"Le président de la République actuel a un plan".
C'est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l'on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l'UMP et ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l'appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.

Petit à petit, les pièces du puzzle s'assemblent et l'image se révèle sous nos yeux. Le projet de loi Création et Internet n'a pas encore été promulgué que déjà le morceau suivant s'apprête à faire son apparition. Projet de loi après projet de loi, décret après décret, nomination après nomination, Nicolas Sarkozy prépare méthodiquement les moyens pour le gouvernement de contrôler Internet... et les internautes.

Lundi, Le Monde a publié un excellent article sur la prochaine loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi, ou Lopsi 2), qui montre ce que prévoit le nouveau texte commandé par Nicolas Sarkozy : installation de mouchards électroniques sans vérification de leur légalité par les services de l'Etat, légalisation des chevaux de Troie comme mode d'écoute à distance, création d'un super-fichier "Périclès" regroupant de nombreuses données personnelles (numéros de carte grise, permis de conduire, numéros IMEI des téléphones mobiles, factures...), création d'un délit d'usurpation d'identité, pouvoir de géolocaliser les internautes, ...

Sans cesse repoussée, la loi est attendue de pieds fermes par Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs en partie elle qui a justifié l'obsession du Président à maintenir contre vents et marée la loi Hadopi. Car "le président de la République actuel a un plan". Pour le comprendre, il nous faut accumuler les pièces à conviction. Certaines relèvent très certainement de la paranoïa, d'autres sont véritablement réfléchies par le Président.

Mises bout à bout, elles laissent peu de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de contrôler le net, aussi bien dans son contenu que dans son infrastructure.

Au commencement, Nicolas Sarkozy voulu devenir Président

Très tôt dans sa carrière politique, Nicolas Sarkozy n'a eu qu'une obsession : devenir président de la République. Et une vision : pour y parvenir, il fallait contrôler les médias. Maire de Neuilly-Sur-Seine, il s'efforce de faire entrer rapidement dans son cercle d'amis proches les Martin Bouygues, Lagardère (père et fils) et autres Dassault qui le conduiront par leur amitié complice au sommet du pouvoir. C'est d'autant plus facile que ces capitaines d'industrie, propriétaires de médias, dépendent pour l'essentiel de leurs revenus des commandes de l'Etat. Entre amis, on sait se rendre des services...

Toute cette énergie de réseautage a été mise au service de son ambition présidentielle. En 2007, c'était la bonne. Première tentative, première victoire. Mais Nicolas Sarkozy a eu chaud. Il avait négligé Internet. A quelques points près, François Bayrou - qui a au contraire beaucoup misé sur Internet pendant la campagne - passait devant Ségolène Royal au premier tour de la Présidentielle, et c'est le leader du MoDem qui se serait retrouvé à l'Elysée.

Il serait faux toutefois de prétendre que Nicolas Sarkozy, qui s'était assuré le soutien du bloggeur Loïc Le Meur (à l'époque le plus influent), s'est aperçu trop tard du pouvoir du net. Fraîchement élu, le président Sarkozy n'avait pas tardé à demander "l'avènement d'un internet civilisé", prônant une "campagne de civilisation des nouveaux réseaux". Le coup de Trafalgar du refus de la Constitution européenne par les Français avait montré pour la première fois au monde politique les limites des médias traditionnels face à Internet, où l'opposition au texte européen fut virulente. Les amis de Nicolas Sarkozy dans les grands médias et l'industrie culturelle l'ont très vite convaincu qu'il fallait faire quelque chose. Lui pour conserver le pouvoir, eux pour limiter cette concurrence gênante. C'est Renaud Donnedieu de Vabres (RDDV) qui s'est chargé des basses oeuvres, sous l'oeil attentif de son président de l'UMP et ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.

DADVSI et HADOPI : les premières pierres vers le filtrage

Derrière les apparences d'une première loi contre le piratage sur Internet, comme l'avait prédit le journaliste américain Dan Gillmor, c'est une alliance à trois qui s'est formée entre le pouvoir politique, le pouvoir médiatique et l'industrie culturelle. A peine la riposte graduée (déjà) adoptée, RDDV avait prévenu que la loi DADVSI "n'est que le premier d'une longue série d'adaptations de notre droit à l'ère numérique", et qu'il comptait bien s'attaquer "un jour au problème de la presse et de l'Internet". C'était en 2006.

Affaibli par la débâcle de DADVSI, le ministre de la Culture n'a pas eu le temps de mettre son projet en application. Mais l'idée d'accorder un label à la presse professionnelle en ligne et de doter les sites de presse d'un statut particulier opposé aux blogs était née. Nicolas Sarkozy l'a mise en application cette année. Le tout en permettant à la vieille presse papier de bénéficier par ailleurs de substantielles aides de l'Etat, contraires à la libre concurrence, pour investir le net.

Avec la loi Hadopi, qu'il a maintenu jusqu'à mettre en péril la cohésion du groupe UMP, le chef de l'Etat a réussi à imposer à tous les foyers français l'installation d'un "logiciel de sécurisation", qui, sous la forme d'un mouchard, aura pour but de filtrer les sites internet et certains logiciels. Soit de manière franche, en bloquant l'accès à des contenus ou des protocoles. Soit de manière plus sournoise, en mettant en place un système qui met en avant les sites labellisés par l'Hadopi ou par les ministères compétents, pour mieux discréditer les autres. Les sites de presse professionnels feront bien sûr partis un jour des sites labellisés, tandis que la multitude de blogs ou de sites édités par des journalistes non professionnels verront leur crédibilité mise en doute. Pour le moment on ne sait rien du périmètre des caractéristiques imposées par l'Etat aux logiciels de sécurisation, et c'est bien là sujet d'inquiétudes. Il suffira d'étendre par décret la liste des fonctionnalités exigées pour que la censure se fasse de plus en plus large et précise, hors du contrôle du législateur ou du juge.

LOPPSI : le filtrage imposé aux FAI

Si elle prévoit la création de ce logiciel de sécurisation, et suggère fortement son installation, la loi Hadopi ne fait cependant pas de son installation une obligation. Le risque d'inconstitutionnalité serait trop fort. Il faut donc compléter le tableau, en organisant un filtrage au niveau de l'infrastructure du réseau. C'est le rôle de la loi Loppsi, chapeautée par Michèle Alliot-Marie.

Entre autres choses, la Loppsi va imposer aux FAI une obligation de filtrage de résultat. Ils auront le devoir de bloquer l'accès à des sites dont la liste sera déterminée par l'administration, sous le secret. Ce qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes dans les quelques pays qui ont déjà mis en place cette idée. Là aussi, une fois mis le pied dans la porte, sous prétexte de lutter contre la pédophilie (une tentation du pathos contre laquelle il faut résister), il suffira d'étendre la liste des exceptions qui donnent droit au filtrage. Icipour les maisons de disques victimes de piratage, là pour les sites de presse suspectés de diffamation, ou pour les sites de jeux d'argent qui ne payent pas leurs impôts en France. La liste n'aura de limites que l'imagination et l'audace des gouvernants.

Encore faut-il que ces idées de contrôle du net puissent se mettre en place sur le terrain, ce qui nécessite des hommes et des femmes peu regardants. C'est dans cet art que Nicolas Sarkozy excelle le plus.

Le choix des hommes, le triomphe des idées

Dès 2006, Nicolas Sarkozy a compris qu'il aura besoin de verrouiller son gouvernement et les télécoms pour mettre en place son plan de contrôle d'internet. Christine Boutin, qui avait été une farouche et convaincante opposante à la loi DADVSI fin 2005 (au point de faire basculer le vote de certains députés UMP pour la licence globale), et qui avait défendu l'idée d'un internet libre, s'est ensuite mue dans un silence confondantà la reprise des débats en mars 2006. En échange, et entre temps, elle a reçu la promesse de Nicolas Sarkozy d'entrer au gouvernement après les élections présidentielles si elle mettait sa langue dans sa poche. Les deux ont tenu parole.

Président de la République, Nicolas Sarkozy a ainsi composé son gouvernement de manière à accomplir son oeuvre sans opposition interne. Nadine Morano à la Famille, et Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur, n'ont pas eu besoin de forcer leur nature pour prêcher la censure de certains sites Internet ou le filtrage des sites pédophiles ou terroristes. Porte-parole de l'UMP, pilotée par l'Elysée, le lobbyiste Frédéric Lefebvre ne passe plus une semaine sans se confondre en invectives contre Internet, et réclamer le filtrage. En plaçant l'ex-socialiste Eric Besson au numérique, Sarkozy pensait peut-être aussi paralyser les critiques à la fois de son propre camp et de l'opposition, tout en s'assurant le soutien d'un homme qui a troqué ses convictions pour son ambition. En le remplaçant par Nathalie Kosciusko-Morizet, plus rebelle, Sarkozy a pris un risque. Mais il fait aussi un pari. Celui que son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président des deux plus gros lobbys français du numérique hostiles au filtrage, serait moins audible dans son opposition si sa soeur est systématiquement suspectée de collusion lorsqu'elle défend le même point de vue. Ce qui n'a pas manqué lorsque PKM a prêché, dans le vide, un moratoire sur la loi Hadopi.

Il a fallu aussi convaincre dans les télécoms. Free, à la nature frondeuse, reste le plus difficile à manipuler pour Nicolas Sarkozy. Il a toutefois trouvé une arme : la quatrième licence 3G. L'opérateur sait qu'elle va être rapidement indispensable pour continuer à concurrencer Bouygues, SFR et Orange, qui peuvent tous proposer des offres regroupant ADSL et mobile. Mais elle est dépendante de la volonté du gouvernement. Très rapidement, Christine Albanel a fait comprendre à Free qu'il devrait être obéissant pour espérer accéder à la fameuse licence. Depuis, le dossier ne cesse d'être repoussé sous des prétextes fumeux, et Free a mis de l'eau dans son vin contre Hadopi et contre le filtrage, dans l'espoir de ne pas hypothéquer ses chances d'avoir accès à la téléphonie mobile.

Pis, Nicolas Sarkozy a fait nommer numéro deux de France Telecom Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, qui ne compte "que des amis" dans la commission qui déterminera le prix de la quatrième licence 3G. L'homme aura également pour mission de mettre en oeuvre le filtrage chez Orange, qu'il dirigera d'ici deux ans.

Le contrôle des institutions ayant leur mot à dire sur le filtrage

Enfin, Nicolas Sarkozy s'est également assuré de contrôler les institutions qui pourraient lui faire de l'ombre. La CNIL, qui s'est opposée à l'Hadopi, n'aura pas le droit de siéger au sein de la haute autorité. Les amendements le proposant ont été refusés. Elle n'a pas non plus eu le droit de publier son avis contre la loi Hadopi, et les deux députés commissaires de la CNIL, tous les deux membres de l'UMP, ont voté pour la loi. L'un des deux, Philippe Gosselin, a même été un farouche défenseur de la loi à l'Assemblée, et sans doute au sein de l'institution. Dans son dernier rapport annuel, la CNIL a dénoncé l'omerta imposée par le gouvernement, et son manque d'indépendance, notamment financière.

Plus directement, Nicolas Sarkozy a également évincé l'autorité de régulation des télécommunications (Arcep) des études sur le filtrage, auquel elle était hostile. Redoutant que l'autorité ne reste trop à l'écoute des professionnels des télécoms et des internautes, le président de la République a récemment mis à la tête de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, l'ancien président du Conseil de la propriété littéraire et artistique (CSPLA). Un homme notoirement favorable au filtrage et à la lutte contre le P2P. Le CSPLA, rattaché au ministère de la Culture, compte par ailleurs parmi ses membres le Professeur Sirenelli, à qui le gouvernement confie quasiment toutes les missions juridiques liées au filtrage depuis quatre ans, avec un résultat certain.

Finalement, c'est au niveau européen que Nicolas Sarkozy compte ses plus forts adversaires. Il a entamé unbras de fer avec le Parlement Européen sur l'amendement Bono, et exerce un lobbying intense sur les Etats membres pour qu'ils refusent de marquer dans le marbre le principe du respect de la neutralité du net, contraire au filtrage. Il peut compter sur le soutien de Silvio Berlusconi, propriétaire de médias, qui met en place exactement le même plan en Italie. Mais il redoute l'opposition des députés européens.

D'où l'importance des élections européennes du 7 juin prochain. De leur résultat dépendera peut-être la réussite ou l'échec du plan mis en place par Nicolas Sarkozy.


  Sarkozy et son œuvre de contrôle du Net, par Guillaume Champeau (Numerama 20/05) 

http://www.marcfievet.com/article-31826548.html
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 20:39


Espagne 1936, au cœur d’une « guerre de classe »
François Mazou un jeune volontaire anti-fascistes,

dimanche 24 mai 2009 par luis lera



Effets de crise économique : Le capitalisme sort de sa réserve

Vingt huit Etats (la quasi - majorité absolue) votent la « non intervention » C’est un complot généralisé d’ Etats « démocratiques » contre les travailleurs :( la « non intervention » signé par 28 Etats européens ) avant que ceux-ci ne s’érigent en une force consciente d’exister par elle même et pour elle même. La peur qu’un pouvoir ouvrier en Espagne ,puisse engendrer des idées révolutionnaires partout ou la politique est au service des financiers et de l’exploitation de l’homme par l’homme ,partout ou les guerres massacres détruisent provoquent des génocides et des écocides , par cupidité et profit . Partout…

Le fascisme est pour le capitalisme un moyen de retrouver ses marques

les travailleurs c’est la lutte des classes qui est le seul moyens de contrer l’hégémonie des libéraux, qui vivent du profit exponentiel du travail salarié et de la spéculation financière.

Le marxisme par ça critique économique et sociale est la pierre d’achoppement des crises du système capitaliste et de la politique qui se soumet à la toute puissante économie des grands monopoles. Le monde de la haute finance procède alors à une restructuration tout azimut des marchés faisant fi de l’intérêt des travailleurs. C’est d’abord une stratégie perverse qui vise en premier lieu ces mêmes travailleurs en les précarisant : fermetures inopinés d’entreprises licenciements en masses. Préparant une refonte des acquits sociaux / économiques par un compte à rebours qui nous ramènent à la case départ. (les luttes de références non plus aucune légitimité) Pour nous signifier : — que l’offre n’est plus ce qu’elle était par contre une bonne saignée dans les droits et les acquis sociaux / économiques est nécessaire , pour relancer leur économie « libérale » .

L’aide des volontaires à l’Espagne Républicaine était par essence révolutionnaire et contre la guerre. Leur engagement n’ avait t’il pas pour première motivation d’ empêcher la guerre.

« .En Espagne (…)rappelons qu’à près de 80% ils étaient déjà militants ou adhérents soit d’un syndicat soit d’un parti politique. On peut tenter une globalisation des motivations de l’engagement à l’aide d’une notion unifiante, intégrant tant les considérations politiques que celles plus personnelles identifiées. Cette notion de solidarité convient parfaitement à notre propos, d’après sa définition académiques : « le fait d’être solidaire. Relation entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêts qui entraîne, pour les uns l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance. "

La solidarité se distingue nettement de la charité : la notion de communauté d’intérêts est fondamentale ;il n’y a pas extériorité de celui qui donne par rapport à celui qui reçoit. Or la communauté d’intérêts, ici peut se lire à deux niveaux. Le niveau existentiel : les volontaires sont pour l’essentiel des ouvriers qui veulent porter assistance à des ouvriers. En France comme en Espagne le fascisme représente un réel danger. Une victoire de celui-ci outre-Pyrénées risquerait d’en entraîner une autre en France, contre le Front Populaire. Car les conquêtes, du Front Populaire qui marquent une étape fondamentale de l’intégration de la classe ouvrière à la nation, deviennent un motif supplémentaire de patriotisme.(…)non seulement dans la lutte contre le fascisme mais aussi dans l’offensive contre le capitalisme, bref dans la révolution(…). » (extrait du livre « L’espoir guidait leurs pas » les volontaires français dans les brigades internationales 1936-1939 de Remi Skoutelski . Grasset . il y a dans cet ouvrage 16 témoignages de François Mazou.

En France la tentation fasciste est apparue à plusieurs reprises dans son histoire mais elle n’as plus dans le temps présent d’ audience suffisante même avec les couches hésitantes. Cependant cela reste une alternative du capitalisme pour détruire ,toutes forces capable de porter un préjudice à son hégémonie et aux lois « de la démocratie bourgeoise » qui s’appuie sur le parlementarisme pour camoufler ou légaliser ses actes.

Le Royaume Unis et les forces de l’axe fascistes

(…) « Le Foreign Office oeuvrera pour éviter de participer aux conflits quels que soient les participants et les intérêts des belligérants. Dans cette optique, la légitimité républicaine espagnole n’aura à leurs yeux aucune priorité. » « C’est une banque anglaise qui financera les achats franquistes notamment aux Etats Unis ». « Des analystes financiers britanniques prédisent dés septembre 36 la victoire des franquistes » « Elle serait bénéfique : respect des capitaux développement du commerce sur une base d’entreprises privées et non de principes soviétiques ; l’Empire britannique reste le plus grand marché pour les exportations espagnoles ». « Aide aux insurgés, massive et constante, de pays membres du Comité de non intervention. (extrait d’un article de Raymond San Geroteo. Bulletin de l’amicale des anciens guérilleros espagnols en France,N°110 « La neutralité » relayée par un obscurantisme « British » lié au monde des affaires, solidarité et l’union fasciste fut sans faille. Rien ne fit défaut en matière d’armement ; pour exemple : à Hambourg un quai spécial était réservé pour le chargement, le « quai Franco ». En mars 1937 les forces nationalistes totalisent un soutien de 80 000 Maures, 70 000 Italiens, 50 000 Allemands , et 20 000 Portugais. Du côté républicain, 40 000 volontaires étrangers. Cette disproportion n’empêcha pas quelques succès mémorables : les maures furent décimés au Jarama (lors de la défense de Madrid) et les italiens furent écrasés à Guadalajara, (par des Italiens anti-fascistes de la brigade Garibaldi). Les chiffres cités plus haut restèrent cependant les mêmes jusqu’à la fin de la guerre civile. Par la « non Intervention » Les responsabilités de l’Angleterre et de la République Française sont à mettre sur le compte d’une décision qui participe au scénario le plus sordide de l’histoire du 20eme siècle. La « non intervention » a piège la raison et offert une légitimité au crime , et ouvert un boulevard à la 2eme guerre mondiale

L’engagement pour l’Espagne décembre 1936

1936, à Brive la Gaillarde le service militaire tire à sa fin, François fait alors l’objet d’une suspicion. Son journal de bord sur lequel il consigne des notes suscite des curiosités de la part des autorités militaires. Profitant un jour de son absence, un officier perquisitionne son paquetage à la recherche d’objets ou pour le moins d’écrits compromettants : il était, comme on s’en serait douté, suspecté d’activités pro communistes. Quelle ne fut pas la surprise de l’enquêteur qui trouva bien autre chose, une prose merveilleusement bien écrite,,, François franchit donc une dernière fois la porte de la caserne, avec la tête qui bouillonnait de fierté. Un officier de réserve en effet lui avait remis une lettre de recommandation, pour un emploi de pigiste au journal de gauche parisien « Vendredi ». François est séduit par l’appréciation de « sa prose ». Mais l’heure est trop grave pour remettre en question le projet qui a mûri dans sa tête depuis plus de trois mois et son excitation est à présent à son comble. Il ne pense plus qu’à ça, d’ailleurs son frère Jean n’y est-il pas déjà parti depuis juillet ? Il aura tout son temps pour penser au métier quand la guerre aura pris fin, mais pour l’instant l’urgence est à l’engagement. Journaliste ? Révolutionnaire ? Brigadiste ? François avoue qu’il a très envie de faire le coup de feu. Mais c’est surtout l’envie d ‘être avec eux pour participer aux combats. Son choix se porte alors sur la colonne internationale dirigée par le général Kléber. Un souvenir refit surface et vint à nouveau émoustiller son esprit campé sur la certitude du bon choix qu’est son départ. Il ne pouvait pas manquer ça, l’Espagne agressée n’était t’elle pas le seul rempart contre l’extrême droite en Europe. Hitler quant à lui, détestait les démocrates, les communistes, les juifs, les francs maçons … Il est urgent que les anti - fascistes lui fassent savoir ce qu’ ils pensent de lui. Dans le train qui le ramène à Oloron François a un petit coup de blues avec un retour sur quelques images du passé. IL revoit un ami de son père venu lui rendre visite, On doit être en 1924 dans la maison familiale, rue Palassou, quelque temps avant le décès de son père. Le jeune François a 10 ans. Ce personnage, éminent ami de son père lui dit tout de go : « François plus tard tu seras écrivain », Louis Barthou l’ Oloronais avait lu une ses rédactions… Cet homme qui avait été l’artisan et le promoteur d’une politique qui fut la grande idée des dernières années de sa vie : La reconstitution des alliances contre le péril allemand, était Louis Barthou.Voila ce qu’ en pense Denis Peschanski dans un livre monument sur l’internement de 1938-1946 « la France des camps » chez Gallimard « … on peut rappeler que la politique très novatrice de Louis Barthou au quai d’Orsay était fondé sur une alliance de revers avec l’union soviétique, des accords privilégiés avec des pays d’Europe centrale et orientale pour renforcer un cordon sanitaire autour de l’Allemagne nazie et géopolitique oblige , des négociations avec l’Italie mussolinienne pour l’écarter de l ‘alliance avec Hitler. Cette stratégie d’endiguement à l’EST et au SUD devait déboucher sur le traité franco soviétique et le front de Stresa en 1935 ». Malheureusement personne ne saura la reprendre après sa mort. (Louis Barthou fut tué par inadvertance lors de l’assassinat du Roi Alexandre de Yougoslavie en octobre 1934). IL était alors ministre des affaires extérieures . Cet encouragement François l’avait enfoui dans sa mémoire immédiate prêt pour être disponible et pour s’enorgueillir, mais rapidement il se ressaisissait, il l’a souvent entendu ce compliment. Mais son heure n’était jamais en concordance avec les conseils ou autres prédictions et encore moins s’il était question d’amis, François a toujours fait ce que lui a décidé de faire, pour lui comme pour les autres

A OLORON

« Fin octobre 1936, libéré du service militaire, je retrouvais ma bonne ville d’Oloron, ma rue Palassou, Maman, Bonne Maman, tante Anna les trois dames ainsi que les dénommaient le voisinage et ma sœur Marcelle... » « On était si heureuses à l’idée de te revoir qu’on a décidé de te faire un peu d’honneur ». « Maintenant que tu as terminé ton service militaire, sans avoir à accomplir de temps supplémentaire, car tu devais être mal noté au régiment en raison de tes passions révolutionnaires et bien, maintenant, tu es l’homme de cette maison ». « Alors que tu étais soldat à Brive, souvent, nous nous disions que les voisines, ne voyant que nos jupes entrer et sortir d’ici, finiraient par nous appeler…les trois pègues* de la rue Palassou … il faut un homme dans une maison » « Tu le sais, Jean est parti. Il a abandonné Jeannette et ses enfants Monique et Jean Claude. » « Personne ne peut comprendre sa décision d’aller au devant de la mort. Dans un pays étranger ! Alors que son devoir est de faire vivre sa famille ! » « En attendant, Jean comme bien d’autres, est allé donner un coup de main. Ils reviendront alors, ayant eu le mérite d’avoir participé, directement, à protéger la France du fascisme. Mais je ne fis surtout pas allusion à mon projet, solidement ancré, celui d’aller rejoindre la « Colonne Internationale ». Fin nez ans toutes les situation Bonne-maman, me proposa alors : « Demain c’est vendredi. Dis, p’tit bonhomme, oh ! pardon –dis, tu veux bien m’aider à faire le marché ? » « Je comprenais le fond de leurs pensées ainsi que les conséquences dramatiques provoquées par ce départ. Mais avec sincérité, je développais un flot d’affirmations rassurantes » (F.Mazou « Arrêt sur images ») Les démocraties européennes traînaient les pieds. La « non intervention » était déjà effective signée par 28 états le 28 août 1936. François Mazou volontaire des Brigades « Je n’avais pas dit à ma mère que je partais : ma mère, elle le savait ! André Moine (dirigeant du PCF dans les Basses Pyrénées) m’attendait en voiture, il devait venir me chercher au lever du jour. Quand je me suis levé, ma mère était en bas dans la cuisine. Elle me dit : Je sais que tu pars. Tu vas enlever ce pardessus, celui- là est plus chaud ». Elle savait que ça ne servirait à rien de chercher à la convaincre. (Oloron 1936 extrait de « L’espoir guidait leurs pas » Rémi Skoutelsky .)

Albacete

« Le train qui nous amène est rempli de français avec un moral de vainqueur un coup de main pour aller plus vite pour gagner la guerre. Décembre 1936. Arrivé à Albacete, après un discours de bienvenue s’organisent les brigades ; nous avons besoin de ce discours et de son enthousiasme. La famille anti fasciste était là, vous pensez si je voulais revenir ? non ! j’ai rencontré là des américains, des roumains, des italiens, des cubains , les équipements sont distribués, » François est assez fier de sa tenue ; il la trouve bien taillée, il ne cache pas son enthousiasme . « Une tenue, un uniforme d’une modernité exceptionnelle très bien coupé dans du drap kaki. un blouson à poches plaqués, des brodequins, tout est neuf, qu’est ce que vous voulez de plus et on mange Espagnol. ».(interview de François par David Grosclaude de Radio Pays) « L’instruction militaire est très succincte nous étions à l’instruction et nous n’avions pas d’armes. Rien, aucune ; nous apprenons la discipline à marcher au pas, faire des exercices de jour et de nuit, avancer en rampant mais sans armes » (François Mazou film sur Arte ). … « Comment on formait les futurs tankistes ? Les chars se trouvaient prés de La Casa del Campo, une quinzaine de tanks avec un instructeur russe et un interprète : on regarde la mise en route, la marche avant, arrière, les chenilles, le canon, on charge comme ça, on tire comme ça ; hasta la vista » ( Diego Thomas / Arte !) et ils partent parfaire leur apprentissage, à pied d’œuvre. Les toupes Franquistes menacent déjà de rentrer dans la capitale. Il est important de souligner que près de 200 volontaires partiront des Pyrénées et qu’il n’est pas inutile de dire que tous ne sont pas revenus. Les pertes s’élèveront pour l’ensemble des Brigades Internationales à 40 % des effectifs. « Marty était le chef, » « -vous allez recevoir des armes de l’URSS, et vous allez former la 15ème Brigade. La 15 ème c’est la plus internationale de toutes les Brigades : le Bataillon Américain, l’Anglais, le 6 Février, le Dimitrof, le bataillon Balkanique, dans lequel il se parlait 16 langues, 6 unités commandées par le commandant Fort. Quant a la discipline ? elle s’est faite spontanément. Quand nous avons reçu les armes, nous n’avons plus le temps de faire de la formation, l’ennemi a déclenché une très forte offensive » ( interview de François par David Grosclaude de Radio Pay L’or de la république contre des armes

Lors de l’avance des franquistes sur Madrid, la République fit transférer les trois quarts de ses réserves d’or en URSS sur un compte afin de récupérer des devises pour l’achat d’armement : 425 tonnes d’or fin. L’URSS a fourni des armes ( Sans lesquelles la riposte aurait été vaine), mais jamais en quantité suffisante, au regard de l’armement octroyé aux putschistes par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Avant de rejoindre les zones de combat à Madrid les combattants de la liberté défilent dans une impressionnante parade militaire. À ce moment précis, le jeune François sait vraiment pourquoi il est là et il ne le regrette pas. Les madrilènes sont surpris, dans un premier temps, ils pensent que ce sont les troupes de Franco qui rentrent en vainqueurs : Ils entonnent alors l’Internationale. François est à Madrid là où bat, le cœur du monde, bat aussi très fort son cœur. « Nous avancions comme si la chaleur de l’enthousiasme nous aspirait » (F.Mazou) Quand la population se rend compte de sa méprise, c’est dans un déchaînement de joie, que la foule des premiers curieux, acclame ces nouveaux soldats venus pour faire triompher la liberté. François sait qu’il n’est pas là pour du tourisme politique ni pour une promenade de solidarité, dont certains s’en étaient persuadés, pour faciliter l’adhésion de leurs proches. L’idée de gagner la paix dans un temps éclair et peut être même de tuer dans l’œuf l’hydre fasciste qui s’agite déjà en Europe était dans beaucoup de têtes. Le premier bataillon qui défile en direction de la Gran Via pour rejoindre le Pont des Français au moment où l’ennemi s’y était déployé on les appelait les « russes ». Ils étaient dans des uniformes et quels uniformes ! avec les armes qui vont bien et assurément de l’entrain. Tous avaient de la guerre l’expérience de 14/18 . « Oui ! des discours à notre arrivée non pas manqué , nous en avions besoin de ces discours , et de l’enthousiasme qu’ils nous procuraient. La famille anti fasciste était là j’ai rencontré des Américains, des Roumains, des italiens… » ( interview de François par David Grosclaude de Radio Pays. La « non-intervention » devient alors la préfiguration d’une bien curieuse préméditation, qui donnera corps à la 2ème guerre mondiale et à un déferlement d’avalanches et de haines de violences et d’atrocités qui furent jugées à Nuremberg comme crimes contre l’humanité, pour lesquelles il ne pourra jamais y avoir de prescription. Ce qui me fait dire que les crimes contre l’humanité ont leurs « origines » aussi dans cette résignation de la raison qui fut le commencement d’un ressentiment démesuré qui par anti-communisme fera la part belle aux fascistes, en privant l’Europe d’une première victoire contre le fascisme en Espagne, et qui sait peut-être … ainsi que des fractions importantes des classes moyennes et de la haute bourgeoisie anglaise qui se déclaraient ouvertement en faveur des nationalistes, une neutralité d’une incroyable hypocrisie qui servit de cache sexe aux faux culs spéculateurs, détracteurs et boycotteurs de la république espagnole ; une stratégie, élaborée dans le but de sanctionner l’esprit des républicains jugé trop…n’avaient-ils pas prédit la fin du capitalisme. ? luis lera à suivre : « François Mazou au cœur de sa première bataille »


http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4063

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 20:07

SNUT !

L’effet pervers

mai 24th, 2009


À l’heure où l’on débat des rémunérations et bonus des dirigeants, notamment de ceux dont les entreprises ont reçu des aides étatiques, un consensus semble se faire jour : oui aux rémunérations élevées et aux bonus des dirigeants si ceux-ci ont « bien » dirigé l’entreprise dont ils ont la charge, si celle-ci dégage des bénéfices et n’a pas (trop) obtenu d’aides de l’État.

Mais ce consensus comporte un effet pervers majeur : comment obtient-on aujourd’hui un tel résultat ?

Compte tenu de l’atonie de la demande (schématiquement, « il n’y a plus d’argent »), le moyen privilégié reste la réduction des coûts, notamment de la masse salariale, en variabilisant les dépenses.

Variabiliser, pour l’entreprise, cela veut dire précariser pour celui qui est l’objet – ou plutôt la victime – de cette variabilisation. Deux exemples illustrent cette précarisation.
  
  
Délocalisation à l’étranger

C’est un grand classique, un poncif, mais ça marche toujours. Délocaliser à l’étranger, notamment dans les dictatures à bas salaires, permet de réduire ses coûts en appliquant une recette très simple : on peut toujours trouver un esclave moins cher sur la planète.

Le résultat au niveau local ? Une « révolution industrielle » de type XIXe siècle européen, où des masses de paysans sont incitées manu militari à quitter leurs terres pour venir travailler 10 à 14 heures par jour dans des usines ne respectant aucune norme de type occidental (que ce soit en matière de droit du travail, d’hygiène, de sécurité ou d’environnement) avant de retourner dans leur bidonville.

Premier effet pervers de la bonne gestion qui vaudra bonus aux dirigeants et dividendes aux actionnaires : une casse sur le plan humain dans les pays où se développe la délocalisation.
  
  
Auto-entreprenariat


Au niveau local – en France – la recette pour réduire les coûts va être plus subtile : recours tous azimuts à la sous-traitance et à « l’auto-entreprenariat », ce dernier étant particulièrement à la mode et encouragé par nos gouvernants.

De quoi s’agit-il ? Très simple. Au lieu de licencier « sec » un collaborateur, on lui propose de quitter l’entreprise avec un pécule et de s’installer comme « auto-entrepreneur », « consultant », l’entreprise devenant son premier client. La méthode est principalement utilisée pour se débarrasser à petites doses du personnel d’encadrement, notamment des « vieux cadres » (40 ans et plus), afin de les remplacer par du personnel plus jeune, donc moins cher et plus « malléable ».

Cette méthode présente, pour l’entreprise et le gouvernement, un double avantage :

● L’entreprise variabilise le coût lié à un poste et met cet « auto-entrepreneur » en concurrence sur le marché avec d’autres « auto-entrepreneurs ». Une étude marketing à réaliser ? Les « auto-entrepreneurs » vont se retrouver en concurrence, parfois entre anciens collègues, et celui qui sera finalement retenu acceptera, après une négociation symbolique, le prix que lui offrira l’entreprise, toujours nettement inférieur à celui d’une réalisation en interne.

● Le viré n’apparaît pas dans les statistiques du chômage : il est « auto-entrepreneur », « créateur d’entreprise » et sa démarche permet à différents ministres de pavoiser devant la presse et sur leurs sites Internet : Lagarde, Novelli, ils sont tous ravis !


Au-delà de ces auto-satisfécits d’apparatchiks, la réalité est – bien évidemment – infiniment moins souriante, cette méthode de « dégraissage en douceur » ayant deux effets principaux :


● une augmentation de la concentration des richesses : plus il y a de chômage, plus les auto-entrepreneurs seront nombreux, plus le tarif de leurs prestation sera diminué (il en sera de même pour les sous-traitants), d’où de meilleures marges pour l’entreprise qui profite de cette situation, des bonus plus importants pour les dirigeants, des dividendes plus élevés pour les actionnaires et un
coefficient de Gini qui va régulièrement augmenter ;

● la création d’un « sous-prolétariat intellectuel » : des consultants totalement précarisés, corvéables à merci (« il me faut ça pour lundi matin »), dont le taux effectif de rémunération horaire ne dépasse guère le SMIC, voire y est inférieur.
L’effet véritablement pervers, c’est que les apparences sociales sont sauves pour « l’auto-entrepreneur » : il n’est pas chômeur, pas marginalisé, mais son compte bancaire est dans le rouge, sa vie familiale et sociale déstructurée, complètement dépendante du bon vouloir de ses employeurs d’un jour, sa possibilité de déterminer son avenir nulle.
Sous couvert ou prétexte de liberté, il en a fait perdu toute maîtrise de son destin. Seul, isolé, souvent déprimé, il n’est plus qu’un pion économique, ne pouvant compter ni sur l’aide d’un syndicat, ni sur une quelconque solidarité de corps.

 


Pour avoir ainsi passé des centaines et des centaines d’êtres humains au broyeur, le dirigeant de la grande entreprise sera félicité (bonne gestion, variabilisation des coûts, excellente maîtrise des dépenses…) et percevra l’intégralité de ses bonus et stock-options.

Une fois de plus (une fois de trop ?), l’argent public – notre argent, celui de tous les citoyens – devra venir à la rescousse de ces « auto-entrepreneurs » au bout du rouleau, pallier les tares d’un système qui aboutit à n’enrichir qu’une minorité au détriment de la collectivité, à favoriser la croissance d’un système ploutocratique qui, prenant prétexte de la crise actuelle, renforce son emprise économique et son pouvoir de destruction systématique d’un équilibre social péniblement bâti.
  
  
Lundi
© La Lettre du Lundi 2009

http://www.lalettredulundi.fr/


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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 06:51



Le plan de vaccination mondiale et le le codex alimentarius
 
ce sont des choses dont on parle depuis des mois sur les sites anti N.O.M..

Eh bien, on y arrive et vite ! Le plan se referme..

Combien auraient cru il y a un an, jour pour jour, que nous serions aujourd'hui au début de l'une des plus grandes crises économiques mondiales (sinon bientôt la plus grande); qu'une pandémie de grippe serait sur le point d'apporter un plan de vaccination mondiale OBLIGATOIRE, que les états s'apprêtent à détruire encore plus de libertés individuelles notamment en ce qui concerne les thérapies alternatives. Nous n'aurons sans doute bientôt plus la possibilité de renforcer nos organismes, et/ou tout du moins d'en promouvoir les techniques et les moyens.


L'étau à n'en pas douter se resserre très rapidement. Voilà pourquoi, il est vraiment temps de se décider, de choisir et d'agir dans ce sens pour échapper à la stratégie d'encerclement que l'on nous tend.

Nous serons bientôt prisonniers de tout un système législatif et répressif qui nous ne permettra plus d'échapper à quoi que ce soit. Bien sûr, tout cela sera fait au nom de la sécurité et du bien être de tout un chacun.


 

Merci à Charlotte de nous rappeler que le rapport de Miviludes ne fait qu'intégrer les directives du "codex alimentarus".


Noyés sous un flot d'informations, nous avons oublié ce plan diabolique. L'échéance pour son application est fixée au 31 décembre 2009, en d'autres termes,nous y sommes!

Denissto lance aujourd'hui une alerte dont voici le texte :


codex alimentarius : alerte rouge

Messagepar denissto » Ven Mai 22, 2009 8:04 am

les cartels pharmaceutiques, biochimiques, ont grassement rétribués leurs laquais législateurs pour vous mettre sous leurs coupes.............les principaux donateurs des campagnes présidentielles US, ce sont eux, aussi ne vous étonnez pas:

 

Une nouvelle directive de l'Union Européenne doit être mise en place au 31 décembre de cette année. Il s'agit d'un "Codex Alimentarius" qui limiterait considérablement les substances autorisées dans le domaine des médecines alternatives et des suppléments alimentaires, si la directive était votée.

Ceci aurait pour effet que pour les remèdes que nous achetons aujourd'hui (Hémopathie, Fleurs de Bach, sels de Schlüssler, minéraux et vitamines) le nombre des substances actives autorisées serait si limité que ces médicaments perdraient leur efficacité. Pire encore ces médicaments pourraient disparaitre du marché parce qu'ils n'auraient pas reçu d'autorisation de vente du fait des nouveaux critères d'autorisation de mise sur le marché extrêmement restrictifs.


Cette information est d'autant plus alarmante que cela signifierait pour nous tous la fin d'une liberté thérapeutique et aussi la fin de tous les métiers qui utilisent ces substances (naturopathes, phytothérapeutes, homéopathes, herboristes ainsi que les laboratoires produisants ces remèdes).


En Grande-Bretagne les "Health Stores" comme "boots" font actuellement campagne dans tout le pays en demandant aux clients de faire pression auprès de leurs députés pour stopper le vote de cette directive. Le sujet est débattu officiellement et publiquement. Malheureusement les médias en France et en Allemagne ont très peu ou pas publié cette information qui nous concerne tous.

Il est à noter d'ailleurs que les pays qui ont pris l'initiative de cette nouvelle directive sont l'Italie, l'Allemagne ... et la France.

Vous trouverez si après l'accès (en français) du site anglais de "Consumers for Health choice" qui a mis en place une pétition européenne.

http://www.consumersforhealthchoice.com ... Itemid=225

http://denissto.eu/


http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2009/05/vous-me-comprenez-.html

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 05:45

La directive de libéralisation des services dite « Bolkestein », du nom de son auteur ultralibéral Fritz Bolkestein, n’est pas morte. Elle doit même faire l’objet d’une procédure législative en France d’ici le 28 décembre 2009. Depuis quelques semaines, le ministère des Finances, chargé de la transposition de cette directive et d’évaluer les exigences existantes, travaille sur ce dossier lourd de conséquences pour un secteur des services qui pèse 66 % du PIB européen et 75 % des emplois.


Fritz Bolkestein, celui par qui est arrivée la libéralisation des services

Les Etats membres de l’Union européenne ont en effet jusqu’au 28 décembre pour « évaluer pour chacune des exigences identifiées dans leur législation, si elle est non discriminatoire, justifiée par une raison d’intérêt général et proportionnée » (article 15 de la directive « révisée », relative aux services dans le marché intérieur, dite directive Bolkestein).

En pleine campagne pour les européennes, la discrétion est requise au gouvernement et à l’Elysée. Et les principaux candidats aux élections européennes, en particulier ceux de la majorité et du parti socialiste, se gardent bien de débattre sur ce terrain glissant de la libéralisation des services, d’autant plus que, lors de la campagne référendaire française de 2005, les partisans du oui au TCE ont laissé croire que celle-ci était « enterrée ». En vérité, une majorité a été trouvée (avec le PPE pour la droite et le Parti socialiste européenne, PSE, pour la gauche) pour consacrer la déréglementation de services publics en Europe ainsi que le dumping social.

Quel est le contenu de cette directive ? La directive Bolkestein a pour objectif de lever les obstacles à la libre circulation des services dans l’UE. Et après plus de deux ans d’intenses controverses, qui ont suscité un débat déterminant en faveur du non au traité constitutionnel européen lors du référendum de mai 2005, une directive « révisée » a finalement été adoptée en deuxième lecture par le Conseil européen (seules la Belgique et la Lituanie se sont abstenues) en décembre 2006.

La version actuellement en cours de transposition n’est pas moins dangereuse que l’original. Si l’on se souvient de la controverse sur le « principe du pays d’origine » et des objectifs de libéralisation des services publics, la version actuelle de la directive, principal outil de mise en œuvre de la Stratégie de Lisbonne, consacre le principe de « libre prestation de services », une des dispositions du traité de Rome, et le champ d’application concerne bien les services publics, du moins les « services d’intérêt économique général » (SIEG), c’est-à-dire les transports, les services postaux, l’approvisionnement en eau, l’électricité, le traitement des déchets, etc. Auxquels il faut ajouter les services aux entreprises, les services fournis à la fois aux entreprises et aux consommateurs.

Binary Data - 26 ko
Les architectes, un exemple de la déréglementation en cours des services

Cette directive, entérine la mise en concurrence des salariés et le nivellement de la protection sociale par le bas, et applique à la lettre le principe de la concurrence « libre et non faussée », fondement que l’on retrouve dans le Traité de Lisbonne dans un Protocole, partie intégrante du Traité, qui stipule : le « marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 [...] comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée ».

Pourquoi est-il si intéressant de revenir sur cette directive Bolkestein ? En cette période de crise et de retour annoncé à plus de régulation, le ministère des Finances, sous couvert de crainte de contentieux à venir, est à l’évidence en train de s’aligner sur la position de la Commission européenne, validée par le Parlement européen après un compromis entre les groupes du PPE et du Parti socialiste européen.

Certains rétorqueront que la directive révisée a supprimé le « principe du pays d’origine », selon lequel un prestataire qui souhaite fournir ses services temporairement dans un autre pays (sans s’y établir) peut le faire sans avoir à appliquer d’autres mesures que celles de son pays d’origine. Il n’en est rien. Après l’adoption de la directive Bolkestein, un règlement européen (593/2008/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 2008 sur la loi applicable aux obligations contractuelles), qui s’applique donc directement aux Etats membres, a, sans bruit, mis en place un dispositif similaire au « principe du pays d’origine ».

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Le "principe du pays d’origine" dans le règlement européen du 17 juin 2008

Le réseau européen de soutien aux entreprises Enterprise Europe Network, mis en place par la Commission européenne en février 2008, l’a fort bien résumé : « Ce règlement s’applique à toute obligation née d’un contrat, tel qu’un accord de transfert de technologie ou une licence internationale de propriété intellectuelle. Le principe de base de ce texte est que les parties contractantes sont libres de choisir la loi applicable au contrat. Si elles ne parviennent pas à s’accorder, la loi la plus étroitement liée au contrat s’appliquera. Il est présumé que cette loi est la loi de résidence ou d’établissement du titulaire de la licence, bien qu’il puisse y avoir des exceptions ».


Ce règlement s’appliquera aux contrats conclus après le 17 décembre 2009 et remplacera la convention de Rome de 1980. A cette date « une entreprise et un salarié français exerçant ses talents en France, pourront parfaitement convenir en toute liberté que la loi applicable à leur rapport sera celle du Yémen du Sud », explique Gilles Karpman, directeur général délégué du Cabinet Idée Consultants dans un article publié en septembre 2008. Il ajoute que cette règle « s’applique à tous les contrats y compris de travail et meret aux parties de choisir et de changer à tout moment la loi applicable à leurs relations, et cela pas seulement en optant pour une des législations des Etats membres mais en vertu d’un principe dit d’universalité (c’est beau) éventuellement pour n’importe quelle législation même extra communautaire (le plombier kazakh fera-t-il autant jaser que son confrère polonais ?) ».


D’autres souligneront que six mois après l’adoption de la directive Bolkestein, un protocole inédit sur les « services d’intérêt général » annexé au traité de Lisbonne fait clairement la distinction entre les SIEG et les services « non-économiques » (justice, police, régimes de sécurité sociale). Ce document n’est pas encore ratifié et loin de l’être. Dans le même temps, les SIEG sont quasiment tous tombés sous le coup de la concurrence libre et non faussée. De plus, le ministère des Finances n’a pas encore indiqué quels seraient les services sociaux exclus de la transposition de la directive Bolkestein. En effet, les services d’intérêt général (SIG) n’existent pas en droit européen et la Commission ne connaît que la définition des services que donne la jurisprudence de la Cour de justice par laquelle une activité de service est « une activité fournie en échange d’une contrepartie économique ».


Rappelons enfin que la directive 96/71 du 16 décembre 1996 sur le détachement de travailleurs dans le cadre d’une prestation de services intercommunautaire laisse aussi la place à de nombreuses pratiques de dumping social. «  La règle qu’elle édicte veut que quelle que soit la loi applicable à la relation de travail, les travailleurs détachés d’un pays à un autre de l’Union en application d’un contrat de prestation de services restent soumis à la loi du pays où ils ont conclu leur contrat de travail à l’exception d’un socle de règles du pays d’accueil ». Plusieurs affaires jugées par la Cour de justice (CJCE) ont donné lieu à un jugement privilégiant la liberté d’établissement et la libre prestation des services plutôt que les droits sociaux fondamentaux


http://www.marcfievet.com/article-31790302.html

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 04:47

 
Crise : Restaurer le système tel qu’il était
ne peut conduire à terme qu’à une crise
plus grave encore. (1/3)

Les interviews radio de Pascale Fourier (Samir Amin, 9 mars 2009)

[Transcription]

 

Pascale Fourier : À l’occasion de la crise, on a entendu nombre de politiques et de commentateurs appeler à une refondation du capitalisme. Cela semble effectivement une nécessité, non ?

Samir Amin : Non pas du tout, justement. J’utiliserai une phrase un peu provocatrice... Le choix de stratégie d’action est le suivant : sortir de la crise du capitalisme ou sortir du capitalisme en crise. On comprend bien que les pouvoirs établis, les capitalistes et les gouvernements cherchent seulement à sortir de la crise du capitalisme, qu’ils appellent ça « refonder le capitalisme » ou autre chose ne change pas grand-chose à l’affaire. Par contre, il serait déplorable que les victimes du capitalisme qui sont quand même un peu plus nombreux que les milliardaires qui en sont les bénéficiaires acceptent eux aussi, ou s’inscrivent dans une stratégie de sortie de la crise du capitalisme et non pas de sortie du capitalisme en crise.

La crise n’a pas commencé le 15 septembre 2008 avec l’effondrement financier. L’effondrement financier est seulement une nouvelle étape du développement de la crise, car, avant septembre 2008, il y avait quand même des chiffres-record de chômage à travers le monde capitaliste et beaucoup de choses qui n’allaient pas. La crise a commencé beaucoup plus tôt.

La crise a commencé à mon avis en 1971, pour mettre une date, c’est-à-dire lorsque les autorités des États-Unis ont décidé d’abolir la convertibilité en or du dollar. Les années 70 qui ont suivi ont été marquées par un effondrement, et on ne s’en est jamais remis depuis 1970-75 : les taux de croissance sont tombés à la moitié de ce qu’ils avaient été pendant les Trente Glorieuses qui avaient précédées, et les taux d’investissement productif dans l’expansion et l’approfondissement du système productif sont tombé aussi à la moitié de ce qu’ils étaient au cours des Trente Glorieuses.

Donc la crise avait bel et bien commencé dans les années 70. La réponse du capital à cette crise aux fonds structurels a été comme toujours davantage de concentration, davantage de centralisation du capital. Et c’est au cours des années 70 et 80 que se sont constituées ou se sont renforcés les grands groupes, une poignée de grands groupes, qui contrôlent l’ensemble du système économique capitaliste. C’est la raison pour laquelle je les appelle « ploutocratie ». 500 gigantesques groupes financiers ou financiarisés contrôlent la presque totalité des décisions économiques majeures partout dans le monde Et c’est un degré de concentration du capital qui n’a pas de précédent.

Cette concentration du capital gigantesque est à l’origine de la financiarisation. La financiarisation n’est pas le produit d’une dérive intellectuelle du triomphe de l’école de Chicago et des néolibéraux, etc. Je ne crois pas que ce soit les idées, justes ou fausses, qui commandent le monde, ce sont les intérêts sociaux.

Pourquoi donc cette financiarisation ? Que signifie cette financiarisation ?

La financiarisation signifie tout simplement que le groupe des oligopoles - je les appelle, tout le monde les appelle les « oligopoles » -, qui contrôlent l’économie mondiale dans les pays capitalistes développés comme dans les pays du Tiers-Monde, pompe une rente de monopole sur la masse des profits créés par les activités productives. Et cette rente de monopole est véritablement le produit de ce caractère oligopolistique : il n’est pas le produit de la financiarisation. La financiarisation est le moyen, le moyen, par lequel ces oligopoles pompent sur la plus-value(la masse des profits créés par l’économie mondiale, nationale et mondiale) leur rente de monopoles. D’où les deux taux de profit apparents, le taux de profit apparent des investissements financiers (c’est-à-dire des investissements dans la sphère financière qui visent à être autour de 15 % et qui n’y arrivent pas toujours - mais il n’est pas très loin de 15 %), et le taux de profit dans les activités directement productives, que ce soit la production d’automobiles, de chaussettes, de produits alimentaires ou de service de toute nature, tourne autour de 5 %. La différence gigantesque entre ces deux taux de profit, c’est la rente des oligopoles.

Donc ces oligopoles sont donc les rentiers au sens plein du terme, c’est-à-dire qui’ils créent de l’argent avec de l’argent, sans passer par la production, et en pompant cet argent qui crée de l’argent sur les activités productives.

Cette financiarisation est voulue. Evidemment cette financiarisation entraîne des conséquences considérables, dramatiques. D’une part, elle ralentit la croissance, puisqu’il y a moins d’investissements dans les sphères directement productrices, et d’autre part elle alimente à partir de là le chômage... Elle entraîne le chômage, la précarité, la précarisation des emplois, voire même une réduction des rémunérations en termes réels, qui est inégale bien entendu selon les couches sociales, mais qui est tout à fait visible. Elle entraîne donc une inégalité grandissante. Et cette rente de monopole, ce ne sont pas les actionnaires qui en sont les bénéficiaires. On parle en leur nom, mais les actionnaires sont parfaitement manipulés, de même que ce ne sont pas les retraités, ceux qui bénéficient des fonds de pension privés, qui sont les bénéficiaires, parce que les fonds de pension sont gérés par l’oligarchie financiarisée. Cette rente de monopole, d’une part et d’autre part le chômage, la précarité, signifient simplement une inégalité sociale grandissante. L’inégalité ne peut pas grandir ad vitam aeternam. Elle devient non seulement socialement et politiquement intenable, mais elle devient même sur le plan de la gestion économique intenable, parce que tandis qu’à un pôle la masse des profils captés sous la forme de rentes de monopoles grandit sans fin, à l’autre pôle la demande solvable qui est liée aux activités productrices et aux rémunérations des travailleurs de toutes nature - pas seulement des travailleurs de base, mais aussi des classes moyennes- voit sa part réduite. Toutes les statistiques le montrent. Tout cela, ce sont des banalités : la part des revenus du travail dans le PIB décroît d’une façon régulière et la part des rémunérations du capital croît. Et dans cette part des rémunérations du capital, la rente des monopoles, des oligopoles elles-mêmes est en croissance continue.

Ça devait éclater un jour ou l’autre. François Morin avait estimé, dans son livre Le Nouveau Mur de l’argent publié en 2006 que le volume de cet endettement artificiel à partir duquel la rente de monopole était pompée était de 3000 milliards de dollars, 3000 milliards de dollars en 2006. Et j’ai été tout à fait convaincu dès le départ que c’était intenable en lisant le livre de Morin. Et j’ai même dit à l’époque : « Je n’ai pas de boule de cristal, mais ce système ne peut pas durer plus d’une dizaine d’années ». Nous étions en 2006 : 2 ans après le système explosait. Donc cette explosion n’était pas du tout inattendue, pas du tout, tout au moins pour moi et pour quelques autres.

Mais elle était tout à fait imprévisible pour les économistes conventionnels, parce que, pour eux, comme l’a dit Mme Lagarde trois jours après le premier effondrement, « la sagesse des marchés va rétablir l’ordre très rapidement ». C’est une idée complètement fausse, je dirais à la limite même stupide. Mais c’est l’idée dominante. Et cette idée fausse dominante, elle est dominante non pas parce que c’est une idée que l’on croit juste, mais tout simplement parce que elle sert tout à fait les intérêts des oligopoles. À partir de là, la crise ne peut que s’approfondir.

Je vais faire un parallèle, parce que l’histoire se répète de façon très curieuse. L’opinion publique d’une façon générale,surtout à l’heure actuelle, parce que l’opinion publique à l’heure actuelle, l’opinion des adultes et des gens un peu plus âgés que ça, c’est l’opinion de gens qui ont connus l’après- deuxième guerre mondiale, qui ont connu les Trente Glorieuses et qui s’imaginent que le capitalisme est un système de croissance continue avec une répartition des revenus disons plus ou moins acceptable, avec les hauts et des bas.... à peu près un long fleuve tranquille, disons. Ce n’est pas ça du tout.

L’histoire du capitalisme, c’est au contraire histoire de très longues crises, très longues. Ce ne sont pas seulement les petites fluctuations, les deux ou trois années de croissance accélérées, suivie par deux ou trois années de croissance ralentie, ce qu’on appelle les « récessions » dans le langage économique conventionnel. C’est beaucoup plus grave que cela.

Je fais le parallèle. La grande crise précédente a commencé en 1873, exactement 100 ans avant la nouvelle crise structurelle, 1971. A cette grande crise structurelle qui commence en 1873, la réponse du capital a été effectivement la création de monopole. C’est la première vague de centralisation du capital et d’émergence des grands monopoles modernes, ces grands monopoles que Hobson, Iphering et Lénine ont analysés à leur époque. Cette première centralisation des monopoles - Lénine très optimiste disait « phase suprême du capitalisme »... Il pensait que c’était déjà mûr pour s’effondrer-, a permis la première Belle Epoque. Le terme « Belle Époque » a été utilisé à l’époque entre 1890 et 1914 - presque exactement 1990-2008. Notre seconde Belle Époque est un peu plus courte que la première. Les deux Belles Époques présentent les mêmes caractéristiques, c’est-à-dire une concentration énorme du capital, mais chaque fois grandissante : cette fois, la deuxième Belle Époque a un niveau de concentration du capital sans commune mesure, je dis qualitativement différente avec ce qu’il en était au cours de la première Belle Epoque. On parle de la mondialisation comme de quelque chose de nouveau, mais si on lit ce qui a était écrit entre 1890 et 1914, c’était la mondialisation, avec le même discours : la Belle Époque, c’est la paix, c’est la démocratie - qu’on entendait probablement pas exactement de la même façon aux deux époques-. On entend le même discours.

La première Belle Époque s’est terminée par la guerre de 1914. Elle a conduit justement ces oligopoles à entrer en conflit entre eux, un conflit violent qui a conduit à la première guerre mondiale. Mais la première guerre mondiale a été aussi l’occasion de la révolution russe, c’est-à-dire la première révolution au nom du socialiste et de la sortie du capitalisme - je ne discuterais pas de ce qu’elle est devenue par la suite, c’est pas notre sujet. Mais donc lors de cette première Belle Époque, on a écrit les mêmes âneries qu’aujourd’hui, c’est-à-dire « c’est la fin de l’histoire », etc. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on l’a appelé « la Belle Époque » - ceux qui en étaient les bénéficiaires, évidemment en son temps... Elle s’est conclue par la guerre et la révolution russe.

Avec cette deuxième Belle Époque, nous avons une répétition : crise structurelle qui commence en 1971, centralisation du capital qui commence en 1980 et se développe dans les années 80 et qui atteint un niveau qualitativement différent, comme je le disais, du niveau précédent, et nouvelle Belle Époque, avec le même discours, la paix, la démocratie etc. Et ça s’est terminé par le krach. Mais ça s’est terminé aussi par une nouvelle guerre, mais une guerre d’un type différent cette fois :pas une guerre inter-impérialiste entre les impérialistes concurrents comme la guerre de 1914, mais la guerre de l’impérialisme collectif de la triade États-Unis (avec ses deux provinces extérieures, rapprochée - le Canada- , éloignée - l’Australie-), l’Europe ( l’Europe de l’Union Européenne, mais même pas de toute l’Union Européenne, l’Europe à l’ouest de la Pologne disons, et au nord de la Croatie), et le Japon. Cet impérialisme collectif est rentré dans la guerre permanente contre les pays du Sud. L’agression contre l’Irak qui a été décidé, planifiée par l’establishment des États-Unis amorce simplement une nouvelle série de longues guerres, mais d’une nature différente cette fois:c’est la guerre du Nord contre le Sud. Ce n’est pas la guerre des Etats du Nord entre eux, entraînant évidemment leurs colonies et dépendances du Sud derrière eux. C’est le même développement.

Alors le système, les pouvoirs en place face à cette crise, qu’est-ce qu’ils se proposent ? Ils se proposent plusieurs choses. Un, de rétablir le système à peu près tel qu’il était avant l’effondrement financier. Je dis « à peu près » parce qu’ils prendront quelques mesures tout de même de petite régulation - enfin les gouvernements, non, les gouvernements à travers les oligopoles prendront eux-mêmes des mesures, mais des mesures mineures (certains disent « purement cosmétiques »). Peut-être qu’ils iront un peu plus loin... Peut-être... Ce n’est pas impossible...

La restauration du système tel qu’il était est-elle possible ? A court terme, je dirais, ce n’est pas impossible, à deux conditions.

L’une que l’injection des fonds pour rétablir la rentabilité et le fonctionnement normal, la fluidité, la rentabilité du capital, soit la hauteur des montants nécessaire, et ces montants sont gigantesques : ce sont 3000 milliards.

Morin et moi avions dit « 3000 milliards » dans les années 2002-2004-2005 ; les grands experts du Fonds Monétaire International sont arrivés à ce chiffre il y a deux semaines... Au lendemain du 15 septembre, ils ont dit : « On a besoin de 700 milliards » et pas de 3000 milliards ; ils sont arrivés à 3000 milliards en augmentant de 700 milliards progressivement.

Les plans actuels, que ce soit le plan américain des États-Unis ou les plans européens (s’il y a plan européen) ne sont pas encore à la hauteur des injections nécessaires pour rétablir le système tel qu’il était. Mais je n’exclus pas qu’il le devienne, au cours de l’année, des deux années à venir disons.

L’autre condition pour que cette restauration puisse fonctionner, c’est que les victimes, parce qu’il aura des victimes restent désunis. Les victimes sont les dizaines de millions de chômeurs supplémentaires, les précaires en nombre grandissant... A travers une inflation, une petite inflation, la dégradation des revenus réels non seulement de la majorité des travailleurs mais même d’une bonne partie des classes moyennes s’est déjà amorcée. Si leurs protestations restent ce qu’elles sont jusqu’au moment actuel, c’est-à-dire largement fragmentées et largement sur la défensive - défendre les acquis du passé attaqués par le système à l’heure actuelle -, dans ce cas-là, la restauration du système tel qu’il était n’est pas possible.

Mais je suis prêt à parier que si le système est rétabli tel qu’il était, même avec quelques mesures de contrôle un peu plus sérieux, dans un espace de quelques années, il y aura un deuxième krach, et encore plus grave.

Là encore, je fais le parallèle. Après la première catastrophe, la première Belle Époque du 1890 1914 débouche sur la guerre mondiale, la révolution russe. En 1920, que font les pouvoirs dominants des pays occidentaux ? Ils rétablissent le système tel qu’il était avant 1914 en abandonnant la Russie. Sauf sur ce morceau de la planète qui sort de la planète, on rétablit partout ailleurs le système tel qu’il était avant 1914, dans les métropoles et dans les colonies dominées à l’époque. Une seule personne, un seul économiste, a vu à l’époque que c’était absurde et que ça ne pouvait conduire qu’à la catastrophe : c’est Keynes. Mais bien que Keynes l’ait dit en 1920, personne ne l’a écouté, et à l’époque, ceux qu’on écoutait, c’était effectivement des économistes conventionnels analogues aux économistes libéraux et néolibéraux qu’on connaît aujourd’hui. Ça a conduit à la grande crise de 1929, qui était tout à fait prévisible elle aussi, laquelle a conduit à la deuxième guerre mondiale et à une nouvelle vague de sortie du capitalisme, ou de tentatives de sortie, même si les pays ont évolué de façon différente par la suite : la Chine, les grand mouvements de libération nationaux de l’Asie, de l’Afrique, ont abouti à l’indépendance de l’ensemble des pays des deux continents, en une dizaine, une quinzaine d’années après la deuxième guerre mondiale.

Donc nous avons une répétition et si par hasard donc le système était restauré tel qu’il était, il aboutirait à une nouvelle catastrophe.

L ’histoire se répète, mais avec des éléments nouveaux, bien entendu : on parle beaucoup de révolution technologique et scientifique, l’informatique, etc. Ttout cela est vrai. On parle beaucoup de beaucoup de choses qui sont effectivement des éléments nouveaux. Mais l’élément nouveau le plus grave, le plus important à mon avis, je l’appellerais « la rareté relative » des ressources naturelles, des grandes ressources naturelles. Je ne veux pas parler nécessairement d’épuisement définitif parce que, pour le pétrole comme pour d’autres ressources naturelles, on découvre sans arrêt des réserves nouvelles même si elles sont plus coûteuses à exploiter, mais l’épuisement des ressources naturelles. Et c’est cet épuisement des ressources naturelles qui conduit effectivement le système à opter pour la guerre du Nord contre le Sud : si les sociétés du Nord - je ne dirais pas « les peuples », mais les sociétés dans un sens plus large- veulent maintenir leur mode de vie et de consommation et de gaspillage, il est nécessaire pour cela que les 15 % de la population de la planète qu’elles représentent aient accès à 100 % ou 90 % des ressources naturelles de la planète pour eux-mêmes en privant l’accès à ces ressources naturelles pour la majorité des peuples du monde, les peuples d’Asie d’Afrique et d’Amérique Latine qui additionnés représentent 85 % de la population de la planète.

Ce système, donc de restauration, ne peut exiger que la militarisation et le contrôle. Et je conclus : c’est en cela que ce système est profondément antidémocratique, profondément, contrairement au discours qui soutient que « le capitaliste, c’est la démocratie ». Ce capitalisme que j’appelle pour cette raison « sénile », obsolète peut- être si l’on veut être un peu moins violent dans les termes, ce capitalisme ne peut pas continuer à avancer sur ces bases fondamentales sans aggraver à l’échelle mondiale les inégalités entre les sociétés du Nord et les sociétés du Sud. C’est ce que Marx appelait « la paupérisation » - parce que la paupérisation est gigantesques à l’échelle mondiale et elle ne commence pas en septembre 2008 : le processus d’accélération de la paupérisation commence en 1971, 70 ou 75 peu importe. Et cette paupérisation se marque par cette aggravation considérable, par une marginalisation de population entières, en particulier paysanne, de l’ensemble des populations des sociétés du Sud.

******************************************************************************************

Samir Amin (Le Caire, Égypte, 1931). Professeur agrégé de sciences économiques. Il a travaillé de 1957 à 1960 dans l’administration égyptienne du développement économique et a été de 1960 à 1963, conseiller du gouvernement du Mali, avant d"être nommé professeur aux universités de Poitiers, Dakar et Vincennes. Il a été à partir de 1970, directeur de l’institut africain de développement économique et de planification de Dakar, puis à partir de juin 1980, directeur de recherches concernant les stratégies pour le futur de l’Afrique. Il préside actuellement le Forum Mondial des Alternatives

Thème : la crise ! Partie 1/3

Référence : "J’ai dû louper un épisode..." les interviews de Pascale Fourier (avec son aimable autorisation)

http://goudouly.over-blog.com/article-31551697.html

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 01:29

"Le président de la République actuel a un plan". C'est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l'on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l'UMP et ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l'appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.

Petit à petit, les pièces du puzzle s'assemblent et l'image se révèle sous nos yeux. Le projet de loi Création et Internet n'a pas encore été promulgué que déjà le morceau suivant s'apprête à faire son apparition. Projet de loi après projet de loi, décret après décret, nomination après nomination, Nicolas Sarkozy prépare méthodiquement les moyens pour le gouvernement de contrôler Internet... et les internautes.

Lundi, Le Monde a publié un excellent article sur la prochaine loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi, ou Lopsi 2), qui montre ce que prévoit le nouveau texte commandé par Nicolas Sarkozy : installation de mouchards électroniques sans vérification de leur légalité par les services de l'Etat, légalisation des chevaux de Troie comme mode d'écoute à distance, création d'un super-fichier "Périclès" regroupant de nombreuses données personnelles (numéros de carte grise, permis de conduire, numéros IMEI des téléphones mobiles, factures...), création d'un délit d'usurpation d'identité, pouvoir de géolocaliser les internautes, ...

Sans cesse repoussée, la loi est attendue de pieds fermes par Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs en partie elle qui a justifié l'obsession du Président à maintenir contre vents et marée la loi Hadopi. Car "le président de la République actuel a un plan". Pour le comprendre, il nous faut accumuler les pièces à conviction. Certaines relèvent très certainement de la paranoïa, d'autres sont véritablement réfléchies par le Président.

Mises bout à bout, elles laissent peu de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de contrôler le net, aussi bien dans son contenu que dans son infrastructure.

Au commencement, Nicolas Sarkozy voulu devenir Président

Très tôt dans sa carrière politique, Nicolas Sarkozy n'a eu qu'une obsession : devenir président de la République. Et une vision : pour y parvenir, il fallait contrôler les médias. Maire de Neuilly-Sur-Seine, il s'efforce de faire entrer rapidement dans son cercle d'amis proches les Martin Bouygues, Lagardère (père et fils) et autres Dassault qui le conduiront par leur amitié complice au sommet du pouvoir. C'est d'autant plus facile que ces capitaines d'industrie, propriétaires de médias, dépendent pour l'essentiel de leurs revenus des commandes de l'Etat. Entre amis, on sait se rendre des services...

Toute cette énergie de réseautage a été mise au service de son ambition présidentielle. En 2007, c'était la bonne. Première tentative, première victoire. Mais Nicolas Sarkozy a eu chaud. Il avait négligé Internet. A quelques points près, François Bayrou - qui a au contraire beaucoup misé sur Internet pendant la campagne - passait devant Ségolène Royal au premier tour de la Présidentielle, et c'est le leader du MoDem qui se serait retrouvé à l'Elysée.

Il serait faux toutefois de prétendre que Nicolas Sarkozy, qui s'était assuré le soutien du bloggeur Loïc Le Meur (à l'époque le plus influent), s'est aperçu trop tard du pouvoir du net. Fraîchement élu, le président Sarkozy n'avait pas tardé à demander "l'avènement d'un internet civilisé", prônant une "campagne de civilisation des nouveaux réseaux". Le coup de Trafalgar du refus de la Constitution européenne par les Français avait montré pour la première fois au monde politique les limites des médias traditionnels face à Internet, où l'opposition au texte européen fut virulente. Les amis de Nicolas Sarkozy dans les grands médias et l'industrie culturelle l'ont très vite convaincu qu'il fallait faire quelque chose. Lui pour conserver le pouvoir, eux pour limiter cette concurrence gênante. C'est Renaud Donnedieu de Vabres (RDDV) qui s'est chargé des basses oeuvres, sous l'oeil attentif de son président de l'UMP et ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.

DADVSI et HADOPI : les premières pierres vers le filtrage

Derrière les apparences d'une première loi contre le piratage sur Internet, comme l'avait prédit le journaliste américain Dan Gillmor, c'est une alliance à trois qui s'est formée entre le pouvoir politique, le pouvoir médiatique et l'industrie culturelle. A peine la riposte graduée (déjà) adoptée, RDDV avait prévenu que la loi DADVSI "n'est que le premier d'une longue série d'adaptations de notre droit à l'ère numérique", et qu'il comptait bien s'attaquer "un jour au problème de la presse et de l'Internet". C'était en 2006.

Affaibli par la débâcle de DADVSI, le ministre de la Culture n'a pas eu le temps de mettre son projet en application. Mais l'idée d'accorder un label à la presse professionnelle en ligne et de doter les sites de presse d'un statut particulier opposé aux blogs était née. Nicolas Sarkozy l'a mise en application cette année. Le tout en permettant à la vieille presse papier de bénéficier par ailleurs de substantielles aides de l'Etat, contraires à la libre concurrence, pour investir le net.

Avec la loi Hadopi, qu'il a maintenu jusqu'à mettre en péril la cohésion du groupe UMP, le chef de l'Etat a réussi à imposer à tous les foyers français l'installation d'un "logiciel de sécurisation", qui, sous la forme d'un mouchard, aura pour but de filtrer les sites internet et certains logiciels. Soit de manière franche, en bloquant l'accès à des contenus ou des protocoles. Soit de manière plus sournoise, en mettant en place un système qui met en avant les sites labellisés par l'Hadopi ou par les ministères compétents, pour mieux discréditer les autres. Les sites de presse professionnels feront bien sûr partis un jour des sites labellisés, tandis que la multitude de blogs ou de sites édités par des journalistes non professionnels verront leur crédibilité mise en doute. Pour le moment on ne sait rien du périmètre des caractéristiques imposées par l'Etat aux logiciels de sécurisation, et c'est bien là sujet d'inquiétudes. Il suffira d'étendre par décret la liste des fonctionnalités exigées pour que la censure se fasse de plus en plus large et précise, hors du contrôle du législateur ou du juge.

LOPPSI : le filtrage imposé aux FAI

Si elle prévoit la création de ce logiciel de sécurisation, et suggère fortement son installation, la loi Hadopi ne fait cependant pas de son installation une obligation. Le risque d'inconstitutionnalité serait trop fort. Il faut donc compléter le tableau, en organisant un filtrage au niveau de l'infrastructure du réseau. C'est le rôle de la loi Loppsi, chapeautée par Michèle Alliot-Marie.

Entre autres choses, la Loppsi va imposer aux FAI une obligation de filtrage de résultat. Ils auront le devoir de bloquer l'accès à des sites dont la liste sera déterminée par l'administration, sous le secret. Ce qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes dans les quelques pays qui ont déjà mis en place cette idée. Là aussi, une fois mis le pied dans la porte, sous prétexte de lutter contre la pédophilie (une tentation du pathos contre laquelle il faut résister), il suffira d'étendre la liste des exceptions qui donnent droit au filtrage. Ici pour les maisons de disques victimes de piratage, là pour les sites de presse suspectés de diffamation, ou pour les sites de jeux d'argent qui ne payent pas leurs impôts en France. La liste n'aura de limites que l'imagination et l'audace des gouvernants.

Encore faut-il que ces idées de contrôle du net puissent se mettre en place sur le terrain, ce qui nécessite des hommes et des femmes peu regardants. C'est dans cet art que Nicolas Sarkozy excelle le plus.

Le choix des hommes, le triomphe des idées

Dès 2006, Nicolas Sarkozy a compris qu'il aura besoin de verrouiller son gouvernement et les télécoms pour mettre en place son plan de contrôle d'internet. Christine Boutin, qui avait été une farouche et convaincante opposante à la loi DADVSI fin 2005 (au point de faire basculer le vote de certains députés UMP pour la licence globale), et qui avait défendu l'idée d'un internet libre, s'est ensuite mue dans un silence confondant à la reprise des débats en mars 2006. En échange, et entre temps, elle a reçu la promesse de Nicolas Sarkozy d'entrer au gouvernement après les élections présidentielles si elle mettait sa langue dans sa poche. Les deux ont tenu parole.

Président de la République, Nicolas Sarkozy a ainsi composé son gouvernement de manière à accomplir son oeuvre sans opposition interne. Nadine Morano à la Famille, et Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur, n'ont pas eu besoin de forcer leur nature pour prêcher la censure de certains sites Internet ou le filtrage des sites pédophiles ou terroristes. Porte-parole de l'UMP, pilotée par l'Elysée, le lobbyiste Frédéric Lefebvre ne passe plus une semaine sans se confondre en invectives contre Internet, et réclamer le filtrage. En plaçant l'ex-socialiste Eric Besson au numérique, Sarkozy pensait peut-être aussi paralyser les critiques à la fois de son propre camp et de l'opposition, tout en s'assurant le soutien d'un homme qui a troqué ses convictions pour son ambition. En le remplaçant par Nathalie Kosciusko-Morizet, plus rebelle, Sarkozy a pris un risque. Mais il fait aussi un pari. Celui que son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président des deux plus gros lobbys français du numérique hostiles au filtrage, serait moins audible dans son opposition si sa soeur est systématiquement suspectée de collusion lorsqu'elle défend le même point de vue. Ce qui n'a pas manqué lorsque PKM a prêché, dans le vide, un moratoire sur la loi Hadopi.

Il a fallu aussi convaincre dans les télécoms. Free, à la nature frondeuse, reste le plus difficile à manipuler pour Nicolas Sarkozy. Il a toutefois trouvé une arme : la quatrième licence 3G. L'opérateur sait qu'elle va être rapidement indispensable pour continuer à concurrencer Bouygues, SFR et Orange, qui peuvent tous proposer des offres regroupant ADSL et mobile. Mais elle est dépendante de la volonté du gouvernement. Très rapidement, Christine Albanel a fait comprendre à Free qu'il devrait être obéissant pour espérer accéder à la fameuse licence. Depuis, le dossier ne cesse d'être repoussé sous des prétextes fumeux, et Free a mis de l'eau dans son vin contre Hadopi et contre le filtrage, dans l'espoir de ne pas hypothéquer ses chances d'avoir accès à la téléphonie mobile.

Pis, Nicolas Sarkozy a fait nommer numéro deux de France Telecom Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, qui ne compte "que des amis" dans la commission qui déterminera le prix de la quatrième licence 3G. L'homme aura également pour mission de mettre en oeuvre le filtrage chez Orange, qu'il dirigera d'ici deux ans.

Le contrôle des institutions ayant leur mot à dire sur le filtrage

Enfin, Nicolas Sarkozy s'est également assuré de contrôler les institutions qui pourraient lui faire de l'ombre. La CNIL, qui s'est opposée à l'Hadopi, n'aura pas le droit de siéger au sein de la haute autorité. Les amendements le proposant ont été refusés. Elle n'a pas non plus eu le droit de publier son avis contre la loi Hadopi, et les deux députés commissaires de la CNIL, tous les deux membres de l'UMP, ont voté pour la loi. L'un des deux, Philippe Gosselin, a même été un farouche défenseur de la loi à l'Assemblée, et sans doute au sein de l'institution. Dans son dernier rapport annuel, la CNIL a dénoncé l'omerta imposée par le gouvernement, et son manque d'indépendance, notamment financière.

Plus directement, Nicolas Sarkozy a également évincé l'autorité de régulation des télécommunications (Arcep) des études sur le filtrage, auquel elle était hostile. Redoutant que l'autorité ne reste trop à l'écoute des professionnels des télécoms et des internautes, le président de la République a récemment mis à la tête de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, l'ancien président du Conseil de la propriété littéraire et artistique (CSPLA). Un homme notoirement favorable au filtrage et à la lutte contre le P2P. Le CSPLA, rattaché au ministère de la Culture, compte par ailleurs parmi ses membres le Professeur Sirenelli, à qui le gouvernement confie quasiment toutes les missions juridiques liées au filtrage depuis quatre ans, avec un résultat certain.

Finalement, c'est au niveau européen que Nicolas Sarkozy compte ses plus forts adversaires. Il a entamé un bras de fer avec le Parlement Européen sur l'amendement Bono, et exerce un lobbying intense sur les Etats membres pour qu'ils refusent de marquer dans le marbre le principe du respect de la neutralité du net, contraire au filtrage. Il peut compter sur le soutien de Silvio Berlusconi, propriétaire de médias, qui met en place exactement le même plan en Italie. Mais il redoute l'opposition des députés européens.

D'où l'importance des élections européennes du 7 juin prochain. De leur résultat dépendera peut-être la réussite ou l'échec du plan mis en place par Nicolas Sarkozy.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 00:21
Mobilisation pour la laicité




 


Par son décret paru le 19 avril 2009 au Journal Officiel, le Président de la République vient de torpiller un des piliers de la laïcité en abolissant la loi de 1880 qui retirait aux établissements catholiques le droit de distribuer des diplômes universitaires reconnus par l'Etat.
 

L'accord ainsi avalisé par le chef de l'Etat autorise le Vatican à délivrer sur le territoire national des diplômes d'enseignement supérieur, dans toutes les disciplines, qu'elles soient canoniques comme profanes.

La liste de ces diplômes est laissée à la seule appréciation de la Congrégation pour l'éducation catholique. Ces diplômes seront automatiquement validés par la France.

Peuple de France. A défaut d'un recours devant le Conseil d'Etat, bientôt Benoît XVI décidera du contenu des programmes de nos enfants .

Bientôt, il dira ce qui est vrai et ce qui est faux. Bientôt ses frères en religion, noas mais intégristes musulmans exigeront les mêmes prérogatives et la France, par la signature de son chef de l'Etat, n'aura plus qu'à avaliser le dogme comme le dictat.

Ordre est donné à tous les Républicains d'opposer la plus vive résistance à l'assassinat de nos valeurs laïques. Qu'ils mènent le combat sur tous les fronts, par leurs actes, leurs paroles et leurs écrits.

                                site: elunet.org


PS. Le sujet a été abordé par l'A.G de l'Union des Délégués Départementaux de l'Education Nationale, lors de l'A.G des DDEN, le 19 mai.(U cursinu rossu).


http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-31704678.html

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 14:54



18/05/2009

Le point de vue de Jerry et Connie Golden

OU le monde en danger immédiat


Tout d'abord, merci à Léa.
C'est elle qui m'a mis sur le fil de cette information en me parlant du temple de Jerusalem dans l'un de ses commentaires.
J'ai gratté un peu ce fil et voici un résumé de ce que j'ai pu trouver. C'est fort intéressant. Je vous demande toutefois d'ouvrir vos esprits et de laisser vos préjugés de côté en lisant cette note. Ce sera nécessaire en effet.

Ne croyez pas non plus que je cherche à ajouter de la confusion dans vos esprits en mettant en avant ici le point de vue de Jerry Golden et Connie Golden. Laissez moi d'abord vous en faire une brève présentation. C'est important pour la suite.

Jerry et Connie se définissent comme des prophètes croyant en Yeshua Hamashiah (Jesus-Christ) ayant la double nationalité américaine et israélienne. Jerry a servi un temps dans l'armée américaine. Ils sont mariés depuis 30 ans et ils vivent dans l'état d'Israel depuis un long moment déjà où ils ont élevé le plus jeune de leurs trois fils, Joel.
Joel sert actuellement dans l' IDF special Forces. Leurs autres enfants vivent aux USA.

Jerry est l'auteur de 3 livres à caractère prophétique. Il a donné de nombreuses interviews sur des dizaines de chaînes de télévision et de radio chrétiennes durant ces 30 dernières années. Une des activités favorites de Jerry est la prière dans les lieux saints d'Israel ( dont le mur).

Jerry et Connie ne peuvent en aucun cas être traités de sionistes. Ils se positionnent entre la voie  chrétienne et la voie du judaisme. Ils sont résolument tournés tous les deux vers l'amour de Dieu et de Jesus-Christ. Leur crédo est d'être inspiré par le Saint Esprit.

Leur mission divine sur terre est de rapatrier un maximum de juifs américains, élus par le Saint-Esprit pour les mettre à l'abri (comprenez ici les juifs qui ont reçu l'inspiration divine des temps où ils vivent).  Jerry et Connie ont, pour ce faire, acheté deux bateaux de 60 pieds (20 m), ont noué des contacts en plusieurs endroits du monde pour disposer de maisons et de refuges. Ils dédient aujourd'hui toute leur vie à cette mission. Vous allez comprendre pourquoi plus loin dans ma note.

Par ailleurs, Jerry a lui même mené une enquête sur la cour suprême d'Israel. Il a pu démontrer, preuve et nombreuses illustrations à l'appui,  que le plus haut lieu de la justicie israelienne est, selon ses dires, un lieu bâti par les satanistes (illuminatis) pour mettre à la tête du monde l'antéchrist. Un événement qu'il prédit comme imminent et qui doit se produire au moment le plus favorable  pour son avénement et selon le déroulement de l'actualité.
Au travers d'une note qu'il a rédigée et dont vous pouvez lire
une traduction en français ICI, ce bâtiment énorme financé par la famille de Rotschild recelle des milliers de codes occultes et est entièrement dédié à Lucifer.  Jugez par vous mêmes.


Pourquoi je vous parle de Jerry et Connie ?


Leur point de vue me paraît être intéressant parce qu'il part d'un tout autre point de vue que celui que nous avons l'habitude d'entendre et de lire notamment dans la blogosphère. Parcourant leurs nombreuses notes sur leur site, je n'ai pu m'empêcher de penser sincèrement qu'il y avait une franche clairvoyance dans ce qu'ils annoncent. En tous les cas, les points de vue qu'ils défendent s'accordent parfaitement avec une certaine lecture des événements auxquels nous assistons tous.

Je vous en fait ici un bref résumé. Leur site est entièrement rédigé en langue anglaise et comportent de nombreuses notes passionnantes. Je vous engage à le lire si vous connaissez un peu l'anglais.

Jerry et Connie pensent que nous sommes arrivés au temps biblique annoncé de la révélation (Apocalypse). C'est une idée que je partage, vous le savez. C'est même l'objet de ce blog.

Pour eux, le monde entier va bientôt se retourner contre Israel. Ils voient le Président Obama comme un acteur essentiel dans ce processus de retournement. En jouant la carte de la main tendue vers le monde islamique, en mettant des distances avec l'état hébreux, le Président Obama va tenter par tous les moyens d'imposer à Israel la reconnaissance de la Palestine. Nous avons vu que le Pape lui même est venu en terre sainte POUR DEFENDRE CETTE IDEE. Repensez à la date du 13 mai 2009 que je vous avais demandé de retenir dans mes notes précédentes (ce n'était pas un hasard que cette date du 13 mai 2009. Les occultistes sont très preneurs des dates symboliques).

S'il le faut, selon Jerry et Connie, par le biais de l'ONU, les USA feront entrer en action les "casques bleus" au proche orient pour imposer cet objectif politique. Notez bien ici que c'est une prophétie biblique : "Israel sera en ce temps là foulée par les nations" (1)

Nous savons que pour l'instant BHO et BIBI sont en discussion à la maison blanche concernant la question iranienne et palestinienne. BHO s'oppose à toute attaque contre l'Iran et ne donnera pas les codes nécessaires pour le survol de l'Irak.

Selon des sources que Jerry a obtenues dans les deux mois qui viennent, Israel devrait lancer un raid sur l'Iran. Pour ceux qui s'en souviennent, il y a quelques semaines, l'état israelien avait envisagé de détruire tous les avions iraniens lors d'une parade (source : Haaretz). Cette initiative ayant été empêchée par les russes qui avaient prévenu l'Iran de cette attaque imminente. Les iraniens ont alors rapidement éparpillé leurs différents appareils sur leur territoire de façon à rendre cette attaque impossible.

Mais selon Jerry, et ses sources d'information, la plus grande menace de l'Iran ne porte pas directement sur Israel mais sur les USA. Un grand nombre de cellules terroristes dormantes se trouvent sur le territoire américain en ce moment et disposent d'armes nucléaires et bactériologiques. Un seul signal à ces cellules dormantes enverraient une bonne partie des USA en enfer nucléaire ou bactériologique. Il faut savoir que les iraniens figurent parmi les champions du monde en matière de technologie militaire bactériologique. C'est une menace à prendre très au sérieux en effet.

Je fais ici une appartée. Cette information sur les cellules dormantes aux USA n'est pas une hallucination et n'est totalement nouvelle en fait. J'ai lu il y a quelques mois déjà plusieurs notes émanants de différentes sources crédibles que ces armes proviennent en fait des prises des pirates sommaliens (!!) Que ces armes sont acheminées, notamment par des groupes de mercenaires, vers le Canada et qu'elles traversent ensuite la frontière Américano-canadienne par le biais d'une réserve indienne qui est au demeurant bien connue pour être une plaque tournante de traffic d'armes. Les services de renseignements militaires US connaissent évidement l'existence de cette menace.

Donc pour revenir, au point de vue de Jerry et Connie, ils ont la conviction que sous peu les USA seront victimes d'attentats de grande envergure. C'est la raison pour laquelle, ils investissent dans des bateaux pour organiser le départ des juifs qui ont reçu la clairevoyance du risque qui plâne sur leur vie et celle de leurs enfants (donc les vrais élus qui ont reçu le Saint-Esprit).

Jerry et Connie, estiment que rapidement le monde entier devrait alors se retourner sur le peuple juif comme étant la source de tous les maux de la terre.

Nous avons pu voir dans l'actualité récente, notamment en Autriche, comment l'antisémitisme était de retour de façon radicale. La bête est bel et bien de retour.

Voici cependant qui ne va pas plaire du tout à certains de mes lecteurs. Cet antisémitisme est effectivement puissament poussé dans les pays à forte tendance islamique. Jerry et Connie y voient des raisons de s'en inquiéter sérieusement et ce, à un moment où BHO à tendance à tendre la main aux talibans et autres extrémistes islamistes.

Jerry et Connie sont dans l'urgence. Ils sont dans la parabole de l'arche, car selon eux les choses vont aller très vite sachant que l'état israelien (d'extrême droite) entend bien aller contre le refus d'Obama d'attaquer l'Iran. Ce gouvernement d'extrême droite étant en fait piloté par les initiés de la Haute cour de Jerusalem qui rappelons-le, selon Jerry et Connie, est dirigée par des illuminés qui visent l'avénement de leur faux messie, roi d'Irael et aussi roi du monde entier. Cela devant se produire à un moment de chaos total pour le monde entier. Voilà qui nous ramène tout droit aux écritures et aux annonces prophétiques.

Je laisse évidemment à chacun le soin de se faire son propre opinion. En ce qui me concerne, ce scénario ne me semble absolument pas farfelu et plutôt bien en phase avec ce que nous voyons et vivons dans l'actualité.


Pour en savoir plus, allez sur le site de Jerry et Connie
http://www.thegoldenreport.com/


(1)
Apocalypse et le temps des nations Luc 21 V.24 --  lire en entier
ICI

Le chap. 11 de l’Apocalypse fournit une indication précieuse quant au temps où Jérusalem sera foulée aux pieds des nations. Tout lecteur intelligent de l’Apocalypse sait que le «petit livre» des chap. 10 et 11 contient les événements, déjà révélés dans l’ancienne prophétie, et qui concernent Jérusalem, le Résidu de Juda et leurs rapports avec la Bête romaine et le faux prophète. Ces événements auront lieu pendant la dernière demi-semaine de Daniel (v. 2, 3), c’est-à-dire avant l’Apparition de Christ pour établir son Royaume en puissance. Le prophète est appelé à mesurer à Jérusalem «le temple de Dieu et l’autel et ceux qui y adorent». En langage figuré il retient, comme appartenant à Dieu et place sous Sa protection immédiate un ensemble d’adorateurs cachés dans le lieu secret du culte de l’Éternel, près de l’autel du parfum, et destinés à être Ses témoins, tandis que la profession du Judaïsme, «le parvis qui est en dehors du temple» est rejeté. La raison en est donnée : «Il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la cité sainte quarante-deux mois». Il continuera donc à y avoir, tout à la fin de l’histoire du peuple juif, avant l’établissement du royaume, ce qui nous est annoncé en Luc 21:24, un temps où Jérusalem sera encore foulée aux pieds par les nations.



http://lapromo.neufblog.com/leveilleur/2009/05/le-point-de-vue-de-jerry-et-connie-golden.html
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 14:13




La censure est en place

Je suis occupé à remettre les articles de mon site sur over-blog et j'ai une petite surprise.

J'ai la confirmation de ce que je soupconnais, la censure fonctionne très très bien en douce, je m'explique.

Dans certains de mes articles, j'ai inséré des vidéos qui illustraient les dérives de Sarkozy et de ses pseudo sinistres, comme celle-ci datent pour certaines d'un an voir plus, j'ai eu la surprise de voir que celle-ci étaient supprimées purement et simplement de daillymotion ou youtube car non conforme à la politique de ces sites.

J'ai vu ainsi que plus d'une dizaine étaient passées à la trappe, mais comme par hasard, j'ai toutes les vidéos ne concernant pas le saigneur de France et ses valets.

Il n'a pas fallu la loi HADOPI pour commencer l'épurage de tout ce qui n'est pas conforme à la pensée sarkozienne.

Bientôt ce seront nos blogs qui passeront à la trappe car jugé non conforme à cette pensée.

Gageons que les dirigeants subissent des pressions de la part de l'exécutif pour faire le ménage.

 

En exemple : la vidéo concernant l'ovation faite par la gauche à une députée de droite qui avait taclé méchant son parti

 

voir le blog : 

http://politicomedias.over-blog.com/article-31515059.html 

 

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